HypnoFanfics

-Tempérance : bonjour Jack, alors qu’est-ce que tu as trouvé sur la victime ?

-Hodgins : des résidus de poussière d’argile, de terreau et autres particules, de pollen provenant de plusieurs espèces de végétaux et divers insecticides.

-Tempérance : tu penses à une serre ?

-Hodgins : plus exactement à une ferme spécialisé dans la vente de végétaux, surtout d’espèces rares et plutôt cher je doit dire, vu le pollen que j’ai trouvé. Mais ce qui m’a pris le plus de temps était de comprendre pourquoi il y avait de la poussière d’argile sous ses chaussures et sur ses vêtements, j’ai donc fait plusieurs recherches et j’ai trouvé qu’une seul ferme utilise comme ingrédient particulier de la poussière d’argile, … La ferme Brom et Cie !
-Tempérance : tu veux dire que la victime possédée une ferme ?

-Hodgins : exactement et ils sont aussi spécialisé dans la fabrication de composte, se qui explique les micros résidus d’épluchures, de coquilles d’œufs, de pain, de filtres en papiers, de fanes de légumes, de sciures et copeaux de bois et j’en passe …

-Tempérance, lui coupant la parole : mais je ne comprends toujours pas d’où vient la poussière.

-Hodgins : c’est justement ce que j’allais dire ! Ils utilisent la poussière d’argile dans leur composte ! C’est les seuls à le faire et leur ferme se situe au nord de la ville.

Pendant ce temps, juste devant les deux scientifiques, Booth et Angéla les regardent sans rien comprendre de leurs échanges juste au moment où Hodgins précisa que la ferme se située au nord de la ville.

-Booth : très bien, en route Bones, direction la ferme Brom et Cie !

Ils prirent la voiture de Booth et se dirigèrent vers la ferme. Durant le trajet, ils discutèrent de se qui s’était passé la veille au soir et aucun des deux regrettés leur soirée, à leurs grands soulagements.

-Tempérance, mal à l’aise : alors … on est … on est un couple ?

-Booth, que la situation faisait rire : oui Bones on forme un couple.

Ils ne s’embrassèrent pas sur le coup, mais le cœur y était et ils préférèrent échanger quelques regards lourds de sens pour compenser. S’était plus prudent sinon ils risquaient de se sauter dessus avant même d’arrivé à destination. Quelques heures plus tard, ils pénétrèrent dans l’enceinte la ferme.

-Booth : on dirait qu’ils ont fermés boutique il y a longtemps, cette bâtisse tombe en ruine.

-Tempérance : oui c’est vrai … Attend, écoute … (grand silence) on dirait le bruit d’un tracteur.

-Booth : étrange vu que la ferme a l’aire abandonnée …

Puis des hurlements se firent entendre, les prenants au dépourvus.

 Booth : il y a quelqu’un là bas, vite !

Ils coururent dans la direction des cris mais, une fois sur place, leur sang ne fit qu’un tour. Ils étaient tétanisés par se qu’il se joué sous leurs yeux. Là, à quelques mètres d’eux se trouvait un homme encore vivant attaché à même le sol par des piques en bois … et en face de lui, non pas un tracteur comme le pensais Brennan,mais une énorme tondeuse à gazon. Nos deux héros n’ont même pas eu le temps de faire, ne serais-ce qu’un mouvement, que la tondeuse, lancée un maximum de sa puissance, avait déjà déchiqueter en milliers de morceaux le corps de l’homme.

Ils ne virent personne s’enfuir, ils en déduisirent que l’assassin avait déjà déserté les lieux. Le Dr Brennan se dirigeait vers les restes du cadavre disloqué et essayait de les rassembler pendant que Booth, qui venait d’appeler du renfort, inspectait la tondeuse à gazon. Scotché au volant du véhicule, une carte et un mot « plus qu’un et je serais enfin vengé ». Pas très original, pensa Booth, typique des tueurs, ils se passent le mot de vouloir toujours mettre un message ridicule pour qu’on les retrouves ou quoi ?

Bien sur, la carte représentée un roi, celui de cœur.

De retour à l’institut et après un examen minutieux du corps, enfin se qu’il en reste, les fouines n’apprirent rien de nouveaux sur la victime numéro 3 hormis qu’il avait le sida. Il n’avait aucun lien de parenté avec les deux autres victimes et les deux femmes suspectes étaient toujours introuvables.

Bones était tellement exténuée de ne rien trouver de logique et d’anthropologiquement correcte dans cette affaire que même les tentatives d’Angéla de lui remonter le moral étaient veines. Elle n’avait envie que d’une seule chose …

L’agent Booth était dans son bureau en train de chercher des informations sur les deux femmes disparues quand quelqu’un toqua à sa porte :

Booth : entrez, c’est ouvert.

Tempérance : c’est pour une livraison spéciale…

Booth, le sourire au lèvres : je suis content que tu sois venue, j’en avais mare de cette enquête qui ne mène à rien … et tu me manquée.

Tempérance, souriante : toi aussi tu m’as manq…

Elle n’eue même pas le temps de finir sa phrase que des lèvres vinrent se poser amoureusement et passionnément sur les siennes. Mais leur baisé ne dura qu’un court instant car une femme entra dans le bureau de Booth et avait l’air bouleversée. Tempérance, qui était sur ses genoux, se releva immédiatement :

… : bonjour, vous  êtes bien l’agent spécial Seeley Booth du FBI ?

Booth : oui, c’est moi.

… : je ne voulais pas vous dérangée mais je suis … (elle commença à avoir les larmes aux yeux) je m’appelle Elena, je suis la femme de Peter Brom. Je suis venue parce que le meurtrier de mon mari et de mon beau frère est … (dorénavant elle pleurait à chaude larmes) ma fille, Faith.

Tempérance : et comment le savez-vous ?
Selena : parce que j’y étais et j’ai tentée de l’en empêcher mais elle est instable depuis son plus jeune âge et elle est très violente, surtout avec les hommes.
Booth : a-t-elle subit des violences physiques étant enfant ?
Selena : bien sur que non.
Tempérance : cela expliquerai pourtant les violences et son dégoût envers les hommes.
Selena : je vous dit que c’est impossible !

Soudain Tempérance lu quelque chose dans le regard de la vieille femme et compris tout de suite quel était le problème :

Tempérance, se rapprochant et en regardant Selena dans les yeux : ou alors… elle aurait vue quelqu’un d’autre se faire agresser et subir des violences, quelqu’un à qui elle tient, quelqu’un qu’elle aime…

La vieille femme était en pleure, et elle leur raconta se qu’il s’était passé 11 ans au paravent. Faith n’avait que 7 ans et avait vue sa mère se faire battre violemment par son père ivre, la première victime, puis se faire violer par son oncle, la deuxième victime. Celui la même qui, quelques années après, en profita pour la violer, elle.

Tempérance : pourquoi ne pas avoir appelée la police et portée plainte ?
Selena : parce que nous avions peur, nous étions seules et sans défenses. Et surtout mon mari, ainsi que mon beau frère, nous avaient menacées de tout dire à propos des activités de mon fils. Il vendait de la drogue à cette époque et je ne voulais pas qu’il aille en prison.
Tempérance : qui est la troisième victime, madame Brom ?
Selena : il s’agit du mari de ma fille, Jason Morris, ils se sont mariés il y a 6 mois mais elle m’a dit qu’il l’avait trompée et qu’elle l’avait surprise il y a 3 semaines. Mais je ne pensait pas qu’elle irait jusqu'à tuer. Je vous en pris, vous devez m’aider, elle veut s’en prendre à mon fils maintenant, elle veut tuer Nathan, vous devez nous aider, elle est malade !
Booth, qui n’avait pas participé jusque là : où est votre fille maintenant, madame Brom ?
Selena, toujours en train de pleurer : elle est dans une de nos vieilles résidences à l’abandon, pas loin de la ferme où elle a … (elle déglutie) tuer son mari.

Booth et Brennan se précipitèrent vers la sortie et prirent la voiture. Booth démarra au quart de tour. Ils arrivèrent en moins de 10 minutes à la maison, qui, de loin, ressemblée plus à un cabanon en ruine qu’à une habitation :

Booth : reste dans la voiture s’il te plait Bones.
Tempérance, indignée par se que lui demandé son coéquipier : c’est hors de question, je vient avec toi !
Booth : non, écoute, il y a une vrai malade dans cette maison, cabanon, enfin … peut importe … j’y vais seul …
Tempérance : nan, Booth …
Booth, la coupant : je ne supporterai pas qu’il t’arrive quelque chose Tempérance, vraiment, s’il te plait … reste ici …

BANG !!! Un coup de feu résonna dans toute la forêt et les falaises aux alentours.

Booth : tout compte fait, tu as ton arme ?
Tempérance, en la sortant : juste là.
Booth : Bon très bien … mais tu reste derrière moi c’est claire ?
Tempérance, souriante : limpide chef !

Booth esquissa un vague sourire mais l’urgence de la situation le rappela à l’ordre. Ils foncèrent vers la résidence, enfin ce qu’il en resté, et entrèrent dans le hall. A peine eurent-ils mis un pied à l’intérieur qu’ils virent, dans le salon adjacent, un homme ligoté avec une plaie béante au niveau du bras, probablement causé par un gros couteau de cuisine, et il avait la cuisse en sang, causé par la balle quand elle lui avait tirée dessus.

… : aidez moi, je vous en supplie !
Booth, en le détachant pendant que Bones lui fait un garrot avec sa chemise (elle porte un T-shirt en dessous bien évidemment ^^) : vous êtes Nathan ? (Faible acquiescement de la part de l’homme) où est votre sœur ?
Nathan, essayant d’articuler : elle … m’a tirée dessus … elle … s’est enfuie … une grange … derrière …
Tempérance : je reste avec lui, j’ai déjà appelée une ambulance, vas-y, fonce !

Tempérance vit son amant courir vers la sortit de derrière, une boule se forma alors dans son ventre : elle avait peur, peur qu’il lui arrive quelque chose. Si seulement elle savait …

De son coté, Booth redoutait que Faith ait fait le tour de la maison pour s’en prendre à Bones. Il pénétra tout de même dans l’espèce de grange derrière la maison, mais la seule chose dont il se souvint, c’est d’une lumière aveuglante, d’une odeur pestilentielle et d’un gros coup derrière la tête.

Quelques minutes plus tard, Tempérance entrait dans la grange, L’ambulance et les renforts étaient arrivés. Quand elle pénétra en trombe dans la bâtisse, elle réagit exactement de la même façon que son amant, elle se boucha le nez en lançant un juron. Mais elle ne trouva personne hormis un mot posé sur un tabouret au milieu d’un box pour chevaux. « Vous m’avez pris ma vengeance, se sera donc votre coéquipier qui en payera les conséquences », lisa-t-elle sur le bout de papier laissée par Faith. Tempérance était subjuguée par le chagrin, Booth venait d’être enlevé par une psychopathe dégénérée. Elle ne put retenir les torrents de larmes qui se mirent à couler sur ses joues. Ce n’est qu’après un long moment qu’elle remarqua qu’elle n’était pas si seule que ça dans la grange, soit disant abandonnée. Juste à coté d’elle, dans un autre boxe pour chevaux entre ouvert, se trouvait un chien pas très amical, mais alors pas du tout. Et avant qu’elle n’eue le temps de hurler, le chien s’avança pour lui sauter dessus. Mais il fut maîtrisé grâce à un pistolet à décharge électrique d’un des agents venus en renfort. Bones, ayant eu la deuxième grande frayeur de la journée, s’effondra de nouveau en larmes.

A plusieurs kilomètres de là, dans une sorte de cave, peut être un bunker, un homme brun repris doucement connaissance. Il entrepris, complètement réveillé, d’étudier scrupuleusement les lieux pour savoir s’il avait une chance de pouvoir s’échapper. Mais avec une unique porte d’entrée, une minuscule bouche d’aération et strictement aucunes fenêtres, l’exercice allé être passionnant. Soudain, une jeune femme assez maigrelette, brune avec des yeux noirs, pénétra dans la pièce. Tout son corps montrait des signes de violences, notamment les dizaines de cicatrices présentent sur ses avant-bras, son cou et son visage, les seules parties qu’il pouvait entre voir malgré la faible luminosité de la pièce.

 

Faith : ah, enfin réveillé la marmotte, je commençait à croire que je vous avez frapper trop fort, agent Seeley Booth.

Booth ne pris même pas la peine de répondre. Alors comme ça, elle savait qui il était. Que savait-elle d’autre ?

*A l’institut :
Tempérance : Booth a été enlevé par Faith Brom. Il faut à tout prix qu’on le retrouve, c’est une question de vie ou de mort !

Tous la regardèrent stupéfaits, s’inquiétèrent, se reprirent un peu puis se remirent au travail.

Angéla, inquiète : il a été quoi ??!!
Tempérance, cachant son malaise et son inquiétude : enlevé, mais il faut que tu te ressaisisse Angéla s’il te plait, si tu ne garde pas ton sang froid je ne suis pas sur de rester calme bien longtemps.
Angéla, la prenant dans ses bras car elle sanglotait : oh je suis désolée ma chérie, je suis sure qu’on va le retrouver. (En essayant de se persuader elle-même) 

 

Bones hocha simplement la tête pour acquiescer. Les fouines se rendirent sur les lieux de l’enlèvement pour trouver d’éventuelles indices qui leur permettraient de mettre la main sur la psychopathe, et sur Booth, vivant de préférence. Zack étudiait les lieux et surtout comment mathématiquement un homme de la corpulence de Booth avait pu si facilement se faire kidnapper par une femme qui, d’après le portrait fait par Brennan, était plutôt fluette. Hodgins, lui, prélevait des particules sur le sol pour y trouver, il l’espérait, des indices sur la meurtrière. Bones, quant à elle, visitait les différentes pièces du cabanon/grange/truc en ruine. Dans l’une d’entre elle, particulièrement glauque, il y avait, attachée quasiment sur tous les murs, une multitude d’objets de tortures, du plus divers et exotiques aux plus farfelus et incroyablement aiguisés, ce qui eu le don de donner des frissons à notre Brennan.

Elle fut prise de nausée en imaginant à quoi ils ont put servir et dut sortir prendre l’air. Étant sortie en trombe par une porte à l’arrière du baraquement, elle vit un autre bâtiment au loin à moitié caché par les feuilles des arbres. Personne ne l’avait remarquer jusqu’à présent. Elle se rapprocha, se dirigea vers la grande porte en ferraille complètement rouillée et fit coulisser celle-ci. Lorsqu’elle pénétra à l’intérieur, une odeur de fauve s’en échappa. Tempérance venait de découvrir l’endroit où Faith Brom entreposait ses chiens, dressés pour tuer. Une équipe spéciale fût appelée pour emmener tout les canidés, et, malheureusement, les emmener les faire piquer, car ils étaient bien trop dangereux étant dressés à l’attaque. Zack et Hodgins inspectaient les lieux et trouvèrent plusieurs taches de sang, la plupart animal mais à certains endroits, il s’agissait de sang humain. Après plusieurs analyses, il s’avérait bien que s’était le sang de l’oncle de Faith.
Pendant que les deux hommes finissaient leur travail, Brennan se rendit à l’hôpital, car un médecin lui avait laissé un message pour la prévenir que Nathan Brom, le frère de l’assassin, était sorti du bloc opératoire il y a quelques heures, que l’opération s’était bien déroulé et qu’il commençait à se réveiller en salle post-opératoire.

*A l’hôpital :

Médecin : il a fait plusieurs hémorragies internes, les ablations de la rate et d’un de ses reins ont été obligatoires à cause des étendus de ses blessures.
Tempérance : il va s’en sortir ?
Médecin : il devrait s’en remettre dans 3 mois environ s’il n’y a pas de complications.
Tempérance : très bien, puis-je lui parlé ?
Médecin : bien sûr, il a été transféré en chambre 2018.

Tempérance se dirigea donc vers la chambre du rescapé.

Tempérance : bonjour, vous allez bien ?
Nathan : oui merci, mais qui êtes vous ?
Tempérance : je suis le docteur Tempérance Brennan, anthropologue judiciaire, j’enquête avec mon coéquipier, l’agent Booth du FBI, sur les meurtres qui frappent votre famille.
Nathan : super, tout le monde sais déjà que c’est ma déjantée de frangine qui les a tués. Et puis-je savoir pourquoi votre coéquipier, l’agent … Booth, c’est ça ? N’est pas avec vous ?
Tempérance : c’est aussi la raison de ma visite. Votre sœur a enlevé mon coéquipier, et je veux le retrouver donc vous n’aurait une idée de l’endroit où pourrait être votre sœur ? Un endroit où elle aimait bien aller ?
Nathan : … nan, je n’étais pas très proche de Faith.
Tempérance : mais c’est votre sœur, vous n’avait vraiment pas une petite idée de l’endroit où elle pourrait être ?
Nathan : je n’ai pas d’ordres à recevoir d’une femme.
Tempérance, perdant patience : je n’ai pas le temps de jouer à ça avec vous, la vie d’un agent spécial du FBI est en jeux, et si il lui arrive quoi que se soit (le prenant par le colle de sa robe de chambre) et que vous saviez où il se trouvait, je ferais en sorte que vous moisissiez en prison pour le reste de votre misérable vie, est-ce clair ?
Nathan : limpide (se dégageant) mais je ne sais toujours pas où se trouve ma sœur et encore moins où se trouve votre coéquipier.

C’est alors que Bones vit ses cicatrices sur ses avants bras, de nombreuses marques de griffures et de morsures. Elle lui empoigna le bras et remarqua que ces marques de morsures étaient celles laissait par un enfant, il y a longtemps …
C’est alors, que Tempérance compris.

Tempérance : c’est vous … c’est vous qui avait torturé votre sœur jusqu'à la rendre folle, ces marques en sont la preuves.

Le jeune homme devenait de plus en plus livide au fur et à mesure que Bones racontait la vérité sur un passé lointain qui s’était efforcé d’oublier.

Tempérance : alors maintenant dites moi où ? Où vous la torturiez quant-elle n’était qu’une enfant innocente ? Comment faisiez-vous pour ne pas votre mère ne le découvre ? Vous étouffiez ses cris avec une serviette ? Un chiffon ? Vous étiez jaloux de votre sœur parce que vous pensiez que votre mère la préférée à vous ? Répondez !?

Elle criait à présent.

Nathan, penaud, exténué et effrayé par le changement soudain de comportement de Tempérance : … euh, je … je … (il sanglotait dorénavant) dans la cave de notre première maison sur la 5e …

Puis le reste se fondit des les sanglots du jeune homme, comme si Brennan et lui avaient remontaient le temps et que Nathan Brom était redevenu le petit garçon de 10 ans qu’il était auparavant …

Tempérance, dans l’entrebâillement de la porte : « votre mère ne préférait pas votre sœur, elle essayait seulement de la protéger de votre oncle, mais elle n’avait pas pensée que le vrai menace puisse venir de son propre fils … ».

Puis elle partit, se dirigea vers sa voiture et démarra en trombe. Elle appela Angéla, lui expliqua toute la situation, lui demandant de lui trouver l’adresse des Brom sur la 5e, comme le lui avait dit Nathan, et l’a pria aussi d’appeler une ambulance et des renforts. Ensuite, elle enfonça son pied sur l’accélérateur et se dirigea à toutes vitesses vers la dite adresse.


*Ancienne résidence des Brom :

Tempérance arriva la première sur les lieux, elle prit son révolver dans sa boite à gant et se dirigea vers la maison. Elle regarda par la fenêtre, mais personne, apparemment, ne se trouvait à l’intérieur.

Tempérance, pour elle-même : « pas le temps d’attendre les renforts ! »

Bones décida de faire le tour de l’habitation pour trouver la porte de derrière.
Puis elle repensa à ce que lui avait dit Nathan pendant qu’il sanglotait, « je l'enfermée dans la cave pour lui faire peur » … Mais oui bien sur !! Elle l’avait emmenée dans la cave !!
Brennan courut donc pour atteindre l’arrière de la maison, quand elle entendit des hurlements venant de sous le sol. Elle le torturait déjà ! Bones fut aussitôt prise de panique et retint tant bien que mal ses larmes. Elle trouva enfin l’entrée de la cave, cachée derrière des thuyas, et sans même réfléchir, elle pénétra dans l’antre. C’était un long corridor humide à peine éclairé, remplis de rats et d’autres vermines. Les cries n’avaient pas cessés et s’étaient même amplifiés. Bones arriva enfin, haletante, devant une lourde porte en métal, d’où provenaient les nombreux cries de son amant. Sans plus attendre, elle recula de quelques pas et martela la porte d’un grand coup de talon.

             BOOUUM !

Bones se retrouva à terre, dans la boue. Elle envoya rageusement valser un rat, qui en avait profité pour explorer une de ses cuisses, et se releva péniblement.
En tout cas, question discrétion après le vacarme qu’elle venait de faire, l’effet de surprise était tombé à l’eau. Brennan fouilla les alentours des yeux, puis n’hésita pas à se salir et fouiller dans la boue pour trouver un quelconque objet pouvant servir à enfoncer une porte. Après quelques minutes de recherches intensives, notre héroïne finit par mettre la main sur un pied de biche … enfin ce qu’il en rester. Elle le plaça dans l’embrochure de la porte, l’enfonça le plus possible et poussa avec toutes les forces qui lui rester pour soulever cette porte.

               PATATRAC !!!

La porte se renversa de l’autre côté et Brennan pénétra dans la pièce comme une furie, après avoir vérifiée que personne ne tenterer de lui tirer dessus. Booth était là, groggy, et très mal en point. Il était ligoté à une chaise, avait plusieurs hématomes sur le corps, un coquart commençait à se dessiner sur son œil droit et sa lèvre était enflée et en sang.

 C’est seulement au bout de quelques secondes qu’elle remarqua les marques étranges laissées sur son torse nu et qui devait se prolonger dans son dos. Quel objet ou quelle arme pouvait bien faire ce genre de marque ? Elle regarda autour d’elle et vit une petite cheminée située à quelques mètres de là, avec, entreposer contre le mur, des tisonniers encore rouge. Booth avait été brûlé au fer rouge, d’où les hurlements de douleurs qui avaient transpercées le cœur, déjà meurtri, de notre Bones. Elle se jeta sur lui, l’embrassa d’un baisée doux et humide, car elle n’avait pas put retenir ses larmes, et commença à le détacher, jusqu’à se que quelqu’un tira dans sa direction.

Heureusement pour Tempérance, Faith était une très mauvaise tireuse. Cette dernière, par faute de ne pouvoir la toucher, lui balança l’arme directement en pleine figure. Toujours debout mais un peu sonnée, Brennan se ressaisit et se jeta sur son agresseur. Commença alors une lutte acharnée entre les deux femmes.

Coups de points, coups de pieds, nez cassé, tibias en miettes, coudes déboîtés …. De force quasiment égale, les deux adversaires se démenaient. De son côté, Booth avait repris ses esprit et, grâce à la rapide intervention de sa partenaire avant de se faire tirer dessus, réussit à se défaire de ses liens, durement mais sûrement.

Bones venait, dans un moment d’inattention, de se prendre un coup de pied monumental dans l’estomac. Suivit d’un douloureux coup de coude dans la mâchoire. Pendant que Faith savourait sa victoire penchée au dessus de sa victime, Booth avait ramassé l’arme de Faith et la braquait. Comme elle était de dos, elle ne remarqua rien, mais quand il enclencha l’arme, celle-ci ne tira aucune balle. Elle était vide. Dépité, il courut vers la sortie, non pas pour s’enfuir, mais pour chercher le pied de biche que Bones avait utilisé pour rentrer. Mais quand il se baissa pour attraper l’arme, il remarqua un bout de métal qui dépassait de la boue : le révolver de Bones !! Notre psychopathe était à présent armée d’un canif et menacée Tempérance, puis au moment où elle allait lui planter la lame dans la poitrine, deux coups de feu retentir dans toute la cave.


*A l’hôpital :

Tempérance venait de subir plusieurs opérations à cause de toutes les blessures que lui avait causée Faith Brom. Booth, lui, avait aussi dut subir quelques opérations pour enlever les marques de brûlures sur son corps, et s’était réveillé en salle post-op. Après quelques heures où il avait tenté de convaincre les infirmières de le transférer dans la chambre de Brennan, même si celle-ci n’était pas encore sortit du coma, il fut enfin déplacé.
Plusieurs jours s’étaient écoulés depuis, lorsque enfin notre Bones décida d’ouvrir les yeux.

Tempérance, se réveillant doucement : outch … Bo … Booth …


En entendant prononcé son nom, Booth sortit de son délicieux rêve. Revenu à lui, il regarda en direction de sa coéquipière et fut surpris mais très heureux de constater que la femme de sa vie soit enfin sortit de sa torpeur.

Booth, tout doucement : Bones … eh Bones, est-ce que ça va ?

Il se leva et, s’asseyant sur un fauteuil devant le lit de Bones, lui pris la main et lui dit tout bas.

Booth : hey ma chérie, dit moi quelque chose s’il te plait ?
Tempérance : …
Booth : Bones, mon cœur, réveille toi, répond moi.
Tempérance : …
Booth : dit moi, est-ce que tu as mal quelques parts ?
Tempérance : …
Booth, inquiet et soupirant : hum …
Tempérance : … Bo … Booth …

Booth, quelque peu soulagé : Tempérance, est-ce que sa va ? Tu as mal quelque part ? Répond moi, ma puce !
Tempérance : je ... non, je vais bien, je ... n'ai mal nulle part.

Elle se tourna vers lui et lui sourit. Sourire qu'il lui retourna et dont lui seul avait le secret et qui la faisait chavirer à chaque fois.

Tempérance : Seeley, j'aimerai que tu me dises ce qui c'est passé dans cette cave. Je ne me souviens pas de comment je suis arrivée dans cet hôpital.
Booth : bien sur, ma chérie. Pour faire court, quand tu te battais avec Faith Brom, je cherchais une arme pour te venir en aide et j’ai finalement trouvé ton révolver dans la boue. Tu as dû le laisser tomber quand tu essayais d’ouvrir la porte.

Il avait dit cette dernière phrase en rigolant, presque pour se moquer de sa partenaire.

Tempérance : et ensuite tu lui as tirée dessus.
Booth, souriant : et ensuite je lui est tiré dessus.
Tempérance : et je me suis retrouvée dans cette chambre d'hôpital.
Booth : oui, je vois que tu n'as pas encore perdue toutes tes facultés, tu es toujours aussi observatrice, dit-il ironiquement.
Tempérance, rigolant : oui, en aurais-tu douté ?
Booth : Pas le moins du monde !
Tempérance, faisant mine de bouder : en tout cas, il y a quelque chose de très important que tu n'as toujours pas fais depuis que je suis réveillée et que j'ai tendance à croire que tu as oublié ! (En pesant bien sur le mot « oublié »)
Booth, surpris : ah oui, quoi ?

Pour toute réponse, Tempérance se pencha vers son amant pour lui déposer un tendre et doux baisé, qui se transforma rapidement en long baisé langoureux, tellement le contact de leurs lèvres, de leurs peaux, leur odeurs qui se mélangent, la possibilité de se noyer dans les yeux l’un de l’autre, tout ces petits détailles leurs avaient terriblement manqués. Après quelques caresses, et heureux de s'être enfin retrouvés, les deux amants et coéquipiers finirent leur nuit dans ce lit d'hôpital ... Mais uniquement pour y dormir, je le jure !

Le lendemain matin, c'est lors de sa visite habituelle qu'Angéla les trouva tous deux entrelacés, baignant dans le bonheur et encore envoûtés dans leurs rêves. En regardant ces deux amis de toujours enfin ensemble, elle repensa à tout se qu'ils avaient endurés pour en arriver là, et décida de les laissée tranquille. Elle pourrait revenir voir son amie plus tard.
Après son enlèvement et leurs convalescences respectives, Seeley avait décidé de ne plus lâcher Bones d'une semelle, et de montrer au monde en entier qu'elle lui appartenait, uniquement à lui et ce pour toujours. Il décida donc d'acheter une grande maison et de lui en faire la surprise. Surprise qui fut heureusement la joie de notre Tempérance, qui malgré le fait qu'elle soit un peu trop solitaire et restrictive sur certains chose, accepta de bon cœur de tenter l'expérience de vivre ensemble. Mais, parce qu'avec Bones il y a toujours un mais, à la seule condition qu'il ne lui parle pas de mariage. En tout cas, pas pour l'instant.
Après quelques jours passés rien que tous les deux, en « couple » comme disait Booth, ce qui amusait Tempérance, ils étaient tout les deux enlacés dans le canapé et devant la télévision, et oui Booth avait beaucoup insisté pour qu’ils en achètent une et Brennan n’avait pas tenu plus de 2 jours, bref, ils étaient tous les deux, au calme, quand tout à coup …

Tempérance, quelque peu inquiète : euh, attend Seeley, je doit allée aux …

Le reste se perdit dans sa gorge, elle arriva juste à temps dans les toilettes pour y vomir.

Booth, s’étant levé et à la porte des toilettes : Bones, est-ce que tout va bien ??
Tempérance : j’ai juste … quelque chose n’est pas passé je pense …

Et elle se retrouva de nouveau avec la tête dans la cuvette. Et Booth commençait à vraiment à se poser des questions, car après tout, la dernière fois qu’ils avaient … enfin vous voyez se que je veux dire ^^ … Ils n’avaient pas utilisés de préservatif … Et merde !!

Booth : euh, Temp’ … tu penses que ça pourrait être …
Tempérance, relevant la tête et le coupant : je pense que ce n’est pas impossible, Seeley …


Plusieurs semaines plus tard :

Booth, impatient et le sourire aux lèvres : Allé Bones, il faut y aller maintenant, le RDV chez le médecin est prévu pour dans ¼ d’heure tu te souviens, aller dépêche toi !!
Tempérance : je ne pensais pas que faire une échographie te mettrait d'aussi bonne humeur. (Smille)
Booth : c'est parce que j’ai vraiment hâte de voir notre bébé, d'ailleurs je n'en revient toujours pas que tu es acceptée de le garder, tu sais que je ne t'aurais forcer en aucun cas !
Tempérance : je le sais bien, c’est juste que je le voulais, et même plus, (le regardant intensément) je le voulais avec toi !

Et elle l'embrassa fougueusement.

Booth : stop, sinon je ne pourrais plus me contrôler et on devra reprendre un RDV, dit-il en souriant.

Et c’est heureux comme jamais qu’ils quittèrent leur domicile pour aller vers le Washington Hospital.

*Au Washington Hospital :

Après s’être garé sur le parking de l’hôpital, nos deux héros se trouvent désormais dans une grande salle d’attente, où patientent déjà quelques couples, certains se regardant amoureusement, d’autre en train de chercher des prénoms pour leur futur bébé, et d’autres encore dont le futur père caressait le ventre déjà bien arrondi de la mère réjouis. En regardant les autres couples, notre agent du FBI se dit qu’il n’avait rien à leurs enviés car lui aussi été heureux avec la femme de sa vie et leur futur enfant.

Médecin : Dr Brennan ?
Tempérance : oui.
Médecin : Veuillez me suivre, je vous pris.

Ils suivirent donc le médecin jusque dans son cabinet.

Médecin : bien, vous pouvez vous allonger ici, s’il vous plait ?

Elle s’allongea sur le lit que lui montré le médecin et ce dernier commença à lui mettre le gel sur le ventre :

Médecin : ça sera un peu froid.

Brennan sursauta légèrement mais se repris.

Médecin : bon, vous êtes enceinte de 12 semaines et demie donc je pourrais vous dire le sexe du fœtus si vous le voulez.
Booth : oui, nous aimerions le savoir.
Médecin : vous avez déjà trouvés un prénom ?
Tempérance, jetant un petit coup d’œil à Booth : nous n’en … n’avons pas encore discuter.
Booth, tout souriant : mais j’ai déjà quelques idées.

Tempérance lui rendit son sourire, malgré sa gêne.

Médecin, regardant l’écran : le fœtus se porte très bien et là vous voyez (il montre l’écran du doigt) et bien si c’est un garçon on devrais apercevoir son pénis. Si se n’est pas le cas, c’est une fille.

Le médecin passa la sonde dans la zone adéquate pour apercevoir … eh bien rien du tout !

Médecin : félicitation ! C’est une petite fille.
Tempérance : Booth !!

Booth avait été quelque peu sonné par la nouvelle. Une fille ! Il allait être l’heureux papa d’une petite fille ! Quand Parker allait savoir ça …
Ils allaient former une famille et cela le rendait très, très heureux.

Booth, se reprenant : oui je suis toujours là… Temp’ ! On va être parents d’une adorable petite princesse ! dit il en lui prenant les mains.

Tempérance pouvait voir des étoiles dans ses yeux chocolats tellement il était heureux. Elle était très émue par la situation et une larme solitaire coula le long de sa joue.
Booth la vit et l’essuya du bout du doigt, et embrassa la mère de leur future fille, oubliant quelque peu le médecin.

De retour à la maison, Booth avait le sourire aux lèvres et n’avait qu’une seule idée en tête : appeler son fils pour lui annoncer la nouvelle.

Tempérance, inquiète : tu es sur qu’il ne le prendra pas mal ?
Booth : ne sois pas inquiète mon cœur, Parker t’adore et il me tanné déjà pour qu’on lui fasse, sa mère et moi, un petit frère ou une petite sœur alors je t’assure qu’on ne pouvait pas lui plus plaisir. (Smille)

Notre sexy agent très spécial du FBI composa donc le numéro de Rebecca pour pouvoir parler à son fils.

…: allo?
Booth: Rebecca? C’est Seeley. Est-ce que Parker est disponible ? Je voudrais lui parler.
Rebecca : Attend, je vais le chercher. Il est dans sa chambre.

Booth entendit son ex-compagne crier le prénom de son fils, puis perçu une réponse floue de la part du petit, pour enfin comprendre que celui-ci descendait les escaliers à toute vitesse.

Parker : Papa ?
Booth : Eh salut, bonhomme ! Comment vas-tu, champion ?
Parker : Je vais très bien papa, dis, c’est quand que je viendrais te voir ? Ça fait longtemps qu’on n’a pas joués tous les deux.
Booth : Oui, je sais bonhomme, et j’en suis désolé, mais normalement on devrait passer ce week-end là ensemble et devine qui sera avec nous ?
Parker : Euh … je sais pas. Dis papa, c’est qui ? Je veux savoir moi !
Booth, souriant : Aussi curieux que ta mère toi ! Nous allons passer le week-end avec Bones.
Parker : Le Dr Bones !! Ouai, trop bien, j’ai vraiment hâte d’être ce week-end.

Puis ils parlèrent tous les deux de tout et de n’importe quoi, mais notamment de filles et de voitures. Bref, des trucs de mecs. Quand …

Parker, innocemment mais avec une petite idée derrière la tête : Dis papa, si on passe le week-end avec le Dr Bones, ça veut dire que c’est ta copine ?

Booth, gêné, ne savait quoi répondre à son fils, ne sachant comment celui-ci réagir à la nouvelle. Finalement il décida qu’il lui dirait la vérité le week-end, quand il le verrait. Il voulait le lui dire en face.

Booth : Euh Bones et moi nous sommes … euh comment dire … très proches mais … je t’expliquerai tout ce week-end, mon bonhomme, d’accord ?
Parker : Ok. Il faut que j’y aille, maman veut que je range ma chambre.
Booth : D’accord champion, à dans 3 jours.
Parker : Je t’aime, papa.
Booth : Moi aussi je t’aime, Parker.

Puis il raccrocha, quelque peu déçu de ne pas voir son fils plus souvent et surtout de ne pas avoir eu le courage de lui annoncer qu’il allait avoir une petite sœur. Il l’avait pour ça et il ne lui avait rien dit. « Quel con ! » pensa-t-il.

Tempérance apparue au coin de la porte, elle n’avait pas suivit la conversation pour laisser à Booth plus d’intimité mais voyait bien que quelque chose n’allait pas. Comme il était assis sur le canapé du salon, elle vint se placer juste à coté et l’enlaça.

Tempérance : Qu’est-ce qui ne va pas ?
Booth : je suis un con ! Je n’ai même pas osé lui dire qu’on été ensemble. Ce n’est pas contre toi mais j’ai été surpris qu’il me pose la question, et j’ai eu peur qu’il le prenne mal. Je suis un idiot !
Tempérance : Non, tu es un père formidable et je ne te permets pas d’en douter.
Booth : Si, je suis un idiot parce que je veux que tout le monde sache que je suis fou de toi, et surtout Parker !
Tempérance : Mais il le saura. Ce week-end, quand il sera avec nous. Et je serais là pour t’accompagner quoi qu’il arrive. Je ne te quitterai pas parce que je t’aime.

Booth fut un moment surpris par cette annonce. Il savait très bien que Bones l’aimait mais l’entendre le dire, c’était tellement plus agréable ! Son moral remonta illico et il s’empara de ses lèvres. Après un long et langoureux baisé, Tempérance demanda :

Tempérance : hmmm j’aime beaucoup quand tu m’embrasse par surprise et j’espère bien ne jamais m’en passé mais pourquoi ce changement soudain ?
Booth : Parce que c’est bien la première fois que tu me dis que tu m’aimes et j’avoue que j’adore ça.

Et il replongea sur ses lèvres.