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Sookie a disparu

Série : True Blood
Création : 12.10.2011 à 15h59
Auteur : maria91 
Statut : Abandonnée

« Cet épisode virtuel se déroule après la fin de l'épisode 312: il fait nuit, Bill attaque la reine, Eric prend sa douche, Sam tire sur Tommy et Sookie disparait... » maria91 

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A la demande générale, voici donc notre première fic collective. Nous allons tenter de vous raconter ce qu'il s'est passé entre le 312 et le 401.

Visitant chaque storylines avec gourmandise, nous allons extapoler, envisager, imaginer et inventer tout ce qui a bien pu arriver à nos personnages préférés.

Merci à toutes les rédactrices qui se sont déjà inscrites. Bienvenues à toutes celles qui seraient tentées: rien de plus simple, envoyez moi un MP.

Bon appetit!! ^^


kalypso  (12.10.2011 à 16:19)

Point de vue d’ERIC.

 

Super, Il va aussi falloir que je me trouve un nouvel assassin.

Non pas que ça soit un véritable problème, j'avais une liste longue comme le bras de tueurs à gage.

-Je n'ai aucune patience avec cette merde, dit Pam en finissant d'enlever le ciment de ses cheveux.

-Ou est le corps?

-Il nourrit les poissons.

-Parfait.

J'avais encore quelques coups de fil à passer avant l'aube, mais Compton avait encore mon téléphone. J'avais vraiment été stupide sur ce coup là. Je n'avais aucun numéros au bar, Tout était dans le répertoire de ce foutu téléphone!! Je hais la technologie.

Je me suis dirigé vers la douche du bar. Je suis entré sous l'eau chaude et la seul pensée cohérente que j'arrivais à produire la concernait elle. Sookie. Elle avait le droit de savoir pour Bill, je n'avais appris la vérité que dernièrement mais il fallait qu'elle la sache. Elle ne pouvait pas vivre dans le mensonge. Je voulais aussi m'assurer qu'elle ne reviendrait jamais vers lui aussi et qu'elle pourrait ainsi devenir mienne.

Arrivé à la fin de cette réflexion, il s'est soudain passé quelque chose qui a eu le don de m'angoisser. Notre lien venait de se briser. Ou est ce qu'elle avait bien pu passer? Était-elle morte? Non c'était impossible, Sookie trouvait toujours le moyen de survivre à toutes les situations. Et si elle avait simplement trouvé un moyen de se défaire de tous ses liens de sang? Après tout je le savais, elle n'avait pas confiance en moi et elle n'avait jamais voulu de mon sang. En plus elle venait de découvrir la vérité sur Bill… J'ai perdu toutes notions de temps, plongé dans mes pensées, jusqu'à ce que j'entende Pam m'appeler.

-Éric l'aube est proche, sors de la!!

J'ai poussé un gros soupir totalement inutile et je me suis dirigé vers mon cercueil, celui que je laissais au Fangtasia pour des cas comme celui-là. De toute façon je ne pouvais rien faire pour l'instant, je ne pouvais pas vérifier ce qui se passait, j'avais récemment goûté à la morsure du soleil et je préférais ne pas le revoir de sitôt. Je m'y suis installé et j'ai fermé les yeux.

 

Point de vue de PAM .

Il se passait un truc étrange, je ne savais pas quoi exactement. Mais je sentais qu'Éric avait reçu un grand choc. C'était un peu plus d'une heure avant que l'aube ne me plonge dans le sommeil et je n'ai pas réussis à aller vérifier ce qui se passait. Éric était également quelqu'un de très secret, mes questions n'auraient sans doute pas eu de réponses...

Le lendemain dès la tombée de la nuit je suis sortie comme un ressort de mon cercueil pour savoir ce qui s'était passé. J'ai tâté à travers le lien. Il était déterminé. Déterminé à quoi? Il était assis à son bureau, il m’attendait apparemment. J'ai remarqué qu'il avait du sang sur sa chemise. Deux tranchées sur le haut. Il a relevé la tête.

- Éric qu'est ce qui se passe?

Il était véritablement le seul être qui avait de l'importance pour moi.

- Je pars.

-Quoi?! Éric qu'est ce qui se passe?! Ou est-ce que tu vas?

Il s'est levé et approché de moi pour mettre ses mains sur mes épaules.

-Il faut que je retrouve Sookie.

Sookie? Encore? Elle avait vraiment un don pour nous foutre dans les problèmes celle-là.

-Tu es Shérif!! Tu ne peux pas partir comme ça et laisser ta zone sans surveillance!!

Surtout après la montée du mouvement anti vampire suite aux exploits de Russel.

-Tu vas me remplacer. Tu t'occuperas de ma zone, du bar et de tout autres problèmes.

C'était vraiment la meilleure celle-là. Je me retrouvais à faire un travail que je détestais pour que monsieur aille faire les yeux doux à sa fée,

-Hors de question.

-Pamela... Il m'a grogné dessus, son ton de Créateur n'était pas loin.

-Je ne vais pas te laisser ENCORE risqué ta vie pour une pauvre humaine.

Il a sorti ses crocs et ses mains ont enserré mes épaules à m'en faire mal.

-Tu n'as pas ton mot à dire! Je suis ton créateur et je t'ordonne de m'obéir! Suis-je clair? J'ai hoché la tête, je n'avais aucun autres choix. Bien.

Il a embrassé mon front et il est sorti sans dire un mot de plus. Génial, je suis shérif intérimaire maintenant...


romane0018  (18.10.2011 à 12:59)

Du côté de chez Bill...

La reine est morte, plus jamais elle ne viendra mettre en danger la vie de Sookie et cela est bien le plus important. Bill se sent soulagé, comme débarrassé d‘un poids. Le dénouement de cette affaire a prit une allure surprenante. Nan, ravie du travail de Bill, et devant remplacer la Reine défunte, a proclamé William Compton, roi de Louisiane. En est-il heureux ? Pas complètement, mais si cela peut permettre d’améliorer la condition des vampires et de les réhabiliter dans la société, sa mission est honorable. Et puis, il pourra veiller, protéger sa jolie blonde plus facilement. La reine n’est plus, mais le danger pas exclu pour autant, la preuve Nan l’a déjà questionné sur la particularité de Sookie. Habillement, il a détourné ses soupçons, mettant en avant l‘obsession sans fondement de Sophie-Anne envers Sookie, sans aucune raison valable. De plus, une chose le perturbe plus que son nouveau statut, il ne sent plus Sookie. Sa présence c’est effacée comme par magie. L’inquiétude l’envahi soudainement, il se sent vide. Vide de tout sentiment, vide d’une absence qui lui pèse déjà. Discrètement, il va rôder du côté de sa maison, mettant tous ses sens en éveil. Rien ne se produit, pas un seul son dans la maison, pas une seule ombre pour le rassurer. Il reste là, tapi dans l’ombre jusqu’à ce que le ciel s’éclaircisse, perdu dans ses pensées, triste de ne pas savoir où elle se trouve, inquiet. Sur son visage, il sent déjà la clarté du jour le frôler. À contre cœur, il retourne à sa demeure.

Toute sa vie est chamboulée, plus rien ne sera comme avant. Il a dorénavant des responsabilités, des gardes à sa disposition qu‘il découvre déjà en fonction dans son jardin en le traversant, des supérieurs qui veilleront au bon déroulement de son travail. La petite vie tranquille de Bill Compton s’est arrêtée lorsqu’il a ordonné aux gardes de tirer sur Sophie-Anne.

Nostalgique, un brin perplexe il entre chez lui, lorsqu’il aperçoit l’ombre de Jessica le rejoindre. Aussitôt deux hommes armés ce retournent, armes à la main, vers elle.

- Baissez vos armes messieurs, ordonne le roi, c’est ma progéniture, elle est ici chez elle.

En un seul mouvement, Jessica se trouve près de son créateur.

- Mais c’est quoi ce bordel, Bill ?

- Rentrons, je vais t’expliquer.

Trouver les mots justes, pour lui faire comprendre la nouvelle situation, fut très facile à Bill. Jessica mis ses mains devant sa bouche, avant de s’écrier :

- Oh! Putain, tu es le nouveau roi, avec une couronne et tout ça ?

Devant l’enthousiasme de sa progéniture, Bill sourit. Elle a souvent tendance à extérioriser un peu trop ses émotions, mais c’est une vraie bouffée d’oxygène souvent.

- La couronne n’est pas nécessaire, mais il va falloir que tu respecte certaines règles.

Pas du tout gagné, quand on connaît le comportement, un peu impulsif de la jeune femme.

- Faut que je te fasse la révérence et que je t’appelle majesté, c’est ça.

- En quelque sorte, se moque Bill.

- Hoyt ne va pas en croire ses oreilles quand je lui dirais.

Elle regarde alors tendrement son créateur, avec fierté.

- Moi qui voulait t’annoncer une grande nouvelle, elle me parait bien petite après ton….Comment on dit couronnement ?

- Quelle grande nouvelle ? L’interroge William, curieux.

- Hoyt, m’a demandé de vivre avec lui, il a même déjà trouvé une maison.

Bill, écarquille les yeux. Il est bien évidemment au courant, de cette relation, mais n’avais pas un seul instant cru qu’elle était aussi sérieuse, vu les problèmes qu’ils avaient rencontrés.

- C’est…c’est fantastique Jessica.

- Pas autant que d’avoir un créateur roi, la vache ! j’en reviens toujours pas. Mais oui, c’est un grand pas pour nous. Par contre il va falloir que tu me supporte encore un peu, tant que Hoyt, n’a pas fini ma chambre particulière.

Bill, passe alors sa main doucement sur la joue de Jessica, son visage se ferme, cette enfant, devenue la sienne, va lui manquer. Son absence, va encore rajouter de la lourdeur, à celle déjà au combien difficile de Sookie. Mais il est heureux pour elle, c’est incontestable.

- Ne t’inquiète pas, plaisante Jessica. Dans peu de temps tu seras débarrassé de moi. Toi et Sookie, pourrez vivre heureux dans ton royaume.

- Sookie et moi c’est bel et bien fini, rétorque Bill, la voix grave.

- Fini ! Mais pourquoi ?

- Jessica…c’est assez long à expliquer. De plus, le jour se lève, il faut que nous allions dormir.

- Tu as l’air si triste Bill.

Des ouvriers arrivant en nombre, entrent à ce moment même dans la maison, distrayant quelques secondes la jolie rousse.

- C’est quoi ça ?

- Ils vont rénover la maison.

- Génial, j’aurais une superbe chambre alors.

Le roi lève les yeux au ciel, en souriant, mais très vite, ses yeux redeviennent sans expression. Chaque seconde, sans pouvoir ressentir Sookie, devient un calvaire.

- Votre majesté, s’écrie Jessica, pour le sortir de ses pensées. Dis moi ce qui c’est passer avec Sookie.

- Plus tard Jessica, dit-il en se levant. Maintenant, viens dormir et te mettre à l’abri du soleil.

- Dormir près d’un roi, quel honneur !

Bill avant de refermer la porte derrière eux, jette un petit coup d’œil furtif autour de lui, son corps n’a toujours aucune sensation de sa belle blonde. Il se le promet à la nuit tombée, il retournera voir vers chez elle, encore une fois.


billette  (19.10.2011 à 14:17)

Hier à peine, Hoyt confirmait à sa mère, Maxine et à Summer son amour pour Jessica et sa volonté d'être en couple avec elle. 


Mais aujourd'hui en arrivant au Merlotte afin d'y déguster une bonne bière fraîche, après une chaude journée de travail, Hoyt croise Brody le seul et unique vendeur d'arme de Bon Temps qui, quant à lui, quitte les lieux. Ils se tiennent sur le seuil du bar et se saluent chaleureusement. 


-Tiens, Hoyt! Comment ça va mon grand? Demande Brody en tapant amicalement sur l'avant bras de Hoyt. 
-Hey ! Salut ! Ca va bien merci. Et vous alors? Les affaires, ça tourne ? Questionne Hoyt, un large sourire lui barrant le visage. 
Mais Hoyt ne prend même pas la peine d'attendre la réponse de Brody que déjà, il regarde à l'intérieur du Merlotte et demande : 
-Il y a quelqu'un d'intéressant ici cet aprem? Dit il en haussant ses grands sourcils bruns. 
-Pourquoi les bouseux sont intéressants, maintenant? Par contre, ce qui est intéressant, c'est l'arme que ta chère mère est venue choisir à la boutique. 
-Quoi? Ma mère est venue vous acheter une arme? Demande alors Hoyt saisit par cette nouvelle. 
-Oui et pas une petite même! Une de celles du rayon de Steeve Newlin ! Tu sais une de celles où tu mets des balles en argent dedans et tout le tintouin ! 
Brody regarde alors Hoyt d'un air suspicieux et relance : 
-Ne me dis pas que Maxine traîne avec la communauté du soleil, maintenant ? 
-Elle n'a pas intérêt, si vous voyez ce que je veux dire! Répond Hoyt les lèvres pincées. 
-Oui, je vois et c'est pour ça que je te le dis! Vu la petite copine porteuse de crocs que tu t'es choisi, tu devrais faire attention à ta mère, mon grand. Lui conseille Brody en renouvelant la tape sur l'avant bras de Hoyt. 


Hoyt plante alors son regard dans les yeux du vendeur pour bien lui faire comprendre que son choix est le sien et qu'il n'entend pas qu'on puisse le critiquer. Brody, sentant le malaise, préfère à ce moment là s'éclipser et baisse le regard vers le sol. 
-Ouais, bon ! C'est pas tout ça mais faut que je file moi ! Ma femme m'attend. Allez, salut Hoyt ! Portes-toi bien ! 
-Heu...ouais ouais, bien sûr. Et oh...au fait, merci pour l'info ! Dit soucieusement Hoyt. 
-Pas de quoi! Lance l'armurier en rejoignant sa voiture. 


Hoyt pénètre alors en marmonnant dans le bar de Sam, se demandant ce que sa folle de mère avait bien l'intention de faire avec une arme. 
Hoyt prend place au comptoir et, faisant le tour de la salle du regard, salue Sam, le tenancier de l'établissement. 
-Sam ! Mon pote ! Et bien, il n'y a pas grand monde encore à cette heure- ci ! 
-Tu as fini tôt dis donc aujourd'hui, toi ! Qu'est ce que je te sers ? Demande Sam en appuyant les deux mains au comptoir. 
-Une bonne bière, bien fraîche mon pote ! Répond Hoyt salivant déjà en imaginant le goût frais du houblon. 
-OK ! Ca roule, ma poule ! 


Hoyt, maintenant devant sa bière tant désirée, réfléchit à sa mère et aux potentielles bêtises que Maxine pourrait faire avec cette arme. Mais Hoyt sait déjà très bien ce qu'il doit faire. Il doit aller trouver Maxine et en savoir plus. Hoyt se dit que la nuit ne tomberait que dans 2 heures ce qui lui laissait largement le temps de rendre visite à sa mère avant de retrouver sa future femme vampire aux chaussures rouges. 


Accoudé à comptoir, Hoyt glousse doucement en se remémorant la première rencontre entre sa chère mère et sa bien aimée. Jessica est une vampire. Ca déjà, ça ne plaît pas à Maxine mais en plus, pour la répugner encore d'avantage, ce jour là, Jessica,la bébé vampire portait des chaussures rouges...Une vampire avec des chaussures rouges! Hoyt, perdu dans ses souvenirs, se remémorait la scène qui avait eu lieu ici, au Merlotte et à l'innocence de Jessica, si fière de ses chaussures qu'elle les avait exhibées sous le nez de Maxine. 
Cette fois Hoyt éclate réellement de rire devant un Sam, ahuri de voir Hoyt littéralement tordu de rire seul au bar. 


- Encore un qui perd la tête ! Dit Sam en secouant la tête, dépité. 


Par un regard interrogateur, le client que Sam servait à ce moment précis voulut en apprendre plus mais déjà Sam s'éloigne de lui en tapotant l'épaule de Hoyt au passage...


tbtropfan  (21.10.2011 à 19:33)


Sam quitte le client en regardant Hoyt s'esclaffer seul au comptoir.

-  Oh! Mon vieux, qu'est ce qui te prends à rire tout seul? demande Sam incrédule de voir Hoyt d'habitude si discret rire à gorge déployée sans raison apparente.

-  Rien, rien! C’est juste que la vie est drôle! J'adore les coups du sort! Répond Hoyt, l'œil pétillant de malice. Sam se tourne alors vers ses bouteilles et serre ses mâchoires pour ne rien laisser paraitre de son trouble.

-  Parles pour toi! Les coups du sort, moi j'en ai horreur! Et encore plus en ce moment!

Sam soupire et se tourne vers Hoyt mais celui n'a rien entendu de son commentaire alors il se dit que ce n'est pas la peine de lui raconter quoi que ce soit, il l'apprendra bien assez tôt car tout finit par s'apprendre à Bon temps.

Tôt ou tard, les gens allaient divulguer ce qu'il avait osé faire à son frère Tommy. Le souvenir de la veille l’envahit alors avec force et il replonge dans cette nuit froide en forêt...

Le coup est partit. Sam cligne des yeux, réalisant difficilement ce qu’il vient de se produire. Le temps se fige…

Serait-ce possible qu’il l’ai fait vraiment ? Encore ? Oui, d’évidence son instinct à, une fois de plus prit le dessus et, en mode canin, Sam a défendu son « os » avec férocité.

On pouvait faire beaucoup de chose a Sam : le martyriser, l’exploiter, abuser de sa gentillesse, de sa générosité… tant que c’était en échange d’un peu d’amour, Sam était prêt a tout accepter. Une seule chose n’était pourtant pas permise : voler son os, voler ce qu’il était à lui et qu’il avait honnêtement gagné, voler son bien, lui qui n’avait jamais rien posséder avant d’arriver ici.

Car sinon, tout cela n’aurait servi à rien ? Ce double meurtre, cette mauvaise  conscience qui le rongeait depuis… tout ceci ne pouvait être tolérable, supportable que s’il avait le Merlotte’s en échange. Hors si Tommy volait l’ensemble de sa trésorerie, il ne pourrait pas faire fonctionner son bar et devra le fermer.

Non, évidement il n’avait pas pu laisser Tommy partir avec cet argent. Ce bar était la seule chose qui permettait a Sam de survivre, d’étouffer ses remords, d’adoucir sa conscience. Une fois de plus son instinct avait prit le dessus et Sam avait sortit les crocs pour défendre sa propriété menacée.

Sam regarde son frère s’écrouler dans un grognement de surprise, vivant la scène au ralentit. Non, ce devait être un cauchemar sans doute. Encore un de ces terribles rêves desquels ont se réveille épouvanté mais bien content qu’ils ne soient pas réels.

Sam cligne une seconde fois des yeux et là, la réalité lui saute à la gorge, nouant son estomac avec violence. Non ! Il ne rêve pas ! Tommy a prit la balle et gise sur le sol
humide de la forêt en gémissant. Une décharge d’adrénaline le fait frémir de la tête au pied et déclenche le mode panique. Il se précipite vers son frère et évalue les dégâts. Ouf ! Il l’a bien touché à la jambe, comme prévu. Récapitulons : Il a tiré sur l’homme qui vient de lui voler son bien, bon. Pas de quoi finir ses jours en prison pour ça. Alors maintenant, il faut assumer.

Il attrape son téléphone et ouvre son répertoire, faisant défiler les N° pré-enregistrés. Il  fronce les sourcils en passant celui de Bill. Il pourrait être une solution, c’est vrai. Ne doutant pas que le vampire accepterait de l’aider dans une telle situation, elle serait réglée en deux temps, trois mouvements et, une fois Tommy guérit pas cette miraculeuse transfusion, pas de risque de complication avec la police…

Sam lève les yeux un instant sur ne chouette hululant au dessus d’eux, pour évaluer cette option. Un frisson lui parcourt le dos. Non, mauvaise idée d’être en dette avec un vampire… et puis, pauvre Tommy, déjà qu’il n’est pas toujours très clair dans sa tête alors, n’allons pas le troubler d’avantage ! Il ne manquerait plus que ça, qu’il tombe amoureux du déterré du coin ! Sam fait une moue amusée, sentant un léger fard poindre sur ses pommettes en repensant à tous ces rêves qu’il avait pu faire de Bill après la transfusion.

Agenouillé près de son frère, il valide le N° voulu et coince le téléphone contre son épaule pour libérer sa main. Défaisant la ceinture du jeune homme et l’ôtant d’un geste ferme, il la positionne aussitôt sur sa cuisse pour réguler l’hémorragie.

- J’y crois pas, salaud ! Tu m’as shooté ! Tu m’as tiré dessus et je vais crever là ! Beugle le blessé entre deux gémissements.

- Mais non, c’est rien ! Grogne Sam. J’appelle les secours.

- Bureau du shérif, j’écoute ?

- Roxie ? C’est Sam Merlotte. A environ 3 km de mon bar direction Shreveport, vous trouverez mon Pick-up au bord de la route. A quelques mètres de là, en forêt, il y a mon frère qui vient de se prendre une balle dans la jambe, elle est cassée je crois… ça saigne beaucoup. Envoyez vite une ambulance et le shérif, s’il vous plait.

-  Oh mon dieu, Sam… et vous ? ça va ? vous n’êtes pas blessé ?!

-  Mais non, Roxie, ne vous inquiétez pas. C’est moi qui ai tiré, il n’y a plus de danger.

-  Oh… (silence) très bien… Je préviens le shérif et les secours.

-  Merci Roxie. Souffle Sam en raccrochant.

S’asseyant près de la tête de son frère, il l’installe sur ses genoux et attend les secours, écoutant que d’une oreille le flot d’injures que celui-ci à encore la force de cracher. Bon, tant qu’il râle, c’est qu’il va bien.

Mais pourquoi avait-il donc cherché a retrouver sa famille… ? Hochant la tête avec  tristesse, une voix nerveuse le tire de ses réflexions :

-  Salut Sam ! Tu n’aurais pas vu Sookie par hasard ?

-  Salut Jason… heu, non, je ne l’ai pas vu depuis un moment.

-  Bon sang ! Je n’arrive pas à la joindre au téléphone ! Grogne le jeune homme en s’installant au comptoir. Elle me fera tourner en bourrique celle-là. Bon, je verrais ça avec Bill ce soir. Une bière s’il te plait.


kalypso  (21.10.2011 à 20:17)

  -Tara, tu peux pas de temps en temps déplacer ta main jusqu 'à ton portable pour répondre? Mais où es-tu passée, c'est le troisième message que je te laisse aujourd'hui? Arrête de filtrer mes appels et rappelle ton adoré et unique cousin rapidos, tu commences à me faire flipper, poufiasse !

 Lafayette raccroche le téléphone et retourne dans la cuisine. Aucun signe de Tara depuis ce matin et il vient d'apprendre de la bouche de Jason que Sookie aussi était injoignable. Dans quel pétrin se sont encore fourrées ces deux-là ? Comme s'il n 'avait pas assez de problèmes comme ça ! L 'anxiété monte en lui, il suffoque, oppressé par les mauvaises ondes qu 'il sent dans l 'atmosphère. Les visions de ces derniers jours ont mis ses nerfs à rude épreuve : Sam les mains couvertes de sang, le masque d' Halloween sur le visage de Jésus, le fantôme de René étranglant Arlène...

  -Arlène !

 Le cri dans son dos le fait sursauter :

  -Mais bordel, Terry, tu peux pas baisser d'un ton SVP ? Certaines personnes parmi nous ont des sens hyperdéveloppés.

  -Désolé, mon pote, mais je dois m 'absenter et je voulais le dire à Arlène.( Il élève encore la voix :) Arlène, chérie, je dois partir un moment mais on se retrouve à 6 heures, d'accord ?

  -D'accord, chéri !

 

 Arlène écoute d'une oreille distraite.Se dirigeant droit vers le bar, elle prend la télécommande et augmente le son du téléviseur. Une émission politique vient de commencer :

  « A moins d'une semaine du vote au congrès de l ' amendement sur les droits des vampires, nous recevons ce soir Charles Bunn, représentant du 5e district de Virginie, et Barbara Boxer, représentante du 17e district de Californie. Représentant Bunn, vous avez déclaré récemment que vous voteriez contre l 'amendement :

 -(Charles Bunn): Bien sûr, comment voter pour, après avoir vu Jerry McCafferty se faire assassiner en direct à la télévision? Nan Flanagan et l 'AVL auront beau dire que Russell Edgington est un vampire extrêmiste et terroriste au comportement déviant, cet événement n' a fait que révéler au grand jour ce que beaucoup d'entre nous soupçonnions au sujet de ces créatures: ce sont des tueurs en série en puissance, un danger pour chaque citoyen américain. C 'est pourquoi nous demandons un recensement de tous les vampires vivant aux Etats-Unis et une enquête approfondie sur chacun d'entre eux .

 -(Barbara Boxer): C 'est scandaleux. Je rappelle que les vampires sont également des citoyens américains. Faudra-t'il les parquer dans des camps aussi, comme on l ' a fait pour les citoyens américains d'origine japonaise pendant la seconde guerre mondiale? Il est moralement inacceptable de juger une minorité toute entière à partir du comportement d'un seul de ses membres.

 -(Charles Bunn):Et surtout inutile quand on peut juger la conduite de plusieurs de ses membres . Les vidéos montrant des vampires agresser des humains se multiplient sur Internet ... »

 Arlène hoche la tête: cet homme a tout à fait raison. Des tueurs en série laissés en liberté, voilà ce qu 'ils étaient ! Et dire que Sookie traînait avec eux sachant ce qu'elle risquait. Comme ces femmes qui écrivent aux tueurs en série en prison et parfois même les épousent. A cette pensée, une angoisse l 'étreint. Il y a quelques mois à peine, elle-même avait épousé un tueur en série et aujourd'hui elle portait son enfant. Oui, mais au moins elle, elle l 'ignorait: tomber sur un mauvais gars par malchance, ça pouvait arriver à n'importe qui, c'était bien arrivé à Tara aussi. Posant la main sur son ventre, Arlène se demande si elle aurait écrit à René, prisonnier dans le couloir de la mort. Sûrement oui, pour lui demander le divorce. Mais, Dieu lui en soit témoin, jamais elle ne lui aurait permis de laisser son empreinte sur cet enfant, plus qu 'il ne l 'avait déjà fait, et comment savoir à quel point cet enfant pouvait bien être déjà marqué ?

  -Arlène, tu peux me suivre, s'il te plaît?

 Sam éteint le téléviseur et emmène Arlène dans la cuisine :

  -Pas de politique dans mon bar, je te l 'ai déjà dit. Là-bas, il y a Hoyt, le petit ami de Jessica et Jason qui s'inquiète, encore, pour sa soeur, et toi tu nous mets un n-ième débat télévisé sur les vampires ?

  -Moi aussi, je m 'inquiète pour Sookie, figure toi .Que crois-tu qu 'il va finir par lui arriver si elle s'obstine à fréquenter ce vampire Bill? Ces gens-là ne sont pas comme nous, Sam, ce ne sont pas des humains standards, des gens normaux, comme toi et moi .

  -Des gens... normaux? Tu veux savoir ce qu'un  humain standard comme moi a fait la nuit dernière? Il a tiré sur son frère qui, en bon autre humain standard, venait de lui voler son pognon.

  -Oh merde! s'exclame Lafayette ... Et il est mort ?

  -Pas encore, j 'ai tiré dans la jambe et aux dernières nouvelles, il était à l 'hôpital. Comme personne n 'est venu m 'arrêter pour l 'instant, je suppose qu 'il est toujours en vie. Mais peut-être que ça arrivera demain et que vous devrez tous vous chercher un nouveau boulot ! En attendant, et à moins que ça ne vous pose un problème d'avoir une collègue vampire et un patron homicidaire, soit vous démissionnez soit vous bossez sans faire de vagues.

 Sam se sent soulagé. Ses employés allaient encore le regarder de travers, mais au moins il n 'avait plus ce poids sur l 'estomac et la réflexion d'Arlène sur les « gens normaux » avait fini par le mettre hors de lui. De toute façon, ils sauraient tôt ou tard qu 'il avait tiré sur son frère, comme tous les flics du coin fréquentaient régulièrement le Merlotte's .Ce n 'est pas le genre de choses qu 'il pourrait cacher bien longtemps dans une petite ville comme Bon Temps ...

Lafayette, inquiet, commence à observer autour de lui: pas d'apparition de Tommy dans le coin, ce qui est plutôt bon signe pour son avenir professionnel et surtout pour sa santé mentale. Il ouvre la bouche :

  -C 'est cool pour moi, patron. Les histoires de famille devraient rester en famille, et il paraît que je suis quelqu 'un à l 'esprit particulièrement ouvert .

  -Je suis sûre que tout va bien se passer pour Tommy et pour toi, Sam, dit Arlène, et que tu n ' as jamais voulu le tuer. En plus, ça ne me pose aucun problème, vraiment ...d'avoir une collègue vampire, je veux dire.

 

 Sam sort de la cuisine. Arlène soupire, elle vit vraiment entourée de cinglés, mais avec bientôt trois enfants à nourrir, elle ne peut pas faire la fine bouche pour son travail. Elle pense tout à coup à Terry et regarde la pendule: 18h10.

  -Lafayette, Terry ne m 'avait pas dit qu'on devait se retrouver à 6 heures? C 'est bizarre, il n 'est jamais en retard d'habitude .

  -Oui, je crois, je sais plus, ou alors il indiquait une direction, ou sinon il aurait dit 18 heures, comme tout le monde.

  -Une direction ?

  -Il a tout réorganisé dans la cuisine en mode militaire: 3 heures, 6 heures, 9 heures, 12 heures. Donc 6 heures, ce serait entre la porte du frigo et les pots de mayo .

  -Tu te moques de moi, c'est ça ?

  -Ecoute Arlène, j 'ai eu une rude journée, là. Je ne sais pas ce qu 'a voulu dire Terry exactement. J 'ai assez de mal à comprendre ce que me dit mon copain en ce moment, sans devoir comprendre en plus ce que te dit le tien .

  -Okay !

 

 Tous d'une humeur massacrante aujourd'hui, et elle qui sert de punching-ball, comme d'habitude! Arlène sort, elle a besoin de prendre l 'air. Sur le parking du Merlotte's, la nuit commence à tomber.« Six heures ». Si Terry indiquait bien une direction, peut-être l 'attend-il juste là, à quelques mètres devant. Arlène commence à se diriger vers les bois, mais quelqu'un la rattrape aussitôt par le bras :

  -Que fais-tu? C'est pas le moment idéal pour aller faire une balade dans les bois toute seule !

  -Terry, mais où étais-tu passé ? Il est plus de 6 heures, je commençais à m 'inquiéter et comme tu n 'es jamais en retard, je pensais que tu avais peut-être voulu m 'indiquer une direction, un point de rendez vous, en disant « 6 heures », tu vois?

  -Tu crois que je te ferais faire un jeu de piste dans ton état ? Désolé d'être en retard. Ferme les yeux.

 Arlène sent Terry la prendre dans ses bras. Il la soulève et la dépose un peu plus loin .

  -Tu peux ouvrir les yeux maintenant .

 Le regard d'Arlène se pose sur la magnifique bague en diamants que lui tend un Terry à genoux. Nerveux, celui-ci s'éclaircit la gorge :

  -Arlène, être amoureux de toi est la plus belle chose qui me soit arrivé. Je n 'ai plus plané aussi haut depuis qu 'on m 'a arrêté les perfusions d'anti-psychotiques à l 'hôpital. Tu es ma luciole dans la nuit, laisse moi être ton ancre dans la tempête de la vie. Je te promets de veiller sur toi, Cobby, Lisa et notre bébé, maintenant et pour toujours. Arlène, veux-tu m 'épouser ?

  Arlène n 'en croit pas ses yeux , la plus belle bague qu 'elle ait jamais vue, offerte par le meilleur fiancé qui ait jamais passé sa porte. Elle s'entend répondre « Oui » sans hésiter. Un large sourire se dessine alors sur le visage de Terry qui se relève et lui demande de se retourner. Ils sont face au lac, le soleil couchant embrase la nature de ses derniers rayons. Sur les eaux calmes, des dizaines de bougies flottent, éclairant de leur lueur le crépuscule naissant. Avant qu 'elles ne sombrent dans les profondeurs, Arlène parvient à lire le message laissé par son homme en lettres de braise: «  Je t'aime ».


Gwaenardel  (26.10.2011 à 03:50)

Maman, ouvre !

Bam! Bam! Bam!

Ouvre avant que je défonce ta porte de m...

Hoyt retient de justesse la flopée d'injures qui lui envahissent la bouche. Il se tient appuyé sur le chambranle de la porte d'entrée de chez sa mère, Maxine.

Pour la troisième fois, Hoyt tape du plat de la main contre la porte. 

Bam! Hoyt sait pertinemment qu'il va finir par se faire mal mais tanpis, il aura une discussion avec sa mère.

Ouvre, je sais que tu es devant Jeopardy, vautrée dans ton fauteuil préféré ! Tu y passes tellement de temps dans ce fauteuil qu'il a la forme de ton arrière train !

Hoyt commence à perdre sérieusement patience devant le silence obstiné de sa mère et s'imagine déjà prendre la chaise de jardin et la passer à travers la vitre pour pénétrer dans ce qu'il fut encore chez lui il y a peu de temps encore.

Maman, je te jure que si tu n'ouvres pas je vais...

Hoyt n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il entend le volume de la vieille télévision baisser et des petits pas traînants en pantoufle s'approcher de l'entrée.

Hoyt alors lève les yeux au ciel et crache dans un souffle : enfin, bon sang ! Elle se décide enfin à se sortir de son émission !

Les cliquetis des clés de la serrure se font entendre et avant que Maxine n'ait eu le temps de prononcer quoi que ce soit, Hoyt cale son pied dans l'interstice que vient de créer Maxine en ouvrant la porte.

Pff...tu me déranges là et tu sais que je n'aime pas être déranger à cette heure ci ! Lance Maxine, énervée les cheveux entortillés dans des bigoudis multicolores.

Je m'en fous m'man ! Lui répond Hoyt qui déjà repousse la porte et sa mère sans autre forme de procès.

Hoyt entre à l'intérieur de la maison et se dirige vers le salon où il soulève tous les coussins qui lui tombent à portée de main.

Mais..mais...qu'est ce que tu fais là ? C'est comme ça maintenant que tu pénètres chez les gens ? Tu rentres et tu fouilles ? Je ne t'ai...

Maxine n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'elle voit déjà Hoyt s'approcher d'elle l'œil noir de colère la toisant de toute sa hauteur. Elle se rend immédiatement compte que son fils est furieux, furieux comme elle ne l'a jamais encore vu. 

Oui, Hoyt est en colère, Maxine le voit au regard fermé qu'il pose sur elle et à l'attitude imposante dont il fait preuve. Il lui ferait presque peur s'il n'était pas son fils. Mais Hoyt est un gentil garçon qui ne peut pas vouloir de mal à sa maman. Une maman qui l'a élevé et qui l'a chéri durant toutes ces années et qui continuerait sûrement à lui faire ses sandwichs s'il n'avait pas décidé d'aller folâtrer avec une refroidie. Maxine sort à peine de ses réflexions, qu'elle sent une grande main se refermer sur son épaule.

Maintenant, tu vas me dire où tu l'as mise et pourquoi tu as besoin d'une arme contre les vampires ? Demande Hoyt d'une voix faussement calme et froide comme la glace.

Oh !..mais...oh ! On ne sait jamais, je pourrais en avoir besoin ! Avec tous ces criminels qui se baladent !

Hoyt referme alors encore sa main sur l'épaule de sa mère et la regarde droit dans les yeux :

Tu vas me virer cette arme de chez toi immédiatement, tu m'as bien compris ?

Et pourquoi je ferais ça, je te prie ? Demande Maxine outrée et piquée au vif par son enfant osant lui imposer une ligne de conduite.

Parce que je sais pertinemment que tu en as après ma fiancée ! Rétorque Hoyt un sourire mauvais aux lèvres.

Il sait qu'il vient de lâcher une bombe au visage de Maxine. Il sait que Maxine vient d'entendre les mots qu'il a prononcés sciemment. Sa fiancée, voilà ce qu'est Jessica pour lui maintenant. Non plus une simple petite amie mais bien la femme avec laquelle il compte emménager et avec qui il compte faire sa vie et l'épouser. Hoyt regarde le visage de sa mère se fissurer au fur et à mesure que les mots atteignent la conscience de sa mère.

Ta ?..Heu...Seigneur Jesus ! Comment l'as tu appelé ta croqueuse ?

Hoyt lâche sa mère et se recule, un grand sourire franc commençant à naître sur son visage habituellement tendre et jovial.

Oui, maman, tu as très bien entendu ! Ma fiancée ! J'ai demandé sa main à Jess et elle a dit oui ! Elle m'a dit oui ! À moi ! À Hoyt Fortenberry, le simple petit employé communal de Bon Temps ! Jessica et moi allons nous marier, maman !

Hoyt est rayonnant de fierté au milieu du salon surchargé de bibelots de Maxine.

Que dieu m'en préserve ! Maxine voyant l'état d’excitation de son fils et comprenant le sens de ses paroles, porte la main au cœur se sentant défaillir devant la terrible nouvelle qu'Hoyt vient de lui annoncer aussi joyeusement au visage.

Comment oses tu me faire ça ? Mais qu'est ce qui te prend ? Tu es devenu fou, c'est ça ? C'est cette traînée qui t'a ensorcelé ? Jamais ! Tu m'entends Hoyt ? Jamais tu n'épouseras cette fille ! Jamais cette rousse ne s'appellera Fortenberry ! Jamais ! Hurle alors Maxine hystérique, ses bigoudis s'agitant au rythme de ses mouvements de tête désordonnés.

Hoyt s'approche à nouveau de sa mère et tente de lui reposer la main sur l'épaule mais Maxine l'esquive en continuant d'agiter sa tête et ses membres dans tous les sens. Hoyt observe la réaction de sa mère et voit avec fatalisme que sa mère n'acceptera jamais la situation. Jamais, Maxine ne sera heureuse pour lui. Jamais elle ne pourra donner sa chance à Jessica de montrer à quel point elle fait son bonheur et qu'elle est une fille fabuleuse. Jamais Maxine ne pourra comprendre et se réjouir pour le bonheur des autres. Non, Hoyt se rend désormais compte que sa mère est bien trop aigrie par la vie et trop envahie de préjugés. Hoyt sent comme un goût acide lui parvenir dans la bouche, la bile lui remonte. Il sent son cœur se soulever devant la crise qu'est entrain de faire Maxine. Tanpis, si ma propre mère refuse le bonheur et la joie, moi je les embrasse.

Hoyt la lèvre tremblante de dégoût pour sa mère s'avance avec sérieux vers elle et clame:

Maman, Jess est une chouette personne et elle me convient ! Je te l'ai déjà dit quand tu étais avec Summer alors arrête tes âneries de folle ! Tu es pitoyable avec ta tenue de mégère, tes bigoudis et ton Jeopardy ! Mais je te préviens...gardes ton arme mais ne t'avise pas de t'en servir contre Jessica ! Sinon, maman, je te jure que...

Que quoi ? Hurle Maxine bavant de rage.

Hoyt s'approche encore de sa mère et se baisse jusqu'à atteindre le creux de son oreille, laissant Maxine paralysée devant la résolution que montre Hoyt.

Que j'appellerais la police pour lui parler du suicide de papa . Je leur parlerais de ton escroquerie à l'assurance que tu as faite et je demanderais à Jess, tu sais ma femme ? Je lui demanderais de t'hypnotiser pour que tu avoues tout !

Hoyt se relève alors et toise sa mère une dernière fois :

Pas de bêtises avec ton arme ! Tu as bien compris ? Demande Hoyt pointant un doigt accusateur en direction de Maxine. Sans attendre de réponse de la part de Maxine et la laissant seule dans sa maison, Hoyt se tourne et se dirige vers la sortie.

Je t'ai prévenu ! Ne fais rien à Jess !

Hoyt quitte alors la maison de son enfance en claquant la porte violemment, faisant trembler toute la maison. Maxine s’effondre alors dans son fauteuil fétiche et hurle avec autant de fureur que de désespoir.

 


tbtropfan  (28.10.2011 à 15:09)

Sous le porche de Lafayette, au crépuscule :

-  ça commence à se rafraichir, tu viens ? on rentre. Propose Jésus en se levant de son fauteuil.

Devant le manque de réaction de son compagnon, Jésus ramasse les verres posés sur la table basse et observe son amant. Visiblement cette tasse de bon chocolat chaud n’avait pas suffi à faire passer ses angoisses. Il n’était pas bien ce soir, Jésus l’avait très bien senti en revenant du boulot. D’ailleurs Ruby Jane lui en avait parlé tout à l’heure, s’inquiétant pour sa sécurité, persuadée que ce soir, un tigre aux dents de sabres blanc allait l’attaquer. Pauvre Ruby Jane, toujours possédée par  ses hallucinations, quelle misère quand même…

Jésus fronce les sourcils, il s’inquiète tout d’un coup : Lafayette sombrerait-il lui aussi dans un début de folie ? C’est vrai que ces Hallucinations, ces visions,  le perturbaient beaucoup. Il allait devoir l’aider à passer ce cap… Ils allaient peut-être avoir besoin d’aide d’ailleurs…
Jésus part mettre les tasses dans l’évier en se demandant où trouver quelqu’un qui ait suffisamment de connaissances en magie pour lui donner quelques conseils… Il commencera ses recherches demain.

En revenant sous le porche, il s’accroupi près de Lafayette et, posant sa main sur sa joue avec douceur, redemande :

-  Tu viens mon cœur ? je connais une autre méthode très efficace pour te changer les idées. C’est comme une tasse de chocolat… murmure-t-il en laissant sa main glisser le long de son cou… c’est très bon… sa main effleure ses épaules dénudées avec légèreté… très chaud … Lafayette vient encrer son regard dans le sien… et en plus tu va te sentir beaucoup mieux après, effets garantis ! Conclu Jésus d’un sourire craquant.

La sensualité de sa voix ne manque pas de faire poindre un sourire au coin des lèvres du beau métisse. Il accepte le baiser de son amant et apprécie son extrême douceur. Jésus avait ce don de lui procurer ce sentiment de sécurité, non pas par la force mais par cette sérénité bienveillante. C’est une invitation à laquelle  on ne peut que succomber normalement. Malgré tout, il ne se sent pas prêt, il voudrait vider son sac avant. Il se détache en baissant la tête et, reposant les yeux dans la nuit, murmure :

-  Sookie a disparu.

Quoi ? Demande Jésus en se rasseyant.

Un peu décontenancé mais ravit qu’il parle enfin, en un battement de paupière, Jésus a réussit à se débarrasser de son mode « bête de sexe » qui commençait à l’envahir et retrouve son uniforme d’infirmier à l’écoute.

Sam m’a apprit que Sookie avait disparue.

Qui est Sookie ? s’intéresse le latino, sentant que le sujet est important.

Mon amie, La meilleure amie de Tara, elle est serveuse au Merlotte’s aussi. Explique Lafayette avec lenteur, sans détacher son regard de la végétation qu’on devine a peine à coté. Elle est surtout télépathe et nous a souvent raconté ses difficultés à gérer l’intrusion des pensées des personnes qu’elle croise. Je comprends parfaitement ce qu’elle endure maintenant et … là… j’aimerais tellement lui parler !

Ah tiens ? Il sent qu’il abesoin d’aide lui aussi ? C’est vrai que ça pourrait être une solution cette Sookie si seulem…

-  Et moi donc ! Intervient une voix grave.

Jésus et Lafayette sursautent de surprise. Surgissant de la nuit, un immense vampire blond apparait soudainement devant eux.

-  Où est-elle ? demande-t-il d’une voix glacée.

Son visage fermé exprime une fureur mal contenue et Jésus dont le rythme cardiaque a triplé en trois secondes l’observe se pencher sur le fauteuil de Lafayette avec horreur.

J’en sais rien Eric ! Jure Lafayette d’une voix paniquée.

Eric ? Lafayette connaît ce vampire ? Jésus ne comprend pas.

Je veux savoir où elle est ! Tonne le viking en sortant les crocs.

Ses crocs… comme sa peau d’une pâleur irréelle luisent dans la nuit : le tigre blanc aux dents de sabre ! Jésus se promet d’écouter Ruby Jane plus attentivement dorénavant !

Puisqu’il vous dit qu’il n’en sait rien ! Proteste-t-il sur le même ton.

Oups ! C’est lui qui vient de dire ça ? Jésus écarquille les yeux en réalisant qu’il vient de
détourner la colère du vampire contre lui. En un quart de seconde, le jeune homme se retrouve projeté au fond de son fauteuil, la gorge serrée dans un étau glacé.

T’es qui toi ?!

Lafayette, paniqué, part s’agenouiller près du fauteuil de Jésus et pose la main sur celle qui étrangle la gorge de son petit ami.

Eric ! Eric, je t’en prie ! C’est Jésus, c’est mon mec… il n’a rien à voir dans cette histoire, il ne connait même pas Sookie ! Lâche s’il te plait…

Eric tourne lentement la tête vers lui et susurre d’un air amusé :

Oh, c’est ton mec ? Il n’est pas de nature jalouse j’espère ? Il sait que ton cul
m’appartient ?

Eric plisse les yeux et savoure que Lafayette supporte cette révélation sans broncher, le visage défait. Aucun signe de rébellion ? Parfait. Bon, ça c’était gratuit (ça fait toujours un bien fou de faire souffrir quelqu’un quand on a les nerfs en plote),  mais passons aux choses sérieuses.

Je vais peut-être avoir les réponses à mes questions si tu tiens à sa vie…

Lafayette retrouve alors un visage sérieux et, plantant son regard dans le sien, explique très fermement :

- Je ne sais pas où est Sookie d’accord ? Et si tu ne me crois pas, je vois mal ce que je peux y faire !

Eric lève un sourcil et resserre un peu sa prise, faisant grimacer Jésus qui commence franchement à changer de couleur. Lafayette réfléchit rapidement et contre toute attente, laisse la colère le submerger. Il se lève d’un bond et s’écrie : 

-  Mais pourquoi t’es comme ça, putain ?! Pourquoi cette violence gratuite ? Si tu veux savoir quelque chose, demande-le-moi sous hypnose au lieu d’étaler ta force comme une grosse brute ! Tu ne sais donc pas hypnotiser les gens ?! lâche-t-il sans réfléchir.

Silence… Touché. Eric se fige. Attends… Non ? Ce n’est pas lui qui vient d’agresser Eric, là, quand même ? Lafayette, assourdi par les battements de son cœur qui cogne dans
sa tête à un rythme dangereusement élevé, prend conscience de l’ampleur des dégâts. Eric va tuer Jésus. Puis, le tuer lui, c’est certain. La seule question qui reste en suspens c’est : avant ou après éviscération ? Lafayette change de tête et, d’une voix tremblante plaide :

Pardon ! Putain, je ne sais plus ce que je dis, tu me fais flipper a mort, là ! Je
ne sais pas ce qu’il s’est passé avec cette pétasse de Sookie, je l’ai appris cet après midi,  au boulot. Et personne ne sait rien là bas non plus.  Je te le jure, Boss.

Eric, le visage indéchiffrable, lâche prise et se matérialise devant le beau métisse. Lafayette baisse aussitôt les yeux, sans pour autant reculer. Il s’entête :

-  Eric, je sais parfaitement qui tu es, ce que tu es capable de faire : je peux te jurer que jamais je n’essaierais de te mentir ou de te nuire, tu es mon boss et…

Il lève les yeux et affronte le regard du vampire pour conclure :

-  oui, je t’appartiens. Je le sais, tu le sais, et… il vient de l’apprendre. Dit-il en désignant Jésus qui le regarde d’un air stupéfait. Il n’y aura aucun problème tant que tu n’en créeras pas, toi.

Bon, là, on peut difficilement faire mieux comme plaidoirie, hein ? Lafayette ne se souvient pas d’avoir fait une phrase aussi longue sans injure depuis une éternité… il n’en revient pas. Sans qu’il puisse le retenir, il finit par étirer un sourire narquois. Le visage d’Eric s’éclaire progressivement, puis il finit par faire une moue amusée.

-  Je vais tolérer cet affront pour cette fois, Lafayette, mais il n’y aura pas… de prochaine fois, sois-en bien conscient. Si jamais tu oses me défier à nouveau, tu en paieras le prix, c’est clair ? murmure Eric d’une voix douce.

Parfaitement. Approuve l’intéressé.

Si jamais tu apprends quelque chose…

Tu en seras le premier informé, bien sûr ! Termine Lafayette sur le ton précipité de l’élève connaissant bien sa leçon.

Eric allait se détourner mais se retint, comme pris d’un doute. Il penche la tête légèrement sur le coté et saisit fermement Lafayette à la gorge sans pour autant lui faire mal. Le jeune homme se laisse faire avec appréhension, se retrouvant sur la pointe des pieds et le visage bien trop près du vampire à son goût.

-  Il faudra peut-être qu’un jour je prenne le temps d’entrer pleinement en possession de ma propriété, hein mon joli ? Histoire que je comprenne pourquoi je me montre si tolérant à ton égard…

Lafayette écarquille les yeux en prenant conscience de la signification de ces mots. Le cœur battant la chamade, il parvient malgré tout à articuler sur un ton léger :

C’est toi qui vois… mais je te préviens que tu auras du mal à t’en remettre, je suis… exceptionnel !

Eric fronce des sourcils un peu surpris, puis, soudain éclate de rire franchement en le lâchant. L’instant d’après, il s’était volatilisé.

-  Mais bon sang, Laf’ c’est quoi ce bordel ?! Aboie Jésus, hors de lui.

Lafayette, encore stupéfait d’avoir réussi à essuyer la colère d’Eric sans dommages, pose sur lui un regard tendre.

-  Viens, on rentre, je vais t’expliquer.



 


kalypso  (30.10.2011 à 18:44)

A la nuit venue, une fois que Jessica fut partie retrouver Hoyt, Bill le cœur aussi sombre que la nuit, se prépare à retourner vers la petite maison de Sookie. Il a besoin de comprendre, de savoir où elle se trouve. La paix en lui ne reviendra pas, tant qu’il ne sera pas qu’elle est en sécurité. Sur le trajet, il ne peut s’empêcher de penser à tous ces mois passés en sa compagnie, doux et merveilleux moments de bonheur, qu’il n’avait pas connu depuis bien des années. Elle est le miracle qui a fait renaître en lui une bonne partie de son humanité.

En l’apercevant, Jason qui vient juste de sortir de chez sa sœur, en profite pour l’interpeller.

 

       -  J’allais justement me rendre chez toi.

       -  Bonsoir Jason.

       -  Sais-tu où se trouve ma sœur ? Elle n’est pas rentrée, personne ne l’a      vu.

       - Malheureusement, je n’en ai aucune idée.

       -  Pourquoi malheureusement ? Vous êtes vous disputés ? Lui as-tu fait                 du mal ?


 Un petit mouvement et Bill se trouve face à Jason. Son regard noir plongé dans celui du jeune homme.

 

-  Jamais je ne ferais le moindre mal à Sookie.

-  C’est déjà arrivé par le passé, balbutie Jason.

-  Involontairement, et je dois vivre avec chaque jour.

-  Elle n’a emporté aucun vêtement, reprend Jason, tout est resté en                   place, comme si elle avait juste disparu.

 

Le roi, se rend compte rapidement de l’inquiétude de Jason. Il recule légèrement, pour ne pas l’affoler davantage.

 

Ta sœur a rompu avec moi. Je ne sais pas où elle a pu se rendre par la                suite.

Tu es donc en partie responsable de sa disparition.

 

Cette idée n’avait pas effleuré, le roi. Savoir que son chagrin ait pu pousser Sookie à partir, pire à mettre sa vie en péril, fut soudainement monter en lui, une grande culpabilité. Ce qui le rassure, c’est qu’il n’avait senti aucun danger autour d’elle, aucune souffrance physique.   Non, que le vide,  comme si elle se trouvait simplement en ce moment dans un endroit où il n’a pas accès.

 

Elle était affectée par la fin de notre relation c’est vrai, avoue Bill le               visage livide. 

Pourquoi ? Que s’est-il passé ?

Cela ne te concerne en rien. Sache juste que je regrette profondément.

Si tu lui as fait quoi que ce soit…

Je ne l’ai pas touché Jason, dit plus autoritairement Bill, je suis comme       toi dans l’impasse et très inquiet. Tu me connais Jason, je ne suis peut       être pas l’homme idéal, mais je donnerais ma vie pour Sookie. Jamais       je ne pourrais lui faire quoi que ce soit.

 

Jason le dévisage un petit moment, le regard perdu dans le vague, ses pensées sont ailleurs. Il se rappelle alors certaines réactions de William, certains de ses comportements, lorsque Sookie avait été en danger comme dans la demeure de Godric. Certaines paroles échangées entre eux, une nuit où il devait veiller sur sa sœur, et où celle-ci n’en avait fait qu’à sa tête comme toujours. C’était clair, jamais ce vampire, ne pourrait lui faire le moindre mal, volontairement. Il sourit alors tristement à Bill, qui ne peut pas l’aider davantage, mais qui lui enlève un énorme doute et fait volte face pour partir vers la maison de sa sœur.

 

- Tu as raison Bill, je sais que tu ne lui ferais rien, tout vampire que tu es,           lance t-il sans se retourner.

 

Bill, s’adosse alors contre un arbre. Il regrette que Sookie, lui ait enlevé son invitation. Sinon, il serait déjà à l’intérieur, en train de tout fouiller, de chercher des indices, de s’imprégner de son parfum, pour la garder encore un peu avec lui. Il a beau se concentrer au maximum, essayer de toutes ses forces. Rien, ne se passe, il ne ressent rien. Jamais il n’aurait pu imaginer, que cette mission confiée par Sophie-Anne, allait autant bouleverser sa vie. Si cette jeune fille blonde, aux grands yeux enfantins, n’a été au début qu’un simple travail. Très vite, sa fraîcheur, sa spontanéité, sa beauté, l’ont envoûté. Son cœur éteint depuis plus d’un siècle, s’est réveillé comme par enchantement. Il a retrouvé les joies de l’amour, les sensations de la chair.

 Revoir son visage, lui sourire, revoir la douceur de son regard, sentir la chaleur de ses baisers, ou tout simplement savoir qu’elle va bien. Oui, il donnerait tout ce qu’il a au monde, pour savoir qu’elle se porte bien.

Une larme de sang, vint s’échouer sur sa joue froide, son désespoir est profond, il se sent comme amputé d’une partie de lui-même. Responsable, coupable de son départ.

Trop douloureux, de rester près de cette maison, rempli de souvenirs, il décide de rentrer chez lui. Décidément, il n’en a pas fini avec les imprévus. Le shérif Bellefleur l’attend en faisant les cent pas dans son salon. Et dès qu’il le voit, celui-ci l’agresse de questions.

 

Bill Compton, dites moi où se trouve Sookie ? Quand l’avez-vous vu                  pour la dernière fois ? Et que lui avez-vous fait ?

 

D’une humeur plutôt à fleur de peau, William préfère, pour ne pas perdre son sang froid, se servir tranquillement un verre de sang bien frais avant de répondre à son interlocuteur. Interlocuteur, qui d’ailleurs pose un drôle de regard sur la boisson du roi.

 

Je viens de voir Jason, commence alors Bill, comme à lui je vais                   répondre la même chose. Je ne sais pas où se trouve Sookie.

Vous êtes pourtant proche non ?

C’est exact, et croyez moi shérif, si j’avais la moindre information, je la       partagerais avec vous.

Je ne vous crois pas une seule seconde ! Je ne sais pas ce que vous lui       avez fait, mais je le découvrirais. Je sais que vous êtes mêlé à cette                  histoire.

 

La nervosité du shérif est palpable, il transpire plus que de raison, sa voix est froide et son débit de parole plus que rapide. Un Andy, très énervé, qui fixe intensément Bill, pendant que celui-ci sirote son verre. Contrôlant au maximum sa colère, qui ne demande pourtant qu’à exploser, le roi reste stoïque, sachant très bien que la moindre perte de contrôle de sa part, jouera en sa défaveur.

 

Je n’ai rien fait à Sookie shérif. Et j’espère qu’elle reviendra très vite      parmi nous.

Bien sur, grogne monsieur Bellefleur, je n’en crois pas un mot.

C’est pourtant la vérité.

Où est-elle Compton ?

Pour la dernière fois shérif, je n’en ai aucune idée.

 

William décide d’abréger cette conversation. Il n’a pas à se justifier, ni à se faire accuser dans sa propre demeure. Il a juste besoin d’être seul. Un petit signe en direction d’un de ses gardes, et l’homme est déjà à côté du shérif.

 

Je ne vous retiens pas davantage shérif. Bonsoir.

Je n’en ai pas fini avec vous Compton, et ce n’est pas parce que vous       êtes un fichu roi de vampire maintenant que je ne vous coincerais pas.       Vous entendrez encore parler de moi, je ne vous lâcherais pas, hurle    Andy tout en étant raccompagné par le garde. Je représente la loi moi       aussi, et je vous coincerais, je vous le jure. Putain de vampire !!!

 

Bill en est certain, lui comme tous les habitants de Bon Temps, le tiendront responsable de la disparition de Sookie. Il est le coupable idéal. Cela n’a pas d’importance à ses yeux, en tout cas bien moins que la souffrance qui le tenaille.

 

Mais où es-tu mon amour ? pense-t-il à voix haute.

 

Une petite lueur s’éclaire au fond de lui. Se pourrait-il que Claudine soit venue la chercher en ressentant sa détresse ? Ce qui justifierait ce vide permanent en lui, loin de ce monde, aucun contact entre eux n’est peut-être possible…

 

 (A suivre…)


billette  (02.11.2011 à 14:43)

+Point de Vue d'Eric.

Je crois que j'ai du battre des records de vitesse en vol... Je ne pouvais pas l'appeler Compton avait toujours mon téléphone, j'avais récupéré un nouveau portable au bar mais le répertoire était vide. Il fallait que je m'assure qu'elle allait bien. Quand je suis enfin arrivé devant chez elle, j'ai tout de suite vu qu'elle n'y était pas. Toutes lumières étaient éteinte. Malheureusement elle m'avait retiré l'autorisation d'entrée,

Je me suis approché de sa fenêtre et avec ma vue de vampire j'ai réussi a voir que sa maison était parfaitement rangé.. pas de trace de lutte et je ne voyais pas de sang. J'ai brisé un carreau (elle m'en voudrait surement mais il serait réparé demain a la première heure) et j'ai humé l'air, il n'y avait pas d'odeur importante a part la sienne... Elle était seule hier quand elle avait disparu du lien. Mon inquiétude est remontée à la surface. Je commencés a avoir du mal a comprendre pourquoi elle était la seule avec Pam capable de me faire ressentir de l'angoisse. J'ai fait le tour de sa maison et je me suis envolé vers la fenêtre de sa chambre. Je savais exactement ou elle était, il m'était arrivé une fois ou deux quand Bill avait disparu de venir la regarder dormir, ça m'apaisait en quelque sorte. Rien n'avait changé, son dressing ouvert m'a permis de voir que ses vêtements était toujours la.

j'ai inspecté les alentours. Cette maison avait besoin de travaux... Peut être que je pourrais envoyer quelqu'un pour ça. J'ai encore une fois pris une grande inspiration et la seule chose que j'ai pu sentir a pat son odeur c'était celle de Compton. Une vague idée m'a traversé l'esprit. Mais non impossible il avait l'air vraiment trop entichée d'elle pour avoir osé lui faire du mal. J'ai continué à fouiller un peu partout et j'ai suivit son parfum qui m'a mené jusqu'à une tombe. Celle de sa grand mère. Son odeur s'arrête juste la. Il y avait plus, un odeur particulièrement savoureuse. Des fées. Des putains de fées. Qu'est ce qui avait bien pu se passer ici?

J'étais tellement absorbé par mes réflexions que la vibration de mon portable est parvenue a me faire sursauter. J'ai reconnu le numéro du Fangtasia,

-Maitre. Nous avons un problème, So... Je l'ai coupé.

-Si ca n'a pas de rapport avec Sookie je ne veux pas en entendre parlé.. Tu me remplaces, débrouille toi. Je savais qu'elle allait trouvé un moyen de me faire payer ca mais je ne pouvais pas m'arrêter en pleine recherche.

-Non. Ça n'a aucun rapport. Mais Bill a...

j'ai raccroché. Quoi qu'il se soit passé avec Bill je ne voulais pas le savoir. J'ai juste vaguement espéré qu'il ai décidé de s'offrir au soleil après avoir perdu Sookie. Mais je n'y croyait pas trop... Il ne nous aurait jamais rendu ce service.

Après m'être autoconvaincu que le metamorphe.....Merlotte, j'en avais oublié son nom, n'aurait pas pu savoir ou elle était j'ai décidé d'aller rendre visite a Lafayette, ils étaient proches..lui saurait peut etre Je l'ai trouvé en pleine conversation à propos d'elle.

-.....Je comprends parfaitement ce qu’elle endure maintenant et … là… j’aimerais tellement lui parler !

-Et moi donc.

Lafayette a tout de suite affiché une expression d'horreur, et je pouvais sentir a travers son sang qu'elle n'était pas fausse.

 

+Point de vue de Pam.

J'ai tout de suite était débordée par toutes la paperasse. Bien sur j'avais vu Éric la faire 100fois mais le faire soit meme.. C'était vraiment pénible. Et puis j'avais mieux a faire.. Je ne sais pas combien j'ai passé à remplir des papiers jusqu'à ce que le téléphone se mette à sonner.

-Fangtasia, la ou vos rêves deviennent réalité. Pas vraiment mais bon.

-Ici Nan Flanagan j'aimerais parlé au Shérif Éric Northman. Qu'est ce que cette garce lui voulait?

-Il n'est pas la.. Je pourrais peut être prendre un message... Lui dire que le shérif de la zone 5 était parti vadrouiller pour trouver une humaine n'aurait pas aidé.

-J'ai pas le temps pour ses conneries. J'ai faillit lui répondre que nous jetions deux mais elle a aussitôt repris. J'ai une interview dans 10minutes. Dite lui que Sophie Anne est morte et qu'il doit prêter allégeance a son nouveau roi. De... QUOI?

-Et qui est le nouveau roi? J'ai essayé de garder une voix lasse. Mais logiquement le seul qui aurait pu la remplacer en Louisiane était Éric.

-Bill Compton. Et elle a raccroché, me laissant quasiment en état de choc.

Bill? Roi? C'est une blague? Il fallait absolument que je J'arrive a joindre Éric. J'ai tapé son nouveau numéro.

-Maitre nous avons un problème, So,,..phie anne est morte. Mais je n'ai pas pu aller plus loin que la première syllabe de son prénom. Il m'a aussitôt coupé avec un mélange d'espoir et de colère dans la voix.

-Si ça n'a pas de rapport avec Sookie je ne veux pas en entendre parlé.. Tu me remplaces, débrouille toi. Cette humaine commençait vraiment à m'énerver. J'avais l'impression que mon créateur devenait fou à cause d'elle. En plus, je devais le remplacer dans ses fonctions... J'ai calmé mon ton.

--Non. Ça n'a aucun rapport. Mais Bill a... tué la reine, c'est notre nouveau roi. Mais comme avec ma précédente phrase il m'a coupé... Il a plus exactement coupé la conversion.

J'ai envoyé le téléphone volé dans le mur. (Note a moi meme racheter un téléphone.) Deux fois en une seule soirée.. J'avais vraiment l'impression d'être le dindon de la farce. Je suis allée dans la salle principale du bar afin de trouver mon jouet pour la nuit.

 


romane0018  (05.11.2011 à 15:35)

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