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Série : Kaamelott
Création : 26.03.2021 à 22h05
Auteur : choup37
Statut : Terminée
« Après sa soirée passée au milieu des maitresses, Guenièvre a des questions. Et qui de mieux pour lui répondre qu’Arthur, au grand désespoir de celui-ci ? » choup37
Cette fanfic compte déjà 2 paragraphes
Arthur reposa sèchement son parchemin sur la couverture du lit, expirant brutalement.
Et avec cela, Guenièvre lui tourna le dos, son expression partagée entre chagrin et colère.
Le roi se mordit la lèvre.
Oups.
Ok, il y était allé un peu fort.
Mais elle pouvait pas juste lui poser sa question, au lieu de tourner autour du pot ?
En même temps, s’il gueulait dès qu’elle parlait…
Ouais.
Bref.
Guenièvre lui lança un regard noir par-dessus son épaule.
Arthur roula des yeux.
Arthur lutta très, très fort pour ne pas se pincer le nez.
Guenièvre se redressa à son tour, se replaçant correctement sur ses oreillers.
Coincé par sa propre logique.
L’histoire de sa vie.
Arthur haussa un sourcil.
Un silence lourd tomba dans la pièce.
Guenièvre croisa les bras, le toisant avec une confiance qu’elle ne ressentait vraiment pas, alors que le roi tentait de retrouver le fonctionnement de sa langue. Ou bien était-ce de ses jambes ? S’enfuir, cela semblait une bonne option, n’est-ce pas ? C’était toujours son option d’habitude, il n’aurait vraiment pas dû la changer, qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter d’écouter sa femme ? Il savait pourtant que c’était une connerie, après tout ce temps.
*-*
- Je suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris... Une crise de panique...
- Non, mais c’est moi qui m’excuse... J’ai pas dû être assez délicate…
- Ben en même temps, y a pas trop moyen de l’être, là... Un peu plus sur le front, s’il vous plait...
- Comme ça ?
- Ouais, voilà, parfait…
Guenièvre continua à tamponner gentiment son visage avec son linge frais quelques instants encore, jusqu’à ce qu’Arthur la repousse lentement, sa peau toujours pale.
Purée, il pouvait déjà sentir ses palpitations recommencer. A ce rythme-là, il allait claquer d’une crise cardiaque, dans son lit.
Ce serait con, quand même.
Le grand roi Arthur, tué à cause d’une question conne de sa femme.
Ça ferait beau sur sa tombe, tiens.
Il fallait qu’il arrête de penser.
Ça lui faisait du mal.
En même temps, l’autre option était d’écouter son épouse, qui était à l’origine de son état, ce n’était pas forcément mieux...
Il allait mourir.
Si si.
Arthur la fixa, ahuri.
Guenièvre secoua la main.
Sa vie pouvait-elle devenir encore plus absurde ?
Devoir expliquer le sexe à son épouse qu’il n’avait jamais touchée en, combien d’années déjà ?
Ouais, non.
Il ne pouvait pas.
L’absurdité était trop forte.
Et en même temps...
Non, mais il ne pouvait pas la laisser penser ça...
Même s’il ne la touchait pas...
La pauvre allait s’imaginer des trucs horribles, et lui prendre la tête pendant des jours.
Si cela se trouve, elle irait même en parler à ses parents.
….
Ouais, non.
Non.
Définitivement pas.
Chapitre 2
Arthur grimaça, hésitant entre gémir à haute voix devant l’absurdité de la conversation, ou bien rire à ce souvenir.
Guenièvre le fixait, perplexe mais clairement intéressée.
C’était la plus longue conversation qu’ils avaient réussi à avoir depuis longtemps, sans s’engueuler.
Enfin, sans s’engueuler.
Si on excluait le début catastrophique.
Il n’y pouvait rien, il essayait, vraiment, mais Guenièvre était vraiment... Ouais, voilà. Parfois, c’était juste... Bon, il avait vraiment été désagréable, pour le coup... Elle ne méritait pas cela… Mais c’était un réflexe, après tout ce temps ...
Sa femme le dévisageait, clairement curieuse.
Urg.
URG.
Guenièvre hocha fermement la tête.
Il lui sourit avec hésitation.
Guenièvre rit, amusée, avant de lui demander, plus sérieuse :
Guenièvre sourit.
Guenièvre hocha la tête, acceptant son explication.
Ok, c’était plus possible.
Il était réellement en train de donner des cours d’éducation sexuelle à sa femme, qu’il n’avait jamais touchée ?
Et elle semblait si triste, et si abattue, qu’Arthur sentit son cœur se tordre tout seul, la culpabilité le saisissant.
Pauvre fille.
Ce n’était vraiment pas sa faute.
Elle faisait tout pour lui plaire.
Il ne pouvait juste pas.
Il ne mentait pas, il n’y arrivait pas.
C’était autant physique que mental.
Peut-être qu’il pourrait faire un effort ? Un petit truc, pour lui remonter le moral ? Il devait vraiment être fatigué, pour penser à cela, mais il était tard, et ils avaient discuté des heures, et peut-être qu’il se faisait vieux…
Se mordant la lèvre, il se pencha en avant, déposant un léger baiser sur sa joue.
Guenièvre sursauta, avant de porter la main à sa joue, ahurie.
Arthur lui adressa un sourire hésitant.
Sa femme cligna des yeux, sa main toujours posée sur sa joue.
Lentement, un sourire apparut sur son visage.
Arthur sentit son cœur faire quelque chose de bizarre.
Merde.
Elle en serait presque mignonne, tiens.
Avant qu’il n’ait eu le temps de comprendre, la reine se penchait en avant, déposant un baiser timide sur sa propre joue.
Arthur demeura figé sur place, les yeux exorbités.
Guenièvre lui lança un clin d’œil, avant de lui tourner le dos, se rallongeant pour dormir.
L’instant d’après, elle ronflait.
Le roi cligna des yeux, avant de toucher lentement sa joue du bout du doigt.
Elle était entière.
Tout allait bien.
Il n’était pas mort.
Alors, pourquoi est-ce que sa peau le brulait ?
A côté de lui, un ronflement sonore résonna.
Arthur roula des yeux.
Ouais, non, tout allait bien.