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Série : Merlin (2008)
Création : 09.11.2013 à 12h58
Auteur : katialina
Statut : Terminée
« C'est la suite d' Un coeur à prendre. Arthur est revenu à Camelot et Morgane prévoit sa revanche. » katialina
Cette fanfic compte déjà 4 paragraphes
Je remercie Choup, Moorgana et Fee eli de m'aider et de lire ce que j'écris
Disclaimer: Merlin ne m'appartient pas, c'est la propiété de la BBC
Chapitre 1 :
Arthur était revenu à Camelot depuis quelques semaines et la vie de la cité avait repris son cour. Mais de l’autre côté de cette joie il y avait Morgane. Merlin savait qu’elle était en vie mais il s’était bien gardé de le dire à quiconque sous peine de ne pas pouvoir mener à bien sa mission. Avec Arthur, ils étaient redevenus les amis d’antan. Ils s’aidaient et s’admiraient en tout sauf peut-être pendant les entrainements où Merlin se montrait d’une molasité extrême et souvent Arthur finissait par le soulever de terre à quelques mètres du sol ! Les chevaliers ne cherchaient pas à battre Merlin sous peine de devoir aider Georges, le serviteur d’Arthur à cirer les bottes de tout le palais ! Guenièvre observait ces scènes du haut de son balcon où en chantant une berceuse à son enfant chéri elle attendait avec impatience que celui-ci naisse pour pouvoir démontrer à Arthur qu’elle n’avait pas besoin d’une servante ni d’une nourrice ? Cette décision était un fort motif de dispute dans leur bonheur conjugal. Merlin qui s’était (encore) mêlé de leurs affaires avait dit que tant que Guenièvre ne voulait pas qu’il change les couches du futur enfant il se fichait de savoir si une nourrice serait utile. Cette remarque avait fortement blessé la reine et elle ne parlait plus à son meilleur ami depuis lors.
Mais, revenons à Morgane, Merlin avait prévu laisser s’écouler un mois avant d’allait lui parler. Ce qui lui laissait beaucoup de temps pour réfléchir à ce qu’il allait lui dire et comment il allait la convaincre. Le jeune sorcier savait que cette tâche allait être rude mais il voulait honorer sa promesse à Aithusa et se disait que si Aithusa s’entendait avec morgane pourquoi pas lui ?Ne l’avait-il pas était il y a quelques années ?Oui, mais c’était avant que Morgane ne se rebelle, avant que Merlin ne la laisse tomber …en retombant dans ses pensées, Merlin ne voulut pas continuer, il avait failli à son destin en interdisant la magie à Camelot et en délaissant Morgane, le mal était fait mais les conséquences aurait pu être bien plus tragique que ça .En essayant de visualiser Morgane ,Merlin l’a revu en train de mourir et sentit une puissante magie comme si elle était là, tout près de lui est qu’elle lui parlait. La sorcière lui disait qu’elle était désolée et qu’elle voulait redevenir « l’ancienne Morgane » ; Merlin se tira de ses pensées en se disant que Morgane n’était pas avec lui et qu’elle ne voudrait surement pas lui pardonner.
En effet, Morgane était loin, à environ une journée de marche de Camelot et elle pensait, à quoi? La réponse est simple : à sa vengeance ! La vie lui avait accordé une deuxième chance et elle allait la saisir. Emrys l’avait tué une fois et la deuxième fois c’est lui, son seul obstacle au trône, qui disparaittrait.Mais ce qu’elle ne savait pas c’est que Merlin ne voyait pas ça sous son angle et qu’il ne voulait plus passer sa vie à protéger le peuple de la magie alors que celle-ci était autorisée. Il ne voulait plus faire la guerre contre les siens et ne voulait plus tuer ceux qui pratiquaient la magie comme si c’était des ennemis de Camelot. Si Morgane savait ça elle ne devrait plus passer sa vie cachée dans des grottes, des tanières, des taudis et elle pourrait mener une vie agréable dans une maison confortable. Certes, pas dans son ancien château mais dans un autre plus petit qui abrite déjà de grands magiciens on pourrait appeler ça une école de formation mais c’est plutôt un grand enseignement pour les personnes qui désirent apprendre à pratiquer la magie ou essayer de l’exploiter convenablement pour les personnes qui ont un don. Et c’est là que Merlin voulait trouver des informations avant de partir dans sa quête. Quelques heures après son entrainement, il prépara son cheval et se résolut à prévenir Gaius qu’il partait pour quelques jours. Celui-ci, curieux lui dit :
« Merlin, où vas-tu et pour quoi faire ?
-Je...j’ai euh, une quête à accomplir !
-Qu’est-ce que la nature de cette quête ?
-je ne peux vous le dire,…
-Je te connais comme personne Merlin et je suis sûre que tu coures un grand danger en voulant partir pour ta « quête »
-Gaius ! Je ne peux…
-Oui, la dernière fois tu es allé chercher un cœur de dragon et maintenant tu vas chercher quoi, la lune ?
-Non, je ne peux, mais je vais quand même vous le dire mais prenez un fauteuil, je vous prie.
-Merlin, je m’excuse si je t’ai blessé mais je n’aime pas te savoir en danger et déjà qu’avec ta situation de chevalier je ne suis pas très heureux de te savoir combattre avec de grande épée et sans pouvoir utiliser ton don pour contrer un coup ou faire subir une bonne leçon à Georges…
-Vous n’allez pas vous mettre à pleurer quand même ? Où est passé le Gaius qui me traitait de candide ou celui qui rigolait avec moi quand Uther était un troll ? Asseyez-vous que je vous raconte ma quête !
-Ce Gaius là est parti avec toi quand Arthur est mort mais il n’est pas revenu avec toi la semaine d’après. Mais vas-y raconte ta quête !
-Ma quête c’est de redevenir ami avec Morgane et de lui transmettre la bonne magie !
-Merlin, je sais que tu veux que je redevienne joyeux et que je rigole avec toi de tes absurdités mais commence par me dire la vérité…
-Mais, c’est la vérité Gaius…..
-…. -Je suis désolé de ne t’en avoir jamais parlé mas je ne pouvais pas et là je pense que Kilgarrah et Aithusa doivent se retourner dans leurs tombes. C’est Aithusa, elle avait sauvé Arthur et voulait aussi son bonheur donc elle a trompé Kilgarrah et a aussi ressuscité Morgane…. Voilà, tu sais toute l’histoire…
-Merlin, comment as-tu pu garder un secret pareil pour toi, et Arthur il est au courant ?
-Non, mais ne lui en parle surtout pas, il ne faut pas que quelqu’un soit au courant car sinon mon plan va échouer…
-Et quel est se mystérieux plan ?
-Je déguise Morgane en servante, je lui coupe les cheveux et lui tartine le visage de cendre…
-Oh Merlin, dis-moi la vérité !
-Je sympathise avec Morgane et je lui enseigne la bonne magie puis je l’emmène à Camelot où elle se réconcilie avec tout le monde puis elle reprend sa place et redevient reine !
-Reine ?
-Oui, ce monde redevient un monde magique et la reine doit pouvoir être de toute prestance et doit pratiquer la magie comme personne. Et puis, accompagnée d’un chef des armées comme Arthur on ne peut pas s’occuper d’un enfant et assurer son image de femme aimante et de reine.il faut faire un choix et la femme d’Arthur l’a fait.
-Merlin ?
-Oui ?
-Si tu répètes ça encore une fois je crois que la reine n’hésitera pas à t’humilier sur cet amour pour Morgane.
-Moi, amoureux de Morgane, vous n’allez pas bien !
-Merlin, même un aveugle le verrait, et ne parles plus d’elle, ça le renforce encore plus !
-Je m’en vais, au revoir Gaius !!! »
Merlin, ahuri de la découverte que Gaius venait de faire alla voir Arthur lui signaler son départ. Demandant des explications Arthur s’énerva vite et la discussion repartit sur Gwen :
« Je demande congé.
-Très bien Merlin, tu as ta journée.
-Je demande plus d’une journée…
-Bon, tu en as trois. »
Merlin devant tant de gentillesse de son roi parut choqué même ahuri devant cette proposition si étonnante. Si il n’aurait pas était là et qu’un autre lui aurait raconté cette scène il ne l’aurait pas cru. Mais le temps n’était pas aux indignations personnelles, Merlin avait besoin d’un très long congé. Bien plus important que celui que le roi lui accordait.
« Je crains que ce ne soit pas assez…
-Merlin, que vas-tu faire de tout ce temps, aller à la taverne ?
Gwen se mêla à la conversation et déclara :
-Non, il va apprendre comment parler à ses souverains.
-Merlin, je ne veux pas t’accorder plus de jour tant que tu ne me dit pas pourquoi !
-Déjà, je réponds à Gwen en lui disant que je me suis déjà excusé et que des cours de courtoisie pour le roi ne seraient pas de refus, si vous pouvez, ma reine lui en toucher deux mots ! Cher roi, je courtise une dame qui fait partie d’une haute maison de la société et je cherche à aller la voir, je sais que son pays et le spécialiste de l’hydromel donc si Gwaine veux venir il n’y a pas de problème.
-Merlin, sors…
-mais…
-SORS ! »
Arthur était fâché de voir l’attitude de Gwen, il ne l’avait jamais vu dans un état pareil et il pensait qu’elle était ensorcelée.
Chapitre 2 :
Après s’être fait rejeté de chez son roi, Merlin prit son cheval et partit de Camelot .Les villageois de Camelot n’avaient pas changé à son égard, ils étaient gentil et savaient que Merlin avait toujours un humour pour faire beaucoup de blagues. Tout le monde le saluait quand il passait et grâce à Gwen et à lui, les habitants de Camelot savaient qu’ils pouvaient un jour changer leur situation social. Il avait à peine fait quelques mètres dans la forêt qu’un homme sauta sur la route et brandit son épée. Voici ce qu’il dit :
« Jeune Merlin, j’ai ouï dire que tu partais sans ton fidèle ami ?
-Gauvain !
-Tu le nies ?
-Non, je suis fâché et je ne voulais pas te déranger.
-Mais, maintenant je viens donc arrête de dire des fausses excuses !
-Il faut qu’on y aille !
-C’est quoi ta quête au juste ?
-Il faut que j’aille à la maison des magiciens.
-Uther ne l’a pas détruite ?
-Il croyait mais il était naïf, les magiciens avaient un sous-terrain et ils l’ont aménagé.
-Allons-y avant que la nuit soit tombée.
-Il y a une clairière à quelques lieus d’ici.
-Je te suis Merlin ! »
Les deux compères avaient installé leur campement et ils étaient en train de discuter. Merlin soutenait que leur amitié était plus forte depuis que la magie était autorisée et Gauvain soutenait que non :
« Que veux-tu Gauvain, tu me préfères au naturel c’est normal !
-Non ! Et puis tu ne connais pas encore tout de moi …
-Qu’est-ce que j’ignore ?
-Mon amour !
-Pourquoi me dis –tu ça ?
-je croyais que tu allais rejoindre ta bien aimée, je voulais la rencontrer et te présenter la mienne !
-C’était une excuse pour cacher ma vraie quête Gauvain mais tu devrais mieux partir alors.
-Merlin, quelle est ta quête alors ?
-Je ne peux te le dire Gauvain et pars maintenant avant que je t’y oblige.
-Merlin, je dois assurer ta sécurité mais je te promets que dès que tu me diras de partir, je le ferai sans attendre.
-Je suppose que c’est Arthur qui t’envoie alors ?
-Oui, j’ai ordre de te surveiller !
-j’accepte à condition que tu respectes tes promesses !
-Tu as ma parole.
-Il se fait tard, on doit se reposer. »
Les chevaliers s’étaient bien reposés et ils venaient de se réveiller. C’est ce qu’Arthur observait depuis la chambre de Gaius :
« Est-ce vraiment bien de faire ça ?
-Sire, Nous nous arrêterons quand Merlin dira à Gauvain de partir, ainsi nous préserverons son choix.
-Mais Gaius, va-t-il se fâcher s’il l’apprend ?
-Non, Merlin n’est pas comme ça mais il ne faut pas que la reine ne l’apprenne.
-Et pourquoi Gaius ?
-Elle est bizarre en ce moment, je pense que c’est le stress de son accouchement prochain mais je préfère en être sûr !
-Qu’insinues tu Gaius ?
-Je ne pressens rien mais si Morgane était vivante je l’en tiendrais pour responsable.
-J’espère que vous avez tort !
-J’aimerai en être sur…
-De quoi Gaius ?
-J’espère que la reine est en bonne santé !
-je l’espère aussi, quand est prévue la venue du bébé ?
-Elle est pour la fin de la semaine ou avant si elle n’est pas au repos.
-Faut-il prévenir la reine ?
-Non, elle ne doit pas s’inquiéter !
-D’accord »
Chapitre 3 :
Morgane était renfermée sur elle-même, elle dormait et essayait de se réchauffer. Les frissons se dessinaient sur son front. Son teint était très pâle et elle aurait pu être donnée pour morte. Mais dans les rêves de Morgane, il n’y avait pas de haine mais de l’amour. Elle repensait à Aithusa, sa mort était encore due à Emrys. Ce magicien était sa perte et celle des êtres auxquels elle tenait. Mais appart ça, que savait –elle d’Emrys ? Elle ne le connaissait que si peu ! Elle connaissait Merlin mais dans son rôle de magicien celui-ci était différent, il devenait un être mystérieux ! Morgane se rendormi et ses rêves s’apaisèrent.
Merlin et Gauvain reprirent leur route à l’aube. La route fût longue et difficile. Gauvain était courageux et prêt à tout pour son ami Merlin, c’est pour ça qu’il ne rechignait pas sur le fait de sauter un repas. Même s’il savait qu’à la prochaine pause Merlin allait faire apparaître un destin digne des plus grands rois. Ça devait faire trois jours qu’ils étaient partis et ils aperçurent enfin l’école de formation. Merlin, heureux d’avoir réussi à s’y rendre en si peu de temps s’exclama :
« Ah, je suis presque rendu là où je voulais aller !
-Dois-je en conclure que tu veux que je parte maintenant ?
-Non, enfin….
-j’ai fait une promesse Merlin, donc je partirai quand tu me le diras !
-j’aimerai que tu restes avec moi mais je crains que Gaius nous espionne.
-Comment ça ?
-Il doit avoir mis un objet magique dans ton sac et doit s’en servir pour faire comme un cristal et donc nous voir et nous entendre !
-Sans vouloir t’obliger à accepter, je peux laisser mes affaires ici et continuer la route sans !
-C’est une très bonne idée Gauvain, partons et je te raconterai en route.
-Qu’attendons-nous pour partir ?! »
De l’autre côté du cristal, Gaius souriait, il avait retrouvé son étincelle d’antan :
« Sacré merlin ! Quand ta quête sera finit, tu seras heureux de me retrouver ! Toi qui disais que ma joie de vivre et mon humour ne pouvait pas revenir. En plus tu vas emmener Gauvain dans ton aventure ?! Sacré p’tit magicien !
-Gaius, vous allez bien ?
-Ne vous inquiétez pas ma reine, j’ai des crises comme-ca des fois.
-Gaius, est ce que vous pouvez me dire la date de mon accouchement prochain ?
-Je ne peux, je n’en suis moi-même pas certain, mais il vaut mieux que vous soyez dans un repos complet !
-D’accord Gaius, puis-je avoir un calmant avant de retourner me coucher ?
-je vous apporte ça dans votre chambre Gwen ! »
Merlin et Gauvain se trouvaient à deux heures de l’école. Merlin décida qu’il était temps de faire une pause et il commença à raconter sa quête au chevalier :
« Tu sais, quand j’ai été chercher Arthur, il y a une partie de l’histoire que je n’ai pas raconté…
-Laquelle ?
-Il n’y a pas qu’Arthur qui a été ressuscité, sa demi-sœur l’est aussi…
-Cette sorcière est vivante ?!!!!!
-Je suis désolé Gwaine mais c’est la vérité…
-Ta quête est de la tuer ?
-Non, je dois lui enseigner la magie.
-A mon expérience, elle connait la magie.
-Je dois lui enseigner la bonne magie.
-Et tu penses y arriver ?!!
-Je suis obligé Gauvain. J’ai donné ma parole.
-Et on ne va pas dans une école de formation alors?
-Si!
-Ça sert à quoi au juste ?
-Enseigner la magie à ceux qui ont un don.
-Mais tu vas faire quoi là-bas ?
-Je vais rencontrer le doyen et lui parler afin de voir la fiche de Morgane.
-Allons-y alors !
-Nous y serons avant la nuit ! »
Chapitre 4 :
Morgane avait elle aussi décidé de partir en quête d’un logement et elle avait aussi entendu Morgause lui parler de cette école de formation. Elle y voyait ici une armée de magicien comme elle pouvant détrôner Arthur. Morgane avançait plus vite que nos chevaliers et elle allait arriver quelques heures après eux.
Gwen était allongée sur son lit et elle avait envoyé sa servante chercher Gaius. Elle sentait son accouchement proche et attendait son mari qui était en train de revenir d’une partie de chasse. Sa servante revint en courant et Gaius qui l’accompagnait dit :
« Respirez Gwen, ne vous inquiétez pas le roi est là, il arrive.
-Où est Gwen cria le roi qui venait d’arriver.
-Elle est là, sur le lit. »
Arthur s’assis à côté d’elle et lui serra fort la main.
De son côté, Merlin était arrivé à l’école, il était dans une salle avec Gauvain et ils mangeaient. Le doyen était aussi assis à leur table et leur avait accordé une audience après leur festin. Tout se déroulait pour le mieux quand la porte se détruit et qu’une femme, Morgane entra dans la salle et cria en le voyant :
« EMRYS !!!! »
L’accouchement était presque terminé. Arthur avait failli s’évanouir à plusieurs reprises mais il allait mieux. Gwen tenait son bébé dans ses bras et quand elle le posa sur sa poitrine afin de le contempler, elle vit les yeux de son enfant se colorer d’or.
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