HypnoFanfics

Choix et conséquences….

Première partie :

 

-« Katherine Houghton Beckett, veux-tu m’épouser ? »

Il était à genoux, devant moi… Comment devais-je réagir ? Que lui répondre ? Je ne savais plus où j’en étais… Je me levai, lui fit face, pris ses mains pour le faire relever. On se regardait droit dans les yeux, il attendait toujours ma réponse.

L’espace d’une seconde j’avais cru que tout était fini entre nous, qu’il allait se lever de cette balançoire pour me quitter définitivement, mais il n’en n’était rien, que du contraire. D’un côté j’étais soulagée, mais d’un autre encore plus bouleversée. Je venais pour lui annoncer que j’acceptais ce poste, que je partais pour Washington. Mais je ne m’attendais pas à une telle demande, venant de celui qui refusait toute discussion à propos de relations sérieuse et d’engagement.

-« Castle… J’ai décidé d’accepter le poste. Je pars à Washington demain matin ! »

-« Très bien… Je peux écrire de n’importe où. » assura-t-il.

Il n’avait pas l’air de comprendre ma décision.

-« J’aimerais te dire ‘oui’. Je t’assure que j’ai espérée cette demande…Mais pas comme ça ! » expliquais je avec regret. « Je t’aime Rick. Je ne veux pas te quitter. Mais je ne pense pas qu’on soit prêts pour le mariage. Pas maintenant… Peut-être plus tard. »

Je ne voulais pas d’une demande faite dans la précipitation, faite pour me retenir auprès de lui. Même s’il était prêt à me suivre, on aurait fini par regretter cette union décidée uniquement par crainte de se perdre l’un l’autre.

*********

-« Katherine Houghton Beckett, veux-tu m’épouser ? » ma voix tremblait, je n’étais plus sûr de rien. Enfin si, une seule chose : j’aimais cette femme, plus que tout, et je ne voulais pas la perdre.

Je la vis se relever, je me relevai à mon tour. Elle n’avait toujours pas répondu… C’était fichu, je savais qu’elle dirait ‘non’, c’était trop tard.

-« Castle… J’ai décidé d’accepter le poste. Je pars à Washington demain matin ! »

Et voilà, encore une fois j’avais eu tout faux. Elle allait partir et une fois de plus rien de ce que je pourrais dire ou faire ne serait suffisent pour la rassurer. Je n’avais pas dit mon dernier mot… Elle ne se débarrassera pas de moi comme ça, je la suivrais jusqu’au bout du monde s’il le fallait.

Je l’écoutais toujours, mais je ne comprenais pas… Que voulait-elle dire ? Pas prête, alors qu’elle n’attendait que ça ?

« Ohh Kate Beckett ! Si seulement il pouvait y avoir un mode d’emploi avec cette femme ! » pensais-je en soupirant.

-« Où vas-tu ? » me demanda-t-elle alors que je m’écartais d’elle.

-« Fouiller les petites annonces ! J’ai un appartement à trouver à Washington ! » répondis-je en la regardant droit dans les yeux.

Son regard resta le même : un mélange de peur, d’incompréhension  et de surprise.

-« Je t’aime Kate, et il n’est pas question que je te laisse partir. Tu veux ce job, alors vas-y. Mais je viens avec toi. » Je me rapprochais d’elle, pris sa mains et y déposa la bague. « C’est pour toi que je l’ai achetée. Tu ne veux pas te marier, ce n’est pas grave. Ça ne change rien à mes sentiments pour toi… Un jour, peut-être, tu changeras d’avis. J’attendrais ta réponse, parce que moi je suis prêt ! Cette demande te semblait trop précipitée, pourtant c’est ce que je veux, au plus profond de moi. »

Cette fois je quittais le parc, la laissant seule près des balançoires, continuant encore d’espérer qu’elle finisse par comprendre à quel point je l’aime.

************

Kate était debout, figée sur place, essayant de comprendre ce qu’il venait de lui dire. Il l aimait au point de tout quitter pour la suivre. Elle eut un petit pincement au cœur en pensant à Alexis : bien que se soit une adolescente raisonnable et indépendante, elle aimait se refugier souvent chez son père... Elle se reprit, déculpabilisa en se disant qu’elle ne l’obligeait pas à la suivre et que de toute façon il allait falloir du temps pour trouver un apparemment correct.

Elle sortit du parc, toujours plongée dans ses penses. Elle avait tellement de chose à faire. Elle commença par appeler son contact au siège du FBI avant de se rendre au 12th pour avertir Gates de sa décision.

-« Lieutenant Beckett… » fit Gates en arrivant, la voyant attendre dans son bureau.

-« Je venais vous avertir que ma décision est prise. Je pars à Washington. »

Gates se força à sourire.

-« Je comprend votre choix. Si j’avais eu une telle opportunité je ne pense pas que je l’aurais refusée. Je vous souhaite bonne chance Mademoiselle Beckett… Mais si un jour vous décidiez de revenir, je serais ravie de vous reprendre dans mon service. » assura-t-elle en lui tendant la main.

-« Merci Capitaine… Merci pour tout. » affirma Kate en lui serrant la main.

Elle croisa Ryan et Espo et leur donna rendez-vous dans un pub. Ensuite elle téléphona à Lanie pour qu’elle soit là elle aussi. Il lui restait encore son père à avertir. Et Castle… Allait-il vraiment la suivre ? Était-il vraiment sincère ? Elle avait encore tellement de questions que même en allant le voir elle n’était pas certaine d’obtenir suffisamment de réponses. Mais elle lui téléphona et lui donna l’adresse du pub dans lequel elle avait invité leurs amis, elle lui demanda juste de venir un peu plus tôt, pour discuter.

Kate était nerveuse dans ce petit bar, attendant que ses amis arrivent. Quand elle vit Rick, son visage s’éclaira d’un large sourire. Elle avait tellement peur qu’il ne vienne pas. Elle se leva et se blottit dans ses bras. Il l’embrassa et ils s’assirent pour discuter appartement et travail. Il ne lui parla plus de mariage, ni même de tout ce qu’elle représentait pour lui, mais même pour Katherine Beckett c’était clair : Il la suivait bel et bien.

La soirée passa bien trop vite au gout de chacun. Les au-revoir furent difficile, mais au dernier moment, Castle monta avec elle dans le taxi. Kate le questionna du regard.

-« Je ne vais certainement pas passer cette nuit sans toi… »

-« Je pars tôt demain matin ! »

-« Je t’accompagnerais à l’aéroport… Donc moi aussi je vais me lever tôt ! »

Kate sourit en se serrant contre lui. Une fois de plus elle l’avait repoussé, et une fois de plus il ne lui en tenait même pas rigueur. Mais elle était heureuse d’être avec lui, elle était heureuse de savoir qu’il l’aimait à ce point là.

Ils se couchèrent directement en rentrant. Kate s’endormit tout de suite, mais Rick n’arriva pas à trouver le sommeil. Il la tenait dans ses bras, il pensait que c’était peut-être la dernière fois avant bien longtemps qu’il pourrait la serrer tout contre lui. Car quand bien même il déménagerait avec elle, son travail serait encore bien plus prenant que celui d’inspectrice à la criminelle… Ils se verraient encore bien moins souvent et il en avait parfaitement conscience.

Rick finit par s’assoupir. Le réveil de Kate sonna à 4 heures du matin. Elle l’éteignit et se dégagea doucement des bras de Rick. Elle le regarda dormir pendant quelques minutes avant de se résoudre à le laisser dormir. Elle posa ses lèvres sur les siennes, prit ses affaires et quitta la chambre sur la pointe des pieds, pour ne pas le réveiller.

 

Kate était assise dans la salle d’attente de l’aéroport. Ses bagages étaient enregistrés et elle attendait patiemment, regardant autour d’elle. A cette heure si matinale, il n’y avait pas encore grand monde. Un homme, une femme et un petit garçon venaient d’arriver auprès d’elle. Il ne restait plus beaucoup de temps à attendre. Elle les observait en souriant, sans vraiment s’en rendre compte. Le garçon était blottit contre son père qui lui assurait que ce ne serait pas long, qu’il serait de retour dans un peu moins d’une semaine et qu’en attendant son retour il devait être sage et obéir à sa maman.

C’est pour cette raison qu’elle n’avait pas réveillé Castle. Elle ne voulait pas d’adieu. Elle ne l’aurait certainement pas supporté et aurait été incapable de prendre cet avion. Elle était incapable de détacher le regard de cette famille, cette scène la bouleversait. D’un côté elle les enviait : ils savaient exactement quand ils se rêveraient, ils pourraient à nouveau continuer à être ensemble. Mais elle, quand reverrait-elle ses amis, sa famille ? Est-ce que Rick ne finira-t-il pas par la détester d’avoir pris la décision pour eux deux ?

Le voyage se passa sans le moindre encombre, elle arriva dans les bureaux du FBI sans trop s’en rendre compte, tellement elle était absorbée pas ses pensées. Elle faisait les gestes machinalement, sans trop y accorder d’importance.

Elle était assise à une table, trois agents autour d’elle lui expliquaient ses nouvelles fonctions et toutes leurs attentes vis-à-vis d’elle. Mais elle n’en n’écouta pas la moindre parole. Dès qu’elle s’était assise, sa main avait trouvé un objet dans sa poche. Une petite chose précieuse, invisible pour les agents qui l’entouraient. Un objet qui ne cessait de lui rappelait tous les sacrifices qu’elle s’imposait, qu’elle imposait à Castle…

-« Mademoiselle Beckett ! » l’interrompis le directeur Freeman en la rappelant à eux. « Avez-vous compris les termes de notre contrat ? »

-« Oui Monsieur… Je pense que j’ai compris. »

 

judy1  (21.05.2013 à 19:07)

Seconde partie :

 

-« J’ai compris… » pour la première fois depuis deux jours, elle était certaine de son choix.

Kate se leva, repoussa le dossier vers le directeur Freeman.

« J’ai compris que ma place n’est pas ici. Je n’aurais jamais dû venir. » Affirma-t-elle avec assurance avant de leur tourner le dos et de quitter la pièce sans se retourner.

Elle reprit ses bagages à la réception de l’hôtel dans lequel elle s’était enregistrée, se rendit à l’aéroport. Elle essayait d’intimider une réceptionniste pour obtenir une place, mais apparemment elle devait attendre la fin de la journée pour en obtenir une. Tous les vols étaient pleins pour l’instant.

-« Il n’est pas question que je passe la journée à attendre… Je veux rentrer chez moi ! »

-« Dans ce cas, il fallait penser à réserver une place. Maintenant poussez-vous s’il vous plait, j’aimerais faire mon travail et enregistrer les autres passagers. » Affirma-t-elle tout en gardant le sourire forcé que lui imposait sa fonction, un doigt posé sur le bouton de l’alarme, prête à appeler la sécurité au cas où cette femme persisterait un peu trop.

Kate s’écarta, le regard désespéré, elle s’excusa auprès de la personne derrière elle et alla s’asseoir sur une chaise de la salle d’attente. Elle avait la bague de Castle entre les doigts et jouait avec sans trop réfléchir à ce qu’elle faisait. Elle était plongée dans ses pensées, se souvenant de la demande de Rick. Elle aurait dû accepter, elle aurait dû dire ‘oui’, au lieu de se contenter d’un ‘peut-être plus tard’. Elle soupira, le regard vide et ne vit pas le sexagénaire s’asseoir à côté d’elle. Elle ne réalisa sa présence que lorsqu’il interrompit ses pensés.

-« C’est une très jolie bague ! Alors c’est pour demander votre petite amie en mariage que vous vouliez rentrer à New-York ? »

Kate le regarda avec surprise. Une telle remarque venant d’un homme de cet âge lui semblait tellement déplacée. En le scrutant avec attention, elle comprit que ce n’était qu’une façon d’engager la conversation. Elle lui sourit, rangeant la bague dans la poche intérieure de sa veste.

-« Non. Pour réparer la plus grosse erreur de ma vie ! Enfin, s’il n’est pas trop tard. » soupira-t-elle. « Et vous ? Pour quelles raison allez-vous à New-York ? » demanda-t-elle pour changer de sujet, reconnaissant l’homme qui était derrière elle dans la file d’attente.

-« Le plus vieux de mes petit fils va recevoir son diplôme demain ! Je sais qu’il à travaillé dur pour l’obtenir alors je ne veux pas rater ça… »

Kate sourit à nouveau, repensant à Alexis, à Rick et à tous ceux qu’elle avait laissé abandonnés en venant à Washington.

-« Je n’ai pas toujours été un très bon père…. Mais ma fille m’a laissé revenir dans sa vie. Je pense que tout le monde à droit à une seconde chance…. J’espère que vous aurez droit à la votre ! » affirma-t-il en lui tendant un billet.

Elle bafouilla, regardant le billet avec incompréhension.

-« J’ai entendu votre discussion avec l’hôtesse ! Je sais que c’est impoli d’écouter les conversations des autres, mais vous avez l’air tellement désespérée de ne pas pouvoir rentrer que je suis certain que vos intentions sont bonnes ! »

-« Vous ne me connaissez même pas…Comment vous avez fait ? »

-« J’ai fait un peu de charme à la standardiste…Non, ne vous moquez pas… Je vous assure que même à mon âge je peux être charmant… ! » Asura-t-il, faisant rire Kate. « Vous êtes très jolie quand vous souriez ! L’homme qui vous à offert cette bague à beaucoup de chance ! »

-« Non… Je ne pense pas vraiment qu’il ait de la chance ! Il en aurait eu s’il avait rencontré une autre femme il y à 5 ans… » soupira-t-elle en se rendant compte de tout le mal qu’elle lui faisait en permanence. « C’est moi qui ai eu de la chance ce jour là… » admit-elle.

-« Rentrez chez vous mademoiselle, allez voir cet homme et dite lui que vous l’aimez… Quoi ? Vous n’auriez pas gardé cette bague si ce n’avait pas été le cas ! »

-« Et si c’était trop tard ? »

-« Dans ce cas tant pis… Mais vous aurez au moins essayé ! » fit-il en se levant, prêt à embarquer dans l’avion.

Kate était à l’autre bout de l’avion par rapport à l’homme qui lui avait offert cette place. Comment avait-il fait pour l’obtenir ? Pourquoi avait-il fait ça ? Comment faire pour le rembourser alors qu’elle ne connaissait même pas son identité ?

Soulagée à l’idée de rentrer chez elle, elle finit par s’endormir. L’hôtesse de l’air la réveilla en arrivant à New-York. Elle fut la dernière à sortir de l’avion. Au moment de récupérer ses valises elle vit son bienfaiteur avec une femme un peu plus âgée qu’elle entre les bras, elle décida de le laisser en famille et se promit de trouver son identité et de le rembourser afin de le remercier de son geste.

Elle prit ses valises, monta dans un taxi et donna une adresse au chauffeur. La voiture s’arrêta, elle descendit, reprit ses valises et monta au dernier étage de l’immeuble. Elle avait passé tout le trajet à penser à lui, à eux et à l’année qu’ils avaient passés ensemble, en tant que couple. Elle frappa à la porte en se demandant ce qu’elle allait lui dire lorsqu’elle se retrouverait en face de lui.

A l’intérieur de l’appartement, Castle avait réunit Martha, Alexis et Jim. Il avait sélectionné plusieurs appartements qu’il trouvait biens et il voulait leurs avis avant de les proposer à Kate. C’était surtout une excuse pour ne pas se retrouver seul, pour faire quelque chose et éviter de s’écrouler.  Rick essayait de masquer sa peine comme il pouvait, mes ses yeux rougis ne trompaient personne. Ils en étaient à visiter virtuellement le troisième appartement lorsque quelques coups furent frappés à la porte.

Il se leva, en bon maitre de maison il laissa ses ‘invites’ continuer seuls et ouvrit la porte en se demandant qui allait encore essayer de lui remonter le moral ? Serait-ce Esposito avec un billet pour aller voir le match de ce soir ? Ryan avec un film de science fiction qui lui donnerait de cauchemars pendant une semaine ? Il ouvrit la porte et resta bouche bée devant la personne en face de lui.

Kate était en train de se demander ce qu’elle allait lui dire, ce par quoi elle allait commencer, mais elle ne s’attendait pas à ça : Castle était devant elle, le regard triste, les yeux encore rougis par les larmes qu’il avait certainement laissé couler une bonne partie de la journée. Elle ne s’attendait pas à le trouver dans cet état, elle se rapprocha doucement de lui et lorsqu’il fut assez près l’un de l’autre, elle se jeta dans ses bras. Il la serra contre lui, déposant des baisers dans ses cheveux, laissant à nouveau les larmes couler.

-« Je te croyais à Washington ! » souffla-t-il en essayant de se calmer et d’arrêter de pleurer.

-« Non… Je ne peux pas ! Je ne veux pas. » dit elle en se dégageant suffisamment de ses bras pour essuyer les larmes. « Je ne veux pas te quitter Castle… Je t’aime. »

-« Je serais venu avec toi.. »

-« Oui, mais avec ce travail on aurait fait que se croiser de temps en temps. Ce que je veux, c’est être avec toi. Tout le temps, ici. Je ne veux pas partir… » assura-t-elle avec un sourire.

-« Tu risques de regretter ta décision plus tard… »

-« Je la regrette déjà ! »

Rick releva la tête, la regarda droit dans les yeux. Regrettait-elle déjà d’être revenue ?

-« Je regrette d’être partie ce matin, je regrette d’avoir dû faire plus de 300 km pour me rendre compte que la vie que je voulais, je l’avais déjà… Je regrette de t’avoir dit ‘non’ » expliqua-t-elle avant de déposer ses lèvres sur les siennes.

-« Ce n’était pas vraiment un ‘non’, juste un ‘peut-être plus tard ! » rectifia-t-il avant d’accepter le baiser.

Kate interrompit le baiser, un peu à contrecœur. Elle fouilla dans l’une de ses poches et en ressortit la bague qu’il lui avait offerte la veille.

-« Tu me le redemanderas un jour ? » demanda-t-elle en baissant les yeux.

Sa voix était pleine d’angoisse, trahissant toute la peur qu’elle ressentait. Il la força à relever la tête et à affronter son regard. Il lui sourit tout en la serrant encore plus fort contre lui. Il continuait à déposer des baisers dans ses cheveux, descendit dans le coup et remonta vers son oreille.

-« Veux-tu m’épouser ? » murmura-t-il doucement, d’une voix calme et posée, certain de son choix.

Kate s’écarta d’un geste brusque, le regardant droit dans les yeux. Elle n’arrivait pas à y croire. Était-il toujours sérieux ? Il lui refaisait cette demande après ce qu’elle venait de lui faire ? La sincérité et tout l’amour qu’elle lisait dans ses yeux suffirent pour la rassurer en une fraction de seconde.

-« Oui… Oui Rick. Je veux t’épouser. » répondit-elle, les yeux remplis de larmes.

La main tremblante, à cause de l’émotion, Rick passa la bague au doigt de Kate avant de l’embrasser passionnément.

judy1  (22.05.2013 à 18:52)

Troisième partie :

Après plusieurs baisers et plusieurs minutes à profiter des bras l’un de l’autre, Kate finit par entrer, suivit de Rick portant ses valises.

-« Papa… Qu’est ce que tu fais là ? » demanda Kate, ne s’attendant pas à trouver autant de monde chez Castle.

-« Richard voulait nous montrer les appartements qu’il avait sélectionnés avant de te les soumettre… Mais à moins que je ne me trompe, ça ne sera plus nécessaire ! »

Ils passèrent une soirée des plus agréables en famille avant que Jim, Martha et Alexis décident d'un commun accord de laisser le couple seul pour cette première soirée de retrouvailles.

Ils passèrent une grande partie la nuit à discuter de leur avenir en enchaînant les câlins. Il fût donc surpris d’entendre le réveil sonné de très bonne heure le lendemain matin.

-« Tu as un rendez-vous si important ce matin ? » demanda-t-il encore endormi, ouvrant juste un œil pour l’admirer s’habiller.

-« Gates m’avait assurée que je pourrais reprendre ma place si je changeais d’avis… Alors je pense que je n’ai pas intérêt à arriver en retard si je veux une petite chance de retrouver MON équipe. »

-« Tu veux que je vienne ? » proposa-t-il, en priant pour qu’elle le laisse dormir encore un peu.

-« Non, ça ira. Je t’appelle dès que j’ai réintégré mes fonctions. » assura-t-elle en l’embrassant avant de quitter la chambre.

Il était encore très tôt quand elle arriva au 12 th. Il n’y avait que deux officiers qui épluchaient des dossiers. Gates, elle, venait juste d’arriver. Elle était encore dans la salle de repos, sa veste sur le dos, à se préparer le premier café de la journée. Kate lui laissa le temps d’arriver à son bureau et d’ôter sa veste avant de frapper à sa porte.

-« Lieutenant Beckett ? » fit-elle avec surprise.

-« Vous aviez dit que si je changerais d’avis, je pourrais reprendre mon poste ! » osa Kate se forçant à ne pas paraître trop mal à l’aise.

-« Je ne m’attendais pas à ce que vous changiez d’avis aussi vite ! Et si mes souvenirs sont bons, j’ai dit que je vous reprendrais dans mon service, pas forcement au même grade. » bluffa Gates, voulant faire marcher l’inspectrice pour savoir où elle en était. « Votre place est prise… Je n’ai qu’un poste de simple enquêteur à vous proposer pour l’instant. »

-« J’accepte ! » fit Kate avec assurance.

Une réponse aussi hâtive de la part de Beckett surprit la Capitaine. Mais celle-ci se contenta de sourire en faisant asseoir la jeune femme. Après un rapide entretien, Gates lui remit une arme et son badge. La Capitaine n’avait pas encore envoyé la démission de Beckett au responsable du service, donc techniquement elle faisait toujours partie du 12th.

Kate était déjà debout et s’apprêtait à quitter la pièce lorsque Gates reprit la parole.

-« Lieutenant Beckett ! Demain matin, 7 heures ! Profitez d’une journée de repos le temps que je m’occupe de la paperasse pour vous réintégrer dans une équipe, et pensez aux donuts et aux cafés pour vos nouveaux coéquipiers, histoire de vous faire bien voir ! » nargua-la-t-elle.

Kate repartit en soupirant, regardant son bureau sur lequel son successeur avait déjà placé ses effets personnels.

Lorsque Ryan et Esposito arrivèrent dans le service, Gates les appela dans son bureau pour les avertir que c’était officiel : Esposito allait devenir le responsable de cette équipe et un lieutenant intégrerait leur équipe demain matin pour leur prêter main forte. Les deux inspecteurs quittèrent le bureau de la Capitaine en la maudissant d’avoir déjà trouvé un remplaçant pour Beckett et espérant que le petit nouveau ne serait pas un ’bleu‘ tout droit sorti de formation.

 

Kate retourna au loft, expliqua la situation à Castle qui s’inquiéta de la voir rentrer aussitôt. Ils passèrent la journée à faire les boutiques pour changer les idées à Kate, à se promener dans Central Park et passèrent par un vidéoclub avant de rentrer.

-« Tu choisis ce que tu veux… Je te promets de ne même pas me plaindre si le film est mauvais ! »

-« Les saisons 1 et 2 de ‘Nébula-9’ » s’extasia Kate en prenant les coffrets dans le présentoir.

Elle vit Castle fermer les yeux en soupirant… Il ne disait rien, il aurait même été prêt à supporter ça pour lui faire plaisir. Elle éclata de rire en les reposant à leur place avant de choisir un ‘James Bond’.

Le lendemain matin, elle arriva au 12th à 7 heures pile, un sachet de donuts dans une main et un plateau avec quatre gobelets de café dans l’autre. Elle croisa plusieurs inspecteurs qui la regardèrent avec étonnement. Elle se contenta de leur répondre par un sourire figé.

-« Lieutenant Beckett… Vos nouveaux coéquipiers sont allés interroger des témoins sur le terrain, en attendant leur retour, je veux que vous visionniez ces bandes d’enregistrements. Trouvez-moi cette voiture. » ordonna Gates en donnant un post-it avec un numéro de plaque d’immatriculation. « Elle a mystérieusement disparu après avoir été vue au croisement de Madison et de la 115th, je veux savoir pourquoi… »

-« Oui chef… » se contenta de répondre Beckett en soupirant à la vue de la tonne de cassettes de surveillance qui l’attendait.

Une heure plus tard, ne trouvant aucune trace du véhicule en question et étant toujours seule dans ce local, elle commença par étudier le trafic des autres véhicules : puisqu’une voiture disparaissait en plein milieu de deux carrefours, peut-être pouvait-elle en repérer une autre apparaissant, venant de nulle part, les kidnappeurs avaient peut-être changé de véhicule après avoir balancé leur victime devant les portes d’un hôpital.

Elle avait bu les quatre cafés, grignoté deux des donuts et arrivait au bout de sa recherche lorsque les portes du local s’ouvrirent enfin.

-« Alors, vous avez trouvé des choses intéressantes ? » fit une voix qui se voulait autoritaire.

-« Espo ? Ryan ? Qu’est ce que … ? »

-« Beckett ? » firent les deux inspecteurs, n’en croyant pas leurs yeux.

-« C’est vous notre nouvelle recrue ? » demanda Esposito.

-« Et Washington ? » fit Ryan.

-« Oui… C’est moi la nouvelle recrue… Je reste… Oui, je pense que j’ai trouvé un truc, regardez ça ! » continua-t-elle comme si de rien n’était, même si son amour propre venait de prendre un sacré coup.

En suivant la trace de la voiture repérée par Beckett, ils arrivèrent devant un immeuble, et c’est en recoupant cette information avec ce qu’ils connaissaient de leurs suspects qu’ils trouvèrent l’identité du coupable. Il ne restait plus qu’à Esposito, à demander un mandat de perquisition pour fouiller les lieux et trouver d’autres preuves. Le soir même, l’enquête était bouclée et l’assassin sous les verrous.

Beckett était assise à son bureau, face à celui d’Esposito, qui croulait de dossiers en attente de classement. Ils étaient tous occupés à remplir des documents lorsque Castle apparut. Il s’arrêta devant le bureau d’Esposito qui le dévisagea avec amusement. Sous le regard interrogateur des trois inspecteurs, l’écrivain pris son fauteuil et le traîna jusqu’à celui de Beckett, ce qui les fit exploser de rire tous les trois.

-« Alors, il est comment le nouveau chef d’équipe ? » demanda-t-il à voix basse.

-« Un peu râleur… Mais il a l’air sympa ! » répondit-elle avec amusement.

-« Hey… Vous savez que d’ici je vous entends ! » rouspéta le latino.

-« Oui je sais… »

-« Heureusement que tu as toujours été sympa avec eux ! Imagine ce qu’ils te feraient subir maintenant que tu es la nouvelle de l’équipe… » ironisa Castle.

-« Le bon côté des choses, c’est qu’il est 18 heures, et que j’ai fini journée ! » affirma Kate en se levant.

Ryan, Beckett et Castle s’apprêtaient à quitter le service, alors qu’Esposito resta assis à son bureau, fixant la tonne de paperasse urgente à remplir.

-« Ceux là… et tu pourras rentrer chez toi ! Les autres pourront attendre demain. » expliqua Kate avec un clin d’œil.

-« Même avec ceux là, j’en ai pour des heures… Mais merci quand même. » soupira Esposito, comprenant soudain comment Beckett était devenue accro au café.

Une demi-heure plus tard, alors qu’il était presque seul dans le service, un café se posa sur son bureau.

-« Courage Monsieur Esposito, vous vous y habituerez ! » assura Gates.

-« Puisque Beckett est revenue, pourquoi est-ce qu’elle ne reprendrait pas sa place ? » supplia-t-il.

-« Parce que j’ai envie de voir combien de temps elle va tenir en temps que simple enquêtrice… Au pire, on va attendre qu’elle et Monsieur Castle se marient et agrandissent leur famille avant de lui proposer une promotion… Signez-moi cette déclaration, le procureur en a besoin avant demain ! Pour ce qui est des dossiers à traiter en urgence, je vois que Beckett vous a déjà aidé ! » continua de s’amuser la Capitaine, s’étonnant toujours de l’incroyable esprit de cette équipe.

Esposito soupira, se remettant à sa tâche sans grand enthousiasme.

« Ouais… Bah il a intérêt à se grouiller à venir le petit Castle, parce qu’à ce rythme là, je ne vais pas tenir longtemps moi !

 

En rentrant, Beckett fit un détour qui inquiéta Castle.

-« Je croyait qu’on rentrait ? »

-« J’ai une personne à remercier avant… »

-« Tu as retrouvé ton mystérieux bienfaiteur ? » s’étonna Castle.

-« Je suis flic Castle, c’est mon job de retrouver les gens… Quoi, ok, c’est vrai, j’ai un peu abusé de mon titre de Lieutenant pour avoir accès à certaines informations… Mais je n’ai rien fait d’illégal, je veux juste le remercier, c’est tout. » assura-t-elle en se garant devant une petite maison.

-« Bonjour Madame, est ce qu’un certain Max Gillian est là, j’aimerais lui parler. » demanda Kate à la femme qui ouvrit la porte et qu’elle reconnu, l’ayant vu à l’aéroport.

-« J’ignore qui vous êtes et ce que vous trafiquez, mais il ne peut rien pour vous aider, il a arrêté. » dit-elle sèchement en voulant refermer la porte.

-« Lieutenant Kate Beckett, NYPD. » annonça Castle, dévoilant le badge de Kate à sa ceinture.

-« Oh mon Dieu … C’est quoi cette fois ? Drogues, faux billets… ? Je vais le chercher. » soupira-t-elle en les faisant entrer.

-« Wahhh… Pas si clean que ça ton bienfaiteur ! »

-« La ferme Castle ! Et puis pourquoi tu as fait ça ? » lui reprocha-t-elle.

-« Elle allait refermer la porte… »

-« Ce n’est pas une raison… Je voulais juste le remercier et rembourser mon billet, pas lui foutre la trouille ! »

-« ça sera peut-être amusant… »

-« Il ne m’aurait certainement pas aidé s’il avait une chose à se reprocher… Ok… Puis je suis à la criminelle moi, pas au stup’ »

-« Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Kate Beckett ? » plaisanta Castle.

Elle se retourna et le foudroya du regard.

-« Alors c’est pour ça que vous vouliez à tout prix rentrer ? Pour vous prendre la tête avec votre petit ami ? » fit l’homme qui les observait en silence.

-« Je venais … heu…vous rembourser votre billet… » dit-elle en lui tendant une enveloppe.

-« Je renifle les flics quand je les croise, et sans vouloir être désagréable, vous empestez ! Mais je maintiens ce que j’ai dit, vous êtes très jolie quand vous souriez… Et si ça peut rassurer votre ami, j’ai vraiment changé, l’ai payé ma dette à la société. Merci … » ajouta-t-il en prenant l’enveloppe des mains de Beckett. « Alors c’est ça votre vie… Arrêter les méchants, tout en vous chamaillant avec votre petit ami ? »

-« Oui… C’est la vie que j’ai choisi ! Et comme on travaille ensemble, on a toute la journée pour s’envoyer les pics ! » rétorqua-t-elle en quittant la maison, entraînant Castle avec elle.

 

FIN.

judy1  (23.05.2013 à 18:33)