HypnoFanfics

Chapitre 9 

Un rêve ou plus que ça ??

 

        Le Gallifréen n’en croyait pas ses yeux. Comment avait-elle put entrer dans sa chambre sans qu’il ne s’en rende compte ??

        - Comment ?? fut donc la seule chose qu’il réussit à dire.

        La jeune femme sourit et vint s’asseoir près de lui.

        - Je n’en sais pas plus que vous, mais en ce moment vous me mettez dans une situation périlleuse.

        Le Docteur fronça les sourcils. Ce devait être un rêve… Chloé était perdu quelque part dans Londres.

        - Je ne comprends pas, avoua-t-il contrarié.

        - Je suis inconsciente près d’une ruelle Docteur. En ce moment même, je pourrais très bien être sur le point de me faire tuer. Il faut que vous vous réveilliez Docteur c’est impératif !! dit-elle en le secouant.

        Il se dégagea violemment et se plaça de l’autre côté du lit.

        - Explique-moi ce qui ce passe !!! lui répondit-il en criant.

        Chloé se calma et ferma les yeux. Comment pouvait-elle expliquer quelque chose qui ne lui était arrivé une seule fois dans toute sa vie ?? Elle ignorait complètement comment et quand ça se produisait, mais si ça arrivait c’était pour une bonne raison.

        - La première fois que ça met arrivé j’avais 11 ans. Ma mère a invité un ami chez nous. Il disait s’appeler Harnold si je me souviens bien. Mes parents avaient parlé tout bas avec lui toute la soirée et je m’étais enfermé dans ma chambre, car ils ne voulaient pas me dire de quoi ils parlaient. J’ai entendu Harnold aller se coucher avant mes parents et tout d’un coup j’ai perdu connaissance sur mon lit pour me retrouver dans la chambre d’Harnold.

        Le Docteur écoutait attentivement Chloé et à chaque mot qu’elle prononçait, ses yeux s’agrandissaient.

        - Nous avons discuté de moi. Ce que je voulais faire plus tard, mes passions, mon film favori etc. Il n’a rien dit sur lui. Après quelques heures à parler. Il a dit que le soleil se levait et qu’il fallait qu’il se réveille, mais qu’il avait apprécié la discussion qu’il avait eue avec moi. Je me suis réveillé soudainement. Le soleil était à peine levé et j’étais trop épuisé pour me lever. Je me suis rendormit et lorsque je me suis réveillé, un beau caméscope neuf était au pied de mon lit avec une carte.

        - Et ensuite ?? demanda le Gallifréen en se rassoyant sur le lit.

        - Il y était inscrit : Merci d’avoir ensoleillé ma nuit ici. J’ai beaucoup appris sur toi et je t’offre ceci pour que tu deviennes une grande cameraman…. Harnold. (Elle se replaça sur le lit) Je lui avait dit que j’adorais faire des petits films et que j’aimerais être caméraman plus tard.

        Elle acheva son histoire dans un grand silence. Pénétrer dans les rêves de quelqu’un était une chose quasi impossible pour les humains. Le Docteur commençait à se demander si son amie avait seulement un peu de sang humain… Télékinésie, don de voyance et maintenant ça… Il devra bientôt faire une liste pour les répertorier, amis encore une fois, le champ de recherche se réduisait à 4 races aliens…

        - Donc ceci n’est pas vraiment un rêve, ajouta le Gallifréen pour lui-même plus que pour Chloé.

        - On peut le voir comme ça.

        Le Docteur fit le tour du lit et vint s’asseoir près de Chloé.

        - Tu as volé mon tournevis sonique et mon papier psychique… Pourquoi ??

        Chloé se retint d’éclater de rire. Le Docteur avait l’air outré qu’elle ait réussit ce tour de passe-passe sans qu’il ne s’en aperçoive.

        - J’en aie besoin, mais je ne sais pas pourquoi… Quoique votre papier m’ait déjà servit.

        - Où es-tu maintenant ?? Je vais aller te chercher et…

        - NON !! Vous restez loin de moi et moi de vous c’est primordial, mais je ne peux pas vous dire pourquoi.

        - Nous allons rester ainsi pendant presque un mois ?? C’est ça que tu veux ?!?! s’exclama-t-il en se levant. Je suis recherché. Je ne peux plus quitter mon Tardis maintenant.

        Chloé lui sourit et lui mit sa main sur sa joue. À ce moment même la jeune femme de 16 ans avait presque l’air aussi sage que le Docteur lui-même.

        - Le destin tisse sa toile comme bon lui semble et même si nous sommes au centre de cette toile, nous n’avons aucun pouvoir sur le destin. Maintenant réveillez-vous.

        Il se réveilla en sursaut et se redressa subitement dans son lit en scrutant l’ombre à la recherche de sa compagne… Nulle part…

***

        Chloé se réveilla près d’une poubelle qui l’avait dissimulé à la vue de personnages dangereux. Elle se leva doucement et vérifia qu’elle n’avait rien de casser. Le Docteur allait être furieux contre elle, mais elle n’avait pas eu le choix. Des fois, elle aimerait être quelqu’un d’autre, mais d’autres fois elle appréciait ses dons.

        Elle marcha quelques instants dans les rues désertes. Elle n’avait plus très envie d’aller visiter Londres comme en était son intention en quittant l’hôtel. Elle rentra donc et le réceptionniste fut apparemment heureux de la revoir saine et sauf. Son job en dépendait. Elle le salua faiblement et entra dans sa chambre. Elle ne dormirait pas cette nuit ni la nuit prochaine. Elle n’en aurait pas besoin.

wissep111  (01.08.2009 à 04:45)

Chapitre 10

La vie de palace ou de fugitif…

 

        Les jours passèrent sans que rien ne se produise. Sa mascarade tenait encore la route et le propriétaire de l’endroit comme tout les employés lui témoignait le plus grand des respects. Elle aurait pu s’habituer à ce genre de vie, mais elle s’ennuyait ferme. Qu’est-ce que ses amis devenaient et surtout ce que faisaient ses parents était des questions qui lui trottaient dans la tête. Elle ne l’aurait pas avoué, mais ils lui manquaient affreusement.

        La jeune femme tournait en rond dans sa chambre à remuer ses pensées noires. La date d’aujourd’hui était le 20 septembre 1888, dans dix jours, deux femmes mourraient et elle ne pourrait rien y faire. Toutefois, elle avait bien l’intention d’avoir une petite discussion avec ce meurtrier… En fait, elle savait qu’elle lui parlerait bientôt… Elle l’avait vu.

        - Bon, il me reste 10 jours à attendre, se dit-elle à elle-même.

        La patience n’était pas sa plus grande qualité. Elle ne pouvait pas rester inactive plus que quelques heures à la fois. Chloé décida donc de descendre et d’aller faire un énième tour dans la ville. Elle avait droit à un cocher pour ses déplacements et ça s’avérait assez utile.

        - Je veux aller faire un tour monsieur, dit-elle au réceptionniste dès qu’elle atteignit le bas de l’escalier de marbre.

        - Tout de suite madame, répondit-il en se précipitant vers une porte derrière lui.

        Peu de temps après, la voiture et les chevaux étaient près pour une balade.

 

***

        Le Gallifréen entra dans la salle de commandement. Il en avait marre d’être enfermé dans son vaisseau, mais au moins il utilisait ce temps à bon escient. Il avait tenté de raisonner son vaisseau à plusieurs reprises pour qu’elle lui donne la position de Chloé, mais à son grand étonnement, le vaisseau avait refusé de nouveau et ignorait maintenant tout ses commandement concernant Chloé. Il ne pouvait donc plus chercher de quelle race elle était.

        Il avait fait toute les réparations que son vaisseau avait besoin, il avait fait le ménage partout et même nettoyer son système informatique. Que pouvait-il faire maintenant ?? Il était complètement à court d’idées. Il s’assit dans la chaise du capitaine et attendit patiemment qu’une idée surgisse dans son esprit. Ce qui ne prit pas plus que quelques minutes.

        Il se leva et se dirigea vers la chambre qu’il avait donnée à Chloé. Il n’avait pas l’habitude de fouiller dans les choses des autres, mais comme elle lui avait volé son tournevis et son papier, il ferait une exception. Surtout qu’elle ne devait pas avoir grand-chose, car ils n’étaient pas passé chez elle chercher des bagages.

        Il s’approcha du bureau ou il y avait quelques livres d’école ouvert. Quand avait-elle eu le temps d’étudier ?? Il feuilleta les notes de cours de sa compagne pour se rendre compte que c’était des notes qui datait du mois de mai 2009 alors qu’ils étaient partit au mois de janvier. Elle étudiait ses notes à l’avance donc, mais dans quel but ?? Il ouvrit son agenda et le parcouru rapidement. Il y avait des résultats sur quelques pages et tous ou presque étaient des 100 %

        - C’est impossible, murmura-t-il.

        Un humain même extrèmement brillant n’arriverait pas à de tels résultats. Encore une preuve que sa jeune compagne lui cachait ses origines. Ou peut-être l’ignorait-elle elle-même. Avec des notes pareille, elle aurait déjà du se faire proposer de passer son secondaire 5 et rentrer immédiatement au Cégep et pourtant, elle était toujours en secondaire 5.

        - Je découvrirai bien assez tôt ce qui cloche chez elle, se dit-il à lui-même avant de refermer l’agenda.

 

***

        Chloé avait cessé de regarder dehors depuis un bon moment. La petite voiture dans laquelle elle se trouvait secouait beaucoup, mais elle commençait à s’y habituer. Comment les jeunes d’ici s’amusaient-ils ?? À son âge, les adolescents devaient soit aller à l’école soit travaillé… Elle se trouvait soudain très chanceuse de vivre au XXI siècle. Elle ne travaillait pas et l’école n’était pas un problème. Elle passait le plus clair de son temps à écouter la TV ou faire la fête avec ses amis. Il lui arrivait encore de faire des minis film avec sa gang.

        Une idée lui vint alors en tête. Filmer les endroits où elle allait avec le Docteur serait super. Elle pourrait le montrer qu’à très peu de monde sinon personne, mais ça lui ferait un beau souvenir. Toutefois, elle doutait que le Gallifréen accepte par peur que quelqu’un ne découvre le film ou quelque chose comme ça. Elle sourit, il suffisait qu’il ne le sache pas. Les caméras étaient tellement petites de nos jours. Son appareil photo numérique était dans son sac dans le Tardis, mais elle retrouverait bientôt le Docteur.

        - Euh Jacob, pouvons-nous rentrer à l’hôtel maintenant ??  Je commence à être fatigué.

        Le cocher se tourna un peu vers elle avant de répondre :

        - Bien sûr, mademoiselle. C’est vous qui décidez.

        En moins de quelques secondes, ils avaient changés de direction. Chloé soupira en reposant sa tête contre le banc. Bon sang, que la technologie lui manquait.

wissep111  (04.08.2009 à 09:20)

Chapitre 11

La troisième victime

 

        C’était bientôt le jour J en fait, Dans moins d’une heure la prochaine victime périrait. Chloé était indécise par rapport à la marche à suivre. Devait-elle attendre le meurtrier sur les lieux du crime et voir le meurtre ou se cacher plus loin en attendant la fin de cette pauvre Elizabeth Stride ??

        Elle tournait en rond dans sa chambre depuis déjà le début de la journée, mais elle n’avait pas trouvée de solution à son problème. Elle soupira et descendu les escaliers. Elle n’avait plus le temps de réfléchir, elle devait agir au plus vite. Elle s’était habiller le plus simple possible pour ne pas que ses jupons lui barre la route si elle avait à courir. Sa robe bleu nuit était tout de même très encombrante. Chloé avait de plus en plus hâte de retourner à son époque.

        Elle s’approcha de la porte d’entrer, mais le réceptionniste l’arrêta immédiatement.

        - Où allez-vous si je puis me permettre ??

        - Je vais prendre l’air et ma destination ne vous concerne en rien, rétorqua Chloé sèchement.

        Ce type était encore pire que sa mère et elle était vraiment dure à battre.

        - Voulez-vous que j’avance la voiture pour vous ?? Je peux aller prévenir le cocher…

        - Non !! Ce n’est pas nécessaire, je n’irai pas loin.

        - Mais…

        Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase, car Chloé était déjà partit en claquant la porte.

 

***

        Le Docteur regarda l’horloge accrocher à son mur et se leva. C’était bientôt l’heure de vérité. Il retrouverait sa compagne et lui passerait un savon digne des grands maîtres. Il entra dans la salle principale et mit son manteau. Devait-il changer son Tardis de place ou le laisser là ou il était ?? Vallait mieux le laisser là. Si Chloé avait des ennuis, elle savait où il se trouvait… Du moins, il l’espérait.

        Le Gallifréen ouvrit la porte tranquillement et vérifia que les rues étaient désertes avant de s’enfoncer dans la nuit noire… Une nuit sans lune.

 

***

        Chloé s’approcha furtivement du lieu du futur crime. Elle ne le voyait, ni lui ni sa victime, mais ils ne seraient tardé. Il y avait des poubelles tout près.

        - Je savais qu’un jour j’aurais à faire sa, murmura-t-elle à elle-même en se cachant derrière les poubelles.

        Elle grimaça de dégoût. Une chance qu’elle n’avait pas tendance à vomir facilement parce que elle serait entrain de se vider. Alors qu’elle tentait de se mettre le plus confortablement, elle entendit des bruits de pas. Elle cessa tout mouvements comme un raton laveur prit à fouiller dans les poubelles.

        Elle s’étira le cou juste assez pour voir qui venait… C’était une femme, elle semblait manger quelque chose, mais Chloé n’arrivait pas à voir quoi. Elle entendit soudain d’autres pas venant de derrière la victime. Elle se cacha, ferma les yeux et se boucha les oreilles comme si elle écoutait un film d’horreur. Ses mains tremblaient de peur et des larmes coulaient sur ses joues alors qu’elle attendait la fin du massacre. Elle se déboucha graduellement les oreilles. Elle entendait des bruits de bagarres. La colère s’installa au fond d’elle alors que ses iris oscillaient entre le vert forêt et le noir. Lorsqu’elle n’entendit plus de bruits elle se redressa de toute sa hauteur.

 

***

        Le Docteur courait à vive allure. Pourquoi avait-il fallu que ce policier soit dans son chemin ??

        Le Gallifréen ne se pressait pas pour ne pas attirer l’attention, mais le temps filait et il risquait d’être en retard. Il aurait du partir plus tôt, mais comme il était un Seigneur du temps, la ponctualité n’était son fort. Il était maintenant impossible d’arriver à l’heure s’il ne courait pas donc il prit son élan et tourna un coin à pleine vitesse pour foncer sur un policier qui se trouvait là.

        - Monsieur, je vous prierai de faire attention, dit le policier en se relevant.

        Il ne l’avait pas encore vu, mais ça ne serait tardé.

        - Sincèrement désolé, répondit rapidement le Docteur prêt à reprendre sa route.

        Trop tard, le policier avait vu son visage et à la face qu’il faisait, il l’avait reconnu.

        - Restez ou vous êtes !! s’exclama-t-il en s’avançant vers le Gallifréen.

        Le Docteur reprit sa course en criant :

        - Désolé j’ai un rendez-vous !!

        Ensuite, il avait du semer le policier en courant des les rues, mais il ne se laissait pas distancer facilement. Après quelques minutes, le Docteur s’était caché dans une ruelle et avait retint son souffle en espérant que le policier passe son chemin. Celui-ci passa devant la ruelle à toute vitesse et ne ralentit pas. Soulagé, le Docteur avait attendus de ne plus entendre les pas de l‘autre avant de sortir de sa cachette et de prendre la direction opposé.

        Il allait très probablement manquer le meurtre maintenant. Il ne tenait pas tellement à y assister, mais espérait intercepter le meurtrier après son acte. Et surtout, il espérait retrouver sa jeune amie qui semblait adorer le mettre dans le pétrin.

        Perdu dans ses pensés, il ne vit pas le trottoir et trébucha. Le pauvre Gallifréen épuisé s’étala de tout son long sur le sol.

        - Le destin me déteste, soupira-t-il en roulant sur le dos.

        Ses jambes le faisaient souffrir et ses poumons menaçaient d’exploser sous peu, amis il ne pouvait pas prendre de pause. Le Docteur se retourna et se leva rapidement avant de reprendre sa route. Il était tout près, encore un coin et il y était…

wissep111  (11.08.2009 à 05:48)

Chapitre 12 

Confrontation

 

        Chloé fut immédiatement remarqué par Jack. Celui-ci lâcha sa victime et reporta son attention sur la jeune femme.

        - Tu arrive trop tard, dit Jack en souriant.

        Il était habillé en costume d’époque avec un haut de forme. La seule chose qui le distinguait était ses orbites vides. Il n’avait pas de yeux et pourtant, il semblait l’observer attentivement.

        - Je n’aurais rien pu faire de toute manière, dit Chloé en contournant les poubelles.

        Elle se garda bien de regarder le corps ensanglanté d’Elizabeth.

        - Tu n’est pas humain, rajouta-t-elle.

        L’homme tourna la tête sur le côté comme le fond les chiens lorsqu’il essayait de comprendre ce que leur disait leur maître.

        - Toi non plus, remarqua Jack.

        Cette remarque la déstabilisa. Pourquoi disait-il sa ?? Ses parents étaient tout les deux humains et donc par conséquent, elle l’était aussi. Il cherchait seulement à la déstabiliser et il était sur le point de réussir. Elle ne devait pas le croire, il ne fallait jamais croire ses ennemis.

        - Qu’est-ce que tu fais sur Terre ?? dit-elle en ignorant le commentaire.

        - Je me suis écrasé ici… Mais, je ne regrette pas, il y a tellement de nourriture.

        Chloé fit une grimace de dégoût. Jack ouvrait donc ses victimes pas par sadisme, mais pour se nourrir.

        - Tu connais très bien la langue…, remarqua Chloé surprise.

        - Effectivement, je l’ai apprise.

        Chloé sourit. L’alien avait appris la langue en peut-être 2 mois alors qu’elle ça faisait 16 ans qu’elle tentait de la maîtriser comme il faut.

        - Nous allons t’arrêter, dit Chloé déterminer. Peut-être pas aujourd’hui, mais lorsque l’histoire se sera accompli, tu regrettera d’être venu ici.

        L’homme éclata d’un rire rauque et s’avança vers elle. Son manteau flottait dans les airs et Chloé avait presque l’impression qu’il glissait sur le sol au lieu de marcher. Son visage aussi lisse qu’une peau de bébé avait l’air sans âge. Il dégaina son long couteau affûté et Chloé sourit. Elle commençait à reconnaître la scène. L’homme s’approchait d’elle en la menaçant. Elle n’avait pourtant pas peur, car elle avait déjà vu cette scène à l’école alors qu’elle fuyait les rats mutants en compagnie du Docteur.

        - Tu vas mourir, mais je vais y aller tout doucement, dit l’homme.

            - Cause toujours !! répondit Chloé les bras croisé sur sa poitrine.

        C’est alors que des bruits de course se firent entendre près de l’entrer de la ruelle. Jack grogna, il n’aurait pas le temps de s’occuper de l’adolescente. Il se détourna et courut en sens contraire. Chloé ne pouvait pas le suivre, car elle serait en danger. Le seul moyen de ne pas être lié au meurtre était de sauter de nouveau derrière les poubelles.

        - J’espère qu’il y a un bain à l’hôtel, souhaite-t-elle en se cachant de nouveau dans les ordures.

        Un homme au long manteau entra dans la ruelle et s’arrêta devant le corps. Il semblait sur le point de s’effondrer sur le sol et respirait difficilement. Elle le reconnut immédiatement. Son retardataire de Docteur venait d’arriver. Elle voulut se lever et le rejoindre lorsqu’elle entendit d’autres pas venant des deux côtés de la ruelle. Un policier arriva par le même côté que le Gallifréen et s’arrêta en le voyant avec la victime.

        - Vous restez ou vous êtes monsieur !! dit-il en sortant sa matraque.

        Le Docteur voulut repartir de l’autre côté, mais deux autres policiers lui bloquaient maintenant le passage.

        - Écoutez… Je viens à peine d’arriver, je n’aurais pas pu faire ça, tenta-t-il de s’expliquer

        Les trois policiers l’entourèrent en jetant des regards consternés sur le cadavre.

        - Tu n’es qu’un monstre horrible, cracha l’un d’entre eux. C’est la peine de mort qui t’attend.

        Le Gallifréen tournait sur lui-même pour essayer de garder un œil sur tout le monde. Pourquoi c’était toujours lui qui était accusé lorsqu’il était question de morts ?? Et surtout où était sa compagne ?? Était-il déjà trop tard pour la sauver ??

        - Je vous jure sur n’importe qui que je n’ai rien à avoir avec ça. J’essai plutôt de retrouver le coupable.

        Les policiers ricanèrent en frappant leur matraque cintre leur main.

        - C’est pour ça que tu te trouvais sur toutes les scènes de crime ?? Et ce avant tout le monde ?? Si tu étais un enquêteur tu aurais des papiers.

        Les yeux du Gallifréen s’illuminèrent, il lui suffisait de leur montrer son papier psychique… La lumière s’éteignit vite lorsqu’il se rappela que c’était la jeune Chloé qui l’avait.

        - Je l’ai perdu dans ma course…

        Les policiers se regardèrent avant de secouer la tête complètement désolée que le Docteur soit fou.

        - Vous n’auriez pas courut si vous étiez innocent.

        Cette fois le Gallifréen était bouché. Il était maintenant du ressort de Chloé de la retrouver et le sortir de ce pétrin.

        - Attrapez le !! s’écria le premier.

        Les trois se jetèrent sur lui et l’un deux lui asséna un coup de matraque dans le ventre. Le Docteur se plia en deux et le deuxième lui tordit le bras avant de la plaquer contre le mur de brique.

        Chloé se retint d’intervenir, mais souffrait pour son pauvre ami. S’il aurait eu son papier tout aurait bien été, mais elle n’avait pas prévu l’intervention des policiers. Toutefois, elle avait déjà un plan pour le sortir de prison…

        On attacha les mains du Docteur dans son dos et le policier le retourna pour lui faire face.

        - Tu as le droit de garder le silence. Tous…

        - Tous ce que je pourrais dire pourrait être retenu contre moi et bla bla bla, c’est bon, je connais la chanson, grogna-t-il mécontent.

        Le policier se déplaça du champ de vision et le Docteur vit enfin sa jeune compagne dans les poubelles. Elle murmurait quelque chose. Le Gallifréen se concentra sur les lèvres de Chloé et il comprit le message.

        - Je vais vous retrouver, j’ai un plan.

        Il hocha la tête juste à temps car les policiers le poussèrent vers la rue. Lorsque Chloé fut sûre qu’il n’y avait plus personne, elle sortit de sa cachette. Premièrement, elle devait retourner à l’hôtel se changer et se laver puis se rendre au poste de police pour secourir le Docteur.

        - Très simple à faire, dit Chloé en souriant.

        Elle sortit de la ruelle et partit en direction de l’hôtel. Il lui restait du pain sur le planche avant de retrouver le Gallifréen.

wissep111  (13.08.2009 à 22:22)

Chapitre 13

Au secours du Docteur

 

        Chloé avait maintenant mit une robe plus bouffante, plus voyante, plus princière. Bref, une robe qu’elle détestait plus. Elle grimaça en regardant son reflet dans le miroir. Si sa mère la voyait, elle perdrait connaissance. Chloé ne se rappelait pas la dernière fois qu’elle avait mit une robe, mais ça devait dater de la dernière fois ou ses parents l’ont habillée. Elle hocha la tête bien décider à sortir en public de cette manière. Après tout, elle devait être convaincante.

        Elle prit une grande inspiration ainsi que son courage à deux mains et ouvrit la porte de sa chambre. Elle descendit les escaliers déserts à cette heure tardive. Le réceptionniste de nuit était présent et il eu le souffle coupé en la voyant. Les yeux grands ouverts, il la regarda approché. Elle était habillée encore plus chiquement que ce qu’elle avait prévu pour son bal des finissants.

        - Que regardez-vous ainsi ?? demanda-t-elle d’une manière malicieuse.

        L’homme se redressa tellement vite que Chloé eut presque l’impression qu’il s’était cassé la nuque.

        - Rien mademoiselle, vous êtes sublime. Puis-je me permette de vous poser une question ?? demanda-t-il.

        - Allez s’y.

        - Où allez-vous ?? À cette heure tout est fermé.

        Chloé secoua légèrement la tête ennuyer. Cet homme voulait un peu trop la protéger et elle ignorait pourquoi. C’était-elle vraiment fait passer pour quelqu’un d’extrêmement important ??

        - Je ne le vous dirai pas, mais ne vous inquiétez pas, je ne serai pas en danger. Faites préparer le cocher je vous prie.

        L’homme parut soulager qu’elle demande le cocher. Il frôlait la crise cardiaque à chaque fois qu’elle sortait seule même en plein jour. Le réceptionniste alla réveiller Jacob qui l’accueillit avec un grand sourire dans sa voiture.

        - Ne dormez-vous jamais mademoiselle ?? demanda celui-ci.

        - Non jamais, répondit Chloé avec un sourire en coin.

        Il ne savait à quel point c’était vrai. Dès que Chloé donna le signal, Jacob fit claquer les fouets et les chevaux partirent.

        - Où allons-nous ?? demanda Jacob concentrer sur la route.

        - Au poste de police monsieur.

        Le cocher fronça les sourcils, mais avait appris à ne rien répliquer, car il savait que l’adolescente ne répondrait pas à ses questions.

***

        Au poste de police, on avait pris des photos du Gallifréen en prévision d’une évasion futur et on l’avait enfermé sans une petite cellule. Une chance qu’ils ne prenaient pas les empreintes digitales parce qu’ils se seraient rendu compte qu’il n’était pas humain. Le Docteur n’avait pas argumenté. Il avait déjà passer en revu tout ses arguments de A à Z et personne n’avait voulu l’entendre. Il était mort de faim cela dit.

        - Avoir su j’aurais mangé un petit quelque chose avant de partir, marmonna-t-il mécontent.

        Et où était Chloé à la fin ?? Elle lui avait promis de l’aider, mais il ne savait pas que ça prendrait tant de temps.

        - Hey le monstre, regarde moi, ordonna un des policiers.

        Le Docteur soupira et obéi. La police de cette époque était beaucoup moins professionnelle que celle de l’époque à Chloé. Tous voulaient le voir en pleine face. Ce qu’il ne savait pas c’était que le tueur ferait sa prochaine victime dans quelques minutes. Et Chloé devait être la personne qui avait interrompu Jack durant son troisième meurtre. Elle faisait parti de cette histoire alors qu’elle ne le savait même pas.

        - Qu’est-ce que vous voulez ?? demanda calmement et autoritairement le Gallifréen.

        Le policier eut un mouvement de recul. Ils étaient rare les prisonniers condamnés à mort qui gardait leur calme.

        - Tu ne devrais pas me parler de ce ton, répondit le policier mauvais.

        Le Docteur soupira en levant les yeux au ciel. Ce n’était définitivement pas l’époque qu’il préférait.

        - Écoutez, si vous voulez me dire que je suis affreux, stupide et mort, j’ai déjà tout entendu ça alors fichez moi la paix.

        Le policier n’eut pas le temps de répondre que Chloé entrait dans le poste en criant.

- Montrez moi ce Jack l’éventreur !!!!!

        Un policier l’intercepta.

        - Qui êtes-vous mademoiselle ??

        - Je commence à en avoir marre que personne ne me reconnaisse !!! Jacob dites lui qui je suis.

        Le cocher avait insisté pour venir avait elle et elle avait accepté. Elle ne regrettait pas sa décision.

        - Elle est la fille du premier ministre messieurs.

        Chloé fut aussi surprise que le reste de l’assemblé d’entendre cette réponse. Pour se faire passer pour quelqu’un d’important, elle avait fait fort… Très fort même.

        Elle sortit le papier psychique et le montra au sergent devant elle.

        - Alors convaincu ?? demanda-t-elle.

        Le sergent hoche de la tête avec de grands yeux gros comme des billes.

        - Mais, mademoiselle, vous ne pouvez pas le voir… Il est dangereux.

        Chloé soupira, les poulets de cette époque étaient stupides ou quoi ?? Quoique êtres en la présence de sa personne si importante pouvait rendre stupide le plus intelligent de tous les scientifiques.

        Elle s’approcha du sergent et lui fit un grand sourire avant de lui murmurer mielleusement à l’oreille :

        - Il est dans une cellule votre Jack ??

        Le sergent hocha la tête.

        - Alors quel danger courais-je ??

        Cette fois, il n’eut rien à redire. Il y eut un temps de réflexion de quelques secondes. Pendant ce temps personne n’osa dire un mot comme si briser le silence serait un sacrilège.

        - Très bien je vous autorise à le voir, mais vous restez près de moi et vous ne vous approchez pas des barreaux.

        Pendant toute cette discussion, le Docteur avait le sourire aux lèvres. Chloé avait vraiment fait fort. La fille du premier ministre… Elle ne pourrait pas rester dans cette position très longtemps, car quelqu’un s’informerait sur son identité un jour ou l’autre.

        Alors que sa compagne approchait, le Gallifréen se recula au fond de la pièce. S’il était trop près les policiers lui sauteraient dessus en moins de deux. Le sergent gardait un pas derrière Chloé comme si elle était la reine elle-même. Lorsqu’ils approchèrent des barreaux, Chloé aperçu son compagnon. Il avait un grand sourire. Elle était maintenant rendu à la phase 2 de son plan.

        Contre toute attente, la jeune adolescente éclata de rire. Plier en deux, elle n’arrivait  pas à se retenir. Ses parents lui avaient toujours dit qu’elle avait un talent pour la comédie, mais Chloé avait rétorqué qu’elle avait un talent dans le mensonge.

        - Si je puis me permettre… Pourquoi riez-vous ?? demanda le sergent.

        - Parce que… Ce n’est pas Jack… Que vous avez capturé, dit Chloé en essuyant une larme et en tentant de se « calmer ».

wissep111  (14.08.2009 à 06:48)

Chapitre 14

De grandes retrouvailles

 

        C’est des visages consternés et un peu agacés qui se tournèrent vers elle. Chloé dut cacher sont petit sourire machiavélique pour le remplacer par un plus conventionnel. Ils ne semblaient pas la croire, mais c’était normal après tout.

        - Mais, mademoiselle sans vouloir vous manquer de respect, il était sur tout les lieux de meurtres… Et il n’a pas de papier d’identité.

        Chloé se tourna vers le sergent pour lui faire face. Celui-ci déglutit en voyant ses yeux lançant des éclairs.

        - Et vous… Vous n’avez sûrement pas vu Jack en personne donc…

        - Donc vous parlez trop, l’interrompu Chloé. Si je dis que ce n’est pas Jack c’est que j’en ai la preuve n’est-ce pas ??

        Le sergent hocha la tête nerveusement. Il semblait qu’il aurait préféré affronter un tigre enragé plutôt que d’affronter Chloé. La jeune adolescente pouvait presque voir la sueur dégouliner sur le front du pauvre homme.

        - Cet homme m’a sauvé la vie tout récemment et a échappé ceci.

Elle ressortit le papier psychique et ajouta :

        - Ce monsieur est un enquêteur envoyé par la reine elle-même.

        Elle montra le papier et le policier sembla soudain encore plus nerveux que jamais.

        - Mon dieu, pardonnez-nous monsieur de vous avoir enfermé ainsi, dit-il en ouvrant rapidement la cellule.

Le Docteur sortit sans dire quoi que ce soit. Chloé était vraiment un petit génie sur pattes. Il se plaça à côté de la jeune femme et lui sourit avant de reporter un regard sévère sur le sergent.

        - Je suis déçue de votre manière de procéder lors des arrestations. Mais, je suis prêt à passer l’éponge si vous changez vos manières de faire.

        - Bien monsieur… Euh pour l’affaire Jack…, dit le sergent en redonnant ses affaires au Docteur.

        - Je fais mon enquête seul et vous la votre, répondit le Gallifréen avant de sortir.

        Chloé sourit au sergent avant de suivre le Docteur dehors. Une fois hors de vu des policiers, Chloé sauta au cou de son compagnon. Celui-ci la fit tournoyer en riant. Il restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre. Un mois séparé méritait bien ce genre d’accueil.

        - Vous m’avez manqué, dit Chloé en se séparant de lui.

        - C’est entièrement de ta faute. Qu’est-ce qui ta pris de te sauver ainsi ??

        - Hey !! J’avais un plan très détaillé. Non seulement vous vous êtes ramené en retard, mais vous avez également emmené les poulets avec vous.

        - Hum hum.

        Les deux compagnons se tournèrent vers la provenance du bruit. C’était Jacob qui venait de les rejoindre. Il semblait perplexe par rapport à ce qu’il venait de voir.

        - Euh mademoiselle, il commence à être tard. Nous devrions retourner à l’hôtel.

        Il avait raison, il était bientôt 2h et le quatrième meurtre avait déjà été commis. Les policiers seraient bientôt avertis et la place grouillerait de monde. De toute manière, Chloé avait bien détaillé Jack et elle serait en mesure de le reconnaître n’ importe où de jour comme de nuit.

        - Il a raison Docteur. Je crois que cette nuit je dormirais bien et de toute manière…

        - C’est déjà trop tard, compléta le Gallifréen. Mais, on ne devrait pas retourner au Tardis ??

        Chloé lui fit face rapidement.

        - Le Tardis est à des lieux d’ici si je me souviens bien. Mon hôtel est tout près alors on ira au Tardis demain, si ça ne vous dérange pas.

        Le Docteur réfléchit un instant et en voyant le visage fatigué de sa compagne demanda :

        - Depuis combien de temps n’avez-vous pas dormi ??

        - Environ deux jours, murmura Chloé.

        Au visage que le Gallifréen fit, elle comprit qu’il ne la croyait pas.

        - Bon d’accord, ça fait 5 jours.

        Il leva les yeux au ciel et accepta finalement d’aller à l’hôtel.

        - Jacob, vous pouvez ramener l’en quêteur avec nous ?

        Celui-ci lui sourit comme on un grand-père le ferait à sa petite fille qui lui demande une faveur énorme.

        - D’accord, mais je vous préviens que si votre père l’apprend, vous vous arrangez avec lui, répondit le cocher avant de les faire monter.

        - Je ne citerai même pas votre nom Jacob, répondit Chloé en entrant dans la voiture.

        Le voyage fut de courte durée. Ils firent le résumé de ce qu’ils avaient fait durant le mois, mais ils restèrent vagues à cause de la présence de Jacob qui pouvait tout entendre. Les maisons si familières défilaient devant les yeux fatigués de Chloé et elle sentait son corps crier pour dormir. Alors qu’elle allait s’assoupir la tête sur le coin de la fenêtre, Jacob annonça qu’ils étaient arrivés.

        Le Docteur l’aida à sortir de la voiture et remercia le cocher de sa discrétion. Le Gallifréen empoigna fermement la main de sa jeune compagne comme s’il avait peur qu’elle disparaisse soudainement. Malgré son esprit embué, Chloé sourit. Il l’entraîna jusque dans l’hôtel puis se plaça derrière elle. Après tout, elle était « la fille du premier ministre ». Ce n’était pas aussi prestigieux que fille de la reine, mais les enfants de la reine étaient toujours entourés de milliers de gardes donc ce n’était pas subtil.

        La jeune adolescente guida le Docteur jusqu’à l’escalier et commença à monter sans même adresser un regard au réceptionniste. Elle pouvait presque l’entendre faire une crise cardiaque sur sa chaise. S’il décidait d’appeler le premier ministre, sa couverture était fichu donc elle lui cria :

        - Ne vous inquiétez pas mon père m’envoi un garde du corps parce qu’il a peur pour moi…

        Elle attendit la réponse au milieu de l’escalier. Celle-ci ne se fit pas attendre bien longtemps.

        - Bien mademoiselle, passez une bonne nuit.

        Au ton qu’il avait pris, il semblait être soulagé. Au moins, il n’avait pas remarqué que son garde du corps lui tenait la main. Ils entrèrent dans la chambre et Chloé ferma la porte derrière eux.

        - Les employés de cet hôtel sont pires que mes parents bon sang !!

        Le Docteur éclata de rire. Chloé sourit avant de sauter sur le lit.

        - Joli robe, commenta-t-il en voyant l’accoutrement de Chloé.

        - Est-ce que vous aimez vos dents ?? demanda-t-elle poliment.

        Le Gallifréen compris l’allusion et se tut. Il la rejoignit sur le lit et voulut commencer une conversation, mais la jeune femme dormait déjà à point fermer. Vu le temps frais de l’automne, il couvrit Chloé avec son manteau et alla s’asseoir sur un divan.

wissep111  (16.08.2009 à 22:40)

Chapitre 15

Une nuit agitée

 

        Le soleil n’était pas encore levé lorsque Chloé commença à bouger dans son lit. Le Docteur qui n’avait pas sommeil se leva doucement et s’approcha du lit. La jeune femme se tournait et se retournait en gémissant. Inquiet, le Gallifréen tenta de la réveiller en vain.

***

        Chloé se trouvait dans une chambre, elle ignorait totalement ou. Un homme se tenait debout en face d’elle, mais elle n’arrivait pas à voir son visage.

        - Qui êtes-vous ?? demanda-t-elle inquiète.

        - Tu le sauras bien assez tôt très chère, répondit une voix lugubre.

        Chloé recula, cet homme lui semblait familier, mais elle ne se rappelait pas ou elle avait entendu cette voix.

        - Nous nous sommes déjà vu et on se reverra bientôt… Je suis ici pour te donner un avertissement.

        - Vous avez plus une voix de démon que d’ange gardien, répliqua Chloé incertaine de ce qu’elle devait faire.

        L’homme se déplaça vers elle et commença à tourner autour d’elle comme un vautour.

        - J’en suis désolé. J’ai un secret à te dire, m’écouteras- tu ?? demanda-t-il dans son oreille.

        Chloé ne bougea pas. Elle avait l’impression d’être cloué sur place par une force invisible.

        - J’écouterai et j’obéirai, dit-elle sans pouvoir s’en empêcher.

        - Bien, je veux t’avertir à propos de ton nouveau compagnon de voyage.

        - Le Docteur ?? demanda-t-elle.

        - Exactement, il est dangereux. Plus que tu ne le crois. Je veux que tu le gardes à l’œil. Nous nous verrons une autres fois comme j’ai dit et tu décideras dans quel camp tu veux être. Je te conseil de choisir le bon, car c’est une grande guerre qui t’attend.

        - C’est une menace ??

        L’homme recula dans le noir et rit à gorge déployée.

        - Non bien sûr que non. C’est un conseil. Jamais je n’aurai l’audace de te menacer.

        Chloé sourit et s’assit sur le lit. Cet homme même s’il était fou, lui inspirait confiance. Mais, il avait un pouvoir sur elle qu’elle détestait sentir. Si le Docteur était une menace, lui aussi en était une.

        - Pourquoi voulez-vous que je surveille le Docteur ?? demanda-t-elle soupçonneuse.

        - Il est un destructeur. Un vrai parasite qui ne pense qu’à lui.

        Chloé se leva soudainement et éclata de rire.

        - Il m’a plutôt prouvé le contraire.

        - C’est pour cela qu’il ta empêcher de sauver les pauvres victimes de Jack ?? demanda l’homme sûr de lui.

        - Comment savez-vous ça ??

        L’homme commença à disparaître et dit :

        - Je te suis depuis tes premiers pas…

        Elle se retrouva seule dans la chambre dont les contours devinrent de plus en plus incertains. Tranquillement, les meubles disparurent suivit de près par les murs et le plancher.

        Elle ouvrit les yeux pour faire face au Docteur. Il semblait inquiet à en voir ses sourcils froncer.

        - Ça va ?? demanda-t-il en s’assistant sur le lit.

        Chloé s’assit à son tour et regarda autour d’elle. Elle était définitivement de retour en 1888 dans sa chambre majestueuse et dans sa robe trop bouffante.

        - Je vais super bien, répondit-elle en s’étirant. Quelle heure est-il ??

        - Environ 4 heure du matin, dit-il rassurer. Tu semblais faire un cauchemar… Tu t’en souviens ??

        - Non, dit-elle rapidement.

        Un peu trop rapidement au goût du Gallifréen. Elle lui mentait, mais pour l’instant ce n’était pas important. Elle lui fit un grand sourire avant de se lever comme si elle avait dormit pendant 2 ans.

        - Bon, nous avons une grosse job à faire donc il faudrait se préparer, dit-elle en allant chercher une autre robe bouffante dans sa garde-robe.

        Elle l’empoigna avec dégoût et la traîna au bout de ses bras comme si c’était un sac de vidange.

        - Je crois qu’à la fin de cette histoire, nous aurons assez de robes pour faire un grand feu de joie, dit-elle en entrant dans la salle de bain.

        - Quel dommage, répliqua le Gallifréen avec un sourire.

        - Je vous les offrirai en cadeaux si vous voulez !! s’exclama-t-elle en ferma la porte.

        - Non merci, j’essaie d’arrêter.

        Il entendit la jeune femme éclater de rire de l’autre côté de la porte. Il sourit à son tour. Cette adolescente avait beau être un vrai mystère, elle avait toujours un sourire sur les lèvres et une envie d’aventure intarissable.

        Elle sortit de la salle de bain en tournant sur elle-même comme une ballerine.

        - Alors… Suis-je assez bien habillée pour courir après un meurtrier ??

        - Peut-être pas pour courir, commenta le Docteur.

        - Vous n’aurez qu’à me porter !! s’exclama-t-elle en sortant de la chambre.

        Il la suivit un sourire aux lèvres. Cette aventure allait être épique.

 

* Désolé de ne pas avoir posté plus tôt. J'ai commencé l'école et j'étais assez épuisé.

wissep111  (19.09.2009 à 21:21)

Chapitre 16 

Le piège

 

        Le Docteur et Chloé réussirent moyennement bien à quitter les lieux sans trop de regards. Il était très tôt le matin, mais pourtant, le réceptionniste était toujours à l’avant. Chloé se pencha vers son compagnon et lui murmura à l’oreille :

        - Dès que nous en aurons terminé avec Jack, nous reviendrons ici.

        - Pourquoi ?? demanda le Docteur intrigué.

        - Je crois que le réceptionniste est un robot, il ne dort jamais.

        Le Gallifréen se retint d’éclater de rire pour ne pas attirer l’attention. Ils se précipitèrent dehors à toute vitesse pour éviter que le réceptionniste ne leur pose des questions. Une fois de hors, ils prirent le chemin vers un petit hôtel ou ils savaient qu’ils trouveraient l’éventreur.

Pendant leur petite promenade, ils restèrent silencieux. Chloé plongea dans ses pensés. L’homme qu’elle avait vu dans son rêve lui inspirait le même genre de confiance que son ami extra-terrestre lorsqu’il lui avait volé la boite des mains la première fois qu’ils s’étaient vus. Pourtant, l’homme avait quelque chose de plus que le Docteur. Une sorte d’aura maléfique qu’elle ne pouvait décrire. Le problème c’était qu’elle ne pouvait s’empêcher d’obéir à cet inconnu. Depuis son rêve, elle gardait un œil méfiant sur le Gallifréen et elle n’arrivait pas à s’empêcher de prendre en note dans sa mémoire tout ce qu’il faisait.

        Chloé se secoua un peu et rejoignit le Docteur qui avait accéléré.

        - Hey !! Il n’y a pas le feu !! La dernière victime n’est pas encore sur le point de mourir.

        - Nous sommes suivit, lui murmura-t-il à l’oreille. Reste près de moi.

        Chloé soupira comme si elle avait déjà eu cette conversation avec lui.

        - C’est notre chauffeur, lorsque nous dépasserons la petite maison là-bas, il va essayer de nous surprendre.

        - Je commence à croire que je ne sers plus à rien, dit le Docteur avec un air penaud.

        L’adolescente éclata de rire avant d’ajouter :

        - Vous pouvez me servir d’assistant si vous voulez.

        Le Docteur sourit et ils dépassèrent la fameuse maison. Tout à coup, Jacob apparu avec quelques autres personnes. Ils étaient tous armés de bout de bois ou d’outils de ferme.

        - Que me vaut cette visite Jacob ?? demanda Chloé avant que le Docteur ne puisse dire un seul mot.

        L’homme sourit méchamment en s’approchant de la jeune femme.

        - Nous sommes venu réclamer quelque chose qui vous reviens de droit.

        - Si votre but est de me kidnapper pour demander une rançon à mon « père », vous perdez votre temps.

        Le Docteur resta un peu en retrait pour regarder la scène, mais se tint près à l’action dès que les hommes feraient un seul mouvement.

        - Nous perdons notre temps… Hey, les gars vous avez entendu on perd notre temps en kidnappant…

        - Quelqu’un qui n’a aucune importance. Jacob, je vous croyais plus intelligent que ça. Je ne suis personne ici, dit-elle comme si elle parlait à un enfant.

        Les hommes froncèrent les sourcils, visiblement confus.

        - En fait, je ne suis même pas né, murmura-t-elle pour elle-même.

        - Quoi ??

        Voyant que la tension commençait à monter, le Docteur s’avança.

        - Loin de moi l’idée de briser l’animosité qui vous habite, mais je crois que nous devrions tous nous asseoir et…

        - Ferme-là !! éclata l’un des homme de Jacob.

        Celui-ci frappa le Gallifréen en pleine poitrine. Le pauvre Docteur s’effondra sur le sol le souffle coupé, mais il réussit à crier :

        - Cours Chloé !!

        Elle hésita un instant. Elle ne pouvait tout simplement pas laisser son ami comme ça. Mais, d’un autre côté, elle était seule contre 5 grands gaillards en pleine forme et trois fois plus forts qu’elle. L’équation était simple : 1 fille + 5 gars = 5 gars et une fille morte.

        Elle s’enfuit donc, non pas par manque de courage ou par lâcheté, mais pour faire diversion le temps que le Docteur se remettre de son coup. Elle courut donc dans sa robe trop bouffante qui lui bloquait ses jambes. Passant par les petites ruelles, elle tenta de semer ses poursuivant. Chloé commençait à se sentir comme une princesse en danger et elle détestait ça plus que tout. Elle tourna un coin et commença à monter à une vieille échelle rouiller. Juste avant que les hommes ne tournent le coin, elle sauta sur un balcon. Les hommes continuèrent leur chemin sans la voir.

        Chloé redescendit et courut dans le sens contraire pour rejoindre son ami.

***

        Le groupe se mit à la poursuite de Chloé. Tous sauf Jacob qui s’était auto désigner pour surveiller le Gallifréen qui cherchait encore son souffle.

        - Vous avez… La violence… N’était pas nécessaire.

        Jacob sourit méchamment et se pencha au niveau du Docteur.

        - J’ai enduré cette gamine pendant plus d’un mois pour avoir cette occasion.

        - Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ??

        - Parce que mes moindres déplacements en voiture sont observés par le directeur de l’hôtel surtout lorsqu’il s’agit d’une personne importante. Seulement, je suis censé être en congé aujourd’hui. C’était le meilleur moment.

        Le Docteur commença à se redresser tranquillement, mais Jacob ne le oyait pas ainsi. Il le repoussa sur le sol en disant :

        - Tout doux, je ne voudrais pas avoir à vous assommer.

        Le Gallifréen obéi en grognant. Il était définitivement impossible de faire un pas dans cette ville sans se faire taper dessus. Il espérait que Chloé s’en sortait mieux que lui. C’est alors qu’il l’aperçut, elle venait d’apparaître au coin de la rue. Elle s’arrêta net en voyant Jacob et recula furtivement pour éviter qu’il ne la remarque. Le Docteur sourit, il commençait à croire qu’il ne jouerait plus jamais le chevalier servant, mais plutôt la demoiselle en détresse.

        - Hey, Jacob, il semblerait que tes hommes aient des problèmes. Ça leur prend un sacré moment pour attraper une gamine comme tu dis, s’écria-t-il pour faire diversion.

        Le cocher se retourna et voulu faire taire le Docteur en lui assenant un bon coup en pleine figure, mais quelqu’un lui tapa sur l’épaule. Ennuyer par l’incongru qui avait cru bon de l’interrompre, il se retourna prêt à lui donner une correction, mais c’est plutôt lui qui la reçut. Sonner, il s’effondra sur le sol. Le Docteur s’empara de son arme et lui sourit. Jacob se tourna vers la personne qui l’avait frappé si violemment et rencontra le visage satisfait de Chloé.

        - Oups !! Désolé, mon poing n’apprécie pas qu’on me traite de gamine… Attendez, mon pied non plus.

        Elle s’apprêtait à envoyer son cocher au pays des merveilles lorsque le Gallifréen la retint.

        - Il faut partir, ses hommes reviennent.

        - Très bien, mais si je te revois, tu vas savoir ce qu’Alice  ressentit lorsqu’elle est tombé dans le terrier du lapin.

        Le Docteur se retint d’éclater de rire devant les menaces enfantines de la jeune femme et l’empoigna par la main avant de la guider à travers les rues qui commençaient à se peupler.

wissep111  (14.10.2009 à 03:34)

Chapitre 17 

Où est Jack ??

 

        Ils marchaient depuis un bon moment lorsque Chloé décida de poser la question qui lui brûlait les lèvres.

        - Où allons-nous ??

        - Tu ne le sais pas ?? relança le Docteur un petit sourire mystérieux aux lèvres.

        Chloé leva les yeux au ciel. Il pouvait bien être joli garçon, il arrivait tout de même à l’énerver. Depuis quelques temps, sa patience était mise à rude épreuve et elle commençait à la perdre.

        - Non je ne le sais pas, je ne suis pas devin…, elle réfléchi un instant. Bon d’accord je suis devin à mes heures, mais pas maintenant.

        - Nous allons voir si Jack est de nouveau passé dans une de ses caches que j’ai découverte en te cherchant. Ensuite nous retournerons au Tardis, formulerons un plan pour la capture de Jack et on va finaliser par un petit saut dans le temps… À moins bien sur que tu ne veules attendre ici pendant un mois.

        - Non merci, j’en ai soupé des robes trop grosses pour les cadres de porte.

        Le Docteur fit un sourire en coin et lui empoigna la main. C’était bon de la retrouver saine et sauf avec son sale caractère. Il avait bien faillit la perdre, mais elle avait su se débrouiller merveilleusement bien pour une ado du XXIème siècle. En fait, elle s’était mieux débrouillée que la plupart de ses compagnes auparavant.

        - Sinon, tu pourrais me décrire Jack pour que je puisse déterminer sa race ??

        - Tout d’abord, ce n’est pas le genre de mec que j’inviterais à mon bal des finissants, dit Chloé sérieusement.

        - C’est sûr qu’avec cette information, je sais tout de suite sa race.

        Chloé le bouscula un peu en ajoutant :

        - Ça va monsieur impatient !! Il n’a pas de yeux sinon, il ressemble en tout point aux humains. Cheveux noirs courts et une moustache.

        - Ouais… Ça ne m’avance pas beaucoup…

        - Je suis désolé, je n’i rien remarqué d’autre. Il faisait noir et j’étais énervé et…

        - Oh, mais ce n’est pas grave, je ne t’accuse de rien, répliqua rapidement le Docteur.

        Chloé poussa un soupir de lassitude.

        - Je sais, mais j’aurais voulu faire un peu plus pour vous aider.

        Le Docteur sourit et se pencha vers elle.

        - Tu as fait plus que tu aurais du et tu m’as sorti de prison aussi.

        Chloé lui rendit son sourire et rajouta :

        - J’aurais du vous laisser là-bas un peu plus longtemps…

        - Pourquoi ?? demanda-t-il indigné.

        - Juste pour mon propre plaisir !! s’exclama-t-elle en le tirant vers l’immeuble abandonné ou elle avait séjourné quelque temps.

        - C’est la cache de Jack, intervint le Gallifréen.

        - Je sais, j’y ai fait un tour après m’avoir enfuit.

        Le Docteur soupira, elle avait toujours une longueur d’avance sur lui et ça l’énervait un peu. Arriverait-il seulement à la surprendre maintenant qu’elle semblait contrôler de mieux en mieux son don ??? Il se laissa guider vers l’immeuble, mais obligea la jeune femme à ralentir à l’approche de la porte. Si Jack était à l’intérieur, il fallait redoubler de prudence. Tranquillement et en silence, ils pénétrèrent dans l’immeuble. Le divan avait été remis sur ses pieds et la poussière avait été retournée. Quelqu’un était passé ici et y était peut-être encore. Le Gallifréen passa devant par curiosité, mais également pour protéger sa jeune compagne d’une attaque éventuelle. Il s’avançait doucement vers la prochaine pièce quand il entendit du bruit venant de la pièce à sa droite. Il se tourna et se rendit compte que Chloé n’était plus derrière lui. La peur s’empara de lui. Les hommes de Jacob les avait-ils suivit pour mieux enlever l’adolescente ??

        - Chloé, appela-t-il doucement.

        - Je suis ici, lui répondit-elle. Et j’ai trouvé un ami qui va bien vouloir nous aider.

        Le Gallifréen entra dans la pièce, tendu. Il se détendit en voyant un sans abri assis sur le sol et Chloé toujours debout.

        - Qui est-ce ?? demanda-t-il en faisant un petit signe de la tête vers l’inconnu.

        - Il va nous le dire maintenant.

        L’homme se redressa lentement et épousseta ses vêtements sans grands résultats.

        - Vous m’avez fait peur mademoiselle. Comment une dame comme vous pouvez vous retrouver dans un tel endroit ?? demanda-t-il nerveusement.

        Chloé se rendit bien compte que ses vêtements d’époque n’allait pas très bien avec l’endroit et se senti un peu ridicule.

        - Ce n’est pas de vos affaires, répondez à ma question tout d’abord.

        - Je me nomme Henri…

        - Qu’est-ce que vous faites ici ?? demanda le Gallifréen curieux.

        - C’est plutôt à moi de vous poser la question, vous n’avez pas l’air de clochard comme moi, se renfrogna-t-il.

        - Nous cherchons un individu étrange qui n’aurait pas de yeux, alla droit au but Chloé.

        L’homme se tendit comme une toile et restant dans cette position sans dire un mot. Son visage crispé semblait apeuré par la simple mention de Jack.

        - Vous devriez répondre à la question, rajouta le Docteur près à défendre sa vie et celle de sa compagne à tout moment.

        - Vous ne voulez pas savoir… C’est dangereux de rester ici…

        - Je m’en fiche comme dans l’an 40, dit Chloé sans réfléchir.

        Elle avait utilisé cette expression sans vraiment penser que les années 40 n’étaient pas encore arrivées et que par conséquent, l’expression n’existait pas encore.

        - Désolé, je me suis trompé d’époque, s’excusa Chloé gêné.

        Le Gallifréen l’observa un instant en fronçant les sourcils puis retourna son attention vers Henri.

       - Bref, on ne vous mentionnera pas à personne. Tout ce que nous voulons c’est le retrouver et le mettre hors d’état de nuire.

        - Tout ce que je puis dire, c’est qu’il traîne souvent par ici et qu’il ne faut pas l’importuné. Avant cette place était pleine de sans abri et on pouvait s’entraider, jouer ensemble. L’endroit était sensiblement propre et on avait une belle maison. Maintenant, depuis qu’il est là, il n’y a plus personne. Tout le monde à peur et nous ne venons que pour nous réchauffer.

        - Je suis désolé, dit le Docteur sincère.

        - Sinon, vous savez u  il peut bien être ?? demanda Chloé plus doucement qu’auparavant.

        L’homme triste secoua la tête.

        - Je suis désolé, mais tout ce que je puis dire, c’est qu’il n’est pas ici sinon je ne serais pas là.

        Chloé poussa un soupir d’exaspération. Elle commençait à en avoir marre de chercher dans le vide. Elle avait hâte de changer d’air et d’en finir avec cette histoire de fous.

        - On ferait mieux d’y aller, dit le Docteur en mettant ses mains sur les épaules de Chloé.

        La pièce se mit à changer et elle se retrouva au côté d’une jeune femme blonde.

        - Qui êtes-vous !?!? s’écria Chloé en colère. Et qu’est-ce qui arrive au Docteur ??

        - Mon nom est Rose…, répondit la jeune femme. Viens je vais tout t’expliquer…

        Le retour à la réalité se fit doucement, tellement que le Gallifréen ne s’était pas rendu compte de son absence. Ils sortirent de l’immeuble et son compagnon commença à élaborer différente théorie incompréhensible.

Rose…

wissep111  (03.11.2009 à 17:20)

Chapitre 18

L’exploration et des découvertes

 

        Après une demi heure de marche, ils arrivèrent enfin devant le Tardis. Chloé était toujours quelque part dans sa tête. Rose, Rose, il lui semblait connaître ce nom. Pourtant elle n’avait jamais rencontré de Rose dans toute sa vie. Au Canada ce n’était pas un nom très répandu chez les jeunes.

        - Hey Chloé !! La terre appelle la lune. Tu es avec moi ? demanda-t-il en s’approchant.

        La jeune adolescente recula d’un millième de pas, mais ce fut suffisant pour que le Gallifréen s’arrête et se mette à s’inquiéter.

        - Qu’est-ce qu’il y a ?? demanda-t-il sérieusement.

        - Vous connaissez une Rose ??

        Ce simple nom le heurta comme si un camion lui avait foncé dessus. Rose… Pourquoi parlait-elle d’elle ?? Et puis comment savait-elle son nom ??

        - Comment…, commença-t-il en bredouillant.

        - Je crois que sa répond à ma question. Je ne la connais pas, j’ai juste eu une vision abrégée ou elle me disait son nom. Je l’avais déjà vu avant dans une autre vision.

        - Quel autre vision ?? Tu ne m’en as pas parlé ??

        - S’il fallait que je vous dise tout ce que je vois lorsque vous vous approché de moi, j’en aurais pour des mois.

        Le Docteur soupira et passa une main dans ses cheveux. Il semblait être sur le point d’éclater en sanglots. Peut-être n’aurait-elle pas du lui en parler après tout.

        - Très bien, dit moi quelle était cette autre vision.

        - Vous êtes sur c’est pas très joyeux.

        - Allez !! s’écria-t-il impatient.

        - Vous aviez des grandes dents et vous vouliez tuer tout le monde en commençant par moi. Elle était juste à côté de moi, elle n’a rien dit. C’est tout ce que je peux dire.

        - Ce n’est pas bon, commenta-t-il en s’éloignant d’elle.

        - Vous croyez ?? Le mal ne vous va pas très bien en plus, dit-elle sarcastiquement.

        Elle réussit à tirer un sourire du Gallifréen triste. Cette Rose semblait lui tenir énormément, mais il ne semblait pas vouloir la revoir non plus. Elle décida de ne plus en parler pour l’instant et changea de sujet.

        - Donc, qu’est-ce qu’on fait maintenant ??

        Le Docteur sortit de ses pensés et regarda sa compagne avec un sourire.

        - Nous allons nous reposer, demain nous irons directement à la date du dernier meurtre et nous en finirons une fois pour toute.

        - Je n’ai pas vraiment sommeil, avoua Chloé un peu apeuré par le fait de s’endormir et de retourner dans les rêves du Gallifréen.

        - Je m’en doutais un peu, dit le Docteur attristé. Tu as cartier libre jusqu’à demain, moi j’ai quelques réparations à faire ici. Si tu te perds, le Tardis m’avertira et je viendrai te chercher. Soit prudente, c’est assez grand ici.

        La jeune adolescente sourit et vint poser un baiser sur la joue de son compagnon avant de lui souhaiter bonne nuit. Elle partit ensuite vers sa chambre et prit sa caméra vidéo. En se promenant dans les couloirs, elle se mit à filmer tout ce qu’elle pouvait. Plus elle avançait dans le Tardis plus ça devenait poussiéreux et peu entretenu. Le pauvre Docteur n’avait que ses deux mains pour s’occuper d’un immense vaisseau. Finalement, elle se décida à ouvrir une porte. Un déclic se fit entendre et la porte s’ouvrit. Dans la pièce était entreposé des dizaines d’instruments de musique. Elle sourit et s’approcha du piano. Elle pesa sur plusieurs touches, mais le piano semblait désaccordé.

        - Je crois que ça fait un moment qu’il n’est pas venu ici.

        Elle sourit de nouveau avant de se mettre à accorder le piano. Elle avait déjà vu quelqu’un le faire sur son piano et avait enregistrer dans sa mémoire la marche à suivre. Elle suivit les étapes à la lettre et en moins de deux, le piano était de nouveau propre et fonctionnel. Elle s’assit sur le banc et se mit à jouer sa mélodie préférer. Après quelques minutes, elle se mit à entendre une autre chanson… Pourtant elle était seule dans cette pièce. Elle cessa de jouer et la deuxième chanson cessa en même temps.

        - Mon imagination me joue des tours, commenta-t-elle en se levant.

        Elle quitta la pièce et retourna sur ses pas pour finalement retourner dans la partie la plus utilisé du vaisseau. Elle essaya une porte et se retrouva dans une chambre, un peu comme la sienne, mais bien meubler. On aurait dit que quelqu’un avait déjà vécu ici et avait quitter subitement en laissant toute ses choses la ou elles étaient. Chloé s’approcha d’un bureau et prit une photo. On y voyait Rose et le Docteur enlacé dans un bateau de Venise. C’était la première fois qu’elle voyait un vrai sourire sur le visage du Gallifréen. C’est alors qu’elle comprit. Elle reposa la photo et sortit respectueusement de la chambre. Elle referma la porte et se promit de ne plus mentionner Rose au Docteur… Du moins, jusqu’à ce qu’ils se rencontrent.

        Elle rangea sa petite caméra dans sa poche et retourna à la salle de commandement sans problème. Elle retrouva son ami qui travaillait sur son vaisseau.

        - Tu ne t’es pas perdu ?? demanda-t-il étonné.

        - Non pourquoi ?? répliqua-t-elle.

        - Euh pour rien…

        Chloé s’assit sur le banc et regarda quelques instants son compagnon travailler.

        - Vous ne faites pas beaucoup le ménage ici, commenta-t-elle.

        - Pourquoi dis tu cela ?? C’est très propre ici !! s’exclama-t-il un peu offusquer.

        Chloé éclata de rire avant de rajouter :

        - Je veux dire proche de la salle de musique. D’ailleurs, j’ai accordé votre piano, il était entièrement désaccordé.

        - Tu t’es rendu jusqu’à cette salle sans te perdre !!

        - J’ai un bon sens de l’orientation.

        Le Docteur se garda de rajouter qu’il fallait un peu plus qu’un bon sens de l’orientation pour se promener dans le Tardis. Les pièces les plus achalandées étaient toujours aux mêmes endroits, mais celles plus loin changeaient constamment de place et souvent, les corridors suivaient.

        - Bref… Tu es sûre de ne pas vouloir dormir ??

        - Sûre et certaine.

        - Bien alors allons faire un tour dans le futur. Dans la nuit du 8 au 9 novembre, la dernière victime mourra dans sa chambre d’un petit hôtel. Nous interviendrons seulement après et mettrons fin au carnage.

        Chloé approuva le plan et le Gallifréen mit sa machine en route. Dans peu de temps, elle se retrouverait de nouveau devant Jack et elle était prête à l’affronter.

wissep111  (16.11.2009 à 00:18)