Comment as-tu trouvé l'épisode S01E03 ? Échange avec les fans francophones de la série. - Inscris-toi gratuitement et surfe sans pub !
Une caméra vidéo permet à une femme lorsqu'elle l'enclenche de sauver son fils des griffes d'un policier véreux.
Popularité
Titre VO
Replay
Titre VF
Replay
Première diffusion
01.04.2019
Première diffusion en France
10.10.2019
Au total, 9 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...
Alyshia
20.11.2020 vers 12h
stephane25
12.11.2019 vers 10h
magrenat
11.10.2019 vers 13h
breched
29.06.2019 vers 16h
Syldana
14.04.2019 vers 10h
kystis
Date inconnue
Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.
J'aime bien cet épisode, l'actrice joue vraiment bien. L'idée du caméscope qui fait revenir en arrière est une bonne idée, la mère veut à tout prix protéger son fils, et chercher tous les chemins possible pour éviter le flic. Il y a juste la fin qui est un peu trop Théâtral. C'est dommage aussi que la mère ne donne pas une leçon de vie à son fils, qui cherche le clash avec la police.
Pouah, c'est mauvais. Dans les épisodes que tu cites, on pouvait aussi mettre "Retour en arrière" de la version 2002. L'idée de départ était intéressante mais très mal utilisée. Où est le père du gosse ? Où est sa femme ? Et puis pourquoi uniquement s'en prendre aux afro-américains ? Une autre ethnie aurait pu tout aussi bien fonctionner. Après ça commence à déraper avec la venue de l'oncle, je n'ai rien compris du tout.
Je soulignais auparavant (lors d'une précedente Review) que les récits de la Twilight Zone étaient de nature ouvertement politique et sociale. Nous en avons ici un parfait exemple, mais quant à être fait de façon subtile, j'ai quelques réserves.
L'épisode (notez la présence de l'horloge et du diablotin au sourire narquois) s'affiche comme le remake des épisodes passés Nick of time (saison 2 ep 7), A Kind of Stopwatch (saison 5 ep 4) et un peu de Time Enough at Last (saison 1 ep 8). La victime d'aujourd'hui, Sanaa Lathan dans le rôle de Nina Harrison et son fils Dorian dont la rencontre avec l'officier Lasky les font basculer dans la Twilight Zone.
Cet épisode ne sert pas concrètement à nous terrifier, c'est ici une allégorie, un hurlement du coeur d'une population, qualifiée aux USA de "minorité", mettant en scène une réflexion à donner aux spectateurs. D'autres fictions de la télévison ou du cinéma auront cherché à dénoncer auparavant une situation qui fait beaucoup parler d'elle dans les médias : la violence policière contre la communauté afro-américaine, je pense à la série Empire, ou dénoncer tout simplement le sujet du racisme à l'égard de cette population comme dans le film Get out (de Jordan Peele justement, donc il nous ressert ici une intrigue déjà bien usée dans le passé). Bon certes, Twilight Zone se doit d'aborder des inquiétudes de son temps. Mais il aurait été sympas d'user d'un peu de subtilité, car ici c'est comme si les scénaristes affichaient avec une pancarte au néon : nous avons une grande déclaration à vous faire, voilà comment les flics nous traitent et ce, dans des situations où nous nous contentons de vivre tranquillement notre vie, sans être une menace pour personne !!
Comme il faut malgré tout ajouter une touche magique à l'épisode, Nina Harrison se retrouve à avoir la responsabilité d'un vieux camescope (objet devenu rare depuis que tout le monde utilise son Iphone, son Smartphone pour filmer et photographier) qui possède le pouvoir (grand pouvoir, grande responsabilité) grâce à la touche Rewind non seulement de faire revenir en arrière en effaçant au passage les événements du présent, mais Nina se retrouve avec la charge de changer l'avenir de son fils prédestiné à être violenté, voire à être tué par Lasky, abruti notoire, et qui joue le rôle commode du gros raciste sans cervelle, têtu et tyrannique. Alors que Nina se contente simplement de conduire son fils vers l'université, leur route se heurte à celle du flic, scellant le fatal destin de son fils à l'officier Lasky qui passe tout l'épisode à les suivre/les harceler et chacune de ces interactions conduit inextricablement à ce que la situation dégénère en violence. Chaque modication, retour en arrière, changement de route... conduit Dorian vers la fatalité et dénonce au passage l'inégalité et les failles dans la justice américaine.
L'officier Lasky affiche ouvertement au monde son racisme, mais à aucun moment ses motivations, ce qui l'a conduit à devenir ainsi n'est expliqué. Ce que l'on met bien en scène par contre, c'est qu'il réagit en fonction de la situation. Il se montre très courtois à l'égard de la serveuse noire du café, sous-entendant qu'elle est là à la bonne place, celle qui lui sert son café, son déjeuner, mais il se sent offensé face à une mère de famille noire qui gagne bien et durement sa vie, qui possède une belle voiture, qui envoit son fils dans une bonne université et ce jeune homme de 18 ans, brillant, qui s'apprête à faire de grandes études et va étudier le cinéma. Bon Jordan Peele, le cinéaste, ne met-il pas un peu de lui-même dans ce personnage, on se le demande. De plus le choix de ce prénom : Dorian, est-ce une référence à Dorian Gray, celui qui ne vieillit plus, grâce à un tableau dans la première histoire, et ici, dans cet épisode, parce que Dorian sera tué à 18 ans, et donc sera figé pour toujours dans le temps, dans sa jeunesse. Mais bref, à défaut d'approfondir vraiment les personnages, Lasky devient le symbole perpétuel du Mal à vaincre, pendant que la mère et son fils sont le porte drapeau du mouvement "Black Lives Matter". Mon fils est un homme bien, on doit le laisser vieillir, aller à la fac, devenir un père de famille... on ne cherchera ici, ni la finesse, ni à être équivoque, c'est un peu dommage pour un épisode de Twilight où l'on ne cherchera pas à s'ingénier en recherche d'explications, de mystère non résolu (à part peut-être sur la question de la source du pouvoir du camescope, on sait qu'il appartenait au père de Nina, est-ce que l'objet est envoûté par quelque chose ?), on en sort pas en ayant la trouille, c'est juste un épisode où la communauté noire triomphe à sa façon et où le film Black Panther s'affiche en exemple de leur fierté (évoqué 2 fois dans l'épisode, bonjour le cliché !)
Toutefois, l'épisode évoquera aussi le fait intéressant, que l'on peu pendant un temps se détourner/se protéger de son destin, mais pas pour toujours et en particulier quand le futur reste un élément incertain.
Autre chose qui m'intrigue, le chiffre 1015, déjà mis en scène lors de l'épisode 2, est ici une fois de plus utilisé sur la plaque d'immatriculation. La caméra attrape se numéro à plusieures reprises, c'était aussi le numéro du vol long-courrier de l'épisode "Nightmare at 30 000 feet", pourquoi ??
Merci aux 4 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode