*** Générique ***
HALL DE L’ECOLE
Zack, à la caméra :
Ouah !
Les pires calamités qui peuvent tomber sur un gosse.
C’est la varicelle, la rubéole et les compositions.
J’aimerais mieux plancher sur la varicelle.
Mais la pire de nos compositions est celle que nous donne un prof dont le seul nom fait frémir de terreur tous les élèves du collège : LE TERRIBLE TESTAVERDE !
Tous les élèves hurlent.
Lisa :
Oh ! Oh, Zack Morris !
Ne prononce plus jamais ce nom devant moi !
Zack :
Comment ça ? Quel nom ? Le terrible Testa…
Lisa pose sa main devant sa bouche pour l’empêcher de continuer.
Lisa :
Zach, je suis morte de peur.
Et quand j’ai peur, je mange.
Tu veux un beignet ?
[Il fait signe d’un prendre un, mais Lisa retire sa boîte aussitôt]
Non, je les garde pour moi !
Jessie :
Elle est bien nerveuse et moi qu’est-ce que je devrais dire ?
Je me bats pour être première depuis l’école maternelle.
Zack :
Oh moi aussi !
Mais c’est pour être le premier à sortir.
Zack, à la caméra :
Hé, chacun gère ses angoisses comme il peut !
Slater :
Ça va, Morris ?
Hé, t’es prêt pour un nouveau pari ?
T’en as déjà perdu 3 d’affilés !
Zack :
Cette fois, tu ne m’auras pas Slater.
J’engage mes lunettes noires contre ton couteau de l’armée Suisse.
Slater :
Tenu !
Les règles restent les mêmes. Voilà les munitions.
[Il lui donne une bombe à eau]
J’ai trouvé une nouvelle cible.
Zack :
Cette fois, je t’aurais !
Les deux garçons se mettent côte à côte, face caméra.
Slater :
T’es prêt ?
Zack :
Hein. Hein.
Slater :
On y va !
Les deux garçons se retournent. Apeurées, les filles derrière eux se baissent. Tandis que Screech sort d’un casier.
Zack, surpris :
Screech ?
Screech :
Ça va Zack ?
Slater lui lance sa bombe à eau.
Slater :
Ça y est, j’ai encore gagné !
Tiens voilà ce que je t’ai promis, Screech.
Bien joué.
Screech :
Merci Slater.
Zack :
Pourquoi t’as fait la cible ?
J’allais tout de même pas tirer sur un copain, petit tête !
Screech :
Il a gagné tes lunettes noires.
Moi j’ai gagné mes deux dollars et c’est toi qui t’es fait avoir.
On dirait que c’est toi la petite tête, petite tête !
Slater monte les escaliers.
Zack :
Hé, tu vas pas t’en tirer comme ça.
On va faire un vrai pari avec un véritable enjeu.
Slater :
Mais oui, si tu veux, Zack.
Je cracherais pas sur ta radio amateur pour joindre cette gymnaste que j’ai laissé en Allemagne.
Hou, elle avait un joli coup de rein.
Zack :
Ok, c’est parti.
On joue ma radio contre ton blouson d’aviateur.
Slater :
Si tu veux.
Ecoute bien. Je te parie que la prochain personne que la prochaine personne qui apparaîtra dans l’escalier sera la belle Kelly Kapowski.
Zack :
Hi. Hi. Celui-là, tu l’as perdu d’avance.
Moi, je connais par cœur les horaires de Kelly.
En ce moment, elle est en salle de gym pour l’entrainement de volley et elle ne manquerait une partie pour rien au monde.
Kelly :
Et les gars ? Personne ne sait où sont mes chaussures ?
Je les ai cherchées partout.
Slater :
Oh euh… Ça s’rait pas celles-là ?
Tu les as mises l’autre soir dans mon casier à la place du tien.
Kelly :
C’est curieux, ça !
Enfin, peu importe. Je suis déjà en retard pour le volley.
Zack :
Hé, c’est pas juste !
Slater :
Non. Mais ça marche.
Tu n’auras qu’à m’apporter la radio demain matin.
Zack, à la caméra :
Ce garçon-là, il a une logique qui me déplaît.
CHAMBRE DE ZACK
Zack :
Et maintenant chers auditeurs, je retourne dans l’anonymat.
J’arrête cette émission.
En guise d’adieu, Elvis Presley vous dit « Don’t be cruel. »
[Par la fenêtre]
Ça y est, Screech, tu peux débrancher !
Screech :
D’accord !
Zack :
Dépêche-toi, on dirait qu’il va pleuvoir ! Fais vite !
Screech :
Ouais, j’en ai pour une… Ahhhhh !
L’orage éclate alors que du matériel tombe du toit.
Zack :
Screech ? Qu’est-ce qui t’arrives ?
Screech ?
Réponds-moi ?
Screech descend l’échelle en gémissant.
Zack :
Screech ?
Screech entre dans la chambre, les cheveux dressés sur la tête.
Zack :
Screech, ça va t’es en vie ?
Screech :
Qu’est-ce qui y a pour le dîner, maman ?
Screech manque de tomber et se rattrape à la télévision qui s’allume aussitôt. Zack pose la main sur l’épaule de Screech mais reçoit une décharge électrique.
Zack :
Attends ! Tu… Tu f’rais mieux de t’assoir.
T’as dû être touché par la foudre.
Screech :
Du poisson ? ça me plairait.
Et un mocca pour le dessert.
Zack :
Où est-ce que tu vas, Screech ?
Screech :
Chez moi pour travailler la composition de Testaverde.
Réponds au téléphone.
Zack :
Mais le téléphone ne sonne…
Il est interrompu par la sonnerie du téléphone.
HALL DE L’ECOLE
Zack :
Comment tu te sens ?
Screech :
Oh plutôt mieux que d’habitude.
Euh Zack… Je crois qu’on ferait mieux de s’écarter… tout de suite.
Il attrape Zack et le tire vers l’escalier.
Zack :
Screech !
Le néon que l’agent de la maintenance réparait tombe exactement là où ils se trouvaient précédemment.
L’agent de maintenance :
Oh euh, je suis désolé. Elle m’a échappé.
Pas de dégâts ?
Zack :
Ça va. Ça va très bien.
Grâce à mon copain.
Hé Screech, mais comment tu savais que ce truc-là allait tomber ?
Screech :
J’sais pas trop.
Depuis que j’ai été touché par la foudre hier soir, j’ai sans arrêt des espèces de flash dans la tête.
Zack :
Comment ça ? Explique-toi.
Screech :
J’ai des visions. Je vois certaines choses.
Pour l’instant, par exemple, je vois… une raquette de tennis.
Zack :
Une raquette de tennis ?
Comment ça ? Pourquoi une raquette de…
Une fille traverse le hall une raquette de tennis à la main.
Zack :
Dis-moi mon petit vieux.
T’en as beaucoup des visions de ce genre.
Screech :
Là, je vois… deux crétins.
Zack :
Ah bon ?
Deux crétins descendent les escaliers.
Crétin n°1 :
C’est ma pochette de plastique !
Crétin n°2 :
Non, c’est la mienne !
Crétin n°1 :
Rends-la-moi sinon je te dénonce !
Donne-moi ma pochette ! C’est la mienne !
Zack :
Oh, c’est fou ça !
Jamais j’aurais imaginé qu’il puisse t’arriver une chose pareille.
Screech :
Maman m’avait prévenu. Le coup de foudre, ça change la vie.
Zack :
Oh ça tu peux le dire !
Tu viens de recevoir un sacré don.
Le pouvoir de lire dans l’avenir.
Screech :
Je savais que t’allais dire ça.
Zack :
Je suis ton meilleur ami alors je te mets en garde.
Certaines personnes risquent de vouloir se servir de toi.
Donc pour ton bien, je crois qu’il vaut mieux garder le secret entre toi et moi.
D’accord ?
Screech :
D’accord. Merci de me protéger comme ça, Zack.
Zack, à la caméra :
Y’a pas de quoi.
Je tiens la poule aux œufs d’or.
Screech :
Ça aussi je savais que t’allais le dire !
COURS D’HISTOIRE
Testaverde :
Bonjour.
Votre composition trimestrielle aura lieu jeudi matin à 10h30. Elle va consister en 3 questions générales.
Nous allons passer cette dernière heure avant l’examen à revoir ensemble les sujets dont seront tirées les questions de votre contrôle. Je vous rappelle que nous avons beaucoup à revoir.
Mais si vous êtes suffisamment attentifs, vous n’aurez aucunes difficultés par la suite.
Tout le monde est prêt ?
Nous commençons par l’intervention britannique entre 1763 et 1775, interventions qui soulevèrent la fureur des colons. La première fut la proclamation de 1763 qui interdisait toute installation dans les terres situées à l’ouest des Appalaches
Suivie par l’acte qui obligeait les colons à donner le gîte et le couvert aux britanniques
Suivi de l’acte contraignant les colons à acheter des timbres anglais
Suivi par l’augmentation des taxes qui l’amena à se battre dans les rues de Boston en lançant des boules de neige sur les britanniques en les traitant de lâches.
Bagarres qui provoquèrent la mort de 3 colons lâchement assassinés dans la rue. Ce qui nous amène à 1773 à la loi stipulant que les britanniques pouvaient importer du thé et que seule la compagnie des Indes pouvait le vendre ce qui conduisit les colons à la révolte et se déguiser en indiens d’Amérique, comme on dit aujourd’hui, et montèrent à bord d’un navire et jetèrent la cargaison. C’est ce qu’on appelle la party de thé de Boston, un thé amer sans sucre ni crème !
Les américains gagnèrent la bataille de King’s Mountain et celle de Cowpens et celle de Caroline du sud et forcèrent Cornwallis à battre en retraite dans le nord en Virginie où il se retrouva face aux Patriotes où il subit de très lourdes pertes. Il se retira en Virginie tandis que Washington feignait d’attaquer en envoyant sa garde à Cornwallis et faisait la jonction avec une armée française de 5000 hommes qui coupait aux anglais la retraite par la mer. Ils semblèrent d’autant plus catastrophés qu’ils n’avaient pas bu leur thé !
Vous avez des questions ? [La cloche sonne]
Bonne chance ! Je vous revois jeudi !
VESTIAIRE DES FILLES
Lisa :
Oh, je suis incapable de courir aujourd’hui.
C’est vrai, je me suis tellement gavée depuis hier que si on mettait 5 francs dans la bouche, il en ressortirait un paquet de cacahuètes.
Kelly :
Lisa, il faut que tu arrêtes de prendre les choses aussi à cœur que ça.
Lisa :
C’est facile à dire pour toi.
Tu ne te fais jamais de souci pour rien.
Kelly :
Oh si ! Y’a des tas de choses qui m’ennuie moi-aussi.
Mais je ne veux pas passer pour une poire.
Lisa :
Une poire ? Tu m’en donnes une ?
Kelly :
Lisa, calme-toi.
Arrête d’être obsédée par tes examens sinon tu verras que tu finiras comme…
Jessie :
Les filles ! Vous savez quoi, les filles ?
Je viens de me rappeler. Ça m’est arrivé une fois de ne pas avoir un « A ».
C’était quand j’étais en cinquième. M. Simmons avait fait une dépression nerveuse et il avait donné à toute la classe des « L » et des « Z ».
Kelly :
Tu trouves ça tellement important d’avoir un « A » ?
Jessie :
Non, ce n’est pas important.
Enfin si ça l’est. Je sais que ça peut paraître idiot mais je n’y peux rien, moi.
Je mets en jeu mon identité.
Kelly :
De quoi est-ce que tu parles ?
Jessie :
Arrête de me crier dessus, tu veux !
Ecoute… Tout le monde a ses faiblesses que je sache.
[Montrant Lisa] Elle, c’est une gravure de mode.
Toi, t’es la bonne camarade. Et moi, qui suis-je ?
Kelly :
Toi t’es géniale.
Lisa :
Tu sais Kelly. Tu me rappelles souvent ma cousine Denise.
Elle avait des nerfs d’acier et elle était toujours première en tout jusqu’à ce qu’elle ait Testaverde.
Kelly :
Et alors, ça a mal tourné ?
Lisa :
Eh oui, elle s’est plantée en histoire.
Il a fallu qu’elle suive un cours de vacances.
Il était dirigé par Testaverde.
Elle s’est encore fait recalée et elle a tout gâché.
Maintenant elle enseigne l’anglais à des perruches étrangères.
Jessie :
C’est fou.
Quelle histoire pour de l’histoire !
Kelly :
Vous me faites peur toutes les deux.
Je crois que je vais arrêter la gym et aller réviser.
Après tout cet examen c’est vrai que ça va pas être du gâteau.
Lisa :
Du gâteau ?
Qui a du gâteau ?
HALL DE L’ECOLE
Zack :
Bon alors t’es prêt Screech ?
Slater va se pointer dans une minute pour récupérer ça.
Screech :
Dans exactement 7 secondes et demi.
Zack :
Bon alors, tu te rappelles du code qu’on a établi, hein ?
Screech :
Mouais.
Zack :
Parfait.
Slater :
Salut Morris.
C’est le moment de payer mon vieux.
Tiens, t’as apporté ma radio ?
Zack :
Ouais elle est là. Hé t’affole pas.
Si on faisait un autre pari ?
Slater :
Tu veux t’enfoncer jusqu’au cou, c’est ça ?
D’accord. Qu’est-ce que tu comptes perdre cette fois-ci ? Ta télévision ?
Zack :
Oh on va voir !
Je ne sais pas pourquoi mais je me sens en vaine aujourd’hui.
Je te parie ma télé et ma stéréo contre cette radio et ton blouson de cuir.
Slater :
C’est parti mon kiki !
Zack donne sa radio à Screech qui se met en marche toute seule.
Radio :
This is Hans. Ver ist you, Elvis.
Slater :
Qu’est-ce que tu te dis ?
Zack :
Oh Nietche euh pardon euh rien du tout.
Bon alors allons-y. Qu’est-ce qu’on parie ?
Slater :
Voilà. On parie sur qui apparaitra en premier dans les escaliers.
Zack :
Comme tu voudras.
Slater :
Très bien. Moi je dis une blonde en jean moulant.
Zack :
Et moi je dis euh…
Ah une fille de la fanfare.
Screech :
Ça c’était bien joué, Zack.
Mais comment t’as fait ça ?
BUREAU DE M. BELDING
Belding :
Screech, ta mère m’a signalé que tu as été frappé par la foudre.
Alors je voudrais m’assurer que tu vas bien, maintenant.
Dis-moi…
Screech :
8 heures et demi hier soir.
Belding :
Quand exactement as-tu eu cet accident ?
8 heures et demi ?
Screech :
Ouais.
Belding :
Est-ce qu’il y a…
Screech :
Une.
Belding :
… des séquelles ?
T’as dit une ?
Screech :
Oui mais c’est un secret. Je ne suis pas censé raconter que je peux prédire l’avenir.
Belding :
Tu peux prédire l’avenir ?
Screech, c’est…
Screech :
Une absurdité ?
Belding :
Ouais.
Screech :
Est-ce qu’elle peut entrer ?
On frappe à la porte. Une femme entre.
Femme :
M. Wilson voudrait savoir si vous pouvez repousser le déjeuner à une heure ?
Screech :
Non, il a un rendez-vous chez le dentiste, c’est impossible !
Belding :
Remettez-le à jeudi.
Bon où en étions-nous ?
Screech :
Vous disiez que c’était une absurdité que de prédire l’avenir.
Belding :
Exact Screech.
Personne n’a le pouvoir de prédire l’avenir.
Screech :
Oups je vais les ramasser !
Belding, faisant tomber le pot à crayons :
Ramasser quoi ?
Euh Screech… Par pure curiosité, hein… Ma belle-mère s’est installée chez nous quelque temps.
Par hasard, est-ce que tu saurais me dire si…
Screech :
Elle va partir jeudi prochain.
Belding :
Super !
CHEZ MAX
Zack, au téléphone :
Alors samedi, les paris commencent à midi et la première course à une heure ?
Très bien. Merci. Au revoir.
Tiens, tu mets ça dans mon sac de gym.
[Il renverse le verre sur la table.]
Oh je l’ai pas fait exprès.
Dépêche-toi, Screech. Ne me fais pas attendre ! Dis-moi maintenant !
Screech :
Tu veux que je te dise quoi ?
Zack :
Les trois questions qu’on va avoir pour la composition.
Screech :
Analyser les quatre étapes entreprises par le premier congrès continental.
Euh… Les trois parties de la déclaration d’indépendance.
Et en quoi la bataille de Saratoga a été décisive pour l’issue de la guerre.
Zack :
Hé ! Toi, t’es un copain !
[À la caméra]
Maintenant, je l’achève.
Euh… Ecoute, Slater, je te propose le pari du siècle. Le vaincu sera l’esclave de l’autre et fera tous ses désirs et il obéira à tous les ordres du vainqueur. Alors tu marches ?
Slater :
Ça dépend de ce que tu veux parier ?
Zack :
Alors je te parie que je décroche un « A » au contrôle d’histoire de demain.
Kelly :
Zack, Testaverde lui-même n’aurait pas un « A » à ses propres contrôles.
Slater :
C’est d’accord, mon vieux. Tope-là !
Oh excuse-moi Kelly mais je vais rentrer chez moi pour préparer une liste de corvées pour Zack.
Zack :
Tu rêves Slater.
Slater :
Hé à partir de demain, tu m’appelleras maître Slater.
Kelly :
Zack, comment peux-tu être aussi sûr de toi ?
Zack :
Ah c’est facile, Testaverde nous a dit ce qu’il fallait réviser.
Kelly :
Mais il a dicté à toute allure.
Zack :
T’as trouvé ? Oh, j’ai pas remarqué.
C’est dommage que tu refuses d’étudier avec moi.
M’enfin après tout, y a pas de honte à se planter en histoire.
Kelly :
Je vais peut-être changer d’avis dans le fond !
Zack :
Alors je t’attends à 7 heures et demi chez moi ?
Kelly :
Ok.
CHAMBRE DE ZACK
Kelly :
Zack, tu veux bien allumer la lumière ? J’arrive à peine à lire mon livre.
Oh, éteins cette musique. Elle m’empêche de me concentrer aussi.
Zack :
Et Kelly, tu sais, il parait que le tract est l’ennemi de la mémoire.
Kelly :
Tu crois ?
Zack :
J’en suis sûr !
Tiens essaie. Appuie ton dos.
Ferme les yeux. Et relaxe toi complétement.
Kelly :
Bon ! Si on reprenait le chapitre !
Zack :
Euh non non non. T’es pas assez détendue !
Attends. On va faire un peu de gymnastique anti-stress.
Kelly :
Quel genre ?
Zack :
Allez viens.
Viens, je te dis !
Kelly :
Oh… Euh… Zack, c’est une composition qu’on doit préparer, pas une boum.
Zack :
Kelly, relaxe !
Tu crois que j’ai envie d’être l’esclave de Slater ?
On va avoir un « A » à cette compo. Je te le jure. Tu peux me croire.
Kelly :
Ah ! Si tu le dis !
T’en es sûr ?
Jessie :
C’est ça que je voudrais savoir !
Zack :
Mais qu’est-ce que tu fais là, toi ?
Kelly :
Zack, tu m’as dit que tu savais qu’elles seraient les questions, j’allais pas laisser tomber mes copines.
Lisa :
Zack, tu es un ange.
J’ai perdu deux kilos depuis que j’ai appris la nouvelle.
Zack, à la caméra :
La foudre n’est jamais là quand on a besoin d’elle.
Jessie :
Zack, comment tu peux être au courant des questions que Testaverde va nous poser ?
Zack :
Hé, c’est comme ça. En fait je… je les vois.
C’est comme si j’avais un pouvoir extra-terrestre.
Jessie :
C’est sûrement un être étrange venu d’ailleurs qui te l’a dit ?
Zack :
Si on veut.
Lisa :
Tu crois qu’il se moque de nous, Jessie ?
Jessie :
Pas vraiment non. Parce que je connais Zack et je sais qu’il ne mentirait pas à Kelly.
N’est-ce pas Zack ?
Zack :
Non bien sûr que non.
Jessie :
Parce que si Kelly s’apercevait que tout ça n’est qu’une combine pour que tu sois seule avec elle, elle te tuerait. N’est-ce pas ma petite Kelly ?
Kelly :
Oui tout de suite.
Zack :
Eh arrêtes ! Dites donc les filles.
Ça va. Ne vous excitez pas !
Vous n’avez qu’à étudier le premier des congrès, la déclaration d’indépendance et la bataille de Saratoga. D’accord ?
Jessie :
Et on ne s’occupe pas du reste ?
Zack :
Non. Non. Vous laissez tout tomber.
Je vous prie de me laisser seul. Maintenant, il faut que je me prépare à avoir mon « A ».
Un peu plus tard…
Screech :
Zack, il faut que je te parle.
Zack :
Screech, tu vois pas que je travaille.
Screech :
Mais justement les questions que je vois maintenant pour la compo n’ont plus rien à voir.
Zack :
Quoi ? Comment ?
Screech :
Maintenant, je vois le comité de correspondance et la bataille de Trenton.
Ah non attends. C’est la guerre des étoiles que je vois, Zack.
Je vois Patrick Henry… Ah non, c’est Patrick Swayze… qui danse dans « Nord et Sud » devant Saratoga avec Martha Washington. Et je les vois qui danse le Boston.
Zack, tu savais que Lincoln avait attaqué Pearl Harbor ?
Hum je crois que je l’ai perdu !
Zack :
Mais non, ne dramatise pas les choses.
Hé Hé tu savais que j’allais dire ça, non ?
Tiens, vas-y. Choisis, moi je lance.
Screech :
Face.
Zack :
Euh, je te donne encore une chance.
Screech :
Pile.
Zack, à la caméra :
C’est moi qui s’rais pilé. A moins que je monte un plan.
TOILETTES DES GARCONS
Screech :
Zack, tu sais qu’on risque gros si on se fait prendre.
Zack :
Screech, va tirer les chasses d’eau !
Ah ça y est, ça sonne.
Est-ce que t’as des seaux ?
Allo, monsieur Testaverde ?
Ici, c’est monsieur Belding.
Quoi ?… Quoi ? Oui Oui vous m’entendez très mal.
Oui Oui C’est parce qu’il est arrivé une catastrophe. La plomberie a explosé ce matin. Nous avons de l’eau jusqu’aux genoux.
Screech :
Tous les robinets sont coincés, Joe. L’eau monte. Au secours.
Zack :
Allez. Oui. Oh ! Nous annulons toutes les compositions prévues jusqu’à ce que nous soyons maître de la situation. Non, c’est pas la peine de venir aujourd’hui. D’accord. D’accord.
Ça va. Arrête ce boucan.
Hou !
Screech :
Zack, t’es certain que ça marchera ?
Zack :
Courage, Screech. Qui ne risque rien, n’a jamais rien.
Maintenant, Belding doit être sur le point d’entrer dans son bureau. C’est bon il doit y être. Il s’assied, il entend le téléphone sonner et…
Allo monsieur Belding ? Ici Monsieur Testaverde. Quoi ? Comment ? Qu’est-ce qui va pas ? Je suis malade comme un chien. J’ai une laryngite et je tousse et en plus je viens de faire une crise d’appendicite.
[Screech fait du bruit avec la clé à molette]
Ça ? Oh Oh oui. On a sonné à la porte. Oui, c’est le livreur qui apporte mes médicaments. Je vais pas pouvoir venir alors je vais vous donner les questions et vous les leur poserez pour moi, d’accord ?
Merci. Voilà. Voilà les trois questions…
SALLE DE CLASSE
Kelly :
T’es gentil de m’avoir aidé, Zack.
Je me sens en pleine forme, c’est extra.
Zack :
Moi aussi.
Enfin… j’espère.
Lisa :
Zack, si tu t’es trompé, je te vomirais tout ce que j’ai avalé sur la tête.
Slater :
La liste des corvées pour l’esclave Morris.
Là-dedans, il n’y a que celles du premier jour.
Zack :
Que je donne un bain à ton doberman !
Jessie :
Si je n’obtiens pas un « A » à cet exam, je dresserai mon chien à penser que t’es un réverbère, compris ?
Belding :
Bonjour à tous.
Lisa :
Qu’est-ce qui vient faire là lui ?
Zack :
Euh je n’en ai aucune idée.
Belding :
M. Testaverde est malade. C’est moi qui vais surveiller votre examen.
Il s’agit pour vous d’analyser trois évènements.
Je vais lire tout haut les questions alors écoutez-moi bien et recopiez-les.
1ère question. Analyser les 4 étapes entreprises par le congrès continental.
2ème question. Analyser les 3 parties de la déclaration d’indépendance.
3ème question. Analyser la bataille de Saratoga et son influence déterminante sur la guerre.
Bonne chance.
Kelly :
T’es vraiment génial, Zack !
Screech :
Hé ! J’avais raison, j’en étais sûr !
Testaverde :
Richard !
Belding :
George ! Qu’est-ce que vous faites là ?
Testaverde :
Ma loyauté envers le collège m’a interdit de m’absenter en période de crise. En plus, la plomberie c’est mon péché-mignon. Où est la fuite ?
Belding :
La fuite ? Quelle fuite ?
Mais et vous ? Votre appendicite et votre laryngite ?
Testaverde :
Laryngite ? J’ai jamais eu de laryngite !
Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?
Belding :
Ben, je fais passer l’examen.
Testaverde :
Ce ne sont pas les questions de ma composition.
Belding :
Ce sont les questions que vous m’avez téléphonées.
Testaverde :
Vous m’avez téléphoné !
Belding :
George, c’est vous qui m’avez appelé !
Testaverde :
Richard, c’est vous. Pardon !
Belding :
Non George, vous m’avez appelé.
Testaverde :
Non ! Attendez une minute. Vous m’appelez George ?
Vous m’avez toujours appelé George ! La personne qui m’a téléphoné m’a appelé Monsieur Testaverde.
Belding :
Et la personne qui m’a téléphoné m’a appelé Monsieur Belding.
Mais quelle est donc cette créature démoniaque qui a pu passer ces deux coups de fils ?
[Le téléphone de Zack sonne. M. Belding décroche.]
Zack ne peut pas vous répondre pour l’instant. Il est allé chercher ses billets de retenue pour tout le trimestre. Si vous souhaitez laisser un message, parlez tout de suite après le bip.
Zack :
Bip.
Je suis en retenue.
Testaverde :
Bon.
Maintenant. Passons aux choses sérieuses.
1ère question. Récitez et analysez les intolérables actions de 1774.
2ème question. Décrivez les 4 étapes entreprises par le 2ème congrès continental.
3ème question. Analysez les articles de…
SALLE DE CLASSE
Slater :
Hé ça y est. Les résultats sont affichés.
Kelly :
Un « C » moins.
Zack :
Pas si mal. Félicitations.
Kelly :
Je ne suis pas rancunière, moi, cher Zack.
Mais ça va tout de même prendre très très longtemps.
Lisa :
Oh j’ai un « D » plus.
Oh ça y est, je vais être malade.
Jessie :
Lisa, qu’est-ce que c’est que cette drôle de lettre en face de mon nom ?
Lisa :
C’est un « Z » Jessie.
Jessie :
Sérieusement. Je t’assure que je tiendrais le coup.
D’ailleurs je n’aurais que ce que je mérite.
Pour la première fois de ma vie, j’ai choisi la facilité. J’ai honte mais je suis prête à assumer les conséquences.
Lisa :
C’est un « B », Jessie.
Kelly :
Je crois qu’on devrait l’emmener à l’infirmerie.
Screech :
Zack, j’ai eu un « A »!
Zack :
Hé Screech, comment tu as fait ?
Screech :
J’avais tellement de visions différentes que j’ai passé ma nuit à tout apprendre par cœur.
Zack :
Tu as triché. Tu as travaillé.
Slater :
Et maintenant, voyons un peu Zack Morris.
C’est un « F » moins. Et 100 heures de colle.
Mon pauvre Zack. Je crois que t’as perdu ton pari… esclave.
Tu vas vite me rendre mon blouson et te servir de ton téléphone sans fil pour me commander une pizza. Et ensuite…
Tu examineras toutes les corvées qui t’attendent sur ma liste.
Zack :
Oui allo. Je voudrais commander une grande pizza avec des champignons, des tomates et… et les piments les plus forts que vous ayez.
*** Fin de l’épisode ***