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Série : Merlin (2008)
Création : 17.06.2010 à 12h16
Auteur : LovSecret
Statut : Terminée
« Alegria : Une émotion, un état d'esprit... Allégresse en espagnol... » LovSecret
Cette fanfic compte déjà 2 paragraphes
« L’univers est rempli de magie et il attend patiemment que notre intelligence s’affine » Eden Phillpotts
Les cris, les rires, les odeurs, les couleurs, les lumières, la nuit, les boissons s’écoulant dans les gosiers masculins, les fruits murs mordus par les dents de jeunes filles, la musique, les robes colorées volants sur les jambes fines et bronzées des danseuses et la danse, la danse, la danse. Fête, fiesta, party… Cette nuit, les gitans étaient à Camelot.
Alegria, como la luz de la vida
Tout le peuple se retrouvait, osant pour une fois sortir des murailles de leur cité. Pour voir cet amas de débauche, de jeux, de joie, d’alcool, de musique, de danse et d’érotisme dans un même endroit puisqu’une espèce de magie se dégageait de la fiesta gitana. Les ribaudes attiraient les jeunes hommes dans leurs carrioles, au fond du campement, les captivant d’un œil noir velouté et d’un sourire rouge et blanc. Les diseuses de bonnes aventures attiraient les ménagères et les naïfs par des sons de cristal et des paroles mystiques à consonances espagnoles. Les jeunes gitans glissaient le long des allées pour soulager les bourgeois et les rares nobles venus de quelques pièces de monnaies ou pariaient avec des adolescents sur les résultats d’un dé pipé ou d’un jeu de carte faussé
Alegria, como un payaso que grita
Le roi Uther n’aimait pas cette fête, c’est d’ailleurs pour cela qu’il l’avait interdite dans sa capitale. La débauche et la magie affichée des gitans dans un pays où était interdite toute forme de magie semblaient être une insulte personnelle à sa personne et à sa fonction. Aussi, Uther avait envoyé Arthur, son fils, pour qu’ils puissent noter toutes les formes de magie condamnables par les lois du royaume. Le prince était donc allé pour la première fois à la fiesta gitana. Et, comme à son habitude, avait tiré Merlin de son sommeil pour qu’il puisse le seconder. Et jusqu’ici, tout se passait relativement bien, si on excluait la maladresse de Merlin. Mais c’est précisément, comme le disait Arthur, l’absence d’une catastrophe qui serait anormale quand on était en présence de Merlin. Ce dernier s’amusait bien et n’avait repéré aucune magie réelle qui aurait pu l’inquiéter. Jusqu’à ce que la musique s’arrête et qu’Elle entre en scène.
Alegria Del estupendo grito
Elle s’appelait, selon les dires du chef des gitans Clopin, Ophélia. La peau halée et nacrée, des jambes à n’en plus finir, une taille fine, une poitrine (mise) à son avantage, des yeux verts pétillants et un sourire en coin qui étirait de jolies lèvres pulpeuses sur un visage aux traits fins encadrés par des cheveux auburn ensoleillés. Sa robe rouge et ses talons hauts donnaient à la jeune gitane des airs de princesses ibériques. Et à ce moment précis, la musique recommença, plus forte, plus rythmée, plus entrainante, plus belle. Et quand Ophélia se mit à danser, quand son corps ne sembla plus appartenir à personne, le monde s’arrêta et la regarda. Tout jouait avec elle, et elle jouait avec tout : la lumière, les couleurs, les reflets, les sons…Tout autour d’elle devenait beau et lumineux, comme si elle dégageait de la magie. Rien au monde n’était plus ensorcelant qu’une gitane prénommée Ophélia. Rien n’était plus envoutant que la danse d’une gitane. Rien n’était plus captivant qu’elle. Et soudain, elle s’arrêta, les bras en l’air et le corps courbé, puis ses mains produisirent une lumière blanche. Elle se remit à danser, plus vite. La lumière enveloppait ses bras levés, sa tête, son buste, ses hanches et enfin ses jambes. La musique devint plus rythmée que jamais et Ophélia continua à danser. On ne voyait plus qu’une silhouette lumineuse, plus belle que jamais. Et la musique s’arrêta d’un coup si bref que s’en fut surprenant. Au même moment, Ophélia disparut.
De la tristeza loca. Serena
Merlin déambulait dans les couloirs du château, repensant à elle. Il avait demandé à Gaius, au dragon (qui s’était contenté de rire) et personne ne lui avait donné de réponse satisfaisante. Arthur avait été obligé de signaler la situation au roi et Uther avait décidé de pourchasser la jeune danseuse. Et tandis que Merlin décidait de retourner dormir, il la vit. Elle s’approcha de lui et murmura :
- « Le monde des gitans est le seul qui voulait bien compter une magicienne dans ces rangs. Le monde n’est pas près à accepter la magie. Mais je pressens que bientôt, ton heure sera venue. Des vérités vont être révélées Merlin. Et tu seras le plus grand sorcier du monde ainsi que ton maitre deviendra le symbole de la royauté, du courage et de l’espoir. Il faut que tu aie confiance en tes intuitions et en ton cœur. Tente parfois d’écouter ta tête mais dans les conflits, c’est ton cœur qui prédominera. Ai foi en l’avenir, en la magie et en Arthur. »
Ophélia posa ses lèvres sur celle de l’apprenti magicien. Soudain, elle sembla s’éloigner. Merlin s’exclama :
- « Qui êtes vous ? »
Ophélia sourit et prolongea le baiser avec Merlin, tout en devenant de moins en moins consistante. Puis, elle dit :
- « Je suis une fée qui va t’aimer »
Puis, elle disparut après un dernier baiser. Merlin eût, à ce moment là, la sensation que la Terre entière était en harmonie et un sentiment bien connu de chaque amoureux après un baiser. Un sentiment d’allégresse, de Alegria.
Como la rabia de amar. Alegria, Como un asalto de felicidad
« Un baiser est un tour délicieux conçu par la nature pour couper la parole quand les mots deviennent superflus. » Ingrid Bergman