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The Return of Freya

Série : Merlin (2008)
Création : 06.10.2012 à 12h23
Auteur : Jinny 
Statut : Terminée

« Un retour inattendu dans la vie de Merlin bouleverse sa vie. Alors qu'un ennemi rode à l'intérieur du château, il va devoir faire face à des évènements qui risquent de la changer... » Jinny 

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Chapitre 11 : Surprise !

Salle du Conseil

Merlin et Freya se tournaient les pouces en attendant leurs souverains. Merlin commençait à s’impatienter, de plus, il attendait la réponse d’Arthur à propos de son salaire. Il alla vers la porte, s’apprêta à l’ouvrir quand il la reçut en pleine figure, très brutalement. Il s’évanouit. Freya courut vers lui, tandis qu’Arthur disait :

« Mais où il est passé celui-là ?

-          Oh, mon Dieu…Le pauvre Merlin…dit Guenièvre en s’agenouillant près de Freya et de Merlin.

-          Comment il s’est fait ça ? demanda Arthur à Freya tandis qu’il essayait de réanimer son serviteur en lui donnant des petites tapes sur les joues.

-          Quand vous avez ouvert la porte, il allait aussi l’ouvrir. Malheureusement pour lui, c’est vous qui avez ouvert en premier, et il se l’est pris en pleine figure. Et il s’est évanoui, répondit Freya avant d’embrasser Merlin sur le front pour le réveiller.

-          Oups…dit Arthur.

-          Hmmm…gémit Merlin, se réveillant à peine.

-          Oh, mon pauvre chéri, ça va ? demanda Freya.

-          Hmmm…Comme on peut aller après un coup de porte en plein dans la tête…répondit-il.

-          Je suis désolé, Merlin…Je ne savais pas que tu étais juste derrière la porte…dit Arthur, sincère.

-          Non, mais c’est pas grave, Arthur…Juste, si je suis un peu sonné pendant le service, ne vous étonnez pas…répondit Merlin en prenant la main d’Arthur pour se relever.

-          Bref…Donc, installez-vous, dit Freya en prenant la cruche d’eau, pour servir à Arthur et à Gwen de l’eau.

-          Hum…En tout cas, ça sent bon !!! dit Arthur en s’asseyant.

-          Freya…J’ai oublié mon bracelet porte-bonheur dans ma chambre…dit Guenièvre, essayant d’éloigner Freya pour que Merlin, Arthur et elle puissent parler du mariage tranquillement. Peux-tu aller le chercher, s’il te plait ? Si je ne le mets pas avant de commencer à manger, je vais être poisseuse toute la journée, et je suis sûre que cela te ferais du travail en plus…

-          A quoi ressemble-t-il, ce bracelet ? demanda Freya en posant sa cruche.

-          Euuuh…Il est en or, avec écrit dessus “For the Love of Camelot, Arthur & Guinevere Forever…” !!! Ah, et puis, j’ai accroché un pendentif en forme de cœur dessus, répondit Guenièvre.

-          Oui, je vais le chercher, dit Freya en sortant de la pièce.

-          Mais ce bracelet…Je te l’ai offert comme cadeau de Noces ! dit Arthur. Tu ne le quittes jamais !

-          En effet, je ne le quitte jamais, dit Guenièvre en commençant à manger. Il est sur mon poignet. Mais je n’ai jamais accroché de pendentif en forme de cœur. Oui, j’ai un pendentif, que vous m’avez offert, Arthur, pour mon anniversaire, il y a un an [la saison 5 reprend 3 ans après les événements de la saison 4, donc, cet épisode virtuel se situe dans la deuxième année qui sépare la saison 4 de la saison 5], mais je l’ai mis sur une chaîne. Ainsi, elle sera occupée pendant un bon moment. Nous pourrons parler de choses sérieuses.

-          Oui, comme ton mariage, Merlin…dit Arthur en pesant sur le mot « Mariage ».

-          Hein ? Euuuh…Oui, c’est vrai, mais vous devez d’abord me laisser acheter mes alliances, dit Merlin.

-          Justement, c’est là que tu te trompes, Merlin, dit Guenièvre en invitant Merlin à s’asseoir entre Arthur et elle, étant en face l’un de l’autre, il s’assit sur le bord. Je crois que vous pouvez lui annoncer, chéri.

-          Oui, en fait, je…Comme on n’est à la moitié du mois, je ne peux pas te donner ton salaire, conformément à une des lois de Camelot. Mais comme cadeau…De noces, et puis…Pour te remercier de toute l’aide que tu m’as donné, je voulais t’offrir en premier lieu des alliances. Je comptais d’abord t’annoncer la nouvelle, et puis, ensuite, te demander de les choisir. Il suffira que tu dise au marchand que c’est sur mon compte que l’achat est effectué et puis…dit Arthur, gêné.

-           Oh…Arthur…C’est un beau cadeau que vous me faites, là…Mais pourquoi, en premier lieu ? demanda Merlin, ému.

-          Parce que, si Freya accepte de se marier avec toi…Je voulais encore vous faire un cadeau. Avec Gwen, nous pensions vous offrir une journée entière de bonheur : mariage à la chapelle du château, et non du village, festin à mon compte, et plein d’autres choses encore. Tu le sauras en temps voulu. Mais arrêtons pour le moment de parler de cela, car Freya risque d’arriver d’un moment à l’autre ! » dit Arthur, en riant.

En effet, Freya arriva en courant, limite paniquée. Elle s’agenouilla aux pieds de Gwen, ayant l’air de ne pas remarquer que Merlin était assis juste à côté. Elle dit, presque honteuse et avec des larmes scintillant dans ses magnifiques yeux marrons foncé :

« Oh, Majesté…Je suis si honteuse !!! Je crois que vous aller m’enfermer en prison et me mettre au pilori…

-          Mais pourquoi donc, Freya ? Qu’as-tu, enfin !!! Et pourquoi ne respectes-tu pas le pacte que nous avons passé, toutes les deux ?

-          Pourquoi, Ma Dame ? Mais parce que je crois avoir égaré votre bracelet porte-bonheur !!! Vous allez m’envoyer au pilori, n’est-ce pas ? demanda Freya, la tête baissée, tandis que Merlin et Arthur se regardaient, amusés de la panique totale de la jeune fille.

-          Mais non, enfin !!! Je me suis rendue compte que j’avais mis mon bracelet, qu’hier, j’avais enlevé le cœur et que je l’avais mis sur une chaîne, quelques minutes avant ton arrivée. Je suis désolée…Je n’aurais pas dû t’alarmer comme ça. Mais bon, si jamais tu le perds…Je ne t’enverrai pas au pilori pour cela ! Allons, jeune fille, calme-toi ! dit Guenièvre en tenant le menton de sa servante.

-          Bref, dit Merlin. Je dois aller faire une course pour Gaius, mais je reviens vite, Arthur.

-          Oui, tu as intérêt à te dépêcher, j’ai besoin que tu m’aides à m’entraîner, comme à ton habitude.

-          Bien, Arthur, je reviens, dit Merlin, en sortant de la Salle.

-          Hum…Il faut moi aussi que j’aille faire le marché, dit Freya. Ce n’est que maintenant que le tissu venant d’Italie est arrivé, Maj…Euuuh…Guenièvre. Et je dois en choisir plusieurs pour vous…Euuuh…t’en faire des robes, dit Freya, ayant de la difficulté à tutoyer la Reine et à l’appeler par son prénom.

-          Je te conseille de t’acheter plusieurs tissus de rêve. Mets ça sur mon compte, je te l’offre, dit Guenièvre, consciente que Freya aurait à se confectionner une robe de mariée si elle acceptait la demande de Merlin.

-          A-ah bon ? Vous-vous m’autorisez vraiment à… ??? balbutia Freya, oubliant la règle de tutoiement entre Gwen et elle.

-          Oui, allez, dépêche-toi ! dit Guenièvre, heureuse que Freya puisse enfin s’acheter des tissus convenables.

Merci Guenièvre !! » dit Freya, toute contente, en sortant de la salle.


Jinny  (15.12.2012 à 13:20)

Chapitre 12 : Annonce surprenante


Cour du château


L’après-midi, Sir Mordred jeta son épée par terre, furieux : comment Arthur avait-il pu l’éloigner de la sorte ? Bayard ne projetait rien de particulier, et il avait failli se faire emprisonner par le Roi de Murcie à cause de lui ! Il jura un instant, puis reprit son épée, la remit dans son fourreau, et marcha en direction d’Arthur et de Merlin, qui s’entraînaient. Il allait les accoster quand il vit une femme, tenant un grand panier d’osier rempli de tissus magnifiques envoyer un baiser à Merlin. Il s’étonna qu’elle puisse le faire, car il avait entendu dire qu’elle était morte. Et dans son panier, elle portait une des robes de la Reine. A ce moment-là, Merlin fit apparaître une rose dans ses mains, et il vit clairement ses yeux changer de couleur. Arthur n’ordonna pas de l’arrêter, ce qui était étrange.

« Mais que se passait-il à Camelot, ces temps-ci ? » se demanda-t-il tandis que Merlin donnait la rose à cette jeune femme. « Je sens qu’il se passe des choses étranges…Je dois en savoir plus. »

Au lieu de parler à Arthur comme prévu, il s’éloigna, pour parler à un ami, Sir Patrick, un chevalier pas très proche du Roi. Il savait que Merlin avait déjà des soupçons à son égard, et que la Garde ne dirait rien sur ce qu’il se passait en ce moment. Alors parler à un chevalier qui ne savait rien des soupçons du serviteur Royal serait la meilleure solution.

Il s’approcha se Sir Patrick et lui dit : « Ah, Patrick…Je voulais vous parler d’une chose…

- Allez-y, mon ami, répondit Sir Patrick.

- Voyons…Vous savez sûrement quelque chose sur cette jeune femme, là-bas, qui a un panier rempli de tissus ! s’exclama-t-il.

- Oui, je sais qui elle est. Elle se nomme Freya, et elle est druide. Enfin, c’est ce qu’Arthur nous a dit au Conseil d’avant-hier ! Merlin a aussi des pouvoirs magiques, et il a réussi à convaincre Arthur de la bonté de la magie. En tout cas, de la bonne magie ! s’esclaffa Sir Patrick.

- Ah bon ? C’est ce qui s’est passé pendant le Conseil ? Merlin a révélé ses pouvoirs ? Et… Y-a-t-il autre chose d’inattendu ? s’enquit Sir Mordred.

- Oui, il nous a même montré ! Il a dit une formule, et le feu est apparu dans sa main sans le brûler ! Non, je ne crois pas… Il me semble que c’est tout. Ah, si ! Pendant l’échauffement de tout à l’heure…J’ai entendu Arthur dire à Merlin « Ah, mon bon Merlin, je suis heureux que tu te maries avec Freya ! » Mais ce n’est pas étonnant, vu comment ils s’enlacent toute la journée…, chuchota Sir Patrick.

- Hum…Intéressant…Merci, Patrick ! Je vous sais gré de toutes ces informations ! dit Sir Mordred en s’éloignant vers le château.

- Mais de rien, mon ami ! » répondit le chevalier.


Chambre de Sir Mordred


Sir Mordred alla dans ses appartements et se déshabilla. Il enfila ses habits de nuit, puis rentra dans son lit et s’endormit : il aurait besoin de repos. Quand on vînt le réveiller pour lui dire que le dîner était prêt dans la salle du Trône, et qu’il allait être servi dans très peu de temps, il prétexta une migraine et un manque d’appétit. Personne ne devait le déranger. Il fit porter un message au Roi disant qu’il était souffrant d’une migraine et que cela l’empêcherait de manger.

Quelques heures plus tard, quand il fut sûr que personne n’était encore réveillé mis à part les gardes, il s’habilla d’une chemise et d’un pantalon noir, agrémenté d’une cape à capuche en velours vert. Il sortit discrètement de sa chambre, contourna le poste de garde, et sortit par les souterrains. Il prit son cheval, et sortit par derrière, pour que les gardes qui gardaient la porte d’entrée du château ne les voient pas. Après, il marcha à pied jusqu’à un point où on ne l’apercevrait plus, et monta à cheval.


Cabane de Morgana


Sir Mordred galopa directement vers la cabane de son acolyte, Lady Morgana.

Il frappa à la porte en disant : « Ma Dame…J’ai des nouvelles intéressantes à vous donner !!! »

Morgana alla ouvrir, l’air d’avoir sommeil mais consciente qu’elle devait écouter ce que Sir Mordred avait à dire.

Elle s’exclama : « Mordred, mon garçon ! Tu viens me rendre visite à une heure bien tardive…Mais entre donc…

- Ma Dame…J’ai de très bonnes nouvelles à vous communiquer…Cela vous surprendra peut-être, je le sens…dit le chevalier.

- Mais dis, enfin !!! J’ai besoin de savoir ce qui se passe dans la puissante Camelot ! s’exclama-t-elle, impatiente.

- Eh bien, il se trouve que les temps ont changé, au château. La magie, du moins la bonne a été autorisée dans tout le Royaume. Pouvez-vous croire cela ? En plus, ce changement n’est dû qu’à l’apparition étrange d’une jeune femme, qui aime votre ennemi, Merlin, annonça Sir Mordred.

- QUOOOOIIII ??? La BONNE magie a été autorisée ? Comment est-ce possible ? Dis-m’en plus sur cette jeune femme, mon chou, s’étonna Morgana.

- Eh bien, Ma Dame, cette femme se nomme Freya. Elle a l’air d’avoir l’âge de Merlin, elle est amoureuse de lui, et c’est réciproque, et c’est une druidesse. Je la connais parce qu’elle était dans mon camp druidique, avant de se faire bannir. Mais chose bizarre, on m’a dit qu’elle était morte. Mais non, elle est vivante. Elle ne voulait pas dire comment elle était revenue à la vie, mais je crois qu’Arthur le sait. Et il n’a pas voulu nous le révéler, du moins, je le crois puisqu’il m’a fait envoyer dans le Royaume de Murcie pour m’éloigner. Merlin et Gaius ont des soupçons à mon égard, et je crois que c’est Merlin qui a mis le doute dans l’esprit du Roi. Mais il ne se méfie pas de moi comme Merlin le fait, et heureusement, sinon, je n’en apprendrai plus du tout. Bref, j’ai encore une nouvelle intéressante à vous annoncer, discourut Sir Mordred.

- Dis-moi cette autre nouvelle, ordonna Morgana.

- Hé bien, Merlin a décidé de se marier avec Freya. Sir Patrick – Je suis sûr que vous le connaissez – a entendu Arthur dire à Merlin « Ah, mon bon Merlin, je suis heureux que tu te maries avec Freya ! », continua Sir Mordred, en se servant un peu d’eau.

- Merlin va se marier…Hum, oui, c’est intéressant, ça…dit Morgana pour elle-même. Et Guenièvre ? Comment prend-elle son rôle de Reine de Camelot, le rôle qui ME revient ? ajouta-t-elle encore en colère contre son ancienne servante.

- Elle… Le prend très bien. Mais Arthur l’a forcée à prendre une servante et cela ne lui a pas trop plu. Cette servante n’était autre que Freya, déguisée. Elle s’est fait démasquer par Merlin, puisqu’Arthur l’a fait arrêter, la reconnaissant en rentrant de la chasse. Je n’ai pas tous les détails de cette histoire, mais je sais juste ce qui s’est passé, déversa Mordred, tandis que son hôte buvait ses paroles.

- Merci pour toutes ces nouvelles, mon garçon. Rentre à Camelot, personne ne doit savoir que tu es sorti me voir, c’est clair ? demanda fermement Morgana.

- Oui, Ma Dame. Passez une bonne nuit, dit-il.

- Crois-moi, je vais en passer une très bonne. Mais reviens demain dans l’après-midi. Nous devons parler, j’en suis sûre, dit Morgana en la poussant dehors.

- Oui, Ma Dame », dit Sir Mordred, simplement, en remontant sur son cheval.


choup37  (22.12.2012 à 19:17)

Chapitre 13 : Veux-tu m’épouser ?


Marché de la ville de Camelot


Merlin et Arthur se baladaient dans le marché de la ville. Merlin s’arrêta brusquement devant un stand de bijoux en argent et en or.

Il dit à Arthur :

« Celles-là.

- Quoi ? Que dis-tu ? demanda Arthur.

- Je voudrais celles-là, dit-il simplement, en désignant deux alliances en argent. Elles sont…Vraiment très belles…

- Hum…Tu me coûtes cher, Merlin…, dit Arthur en riant. Mais c’est d’accord, je t’ai laissé le choix, et j’accepte le prix !

- Mais si cela est trop cher à votre goût, cela n’est point grave, je peux en prendre d’autres…, s’exclama Merlin en commençant à s’éloigner.

- Non, non, c’est très bien comme ça…Il faut toujours se fier aux premières intuitions… Et tu as eu l’intuition que ces alliances seraient les bonnes pour votre bonheur, à Freya et toi ? s’enquit Arthur.

- Hum…En quelque sorte, oui…Mais j’aimerais bien qu’elles soient gravées…, dit-il en les regardant bien.

- Monsieur, on peut s’arranger, dit le marchand. Quels mots voulez-vous graver ?

- Euuh…Arthur, vous en pensez quoi ? demanda Merlin au Roi, qui regardait d’autres alliances en or.

- Quoi ?? Tu disais quoi ? bafouilla Arthur, sortant de sa rêverie.

- Quels mots pourrais-je faire graver ? redemanda Merlin.

- Je sais pas, moi, Merlin…Tu crois pas que l’or serait mieux ? Malgré le fait que j’aie dit que la première intuition était la meilleure, je te verrais bien avec une alliance en or au doigt…, réfléchit Arthur.

- Arthur, je ne suis qu’un serviteur ! Si on me voyait avec une alliance en or au doigt, on penserait sûrement que je l’ai volée ! s’expliqua Merlin. Oui, c’est vrai, elles sont parfaites, mais…Pour une personne de ma condition, ce serait très douteux…

- Et puis, pour Freya, ce serait mieux une alliance avec une pierre qui l’orne…, persista Arthur, convaincu que cela plairait à la servante de Gwen.

- ARTHUR !!! Ecoutez-moi. Peut-être suis-je votre serviteur, le serviteur Royal, mais ce serait quand même douteux…Pareil pour Freya ! Vous comprenez ?? essaya de faire comprendre Merlin.

- Mais peu importe la condition dans laquelle tu es ! Tu es Emrys, le sorcier le plus puissant du monde et des ères qui s’en suivront, tu peux t’offrir cela, tout de même ??!! s’exclama Arthur, très haut et fort.

- Shhht ! Mais avez-vous perdu l’esprit ??! chuchota Merlin.

- La bonne magie est autorisée, et puis…Tu m’as toi-même prouvé que tu l’utilisais pour le bien…s’expliqua Arthur.

- Ce n’est pas une raison pour le crier sous tous les toits ! se fâcha Merlin. Bref…

- Allons, Merlin…Tu ne vas pas te remettre dans ton silence, tout de même ? demanda doucement Arthur.

- Non, mais…, commença Merlin.

- Je veux juste te faire plaisir, en t’offrant tes alliances, et pour une fois, j’aimerais que tu suives mes conseils ! L’or t’irait parfaitement bien, et pour ne plus se disputer, vous aurez les mêmes, Freya et toi, d’accord ? Cela fait un compromis !!! tenta Arthur.

- Bon, d’accord, vous avez gagné !!! Va pour les alliances en or gravées ! capitula Merlin.

- Bien, maintenant que monsieur et Sa Majesté se sont décidés, quels sont les mots à graver dans l’or ? demanda le marchand.

- Ben…Euuh…Je ne sais pas trop…Peut-être « Freya & Merlin, Forever The Love… », réfléchit Merlin, septique.

- Oui, cela est une très bonne idée, Merlin ! s’exclama Arthur, sérieux.

- Bon, alors, c’est d’accord…, dit Merlin. Vous graverez ces mots, monsieur le marchand…

- Très bien, attendez un instant, je vais les graver tout de suite, cela ne prendra que 10 minutes… » dit le marchand en prenant les alliances pour aller dans sa tente. Il revint quelques minutes plus tard, les alliances dans une boite en bois sculpté. Merlin la prit, puis Arthur paya les 20 pièces d’or que les alliances coûtaient. Ils retournèrent au château en riant de plusieurs choses : la tête que Freya ferait, et surtout, les oreilles de Merlin qui rougiraient.


Salle du Trône


Il était l’heure du déjeuner. Arthur, Guenièvre et les chevaliers étaient assis autour de la Table Ronde, pendant que Merlin et Freya déposaient les plats au milieu de la Table. Après cela, Merlin s’assit à la droite d’Arthur, entre Gaius et son Roi. Freya, elle, s’assit entre Sir Gauvain et sa Reine. Tous les chevaliers étaient là, même Sir Mordred, qui était assez pressé, vu l’air qu’il avait. Certaines Dames de la Cour d’Albion aussi se trouvaient là, assises entre certains chevaliers.

Arthur se leva, et dit : « Sirs, Mes Dames, Mes Sieurs, merci de partager notre repas. Sirs, levez-vous et sortez vos épées, Mes Sieurs, Mes Dames, ajouta-t-il en direction de Merlin, de Gaius, de Guenièvre, de Freya et des Dames de la cour, levez-vous et portez votre main sur votre cœur. »

Tout le monde se leva, Guenièvre, Freya, les Dames de la Cour, Merlin et Gaius mirent leur main droite sur leur cœur, et les chevaliers sortirent leurs épées. Arthur sortit Excalibur et la pointa vers le centre de la table. Les chevaliers en firent de même. Après une minute à rester comme cela, le Roi rengaina son épée, et s’assit. Tous le suivirent. Ils se servirent à manger, et commencèrent à discuter avec entrain.

A la fin du repas, Arthur se leva de nouveau. Le silence se fit tandis qu’il parlait : « Sirs, Mes Dames, Mes Sieurs, merci d’avoir partagé ces mets et de les avoir appréciés. Levez-vous et portez votre main à votre cœur. Levez-vous et sortez vos épées une dernière fois avant la fin de ce souper. »

Ils refirent ce qu’ils avaient fait avant le début du souper, et une minute après, les chevaliers non proches du Roi et les Dames s’inclinèrent et s’en allèrent. Seuls restèrent le Roi, la Reine, leurs serviteurs Royaux, les chevaliers de la Garde, Sir Mordred et le Médecin de la Cour.

Merlin sortit la boîte en bois sculpté de sa poche, et s’agenouilla aux pieds de Freya, étonnée par son comportement. Toute la garde se regarda et regarda Merlin tour à tour. Celui-ci rougit comme une tomate puis demanda en ouvrant la boite dans laquelle il avait enlevé son alliance :

« Freya…Veux-tu m’épouser ? »

Freya le regarda comme si elle le voyait pour la première fois, puis regarda Guenièvre et son époux, qui souriaient jusqu’aux oreilles, puis Sir Gauvain et Sir Léon, et balbutia :

« Oui ! Oui, je le veux de tout mon cœur !!! »

Merlin lui enfila l’alliance à l’annulaire et se leva. Il l’enlaça et l’embrassa tendrement, sous tous les regards. Il sentait les larmes d’émotion de Freya couler sur ses joues et passer de ses joues aux siennes. Après un long silence, Merlin rompit le baiser et se fit ébouriffer les cheveux et se fit donner un coup dans le dos par Arthur, tandis que Freya serrait Gwen et Sir Gauvain très fort.

Les chevaliers tour à tour vinrent féliciter les futurs mariés, même Sir Mordred, bien que son geste soit plus raide que celui des autres. Après tous ces câlins de remerciements, Merlin emmena Freya hors de la salle, pour aller dans la forêt, en amoureux.


choup37  (22.12.2012 à 19:28)

Chapitre 14 : Le plan machiavélique de Morgana et Mordred


Cabane de Morgana


Morgana roupillait, assise devant la fenêtre. Elle attendait depuis longtemps son acolyte, Sir Mordred, et avait fini par s’endormir. Soudain, on frappa à la porte. Tellement encrée dans son sommeil, elle n’entendit rien. On entra donc, et on s’accroupit devant elle. Elle sentit un baiser sur sa bouche, puis sur ses joues, et se réveilla. Sir Mordred se tenait devant elle, accroupi.

Elle sursauta, puis dit, furieuse qu’il l’ait réveillée de cette façon :

« Mordred !!! Comment as-tu pu me manquer de respect à ce point ???

- Vous ne vous réveilliez point, Ma Dame… Il fallait bien vous sortir de votre sommeil, fit Sir Mordred, outré qu’elle ne le remercie pas de l’avoir réveillée.

- Tout de même, on embrasse pas une Dame sans sa permission, voyons ! Bon, tu étais en retard, mon garçon !

- Ce n’est point ma faute, Merlin a demandé en mariage Freya, tout à l’heure, après le déjeuner… Et nous sommes restés, les chevaliers de la Garde, Gaius, Arthur, Gwen et moi…

- Oui, en parlant de… Comment se nomme-t-elle ? Freya ? Oui, c’est cela… En parlant de … Freya, j’ai réfléchi toute la matinée, pour atteindre Emrys, ou plutôt… Merlin.

- Ah ? Et pouvez-vous m’expliquer ?

- Nous pourrions enlever sa dulcinée, Freya…Et comme je veux me venger sur Guenièvre, nous pourrions l’enlever aussi…

- Oui, c’est une idée…Mais comment ? s’enquit Sir Mordred, tellement perplexe qu’il tournait en rond dans la cabane.

- Un jour où Athur et Merlin seraient absents, avec la Garde…Attire-les hors de la ville. Enlève-les à l’aide d’un bandit. Peut-être pourrais-tu corrompre Sir Patrick ? Ou alors, corrompre un chevalier de Bayard…Enfin, bref, débrouille-toi. Mais elles doivent se promener sans gardes autour, et elles doivent être sans leurs époux et fiancé respectif. C’est compris ? ordonna Morgana, pensive.

- Euh…Sir Patrick, corrompu ??? Ses parents sont proches d’Arthur, et lui en voudraient trop…Mais seul, je peux très bien le faire ! Oui, Ma Dame, je le ferai, dit le chevalier, fier d’être au service de Lady Morgana.

- Oui, allez, file, mon garçon ! » dit Morgana en se mettant au lit.

Sir Mordred sortit de la cabane et remonta à cheval en direction de Camelot.


Salle du Conseil


Le lendemain, Arthur et Guenièvre, comme d’habitude, déjeunaient en tête à tête dans la Salle du Conseil. Merlin et Freya avaient apporté le déjeuner, et les avaient laissés seuls pour faire leurs occupations ordinaires.

Arthur prit une cuisse de poulet grillé, et dit avant de manger :

« Gwen… Je serai absent, cet après-midi. Merlin, la Garde et moi partons au Royaume de Nemeth pour signer un traité. La Reine Annis y sera aussi. Ce sera la fin d’un long débat entre nos trois Royaumes. Princesse Mithian nous recevra pour la nuit, et nous signerons demain matin. Donc, je serai de retour demain après-midi. Ce n’est pas la première fois que tu restes seule à diriger Camelot, non ?

- Non, Arthur… Mais souvenez-vous que toute la Cour n’approuve pas le fait que je sois votre Reine malgré que ce soit la deuxième année depuis notre mariage…La dernière fois, j’ai eu beaucoup de problèmes avec certains nobles de la Cour. Heureusement que Merlin était là pour me défendre ! dit Guenièvre en riant.

- Je sais qu’être Reine est dur…Mais je sais aussi que tu en es capable. Tu dois montrer ton autorité à la Cour…dit Arthur en lui prenant la main.

- J’essaierai, Arthur…, chuchota Guenièvre.

- Et puis, Gaius et Geoffroy de Monmouth sont là pour t’aider et te conseiller. Ce sont deux des membres les plus importants du Conseil. Ils te soutiennent, et te conseilleront avec sagesse. Il ne faut pas t’inquiéter…susurra Arthur en se levant.

- Je vais essayer de suivre vos conseils, Arthur…, dit Guenièvre avant d’embrasser son époux.

- Je dois aller me préparer pour le voyage… » dit Arthur avant de sortir de la Salle.


Habitation de Gaius et de Merlin


Merlin préparait son sac sur la table au centre du logement. Soudain, Guenièvre entra.

Elle dit : « Merlin…Tu n’as pas vu Gaius ? Il m’avait dit qu’il voulait me parler…

- Non, je ne l’ai pas vu. Peut-être est-il dans le château, mais je ne sais pas où. Il n’était pas là quand je suis venu ici pour préparer mes affaires pour partir en voyage.

- Bon, ce n’est pas grave…Je reviendrai tout à l’heure…dit-elle en sortant gracieusement.

- Majesté…, dit Sir Gauvain, en croisant Guenièvre avant d’entrer.

- Gauvain! Comment allez-vous?, demanda Merlin en serrant son ami dans ses bras.

- Je vais bien, mais j’ai croisé Arthur, il allait dans la Salle du Conseil, et il m’a dit qu’on partait bientôt, et qu’il fallait que tu te dépêches de préparer tes affaires…, dit Sir Gauvain en prenant les vêtements de Merlin éparpillés par terre pour les lui donner.

- C’est gentil de m’aider, Gauvain…, dit Merlin en prenant les vêtements et en les fourrant dans son sac.

- Mais il n’y a pas de quoi, Merlin… Bon, tu n’as besoin de rien d’autre, à part ta magie et ta tête ?

- Cela vous étonne, n’est-ce pas ? demanda Merlin, un sourire aux lèvres.

- Que quoi ? s’enquit Sir Gauvain.

- Que je sois Sorcier ! répondit Merlin.

- Moui, c’est vrai. Je ne m’y attendais pas, mais je percevais chez toi quelque chose de… Différent.

- Je suis prêt. Allons-y, alors…, dit Merlin en prenant son sac et en invitant le chevalier à passer devant lui.

- C’est parti pour une nouvelle aventure !» dit Sir Gauvain en sortant.


choup37  (29.12.2012 à 14:36)

Chapitre 15 : Enlèvement


Cour intérieure du château


Arthur avait fait sceller son cheval, un bel étalon noir. Il invita son épouse à descendre un peu les marches qui séparaient la cour intérieure au château. Merlin et Sir Gauvain arrivèrent avec les autres chevaliers de la Garde.

Sir Léon dit : « Nous sommes prêts, Majesté. Nous pouvons partir.

- Bien, Sir Léon. Guenièvre… Prend soin de toi. Je ne serai pas long. Et prends soin de notre Royaume ! dit Arthur.

- Arthur, ne vous inquiétez pas, je le ferai avec plaisir. Ne vous mettez pas dans des situations délicates, je sais bien que Merlin et vous avez le don pour le faire ! répondit-elle en riant.

- Hééé là ! J’ai entendu, tu sais, Gwen ! protesta Merlin, qui venait de poser son sac à l’arrière de son cheval.

- Je plaisantais, Merlin, fit l’intéressée en riant encore plus.

- Bon, nous ferions mieux d’y aller, intervint Sir Perceval.

- Oui, Percy a raison… Nous devrions y aller, nous sommes déjà en retard sur notre programme…, dit Sir Elyan.

- Bien, puisque vous tenez tant à ce qu’on parte de Camelot…, soupira Arthur avant d’embrasser Guenièvre. A demain, mon ange…

- Arthur !!! Vous venez ? demanda Merlin, impatiemment.

- Oui, c’est bon, j’arrive ! dit Arthur en descendant les marches pour rejoindre Merlin, déjà à cheval.

- Bonne chance ! » cria Guenièvre quand ils furent loin, avant de rentrer dans la château.


Habitation de Gaius et de Merlin


Gaius était revenu, et lisait une lettre déposée par Merlin avant de partir :

« Pour Gaius,

Je vais partir en compagnie d’Arthur et de la Garde vers le Royaume de Nemeth. Arthur l’a sûrement dit, il va signer un traité avec Princesse Mithian et Reine Annis. Il a dit que ce serait la fin d’un long débat mouvementé entre ces trois Royaumes.

Quand je suis venu préparer mes affaires, je n’avais guère le temps, alors vous chercher ne m’aurait rien apporté, à part la perte de temps supplémentaire. Nous reviendrons demain après-midi, car la signature a lieu le matin. Princesse Mithian nous logera pour la nuit, donc… Il ne faut pas vous inquiéter. Il ne nous arrivera rien de fâcheux.

Prenez soin de Freya pour moi et dites-lui que je l’aime de tout mon cœur. Je n’ai pas envie de la perdre une seconde fois, vous savez à quel point cela me tuerait. Prenez aussi soin de vous, vous n’êtes plus tout jeune, et je m’en voudrais s’il vous arrivait quoi que ce soit !

Merlin. »

Il lut au moins cinq fois cette lettre. Puis, il alla voir par la fenêtre si Freya était dehors, mais elle n’y était pas. Il pensa alors qu’elle était avec Guenièvre. Le soir allait bientôt arriver, et il avait déjà mangé. Il ferma alors toutes les fenêtres, et la porte à clé, puis il s’habilla pour la nuit.


Vallée des Rois Déchus


Merlin faisait rôtir les faisans que Sir Gauvain et Arthur avaient chassés, et faisait cuire les légumes que Sir Elyan et Sir Perceval avaient ramassés pendant que Sir Léon donnait à boire aux chevaux et qu’il polissait l’armure d’Arthur.

Pendant ce temps, la Garde et le Roi montaient la garde de leur campement tour à tour, ou affûtaient leurs épées respectives. Quand tout fut prêt pour le dîner, Merlin hurla un gros « A TABLE !!! ».

Il se servit, au cas où les chevaliers, et en particulier son ami trop gourmand de Gauvain ne laisseraient plus une miette du repas, et les chevaliers arrivèrent. Merlin servit un morceau de faisan et des légumes à tout le monde, et ils commencèrent à manger en silence. Après le repas, Arthur décréta qu’il fallait se remettre en route s’ils voulaient arriver avant que la nuit soit vraiment tombée. Tous se remirent en scelle, et ils partirent au galop.


Château du Royaume de Nemeth


La Garde, Arthur et Merlin arrivèrent au château de la Princesse Mithian pile avant l’obscurité totale. Arthur descendit le premier de son cheval, pour saluer son hôte.

Il dit : « Princesse Mithian, je suis heureux que nous soyons à nouveau amis ! J’avoue qu’après vous avoir donné le terrain de Gedref, je savais que nous aurions à nouveau un différent ! En tout cas, altesse, merci de nous accueillir dans votre château pour la nuit.

- Arthur, je suis aussi heureuse que vous de la signature de notre traité. Sa Majesté Annis s’est déjà couchée, étant donné que nous sommes plus au nord qu’elle, et qu’elle a effectué un voyage plus long que le vôtre. Elle me paraît fatiguée. Avez-vous déjà dîné ? Si non, je serai heureuse d’exiger aux cuisines un festin, répondit chaleureusement Princesse Mithian.

- Princesse, ne vous dérangez pas, nous avons déjà dîné. Me permettez-vous de vous représenter nos chevaliers ? vous reconnaissez sûrement mon serviteur, Merlin, dit Arthur en faisant avancer le plus puissant sorcier de tous les temps.

- Oui, je le reconnais. Je suis heureuse que nous soyons à nouveau amis, tous les deux. Je crois que vous savez qu’il n’approuvait pas notre union. Mais maintenant que je me suis fait devancer, nous sommes de nouveau amis, n’est-ce pas, Merlin ? demanda Mithian.

- Euuuuh… fit Merlin, gêné.

- Bref. Sirs, avancez-vous, et présentez-vous, je vous prie », demanda Arthur à ses chevaliers.

Ceux-ci d’avancèrent et se présentèrent à leur hôte. Il baisèrent chacun à leur tour la main de princesse Mithian. Après la présentation, la princesse fit appeler des serviteurs qui les guidèrent à leur chambres respectives.

Merlin était logé comme un prince, dans la chambre voisine d’Arthur. Celui-ci, pour une fois, se déshabilla et se vêtit pour la nuit sans l’aide de Merlin. Il le laissa même tranquille pour la nuit. Celui-ci était déjà dans son lit, en train de songer à Freya, et à leur futur mariage. En pensant, il tournoyait son alliance sur son annulaire. A un moment, il s’endormit en pensant à sa fiancée.


Habitation de Gaius et de Merlin


Le lendemain, très tôt, Gaius se leva, pour faire ses tournées matinales.

Au moment où il allait sortir du logement, un homme entra, très pâle. C’était Sir William.

Il dit : « Gaius, je ne sais pas ce qui m’arrive, depuis ce matin, j’ai envie de vomir. Mais quand j’essaye, je n’y arrive pas. Et puis, j’ai des douleurs dans l’estomac et dans le foie, aussi…

- Asseyez-vous, je vais vous ausculter. Et vous dites depuis ce matin ? Qu’avez-vous mangé, hier soir ? demanda Gaius en sortant son matériel de médecine.

- J’ai mangé un… Potage de légumes et de viande de bœuf, hier… Enfin, je ne me souviens plus trop…, répondit Sir William, sur le point de vomir.

- Hum…Quand j’appuie là, ça vous fait quoi ? » demanda Gaius.

Le pauvre chevalier vomit par terre quand Gaius lui appuya sur l’estomac. Gaius l’allongea, et lui donna une potion qui lui calmerait ses douleurs, mais qui ne serait pas anti-vomissements. Il lui donna aussi une cuvette, et lui dit de vomir dedans si jamais il avait envie. Ensuite, il rangea son matériel, et partit faire rapidement sa tournée du matin, pour pouvoir soigner son malade.


Aile nord du château


Gaius commença par l’aile nord, où les nobles logeaient.
Il entendit des vomissements dans le couloir voisin, et il alla voir.

Le bruit venait de la chambre de Lady Jennifer. Il entra, et la vit vomir sur le plancher. Il lui donna un bonbon à sucer pour l’empêcher de vomir pendant qu’il l’auscultait, puis la fit s’asseoir. Il appuya au même endroit que pour Sir William, et Lady Jennifer eut la même réaction que le chevalier. Il la fit s’allonger, et lui donna une potion. Puis, il sortit, et alla voir dans un autre couloir. Il alla voir dans une autre chambre, Sir Patrick vomissait aussi. Il refit les mêmes mouvements que pour Lady Jennifer, et tout se passa comme auparavant. Après avoir donné de la potion, il sortit, et alla voir d’autres nobles.

Il s’avérait que ceux-ci aussi avaient le même mal que Sirs William et Patrick et que Lady Jennifer. Il s’agissait d’une épidémie.

Sir Mordred espionnait Gaius de derrière une colonne de pierre, et jubilait intérieurement. Son plan avait marché ! Formuler une prière druidique malfaisante pour rendre les nobles malades en regardant leur repas était une bonne idée. Il savait que Gaius serait trop occupé avec la soi-disant épidémie au château, alors il confierait à Guenièvre le soin de visiter les malades à sa place ! Dans la ville basse, elle ne risquait rien, se disait-elle, elle irait seule avec Freya et il pourrait les enlever toutes les deux !

« Quel plan parfait ! » se dit-il avant de se diriger vers l’aile où se trouvait sa chambre.


Salle du Conseil


Une heure plus tard, Guenièvre était en train de signer des formulaires pour les nouvelles lois pour Camelot, quand Gaius entra.

Il dit, paniqué :

« Guenièvre. Je sais que normalement, je ne devrais pas te déranger, mais…

- Allez-y, Gaius, je vous écoute, répondit Gwen.

- Je dois faire mes visites à certains patients de la ville basse, mais… J’ai une énorme épidémie à traiter ici au château. Comme je sais que tu rêves depuis longtemps de retourner dans la ville basse, pour voir comment se portent les habitants – ton peuple – eh bien, j’ai pensé que tu pourrais y aller à ma place avec Freya. Il faut juste leur donner des médicaments, et puis les rassurer. Peux-tu me rendre ce service ? demanda Gaius.

- Avec plaisir, Gaius. Quels sont les patients à visiter ? Freya, peux-tu chercher le panier de médicaments dans le logement de Gaius et de Merlin ? demanda Gwen à sa servante.

- Oui, Gwen, j’y vais tout de suite, répondit Freya en sortant.

- Il est déjà prêt sur la table, elle le trouvera facilement. Et il y a des étiquettes pour chaque patient. Tu sauras tout de suite quoi donner à qui, dit Gaius.

- Je l’ai, Guenièvre, dit Freya en revenant avec un panier d’osier à la main.

- Nous y allons tout de suite, dit Gwen.

- Merci beaucoup, Majesté… » dit Gaius en s’inclinant avant de sortir.


Ville Basse de Camelot


La Reine et sa servante descendirent dans la ville. Les gens sur son passage étaient honorés de la croiser, et surtout d’avoir comme Reine une jeune fille du peuple qui connaissait ce qu’un sujet ressentait face aux nouvelles lois imposées. Ils en étaient fiers, et Guenièvre n’hésitait pas à parler avec eux de ce qu’ils pensaient des nouvelles lois qu’Arthur et elle avaient mises en place depuis son couronnement.

Après une longue discussion animée entre la Souveraine du Royaume et ses sujets, elle marcha vers la maison du premier patient.

Elle frappa à la porte, et une femme vint ouvrir. Elle lui expliqua que Gaius avait un contretemps et qu’il lui avait demandé de faire la tournée matinale à sa place. La jeune femme, honorée que sa Reine entre dans son humble maison, l’amena à son mari, souffrant de côtes cassées suite à une chute du toit. Freya prit le flacon de médicaments, et le donna à son amie et Souveraine.

Celle-ci administra le médicament et rassura le pauvre homme coincé dans son lit que s’il prenait le médicament donné généreusement par Gaius tous les jours, il guérirait vite. Puis, elle sortit de la maison en priant pour la guérison. La Reine répéta l’action trois fois de suite, avant d’arriver près de la porte de sortie de la ville, où se trouvait une petite maison.

Elle frappa à la porte, mais personne ne répondit. Elle regarda par la fenêtre pour voir si une personne s’y trouvait, et oui, mais cette personne dormait. Elle décida de dire à Gaius qu’il fallait repasser plus tard. Elle allait s’éloigner, quand elle vit un mendiant arriver. Celui-ci, voyant la Reine, s’inclina. Gwen s’approcha de lui, le bénit, puis dit à Freya de sortir une pièce d’or.

Aucune réponse.

Elle se retourna, mais personne ne la suivait. Freya n’était plus là. Elle avait juré qu’elle l’avait suivie vers la maison, mais après, elle ne s’était pas rendue compte que Freya avait disparu. Elle donna une pièce d’or de son propre porte-monnaie, puis se dirigea vers la porte de sortie.

Elle sortit de la ville, et une main munie d’un chiffon sentant le narcotique se plaqua sur sa bouche. A ce moment-là, elle s’évanouit.


choup37  (05.01.2013 à 18:23)

Chapitre 16 : Emprisonnées

Château des Fyrien

Morgana trônait dans une chaise en bois sculpté. Des hommes, semblait-il des Southrons, gardaient la porte et étaient un peu partout dans la pièce. Soudain, la porte s’ouvrit, et Sir Mordred arriva en tenant deux femmes évanouies sur ses épaules. Il s’inclina devant Lady Morgana, puis s’exclama :

« Ce fut une réussite ! Tout mon plan a fonctionné !

-          Bonne nouvelle ! Mais maintenant, il faudrait les réveiller, j’aimerais leur parler, dit Morgana, un sourire machiavélique aux lèvres.

-          Ce n’est pas un problème, Ma Dame, dit Sir Mordred en giflant tour à tour les deux femmes.

-          AAAAH ! cria l’une des deux femmes, qui était déjà à moitié réveillée quand le chevalier la gifla.

-          Alors, Guenièvre…Bienvenue au château des Fyrien ! Mais tu connais ce château, puisqu’en tant que SERVANTE, tu y as été amenée avec ton frère SIR Elyan !!! s’exclama doucement Morgana en pesant sur ses mots.

-          Pourquoi faites-vous cela ? demanda Guenièvre froidement, en évitant de regarder son ancienne maîtresse, préférant regarder Freya.

-          Morgana !!! s’exclama Freya. Pourquoi nous avez-vous amenées ici ??? Sir Mordred ?! Espèce de traître !!! Si Arthur et Merlin savaient cela…

-          Oooh, mais justement, parlons-en, SOEURETTE !!! s’exclama l’intéressé, en pesant sur ses mots.

-          Mon garçon, tu m’as caché qu’elle est ta sœur ??? demanda Morgana, aussi stupéfaite que son ancienne servante.

-          DEMI-sœur…Ma mère a « épousé » son père après que le mien soit mort, quelques temps après ma naissance. Mais elle aussi est traîtresse, pour être amoureuse d’Emrys ! Il nous a lâchés, Alvarr et moi !!! désespéra le chevalier, encore endeuillé par la mort de son ami (épisode 211).

-          Alors, vous savez, vous savez le secret de Merlin…dit Guenièvre à Morgana.

-          Ce n’est pas ma faute si mon père aimait ta mère ! Et ce n’est pas la faute de Merlin s’il ne voulait pas passer du mauvais côté de la magie ! S’allier avec TOI…Surtout que tu n’es pas là pour faire du BIEN…Merlin, lui, au moins, ne passera jamais du côté de la magie noire ! Peut-être sera-t-il tenté, un jour, mais jamais il ne le fera ! JAMAIS !!! hurla Freya, en colère contre son demi-frère.

-          ESPECE DE SALE IGNORANTE !!! hurla Sir Mordred, qui perdait son sang-froid, en giflant de nouveau sa sœur, mais plus fort, cette fois. Comment peux-tu dire de telles choses ??? Tu étais déjà morte quand cela s’est passé !!! Je ne sais pas comment tu es revenue à la vie, mais j’aimerais te tuer, pour me débarrasser de toi !!! Tu ne sais RIEN sur mes intentions !!! RIEN !!!

-          STOOOP ! Mordred, calme-toi. Elle n’en vaut pas la peine, de toute façon, dit Morgana en jetant un regard plein de mépris à la jeune femme, qui fulminait.

-          Qu’en savez-vous ??? En tout cas, mon frère, il te fera payer ce que tu m’as fait subir, je te le jure, il te le fera payer !!! Jamais il ne tolèrerait qu’on me frappe de la sorte !!! Je jure sur le ciel que tu le payeras ! cria Freya, pleine de dégoût pour le chevalier traître.

-          BREF. Nous ne sommes pas ici pour régler les histoires de famille, quoique…Guenièvre est ma belle-sœur, maintenant, je crois qu’on peut dire qu’on règle des histoires familiales en fait…Alors…Tu te plais sur MON trône ??? demanda Morgana.

-          Arthur est l’héritier. Uther l’a choisi, et même si vous êtes sa fille, il ne vous a pas désignée comme princesse héritière, alors, ce n’est pas VOTRE trône ! répliqua Guenièvre, avec beaucoup de courage.

-          Alors que tu m’avais juré que tu resterais à mes côtés, tu m’as trahie, et je ne te le pardonnerai jamais. Tout comme je ne pardonnerai jamais à Merlin de m’avoir empoisonnée. Alors, cela est sûr, tu peux te taire ! fulmina Morgana. Nous en avons fini avec elles, Mordred. Amène-les au cachot du château !

-          Bien, Ma Dame. Allez ! Je vais vous mener à votre dernière demeure, et je vous jure que ce sera la dernière ! dit Sir Mordred en soulevant Gwen et Freya d’un seul bras chacune.

-          Ils viendront ! Arthur et Merlin, et nous ne mourrons pas ! Ils viendront nous sauver !!! assura Freya, avec espoir. Et ils vous feront payer ce que vous nous faites subir !!!

-          Oh, mais justement, c’est ce que nous voulons…Nous voulons qu’ils viennent, et vous mourrez tous !!! Arthur, Merlin, Gwen et toi !!! En espérant les voir venir pour te sauver, tu les mènes à leur mort, Freya !!! » répliqua Morgana avant de rire sadiquement.

Et Sir Mordred les emmena hors de la salle.

Couloir menant à la Salle du Conseil

Gaius arriva devant la porte de la Salle du Conseil, et vit son ami Geoffroy de Monmouth dans la foule. Il lui demanda :

« Goeffroy ! Bonjour, mon ami. Dites-moi…Pourquoi presque tous les membres du Conseil sont devant la porte ?

-          Nous attendons que les gardes ouvrent, pour l’élection des nouvelles lois, mais ils n’ouvrent pas, répondit le bibliothécaire de Camelot.

-          Gardes ! Pourquoi la Salle n’est-elle pas ouverte ? demanda Gaius à l’un des gardes.

-          La Reine Guenièvre n’est pas à l’intérieur, et c’est elle qui a la clé ouvrant la Salle, répondit simplement le garde.

-          Ah ? Et savez-vous où est la Reine, en ce moment ? demanda à son tour Geoffroy de Monmouth.

-          Nous l’avons vue partir avec sa servante dans la Ville Basse, après que Gaius lui ait demandé de distribuer les médicaments, répondit l’autre garde. Mais elle n’est pas revenue, enfin, nous ne l’avons pas vue, nous, personnellement, et je crois qu’il en est de même pour les autres gardes.

-          C’est étrange, cela…fit Gaius, en pleine réflexion. Y a-t-il des gardes devant la porte de sortie de la ville basse ?

-          Non, monsieur. il n’y en a pas, répondirent les deux gardes.

-          Cela vous aide, Gaius ? demanda Geoffroy.

-          Oui. Je m’inquiète, et je crois qu’il faudrait envoyer un message à Arthur. Il me semble que la cérémonie de signature se finira pendant le souper. Ils devraient revenir vers la fin de l’après-midi, si ce n’est que le soir. Si le messager n’est qu’un pigeon, il arrivera bien plus vite à Nemeth. Je vais écrire un message, je reviens », dit Gaius en partant vers son logement.

Habitation de Gaius et de Merlin

Gaius prit du papier et une plume, et commença à écrire la lettre qu’il enverrait à Arthur et à Merlin :

« Chers Arthur et Merlin,

Je vous écris rapidement, car je m’inquiète au sujet de Freya et de Guenièvre. Il se passe des choses étranges, ici. Et je voulais vous prévenir :

Ce matin, j’avais une épidémie à traiter au château – chose étrange, tous les nobles avaient cette maladie, à part Guenièvre –, et je n’avais donc pas le temps de visiter mes malades de la Ville Basse. J’ai donc demandé à Guenièvre si elle pouvait le faire à ma place, avec Freya. Elles y sont allées, j’ai demandé au garde. Mais je ne sais pas ce qui s’est passé là-bas, et je m’en excuse auprès de vous deux – surtout à toi, Merlin, j’avais promis que je protègerai Freya – , je suis vraiment désolé, elles ne sont pas revenues. Guenièvre avait avec elle la clé de la Salle du Conseil, et comme elle a disparu, on ne peut y entrer.

Je vous prie à tous deux de revenir aussi vite que possible, pour constater et pour vous mettre à leur recherche.

Gaius.

 

PS : Dans la foule, tous les chevaliers (à part la Garde) étaient là, sauf Sir Mordred. J’ai l’impression qu’il y est pour quelque chose dans cette histoire. »

Gaius posa sa plume, et relut ce qu’il avait écrit. Puis, il roula la lettre, en la faisant tenir avec du ruban. Puis il sortit du logement.

Salle de la Poste

Gaius arriva avec difficulté à la Salle de la Poste, où se trouvaient tous les pigeons voyageurs de Camelot. Là, se trouvait un jeune homme nommé Keu, qui s’occupait du Service des Postes. Gaius l’aborda :

« Mon bon Keu, si tu me prêtes ton meilleur pigeon voyageur pour envoyer au plus vite ce message au Roi Arthur et à Merlin, je te donnerai une prime de 100 pièces d’or pour nourrir ta famille.

-          100 pièces d’or, Gaius ??? Oui, c’est celui-là, le meilleur. Pigeon, envoie ce message à Arthur, qui est dans le Royaume de Nemeth. Combien de temps voulez-vous qu’il accomplisse ce voyage ? demanda-t-il à Gaius.

-          Hum…Le plus vite possible, c’est combien de temps ? demanda aussi Gaius.

-          1h30, au maximum, avec ce pigeon, répondit Keu.

-          Oh, très bien, Arthur doit le recevoir le plus vite possible, dit Gaius.

-          Entendu. Pigeon, apporte ce message au Roi Arthur qui se trouve au Royaume de Nemeth. Il doit le recevoir dans 1h30, d’accord ? dit Keu, au pigeon.

-          Crlooooouuuu !!! roucoula le pigeon, pour dire qu’il avait compris, tandis que Keu lui accrochait le ruban à la patte gauche.

-          Vole, mon pigeon ! » dit Keu en envoyant le pigeon dehors par la fenêtre.

Gaius s’assura que le pigeon était bien parti, puis il donne une bourse remplie de pièces d’or, 100, comme prévu au jeune homme, qui le remercia chaleureusement.


Jinny  (12.01.2013 à 12:05)

Chapitre 17 : Retour soudain à Camelot

Château du Royaume de Nemeth

Arthur venait juste de se lever, 1h20 après que Gaius ait envoyé la lettre, et était en train de se préparer pour le début de la cérémonie de signature. Il prenait son bain, tandis que Merlin lui choisissait une chemise, un pantalon, une veste de cérémonie et des chaussettes propres non-trouées. Merlin dit :

« Ah, j’ai hâte que cette cérémonie se finisse, pour qu’on puisse retrouver Camelot !!!

-          Tu as hâte de revoir Freya ? demanda Arthur, en souriant avec malice.

-          Que croyez-vous ? demanda Merlin, avec malice, aussi. Que j’ai hâte de revoir votre armure à polir ? Et vous, c’est Gwen, n’est-ce pas ?

-          Ben, on ne sait jamais avec toi, Merlin…Oui, c’est Guenièvre, mais…Je voudrais savoir si elle s’est bien débrouillée sans avoir eu trop de problèmes avec les nobles…répondit Arthur en se séchant avec une serviette que Merlin venait de lui tendre.

-          Je suis sûr qu’elle a dû s’en tirer avec merveille ! dit Merlin en lui tendant les vêtements.

-          Je l’espère aussi…Tiens, quel est ce bruit ? demanda Arthur en entendant un bruit de vitre.

-          C’est un pigeon. Je vais voir ce qu’il veut, dit Merlin en s’approchant de la fenêtre. Il a un message enroulé à sa patte gauche ! Je vais le lire.

-          Oui, bonne idée…dit Arthur, mettant son pantalon.

-         

-          Alors, il dit quoi, ce message ? demanda Arthur, impatient.

-          Gwen et Freya ont disparu !!! s’exclama Merlin, très inquiet.

-          QUOOOOI ???? Donne-moi ça ! ordonna Arthur aussi paniqué que Merlin.

-          Voilà, dit Merlin.

-          C’est de Gaius…Oh, non…Que va-t-on faire ??? désespéra Arthur.

-          Gaius nous demande de revenir à Camelot. Nous devrions suivre son conseil, mais d’abord, prévenir Princesse Mithian et Reine Annis de la disparition de Gwen et de Freya, dit Merlin, paniqué, mais, essayant de garder son sang-froid.

-          Oui, c’est cela, allons prévenir notre hôte ! », dit Arthur en rengainant Excalibur et en sortant.

Merlin le suivit avec la lettre. Ils parcoururent un long chemin, pour se retrouver au même endroit. Arthur se décida de demander le chemin à une servante passant par là. Celle-ci les mena vers la Salle du Conseil du château. Le garde les annonça, et ils entrèrent. Mithian dit :

« Bonjour, Arthur ! Venez donc partager notre petit-déjeuner, à Annis et moi-même.

-          Bonjour, Princesse, bonjour, Reine Annis. Je regrette de ne point vous avoir aperçu hier, mais l’on m’a dit que vous étiez fatiguée de votre long voyage. Vous êtes passée par Albion sans nous rendre visite ? Nous aurions pu continuer le voyage ensemble, si vous vous étiez arrêtée à Camelot, répondit Arthur, le visage déformé par la panique de perdre Guenièvre, tandis que Merlin s’inclinait devant Annis et Mithian.

-          Merlin, Arthur, bonjour à vous deux. Je suis passée très tôt dans votre Royaume. Nous n’allons pas à votre rythme de jeune, Arthur ! répondit Annis. Avec vous, mes chevaux seraient fatigués, et moi-même je serais fatiguée de galoper…

-          Arthur, quelque chose ne va pas ? demanda Princesse Mithian en dévisageant Arthur et Merlin, paniqués.

-          Altesse…Majesté…Nous avons reçu de bien mauvaises nouvelles de Camelot…expliqua Merlin en montrant la lettre de Gaius. La Reine et sa servante, ma bien-aimée, ont disparu, ce matin. Mon mentor nous a envoyé cette lettre pour nous dire ce qui était arrivé, et…Il nous a demandé de revenir le plus tôt possible à Camelot.

-          Ainsi, nous voulions vous demander…De reporter la cérémonie de signature de notre traité à plus tard…Il me tarde de retrouver la Reine. Je l’aime plus que tout, et…Sans elle, comme je vous l’ai dit la dernière fois que nous nous sommes vus, Mithian, ma Couronne et mon Royaume ne valent rien (épisode 411)dit Arthur, une larme coulant sur sa joue.

-          Pour ma part…Cette jeune femme qu’est la servante de la Reine Guenièvre, n’est autre que Freya, une jeune druidesse que j’aimais et que j’ai vu mourir, il y a longtemps (épisode 209), et qui est revenu à la vie grâce à la magie…Ou plutôt grâce au Roi des Sidhes, le Roi du Royaume d’Avalon…Ce Roi m’a fait un beau cadeau en ressuscitant ma belle…Ma douce et tendre Freya…Je ne voudrais pas qu’elle meure à nouveau…dit Merlin, les yeux humides de larmes qui coulaient sans relâche.

-          Bien entendu que nous acceptons de reporter notre cérémonie ! répondit Mithian, émue par l’amour que portaient Arthur et Merlin à leurs dulcinées.

-          Merci, Princesse, dit Arthur. Je vous sais gré !

-          Merci beaucoup, Altesse ! » dit Merlin.

Arthur et Merlin s’inclinèrent et sortirent de la Salle. Ils coururent vers leurs chambres respectives, pour prendre leurs affaires. Puis, ils prévinrent la Garde de se préparer, et de dire aux palefreniers de sceller leurs chevaux. Puis, ils sortirent, et se mirent en scelle.

Cachot du château des Fyrien

Freya était allongée dans la paille, et buvait de l’eau d’une cruche, posée dans le fond du cachot. Quant à Guenièvre, elle cherchait le moyen de s’échapper. Elle maugréa :

« Freya, es-tu aussi bonne sorcière que l’est Merlin ? Parce qu’il faut réussir à sortir d’ici !!!

-          Désolée Guenièvre, mais je ne connais pas de formule pour faire exploser les barreaux ou la porte. Mon éducation de druidesse n’était même pas achevé quand je suis devenue maudite et que l’on m’a banni de mon camp druidique…Si encore j’avais été bannie et que mon éducation était finie, j’aurais pu, mais là…

-          Roooh…Comment sortir d’ici ??? Ce n’est pas possible de rester ici sans rien faire ! Ce n’est pas possible que nous soyons un piège pour Arthur et Merlin !!!

-          Calme-toi. Nous devons d’abord manger, et puis…essayer d’avoir une audience auprès de Morgana pour savoir pourquoi elle nous fait subir ça !

-          Pourquoi je fais ça ??? s’exclama Morgana en arrivant devant la porte de leur cachot. Parce que je veux accomplir ma vengeance. Gwen m’a pris ma place, Merlin m’a abandonnée et empoisonnée, et Arthur a eu le malheur d’être l’héritier du trône ! En ce qui te concerne, Freya, rien ne m’oblige à ne pas te tuer, à part Merlin. Et puis, je suis sûre que Sir Mordred voudra te tuer lui-même ! Vous devez savoir ce que j’ai subi pendant mon emprisonnement de deux ans ! Je me suis libérée, après deux ans d’essais. Ils allaient me tuer à plusieurs reprises, et j’ai réussi à les contrer en utilisant la magie. Vous devez subir ce que j’ai subi. Il n’est pas question que je vous tue tout de suite. Non, vous devez d’abord subir la solitude et la peur d’être tuées à chaque instant. Car je peux vous tuer, oui…Je pourrais le faire, là, tout de suite…Bref, voilà votre souper, ajouta-t-elle en leur déposant de la soupe épaisse de farine mélangée dans un bol. Bon…Appétit ! Hahahaha…

-          Freya, je n’ai aucune envie de manger ce truc…J’ai mangé pire dans ma vie de servante, mais là…Ca a mauvaise odeur…dit Guenièvre, dégoûtée.

-          Je vais liquider ça en un rien de temps. Morgana peut bien nous donner de la mauvaise nourriture, moi, j’ai appris à cuisiner magiquement ! *magic* Torspiech Monserman ! dit Freya en regardant le bol. Et voilà ! Cela est devenu une soupe assez présentable…

-          Merci, dit Guenièvre en prenant de la soupe transformée. Tu n’as pas faim ? Sers-toi…ajouta-t-elle en lui tendant le bol.

-          Non, c’est bon…Laisse-le là, je mangerai plus tard…répondit Freya.

-          Comme tu voudras !!! Bon, maintenant, il faut réfléchir à la façon dont nous sortirons d’ici. Mais là, c’est pas gagné…se lamenta Guenièvre.

-          Nous n’allons pas mourir, non…Nous allons sortir d’ici vivantes, avec ou sans l’aide d’Arthur et de Merlin. Je te le promets ! » jura Freya, en se levant.

Salle du Conseil

Quelques heures plus tard, Arthur, Merlin et la Garde arrivèrent à Camelot. Ils allèrent directement dans la Salle du Conseil, dont Arthur possédait une clé. Les membres du Conseil entrèrent, puis Arthur dit, triste et fatigué :

« Mes Sieurs, Sirs…L’on m’a annoncé une bien mauvaise nouvelle. Comme vous le savez sûrement, la Reine Guenièvre devait gérer le Royaume pendant mon absence. Mais alors qu’une épidémie touchait une partie des nobles de la Cour et que Gaius se chargeait à soigner cette maladie, la Reine disparaissait après avoir visité quelques malades de la Ville Basse. On aurait pu croire que les ravisseurs ne voulaient que la Reine, mais ils ont aussi pris sa servante, la jeune druidesse Freya. Nous devons absolument les retrouver toutes les deux vivantes, car je sais que certains d’entre nous, dont je fais partie, ne s’en remettraient pas…

-          Majesté…Il se peut que Lady Morgana soit dans le coup…osa un chevalier.

-          Oui, Sir Harry. Cela est même très probable…Nous savons que Morgana veut se venger de nous tous, et qu’il paraîtrait qu’elle avait été prisonnière durant ces deux dernières années*. Elle peut donc vouloir que nous subissions tous ce qu’elle a ressenti pendant ces deux années de captivité. Il faut tout mettre en œuvre pour retrouver Guenièvre et Freya, dit Arthur.

-          Majesté, je dois vous parler, c’est assez urgent…dit Gaius.

-          Le Conseil est terminé. Sortez tous…dit Arthur.

-          Bien. Non, ce que j’ai à dire te concerne également, Merlin…dit Gaius alors que tous les membres du Conseil sortaient, même Merlin, qui revint sur ses pas.

-          Allez-y, Gaius, dit Arthur en ébouriffant les cheveux de son serviteur, conseiller et ami, très triste d’avoir perdu Freya, pour lui remonter le moral.

-          Vous avez sans doute remarqué, Arthur, Sir Mordred n’est pas là…commença Gaius.

-          Ooooh…Noooon…Ce que j’ai vu dans mes rêves, il y a un an, était vrai, alors… se lamenta Merlin.

-          Merlin a eu des rêves visionnaires, ou plutôt prophétiques…L’an passé, il ne se doutait pas que ça pouvait se produire. Mais remarquant les absences fréquentes de Sir Mordred, il a commencé à penser que ses visions étaient vraies, et que ce qu’il avait vu allait devenir réalité, expliqua Gaius devant l’air étonné du jeune Roi.

-          Mais comment Mordred peut-il me trahir ??? demanda Arthur, septique. Il a fait serment, même deux serments : celui de me jurer allégeance, et celui de me jurer qu’il ne fréquentait plus ma sœur…

-          Peut-être veut-il se venger de Merlin…Nous savons que Merlin ne voulait pas aider Mordred à voler le cristal de Neahtid…Donc, il voudrait accomplir sa vengeance sur lui ! supposa Gaius.

-          Mais au point de continuer à servir Morgana ?? Ce n’est pas possible…dit Arthur, très confus.

-          Morgana veut votre perte et le trône de Camelot. Elle veut aussi se venger sur moi, tout simplement, car elle ne me pardonne pas le fait que j’ai voulu l’empoisonner. Et elle a toujours été proche de Mordred, donc, il lui suffisait de le contacter, et…supposa à son tour Merlin.

-          Oui, mais dans ce cas…Pourquoi est-il devenu Chevalier de Camelot , alors ? demanda Arthur.

-          Pour nous espionner. Pour s’assurer que sa vengeance et celle de Morgana pourraient être assurées, répondit Gaius.

-          Très bien, vous m’avez convaincu, tous les deux…Mais comment pourrions-nous faire pour savoir où il se trouve ? demanda Arthur.

-          Nous devons chercher là où Morgana peut se repérer grâce à l’emplacement de Camelot. Elle ne doit pas être si loin que ça…dit Merlin, en prenant une carte des 5 Royaumes. Nemeth est au Nord par rapport à Camelot. Carleon est au sud, Murcie est à l’est, et il ne reste plus que l’ouest, qui est inoccupé. A cet emplacement se trouvait le Royaume de Lot, donc le Royaume de Cenred. Et nous sommes près d’une embouchure qui mène vers les Mers de Mérédor. Dans le Royaume de Cenred, il y a seulement deux châteaux abandonnés près de la frontière. Le château des Fyrien, et le château de Cenred lui-même. Voilà. Elle doit forcément se trouver là !

-          Et quand bien même elle se trouve dans un de ces deux châteaux, nous ne saurions attaquer le château sans un plan au préalable ! s’exclama Arthur. Si elle est dans un château, il se peut qu’elle ait rassemblé une armée !

-          Et alors ? La dernière fois, et la fois d’avant, nous avions bien réussi, non ? dit Merlin, très optimiste. Quand elle dirigeait l’armée d’immortels, nous avions bien réussi à attaquer, non, en étant 7 ! Nous avons vaincu son armée, immortelle, en plus ! Et il y a deux ans, quand elle nous avait attaqués avec Agravain, Hélios et ses hommes, les Southrons ? N’avions-nous pas réussi ?

-          Oui, c’est vrai, mais…hésita Arthur.

-          Nous avons un avantage …dit Merlin. Il vaut mieux demander à Kilgharrah de nous aider !

-          Kilgharrah ??? demanda Arthur, déboussolé.

-          Kilgharrah est le Grand Dragon, tel est son nom…Je suis le dernier Dragonnier, Balinor, mon père, m’avait légué ses pouvoirs à sa mort. J’ai le pouvoir de demander de l’aide à notre ami Kilgharrah…expliqua Merlin.

-          Oui, il est plus sage de lui demander de l’aide, en effet…dit Gaius.

-          Demander de l’aide au Grand Dragon ??? Mais il a failli détruire Camelot ! protesta Arthur.

-          Il est gentil, il m’a aidé à suivre mon destin, et puis il voulait se venger de votre père qui l’avait emprisonné pendant plus de 20 ans. Il faut le comprendre, mais il s’est excusé auprès de moi, avant que nous retournions à Camelot, répondit Merlin.

-          Roooh…Supposons un instant que tu saches ce que tu fais, Merlin…Ne risque-t-il pas de vouloir me tuer, quand il me verra ? demanda Arthur, ayant un peu peur de Kilgharrah.

-          Pas le moins du monde ! Vous comprendrez quand vous le verrez…dit Merlin avec un petit rire.

-          Très bien. Gardes ! Dites aux palefreniers de sceller nos chevaux, ceux de la Garde aussi ! Et dites-leur que nous partons immédiatement ! » ordonna Arthur.

Les gardes sortirent de la Salle et exécutèrent ce qu’ils avaient à faire.


Jinny  (19.01.2013 à 12:48)

Chapitre 18 : Grande aide de Kilgharrah

Plaine près de Camelot

Arthur, Merlin et la Garde étaient en route pour le Royaume de Lot, quand Merlin dit :

« Attendez…Je dois appeler Kilgharrah !

-          Il n’est pas sérieux ??? Il ne va pas appeler le Grand Dragon ??? demanda Sir Léon, pris de peur.

-          Si, il est sérieux, répondit Arthur.

-          *dragonlord’s language* Ooooh drakon, fthengomai au se kalon ; su katerkheo deuro ! dit Merlin.

-          Heeeu…Oui ? demanda Sir Elyan.

-          Le Dragon !!! hurla Sir Perceval en s’éloignant un peu, tandis que Kilgharrah se posait.

-          Bonjour, jeune sorcier…Que me vaut le plaisir de ton appel, cette fois ? demanda le Grand Dragon.

-          Vous ne savez pas…Freya est revenue à la vie, grâce au Roi des Sidhes. Elle est venue à Camelot, et ensemble, nous avons réussi à convaincre Arthur de la bonté de la magie. Mais Sir Mordred est toujours dans les parages, et il a enlevé la Reine Guenièvre et Freya, sur ordre de Morgana. Voilà. Et nous avons besoin de votre aide…dit Merlin.

-          Arthur n’est plus contre la magie ??? Demande-lui de m’approcher, ainsi que ses chevaliers…dit Kilgharrah, plus intéressé par Arthur et son ancienne haine de la magie que par le problème de Merlin.

-          Arthur, Sirs, le Grand Dragon vous demande de vous approcher un peu…dit Merlin à ses compagnons, derrière lui.

-          Vous êtes plus proches de la réunification des terres d’Albion avec la magie que je ne le croyais…dit Kilgharrah, en les voyant s’approcher très prudemment. Arthur Pendragon…Comme nous nous revoyons, après 4 ans…

-          Kilgharrah…Content que nous ne soyons plus en guerre l’un contre l’autre…dit Arthur, en abaissant Excalibur en signe de paix et de respect.

-          Ainsi, notre bon ami Merlin vous a dit quel est mon nom…Très gentil de sa part…Il me dit aussi que vous n’êtes plus contre la magie…dit Kilgharrah.

-          Je ne suis plus contre la bonne utilisation de la magie, comme celle que Merlin utilise. Mais je suis contre la Magie Noire. Voilà mon opinion…dit Arthur.

-          Il n’y a pas de Magie Blanche ou Noire. C’est juste l’utilisation de la magie. Si vous l’utilisez pour le Mal, ou pour le Bien. C’est une leçon fondamentale que vous devez retenir, jeune Roi, si vous voulez accomplir à bien votre destin…dit Kilgharrah.

-          Euuuh…Oui…dit Arthur, décontenancé. Permettez-moi de vous présenter mes chevaliers les plus proches. Sir Perceval, Sir Léon, Sir Elyan, Sir Gauvain. La Garde Royale, car ils m’accompagnent dans tous mes périples.

-          Sir Perceval, le chevalier qui va accomplir la plus grande Quête du Monde entier…Sir Léon, le plus vaillant et combattant d’entre tous…Sir Elyan, le plus sage d’entre tous…Sir Gauvain, le plus étourdi, mais aussi le plus serviable et généreux d’entre tous…Mais où est donc Sir Lancelot ? J’ai fait sa connaissance quand le Dorocha a été déchiré, et il était le plus noble d’entre tous…dit Kilgharrah.

-          Sir Lancelot est mort…C’est grâce à lui que le voile a été réparé…dit Merlin, en essuyant une larme, toujours en deuil de la mort de son ami, après 2 ans.

-          Oh, j’en suis profondément désolé…Mais je sens, Arthur, que la mort de Sir Lancelot a laissé chez vous une trace de…De tristesse peu commune…Mais je comprendrais que vous ne veuillez pas me narrer le pourquoi de cette tristesse si différente de celle de vos compagnons. Je peux le comprendre, voyez-vous…dit Kilgharrah.

-          Je…En effet, je ne suis pas encore prêt à raconter le pourquoi de ce que vous appelez tristesse peu commune…dit Arthur, en essayant de refermer le souvenir haineux de Gwen le trahissant avec Lancelot la veille de leur mariage. Bref. Merlin vous a appelé pour nous aider. Nous aurons besoin de vous en cas de d’attaque, pendant que nous infiltrerons le château où se trouve Morgana et où elle a enfermé Guenièvre et Freya.

-          Oui…Il se peut que vous ayez un problème, en effet…Merlin, te souviens-tu d’Aithusa ? demanda gravement Kilgharrah.

-          Oui, ce dragon blanc qui est éclos après la mise en ruine de la tombe d’Askanar ???? Oui, je m’en souviens. Pourquoi ??? demanda Merlin.

-          Attendez, là…Merlin, tu m’avais dit que l’œuf de dragon était enseveli sous les ruines, et qu’il était mort ???!! Tu m’as donc menti !!! s’exclama Arthur, sur le point de s’énerver.

-          Je sais…Mais il ne fallait pas que vous sachiez que le dragon allait naître, et qu’il allait vivre !!! Sinon, vous auriez fait comme votre père durant la Grande Purge. Non, vous ne deviez pas savoir ! Donc, je l’ai caché dans mon sac, et je l’ai fait naître la nuit suivant notre retour à Camelot. Je l’ai nommé Aithusa, puisque c’était un dragon blanc et que dans la langue des dragons, Aithusa signifie « lumière du soleil », expliqua Merlin.

-          Bref. Pendant ces deux dernières années, j’ai essayé de le retrouver. J’ai découvert que c’était une dragonne, et qu’elle était du côté de Morgana…intervint Kilgharrah.

-          Quelle ingrate !!! Je n’aurais jamais dû la faire naître !!! Je crains le pire, Kilg’…Je crains qu’elle combatte et qu’il se produise une guerre des dragons, quand nous serons au château. Comment allons-nous faire ? demanda Merlin, paniqué.

-          Je vais la combattre sans la blesser, et je vais essayer de la remettre sous ton contrôle. Ce sera dur, mais, pendant ce temps, essaye de battre Morgana et Mordred, dit Kilgharrah. Nous devons y aller.

-          Bonne idée ! », dit Arthur, impatient.

Kilgharrah s’envola et essaya de suivre le rythme des chevaux, bien que ce soit très lent pour un dragon.

Château des Fyrien

Kilgharrah leur avait raccourcis les heures de recherche, et ils arrivèrent au château des Fyrien vers 16 heures. Arthur, Merlin et la Garde se cachèrent dans un buisson, pendant que Kilgharrah se mettait derrière un énorme séquoia. Merlin dit :

« Bon. Que faisons-nous, maintenant ???

-          Nous allons nous diviser. Merlin, tu viens avec moi. Gauvain, avec Léon et Perceval et Elyan, ensemble. Kilgharrah, il faut que vous restiez caché, et si jamais il y a cette dragonne, vous la combattez et la persuadez de venir dans notre camp, et non dans le camp de Morgana. Tout le monde a bien compris ?? demanda Arthur.

-          Oui, c’est compris, répondirent tous les chevaliers et Merlin.

-          J’aime mieux rester ici…Morgana sait que j’ai enflammé ses hommes, il y a deux ans. Je n’aimerais pas qu’elle m’aperçoive et m’envoie Aithusa ! répliqua Kilgharrah.

-          Très bien. Allons-y ! » dit Arthur.


Jinny  (26.01.2013 à 12:26)

Chapitre 19 : Infiltration

Arthur et Merlin devaient escalader le mur d’enceinte à l’ouest. Il n’y avait aucun garde southron de ce côté-là. Arthur, arrivé en haut bien avant Merlin, râlait :

« Roooh, mais dépêches-toi, Merlin !!!!! On va se faire repérer. Si on se fait emprisonner à cause de toi, je te tords le cou !

-          Mais c’est bon ! Vous n’avez qu’à m’envoyer une corde et tirer dessus pour me faire monter plus vite, si ça vous arrange ! protesta Merlin.

-          Bon, tu as gagné : là, ça te vas ?  Allez, tiens-toi bien, je vais tirer ! dit Arthur en tirant sur la corde pour faire monter son ami plus vite.

-          Aaaaaah !!! cria Merlin, en montant très très vite le mur.

-          Tais-toi, bon sang ! Tu veux te faire étrangler ? dit Arthur, en chuchotant.

-          Non, et surtout pas par vous ! dit Merlin en se relevant, arrivé en haut, finalement.

-          Bon, alors, tu te tais. Allons par là, il y a une entrée, je crois…dit Arthur en marchant vite et peu bruyamment.

-          On ne pouvait pas passer par les souterrains ? Ca aurait été plus vite…dit Merlin, en essayant de suivre le pas de marche de son Roi.

-          Gauvain et Léon y sont déjà…Et puis, il faut te muscler, on dirait une branche d’un chêne en automne ! s’esclaffa Arthur.

-          Et vous, on dirait que vous avez trop festoyé, vu le nombre de trous que j’ai dû faire dans votre ceinture depuis l’année dernière…chuchota Merlin, en riant.

-          Merlin, combien de fois faudra-t-il que je te l’enfonce dans ta tête d’âne qui te va si bien, je ne suis PAS GROS !!!! s’exclama Arthur, exaspéré.

-          Bien sûr…dit Merlin, avec malice. Ah, mais elle est verrouillée !

-          Ne sois pas idiot…On n’a pas besoin de forcer la porte, on a une clé bien à nous qui ouvre tous les passages fermés…fit Arthur.

-          Ah oui ? Et c’est quoi votre clé qui ouvre toutes les portes ??? demanda Merlin en tirant sur la poignée le plus fort possible.

-          Mais tu es vraiment un imbécile, ou quoi ??? Depuis le temps que j’essaye de te le faire comprendre, tu n’as toujours pas compris ?? s’exclama Arthur, encore plus exaspéré.

-          Ah !!! Oh, oui, j’avais oublié…je n’ai pas l’habitude d’utiliser la magie en votre présence…Notre atout majeur : *magic* Tospringe ! » dit Merlin.

La porte explosa alors qu’Arthur se protégeait. Ils entrèrent tous les deux et se cachèrent des gardes Southrons qui passaient dans le couloir. Arthur entraîna Merlin jusque dans le sous-sol où se trouvaient les cachots. Mais au moment où ils allaient vers les cachots, une patrouille de gardes Southrons arriva et les vit. Arthur commença par les combattre, un par un, en les empalant tous, mais à ce moment-là, une autre patrouille arriva. Merlin les expulsa tous contre le mur en prononçant « Hleap on beac ». Le reste de la Garde arriva aussi à ce moment-là, et aida Arthur à combattre les patrouilles de gardes qui venaient au fur et à mesure les combattre.

Pendant ce temps, dans la Salle du Conseil du château, Morgana attendait quelque chose. Tout à coup, une masse blanche arriva. Morgana sourit, puis s’exclama :

« Aithusa, ma confidente. Bienvenue à la maison. J’aimerais que tu guettes Merlin et Arthur, ainsi que sa garde. Si tu les vois, tu me préviens, d’accord ?

-          Oui, c’est d’accord, répondit Aithusa la dragonne. Je peux voler à mon aise ?

-          Oui, tant que tu guettes, ça ne me dérange pas, répondit Morgana avec douceur.

-          C’est parti ! » dit Aithusa en s’envolant à nouveau.

Morgana s’assit et regarda dans le vide. Tout d’un coup, la porte de la Salle s’ouvrit en trombe. Sir Mordred s’exclama :

« Il semblerait que nos invités se soient introduits dans le château. Ils sont près des cachots, mais n’ont pas encore pu ouvrir pour les libérer. Je vais aller à leur rencontre, si vous me le permettez.

-          Oui, bonne idée. Quand à moi, je vais observer par la cachette. Si tu es en difficulté, mon garçon…Je viendrai prendre la relève ! » répondit Morgana tandis que le jeune chevalier sortait de la Salle pour rejoindre Arthur.

De leur côté, Arthur et la Garde combattaient toujours les Southrons, et Merlin essayait d’arriver jusqu’aux cachots, en vain. Trop de soldats gardaient la porte. Tout d’un coup, Sir Mordred apparut juste devant lui, et lui jeta à la figure :

« Emrys…Je vois que notre piège a marché !  Tu ne sortiras jamais d’ici, tu mourras, avec ton Roi, ta Reine, tes chevaliers et ta dulcinée ! *magic* Hleap on beac ! »

Merlin fut expulsé au mur. Mais il se releva vite et dit :

« Tu payeras ce que tu as fait subir à Freya ! *magic* Minfeundum arl fieundum ! »

Sir Mordred fut expulsé au mur, puis un vent magique vint sur lui et l’emporta vers l’autre mur. Il devint inconscient. Morgana ayant vu ce que Merlin avait fait, alla à sa rencontre, puis tendit sa main et hurla « Obebay findimladoreim ! ». Merlin fut expulsé au sol.

Pendant ce temps, Arthur avait réussi à atteindre les cachots, et essayait en vain d’ouvrir la porte du cachot où se trouvaient Gwen et sa servante. Il hurla :

« Merlin !!!  Dirige ta main vers les cachots et ouvre les portes !!! »

Merlin ne répondit pas, et essaya de se lever. Quand il se releva, il dirigea sa main vers les portes du cachot en hurlant avant que Morgana ne réagisse :

« Tospringe exclésiasta ! »

Toutes les portes s’ouvrirent. Freya sortit et contre-carra la magie de son frère qui était destinée à atteindre Merlin par derrière. Guenièvre prit une épée et alla aider les autres chevaliers. Arthur la suivit. Trois combats étaient entrepris dans la pièce : le combat d’Arthur, de Guenièvre et de la Garde contre les Southrons, le combat de Freya contre Sir Mordred, et le combat de Merlin contre Morgana. La magie filait d’un bout à l’autre de la pièce. A un moment, Sir Mordred prononça une formule très puissante contre Freya, qui tomba, presque morte. En voyant cela, Merlin s’accroupit près de sa dulcinée et hurla, tandis que ses yeux devenaient orangés, comme lorsqu’il faisait de la magie. Sir Mordred et Morgana furent emportés dans un vent très puissant. C’était l’une des magies la plus puissante qu’Emrys pouvait accomplir.

Dehors aussi c’était la guerre de feu. Aithusa avait aperçu Kilgharrah, et se battait contre lui. Celui-ci essaya de la raisonner, en lui disant que Morgana n’était pas Dragonnier, que c’était interdit de ne point obéir au dernier Dragonnier qu’était Merlin. Kilgharrah envoya une pensée à Merlin pour qu’il oblige Aithusa à revenir sous son contrôle. Celui-ci, entendant la voix de Kilgharrah résonner dans sa tête alors qui essayait de soigner Freya, hurla à la grande surprise de tous :

« *dragonlord’s language* Ooooh drakona, none dilicayéh cayémis épsibas, imaleh cratch catostaopoh, érys catescuh, mita sententéh dé volés, cah, crisnane !!! »

Aithusa, entendant les paroles de son maître, s’abaissa et envoya cette pensée à Merlin :

« Emrys, je suis désolée…Je n’aurais pas dû te combattre…Je n’aurais pas dû te désobéir de la sorte…J’espère que tu me pardonneras de cette offense… »

Celui-ci sourit en entendant la pensée. Puis, il baissa sa tête en direction de Freya, très pâle, sur le point de mourir et allongée devant lui. Il mit sa main sur son cœur et prononça , ayant peur de perdre Freya à nouveau :

« Yaahléh…Yaahléh imarsinda fristunaréh desdringe… »

Quand il eut fini de prononcer la formule, Freya reprit un peu de couleur, et soupira de soulagement, dans son sommeil. Merlin l’embrassa, puis la mit à l’abri dans un coin. Puis, il vit Morgana qui tendait son bras vers lui dehors. Il sauta par la fenêtre, pour arriver dehors, dans une espèce de champ, et les soldats sortirent aussi. Ce fut le combat final entre les Souverains de Camelot et la Garde contre les Southrons, et Emrys contre Morgana. Merlin prononça :

« Minféundum raspharés destrinatch liremack domestinge arès ! »

Cette formule eut pour effet de faire venir un vent puissant, agrémenté de feuilles, pour emporter Morgana contre un mur, et l’assommer. Pendant ce temps, Arthur empalait le dernier Southrons tandis que son épouse assommait Sir Mordred qui voulait aider la sorcière. Là, le crépuscule venait d’arriver, et un corbeau vint se poser sur le sol. Morgana se rendit compte que son rêve prophétique qu’elle avait eu après la bataille entre Merlin et elle, le jour où il avait voulu détruire le fomorroh, se réalisait, puisqu’elle disait en tendant la main. :

« Emrys…Aide-moi…Emrys… »

Merlin répondit comme dans son rêve :

« Est-ce vraiment ce que tu voulais, Morgana ?

Je… » dit Morgana avant de s’évanouir.


Jinny  (02.02.2013 à 15:44)

Chapitre 20 : Vive les mariés !!!

Salle du Conseil du château de Camelot

Le soir, Arthur convoqua Merlin, Gaius, Freya, la Garde, et tous les membres du Conseil. Il dit :

« Merci d’être venus. Je sais que vous devez être fatigués, tous, sans exception…Mais je voulais vous remercier de m’avoir soutenu. Demain se tiendra un grand festin fêtant les noces de Merlin et de Freya. Geoffroy, vous les marierez demain vers 11 heures, et je vous annonce, Sirs, qu’il n’y aura pas d’entraînement demain !!! En tout cas, bonne nuit à tous, et dormez bien. »

Tout le monde à part Gaius, Merlin et Freya sortirent. Freya s’exclama, paniquant :

« Arthur, vous dites que nos noces auront lieu demain, mais je n’ai même pas de robes à ma disposition !!!

-          Il ne faut pas t’inquiéter ! Guenièvre m’a donné tous les tissus qu’elle t’avait permis d’acheter, et j’ai demandé aux servantes de te confectionner une robe de mariée…la rassura Gaius. Elles te l’amèneront demain matin, à ton réveil. Quand à toi, Merlin, Arthur t’a réservé plein d’autres surprises que ton costume. Enfin, tu verras bien !

-          Oui, je vais lui dire cela tout à l’heure, Gaius. Pouvez-vous ramener Freya et Guenièvre à leurs chambres, s’il vous plait ? demanda Arthur, gêné.

-          Bien sûr, Arthur…Venez, Mes Dames…dit Gaius en entraînant Freya et Gwen en dehors de la Salle.

-          Bon, quelles sont ces autres surprises que vous m’offrez ??? demanda Merlin, impatient.

-          Je t’ai déjà dit, le festin, la chapelle Royale, et là, les surprises. Quand tu étais en train de cirer le parquet, l’autre jour, je t’ai acheté un costume. Une veste noire, et non la rouge que tu as porté au couronnement de Gwen, un pantalon noir, et non ce pantalon marron que tu portes quasi tous les jours, et puis une chemise blanche convenable, qui ne démange pas, s’il te plait, et puis…des bottes noires convenables, parce que celle-là, tu ne les cires jamais, on dirait ! plaisanta Arthur.

-          C’est tout à fait normal, je suis dégoûté de cirer, vu toutes les paires de bottes que j’ai dû cirer depuis mon arrivée ici ! taquina Merlin. Et puis entre vous protéger, et faire mes corvées habituelles, je n’ai plus le temps de cirer mes propres bottes !

-          Oh, et ce sera mon cadeau personnel de noces : une chambre de luxe rien que pour vous, pour toute votre nuit de noces ! Put-être qui si tu acceptes de cirer le parquet de la chambre de Gwen aussi, je pourrais te la laisser, pour que vous dormiez dans le même lit ! dit Arthur, voulant faire du chantage à son ami, rien que pour l’embêter.

-          Hahaha…Et que ferait la pauvre Freya, si vous m’obligez à faire toutes les corvées qu’elle est censée faire ? répliqua Merlin. Non, vaut mieux chercher plus loin, dans le village, ce serait mieux !

-          Je plaisantais, Merlin…Je peux très bien te la donner, pour que vous soyez dans le château, pas très loin de Guenièvre, de Gaius et de moi ! Bon, allez, je peux me débrouiller pour la nuit. Vas te coucher, mais pas dans la même chambre, ça porte malheur, avant le mariage ! rétorqua Arthur.

-          Bonne nuit Arthur ! » dit Merlin avant de sortir pour se diriger vers le logement que Gaius occuperait seul désormais.

Habitation de Gaius et de Merlin

Merlin entra, puis vit Gaius lui servir du poulet. Il s’assit et dit :

« Vous allez vous retrouver seul ici, maintenant qu’Arthur va nous accorder le droit d’occuper une chambre à nous…

-          Je sais, il me l’avait dit…Bah…Vous viendrez déjeuner ici, n’est-ce pas ? demanda Gaius, la voix tremblante de tristesse.

-          Tous les jours ! Je vous le promets, Gaius…Oh, je vous en prie, ne commencez pas à verser des larmes…Ca me rappellerait ma mère…dit Merlin versant une petite larme, lui aussi.

-          Quand je pense que tu es un jeune homme bientôt marié, et qu’il n’y a que quelques années, tu étais le garçon maladroit et un peu idiot qui est venu partager ma vie…dit Gaius en le serrant dans ses bras.

-          Mwoui…Je me souviens, vous êtes tombé du balcon en haut, et j’ai utilisé la magie pour vous sauver ! Ensuite, vous ne vous rappeliez pas le jour qu’on était, parce que je devais arriver mercredi…C’était il y a si longtemps…dit Merlin en refoulant d’autres souvenirs.

-          Oui…Bon, allez…Tu ne vas pas divorcer ! Arrêtons de pleurer, mangeons et trinquons à ton mariage ! dit Gaius en essuyant ses larmes.

-          A demain ! trinqua Merlin en levant son verre.

-          A demain ! » répéta Gaius avant de boire le contenu de son verre.

Et ils mangèrent se parlant de ce qui allait se passer le lendemain.

Merlin ne dormit pas de la nuit, enfin, c’est ce qui lui avait semblé, tellement il était excité d’être uni à Freya par le mariage. Le lendemain, il se réveilla en même temps que Gaius, vers 8 heures et demi, qui lui servit son petit-déjeuner. Il dit :

« Arthur sera ton témoin. Enfin, d’après ce qu’il m’a dit. Mange, tu auras besoin de force !

-          Gwen sera sûrement la demoiselle d’honneur de Freya, alors…dit Merlin. Vous savez, Gaius, j’aimerais tellement que Lancelot soit là…Je suis toujours endeuillé par sa mort…Je l’ai vu entrer dans le voile…Arthur, Gauvain et Elyan étaient inconscients à ce moment-là. Il n’aurait pas dû mourir de la sorte.

-          Merlin, qu’est-ce que tu as à être triste alors que ce jour devrait être un jour de bonheur pour toi ??? demanda Gaius, exaspéré.

-          Je disais juste que j’aimerais que Lancelot soit là…protesta Merlin, avec un sourire.

-          Mon Dieu…Tu es en retard !!! Voyons…Vas te laver, mon garçon…Tu dois t’habiller !

-          D’accord… » dit Merlin en se levant.

Chambre de Guenièvre

Pendant ce temps, Freya habillait Guenièvre. Elle agrafait mal la robe voilette de Gwen, alors elle devait dégrafer, tellement elle était nerveuse. Guenièvre, exaspérée, finit par lui dire :

« Arrête ! Calme-toi, et souffle un bon coup. Tu n’as aucune raison d’être nerveuse. En plus, je dois t’habiller, alors…Je dois aussi te maquiller…Et te coiffer. Donc, tu n’as aucune inquiétude à avoir !

-          D’accord, Gwen…dit Freya en s’asseyant sur le lit et en soufflant un peu, pour se calmer.

-          C’est bon ? demanda la Reine.

-          Oui, je crois. Je peux continuer, demanda Freya.

-          Continue, oui, nous sommes déjà en retard… », dit Gwen.

Freya réussit à agrafer la robe une bonne fois pour toute. Ensuite, elle se déshabilla derrière le paravent, et Guenièvre lui montra sa robe. Elle était longue, de couleur rouge, avec des manches longues, et des boutons en or. Elle était ornée de fils dorés et argentés. Elle avait une traîne de 60 centimètres, environ, et formait un col en V. Freya l’enfila, et Gwen l’agrafa. La Reine lui présenta ses chaussures, des bottines noires à talons assez hauts. Elle lui prêta un collier en or, avec un pendentif rouge, un bracelet en argent et des boucles d’oreilles longues rouges. Puis, elle la fit s’asseoir devant le miroir. Elle lui brossa ses cheveux longs lisses noirs. Elle prit une grande épingle à cheveux en or, et lui prit une mèche de chaque côté et les attacha ensemble avec. Puis, elle la tourna vers elle, et lui mit du rouge à lèvres, du fard à paupière rouge-marron, et du fard à joues rose pâle. Après cela, Freya se regarda dans le miroir, et crut voir une princesse. Elle se leva et tourna sur elle-même.

Habitation de Gaius et de Merlin

Merlin venait juste de finir de s’habiller. Gaius lui avait dit de se coiffer à la « décoiffée » pour que ça soit plus naturel. Il était beau comme un cœur, et s’apprêtait à rejoindre la chapelle Royale, avec Arthur, qui entrait à se moment-là. Celui-ci dit :

« Ah, Merlin…Je vois que tu es prêt. Bien, parfait…Allons bon…Gaius, vous n’êtes pas encore prêt ?

-          Majesté, j’ai dû préparer Merlin, il est tout normal que je n’ai pas eu le temps de me préparer moi-même ! répliqua le vieux médecin.

-          Oh, très bien. La cérémonie va commencer dans 15 minutes, veuillez à arriver avant la mariée ! » taquina Arthur en sortant.

Chapelle Royale de Camelot

Arthur était en cotte de maille, avec sa cape aux armoiries de Camelot, et sa couronne sur la tête. Il avait Excalibur dans le fourreau attaché à sa ceinture, et sur sa cape était cousue une fleur en tissu, pour marquer qu’il était témoin. Les deux amis marchaient rapidement vers la chapelle. En voyant le Roi, les gardes ouvrirent la porte, et Merlin et Arthur entrèrent, sous les applaudissements des invités. Ils avancèrent jusque devant Geoffroy de Monmouth, qui avait disposé sur l’autel un coussin avec les deux alliances. Arthur se mit sur le côté, devant Merlin, tourné de la même façon. Tous deux attendaient impatiemment l’arrivée de la Reine et de Freya.

Couloirs du château

Freya marchait devant, et Gwen un peu en retrait. Elles ne disaient rien, mais la Reine sentait l’impatience de son amie. Freya, quant à elle, se contentait de marcher, en espérant de tout son cœur qu’aucun contretemps n’avait gâché la cérémonie.

Gaius, de son côté, avait essayé de passer par des raccourcis, pour entrer avant la Reine dans la chapelle. Il arriva à temps, car il voyait la tête de sa Reine dans le couloir voisin. Il entra rapidement, et les gardes refermèrent la porte, avant que Freya et Guenièvre n’apparaissent dans le couloir.

Chapelle Royale

Guenièvre dépassa Freya, en lui faisant un clin d’œil, et marcha vers la porte. Les gardes ouvrirent de nouveau la pote, laissant passer Guenièvre sous le son des trompettes. Ils refermèrent la porte, pour que Merlin ne puisse pas voir Freya. Celle-ci attendait que la Reine se soit positionnée en face de son époux, pour entrer. Quand le son des trompettes cessa, on entendit des flûtes jouer une belle mélodie, annonçant que la future mariée allait entrer. Merlin se tourna vers Geoffroy de Monmouth pour ne pas entrevoir Freya avant qu’elle n’arrivât à son niveau. Les portes s’ouvrirent pour la dernière fois avant la cérémonie, et Freya entra. Arthur admirait la robe, en pensant que Gwen devrait se faire la même pour le quotidien. Puis, il reprit son sérieux, et regarda son épouse, avec un sourire. Merlin, quant à lui était très impatient de découvrir Freya, et attendait qu’elle arrive à son niveau. Enfin, elle arriva à son niveau, et Merlin se tourna vers elle, avec un sourire d’admiration. Freya ne put s’empêcher de rougir, et de sourire à son tour. Ils se prirent les deux mains, et se regardant tendrement t andis que Geoffroy de Monmouth commençait :

« Merlin, jurez-vous d’aimer cette femme jusqu’à la fin de votre vie, de la chérir et de ne point l’abandonner même si sa raison était dérangée ?

-          Oui, je le jure, répondit Merlin, sentant des larmes de joie se former dans ses yeux bleus magnifiques.

-          Freya, jurez-vous d’aimer cet homme jusqu’à la fin de votre vie, de le chérir et de ne point l’abandonner même si sa raison était dérangée ?

-          Oui, je le jure, répondit Freya, la voix tremblante d’émotion.

-          Vos Majestés, jurez-vous de veiller sur leur amour comme des anges gardiens ? demanda Geoffroy de Monmouth, au deux Souverains.

-          Nous le jurons, répondirent Arthur et Guenièvre, en s’approchant l’un de l’autre.

-          Vous pouvez passer à la cérémonie d’échange d’alliances », déclara le bibliothécaire.

Arthur et Guenièvre s’approchèrent encore plus l’un de l’autre, se tournèrent vers l’autel, prirent les alliances, les échangèrent, et se tournèrent vers les deux mariés. Ils donnèrent en même temps les alliances à leurs amis, qui les prirent simultanément. Tandis que Merlin mettait l’alliance à Freya, Arthur et Guenièvre se tournèrent comme avant, et regardèrent leurs amis se mettre la bague au doigt. Freya, à son tour mit l’alliance à Merlin. A ce moment-là, le bibliothécaire dit très fort :

« Je vous déclare mari et femme ! »

Merlin embrassa Freya fougueusement. Celle-ci lui rendit son baiser, tandis que les invités clamaient : « Vive les Mariés !!! » Puis, il se prirent la main, et descendirent les marches sous les applaudissements et les pétales de roses lancés sur eux. Arthur et Gwen descendirent les marches à leur tour, en clamant. Tous sortirent de la chapelle derrière les deux nouveaux époux, heureux.


Jinny  (09.02.2013 à 16:21)

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