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Série : Kaamelott
Création : 19.09.2024 à 22h08
Auteur : choup37
Statut : Terminée
Léodagan et Séli se détestent, c’est bien connu. C’est pour cela que lorsqu'elle débarque au campement après avoir appris que son mari était blessé, personne n’est réellement surpris.
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Ah, les femmes.
La douceur, la tendresse, la délicatesse, la maternité.
N’était-ce pas ce qu’elles étaient supposées symboliser, aux yeux de tous ?
Sans aucun doute, beaucoup de femmes du royaume de Logres correspondaient à cette description.
Et puis il y avait Séli.
Séli, et ses insultes faisandées, ses diatribes enflammées, et ses coups de poêles dans la gueule.
Séli, et ses engueulades quotidiennes avec son pignouf de mari.
Entre eux, la guerre était constamment déclarée.
Les assiettes volaient, les menaces fusaient.
C’était à se demander comment ils avaient pu terminer mariés.
(Si on lui posait la question, Séli vous lancerait un couteau dans la gorge. Léodagan, pour sa part, se laisserait tomber la tête en avant contre la table avec résignation, avant de commencer à vous conter l’enlèvement d’une princesse picte que sa famille avait refusé de récupérer)
Autant le dire, ce n’était pas l’amour qui brillait entre eux.
Plutôt les pièces d’or.
Ça, pour le coup, il fallait le dire, ils se comprenaient parfaitement sur ce sujet.
Le fric, à tout prix, sans aucune limite.
Qu’est-ce qu’ils n’avaient pas créé comme machinations ensemble (ou l’un contre l’autre) pour extorquer des sous au royaume.
Arthur n’avait aucune idée de ce qui se tramait sous son nez.
Tout ce qu’il savait avec certitude, c’est que ses beaux-parents passaient leur vie à se déchiqueter, tout le temps, mais principalement pendant les repas.
Avec lui.
Ce dont il était également certain, c’est que derrière leurs masques de violence et d’insultes constantes, ces deux-là devaient tenir un minimum l’un à l’autre, sinon, comment se faisait-il qu’ils étaient toujours tous les deux vivants après toutes ces années ?
De là à dire qu’ils s’aimaient, à leur manière…
Il n’y avait qu’un pas qu’aucun homme sain ne commettrait, merci bien.
Pas à voix haute, en tout cas !
A voir l’arrivée soudaine et intempestive de Dame Séli dans le camp, cependant, on pouvait légitimement se poser des questions.
Deux sacs énormes sur l’épaule, une épée dans la main, la reine de Carmélide remontait entre les tentes, un regard de tueuse sur le visage.
Autour d’elle, la foule s’écarta prudemment, chevaliers compris.
Vous ne refusiez jamais rien à la belle-mère du roi.
Encore moins quand c’était une Picte.
A peine cinq minutes plus tard, Séli poussait la porte de la tente où Merlin tentait de soigner un Léodagan furieux, face à un Arthur blasé et un Bohort paniqué.
Séli secoua vaguement la main en direction de son mari, assis sur une chaise avec une éponge couverte de sang sur le visage, et Merlin, qui la fixait avec un regard halluciné.
Le roi soupira, avant d’hocher la tête.
Unis, comme toujours, pour emmerder le roi.
Celui-ci leva les yeux au ciel, déjà excédé.
Léodagan lâcha un son à mi-chemin entre le soupir et le rire. Sa femme lui lança un regard noir, et un rictus déforma son visage, alors qu’à côté d’eux, Merlin sortait en pestant, furieux.
Le rictus du roi de Carmélide augmenta, son amusement évident. Après quelques instants, l’ombre d’un sourire traversa le visage de son épouse, avant que celle-ci ne plaque son tissu brulant sur sa plaie sans prévenir.
FIN