HypnoFanfics

Chapitre 11 – La naissance d’une nouvelle vie

Château de Camelot

Tout est fini, Arthur est debout au milieu de la cour du château. Il enjambe les corps en déplorant les pertes de Camelot. Merlin le suit. Certains soldats ne sont pas morts et d’autres sont blessés légèrement et se relèvent. Par chance, presque tous les chevaliers dont Sir Léon sont sains et saufs. Tous se congratulent et sont heureux de se retrouver vivants.
Après tout ce vacarme, il règne un silence bienfaiteur. Uther, Gaius, Jenny ainsi que Gwen et Morgane sont descendus dans la cour. Gaius a pris sa trousse et Jenny repère tous ceux qui peuvent être soignés. La nuit va être longue. Les blessés sont amenés par les survivants au château. Gwen et Jenny vont aider à les soigner. Morgane ne montre rien de son désarroi mais, résignée, elle rentre dans ses appartements en lançant un regard méprisant vers Arthur qui vient encore une fois de tout gâcher.
Au milieu de la nuit, Jenny a un malaise et s’évanouit dans les bras de Guenièvre. Merlin, aidant à ce qu’il peut auprès de tous ces rescapés, se précipite et l’allonge sur un matelas à même le sol. Gwen l’asperge d’eau en tapotant ses joues. Gaius arrive et voit sa fille revenir à elle.
« Est-ce que ça va ?»
« Oui papa, ça va mieux, ce n’est rien qu’un petit malaise. »
« Repose-toi, maintenant » dit Merlin.
« Je vais mieux je t’assure, je peux reprendre ».
Sous les protestations de Gwen, elle cède à la pression environnante et finit par rentrer chez elle.

*******************************************

Chambre d’Arthur

Après avoir vaincu l’attaque de Cenred, Arthur pensait être un peu tranquille mais c’était sans compter sur son père. Voilà qu’Uther a invité le roi Carléon et son épouse la reine Annis pour signer un traité de paix. Bien entendu Aliénor sera présente et Arthur devra jouer le chevalier servant. Carléon et Uther se sont déjà entendus pour que leurs enfants se marient et le roi de Camelot ne comprend pas que son fils s’obstine à refuser cette bienheureuse alliance.

Pour l’heure, en ce matin ensoleillé, Arthur fait les cent pas dans ses appartements en attendant le moment fatidique de l’arrivée du couple royal et de la princesse Aliénor. Il se lamente intérieurement que Merlin ne soit pas déjà là. Celui-là, depuis qu’il a trouvé compagne, trouve toujours des excuses pour rester plus longtemps auprès d’elle.

Enfin on frappe à la porte et après un « Entrez » prononcé fermement par Arthur, Merlin arrive, un plateau plein de victuailles pour le petit déjeuner du prince.

« Déjà levé ! » s’exclame Merlin « Que vous est-il arrivé ? »

« Rien du tout ! »

« Alors pourquoi êtes-vous si nerveux ce matin ? »

Arthur soupirant : « Parce que je te rappelle qu’on attend l’arrivée du roi Carléon pour signer le traité de paix. C’est une grande journée. Je dois lui montrer mes entraînements avec mes chevaliers et pour couronner le tout, il y a un festin ce soir ».

Merlin répond non sans ironie : « C’est très dur en effet, un bon repas ce soir, juste les pieds à vous mettre sous la table… »

« Merlin ! Tais-toi ! »

« Détendez-vous Arthur et asseyez-vous au lieu de vous agiter. Regardez plutôt ce que je vous ai préparé pour commencer la journée : du poulet, du pain, du fromage, des fruits, tout cela pour vous donner plein de forces. »

Merlin verse à boire au prince qui paraît très soucieux.

« Dites-moi ce qui vous tracasse Arthur. »

Arthur, grimaçant, lâche d’un ton dépité : « Aliénor. Mon père veut toujours que je l’épouse. »

Merlin s’éloigne et tout en refaisant le lit de son maître :

« Vous savez le mariage, ce n’est pas forcément contraignant, cela peut être une agréable surprise. Regardez-moi, ne suis-je pas pleinement satisfait ? »

« Merlin ! Ne me parle pas de ton union avec Jenny, vous vous aimez tous les deux, ça n’a rien à voir avec un mariage forcé. »

« Bon d’accord. Mais ne vous inquiétez pas, nous allons trouver une solution avant demain pour éviter ce mariage. »

« Dieu t’entende Merlin. »

Devant le château de Camelot

Le roi Uther, très sérieux aux côtés de Morgane attend sur les marches du château l’arrivée du roi Carléon, de sa femme la reine Annis ainsi que leur fille, la princesse Aliénor. Un vent léger souffle et soulève délicatement les cheveux de la pupille du roi.

Arthur se tient lui aussi à côté du roi et Merlin est juste derrière lui. On entend les bruits clinquants des sabots des chevaux qui arrivent et le grincement des roues de charrettes un peu plus loin. Uther donne le signal et les trompettes de Camelot résonnent dans la cité pour accueillir les invités. Le roi marche à la rencontre de Carléon et le salue puis il baise la main de la reine Annis. Enfin il sourit à la princesse Aliénor, une ravissante jeune fille aux cheveux noirs et aux yeux bruns. Uther présente son fils Arthur à leurs hôtes et laisse Arthur en compagnie d’Aliénor afin qu’ils puissent faire connaissance.  Arthur se force à sourire et à être aimable pour faire visiter à son invitée le château de Camelot. Il la conduit à sa chambre, suivi de Merlin qui porte ses affaires. Aliénor, quant à elle, prend ses distances vis-à-vis du prince qu’elle trouve beau garçon mais qui ne l’attire pas vraiment. Elle n’a d’yeux que pour Merlin. Dès qu’elle l’a aperçu, son cœur s’est emballé et s’est mis à battre très fort. A présent, elle aimerait bien passer du temps avec lui pour mieux le connaître. Il lui paraît mystérieux et son air taquin lui donne plein de charme.

Une fois la princesse installée dans sa chambre, Arthur et Merlin se rendent à l’entraînement où la princesse les rejoindra un peu plus tard. Elle veut à tout prix assister à l’entraînement des chevaliers. Il paraît qu’elle aime se battre à l’épée et chevaucher au grand galop dans les prairies de son royaume. Tandis que Carléon et Annis applaudissent les exploits du prince Arthur à l’entraînement, Aliénor s’approche. Arthur s’est bandé les yeux puis il s’essaie à différentes techniques de combat.

Au bout d’un moment, Carléon se tourne vers sa fille et lui demande : « Ma chérie, veux-tu faire un exercice toi aussi avec le prince ? Il me semble que tu ne serais pas ridicule à l’épée… »

« Oui père je veux bien essayer. » répond timidement Aliénor qui a soudain perdu toute sa verve habituelle, devant Arthur mais surtout devant son serviteur Merlin.

Arthur et Aliénor combattent gentiment et Arthur, par courtoisie, se laisse un peu déborder par la princesse. Cela fait sourire Annis et Carléon. Puis Aliénor décide rapidement d’arrêter le jeu.

Après le déjeuner où le mariage a été évoqué, la signature du traité de paix a lieu solennellement dans la salle du trône. Uther se réjouit de cette nouvelle alliance. Arthur a bien essayé de lui parler de son désaccord pour son futur mariage avec Aliénor mais Uther n’a pas voulu l’écouter et lui a ordonné de se taire. Arthur n’a pas eu d’autre choix que de tourner les talons.

De son côté, Aliénor a parlé à sa mère mais cette dernière ne prend pas les décisions, c’est son mari qui a eu l’idée de ce mariage. La reine Annis promet tout de même à sa fille d’influencer Carléon afin de ne pas forcer une union inutile. Après tout, le traité de paix a été signé et le mariage n’est pas une obligation. Cela peut se faire plus tard. La reine désire gagner un peu de temps en repoussant cette échéance. Pour cela il faudra qu’elle soit convaincante auprès de son époux. Elle souhaite le bonheur de sa fille et se souvient avoir été forcée à son mariage. Cela n’a pas toujours été facile et lui a causé beaucoup de peine dans sa jeunesse. Elle était amoureuse d’Uther à cette époque… Cela fait remonter de douloureux souvenirs à sa mémoire.

*****************************************

Château de Camelot

La journée est passée très vite. C’est déjà le soir et tout le monde s’affaire en cuisine pour préparer le repas royal. Jenny et Gwen sont là pour le service. Elles soutiendront Merlin.

A la table Uther est aux côtés de Carléon et d’Annis tandis qu’Arthur a pour compagnie Aliénor à sa gauche. Le vin coule à flots et comme le roi porte un toast à ses hôtes, Arthur commence déjà à boire sa coupe. Il a envie de s’enivrer un peu histoire de ne pas s’ennuyer.

Aliénor ne lui adresse pratiquement pas la parole sauf pour dire merci quand il lui verse à boire. Elle est ailleurs… souriant aux anges dès qu’elle voit passer Merlin. Arthur s’en aperçoit bien vite et n’en revient pas. Aliénor oublie tous les usages de la cour et adresse la parole à Merlin pour le remercier quand il lui apporte un plat ou bien elle lui demande s’il va bien. Guenièvre qui a vu ce manège cocasse, a retrouvé le sourire. Elle était plutôt soucieuse à propos de ce mariage mais voyant le désintéressement d’Aliénor pour Arthur, elle garde l’espoir que cette union n’aura pas lieu. Merlin est très gêné de cette situation car il n’a rien demandé. Il s’inquiète plutôt de la réaction de Jenny qui bien sûr a déjà tout vu et qui tente de se contenir.

Tandis qu’elle croise Merlin en rapportant les plats, elle lui souffle à l’oreille : 

« Fais quelque chose Merlin, avec  ta magie, tu dois pouvoir faire partir cette Aliénor. »

« Je ne peux quand-même pas lui jeter un sort ! »

« Débrouille-toi mon chéri. Elle te dévore des yeux et je ne peux pas le supporter. »

« Ne t’en fais pas mon cœur, je vais trouver quelque chose… »

Arthur commence à se détendre et comme Aliénor se fait distante, il envoie des regards complices à Gwen comme elle passe près de lui. Gwen lui sourit discrètement. Tous deux s’amusent de la situation.

Puis le prince lève un peu plus souvent le coude qu’il ne le faudrait. Il réclame à boire et Jenny vient le servir. C’est à ce moment-là que vient une idée à Merlin pour éloigner Aliénor. Quand Jenny verse le vin, Merlin envoie un rayon de ses yeux dorés et la boisson devient un peu plus alcoolisée.  Jenny profite d’être tout près du prince pour lui dire : « Pourriez-vous dire à la princesse Aliénor que Merlin est marié ? »

« Quel est le problème Jenny ? »

Voyant le regard soudain ahuri d’Arthur, Jenny hausse les épaules et s’en va.

Voyant Aliénor toujours captivée par la présence de Merlin affairé à servir les plats ou apporter les carafes de vin, Gwen se retient de pouffer de rire sous le regard incendiaire de Jenny.

Aux cuisines, Jenny glisse à Gwen : « Tu sais je te vois  sourire avec Arthur  et je ne trouve pas cela drôle ! »

Gwen  répond : « Excuse-moi Jenny mais je ne peux pas me retenir. Détends-toi, ça va sûrement s’arranger. Arthur va dire à Aliénor que tu es la femme de Merlin et ce sera fini. »

Jenny : « En attendant, Arthur n’a pas jugé bon de faire les présentations. Tu devrais le surveiller davantage, je te signale qu’il boit un peu trop.»

Gwen : « J’ai confiance en Arthur. Jamais je ne l’ai vu dérangé. Il sait s’arrêter à temps. »

Tout à coup, Arthur, sous l’effet du vin, se met à parler tout fort. Tout en gesticulant, il déclare à Aliénor :

« Alors princesse ! Comme ça t’en pinces pour Merlin ! Je te signale que  mon serviteur est déjà marié et que si continues à le reluquer comme tu fais, sa femme va te sauter dessus ! N’est-ce pas Jenny ? »

Tout le monde s’est tu et se tourne vers le prince. Le roi Uther est particulièrement étonné de l’insolence de son fils. Morgane est surprise des propos d’Arthur, celui-là m’étonnera toujours, pense-t-elle. Gwen se mord les lèvres et Jenny demeure interloquée. Quand à Merlin, il fait mine d’être contrarié mais est très content de l’effet de sa magie. Il pense que ce malencontreux incident va faire annuler le mariage d’Aliénor et d’Arthur.

« Arthur, qu’est-ce qui te prends ? » dit le roi.

« Mais rien père, juste que la princesse Aliénor trouve Merlin plus beau que moi. Elle n’arrête pas de le regarder. Vraiment, ça ne se fait pas… Une princesse et un serviteur, tu te rends compte… »

Puis Arthur part dans un grand fou rire.

« Certes Arthur mais tu n’es pas obligé de crier comme cela. D’ailleurs tu as certainement trop bu. Merlin ! Raccompagnez mon fils dans ses appartements. »

« Bien Monseigneur. »

Uther se confond en excuses auprès d’Annis et de Carléon, espérant que cette mauvaise histoire n’annulera pas les accords de paix.

Tandis que Merlin tente d’emmener le prince, réticent et réclamant à boire en chantant, Aliénor se lève et, vexée, pars se réfugier dans sa chambre en courant.

Le dîner s’achève en silence et chacun repart dans ses appartements.

Merlin a réussi à ramener Arthur dans sa chambre. Il l’a allongé sur son lit et l’a discrètement assommé par une incantation magique.  Jenny l’attend pour qu’ils rentrent ensemble à la maison. Merlin, tout guilleret, explique à sa jeune épouse comment Arthur s’est enivré. Jenny lui répond qu’il a tout de même un peu exagéré mais espère que cela fera fuir la princesse Aliénor.

Le lendemain matin, Arthur se réveille tout groggy, ne se souvenant plus de ce qui s’est passé la veille. Quand Merlin lui explique, il est tout confus et désire s’excuser auprès d’Aliénor.

De leur côté les parents d’Aliénor s’entretiennent avec Uther et lui affirment ne pas porter grief à Arthur de son arrogance de la veille. Ils conviennent que leur fille ne s’est pas très bien tenue non plus.

Aliénor, quant à elle, est terriblement vexée par l’attitude d’Arthur et déçue que son amour pour Merlin ne puisse être qu’un feu de paille.

Arthur est venu s’excuser auprès d’Aliénor de ses paroles déplacées de la veille et elle a consenti à lui pardonner, comprenant que c’est le vin qui lui a fait dire n’importe quoi. Toutefois, elle ne veut pas rester une minute de plus à Camelot.

Finalement, le roi  Carléon, la reine Annis et la princesse Aliénor quittent tous les trois Camelot au matin. Uther, Arthur accompagné Merlin, Morgana et les chevaliers les saluent sur les marches du château.

Arthur chuchote à l’oreille de Merlin : « Tu es sûr que tu ne regrettes pas que la princesse s’en aille ? »

« Sans façon Arthur, je suis comme vous, pour la paix des ménages. »

« Oui mais je suis resté un peu sur ma faim. Je t’avoue que j’aurais bien aimé voir Jenny sauter sur Aliénor… »

« Cela a bien failli arriver mais je vous rappelle que vous avez provoqué un incident diplomatique en buvant plus que de raison… »

« Tu aurais pu m’en empêcher ! La prochaine fois Merlin, arrête-moi à temps, je ne comprends pas comment c’est arrivé… »

« Vous pouvez compter sur moi Arthur, désormais je veillerai sur votre breuvage ! »

*******************************************
Maison de Jenny et Merlin

Le calme revient pour quelque temps à Camelot. Les mois passent et le ventre de Jenny s’arrondit d’un heureux événement. Merlin est fou de joie et attend avec impatience le moment de la naissance. Pendant tout ce temps, il prend bien soin de son épouse, lui recommandant de ne rien porter de lourd et il lui interdit de s’occuper des affaires d’Arthur. Gwen est ravie car il n’y a pas encore d’enfant dans son entourage et c’est le premier qui arrive à la cour de Camelot. Gaius est fier et sent que quelque chose va redonner la vie à Camelot, comme un souffle nouveau.
Un soir d’automne et de pleine lune, Jenny commence par perdre les eaux puis les contractions l’étreignent. Elle fait prévenir la sage-femme par une voisine. Gwen court chercher Gaius et Merlin, réunis dans la salle du conseil pour des affaires courantes. A son regard insistant, Gaius et Merlin comprennent tout de suite l’urgence. Ils arrivent au chevet de Jenny qui s’est couchée sur son lit.
Tandis que la sage-femme s’affaire auprès de la future maman, Gwen fait chauffer de l’eau et Merlin fait les cent pas dans la maison. Gaius lui demande de s’asseoir et de se calmer un peu. Arthur, retenu par son père, finit par se libérer de ses obligations et bien qu’il ne veuille se l’avouer, se réjouit de voir Merlin devenir père. Il passe à la maison des futurs parents prendre des nouvelles. Gwen le fait s’asseoir et lui sert un verre d’eau fraiche. Cela va faire une heure que Jenny souffle et prend de grandes respirations pour sortir de son ventre l’enfant de Merlin. La sage-femme lui éponge le front qui transpire. La tête du bébé apparaît enfin et Jenny fait un dernier effort pour qu’il vienne au monde.
Dans la pièce voisine, Merlin s’est assis en face d’Arthur et boit un verre d’eau pour trouver une occupation. Il ne veut rien laisser paraître mais à l’intérieur de lui, il se ronge les sangs pour Jenny. S’il pouvait utiliser la magie, il le ferait pour faire venir son enfant et soulager sa mère. Les grandes respirations de Jenny se sont arrêtées car on n’entend plus son souffle de l’autre côté de la porte. Après une minute de silence, les pleurs du bébé arrivent pour annoncer la naissance d’une nouvelle vie. Guenièvre sourit à Merlin qui se lève. Gaius attend que la porte s’ouvre pour prendre des nouvelles de Jenny et de l’enfant. La sage-femme sort de la chambre et annonce toute heureuse :     « C’est une fille ! Le bébé et la maman sont en pleine santé. »
Tout le monde pousse un soupir de soulagement et Merlin rejoint Jenny pour l’embrasser. Le bébé dans les bras de sa maman est calme. La toute petite fille s’endort contre la poitrine de Jenny dans un repos bien mérité. Jenny est fatiguée mais accepte de recevoir la visite du prince et de sa promise. Gaius est là aussi qui vient pour embrasser le front de sa fille et celui de sa petite-fille. A première vue, la petite ressemble physiquement à sa mère. Elle n’a pas beaucoup de cheveux mais elle est blonde comme les blés. Sa tête est fine et ses oreilles ne sont pas décollées… Gwen vient féliciter les heureux parents et Jenny lui tend sa petite fille pour qu’elle la prenne dans ses bras. Gwen sourit aux anges et Arthur s’approche du bébé. L’image est très attendrissante et Arthur caresse les petites mains qui se recroquevillent.  Gwen imagine le rêve fou qu’un jour ce soit leur propre enfant qu’elle tienne dans ses bras.
« Comment s’appelle-t-elle ? » finit par demander le prince.
« Notre fille s’appelle Mérédith » déclare Merlin.
« C’est très joli. » dit Gwen en berçant l’enfant qu’elle redonne à sa maman.
Puis tout le monde prend congé de la petite famille et rentre chez soi. C’est la première nuit à trois pour Merlin, Jenny et la petite Mérédith. La petite commence à avoir faim et Jenny lui donne le sein pour la première fois. Après la tétée, Merlin approche le berceau près du lit et pose son bébé dedans. Jenny la recouvre des couvertures roses et blanches et Mérédith s’endort. Au petit matin, après avoir nourri sa fille, Jenny garde sa petite dans ses bras et Merlin passe son bras autour du cou de Jenny. Tous deux regardent avec amour leur petite fille si belle sous le rayon du soleil qui vient de traverser le carreau de la fenêtre.
La lueur du soleil éclaire le visage de Mérédith qui ouvre ses petites menottes. Elle semble sourire dans son sommeil et ses parents sont très émus de cette nouvelle présence dans leur vie. Merlin lui parle doucement pour lui souhaiter la bienvenue et Jenny est attendrie. Tout à coup, de la petite main de Mérédith surgit comme un rayon de lumière cristalline qui vient toucher le rayon du soleil et dans la chambre apparaît une jolie forme blanche. C’est une belle écriture, un mot qui danse et chante dans la chambre : « Enjoy ! Joie !»
Jenny sent les larmes lui monter aux yeux devant la beauté de l’instant. Le mot est tracé à présent en lettres d’or sur la fenêtre ensoleillée puis s’évanouit en une seconde comme il était venu. Le rayon de lumière s’éteint dans la main de Mérédith. Merlin sourit à Jenny qui lui dit: « Je vois qu’elle ressemble beaucoup à son père ! » Merlin embrasse sa fille et lui chuchote à l’oreille « Bienvenue Mérédith dans un monde de magie… »

 

***FIN***

 

Merci d'avoir lu cette fanfic.

 

Salamandre  (07.08.2012 à 00:08)