HypnoFanfics

Une nouvelle ère 2.0 : Le prix.

Série : Merlin (2008)
Création : 21.03.2015 à 10h48
Auteur : macrale 
Statut : Terminée

« Arthur revient, avec un corps et aucune mémoire des mille dernières années. Merlin sait que la fermeture du portail lui laisse peu de temps pour aider son ami à comprendre les coutumes du 21ème siècle » macrale 

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Chapitre 11

Laure prit Arthur à part pour lui dire qu’il devrait dire la vérité à Gwen, que ce n’était pas sain de baser leur couple sur du mensonge…Il se défendit : « Comment on lui raconte un truc énorme comme ça ? »

Laure répondit comme on lui avait raconté à elle, simplement…

***

L'ami aborigène de Merlin vint le voir en personne dans la yourte, mais ne sut pas faire grand-chose pour ses visions… L’événement qu'il voyait se rapprochant vraiment trop, personne ne savait rien faire pour lui.

***

Les mois passèrent et les fêtes arrivèrent, Merlin regardait les infos avec un froid détachement beaucoup de mouvements perdre de la vitesse, et la haine gagner en force… Il se sentait perdu… Arthur rentra, encore dégoûté parce que personne ne savait s’entendre sur le climat, pourtant cet hiver-là était exceptionnellement doux… L'ancêtre n’avait pas envie de fêter quoi que ce soit, puis Ambre rentra avec sa bonne humeur habituelle et lui sauta au cou en lui disant: "On va au ciné voir Smaug?"

Il lui dit que c’était peut-être une meilleure idée de raconter une histoire à Gwen…Et qu’on remettait le ciné à plus tard… La petite demanda qui allait lui raconter, il lui répondit que dans le meilleur des mondes ce devait être Arthur, mais qu’on n’était pas dans le meilleur des mondes…

Cette année, la petite resta pour Noël, et tout le monde se réunit… Ambre commença la veillée au coin du poêle en racontant une histoire de dragons, elle avait choisi une vieille version des Djinns que l'ancêtre lui avait contée… Elle raconta l’histoire des ifrits…

Ils étaient tous assis dans le coin aux coussins, ils avaient mangé copieusement et Merlin était assez paisible avec une tisane qui refroidissait dans ses mains, il aimait cette ambiance, et il était fier de sa descendante préférée…

Gwen, assise contre Arthur, était fascinée par une version archaïque d’une légende qu’elle connaissait… Laure et Bernard s’occupaient de ranger… Personne ne le vit partir dans ses visions.

Il entendait crier après lui, mais il n’arrivait pas à émerger, partout des révolutions finissant en bain de sang… La guerre… Il s’entendit crier «J’en ai assez»; mais il n’arrivait pas à sortir des visions… Quelqu’un le souleva pour le mettre au lit, il repartit encore loin… Des fois, il s’entendait encore hurler «J’en ai assez »…

Gwen était inquiète, elle le dit à Laure : «Un épileptique ne fait pas ça, je suis en train de suivre ma formation de secrétaire médicale, qu’est-ce qu’il a ?

Laure soupira : Il va rester dans le gaz un moment-là, on va le mettre en pyjama pour qu’il soit à l’aise, Arthur tu m’aides?

Gwen : Non ça va je peux le faire… » Laure regarda Arthur qui secoua les épaules…

Quand elles lui enlevèrent sa chemise, Gwen poussa un cri en regardant ses cicatrices, surtout l’impressionnante qui courait tous le long de son flanc gauche… Il était comme une poupée de chiffon, les yeux perdus dans le vague… Des fois il gémissait : « J’en ai assez !

Gwen : Mais qu’est-ce qu’on lui a fait à ce pauvre type, on l’a torturé ou quoi ?

Arthur soupira : On a une histoire à te raconter Gwen, viens, il faut le laisser dormir… »

***

On lui raconta l’histoire d’une étrange légende, et au début comme tout le monde, elle eut bien du mal à y croire aussi, mais Ambre lui fit quelques tour de magie; Arthur rajouta l’épisode sur la Baie des cochons qui fit hurler Laure… Gwen eut du mal à comprendre qui elle était dans tout ça…

Son homme lui expliqua son ressenti: «Je suis Arthur sans être lui, je n’ai pas le langage archaïque, il a ressenti une différence, t’aurais dû voir dans quel état ça l’a mis…

Elle : Quoi, tu veux dire comme un clone ?

Il secoua les épaules : Franchement je n’en ai aucune idée.

Sa petite amie : Alors moi je suis quoi ?

Lui : Aucune idée, tu es comme elle sans être elle…

Gwen : Pourquoi est-ce que je ne pars pas en courant ?

Laure : Ça c’est une bonne question…

Elle : C’est pas croyable, juste essayer de penser ce qu’il a vécu, je n’y arrive pas…

Laure : Je t’assure qu’on essaye…

L'ancien roi : Oui il a un sévère trouble de l’attachement, il m’avait promis de ne pas devenir fou !

Gwen lui donna une tape : Enfin, comment veux-tu t’attacher à qui que ce soit quand tu sais que tu vas voir mourir tout le monde!»

***

Il mit deux jours à émerger, il avait vu pire, il sortit de sa douche, un peu plus frais mais encore chancelant, ils étaient tous là à la table de la cuisine à l’attendre, et en les voyant il eut un arrêt…

Gwen le regarda droit dans les yeux pour lui dire : « Bonjour Merlin.

Il émit un gloussement et vint s’asseoir : Cessez de me regarder comme ça, vous me faites encore plus peur que les Aztèques et leur adoration…

Laure rit en lui mettant une tasse de thé en main : Alors il y a vraiment eu des missiles à Cuba ? »

Il secoua la tête en ne disant rien mais en regardant Arthur.

Gwen : « Et la grotte aux cristaux tu y es retourné ?

Merlin : Je ne l’ai jamais retrouvée, non… Il y a tellement de routes… Tout est bétonné…

Elle : Mais ce n’est pas l’origine de la magie ?

Il secoua la tête : Il y a plusieurs origines à la magie, la magie est en toutes choses…

Ambre : Une graine de tournesol qui en donne des centaines chaque année. »

L'ancêtre regarda sa descendante préférée en souriant…

Laure : « Les Shides, les dragons et le Vénérable.

Merlin : Quoi ?

Elle : Ce sont les trois points de magies différentes qui ont servi à l’élaboration du portail !

Lui : Je n’avais pas vu ça comme ça !

Gwen : Et le lac lui, est toujours là !

Il secoua les épaules : Ce qu’il en reste oui, il est plus petit…

Merlin attendit encore des questions qui ne venaient plus, puis demanda à Gwen : Qui es-tu ?

Elle secoua la tête : Je n’en sais rien! »

Il soupira en mettant le nez dans sa tasse de thé, ses yeux partirent encore un peu dans le vague, mais Ambre le secoua…

Ambre : « ça va Papy ?

Lui : Oui, c’est l’Ukraine…

Arthur : Quoi ? Faut que je parte au bureau…

Il secoua la tête : Ne me parle pas d’Europe…

Son ami le regarda affolé : Quoi ?

Lui, tout bas dans sa tasse : Il faut les précéder… »

***

Les semaines passèrent, Merlin émergeait peu… Un jour, Laure arriva en lui demandant comment allait son patient préféré…

Il eut un hoquet de surprise : « Hé ça va, je ne suis pas encore grabataire…

Mais elle en rit : Avoue que tu es content qu’on soit tous là…

Il se rebella un peu, mais il souriait : Je me suis débrouillé mille ans sans vous, lâchez-moi un peu !

Laure : Gwen est partie rejoindre un peu Arthur, je lui ai donné congé… Elle t’a cuisiné un plat, elle trouve aussi que tu ne manges pas assez… »

Elle lui sortit un plat, dont elle bougea le drap, et en sortit une sorte de gâteau…

Il cligna les yeux devant : « Oh un pudding…

Laure : Tu sais ce que c’est ?

Il était ému, les larmes aux yeux : Est-ce que tu sais que c’est ce que me servait Gaïus comme dessert pour me faire plaisir ?

Elle n’en avait aucune idée : Ah oui ?

Merlin : Elle se souvient de trucs comme Arthur…

Il avait les larmes aux yeux, et Laure lui serra l’épaule : ça va ?

Lui : Tu veux goûter un morceau avec moi ?

Elle s’assit avec et le coupa : Avec joie .

Il mordit dedans et ferma les yeux : Oh la vache, c’est le même… ‘Faut lui demander de cuisiner un pâté en croûte pour Arthur…

Elle : Et ne me la colle pas aux fourneaux, c’est ma secrétaire. »

Ils rirent un peu, et dévorèrent le gâteau.



***

Mais il s'affaiblissait… Tout le monde le veillait... Arthur repassait à la yourte autant qu'il pouvait. Il rentra, posa son sac à l'entrée et le regarda tristement: Gwen était restée pour le veiller, il était assis dans les coussins, le regard complètement ailleurs, les larmes aux yeux et le regard traversé d'horreurs…

Gwen alla vers Arthur pour l'embrasser : « ça c'est bien passé ?

Il soupira : Comme d'habitude ; comment va-t-il ?

Elle soupira aussi : Il n'a pas dormi depuis deux jours là, on ne sait plus quoi faire, ça va durer encore longtemps tu crois ? Il ne va pas tenir comme ça.

Il s'approcha de lui et s’accroupit : J'en sais strictement rien. » Il le regarda et hurla : « Merliiiin ?

L'ancêtre émergea en partie : Ne me crie pas dessus, j'ai mal à la tête.

Arthur lui sourit : Debout les morts.

Il le fixa un peu en souriant : Oh t'es rentré quand ?

Son ami : Là maintenant, ça va ?

Il se renforgna: Ouais ça va, lâchez-moi un peu.

Arthur soupira : T'as vraiment pas bonne mine, faudrait que tu dormes un peu.

Il se mit en colère : Hé ça va c'est bon hein, j'ai pas choisi ça, j'en peux rien. J'ai pas envie de dormir, j'en vois assez là.

Elle : C'est dingue, il n'y a que toi qui arrives à le faire émerger, comment fais-tu ?

Son homme : J'en sais rien.

Gwen : Bon je vais au cabinet, tu essayes de le faire manger ? »

Il hocha la tête, et lui vola un baiser avant qu'elle ne s'éclipse.

Il se débarrassa de sa veste et fit à manger pour lui et l'ancêtre et l'appela encore.

Merlin, en partie écroulé: « Quoi, ça va j'suis là.

Arthur : C'est sûr. Viens manger.

Lui : Ah non j'ai pas faim lâche-moi.

Son ami le regarda sévèrement : Si tu ne viens pas manger, c'est moi qui vais venir te chercher et je vais devoir te toucher pour ça.

Merlin soupira: Je crois que je regrette la solitude.

Arthur : La yourte est grande ouverte, tu peux partir quand tu veux.

Il se leva en titubant : Hé ça va ? C'est encore chez moi hein.

Son ami le regardait tituber : Tu veux un coup de main ?

Merlin, qui passait sa tête dans ses mains : Non ça va, j'suis juste fatigué.

Arthur : C'est un euphémisme, t'es à moitié mort là. Tu dois dormir un peu.

Il le regarda sévèrement : Hé ça va t'es pas ma mère. Je sais encore quand je dois manger et dormir, vous allez me lâcher oui.

Son ami le regardait piquer du nez sur son assiette : Tu devrais inverser tes pouvoirs, juste le temps de dormir un peu, t'as vraiment une sale mine tu sais, tu fait peur là.

Il secoua la tête et le regarda en souriant : J'ai pas trop envie de voir mon père.

Arthur : Quoi ? C'est pour ça que t'es au bord de l'épuisement? Si je pouvais encore un peu voir le mien…

Il rit faiblement : C'est sûr, il serait content le tien, de voir que t'as perdu son royaume, épousé deux fois une servante, et de te voir vivre en yourte comme un druide et travailler comme le commun des mortels. J'vois ça d'ici… Non j'ai pas envie d'entendre ce qu'il a à me dire.

Son ami soupira encore: Et tu sais ce qu'il va te dire ?

Lui, complètement parti ré-émergea : Il va me dire que je suis comme lui.

Arthur : Qui ?

Merlin secoua sa tête : Je suis comme Kokopelli.

Son ami : C'est qui Kokopelli ?

Il fut surpris: Tu ne t'en souviens pas ? C'est le frère d'un roi amérindien. Il a tué son frère et il a dû aider les hommes à cause de ce qu'il a fait.

Arthur : Non je ne m'en souviens pas ; c'était un grand roi ?

Son regard repartait dans le vide : C'était un grand roi passé, présent et futur.

Son ami : Il est revenu aussi lui ?

Il le fixa un instant : Peut-être. »

Ils finirent de manger silencieusement, enfin Merlin ne mangea pas grand-chose, ce qu'il voyait lui donnait la nausée.

Il commençait de nouveau à s'écrouler et Arthur voulut le prendre dans ses bras pour le mettre au lit : « Oh ne me touche paaas ; j'suis fatigué de voir ça.

Son ami : Il faut dormir.

Il se débattit: Non ça me rend malade, j'ai besoin de prendre l'air, ho j'suis fatigué là, comment tu veux que je reste humain c'est pire que le journal parlé.

Arthur : Tu veux sortir un peu ? Je viens avec toi... »

Merlin eut le regard qui se clarifia d'un coup et se fixa sur son ami, ça faisait longtemps qu'il n'avait plus vu son regard si pétillant, et là malgré ses traits tirés par la fatigue, Arthur le vit se ranimer: «Merlin tu va bien?

Il souriait bêtement : Oui je suis comme Kokopelli, je ne cherche pas au bon endroit.

Arthur : Je ne comprends rien à ce que tu me chantes, tu ne voulais pas prendre l'air ?

Lui, complètement ranimé et toujours souriant: Non je vais planter des graines.

Devant l'expression ahurie d'Arthur il hurla de rire : Au sens figuré, faut que je dorme un peu là.

Arthur : Tu va dormir ? Tu n'as plus peur des visions ?

Il secoua la tête : Non.

Arthur : Tu m'expliques ? »

Merlin secoua la tête, ne dit rien et se leva d'un pas sûr pour rejoindre sa chambre.



Il dormit une partie de la journée et la nuit et sans vision ; le lendemain il se réveilla frais comme un gardon, il avait rechargé ses batteries magiques.

Il rejoignit les autres pour déjeuner comme si de rien n'était.

Arthur : « Tiens la Pythie émerge ?

Merlin : Faut vraiment que t'arrête de toucher à l'Histoire, ça ne te va pas du tout.

Laure, étonnée de le voir si en forme : Heu ça va ?

Il jura : Vous allez arrêter de me materner oui, je suis majeur depuis un moment là.

Son ami : Alors tu vas t'expliquer oui ? C'est quoi la différence entre ton Kokopelli et Jésus ?

Il le regarda sévèrement : Lâche wikipédia, je t'assure que ça fait peur, on dirait un film historique américain, retourne voir La guerre des étoiles, c'est mieux pour ta culture générale.

Son roi : Non, j'ai plus envie d'entendre parler de sabre laser ; je sais que c'est une adaptation de la légende et de l'épée ; je préfère un phaser finalement.

Il lui fit de grand yeux surpris: Tu regarde Star trek ?

Arthur sortit sa tablette pour lui montrer une image de Spock : Oui, le Vulcain me fait étrangement penser à quelqu'un, la prochaine fois que tu me fais revenir tu me mets au commande de l'Entreprise ?

Merlin le fixait sévèrement tandis qu'il continuait : La fusion vulcaine me fait penser à mille ans de mon histoire.

Laure, qui entendait l'orage gronder : Heu on va se calmer là ?

Le bol de chocolat chaud d'Arthur se renversa sur sa tablette et il pesta: Et tu sais combien ça coûte ça?

L'ancêtre : Ouais, tu veux savoir combien d'esclaves pour le coltant dans ta saloperie ?

Laure : Punaise oui, il va mieux, bon on se calme les garçons ; on est à table.

Son ami : ça ne me dit toujours pas comment tu vas planter des graines, visiblement t'as trouvé un truc, t'émerges...

Merlin : Je suis sûr qu'on t'attend à l'Europe, j'ai du boulot c'est tout ! »

Ses visions s'espacèrent, son air décidé fit peur à Arthur, mais il finit quand même par repartir au bureau.

***

Merlin passa ces semaines-là à effectuer des attaques cybernétiques… Il envoyait des panneaux un peu partout sur la toile…

« La liberté c’est l’égalité de tous »

« L’oubli est la pire des choses»

« Les semences doivent rester libres, c’est un patrimoine de l’humanité »

« Moins de biens plus de liens »

« Le seul progrès c’est l’égalité »

« On vous vend de la haine pour vous déposséder » 

« L’oubli c’est la haine »

Pleins de petites phrases disséminées ainsi partout sur la toile avec toujours Albion en fond… Il en fit bien une centaine dans plusieurs langues…

Laure lui demanda si c’était lui qui faisait ça et il ne répondit pas… Arthur lui téléphona pour lui dire qu’il lui avait promis d’arrêter la piraterie…

Il passa à un moment donné à des attaques supérieures, des coupures de courant, des coupures de pan entier du net…

Son ami rentra un jour en colère : «Tu ne peux pas faire ça, quand il y a une panne de courant, pense que des hôpitaux en dépendent…

Il râlait : Ils doivent se rendre compte que leur société est fragile et ne tient à rien…

Son ami soupira : On ne va pas leur prendre le pouvoir par la force, c’est de l’ingérence.

Il secoua les épaules : Je n’en sais rien.

L'ancien roi : Tu excites les groupuscules d’extrême droite, ils s’approprient le nom d’Albion !

Lui : On ne fait pas d’omelette sans casser les œufs.

Arthur : Tu dois m’écouter, ce n’est pas une solution.

Il soupira : Je le sais !

Laure rentra avec sa caisse de victuailles et les vit se chamailler: Laisse-le faire, ils ont supprimé le droit à l’avortement en Espagne, après c’est quoi ? On décrète que la terre est plate ?

Son ami : Ce n’est pas une raison pour exciter les groupuscules haineux…

L'ancêtre : On est en période d’élections, qui les excite plus, les politiciens, ou moi ?

Arthur : T’exagère, ils ne sont pas tous comme ça… Tu as déjà été plus pertinent que ça…

Lui : Là je suis fatigué !

Son ami : Alors arrête, ou préviens-moi avant d’en faire des pareilles… »

***

Un jour, il s’éclipsa avec Bernard, il lui avait demandé de le conduire au lac, il avait peur de conduire seul et d’avoir des visions… Il demanda à Bernard de le laisser au lac, et de repartir l’attendre à l’hôtel…

Il s’accroupit et regarda longtemps le lac… Il n’avait aucune idée si ce qu’il allait essayer allait marcher…

Il se leva et se dirigea vers une rive plus tranquille, et se mit debout en face du lac ; il cria en voix de commandement après Freya…

Il le fit plusieurs fois encore, il pestait parce que ça ne marche pas, et la tempête grondait…Et à un moment donné, il vit sa main s’élever du lac, avec l’épée…

Il pleurait, il mit de longues minutes à essayer de se ravoir, et il rentra dans l’eau froide pour aller chercher l’épée… Il toucha un peu sa main et dit tout bas : « Freya ! »

Il revint sur la rive et regarda longtemps l’épée… Il se demandait si Arthur savait encore s’en servir… Elle était brillante comme au premier jour et ça le scia.

Il l’emballa dans sa veste et appela son petit voisin sur le GSM en lui demandant de venir avec des vêtements de rechange… Bernard ne posait jamais de questions et il aimait ça, mais il dit quand même: «Tu ne dis rien à personne… »

En rentrant, il cacha l’épée et mit un dernier panneau sur la toile: «La magie est en toute chose ». Le plus énigmatique de tous! Et sur tous les autres, il mit des liens vers de nombreux articles de scientifiques indépendants et de donneurs d’alertes…

Les médias étaient de plus en plus affolés de ces panneaux, partout dans toutes les presses du monde, on parlait d’Albion et de la signification de ce nom, on faisait venir des spécialistes de la légende sur les plateaux télévisés pour débattre… Arthur lui demanda s’il était fier de lui, il lui répondit qu’il s’amusait… On parla de la politique de la légende, il y était beaucoup question d’égalité, mais les gens discutaient de tous ceux qui avaient récupéré le sens de cette légende… Il y eut de nombreux points Godwin lors des débats.

***

Il partit un jour sans rien dire à personne… Il était en pleine nuit dans la City, après tout c’était son pays d’origine… Il se dirigea vers le bâtiment le plus emblématique, il s’était déguisé en vieux au cas où, ça lui prenait déjà une énergie folle en ville… Il se retrouva devant l’entrée, et mit les caméras de surveillance en panne… Il lança la chaîne télépathique du portail, il essaya de contenir le flux, pour tenir le coup… Il se mit accroupi en plein milieu de la route, en faisant tourner les vents pour arrêter les voitures… Il mit sa main sur le sol et celui-ci commença à trembler… Il espérait qu’aucun bâtiment autour de lui ne s’effondreraient…La route se souleva.

Un énorme monticule de gravats se forma devant lui, on entendait des alarmes se déclencher de partout… Il monta au-dessus et planta l’épée… Une seule pensée parcourait la chaîne : « Albion. »

Il en descendit, chancelant… L’énergie de la chaîne le minait… Il s’éclipsa loin de son fait pour retrouver son apparence…

Il repartit simplement vers la gare, toujours en tremblant, et prit son train dans lequel il s’effondra…

Le lendemain, on ne parlait que de ça, l’apparition de l’épée…

Arthur cherchait après lui, mais personne ne savait où il était… Tout le monde était inquiet, Laure lui expliqua que pour faire ça, il avait utilisé l’énergie du portail…

Merlin se réveilla dans un hôpital où on lui dit qu’il avait fait un infarctus cérébral… Il était perdu, il ne savait pas ni où ni quand il était et il paniqua en criant après son ami…

Les jours passèrent et personne ne le trouva. Arthur regardait son œuvre en podcast sur son ordi, les larmes aux yeux: il n’est doué ni pour la politique, ni pour la diplomatie, mais en propagande c'est un as !

Les images tournaient en boucle devant l’épée, des gens essayaient de la retirer, on avait fait venir un bulldozer pour essayer de dégager la route ; mais il s’était cassé sur le monticule…

Même des gens connus essayèrent de bouger l’épée… Partout et tous les jours on ne parlait que de ça; Excalibur… Tous et n’importe qui se revendiquaient d’Albion… Certains énervés pensaient avoir reconnu Merlin l’enchanteur sur des images floues de caméra de surveillances : on y voyait effectivement un vieil homme avec une barbe blanche avant que celles-ci ne tombent en panne…

Bernard rentra en trombe dans la yourte : «Voilà je reviens du commissariat, ils ont trouvé quelqu’un qui correspond au signalement dans un Eurostar, il est dans cet hosto-là.

Il montra le papier à Laure, et Arthur se précipita pour regarder aussi : ‘Faut le sortir de là. »

Arthur, Gwen, Laure et Bernard se rendirent à l’hôpital en question, Ambre, qui était chez son père, demandait régulièrement des nouvelles.

Le médecin expliqua qu’il n’avait jamais vu ça et qu’il avait le cerveau en compote, on leur demanda si c’était des proches parce qu’il n’avait pas trouvé de famille, les papiers sur lui ne correspondaient pas à son âge, on leur demanda aussi qui l’avait maltraité…

Laure expliqua rapidement que c’était son patient, et qu’il n’avait pas de famille parce qu’on l’avait maltraité enfant… Mais comme il était adulte, ça passa comme une lettre à la poste… Sauf que quelqu’un devait le prendre en tutelle parce qu’il était probablement schizophrène… Arthur signa les papiers et on lui expliqua qu’il allait être appelé par un juge en référé pour pouvoir le sortir de là…

Il le regardait par une porte-fenêtre, on l’avait mis dans une chaise roulante pour lui faire prendre l’air, il avait l’air sonné et ailleurs… Son ami n’y tint plus et sortit le rejoindre… Il se mit accroupi devant la chaise, et demanda à l’infirmière de les laisser…

Il le regardait, il avait le regard perdu dans le vague : «Merlin tu m’entends ?

Merlin s’anima un peu : Arthur, t’étais où ?

Arthur lui prit le bras : Je suis là mon ami.

Il semblait vraiment perdu: Ne me laisse plus !

Son ami mit son front contre le sien : Je suis là !

Après de longues minutes il finit par revenir complètement à lui : Oh j’ai mal à la tête, qu’est-ce qu’ils m’ont mis, ramène-moi chez moi !

Arthur : J’ai signé les papiers, mais je dois demander ta tutelle.

Il gloussa puis se prit la tête dans les mains : Elle est bonne celle-là ! »

Laure donna un dossier médical complet et complètement factice au juge, on réussit finalement à le faire sortir de là et le faire un peu émerger de toutes les drogues qu’on lui avait fait prendre…

Durant le trajet, il n’arrêta pas de se faire gronder par Arthur: «Franchement t’as de la chance que Laure soit là pour te sortir d’une tutelle, je ne sais pas si tu le mérites, qu’est-ce qui t’as pris ?

Merlin, malgré son mal de crâne, fixait la tablette de son ami avec les infos dessus, il plissait les yeux parce que ça l’élançait… Mais il parvint quand même à rire devant les images qui tournaient en boucle sur l’épée.

Laure dit à Arthur de le laisser un peu dormir, mais il rouspéta: «Mais je n’ai pas envie de dormir, ils m’ont fait assez dormir à l’hosto. »

Elle soupira.

Son ami : « Tu veux faire quoi maintenant ? Je dois aller la retirer ? »

Il secoua la tête et s’emballa finalement dans une couverture sans rien dire.

Arrivé au camp, Arthur eut du mal à le réveiller et paniqua…

Laure le sonda : « Non c’est rien, ce sont les drogues ne te tracasse pas ! »

Il se réveilla en sursaut en gémissant, puis se leva et sortit de la voiture, titubant, en refusant l’aide de tout le monde. Finalement, son ami le rattrapa avant qu’il ne tombe.

Merlin : «Oh qu’est-ce qu’ils m’ont mis, c’est le moment d’écouter les Doors. »

Puis il partit dans un grand fou rire.

Arthur : « Tu sais que tu es vraiment complètement timbré ! »

Il rentra dans sa chambre et regarda dans ses disques vinyle, il en mit un sur sa chaîne stéréo archaïque; on entendit un solo de violoncelle sur du Bach…

Son ami le regardait, debout dans sa chambre, les yeux fermés en train d’écouter une musique qu’il ne se souvenait pas d’avoir jamais entendue: «Moi je crois que tu l’es…

Il rit très bas : Quoi ? Fou ?

Arthur soupira : Non, grabataire.

Il rit encore faiblement : J’essaye de me souvenir…

Son ami : Tu veux te souvenir de quoi ?

Lui : De ce que cette humanité a de plus beau.

Arthur : C’est quoi ?

Lui : C’est Bach, j’aime le violon.

Son ami : Tu l’as rencontré ?

Il fit non de la tête : Chut j’écoute !

Son ami, mal à l’aise : On dirait tes baleines qui pleurent… »

Il ouvrit les yeux et se tourna vers Arthur en souriant, celui-ci hurla parce qu’il voyait du sang couler de son nez, et il se précipita pour le rattraper alors qu’il s’affalait…

Laure rentra en trombe dans la chambre : «Il doit arrêter ça, on entend Bach dans la chaîne télépathique, tout le monde…

Arthur, qui avait Merlin dans les bras : Qu’est-ce que tu fais ?

Il rit encore faiblement : Je ne sais plus l’arrêter.

Son ami : Qui Bach ?

Il s’enfonçait : Non le pouvoir du portail, c’est le prix ; je meurs !

Arthur : Nooon ! »

Laure se précipita pour le sonder et essayer de contenir le flux, dans sa tête elle hurlait après Ambre qui lui disait qu’elle n’y était pour rien et que ça venait de lui… Il l’avait écartée au cas où, il avait toujours eut la donnas des dragons, il les avait toutes !

Il s’anima un peu dans les bras d’Arthur : « Peut-être qu’il avait la donnas de la vision ?

Son ami, qui pleurait : Qui ?

Merlin : Bach, peut-être qu’il entendait les baleines pleurer. »

Il se mit à convulser dans les bras d’Arthur qui hurlait à Laure de faire quelque chose…Elle courut pour aller chercher sa trousse médicale chez Bernard et revint en prenant des trucs qu’on lui avait donnés dans un sachet à l’hôpital, et elle lui fit une piqûre… Elle le sonda encore…

Arthur pleurait : « Je l’entends aussi…

Elle le regarda interdite : Qui ?

Lui : Bach… »

Laure regarda la chaîne stéréo archaïque…

Arthur : « Non dans ma tête…

Elle le toucha : Ce n’est pas possible tu n’as pas de donnas ?

Arthur pleurait en reprenant son ami inanimé dans ses bras : Arrête ça s’il te plaît… »

Tout le monde entendait le solo du violoncelliste, bien que ce soit un peu différent du disque vinyle… Peut-être un concert qu’il avait entendu autrefois, d’ailleurs, tout le monde sentit une odeur de bougie…

Les jours qui suivirent, non seulement tout le monde entendit Bach, mais tout le monde partageait des souvenirs de Merlin de ce que ce monde avait de plus beau… L’odeur des pommiers en fleur… Un bébé qui sourit à la vie… Un loup qui hurle après ses amis qui lui répondent… Le mur de Berlin qui s’effondre avec l’euphorie et la joie de ressentir un vent de liberté, de nouveau Bach, avec un violoncelliste sur les débris du mur au milieu de la foule euphorique… Les idées saugrenues du peuple… Les pensées douces de Chaton… Le vol d’un albatros énivrant au-dessus de la mer… Des gens qui partagent de l’amour…L’euphorie d’une révolution… Un enfant qui commence à marcher… Le vol d’un faucon au-dessus de chaînes de montagnes, la sensation du vent qui tourne dans ses ailes pour le maintenir en l’air…La beauté d’un arbre et de ses feuilles qui bruissent au vent… La sensation des dauphins qui jouent sur la vague…L’amour ; Merlin partageait l’amour qu’il avait pour ce monde…


macrale  (04.05.2015 à 21:31)

Chapitre 12

Ce matin-là, tout le monde le veillait à la yourte, sauf Bernard qui rentra avec un courrier… Il avait reçu un avis d’expulsion pour cause de construction du site d’enfouissement, Arthur ouvrit le courrier et Bernard lui expliqua que tout le camp avait reçu le même avis d’expulsion… Il s’anima un peu et prit part à la résistance de tous les gens sur le camp… Partout dans le monde, les gens se révoltaient à la moindre injustice…Partout dans le monde, les peuples se soulevaient, et comme à Brocéliande, lorsque les policiers où l’armée arrivaient … Ils laissaient tomber leurs armes parce qu’eux aussi étaient humains…

Lentement, au fil des mois, les pensées de Merlin devinrent erratiques parce que Laure essayait de le maintenir en vie, et qu’elle lui donnait des drogues pour amortir l’énergie de son pouvoir… De plus en plus, les pensées douces furent remplacées par des visions que tout le monde pouvait percevoir clairement… La souffrance prit place : les animaux qui souffrent parce qu’ils perdent leurs habitats… Des enfants perdus dans une mine de coltan… Des petites filles aux mains déformées à force de coudre des-t-shirt pas chers… Des gens qui se noient sur un bateau qui coule alors qu’ils essayent de fuir la guerre… Des baleines qui pleurent parce que l’océan se vide de vie… Un enfant qui pleure parce qu’il a faim… Un enfant qui a mal au ventre parce qu’une usine de soda a racheté son eau potable…

Partout, les gens envahissaient les places et essayaient de vivre autrement, l’échange de services et de savoir; du pain pour tout le monde… Petit à petit, un monde nouveau prenait place… Des sans-abris à qui on donnait un toit, parfois aussi simple qu’une yourte… Des jardins partout en ville parce que les vivres ne s’acheminaient plus et que les magasins restaient vides… Des constructions jusque-là interdites, des choses aussi simples qu’un kerterre, ou une maison en terre paille… Des échanges de savoir ancestraux, car petit à petit, les gens refusaient de travailler à la chaîne, ou d’entretenir des usines qui les empoisonnaient à petit feu… Bien que beaucoup de gens se mobilisaient pour maintenir les centrale nucléaires et l’arsenal nucléaire en état afin d’éviter une catastrophe sans nom. De grands scientifiques furent mobilisés pour trouver une solution de démantèlement, car dans la folie de la fuite en avant des Hommes, personne n’avait pas pensé à ça, l’argent commença d’ailleurs à affluer vers cette cause… Les gens commençaient à comprendre qu’on pouvait vivre sans argent, et ils lâchèrent leurs précieux deniers pour des causes plus justes… Lentement, un monde nouveau se mit en place… Lentement, de moins en moins eurent faim…



Les pensées erratiques s’espacèrent entre souffrance et amour… Jusqu'à presque disparaître…

 

Arthur était dans la yourte et regardait Laure pleurer : « Tu dois arrêter ça Laure. »

Elle ne répondit pas.

Lui : « Il n’a jamais aimé qu’on le drogue, tu le sais ; tu dois arrêter ça, laisse-le partir…

Elle s’entêta : Je n’imagine pas un monde sans lui ! »



L’emplacement de l’épée devint petit à petit un lieu de pèlerinage, on avait planté des plantes et des fleurs partout autour…Le mot Albion était tagué en grand sur l’immeuble emblématique de la City.



Un jour, les pensées disparurent vraiment… Les dragons qui n’étaient plus sous son contrôle reprirent leur liberté, et curieux, allèrent à la rencontre des Hommes… Et curieusement, les Hommes les tolérèrent comme s'ils étaient une bénédiction ; Ambre expliqua partout qu’ils étaient magiques et qu’ils nous aimaient, et on l’entendit…Comme les Hommes achetaient moins de choses et que petit à petit les compagnies aérienne faisaient faillite, les avions étaient moins nombreux dans le ciel et les dragons purent voler partout où ils en avaient envie…

***

Après plus d’un an à essayer de le maintenir en vie, Laure se fit une raison et appela tous ses amis et sa fille à la yourte pour lui dire au revoir…

Lentement, en pleurant, elle enleva tous les Baxter de médicaments… Il avait l’air paisible, et ça lui donnait un air terriblement jeune.

Ambre : « Est-ce que ça va durer longtemps ?

Sa maman secoua les épaules : Le temps que les médicaments cessent de faire effets oui. »

Ils attendirent toute la nuit, de temps en temps Laure le sondait, lentement son cœur s’affaiblissait… Tout le monde se succéda à son chevet pour lui parler et simplement lui dire au revoir…

En fin de nuit, la fin était proche, et Arthur demanda qu’on le laisse seul avec, et on respecta ça…

Il le prit dans ses bras et ne le lâcha plus, il lui murmurait : « Je ne te laisse pas, mon ami… »

Lentement son cœur s’arrêta, et il se passa de longues minutes, où on entendit Arthur pleurer…

On l’entendît crier après…



***

Merlin émergea d’un coup, il se réveillait toujours quand son ami l’appelait, il se réveilla en sursautant…

Arthur le regarda avec des yeux ébahis: « Merlin ?

Il se dégagea, regarda partout autour de lui puis regarda son ami : Pourquoi tu pleures ?

Son ami lui donna une grosse baffe : Parce que t’es sensé être mort !

Il le regarda en cherchant à comprendre, visiblement perdu, puis regarda ses mains: Je ne suis pas mort?

Arthur : Ben visiblement non…

Lui : Je suis comme le roi pêcheur ?

Son ami lui mit la main dans le cou et émit un gloussement : Non ton cœur bat…

Il se recoucha : Oh non ça recommence… Elle me manque ! »

Arthur tremblait de partout en le regardant, il n’avait pas l’air d’avoir été malade, il était juste Merlin.

Il poussa un cri en se redressant: « Oh j’ai un truc dans la tête ?

Son ami : Quoi ?

Merlin secoua sa tête : Je ne sais pas, quelle heure est-il ?

L'ancien roi : C’est le matin, le soleil se lève… »

Il se leva sans chanceler et ouvrit la seule fenêtre de la yourte : « Oh je veux voir ça… » Et il sortit pieds nus et en pyjama…

Arthur le suivit : « Merliiiin… »

***

Les deux amis regardaient l’aube se lever…

Merlin : « Comment va le monde ?

Arthur : Il se souvient…

Lui : C’est vrai ? Tu es roi ?

Son ami : Non, l’épée est toujours là où tu l’as laissée ?

Lui : Est-ce que tu dois la retirer ?

Arthur : Non, je ne crois pas !

Lui : Tu fais quoi ?

Son ami: Je suis chef de quartier et j’aide les autres chefs de quartier à gérer le leur, on écoute le peuple…

Lui : ça a l’air sympa… C’est comme un chef de tribu ottoman ?

L'ancien roi : Oui, le pouvoir est de plus en plus partagé. »

Arthur regardait Merlin qui regardait le soleil se lever comme si de rien n’était, et lui donna une autre baffe…

Merlin : « Aouch pourquoi tu fais ça ?

Son ami : Je croyais que tu étais mort, espèce d’abruti magiquement idiot !

Il rit : Moi aussi, mais il m’a parlé.

Arthur : Qui ?

Lui : Le Vénérable.

Son ami : Qu’est-ce qu’il t’a dit ?

Lui : Je ne me souviens pas, il est vachement lent… Pourquoi est-ce que je ne meurs pas ?

Arthur : Je ne sais pas, je ne me souviens pas de tout non plus… Le prix c’est tout ce que je me souviens…

Lui : Ce n’est pas juste.

Son ami : Quoi ?

Lui : Elle me manque, toi tu as retrouvé ta femme ; et moi je dois continuer à errer seul…

Arthur : Quoi tu ne vas pas encore te plaindre, tu as eu une vie éternelle pour aimer qui tu voulais…Pourquoi ne t’es-tu pas remarié ?

Lui : Ce n’est pas elle…

Arthur : Ça va Merlin, je sais que tu as un faible pour les fleurs…

L'ancêtre sourit : Elle était jolie Dassine.

L'ancien roi : Une vraie fleur du désert…

Elle : Tu m’as trompée? »

Merlin émit un cri de surprise en se prenant la tête dans les mains…

Son ami le secoua : « Quoi qu’est-ce qui t’arrive ?

Il suffoqua : Le portail…

Arthur : Quoi tu vas encore mourir ?

Il explosa de rire : Non à l’entrée du portail il y a quelqu’un…

Elle : Explique-moi, qui est Dassine ?

Il repartit dans son fou rire : Est-ce que c’est ça le prix ?

Arthur : Quoi ? Qui est à l’entrée du portail ?

Il continuait à rire : Est-ce que je vais encore errer mille ans avec des disputes conjugales dans la tête alors que je viens d’en passer mille, à me disputer avec mon meilleur ami ?

Son ami le secoua : Est-ce que c’est Hermine ?

Lui, les larmes aux yeux, murmura: Oh Hermine, ma douce, mon cadeau ; je t’entends…

Arthur le secoua encore : Qu’est-ce qu’il t’a dit le Vénérable, fais un effort…

Merlin : Il m’a dit… Il m’a dit que j’allais vieillir…

Son ami continua à le secouer : Qu’est-ce que tu attends pour aller au lac ?

L'ancêtre : Mais si le portail se referme, je fais revenir Hermine, et je meurs… C’est bête quand même.

L'ancien roi : Espèce d’idiot tu n’écoutes jamais ce qu’on te dit, file au lac… »



***

Merlin, devant le lac, lança le pouvoir du portail : « Je vous entends… »

Il s’effondra et quelque chose se passa dans sa tête, le portail se referma… Il se réveilla en sursaut, il était toujours en vie, et ne comprenait rien…

Dans son élan pour se redresser, il s’était blessé la main sur un galet et il la regarda, rien ne se passait, ça ne cicatrisait pas. Il dit en riant: « Je vieillis. »

Il se mit debout, sans douleur nulle part à part sa main, la tête claire et la vit: Hermine, jeune, était dans le lac et le regardait; il se mit à courir et rentra dans l’eau pour se jeter dans ses bras…



Dans très très longtemps, une Ambre âgée acheva de raconter l’histoire de la légende à son petit-fils qui l’écoutait attentivement: «Et voilà comment commença l’âge d’Albion, l’homme avait cessé d’oublier…

Le petit-fils : Et si jamais l’homme oublie encore ?

Ambre âgée : On dit que si l’épée est restée là, c’est pour qu’on se rappelle que si jamais on oublie…les deux amis nés de la magie peuvent renaître pour nous aider de nouveau… Deux faces d’une même pièce; tant que la magie des Shides, du dragon et du Vénérable sont toujours présentes, le portail sera toujours là quelque part, prêt à être rouvert…

Le petit-fils : Je l’aime bien ton histoire, tu me la raconteras encore ?

Ambre : Autant de fois que tu voudras Riss ! »



Fin.




macrale  (04.05.2015 à 21:34)

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