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Nouvelle enquête

Série : Castle
Création : 09.04.2013 à 16h25
Auteur : gyxas 
Statut : Terminée

« nouvelle enquête pour Kate et Richard "Un meurtre un seul suspect !" » gyxas 

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Beckett et Castle venaient de commencer une enquête sur le meurtre d'une jeune fille. D'après les premières constatations et l'absence d'indice, cette enquête s'avérait difficile. Comme à son habitude Beckett était la première arrivée au commissariat. Elle aimait ce moment de la matinée qui l'aidait à mieux se concentrer sur l'affaire en cours, sans le brouhaha incessant des téléphones et des éclats de voix de ses collègues. Elle s'asseyait avec sa tasse de café et examinait le tableau blanc sur lequel elle notait pratiquement tout. Le nom de sa victime, les principaux suspects, la chronologie des faits avant et après le meurtre etc... C'était sa façon de travailler et par le passé le tableau blanc en question avait été bien utile pour dénicher le petit détail qui faisait quelquefois avancer l'enquête voir même la résoudre. Mais ce jour-là rien à faire, le meurtre n'avait aucun sens. Sarah Anderson âgée de 20 ans à peine, avait été retrouvée dans le coffre d'une voiture sortie du fin fonds de l'Hudson. On avait pu l'identifier grâce aux papiers retrouvés sur elle. D'après Lannie, médecin légiste et amie de Kate, elle était morte depuis trois jours ce qui coïncidait avec sa disparition signalée par les parents de Sarah. Elle avait été violée. Les traces d'ecchymoses entre ses cuisses suggéraient un viol d'une extrême violence. Elle avait reçu un coup violent derrière la tête par un objet contendant mais le coup apparemment n'avait pas été mortel. Elle était bien vivante quand on l'avait précipité dans le fleuve et la pauvre fille s'était noyée. la mort avait dû être atroce car d'après les traces retrouvées dans le coffre, elle s'était acharnée pour sortie de là. L'extrémité de ses doigts écorchés, à vifs, en étaient la preuve.

 


gyxas  (09.04.2013 à 16:38)

Beckett était tellement absorbée qu'elle n'entendit pas Castle s'approcher d'elle.

Comme à l'accoutumée elle était assise au bord de son bureau, le regard tourné vers le tableau blanc qui soit dit en passant n'avait pas beaucoup changé depuis la veille. Il était passé chercher son café préféré, noir sans sucre, un geste qu'il répétait depuis plus de quatre ans. C'était pour lui un rituel qu'il ne manquait jamais.

- Hey, Kate

- Hey, bonjour, tu es déjà là.

- Oui, j'avoue, tu me manquais depuis hier soir

- On s'est quittés il y a quelques heures à peine dit-elle en chuchotant.

- Crois-moi si tu étais restée encore un peu plus longtemps, je ne serais pas là de si bonne heure et toi non plus sans doute si tu vois ce que je veux dire, détective Beckett

- Je te trouve bien présomptueux

- Présomptueux , moi, non tu me connais bien mal. Au fait, un petit week-end dans les Hamptons ça te dirais, histoire de te montrer tous mes talents.

Avant même de pouvoir répondre, Bryan qui se tenait derrière eux et dont ils ignoraient la présence avait entendu une partie de leur conversation. Il leur lança.

- Eh bien, je vois qu'on progresse avec l'enquête. Au fait Castle quel genre de talent  veux- tu faire découvrir au Lieutenant Beckett ?

Bryan s'amusait de la situation, c'était lui le premier qui avait découvert leur liaison et pendant un moment, il les avait torturés en faisant semblant de ne rien savoir à leur sujet.

- Rien que tu pourrais comprendre détective Bryan rétorqua Beckett, de plus il est très vilain d'écouter aux portes. Sur ce, il serait peut-être temps de se mettre au travail. Où est Espo, ne ne l'ai pas encore vu ce matin ! Sa phrase à peine terminée, Esposito arriva et lui dit :

- Me voilà Beckett je suis désolé d'arriver si tard (son regard en disait long sur le motif de son retard). Depuis qu'il avait renoué sa liaison avec Lannie il était gai comme un pinson et souvent en retard, ce que Kate ne manqua pas de lui faire remarquer.

- Vous deux, chercher moi tout ce que vous pourrez trouver sur Sarah, ses fréquentations, ses amis, ses collègues, épluchez son relevé téléphonique. Castle et moi nous retournons chez les parents.

Ceux-ci ne comprenaient toujours pas ce qui avait bien pu arriver à leur fille. C'était une jeune fille qui ne leur posait pas le moindre problème. Elle ne se confiait pas facilement mais sembler mener une vie simple, ne sortait pratiquement jamais, avait très peu d'amis. Elle avait trouvé un emploi dans un hôtel de la ville en tant que femme de chambre. Elle travaillait trois soirs par semaine de 17 heures à minuit, et le jour de sa disparition tout paraissait normal.


gyxas  (09.04.2013 à 17:24)

C’était toujours un véritable déchirement la mort d’un enfant  et malgré toute l’expérience de Kate dans ce domaine, elle n’admettait toujours pas que de tels évènements puissent arriver, surtout dans de telles circonstances.  C’est avec un léger tremblement dans la voix, à peine perceptible, mais que Castle avait senti, que Kate posa ses questions.

Monsieur, Madame Anderson, Mr Castle et moi-même aimerions savoir si Sarah avait changé ses derniers jours, tout ce que vous pourrez nous apprendre nous sera d’un grand secours.

 C’est Monsieur Anderson qui répondit. Sa femme pouvait à peine parler tant elle était ravagée par le chagrin.

- Je ne vois rien qui puisse vous aider, mais quel monstre a bien pu commettre cette atrocité ma petite Sarah ne méritait pas de mourir ainsi.

Monsieur Anderson s’arrêta de parler, l’émotion était trop forte. Kate compris qu’il ne fallait pas insister et demanda simplement s ‘ils pouvaient se rendre dans la chambre de Sarah. Madame Anderson les accompagna les laissant seuls. Les murs de la petite chambre étaient recouverts  de posters, d’affiches de cinéma. Un lit en fer forgé était collé contre un mur, de l’autre côté une armoire à moitié ouverte laissait entrevoir une pile de linge bien rangée et une penderie en ordre. Sur la commode trônaient différents parfums et des produits de beauté. Tout dans cette pièce était parfaitement à sa place. Sur le petit bureau ils trouvèrent quelques factures dont une concernant une école d’art dramatique. Apparemment Sarah était inscrite pour quelques heures par semaine et elle s’y était rendue le jour de sa mort. C’était le seul indice qu’ils trouvèrent. Ils saluèrent Mr et Mme Anderson en leur promettant de faire tout leur possible pour retrouver le ou les coupables du meurtre de Sarah.

De retour au commissariat Kate retraça la journée de Sarah et examina tous les éléments en sa possession. D’après ses parents Sarah partait de chez eux vers 16 heures et rentrait vers 1 heure du matin. Castle la tira de sa réflexion.

- Kate cela fait des heures qu’on est là, on pourrait rentrer se détendre un peu. Qu’en dis-tu ?

La journée avait été éprouvante et  l’assurance d’un bon dîner avait convaincu Beckett de ne pas refuser son offre. Richard lui avait promis ses fameuses pâtes à sa façon. Ils se rendirent directement au loft. Une chance pour elle car son frigo était pire que l’antarctique, froid et vide. Il cuisina et elle devait admettre qu’il  ne se défendait pas trop mal.


gyxas  (09.04.2013 à 17:48)

 

 

Tandis qu’il rangeait le désordre de la cuisine il l’observait, elle était étendue sur le sofa à moitié endormie. Durant quatre années il avait rêvé de ces moments-là. Il se rappela ce jour où elle avait frappé à sa porte pour lui dire qu’elle ne voulait que lui et son désir de n’être qu’avec lui .Elle l’avait bouleversé. Il n’avait jamais imaginé être plus heureux depuis qu’elle était entrée dans sa vie. Il adorait ces moments d’intimité qu’ils partageaient. Au commissariat il était difficile d’être vraiment eux-mêmes. Le capitaine Gates n’accepterait certainement pas leur liaison « pas de fraternisation entre collègues disait-elle c’est le règlement » De plus, Gates surveillait de près son équipe et plus particulièrement Beckett qui avait été suspendue pour avoir dissimulé des preuves dans l’affaire du meurtre de sa mère.

Quand il s’approcha d’elle deux verres et une bouteille de vin à la main elle lui sourit. C’est ce sourire qui l’avait immédiatement séduit lors de leur première rencontre. Un sourire plein de promesse, énigmatique et surtout charmeur. Il s’assit près d’elle et lui tendit son verre. Contre toute attente elle prit les deux verres et la bouteille de vin les posa sur la table du salon.  Puis elle détacha ses cheveux qui tombèrent en une longue cascade sur ses épaules. Elle entreprit ensuite de défaire un à un les boutons de son chemisier. Elle dévoila ainsi sa poitrine au milieu de laquelle il distingua la cicatrice laissée par la balle qui avait failli la tuer. Castle croisa son regard et le désir monta en lui. Il se pencha vers elle, la prit dans ses bras, leva son visage vers lui et l’embrassa avec passion. Tandis qu’il s’allongeait près d’elle il compris que leur soirée était loin d’être terminée. Ils restèrent un long moment étendus sur le sofa à moitié dévêtus. C’est elle qui bougea la première, Castle était encore endormi, elle le regarda et elle pensa que jamais elle n’avait aimé quelqu’un aussi  fort, Josh avait compté bien sûr mais avec Castle c’était autre chose. Richard avait su l’attendre car pendant bien des années elle avait été inaccessible. La mort de sa mère l’avait anéantie et elle s’était interdit toute forme d’affection. Elle avait un seul but durant tout ce temps, retrouver l’assassin de sa mère, Castle l’avait soutenu dans cette poursuite opiniâtre et quand enfin elle avait découvert le responsable elle avait fait tomber ce mur en elle et enfin pu exprimer ces émotions longtemps refoulées. Il avait toujours été sa bouée de sauvetage et maintenant elle était contente de lui avoir avoué ses sentiments. Pendant dix années elle avait manqué d’amour et aujourd’hui Castle était là pour lui en donner. Cependant leur relation lui faisait un peu peur. Il était tellement différent, riche, beau, célèbre, arrogant, immature quelque fois mais aussi tellement drôle, prévenant, généreux. Et ce qui la tourmentais le plus c’était toutes ses conquêtes, elle avait l’impression de ne pas être  à  la hauteur. Il l’avait rassurée à ce sujet aucune femme n’était « elle » C’est vrai qu’elle l’avait vu changé durant ces six derniers mois mais elle avait encore quelques hésitations quant à leur avenir


gyxas  (09.04.2013 à 17:51)

Il ouvrit les yeux, l’attira vers lui de nouveau mais cette fois elle ne céda pas il fallait absolument qu’elle rentre chez elle. C’est avec regret qu’elle se détacha  de lui.

- Je dois rentrer Richard il se fait tard

Elle se leva sans réelle envie, elle ramassa ses vêtements éparpillés sur le sol et se rhabilla.  Castle se leva à son tour

- Reste avec moi Kate

- Je ne peux pas rester Richard je n’ai même pas de quoi me changer et j’ai  vraiment l’impression d’avoir dormi dans mes fringues si tu vois ce que je veux dire !

Elle ria  mais devant son air triste elle s’arrêta net

- Castle on se voit demain d’accord

- Très bien puisque tu veux t’en aller !

Beckett  pris sa main dans la sienne et le tira vers la porte d’entrée elle le prit par le cou il la serra contre lui ils s’embrassèrent une dernière fois. Quand la porte se referma sur elle il se sentit bien seul.


gyxas  (09.04.2013 à 17:53)

Le lendemain ils se rendirent à l’hôtel où travaillait Sarah. Après une heure de voiture dans les rues de New-York ils arrivèrent enfin. Après avoir décliné leur identité au Directeur de l’hôtel, Mr Saint James  les conduisit dans la lingerie ou Sarah avait l’habitude de prendre son poste. Le plus gros de son travail  était le lavage et repassage du linge de l’hôtel. Quelque fois elle donnait un coup de main pour faire les chambres laissées vacantes .Le directeur  leur présenta une jeune femme, Lucie, avec qui Sarah travaillait presque toujours en binôme. La pauvre fille eut du mal à s’exprimer tant elle était secouée par la mort de son amie. Celle-ci ne fut donc pas d’une grande aide pour l’instant, toujours le même discours, Sarah, était une fille sympa très discrète mais elles s’entendaient parfaitement.

Après cette entrevue,  Kate s’adressa  de nouveau au directeur de l’hôtel.

- Il nous serait très utile Mr Saint James  de nous fournir la liste de vos clients qui ont séjournés dans votre hôtel  le jour de la mort de Sarah.

Le directeur parut gêné et surpris de la demande de Kate.

-Voyez- vous  détective Beckett nous avons une clientèle comment dirais-je, particulière, à qui nous garantissons une discrétion totale quant à leur séjour dans notre établissement  et cela m’ennuierait de transgresser cette confiance mutuelle établie avec nos clients.

Le sang de Beckett ne fit qu’un tour et une once d’énervement la gagna.

- Monsieur Saint James j’ai la nette impression que vous ne comprenez pas de quoi il s’agit.  Ce n’est pas juste une requête mais une enquête criminelle est en cours, le meurtre d’une de vos employée, une jeune fille de vingt ans est morte alors je ne saurais trop vous conseiller de nous fournir cette liste au plus vite, sinon je serais au regret de vous conduire moi-même au commissariat pour obstruction à une enquête judiciaire.

Castle qui jusque-là , avait fait preuve d’un calme olympien s’adressa à Monsieur Saint James.

- Je pense que vous devriez l’écouter cher Monsieur, c’est un autre conseil que je vous donne !

- Très bien je vais demander à ce que l’on établisse cette liste au plus vite si vous voulez patienter un moment.

Passablement énervé et contrarié il tourna le dos sans les saluer. Ils patientèrent un moment. Une jeune femme se présenta comme la secrétaire de Mr Saint James et leur remit la liste comme convenu. Plusieurs noms défilèrent sous leurs yeux puis tout à coup Kate se figea, Castle se rendit compte de son trouble, ils se fixèrent dans les yeux. Tom Bracken fils du Sénateur du même nom faisait partie des clients de l’hôtel la nuit du meurtre de Sarah.

CHAPITRE II

Kate au volant de la voiture et Castle à ses côtés roulèrent jusqu’au Commissariat. Durant le trajet tous deux s’étaient demandé si la présence du  fils du Sénateur  dans cet hôtel avait un rapport avec la mort de Sarah. Après avoir fait les vérifications nécessaires sur tous les clients de cette liste rien de probant n’en sortit. Aucun d’eux n’avait  d’antécédents judiciaires, de plus, la plupart d’entre eux étaient des clients de passage. Pour ce qui était du fils du Sénateur Bracken Kate comptait bien l’interroger elle-même. Elle dû remettre sa visite pour le lendemain, elle avait hâte de rentrer retrouver Castle qui était déjà parti depuis un bon moment pour un rendez-vous avec son éditrice Gina son ex première femme.Elle devait bien l’admettre, le seul fait que Castle la rencontre l’avait fortement contrariée. Mais le pire c’était Meredith, mère d’Alexis, la fille de Castle. Une chance il n’en avait épousé que deux ! Elle ne pouvait supporter cette femme qui avait été si intime avec  Richard. Elle redoutait qu’elle le prenne à nouveau dans ses filets .Elle était tout à la fois fascinante et envahissante .Elle se souviendrait  toujours de la période  ou Castle l’avait laissé séjourner chez lui quand Alexis  avait été malade. Un vrai cauchemar elle l’avait surprise un jour déambulant en petite culotte dans le loft sous le regard de Castle qui n’avait pas paru plus gêné par la situation. Ils s’étaient même querellés à ce sujet. Il ne voyait pas pourquoi elle se mettait dans des états pareils pour lui il paraissait normal de recevoir son ex-femme sous son toit tout en ayant une petite amie !  A ce souvenir elle sourit Il lui avait fait des excuses et une nuit dont les draps se souviennent encore. Cela avait été merveilleux, et depuis ce jour son amour avait été encore plus fort. Tout en frappant à la porte du loft son téléphone sonna c’était Castle

- Tu comptes venir me voir ce soir ou serais-je  encore seul comme un pauvre malheureux ?

- Si tu m’ouvres la porte tu ne seras pas malheureux.

Il la trouva là  plantée devant sa porte le téléphone à la main. Il la fit entrer et déposa un léger baiser au creux de son cou ce qui la fit frissonner.

- Tu as l’air vannée, tu as pu trouver quelque chose sur la liste  des  clients.

- Non rien de plus pour l’instant, la plupart ne sont mêmes pas de New-York, J’ai mis Ryan et Esposito sur le coup mais cela ne va pas être facile.

- Tu veux un verre de vin ?

- Non je n’en ai pas envie.

- Un château neuf du pape de 1986 tu ne peux pas dire non !

- Qu’essayes- tu de faire, m’enivrer pour mieux profiter de moi ?

- Non je veux juste que tu te détendes. Il la prit par la main et l’emmena directement dans le salon près du feu de cheminée il lui ôta sa veste et son arme et l’allongea sur le sofa.

- tu ne bouges pas je reviens de suite.

Elle l’agrippa par sa chemise ouverte sur son torse nu.

- Non reste, j’ai envie de toi maintenant.

- Oh, oh détective Beckett ! C’est une impression où tu comptes profiter de moi impunément.

- Oui et si tu ne viens pas tout de suite je t’arrête pour entrave à mon désir.

- C’est un délit, l’entrave au désir d’un lieutenant de police ? Sur ce il la prit dans ses bras, l’embrassa longuement et enfin se donnèrent l’un à l’autre avec passion.

La demi-heure d’après ils étaient tous deux dans la cuisine. Il y a deux sortes d’appétit, le sexuel qu’ils venaient de consommer sans modération et celui  plus terre à terre qui consiste à se nourrir. Ils venaient de faire les deux et savourèrent ces instants passés en tête à tête.

- Au fait, comment était ton rendez-vous avec  ton « «éditrice » ?

 Castle constata le changement de ton dans la voix de Beckett, une petite irritation…

- Comment dire, elle pense que je devrais travailler plus souvent sur mon bouquin plutôt que de jouer au détective avec toi. En fait je pense qu’elle n’a pas tout à fait tort il va falloir que je consacre un peu de temps pour finir ce livre, mais je ne veux pas faire cela maintenant l’affaire en cours m’intrigue et cette histoire n’est pas pour me rassurer. Je veux être près de toi.

- Merci Richard, tu sais quoi, je ne sais même plus si je pourrais travailler sans toi à mes côtés. J’ai l’impression d’être plus en sécurité avec toi et que plus rien de mal ne peut m’arriver.

- Merci  de ta confiance Kate moi aussi je me sens mieux quand tu es avec moi. Tu sais quoi on devrait aller se coucher une longue journée nous attends demain. Il la souleva dans ses bras et  pris le chemin de la chambre. Demain serais un autre jour…

Quand Kate ouvrit les yeux il était presque 7 heures.  Sa nuit avait été tranquille. C’était souvent le cas quand elle dormait au loft avec Richard à ses côtés. Castle dormait encore. Elle se leva doucement pour prendre sa douche et préparer un bon café. Le bruit de l’eau dans la salle de bain réveilla  Castle il s’étira et se leva à son tour bien décidé à prendre une bonne douche lui aussi. Kate ne l’avait pas entendu .Un baiser au creux de son cou la fit sursauter. Il se tenait derrière elle ses mains sur ses épaules, elle se retourna, ils s’enlacèrent il sentit sa poitrine contre son torse, l’eau glissait sur leur corps ils restèrent là un petit moment serrés l’un contre l’autre brûlant d’un désir mutuel.

Comme toujours Ils arrivèrent séparément au commissariat. Après un cours briefing avec le Capitaine Gates, Kate regagna son bureau.

- Ryan, on a quoi, avec Espoo, vous avez pu procéder à des interrogatoires ?

- Pour l’instant rien, nada, personne n’a rien vu ni entendu personne n’a reconnu Sarah à l’hôtel ce soir-là, enfin bref, le néant complet.

. Castle et moi on retourne à l’hôtel, j’aimerais poser quelques questions à Lucie, la collègue de Sarah, la dernière fois qu’on l’a interrogé elle était encore trop choquée pour répondre à nos questions. Elle aura pu se souvenir d’un détail entre temps.

Ryan l’interrompit.

- Et pour le fils du Sénateur ?

- J’ai bien l’intention de m’en occuper je le verrai plus tard dans la journée.

Castle et Kate arrivèrent à l’hôtel, après une brève entrevue avec le directeur du personnel, ils descendirent à la lingerie où ils retrouvèrent Lucie.

- Bonjour Lucie, si cela ne vous dérange pas on aimerait vous poser encore quelques questions sur Sarah. Je sais que c’est difficile pour vous car elle était votre amie mais essayez de penser à ce soir- là, le moindre petit détail qui vous vient à l’esprit peut nous être utile.

 Lucie prit la parole.

Comme je vous l’ai dit elle était tout à fait normale, comme à notre habitude on a pris notre service à 17 heures. On a fait notre pause vers 22h30 et …

- Castle l’interrompit.

- Durant cette pause que faites- vous, vous restez toutes les deux, vous discutez ?

- En général oui, mais ce jour -là Sarah était partie fumer une cigarette, ça lui arrivait de temps en temps.

 

- Sarah fumait ?

-Oui elle fumait en douce. Il est interdit de fumer à la lingerie.

-Elle sortait à l’extérieur.

Devant l’hésitation de Lucy à répondre Kate sentit qu’elle leur cachait quelque chose.

- Lucy il est important que vous répondiez.

- Et bien elle n’avait pas le droit de monter dans les étages sans être accompagnée d’un responsable mais Sarah aimait bien aller sur le toit de l’hôtel pour fumer elle disait que la vue était magnifique la nuit. Mais c’est vrai qu’elle était bizarre après sa pause ! Sur le moment je n’y ai pas trop fait attention

- Rien d’autre, demanda Kate.

Eh bien un jour elle m’a confié que son rêve était de partir de chez elle, elle en avait assez de cette vie, tous les jours elle voyait ses parents mener leur misérable existence. Elle ne voulait pas vivre la même chose, elle prenait des cours d’art dramatique et voulait faire carrière au cinéma ou au théâtre. Elle économisait le moindre dollar c’est pour cela qu’elle avait pris cet emploi.  

- Autre chose ?

- Non, c’est tout ce dont je me souviens.

- Merci Lucie, vous avez été d’une grande aide.

-Je vous en prie trouver les coupables, c’était une chic fille elle ne méritait pas cela.

- Castle si elle est vraiment montée sur le toit cette nuit- là on devrait visionner les cassettes de surveillance. Dans Un hôtel pareil il doit bien avoir un service de sécurité.

Ils se rendirent tous deux au Service Sécurité de l’hôtel. On leur confia toutes les cassettes de surveillance de cette nuit-là. Ils avaient au moins quelque chose de concret. Dès leur arrivée au commissariat ils procédèrent au visionnage. Effectivement à 22h35 Sarah se trouvait dans l’ascenseur qui montait au 33ème étage, environ vingt minutes plus tard on la voyait de nouveau dans l’ascenseur. Elle paraissait agitée, paniquée, comme si elle avait eu peur !


gyxas  (10.04.2013 à 16:45)

 

 

Après avoir visionné une bonne partie des vidéos sans rien trouver d’intéressant , Beckett se demanda s’ils ne devaient pas laisser tomber  car elle avait vraiment l’impression de perdre son temps. Tout à coup elle s’arrêta net posa son doigt sur l’écran et s’adressa à Castle.

- Stop, attends une minute, recule un peu, maintenant avance doucement, là arrête-toi, zoom encore un peu, Regarde. On voyait distinctement Sarah poussant un chariot de ménage et l’homme avec lequel elle discutait n’était autre que Tom Bracken, puis l’image disparut pour filmer sous un autre angle du couloir.

- Kate, cela ne prouve pas qu’il la connaissait il a pu lui demander n’importe quoi  à ce moment-là.

- Je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme un pressentiment. Je ne pense pas que cela soit une coïncidence. De plus on ne l’a pas interrogé sur sa présence à  l’hôtel ce soir- là.

- Kate je pense que tu devrais y aller doucement avec le fils du Sénateur tu…

-Je me fiche qu’il soit le fils de Bracken, mais si jamais il a quelque chose à voir dans ce meurtre je me ferais un devoir de le découvrir.

Avant même de pouvoir répondre Kate était déjà à dix bons mètres devant lui. Castle lui emboîta le pas rapidement pour la rattraper.

Tom Bracken résidait dans Upper Eat Side, un quartier chic au nord de l’île de Manhattan, quartier surtout prisé par une population riche. En longeant la cinquième avenue ils passèrent devant les musées les plus réputés de New-York city. Ils s’arrêtèrent devant un immeuble cossu. Un concierge gardait l’entrée de l’immeuble. Après avoir prévenu Tom Bracken de leur visite il leur appela l’ascenseur. C’est une jeune femme qui ouvrit la porte.

- Si vous voulez entrer, Tom arrive tout de suite. Après les salutations d’usage la femme s’éloigna. Elle était filiforme, les cheveux blonds avec un maquillage assez soutenu aux yeux de Kate. Elle portait un pantalon blanc et un tee-shirt rose s’ouvrant sur une poitrine généreuse.

Tout en la regardant s’éloigner, Castle pencha sa tête sur le côté avec un air admiratif. Il était clair que c’était un joli brin de fille, toutefois pas le genre de la maison !

- Castle, je suis là au cas où tu l’aurais oublié. Alors arrête de « baver » sur cette jeune personne ! D’accord.

Surpris dans sa contemplation Castle réagit avec un moment de retard et quand il croisa le regard de Kate il stoppa net.

- Je suis désolé, vraiment dit-il d’un air amusé.

Pendant qu’ils patientaient, Kate donna un rapide coup d’œil autour d’elle. L’endroit où ils se trouvaient était un vaste salon dont le style était assez épuré. Les tableaux aux murs étaient certainement de grande valeur ainsi que les œuvres d’art qui meublaient la pièce. Au fond de celle-ci un immense bar. Le côté Sud du salon était entièrement vitré ce qui apportait une luminosité à la pièce avec une vue imprenable sur Manhattan.

Tom Bracken la trentaine fit son apparition. Le portrait craché de son père. Kate ne l’avait jamais rencontré personnellement  mais il lui déplu au premier regard. Elle ressentit la même aversion pour lui comme pour son père, des êtres prétentieux, suffisants, sûrs d’eux mêmes.

- Désolé pour l’attente, j’étais au téléphone pour affaire.

- Je me présente, Monsieur Bracken, Kate Beckett de la police criminelle de New-York et voici Mr Castle notre consultant. Apparemment le nom de Beckett n’évoquait rien chez lui.

-Mr Castle, l’écrivain ?

-Moi-même. Je suis ébloui par toutes ses œuvres, c’est un véritable musée.

- Effectivement je suis amateur d’œuvres d’art mais je suppose que vous n’êtes pas là pour parler de mon intérieur. Que me faut la visite de la police ?

Il se dirigea vers le bar. Puis-je vous offrir un verre ?

Kate déclina sa proposition et il se servit un whisky sec puis  alluma un cigare.

- J’espère que la fumée ne vous dérange pas.

- Vous êtes chez vous Mr Bracken. Kate avait horreur de l’odeur de cigare.

Elle tira une photo de son dossier et la présenta à Bracken

- Monsieur Bracken connaissez-vous cette jeune fille. Elle lui posa la question en le regardant  fixement histoire de voir sa réaction. Il ne cilla pas d’un cil.

  - Je ne pense pas la connaître qui est-ce ?

- Notre victime de meurtre Sarah Anderson une des employés de l’hôtel Hilton, où vous étiez le jour de sa mort, le 24 mai dernier. Vous vous souvenez d’elle.

- Pourquoi  je devrais me souvenir d’elle ?

- Je pensais que vous pourriez nous le dire étant donné que vous l’avez rencontré.

- Je pense, que vous faîtes erreur !

- C’est curieux car dans les vidéos de surveillance de l’hôtel en notre possession on vous voit distinctement parler avec elle.

- Si vous le dites, mais je ne reconnais pas forcément tout le personnel de l’hôtel même si je m’y rends souvent.

- Justement à ce propos puis-je savoir le motif de votre présence ce jour-là ?

- J’organise des colloques dans cet hôtel avec des investisseurs assez régulièrement et pour des raisons de convenances personnelles je dors à l’hôtel. Comme vous vous en doutez ces réunions se terminent généralement tard, nous dînons et buvons quelques verres de trop, c’est pourquoi je trouve plus pratique de dormir sur place.

- Vous vous êtes couché seul ?

- Allons lieutenant, vous savez dans ce genre de dîner nous sommes plus ou moins accompagnés.

- A quelle heure avez-vous regagné votre chambre ?

- Je ne sais plus exactement mais vous pourrez toujours poser la question à Véronica.

- Vous avez l’adresse de cette Veronica ?

- Bien sûr, elle fait partie d’une agence d’Escort- girl. Je vous demanderais simplement d’être discrète à ce sujet.

- Très bien, Mr Bracken, je crois que nous en avons fini pour l’instant. Si quelque chose vous revenait en mémoire tenez-moi au courant.

- Je reste à l’entière disposition de la police.

Ils prirent congé de Bracken et rentrèrent au commissariat. Kate accrocha le portrait de Tom Bracken sur le tableau blanc comme suspect.

- Alors Kate qu’en dis-tu ? Tu crois qu’il est lié au meurtre ?

- Castle, tu ne trouves pas curieux qu’il ne nous ait pas demandé comment elle était morte !

 

Plus tard dans la soirée ils se retrouvèrent chez Beckett. Quand elle ouvrit la porte elle vit un énorme bouquet de fleurs derrière lequel se cachait Castle.

- Tu as quelque chose à te faire pardonner à part le fait d’avoir regardé une autre femme que moi aujourd’hui.

C’était encore une chose qu’elle aimait chez Richard. Toujours une attention, un mot, un sourire. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres et le fit entrer.

- Tu es pardonné lui dit-elle d’un air espiègle. Je vais mettre ces fleurs dans un vase

 celui que tu ne m’as pas encore cassé !

 Elle faisait référence au vase brisé lors d’une partie de « WI » dans son salon, dont Castle était responsable, mais en prétextant que c’était la faute du vent par la fenêtre ouverte qui en était l’origine. Il avait fini par lui avouer son méfait au détour d’une conversation tel un enfant se faisant prendre en train de mentir.

- Hum, ça sent drôlement bon mais on dirait un soufflé tout en regardant dans le four d’un air gourmand.

A cet instant un souvenir traversa l’esprit de Kate. Elle se souvint de ce que Mérédith avait dit à propos des soufflés « ils sont merveilleux mais tôt ou tard ils retombent toujours » Espérons que celui-ci soit une réussite comme sa relation avec Richard pensa-t-elle. Elle chassa cette idée de sa tête et se consacra entièrement à Richard.


gyxas  (12.04.2013 à 15:49)

Elle n’avait pas passé la nuit chez Richard et elle le regrettait. Elle s’était réveillée en sursaut vers 3 heures du  matin par le même cauchemar récurrent. Elle revoyait sa mère gisant dans cette ruelle avec tout ce sang autour d’elle. Elle s’était rendormie avec du mal, mais elle était quand même arrivée très tôt au commissariat. Elle se concentra sur l’affaire et sur Tom Bracken en particulier.

Elle examina la liste de ses appels téléphoniques que Ryan lui avait transmis. Plusieurs appels étaient des appels professionnels mais il en avait cependant un qui avait attiré son attention. Il avait appelé vers 23h00 le jour du meurtre et encore plus troublant, voir curieux le destinataire était inconnu et il était impossible de retracer l’appel. Elle prit note sur son calepin. Encore une question à laquelle devra répondre Bracken ! Elle s’approcha de la machine à café et s’adressa à Esposito qui se servait un expresso.

- Espo, j’aimerais que tu fouilles u peu plus dans le passé de Tom Bracken. Renseigne- toi sur ces affaires, qui il voit, ses petites copines enfin tout ce que tu trouveras. Ok

- Ca marche, je m’en  occupe tout de suite.

- Prends Ryan avec toi.

 Castle arriva au poste

- Bonjour tout le monde.

Il se pencha pour embrasser Kate mais il se ravisa en pensant à l’endroit où il se trouvait. Il lui susurra à l’oreille.

- Tu m’as manqué hier soir.

- Toi aussi.

- Alors de nouvelles pistes à part Bracken.

- Non, mais j’ai mis Espo sur le coup, il fouille dans le passé de Tom Bracken. Il ne peut pas être étranger à cette affaire, crois-moi. Je suis sûre qu’il faut creuser de ce côté.

- Kate, tu ne crois pas que tu te focalises un peu trop sur lui. Il y a peut-être d’autres pistes à explorer, quelque chose que l’on aurait manqué.

- Qu’elle autre piste, personne n’a rien vu ni entendu.

- Soit mais ce n’est pas parce que Tom Bracken a rencontré furtivement Sarah dans un couloir qu’il faut en déduire que c’est un meurtrier.

- Castle tu es de son côté ou quoi ?

Le ton monta brusquement d’un cran, le regard de Kate s’assombrit et les veines de son cou gonflèrent prêtes à exploser.

- Kate, je suis de ton côté tout ce que je dis c’est qu’on a peut-être loupé quelque chose d’important simplement par ton manque d’objectivité

Elle s’emporta

- Mon manque d’objectivité, tu plaisantes, c’est de Tom Bracken, le fils du sénateur, le salaud qui a fait assassiner ma mère, tu l’aurais déjà oublié. Les chiens ne font pas des chats, Castle.

- Alors c’est ton raisonnement.

- Oui c’est mon raisonnement et si cela ne te convient pas tu n’as rien à faire dans cette enquête. Ou tu es avec moi ou tu ne l’est pas !

Castle avait gardé son calme car il savait très bien dans quel état d’esprit elle se trouvait et pour avoir connu cette situation par le passé, il lui dit

- Très bien, après tout c’est toi qui décides, tu mènes ton enquête comme tu veux, mais ne compte pas sur moi pour t’encourager dans cette voie.

Sur ces mots il tourna les talons et se dirigea vers l’ascenseur. Kate le vit partir mais resta sans bouger les lèvres pincées et les yeux humides. Espo s’approcha d’elle.

- Ca va ? Ryan et lui n’avaient rien manqué de leur dispute.

- Oui, bon tu as trouvé quoi ?

- Bracken est un riche promoteur immobilier. En ce moment il a un gros projet de construction pour des résidences de luxe de plusieurs millions de dollars en partie financé par des investisseurs anonymes, mais son projet stagnait à cause d’un problème d’urbanisation. Un ou deux membres de La City Planning commission étaient contre le projet ainsi que le mouvement écologique défenseurs de l’écosystème. En fin bref, le projet a été relancé il y quelques semaines par la City. Un truc bizarrre cependant, Bracken a obtenu son permis de construire il y a quelques jours.

- Oui c’est vraiment bizarre, essaie de savoir pourquoi la city a changé d’avis.

- Bien je m’y colle.

Plusieurs fois dans la matinée elle regarda son portable. Richard n’avait pas appelé, aucun message ce qui n’était pas étonnant étant donné leur dernière entrevue. Elle décida de se rendre au loft. Cette dispute était ridicule et elle regrettait sincèrement de s’être emportée de cette manière. Après réflexion, elle pensa que Richard avait raison. Ils avaient tous les deux visionner les bandes de surveillance à l’intérieur de l’hôtel mais Sarah était sans doute sortie de son travail par la porte de service et il y avait peut-être des caméras qu’ils n’avaient pas vues. Elle avait décidé de s’y rendre avec Richard mais avant tout il fallait qu’elle s’excuse auprès de lui. Elle frappa à la porte. Martha lui ouvrit.

- Bonjour Martha.

- Kate, quelle bonne surprise, Richard m’a dit que vous deviez passer dans la journée, il est dans son bureau, vous connaissez le chemin.

- Merci, Martha

Elle s’approcha de la porte, il leva la tête et lui dit

- Tu en as mis du temps, je pensais que tu viendrais plus tôt pour t’excuser !

- Très bien, j’ai compris. Elle contourna le bureau se mit derrière son fauteuil passa ses bras autour de son cou et l’embrassa. Il l’attrapa à son tour la fit pivoter pour la mettre sur ses genoux.

- Je suis désolée pour ce matin, je n’aurais pas dû te parler ainsi. Je n’ai pas d’excuses sauf celle d’avoir mal dormie et j’étais en colère et…..

- Hum, si tu veux que je te pardonne il va falloir être très, gentille avec moi.

- Castle, ta mère est dans la pièce à côté !

- Ok tu seras gentille avec moi un peu plus tard !


gyxas  (22.04.2013 à 16:54)

Quand ils arrivèrent à l’hôtel Hilton les rues étaient bondées. La circulation était dense à cette heure de la journée. Ils s’approchèrent de l’entrée de service de l’hôtel. La rue donnait sur la 7ème avenue. Après un rapide coup d’œil et beaucoup de chance ils repérèrent la caméra de sécurité d’une banque située juste en face. Après avoir récupéré les bandes de surveillance il ne leur fallut pas plus d’une heure pour trouver le créneau horaire qui les intéressaient. Un cri retentit, Bryan avait trouvé quelque chose.

- Bingo !

Sur la bande on voyait nettement Sarah que l’on poussait dans une voiture. Bryan zooma au plus près sur l’agresseur et un visage apparut sur l’écran.

- Je vais rentrer dans notre base de données et faire une reconnaissance faciale de notre homme.

Enfin une piste solide pensa Kate. Elle s’adressa à Castle

- Je crois que cette fois on tient quelque chose.

- Espérons-le.

Un bip retentit et Bryan s’écria.

- Kate on a une correspondance.

- Son nom demanda Kate.

- Son nom est Eddy Charcot, un charmant personnage avec un sacré pédigrée. Il a fait plusieurs fois de la taule, agressions, drogues et j’en passe.

- On peut le trouver où ce Charcot.

- D’après son contrôleur judiciaire il crécherait à Brooklyn Heights

Castle, Kate, Bryan et Espo se rendirent à l’adresse indiquée ils entrèrent dans un vieil immeuble. Des graffitis recouvraient les murs de l’entrée. Kate frappa à la porte de l’appartement.

- Police de New- York, ouvrez la porte !

Aucune réponse. Kate recula de deux pas et enfonça la porte d’un coup de pied l’arme à la main. Charcot gisait à terre une tâche de sang maculait son tee-Shirt. Apparemment une balle lui avait traversé la poitrine. Elle se pencha pour prendre son pouls, il respirait encore

Kate demanda une ambulance et Charcot fut transporté à L’Hôpital Saint Vincent’s.

La fouille de l’appartement s’avéra fructueuse. Caché sous le matelas 20 000 dollars en petites coupures.

- Bryan, Espo continuez la fouille Castle et moi nous nous rendons à l’hôpital voir Charcot.

A leur arrivée ils rencontrèrent le chirurgien qui s’était occupé de Charcot.

- Votre suspect va s’en sortir, vous êtes arrivés juste à temps, une heure de plus et je pense qu’il était perdu.

- Merci Docteur,  on pourra l’interroger dans combien de temps ?

- Demain serait bien pour l’instant il est sous sédatif.

- Encore merci docteur.

Chapitre III

 

Après l’interpellation de Tom Bracken par Bryan et Esposito celui-ci fut conduit directement dans la salle d’interrogatoire. Tom était venu seul et Kate était à peu près sûre que le Sénateur ne tarderait pas non plus, accompagné certainement par son Avocat. Derrière la vitre sans tain elle regarda Tom. Il n’avait pas la même assurance que son père.

Kate se tourna vers Castle

- Je pense que je vais l’interroger seule pour cette fois

- Ok, je t’attends et je te regarde rétorqua Richard.

Elle entra dans la pièce et s’assit en face de son suspect .

- Monsieur Bracken bonjour.

- Lieutenant Beckett j’aimerais savoir ce que je fais là ? Vos collègues n’ont rien voulu me dire.

- j’aurais d’autres questions à vous poser, Mr Bracken, au sujet du meurtre de Sarah Anderson.

- J’ai déjà répondu à toutes vos questions lieutenant.

- Vous avez passé un coup de téléphone le soir du 24 mai dernier peut avant 23h00, qui était votre interlocuteur Mr Bracken ?

- Je ne me souviens pas, sans doute à un de mes investisseurs. J’ai un gros projet immobilier et je travaille très tard.

- Est-ce que le nom d’Eddy Charcot vous dit quelque chose ?

- Non, ce nom ne me dit rien.

- Et le nom de Daniel Roberts ?

- Non plus, où voulez-vous en venir ?

- Cessez de mentir Mr Bracken. Daniel Roberts était membre de la City planning commission, l’organisme chargé des projets d’urbanisation, ce même Mr Roberts est mort dans un accident et d’après mes investigations c’était la personne qui s’était opposé à votre projet immobilier et qui vous refusait votre permis de construire depuis quelques mois, ce qui nuisait à vos intérêts et à ceux de vos investisseurs.

- C’est ridicule, je ne suis en rien dans la mort de cet homme c’était un banal accident de voiture.

- Comment savez-vous que c’était un accident de voiture vous prétendez ne pas le connaître.

Bracken avait pris peur et Kate le voyait à sa façon de s’exprimer, il était nerveux, il  était temps pour elle de l’enfoncer davantage.

- Que faisiez-vous sur le toit de l’hôtel Mr Bracken le soir du 24 mai ?

- Je vous ai déjà dit que je n’y étais pas allé, j’étais avec Véronica.

- Dommage que Véronica ne se souvienne pas exactement de l’heure à laquelle vous êtes sortis pour acheter des cigarettes. Moi je dirais entre 22h45 et 23h00. C’est sur ce toit que vous avez rencontré Eddy Charcot, c’est là que vous lui avez remis les 20 000 dollars que l’on a trouvé chez lui. Les 20 000 dollars qui ont servis à l’élimination de Mr Roberts, ce membre de la City qui vous mettait des bâtons dans les roues. Voilà pourquoi vous connaissez si bien les circonstances de sa mort. Mais voilà lors de cet échange vous n’avez pas fait attention à Sarah, elle était sur ce même toit, elle vous a entendue parler du meurtre de cet homme, elle a pris peur et s’enfuit en pensant que vous ne l’aviez pas vue mais vous l’avez reconnue car plus tôt dans la journée vous l’aviez rencontré dans le couloir de l’hôtel.  Le coup de téléphone que vous avez passé vers 23h00 c’était pour vous assurer que Charcot serait bien là vers minuit pour prendre Sarah. Sur les bandes de surveillance de la banque située juste en face on voit Charcot la faire monter de force dans la voiture en la frappant violemment à la tête. Puis il l’a violé et enfin il a jeté la voiture dans le fleuve sans penser que trois jours plus tard on repêcherait son corps. Enfin, vous avez pris peur quand on est venu vous interroger alors vous vous êtes chargé  de Charcot. Malheureusement pour vous Mr Bracken nous avons trouvé Charcot encore vivant à son appartement et ce matin il nous a raconté toute l’histoire.

- Je veux un avocat.

- Vous allez en avoir un Mr Bracken.

Bracken était livide.

- Monsieur bracken je vous arrête pour tentative de meurtre sur la personne d’Eddy Charcot et pour complicité dans le meurtre de Sarah Anderson, puis elle fit rentrer deux policiers

- Emmenez-le hors de ma vue. Tom Bracken fut menotté et conduit en cellule.

 

En sortant de la salle d’interrogatoire le sénateur lui-même arriva accompagné de son avocat elle s’adressa  à lui.

-Sénateur je viens juste d’inculper votre fis pour tentative et complicité de meurtre avec préméditation.  Au moins un Bracken qui paiera pour ses actions. Dommage pour  vous , votre ascension aux hautes fonctions de l’état est maintenant sérieusement compromise par votre fils meurtrier. La justice sénateur on y échappe pas il suffit de s’armer de patience mais elle est toujours rendue un jour ou l’autre. Le sénateur se tut il savait qu’elle avait raison son ascension au poste de vice- président était à jamais perdu.

 

Elle retrouva Castle assis à son bureau

- Voilà nous avons résolu cette affaire, Sarah se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment et cela lui a coûté la vie.

- Excuse-moi pour avoir douté de toi.

- Non, ne t’excuse pas si tu n’avais pas insisté nous n’aurions pas trouvé les caméras de surveillance et nous n’aurions pas remonté jusqu’ à Charcot.

- Tout va bien ?

- Parfaitement bien.

C’est vrai elle se sentait parfaitement bien.  Sa plus grande fierté aujourd’hui c’était d’avoir rendu justice à Sarah et à ses parents qui pouvaient à présent faire leur deuil. Elle se mit à penser au nombre d’enquêtes menées  avec succès, en plus grande partie grâce à son partenariat avec Castle. Des meurtres plus sombres plus sinistres plus violents les uns que les autres pour des motifs les plus futiles, par amour, par vengeance, par cupidité ou simplement pour le plaisir d’un détraqué.

 

Elle avait débouché une bonne bouteille de vin qu’elle mit à décanter avant que Richard n’arrive ce qu’il fit quelques minutes plus tard.

- Bonsoir toi.

- J’arrive trop tôt.

- Non à l’heure pile, installe toi j’apporte le vin. Ils s’installèrent confortablement et trinquèrent à leur réussite. Kate porta un toast.

- A nous deux

- A nous deux, puissions-nous être encore souvent ensemble.

- Justement à propos d’être ensemble. Cette situation entre nous un jour chez l’un un jour chez l’autre…

- C’est parfait.

- Non ce n’est pas parfait Richard. Nous ne parlons jamais de notre avenir ensemble, d’aller plus loin dans notre relation.

- Je pensais que cette situation te convenait.

- Pourquoi tu penses que je n’aimerais pas construire quelque chose de plus durable avec toi.

- Je n’en sais trop rien, j’avais cette impression c’est tout.

- Richard, je pense que c’est toi qui n’es pas prêt.

- Tu ne sais pas ce que je pense vraiment, Kate.

- Alors parle-moi.


gyxas  (23.04.2013 à 17:41)

 - Je n’ai jamais ressenti pour une autre femme les sentiments que j’éprouve pour toi. Je n’ai pas peur de mon avenir avec toi Kate, c’est de moi dont j’ai peur.

- Pourquoi ?

Tu pourrais découvrir toute une partie de moi que tu ne connais pas et qui pourrais ne pas te plaire !

- De quoi tu parles. De ton côté extravagant pour inventer toutes sortes de théories sur des meurtres sorties tout droit de ton imagination débordante digne d’un bon écrivain. Immature pour jouer à tes jeux vidéo ou occupé à combattre les méchants avec des sabres laser. Farfelu pour croire aux fantômes, aux zombies et je ne sais quoi d’autres encore. Original pour avoir réservé un voyage sur la lune. Déterminé pour avoir arraché des aveux d’un homme soupçonné de l’enlèvement de ta fille ou pour m’avoir sauvée d’une mort certaine par un Lockwood prêt à me tirer dessus. Je t’aime Richard peu importe tes défauts tu as tellement d’autres qualités.

- Kate, j’ai raté deux mariages certainement et principalement à cause de moi, je ne veux pas que cela arrive avec toi, je ne le supporterais pas.

- Richard, personne ne peut prévoir ce qui arrivera. Tu m’as dit un jour, souvient toi, j’étais dans le même état d’esprit que toi à cette époque. « Personne n’a les réponses aux questions il faut juste que l’on trouve notre chemin » Mon chemin c’est de vivre avec toi et d’éprouver toujours la même passion pendant encore longtemps. Et puis de nous deux quel est celui qui a toujours ses inéluctables incertitudes c’est moi, non …

- Ok Kate, mais si je dérape tu..

- Ne t’inquiète pas, je n’hésiterais pas une seule seconde à te reprendre en main, parole de flic !

- Alors vient par ici, plus près.

Castle pris Kate dans ses bras et ils s’embrassèrent.


gyxas  (29.04.2013 à 15:45)

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