HypnoFanfics

Interdit aux moins de 18 ans

Ultime trahison

Série : Castle
Création : 09.11.2016 à 20h54
Auteur : jogeo1 
Statut : Terminée

« Cette histoire se déroule début de saison 4. Beckett et Castle ne se sont pas revu depuis l'hôpital. Comment va se passer leurs retrouvailles alors qu'une nouvelle enquête terrifiante les at » jogeo1 

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CHAPITRE 1 :

 

Ce samedi de Novembre était un grand jour pour Kevin et Jenny. Et oui c'était aujourd'hui qu'ils allaient se dire oui et Jenny allait enfin devenir Mme Ryan. Le mariage n'aurait pas lieu à New York mais à Hartford, une petite ville se trouvant à à peu près 2 heures de New York. C'est dans cette ville que Jenny avait grandi et elle tenait absolument à se marier dans la même église que ses parents il y avait de cela maintenant 40 ans. Pour l'occasion, le jeune couple avait loué des chambres pour tous leurs amis et leur famille dans un petit hôtel à la périphérie de la ville et la réception aurait lieu dans le grand salon.

Il était déjà 10 heures 30 et Rick tournait comme un lion en cage. La cérémonie du mariage de ses amis commençait à 13 heures et sa cavalière pour l'occasion n'était toujours pas arrivée. Il enfila sa veste de smoking et s'approcha du miroir de la salle de bain pour ajuster sa cravate. Il n'aima pas le reflet qu'elle lui renvoya. Il faut dire que depuis quelques temps, il n'était pas au mieux de sa forme. Et pour cause, il n'avait pas revu Beckett depuis leur dernière discussion à l'hôpital. Elle lui avait alors demandé quelques jours pour se remettre de la terrible épreuve qu'elle venait de traverser et avait promis de le rappeler. Mais voilà, presque 5 mois s'étaient écoulés depuis et elle n'avait jamais appelé. Il avait passé des jours à attendre son coup de fil, son cœur s'emballait dès que son téléphone sonnait mais sa muse était restée désespérément muette. Il en avait perdu l'appétit et le sommeil et puis avait fini par se faire une raison. Kate Beckett l'avait définitivement rayé de sa vie. Elle devait roucouler avec son cardiologue et il en crevait de jalousie. Il aurait dut être heureux pour elle mais ça, c'était au dessus de ses forces.

Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre le salon, il regarda de nouveau sa montre : 10h35. Mais enfin où pouvait elle être ? En ayant marre d'attendre, il se décida à prendre son téléphone et composa un numéro. Après quelques sonneries, une voix féminine répondit à l'autre bout du fil.

  • Oui ?

  • Shauna ? C'est M Castle, mais enfin où êtes vous ? vous avez bientôt une demie heure de retard ?

  • M Castle ? Mais vous n'avez pas eu mon message ?

  • Non ! Quel message ?

  • Je ne vais pas pouvoir venir, mon agent m'a appelé ce matin et je dois me rendre à un casting pour une nouvelle série.

  • Je vous rappelle qu'on avait un accord et que j'ai payé d'avance.

  • Je suis vraiment désolée, je vous jure que je vais vous rembourser. Essayez de comprendre, c'est peut être la chance de ma vie.

  • Je comprends. Bonne chance.

  • Merci.

Et voilà, de mieux en mieux, maintenant il allait être obligé d'aller au mariage tout seul alors que Beckett serait avec son bellâtre. Si ce n'était pas pour Jenny et Ryan, il serait bien resté chez lui aujourd'hui.

Dans le salon, Martha n'avait pas perdue une miette de la conversation téléphonique de son fils.

  • Richard, est ce que j'ai bien entendu ? Tu t'es payé une call girl ? Demanda t-elle outrée.

Décidément son fils n'allait vraiment pas bien.

  • Bien sûr que non ! Pour qui tu me prends ? C'est juste une actrice que j'ai engagé pour la journée.

  • Une actrice ?

  • Oui elle était censé jouer le rôle de ma petite amie.

  • Mais enfin Richard, c'est l'idée la plus...

  • Brillante ?

  • STUPIDE !!, que tu ai jamais eu. Mais enfin chéri tu n'as pas besoin de payer quelqu'un pour sortir avec toi. Regarde toi, tu es beau, gentil, intelligent, drôle tu pourrais avoir toutes les femmes à tes pieds seulement pour ça, il faudrait que tu arrêtes de te morfondre et que tu sortes de chez toi.

  • Je ne me morfonds pas !

  • Ah oui ! Et c'est quand la dernière fois que tu es sorti avec une femme ? Et par sortir, je veux dire...

  • C'est bon ! Je sais ce que tu veux dire.

  • Tu ne vas pas passer le reste de ta vie à l'attendre.

  • Je ne vois pas de quoi tu parles.

  • Oh je t'en prie. Pas à moi. On sait tous très bien que cette tête d'enterrement que tu fais depuis des mois c'est à cause de Beckett. Arrêtes de te rendre malade pour elle, elle n'en vaut pas la peine.

  • Je t'interdit...

  • Quoi ? De dire la vérité. Tu lui as sauvé la vie dans ce cimetière, au péril de la tienne. Tu aurais pus être touché toi aussi ou pire. Tu as toujours été là pour elle et si elle est trop égoïste pour s'en rendre compte alors c'est qu'elle ne te mérite pas.

  • Tu as fini ?

  • Chéri je sais que tu ne veux pas entendre ça mais c'est pour ton bien. Il faut que tu l'oublies une bonne fois pour toute et que tu passes à autre chose. C'est bien ce qu'elle a fait non ?

  • C'est pas si facile

  • Je sais bien mon ange mais crois moi, c'est la meilleure chose à faire.

  • Écoutes, je dois y aller si je ne veux pas être en retard.

Il déposa un baiser sur la joue de sa mère puis quitta l'appartement la mine déconfite. Martha s'en voulait de lui avoir fait de la peine mais la situation n'avait que trop durée. Elle ne supportait plus de le voir broyer du noir à longueur de journée. Elle estimait beaucoup Kate, c'était une femme indépendante, courageuse et forte qui défendait ses convictions avec passion mais la façon dont elle avait traité son fils était inacceptable. Si elle ne voulait plus de lui dans sa vie alors elle aurait au moins pu avoir la décence de le lui dire au lieu de le laisser espérer en vain. Peut être que la petite discussion qu'ils venaient d'avoir lui ouvrirait enfin les yeux et qu'il profiterait de la présence de Beckett au mariage pour lui dire ses quatre vérités pour pouvoir définitivement tourner la page. Et qui sait, avec un peu de chance il pourrait faire la connaissance d'une femme charmante à la réception. C'est tout le mal qu'elle lui souhaitait.

 

Pour cette nouvelle fic, j'opte pour des chapitres  court afin de pouvoir poster plus régulièrement. J'espère que ce début vous plaît et que vous allez me suivre. Et surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. Toute critique est bonne à prendre et instructive. Assez bavassé. Bonne lecture à tous et à très bientôt pour la suite.


jogeo1  (09.11.2016 à 21:02)

CHAPITRE 2 :

 

 

Ils avaient pris la route il y avait de cela un peu plus d'une heure et étaient à présent à mi chemin de leur destination. Il y avait peu de circulation et avec de la chance ils arriveraient en avance. Kate était impatiente d'assister au mariage de Kevin. Lui et Jenny formaient un couple si charmant, elle s'était même surprise à les envier. Mais paradoxalement elle aurait voulu que le voyage ne s'arrête jamais. En vérité elle était terrorisée à l'idée de revoir Castle. 5 mois, cela faisait 5 mois qu'elle ne lui avait pas donné signe de vie et connaissant son partenaire ou plutôt son ancien partenaire, il devait être très en colère après elle. 5 mois qu'elle ne l'avait pas revu et pourtant il n'y avait pas eu une seule journée depuis sa tentative de meurtre sans qu'elle ne pense à lui. « Je t'aime », ces 3 petits mots qu'il lui avait murmuré à l'oreille avant qu'elle ne perde connaissance n'arrêtaient pas de tourner en boucle dans sa tête. A l'époque elle n'assumait pas les sentiments de Castle à son égard. Elle lui avait alors menti en prétendant avoir tout oublié de la fusillade et elle lui avait demandé du temps, quelques jours pour faire le point sur sa vie, sur ses sentiments à elle. Qu'éprouvait elle réellement pour cet homme ? Il était son meilleur ami, son confident. Lui seul arrivait à la faire rire, lui faire oublier le drame de sa vie. Était elle prête à mettre tous ce qu'ils avaient construit en péril en se lançant dans une aventure avec lui ? Et puis il y avait Josh. Il était gentil et prévenant avec elle, il l'avait soutenue tout le long de sa convalescence et lui aussi l'aimait d'un amour sincère. Elle était perdue et ne savait plus quoi faire et les jours s'étaient transformés en semaines. Elle ne pouvait pas se cacher éternellement dans le chalet de son père. Elle devait parler à Castle, elle le savait mais à chaque fois qu'elle avait pris son téléphone et composé son numéro elle s'était dégonflée et avait raccroché. Plus le temps passait et plus il lui était difficile de prendre une décision. Elle énumérait, comme pour se convaincre, toutes les raisons pour lesquelles elle n'avait pas intérêt à se lancer dans une histoire avec lui. Après tout, il avait déjà été marié 2 fois et avait un nombre incalculable de conquêtes à son actif, il lui briserait le cœur à coup sûr et elle n'était pas certaine de pouvoir le supporter, et puis il y avait toujours cette menace qui pesait sur elle. On avait essayé de la tuer et le sniper qui l'avait prise pour cible était toujours en liberté. Castle avait pris de gros risques en se jetant sur elle pour la sauver et si la situation se représentait il recommencerait, de ça elle en était certaine. Avait elle le droit de mettre sa vie en danger ? Si il lui arrivait quelque chose par sa faute jamais elle ne se le pardonnerait. Elle avait donc passé ces 5 derniers mois à ruminer, à s'interroger sur ce qu'elle désirait vraiment et puis il y a 2 semaines elle avait enfin pris une décision. Mais au final quelle importance ? De toute façon Castle devait la détester à présent.

  • Chérie ? Tout va bien ?

Son compagnon de voyage la sortit brusquement de ses pensées.

  • Tu n'as pas dis un mot depuis des km.

  • Désolée, j'étais perdue dans mes pensés.

  • Je vois ça. Rien de grave ?

  • Non, je t'assure que je vais très bien, tu dois arrêter de te faire du souci pour moi.

  • Je sais chérie mais c'est plus fort que moi. Je t'aime et je me ferais toujours du souci pour toi.

  • Moi aussi je t'aime, n'oublies pas que tu es l'homme de ma vie.

  • Parlons en justement, je ne trouve pas normal qu'une jeune femme aussi belle et brillante que toi soit obligée de sortir son vieux père pour assister au mariage de ses amis.

  • Je ne suis pas obligée, j'aime passer du temps avec toi papa.

  • Oh faite, ta tante Thérésa à appelé hier, pour prendre des nouvelles.

  • Et comment va t-elle ?

  • Bien mais j'ai cru qu'elle allait pleurer quand je lui ai dis que c'était terminé avec ton médecin.

  • Elle va s'en remettre.

  • Pourquoi tu es si dure avec elle ? Tout ce qu'elle veut c'est ton bonheur. Et moi aussi d'ailleurs. J'aimerai tellement que tu rencontres quelqu'un avec qui ça marche. J'ai l'impression qu'à chaque fois que ça devient un peu sérieux tu prends la poudre d'escampette. On dirai que tu as peur de t'engager sur du long terme.

  • Je veux juste quelqu'un sur qui je pourrais compter et qui pourrait compter sur moi en toute circonstance et Josh n'était pas cette personne là. Il était gentil c'est sûr et je l'aimais bien mais je n'étais pas amoureuse de lui.

  • Et tu as quelqu'un d'autre en vu ? Parce qu'il y a un type au cabinet...

  • Stop ! Je t'arrête tout de suite, ne joue pas les entremetteurs tu veux ? Je n'ai vraiment pas besoin de ça en ce moment.

  • Mais...

  • Il n'y a pas de mais qui tiennent et j'apprécierais que l'on parle d'autre chose que de ma vie amoureuse si ça ne t'ennuie pas ?

  • Comme tu veux mais si tu change d'avis pour Tim...

  • Papa !!

  • D'accord.

  • Et tu diras à tante Thérésa d'en faire de même.

Kate adorait sa tante bien sûr mais cette dernière avait tendance à se mêler un peu trop des affaires des autres, elle était toujours au courant des derniers potins avant tout le monde, et même parfois avant les principaux intéressés.

  • En parlant de ta tante j'allais oublier de te parler de la raison de son appel.

  • Je croyais que c'était pour prendre de tes nouvelles ?

  • Oui bien sûr mais elle avait aussi un petit service à te demander.

  • Je me disais aussi. Et qu'est ce qu'elle veut ?

  • Voilà depuis quelques temps déjà, elle s'occupe d'une association qui a pour but d'introduire la lecture auprès des jeunes des quartiers défavorisés et le mois prochain elle organise une soirée de charité pour récolter des fonds.

  • C'est très bien mais quel est le rapport avec moi ?

  • Et bien elle aurait voulu organiser pendant le gala, une séance de dédicaces avec un auteur célèbre et vu tes relations avec Richard Castle elle s'était dit que peut être...

  • Ce n'est pas une bonne idée. Le coupa Kate sur un ton plus sec qu'elle ne l'aurait voulu. Le sujet Castle étant très délicat.

  • Tu penses qu'il refusera ? Je ne le connais pas beaucoup mais il m'a parut être quelqu'un qui s'intéresse aux autres. Quand tu étais à l'hôpital...

  • Ce n'est pas ça c'est juste que depuis quelques temps on est plus en très bon termes et je ne me vois pas lui demander un service.

  • Vous vous êtes disputés ?

  • Non c'est juste que je ne l'ai pas revu depuis ma sortie de l'hôpital...

  • N'en dis pas plus. Ce type qui se prétendait être ton ami n'a même pas prit la peine de prendre de tes nouvelles en 5 mois, je comprends que tu ne veuilles plus rien avoir à faire avec lui.

  • Ce n'est pas de sa faute, c'est de la mienne, c'est moi qui était censé le rappeler et je ne l'ai pas fait.

  • Et il sera au mariage ?

  • Sûrement, Ryan et Jenny sont ses amis aussi.

  • Alors c'est parfait, profite en pour te faire pardonner et enterrez la hache de guerre . Invite le à dîner. Tu ne lui as jamais fait ta soupe de palourdes ?

  • Non, mais...

  • Tant mieux. Ta tante t'en apportera et tu feras comme si tu l'avais préparée.

  • Ce serait malhonnête, protesta t-elle avant de comprendre soudain le sous-entendu. Attends un peu, je croyais que tu aimais ma soupe de palourdes.

Jim poursuivit sur sa lancée sans l'écouter.

  • Et ton quatre quart au citron ?

  • Non rétorqua t-elle. Je te préviens papa, si tu oses répéter « tant mieux », je ne t'inviterai plus jamais à dîner à la maison.

  • Ma chérie, ce n'est pas le moment d'être susceptible. Nous avons une grave crise à résoudre.

  • Mais enfin pourquoi ma réconciliation avec Castle est si importante pour toi ?

  • Parce que cette soirée est très importante pour Thérésa, c'est pour une bonne cause et puis j'ai comme l'impression que tu étais plus heureuse quand il faisait partie de ta vie. On a tous besoin de ses amis.

Sachant que quoi qu'elle dise elle n'aurait jamais le dernier mot avec son père, Kate s'avoua vaincu et capitula.

  • Très bien je lui demanderai de faire ces dédicaces mais je ne pense pas qu'un simple dîner arrangera les choses entre nous.

  • Ne sois pas si pessimiste, rappelle toi que le chemin vers le cœur d'un homme passe par son estomac.

  • Je n'ai jamais rien entendu d'aussi ridicule.

  • Ah oui ? Et à ton avis, comment ta mère m'a t-elle mis le grappin dessus ?

  • Grâce à son fameux cake.

  • Gagné.

  • Sauf que je n'ai pas envie de mettre le grappin sur Castle de cette façon.

  • Je m'en doute. C'est ta tante qui en a envie.

Malgré son état de stresse à l'idée de sa futur rencontre avec Castle, elle ne put réprimer un sourire. Son père avait une conception assez simpliste des rapports humains, si seulement il pouvait avoir raison mais elle ne rêvait pas trop. Rien de tout ce qu'elle pourra entreprendre n'effacera ses 5 mois de silence.

Dans un peu moins de 20 km maintenant elle serait fixée.

 


jogeo1  (13.11.2016 à 14:48)

CHAPITRE 3 :

 

Se rendre jusqu'à Hartford ne posa pas de problèmes à Rick. En revanche, trouver la rue de l'église s'avéra une autre pair de manches. Aucun panneau n'en indiquait la direction. Répugnant à admettre qu'il était perdu, et donc obligé de demander de l'aide, il tourna en rond un petit moment avant d'être obligé de s'arrêter pour reprendre de l'essence. Au moment de payer son plein à la station service, il craqua et demanda au caissier si par hasard il connaissait le chemin jusqu'à Clement Street. L'employé, un adolescent hispanique un peu enrobé, opina du chef avec enthousiasme.

  • Bien sûr que je connais. Vous êtes nouveau en ville ?

Avant que Castle n'ai le temps de répondre, il enchaîna sur une autre question.

  • laissez moi devinez, vous cherchez le lycée. Hé je pari que c'est ça ! Je sais pourquoi vous êtes là !

  • Vraiment ?

  • Ben ouais. Vous venez pour le poste d'entraîneur, c'est ça ? Vous venez pour l'annonce ? Ça tombe vraiment bien parce que M Freeland, le prof de biologie est vraiment nul, il y connaît que dalle au foot. Vous allez accepter le poste ?

  • Non

  • Pourquoi ?

  • Je ne suis pas entraîneur rétorqua Castle qui commençait à perdre patience.

  • Pourtant vous en avez l'air. Vous êtes carré d'épaules.

  • Écoutes, tout ce qui m'intéresse c'est la direction...

  • Oh j'ai pigé ! S'exclama l'adolescent.

  • Tu as pigé quoi ? Demanda Rick passablement énervé.

  • C'est un secret ? Jusqu'à ce que le poste soit attribué, ça doit rester confidentiel. Au fait coach, mon nom c'est Manni, Manni Sanchez. Je suis drôlement content de vous rencontrer.

  • J'essaie juste de me rendre dans Clement Street. Est ce que tu vas m'indiquer le chemin oui ou non ?

  • D'accord, d'accord, pas la peine de vous énerver. Mais j'ai raison, hein ? C'est bien un secret ?

Castle acquiesça espérant ainsi lui faire abandonner le sujet.

  • Gagné, c'est un secret bon maintenant où se trouve Clement Street ?

  • Quand vous partez d'ici, vous allez tout droit sur Elm Street. Au fait ma spécialité c'est les coups d'envoi.

  • Pardon ?

  • Les coups d'envoi. M Freeland pense que je devrai m'en charger. Je peux vous expédier un ballon à quarante mètres les doigts dans le nez.

Et c'était reparti pour un tour. Castle se dit qu'il détestait ce gamin.

  • Je pourrais aussi me charger des retours de dégagement, je cours vite.

  • Écoute Mani, je ne suis pas le nouvel entraîneur.

  • Ouais je sais. Ne vous en faîtes pas coach, votre secret est bien gardé.

Ce gosse était incurable. A ce rythme là il allait vraiment finir par arriver en retard au mariage.

  • Où se trouve Clement Street ? Demanda t-il pour la énième fois, d'un ton cinglant.

  • J'allais y venir. Vous longez Elm street sur à peu près 3 km puis vous tournez à droite puis encore à droite et vous y êtes.

  • Rick empocha sa monnaie, remercia Manni de son aide et retourna vers sa voiture mais le jeune homme le rattrapa.

  • Monsieur, c'est quoi votre nom ?

  • Rick Castle.

  • N'oubliez pas !

  • Quoi ?

  • De me laisser jouer les coups d'envoi !

  • Promis lui répondit Castle avec un large sourire.

Et il remonta dans sa voiture, heureux d'être enfin débarrassé de ce casse pied. Le bon côté des choses c'est que ce petit intermède lui avait fait oublier Beckett un instant mais ses pensées pour la jeune femme l'assaillir de nouveau dès qu'il fut de retour dans l'habitacle. Il appréhendait de la revoir. Il était très en colère contre elle et ne savait pas comment il allait réussir à le gérer. Il ne devait pas exploser, ce n'était ni le lieu ni le moment. Il était là avant tout pour célébrer l'amour que se portaient Jenny et Ryan et non pas pour faire un étalage de ses propres sentiments sur la place publique. Il soupira un grand coup avant de se décider à remettre le contact. Il tourna la clef mais rien ne se passa. Il recommença l'opération une fois, deux fois...mais la voiture refusa obstinément de démarrer.

  • Vraiment ! s' écria t-il.

Il tenta à nouveau de démarrer mais il devait se rendre à l'évidence sa voiture ne démarrerait pas.

  • Je déteste cette journée !!

Énervé, il descendit et claqua la portière. Le propriétaire de la station service l'ayant remarqué se dirigea vers lui.

  • C'est une belle voiture que vous avez là ! On en voit pas beaucoup des comme ça par ici. Vous vous n'êtes pas du coin.

  • Non de New York.

  • La grande ville hein ! J'y ai vécu un temps mais je préfère Hartford. Oh fait, je m'appelle Jay Adams, je suis le propriétaire de cet établissement.

  • Rick Castle. Répondit ce dernier en serrant la main que le garagiste lui tendait.

  • Vous avez un problème ?

  • Elle refuse de démarrer.

  • Laissez moi jeter un coup d’œil.

Jay examina la mercedes, et il n'eut pas besoin de plus de 2 minutes pour trouver la panne.

  • J'ai bien peur que vous n'alliez nul part avec. La batterie est morte.

  • Vous pouvez me la changer ?

  • Bien sûr.

  • Et ça va être long ?

  • Une demie heure tout au plus.

  • Super !!

  • Il y a un hôtel tout prêt, vous n'avez qu'à revenir la chercher demain en fin de matinée.

  • Mais vous venez de dire que vous en aviez pour une demie heure.

  • Pour changer la batterie oui mais il faut que je commande la pièce et je ne la recevrai que demain.

  • Écoutez, je dois me rendre à un mariage pas très loin d'ici, et je suis déjà en retard, vous n'auriez pas une voiture à me prêter ?

  • Désolé !

  • Vous pourriez peut être me déposer alors ?

  • Je regrette mais je ne peux pas laisser Manni tout seul.

  • Je comprends.

Décidément cette journée allait de mal en pis pour Castle et l'après midi venait à peine de commencer. Il se demandait comment il allait tenir la journée à ce rythme là et la perspective de la passer avec Beckett et son petit ami n'arrangeait en rien sa situation. Finalement il aurait mieux valut qu'il reste couché aujourd'hui. D'après Manni, la rue de l'église était à un peu plus de 3 km de la station, il décida de s'y rendre à pied, après tout un peu d'exercice ne lui ferait pas de mal, cela lui permettrait peut être d'évacuer toute cette pression. Avant de se mettre en route, il appela Javier pour le mettre au courant de sa situation. Esposito proposa tout naturellement de passer le prendre mais Castle refusa. La cérémonie allait commencer d'une minute à l'autre et le témoin du marié ne pouvait pas se permettre de disparaître.

  • Tu diras à Ryan que je m'excuse de rater le début de la cérémonie mais que je vais faire de mon mieux pour arriver avant la fin.

  • Ok mec, ne te fais pas de soucis, à tout à l'heure.

À peine avait il coupé la communication avec Espo qu'une voix dans son dos le fit sursauter.

  • Je peux vous déposer si vous voulez ?

Castle se retourna et c'est là qu'il l'aperçut. Une jeune femme hispanique, avec une silhouette voluptueuse et d'une beauté que l'on ne pouvait pas s'empêcher de remarquer.

  • Pardon ?

  • Excusez moi, je ne voulais pas être impolie mais j'ai entendu votre conversation, pas que je vous espionnait non, mais vous étiez à côté alors... enfin bref, ma voiture est juste là alors si vous voulez je vous emmène.

Elle avait un accent très prononcé et cela ne faisait qu'ajouter à son charme.

  • Vous savez que ce n'est pas très prudent de prendre des auto-stoppeurs de nos jours ? Est la seule chose intelligente qu'il trouva à lui dire.

  • Pourquoi ? Vous voulez m'assassiner ?

  • Non !!

  • Alors monté !

  • C'est très gentil, à vrai dire vous êtes la meilleurs chose qui me soit arrivé aujourd'hui.

Il récupéra ses affaires et monta dans la voiture de cette charmante inconnue.

  • Moi c'est Gloria, et vous ?

  • Rick

  • Enchantée Rick.


jogeo1  (19.11.2016 à 12:49)

CHAPITRE 4 :



La petite chapelle blanche avait été décorée pour l'occasion. De magnifiques compositions florales s'offraient aux regards dans des pots sculptés disposés sur le sol en marbre de chaque côté de l'allée centrale. Sur l'autel, se dressait un magnolia géant en fleur dont le parfum divin imprégnait l'air. La cérémonie étant sur le point de commencer, les invités se pressaient pour prendre place.

Lanie contemplait le spectacle Kate à ses côtés mais celle-ci semblait plus absorbée par l'entrée de l'église que par les magnifiques bouquets ce qui n'échappa bien sûr pas à sa meilleur amie.

  • Il n'est pas encore arrivé !

  • Qui ?

  • Castle ! Il n'est pas là. Et fixer la porte ne le fera pas arrivé plus vite.

  • Mais je n'étais pas entrain...

  • Mais oui bien sûr !

  • Je t'assure ! Qu'est ce que j'en ai à faire de lui. Répondit Kate sur la défensive.

Il était hors de question que Lanie sache qu'il occupait toutes ses pensées depuis des mois sinon elle ne la lâcherait plus avec ça et n'en finirait pas de la harceler. Elle la connaissait depuis le temps.

  • D'accord donc tu as mis cette robe outrageusement moulante pour...

  • Personne en particulier et puis elle paraissait simple et ordinaire sur le porte manteau, je ne pouvais pas savoir qu'elle deviendrait si...

  • Sexy sur toi ? Elle te colle aux bons endroits. Regarde les choses en face, tu es bien fichue. En tout cas tu es magnifique, tous les mecs te dévore des yeux. Je serai invisible que ça ne ferai aucune différence. Attention quand même de ne pas faire de l'ombre à la mariée.

Mal à l'aise, Kate lissa de la main le doux tissu. Mais quelle idée d'avoir mit autant d'argent dans une robe qu'elle ne remettrait probablement jamais. D'habitude elle n'était pas de ces femmes qui dépensent des fortunes en vêtements, pour se faire remarquer, elle était plutôt du genre simple et puis courir après les criminels en Armani n'était pas très approprié. Mais aujourd'hui elle avait voulu se faire belle pour lui. Elle n'en avait que faire que tous les hommes se retournent sur son passage, un seul regard lui importait. Et puis elle allait certainement ramer pour se faire pardonner alors autant mettre toutes les chances de son côté.

Ryan accourut vers les filles un grand sourire aux lèvres.

  • Regarde voilà Kevin, il a l'air si heureux. S'esclaffa Lanie qui l'aperçu la première.

  • Eh je suis trop content que vous soyez là.

  • Regarde toi, tu es superbe. Lui dit Kate tout en prenant une photo du futur marié.

Elle le prit dans ses bras pour l'embrasser et Lanie en fit de même puis le regard de Kate fut attiré en haut de l'escalier qui se trouvait derrière elle. Jenny se trouvait là avec son père et ses demoiselles d'honneur prête à descendre vers l'autel pour le plus beau jour de sa vie.

  • Ouah, Jenny tu es magnifique !

  • Merci Kate.

A ce moment Kevin tenta de se retourner pour voir sa promise mais ce fut sans compter sur les filles qui l'en empêchèrent.

  • Non !! tu ne dois pas voir la mariée avant la cérémonie. Le sermonna Lanie.

Ce fut au tour de Javier de rejoindre le petit groupe.

  • Castle vient d'appeler, il va avoir un peu de retard, il est tombé en panne sur la route mais il est en chemin.

L'orgue se mit en route ce qui indiqua aux invités que la cérémonie commençait et qu'ils devaient tous rejoindre leur place au plus vite.

  • Alors t'es prêt mon frère ? Demanda Javier à son ami qui était plus stressé que jamais.

  • Allons-y.

 

La petite voiture de Gloria se gara devant la chapelle. Il leur avait fallu moins de 10 minutes pour arriver. Pendant le trajet pourtant très court, Castle et Gloria avaient fait rapidement connaissance. La jeune femme d'origine colombienne vivait aux États Uni depuis une dizaine d'année maintenant et exerçait le métier de coiffeuse. Elle aimait à penser que lorsque ses clientes étaient sur son fauteuil, elles pouvaient se confier à elle comme à un psy, une sorte de thérapie en fait. Castle se prit au jeu et lui déballa tout, absolument tout ce qu'il avait sur le cœur depuis ces 5 derniers mois. Comment il se sentait trahi et abandonné, jusqu'à sa tentative désespérée d'engager une actrice pour ne pas montrer à Beckett à quel point elle l'avait blessé. Il n'en revenait pas de s'être livré si facilement à Gloria, plus qu'à sa propre mère ou à sa fille. Certainement était ce plus facile de se confier à une inconnue. Une personne qui ne le jugerait pas et qui de toute façon il ne reverrait jamais.

  • Si tu veux mon avis, cette fille est stupide.

  • Non elle n'est pas stupide ! S'énerva Rick

  • Haï tu es vraiment accro toi. Après tout le mal qu'elle t'a fait tu trouves encore le moyen de la défendre.

  • Vous avez raison, je suis vraiment pathétique.

  • Non, moi je te trouve touchant et tu sais quoi... on va faire en sorte que ton lieutenant s'en rende compte elle aussi.

  • Quoi ? Demanda Rick surpris et inquiet.

Gloria ne prit pas la peine de s'expliquer, elle sortit de la voiture en trombe et ouvrit la portière côté passager.

  • Je vais t'accompagner à ce mariage, et fait moi confiance elle va vite regretter de t'avoir laisser tomber.

  • Non je ne crois pas que ce soit...

  • Allez !! le coupa t-elle. Ça va être marrant !! On va lui montrer à cette pimbêche !

  • Ce n'est pas une...

  • Tu vois !! Tu recommences à la défendre.

Sans que Rick ne puisse protester d'avantage, elle le tira par le bras et l'entraîna vers l'entrée de l'église.

 

Alors que tous les regards étaient tournés vers la mariée qui remontait l'allée centrale au bras de son père, la porte de l'église s'ouvrit avec fracas. Tous les invités ainsi que la mariée se retournèrent d'un seul bloc pour fixer cet invité de dernière minute. Gêné d'avoir interrompu momentanément la cérémonie, Rick s'excusa discrètement et se dépêcha de rejoindre sa place accompagné de sa cavalière improvisée.

  • C'est qui cette bombe ? Ne put s'empêcher de chuchoter Javier à Lanie.

Cette dernière répondit à sa question en le frappant à l'épaule, puis se pencha vers Kate qui était assise à sa gauche.

  • Heureusement que tu n'avais pas mise cette robe pour lui.

  • Une panne de voiture mon œil !! Ronchonna Kate plus pour elle même.

Elle était en colère mais après elle. Comment avait elle put être aussi bête. Avoir put croire un seul instant qu'elle pouvait encore avoir une chance avec lui après l'avoir ignoré si longtemps. Qu'est ce qu'elle s'imaginait, qu'il allait l'attendre en se morfondant tout ce temps. Si il l'avait aimée un temps soit peu, ses sentiments pour elle avaient bel et bien disparus et il s'était déjà trouvé une nouvelle conquête. Après tout c'était certainement mieux comme ça, jamais ça n'aurai collé entre eux et elle aurait fini par avoir le cœur brisé. Mais ne l'avait elle pas déjà ? Comment pouvait elle regretter une histoire qui n'avait jamais vraiment commencée ? Le constat d'un tel gâchis lui retourna l'estomac et elle dut lutter quand elle sentit les larmes lui monter aux yeux.

Castle s'était installé dans le fond de l'église avec Gloria. De sa place il avait une vue imprenable sur Beckett qui se trouvait 3 rangées devant lui du côté opposé. Elle portait une robe bleu et était tout simplement sublime, encore plus belle que dans ses souvenirs. Sa beauté semblait le narguer. Elle avait un côté vulnérable mélange de force et de douceur. Il n'avait jamais cru au coup de foudre mais à une attirance profonde, pas seulement physique, au premier regard. Il se sentait attiré vers elle de manière viscérale, plus puissante qu'un aimant. Il avait espéré naïvement que tous les 2 ça aurait été pour toujours, qu'il se réveillerait à ses côtés chaque jour que dieu fait et qu'avec elle le quotidien deviendrait inoubliable. Mais il s'était mis le doigt dans l’œil jusqu'au cou. Elle ne l'aimait pas alors à quoi bon se battre.

Le révérend au crâne rasé était en train de parler, mais Rick n'écoutait pas. Alors qu'il ne pouvait détacher son regard d'elle, Kate regarda dans sa direction et quand leurs regards se croisèrent Castle eu l'impression qu'une série d'explosions se déclenchaient dans sa poitrine. Il n'aurait pas su dire combien de temps ils restèrent planter là à se regarder, perdus dans leur bulle hors de la réalité.

Kate était comme paralysée, et avait du mal à respirer. Dieu qu'il lui avait manqué. C'est le bruit des applaudissements qui la tira de sa prostration. La cérémonie était terminée. Kevin et Jenny étaient à présent M et Mme Ryan et n'allaient pas tarder à descendre la travée centrale.

 

Les serments prononcés, les anneaux et les baisers échangés, tout ce petit monde se retrouva dans la salle de réception de l'hôtel. Un serveur passa avec un plateau de coupes de champagnes. Kevin et Jenny se servirent et s'embrassèrent encore une fois avant de trinquer avec leurs amis du 12ème. Dans la salle, les couverts tintaient à mesure que les convives découvraient l'élégant buffet composé de terrines, de poisson, de fruits de mer et d'autres mets délicats. L'orchestre enchaînait les morceaux, on faisait circuler des amuses gueule tandis que les invités commençaient à lier conversation. Les gens s'installaient aux petites tables recouvertes de nappes blanches et ornées de roses.

Rick, qui venait de faire son apparition se dirigea vers le petit groupe afin d'embrasser la mariée.

  • Jenny tu es magnifique.

  • Merci Rick.

  • Kevin tu es un homme heureux.

  • Et toi tu n'as pas loupé ton entrée. Le charia Esposito.

  • Encore toutes mes excuses pour ça. Grimaça Castle.

  • Ne t'en fais pas c'est déjà oublié. Viens chéri je voudrais te présenter ma tante Amélia. Excusez nous.

Jenny prit tendrement la main de son mari et tout deux s'éloignèrent.

  • Tu viens Javier, allons faire la fête à ce buffet.

  • Je n'ai pas très faim...

  • Maintenant !! insista Lanie en le tirant par la manche.

Ils disparurent à leur tour laissant Beckett et Castle seuls, face à face pour la première fois depuis 5 mois. Le moment tant redouté était finalement arrivé et ni l'un ni l'autre ne pouvait plus faire marche arrière.

 

Comment vont se passer les retrouvailles ? Kate va t-elle réussir à se faire pardonner ou Castle va t-il se consoler dans les bras de la pulpeuse Gloria ?  Et le buffet va t-il survivre aux assauts de Lanie ?

La suite au prochain chapitre.

 

 


jogeo1  (26.11.2016 à 23:37)

CHAPITRE 5

 

L'atmosphère était tendue et ni Castle ni Beckett n'osaient entamer la conversation. Eux qui par le passé passaient des heures à discuter, se comportaient aujourd'hui comme deux étrangers. Ce nouveau constat attrista un peu plus Beckett, et n'en pouvant plus de ce silence pesant elle se décida à entamer la conversation.

  • Bonjour Castle !

  • Beckett ! Vous avez l'air en forme.

  • Je vais beaucoup mieux merci. Et vous, ça va ?

  • Si moi ça va ? Super, à vrai dire je ne me suis jamais senti aussi bien. Mentit il.

  • Tant mieux. Et comment vont Martha et Alexis ?

  • Elles vont bien.

Cette conversation n'était qu'une succession de banalités affligeantes. Il ne manquait plus qu'elle lui parle de la météo.

  • Et comment va Josh ? Je ne l'ai pas vu à la cérémonie, il est certainement encore trop occupé à sauvé le monde. Demanda Castle d'un ton sec.

  • Probablement. A vrai dire nous ne sommes plus ensemble.

La réponse de Kate, à laquelle il ne s'attendait vraiment pas le laissa sans voix. Alors s'était vraiment fini avec son cardiologue. Cette nouvelle lui mit un peu de baume au cœur et lui redonna de l'espoir mais qui avait quitté qui, il fallait qu'il sache.

  • Que c'est il passé ? Finit il par demander rongé par la curiosité.

A cet instant elle aurait aimé lui avouer qu'elle avait quitté Josh pour lui, qu'il était la seule personne qu'elle désirait mais elle hésita et puis prenant son courage à deux mains, elle se lança.

  • Castle je...

  • Mon biquet !! Je t'ai cherché partout.

Une tornade latine se précipita vers Rick puis s'empara de ses lèvres et l'embrassa avec ardeur. Puis relâchant son étreint, la jeune femme se tourna vers Kate pour se présenter.

  • Je suis désolée, d'habitude je sais me tenir en publique mais il est trop craquant. Je suis Gloria.

  • Kate.

  • Enchantée Kate. Vous êtes une amie de Rick ?

  • On a travaillé ensemble par le passé.

Gloria était collée à lui comme une sangsue et marquait clairement son territoire. Gêné par la situation Rick gardait le silence et Kate décida de mettre un terme à cette situation plus qu'embarrassante. Et dire qu'elle avait faillit lui ouvrir son cœur. On ne la reprendrait plus. C'était un coureur et il le resterait. Comment avait elle put imaginer un seul instant qu'il changerait pour elle.

  • Excusez-moi, mon père m'attend.

Elle s'éloigna le plus rapidement possible du couple, elle n'en supporterait pas d'avantage.

Dès que Kate se fut éloignée Rick retrouva la parole.

  • Mon biquet !! Sérieux !! et c'était quoi ce baiser ?

  • Tu veux la récupérer oui ou non ?

  • Oui mais...

  • Fais moi confiance, il n'y a rien qu'une femme désire plus que quelque chose qu'elle pense inaccessible.

  • Kate n'est pas comme ça.

  • Tu rigoles. Elle est folle de jalousie. Si elle avait eu des pistolets à la place des yeux je serai déjà morte.

  • Ne m'appelez plus jamais biquet.

Pourquoi fallait il toujours que les femmes l'affuble de surnoms ridicules d'animaux.

  • Pourquoi je trouve ça mignon ?

Devant la tête de Castle elle ajouta :

  • Ok, je me suis laissée emporter par mon personnage et j'ai un peu perdu le contrôle de la situation.

  • En parlant de contrôle... vous devriez peut être reprendre celui de votre main ?

  • Quoi ?

  • Votre main !

Il lui fallut près de cinq secondes pour l'enlever de son postérieur.

  • Désolée.

Elle fit demi tour et s'éloigna à son tour, un grand sourire aux lèvres.

 

La fête battait son plein. Tout le monde prenait du bon temps excepté une personne. Alors que la piste de danse était prise d'assaut par les invités, Kate était restée seule assise à sa table. Elle n'avait pas vraiment le cœur à s'amuser. Elle aurait voulu le sortir de ses pensées une bonne fois pour toute mais elle ne pouvait s'empêcher de regarder dans sa direction et à chaque fois le même spectacle désolant s'offrait à ses yeux, Gloria et Rick rigolant ensemble. Qu'est ce qu'elle pouvait détester cette fille. Après une troisième flûte de champagne elle pensa même à rappeler Josh.

Javier, que Lanie avait épuisé sur la piste de danse, rejoignit Kate à sa table. Elle était tellement absorbée par ce qu'elle regardait à l'autre bout de la salle qu'elle ne se rendit pas compte tout de suite de sa présence et c'est seulement lorsqu'il lui parla qu'elle le remarqua enfin.

  • Je déteste ce type ! Comment fait il pour emballer des canons pareil à chaque fois ?

  • Je ne vois pas ce qu'elle a d'extraordinaire.

  • Tu plaisantes, regarde là, elle a tout ce qu'il faut là où il faut. C'est une bombe cette nana.

  • Moi je la trouve vulgaire. Dis moi une chose, pourquoi vous les mecs dès qu'une fille a une grosse pair de seins vous perdez tous vos moyens, c'est pathétique.

Trop occupé à baver devant Gloria Javier ne l'écoutait même plus. En ayant assez vu, Kate se leva et se dirigea vers le bar, elle avait besoin d'une autre coupe de champagne. Cela lui paraissait être une bonne idée jusqu'à ce qu'elle tombe nez à nez avec Castle venu lui aussi chercher 2 verres.

  • Beckett ! Alors vous passez une bonne soirée.

  • Génial, je m'amuse comme une folle. Et vous ?

  • Je m'amuse comme un petit fou moi aussi.

  • Super. Je ne vais pas vous retarder plus longtemps, votre petite amie du moment doit attendre son verre avec impatience. Claqua t-elle.

  • Et c'est sensé vouloir dire quoi ?

  • Rien. D'ailleurs vous faîtes un très joli couple tout les deux. Le playboy et sa poupée siliconée. Enfin jusqu'à la prochaine.

  • C'est tout vous ça !

  • Quoi ?

  • Vous jugez les gens sans les connaître. Parce que Gloria est jolie, elle n'est qu'une fille sans cervelle qui ne s’intéresse à rien d'autre qu'à son apparence c'est ça !

  • Oh pardon ! Je ne voulais pas insulter votre petite amie. Et que fait cette chère Gloria dans la vie ?

  • Elle est coiffeuse.

  • Coiffeuse sérieux. Se moqua t-elle.

  • C'est vrai ce n'est peut être pas un grand cardiologue, mais elle est gentille et pas compliquée. Et elle, elle était là quand j'en ai eu besoin.

  • Très bien, si elle est si parfaite, qu'est ce que vous faites encore là !!

  • Je rêve ou vous me faites une scène ?

  • Une scène ? Oui je crois que vous rêvez. Vous pouvez bien vous envoyer en l'air avec qui vous voulez, qu'est ce que vous voulez que ça me fasse ?

  • A vous de me le dire ?

Kate se sentit rougir, elle était comme dans une étuve. Elle le regarda droit dans les yeux et constata qu'il savait pertinemment dans quel état il l'avait mise.

  • Vous savez quoi, laissez tomber. Finit elle par répondre.

  • Comme vous voulez. On étouffe ici, j'ai besoin de prendre l'air.

Il lui donna les deux verres qu'il tenait dans la main puis s'éloigna. Elle le suivit des yeux puis reposa les verres sur le comptoir. Il venait juste d'ouvrir la porte et de mettre un pied dehors quand elle s'élança derrière lui.

  • Castle attendez !

Elle le rattrapa à l'extérieur de l'hôtel, sous le clair de lune et lui donna une tape entre les omoplates.

  • D'accord, vous avez gagné !

Il se retourna.

  • Pardon ?

De rage elle lui martela la poitrine avec son index.

  • Je vous dis que vous avez gagné !

  • Très bien. Répondit il calmement. Et qu'est ce que j'ai gagné ?

  • Une partie de jambe en l'air.

Il haussa un sourcil.

  • Quoi ?

  • Vous m'avez bien entendue. Je vous propose une partie de jambe en l'air. C'est bien ce que vous voulez depuis le début non ?

  • Kate...

  • Vous ne me prenez pas au sérieux, c'est ça ? Je vais coucher avec vous, l'option débauche totale précisa t-elle. Vous savez de quoi je parle. Du sexe, du vrai, celui qui vous fait grimper aux rideaux et hurler de plaisir. Ce sera nous. Toute la nuit. Fixez l'heure et l'endroit et je serai là et ensuite chacun reprendra sa vie.

Elle l'avait apparemment rendu muet. Elle croisa les bras.

  • Alors, qu'en dites vous ?

Le regard de Castle sembla se perdre dans le vide.
  • Bonsoir M O'maley, belle soirée.

Il bluffait, à coup sûr il bluffait. Elle ne voulait pas se retourner. Elle n'avait qu'une envie, disparaître sous terre. Depuis combien de temps était il là ? Elle respira un bon coup puis fit face au nouveau venu. Il était bien là, le grand père de Jenny, du haut de ses quatre-vingts ans. Il se tourna vers Castle.

  • Dites moi jeune homme, est ce que toutes les jolies filles de New York sont aussi accueillantes ?

  • Excusez-moi, mais il s'agit d'une conversation privée ! Répondit Kate qui venait de retrouver toute son assurance.

  • C'est tout ce que vous pensez de moi ? Demanda Rick peiné, faisant totalement abstraction du grand père de Jenny. Après tout ce que nous avons traversé ensemble ces trois dernières années, vous croyez vraiment que tout ce qui m'intéresse c'est le sexe ?

  • Et qu'est ce que je peux penser d'autre quand je vous voit vous pavaner aux bras de cette bimbo, alors qu'il y a encore peu de temps vous prétendiez m'aimer ?

  • Peu de temps ? Cinq mois !!! cinq mois que j'attends de vos nouvelles, à me demander si vous allez bien !!! Je vous ai vu mourir dans cette ambulance Kate! Est ce que vous avez la moindre idée de ce que ça m'a fait ? Explosa t-il. La moindre idée de ce que j'ai pu ressentir ?

Il avait désormais les yeux rougit par l'émotion.

  • Je vous ai ouvert mon cœur, je vous ai dis ce que je ressentais pour vous, et vous qu'est ce que vous avez fais ? Vous m'avez menti en m'affirmant ne pas vous en souvenir et pire vous m'avez ignoré. Fait comme si je ne représentais rien. Je croyais qu'on était au moins amis.

  • Castle je... déglutit elle péniblement, affectée par la détresse de son partenaire.

  • Si vous ne ressentiez pas la même chose, il suffisait de me le dire. Je crois que je méritais au moins ça.

Sans plus rien ajouter, Rick lui jeta un dernier regard de mépris et retourna à l'intérieur claquant la porte derrière lui, laissant Kate en pleur.

  • Je suis tellement désolée. Sanglota t-elle.

M O'maley s'approcha doucement d'elle et lui tendit un mouchoir.

  • Les jolies filles ne devraient pas pleurer.

  • Merci.

  • Vous savez, si il n'est pas partant, je veux bien prendre sa place.

Kate sourit devant la proposition du vieil homme avant de fondre en larmes à nouveau.

 

 

 


jogeo1  (04.12.2016 à 21:57)

CHAPITRE 6 :

 

Furieux, il traversa le halle de l'hôtel d'un pas décidé. Trop s'en était trop. Mais enfin pour qui elle se prenait. Elle l'avait laissé sur la touche et maintenant elle se permettait de le juger. Les paroles que sa mère avait prononcées ce matin lui revinrent à l'esprit comme un boomerang. C'est elle qui avait raison, il s'était accroché à Beckett. Malgré son silence, il espérait qu'elle reviendrait vers lui tôt ou tard, qu'elle s'excuserait de l'avoir laissé dans l'ignorance tout ce temps, et qu'ils pourraient reprendre là où ils s'étaient arrêtés. Il l'attendait, et il était prêt à l'attendre indéfiniment mais c'était terminé. Elle avait fini de le faire souffrir. Alors qu'il se dirigeait vers le bar à la recherche d'un remontant, Gloria qui semblait le chercher se dirigea vers lui.

  • Ah te voilà enfin ! Je te cherche partout depuis 10 minutes.

  • Pas maintenant Gloria.

Il continua son chemin sur le même rythme sans même se donner la peine de lui jeter un regard. Un verre, il avait besoin d'un verre.

  • il s'est passé quelque chose ? Demanda cette dernière devant la mine effrayante de Castle.

A cette question il s'arrêta net et se retourna, il la fixa d'un regard plein de rage et lui balança en la montrant du doigt.

  • Tout ça c'est votre faute !!!

  • Mais...

Il ne l'écoutait déjà plus, et avait reprit la direction du bar.

  • Mais enfin qu'est ce que j'ai fais ? Cria t-elle dans son dos.

Pour seule réponse elle n'eut droit qu'au claquement de la porte de la salle de réception, suivit de près par celui de la porte d'entrée de l'hôtel. Elle se retourna et aperçut alors Kate en pleur qui se précipitait vers les toilettes.

  • Haï !

 

Par chance quand elle poussa la porte des toilettes, ceux-ci étaient vide. Elle se regarda dans le miroir et ce qu'elle y vit ne la ravi pas. Elle avait une mine affreuse et les yeux tout rouge à force de pleurer. Elle respira un bon coup, il fallait à tout prix qu'elle se reprenne pour Jenny et Ryan. Après tout c'était leur mariage aujourd'hui et elle n'avait pas le droit de le gâcher à cause de ses états d'âme. Elle se passa un peu d'eau sur le visage pour se rafraîchir et reprendre des couleurs mais déjà elle sentait les larmes repointer le bout de leur nez. Comment avait elle pu se comporter de cette façon. Elle s'était tournée en ridicule, mais qu'est ce qu'il lui avait pris de lui faire une telle proposition. Avait elle si peu d'amour propre ? Une chose est sûr elle n'oserait plus jamais le regarder en face après une telle humiliation.

Ce matin elle avait mis cette robe pour lui, elle s'était faite belle pour lui. Elle voulait s'excuser, qu'ils repartent sur des bases saines, elle voulait tellement plus avec lui mais quand elle l'avait vu aux bras de cette fille, quelque chose en elle s'était brisé et elle avait piqué une crise de jalousie phénoménale et au lieu de s'excuser elle s'en était prise à lui et lui avait fait encore plus de mal. Elle avait lu tellement de tristesse dans son regard qu'elle aurait donné n'importe quoi pour pouvoir remonter le temps, revenir à ce jour dans cette chambre d'hôpital. Pourquoi ne lui avait elle pas avoué ses sentiments alors ? Elle le regretterait toute sa vie.

Alors qu'elle s’apitoyait sur son sort devant ce miroir, une jeune femme poussa la porte des toilettes et s'installa devant le miroir d'à côté afin de refaire une touche à son maquillage. Quand Kate la reconnu son sang ne fit qu'un tour. Il ne manquait plus qu'elle. Elle portait une robe toute simple de tous les jours mais qui mettait tous ses atouts en valeur, à vrai dire, un sac à patate sur elle aurait été une œuvre d'art, et pour ne rien gâcher elle avait un visage magnifique. Elle dut admettre que Javier avait raison, Gloria était tout bonnement sublime. Pas étonnant que Castle ait succombé à son charme, comment aurait elle pu faire le poids avec une Gloria.

  • Votre robe est magnifique, elle vous va tellement bien !

  • Merci. Balbutia Kate. Ne s'attendant pas à un compliment de cette femme.

  • Tout va bien ? Vous n'avez pas l'air dans votre assiette ?

  • Je crois que j'ai mangé quelque chose qui n'est pas passé.

  • Je dois avoir quelque chose...

Oui le mec que je veux ne put s'empêcher de penser Kate.

  • Non merci, vraiment ça va. Dit elle à la place.

  • Ce mariage est une vrai réussite, vous ne trouvez pas ? les mariés sont si mignons. Ils ont de la chance, ce n'est pas donné à tout le monde de trouver le grand amour. Je crois que je suis un peu jalouse.

  • Pourquoi ? vous avez Castle. Ne put s'empêcher d'ajouter Kate qui elle même était jalouse de Gloria.

  • Rick ? Oui il est adorable mais on ne se connaît pas depuis longtemps et ce n'est pas sérieux entre nous, je ne crois pas que je vais donner suite.

  • Je suis désolée d'entendre ça.

  • Non vous ne l'êtes pas.

  • Je... Balbutia de nouveau Kate. Décidément cette fille avait le don de la mettre mal à l'aise.

Un petit sourire jouait sur les lèvres de Gloria.

  • Mais c'est pas grave.

  • Je ne comprends pas. Vous n'êtes pas intéressée ?

  • Pas intéressée ? Vous rigolez ! Vous l'avez bien regardé ? C'est un type formidable, drôle, gentil, intelligent, avec un bon job, des yeux bleus à tomber par terre et un petit c...

  • C'est bon j'ai compris. La coupa Kate de plus en plus mal à l'aise.

  • A votre avis, combien d'hétéros célibataires répondent à ces critères là ?

  • Où est le problème alors ?

  • Le problème c'est que c'est une planche pourrie.

  • Une quoi ? Décidément Kate ne comprenait pas cette femme.

  • Il y a des hommes qui entretiennent leur flamme pour un ancien amour, et il y en a, pas beaucoup il est vrai, qui se laissent totalement consumer par cette flamme. Ce qui complique considérablement les choses pour toutes celles qui viennent après, croyez moi.

Kate gardait le silence de plus en plus perdue.

  • Cette flamme c'est vous Kate ! Il est fou amoureux de vous et à la manière dont vous le regardez, je sais que ses sentiments sont partagés mais pour une raison que j'ignore vous vous efforcez de le rejeter.

  • Je... c 'est compliqué. Fini t-elle par dire.

  • Non ça ne l'est pas. Dites lui ce que vous ressentez, mais n'attendez plus ou vous finirez par le perdre.

  • Et si c'était trop tard ? Si je l'avais déjà perdu ?

  • D'après ce que m'a dit Rick, vous êtes une battante alors ne baissez pas les bras et battez vous pour lui. Il le mérite non ?

  • Oui. Il le mérite.

  • Alors foncez. Kate la vie est trop courte pour avoir des regrets. Ne gaspillez plus votre temps.

Sur ces dernières paroles Gloria s’éloigna et s'apprêtait à quitter les lieux quand Kate l'interpella.

  • Castle avait raison.

  • A propos de quoi ?

  • Je vous ai mal jugée. Merci Gloria.

  • De rien.

 

Quand elle réapparut dans la salle de réception, l'ambiance était festive, le mariage de Kevin et Jenny était vraiment une réussite. Elle balaya la pièce du regard à la recherche de Castle. Un instant elle craint qu'il ne soit parti mais elle l'aperçut accoudé au bar, le menton sur sa main. Il avait l'air malheureux comme les pierres et elle ne savait vraiment pas comment s'y prendre pour se faire pardonner. Elle faillit faire demi tour puis se ravisa. Elle ne devait plus fuir. Si elle avait eu le courage d'affronter ses peurs la première fois, ils n'en seraient pas là aujourd'hui. Elle inspira profondément puis se dirigea vers l'orchestre, une idée bien précise en tête.

 

Toujours assis au bar, Castle ne pouvait s'empêcher de regarder Ryan et son épouse. Ils étaient tellement heureux et lui si malheureux. Il se dit que jamais plus il ne tomberais amoureux. Ils s'était trop souvent brûlé les ailes. Il y avait eu Kyra, puis Mérédith, Gina et maintenant Kate. Qu'est ce qui n'allait pas chez lui, pourquoi toutes celles qu'il avait aimé finissaient toujours par le quitter. Les notes d'une douce mélodie remplacèrent celles d'un rock endiablé et tous les couples sur la piste s'enlacèrent. Quand il entendit les premières paroles de la chanson son cœur se sera un peu plus.

 

I know if you could ear me

Je sais que si tu pouvais m'entendre

You would say

Tu dirais

there are always two sides of the story

Qu'il y a toujours deux versions pour chaque histoire

You're so wright here's mine

Tu as tellement raison, voici la mienne

I cannot live without you

Je ne peux pas vivre sans toi.

 

Absorbé dans ses pensées, il ne vit pas Kate se diriger vers lui.

  • On dirai que vous avez perdu votre meilleure amie ? Venez je vous invite à danser.

  • Beckett ! Qu'est ce que vous voulez ?

  • Je vous l'ai dis, danser. S'il vous plaît. Insista t-elle en lui tendant la main.

  • D'accord.

Il se leva et ils se dirigèrent vers la piste. Kate se blottit contre lui enroulant ses bras autour de son cou.

  • J'adore cette chanson. Déclara t-elle.

  • J'ai l'impression de l'avoir déjà entendue.

  • C'est « I miss you » de Haddaway.

  • C'est une jolie chanson.

  • C'est une chanson triste. Elle raconte une vieille histoire.

  • Laquelle ? Demanda t-il.

  • Celle d'un homme qui s'éprend d'une femme mais à force de mensonges elle le quitte et il ne sait plus quoi faire pour se faire pardonner et lui dire à quel point elle lui manque.

  • Si il l'aimait pourquoi lui avoir menti ?

  • Parce que c'est une imbécile.

  • Une ?

  • Oui une.

  • Non !

  • Non ?

  • Non je ne pense pas que ce soit une imbécile.

  • Alors peut être que c'est parce qu'elle était terrifiée ?

  • Et comment fini l'histoire ?

  • Elle ne veut plus avoir peur. 

  • Et lui, il lui pardonne ?

  • Je l'espère de tout mon cœur.

Kate se serra davantage contre lui. Son parfum l'enivra et il ferma les yeux tout en resserrant son étreinte à son tour. Ils évoluaient ainsi enlacé lentement sur la piste au rythme de la musique. Plus rien ne comptait autour d'eux, ils étaient seuls au monde et Kate aurait voulu que la musique ne s'arrête jamais. Elle ne voulait plus jamais quitter la chaleur de ses bras.

Non loin de là, Gloria admirait la scène un sourire aux lèvres.

  • Je crois que vous avez perdu l'affaire. Lança Lanie qui venait de se rapprocher.

  • On dirai bien.

  • Ça n'a pas l'air de vous toucher ?

  • Il faut savoir perdre avec élégance mais on ne peut pas me reprocher d'avoir tenté ma chance.

La chanson se termina, Rick se redressa et lâcha Kate mais il ne pouvait pas se résoudre à partir et ils restèrent plantés au milieu de la piste les yeux dans les yeux alors qu'au micro on annonçait que la mariée allait jeter son bouquet. Toutes les célibataires de l'assistance se ruèrent vers l'estrade et l'une d'elle entraîna Kate avec elle. Quand celle-ci réussit à se dégager Castle avait disparu.

 

Dehors il essayait de reprendre ses esprits, quand il vit Gloria passer la porte.

  • Vous partez ?

  • Il est tard et je crois que tu n'as plus besoin de moi.

  • Écoutez Gloria je suis désolé pour tout à l'heure.

  • C'est oublié.

Elle se pencha vers lui et déposa un baiser sur sa joue.

  • Adieu mon bel inconnu de la station service.

Et puis lui tendant un bout de papier.

  • Mais si ça ne marche pas avec ton lieutenant appelle moi.

Elle lui fit un clin d’œil puis s'éloigna et disparue dans la nuit.

 

Alors à votre avis Castle a t-il pardonné ?


jogeo1  (11.12.2016 à 19:16)

CHAPITRE 7 :

 

Pour la énième fois depuis des mois, Rick n'arrivait pas à trouver le sommeil et la faute en incombait entièrement à Kate Beckett. Aucune autre femme n'avait jamais occupé toutes ses pensées au point de le rendre insomniaque. Il se tournait et se retournait, tapotait ses oreillers et continuait à se retourner. Son lit semblait avoir été dévasté par un ouragan. Il ne savait vraiment plus où il en était. Un peu plus tôt dans la soirée il avait décidé de tirer un trait sur elle, définitivement, et puis elle était revenue vers lui, ils avaient dansé et il s'était soudain remis à espérer. Bien sûr il était toujours très en colère après elle, mais ne lui avait elle pas avoué à demi mot qu'elle aussi éprouvait quelque chose pour lui ou prenait il simplement ses désirs pour la réalité. Si elle l'aimait vraiment pourquoi lui avoir menti ? Elle avait peur mais de quoi enfin ? Plus il essayait et moins il la comprenait.

Une demie heure plus tard, il ne dormait toujours pas. Las de tourner dans son lit il décida de se lever et d'aller faire un tour dehors pour prendre l'air. Oui c'est ça, un peu d'air frais lui ferait le plus grand bien. Il rejeta le drap, enfila un jean et une chemise. Sa porte grinça lorsqu'il l'ouvrit. Le bruit semblait venir du gond inférieur. Il se pencha donc un peu plus près, l'oreille tendue, tout en poussant la porte d'avant en arrière. Oui c'était bien celui-là. Jugeant cependant préférable de vérifier aussi celui du haut, il se releva, saisit la poignée et continua à faire osciller le battant. Aucun doute possible, le gond supérieur grinçait un peu lui aussi. Si il avait été chez lui, il aurait pris son tube de graisse lubrifiante et le problème aurait été réglé en moins de deux. Seigneur, quelles pensées absurdes pouvaient traverser l'esprit d'une personne privée de ses facultés intellectuelles ! Il aurait dût faire psychiatre, peut être aurait il comprit alors ce qui le rendait si dingue.

  • Vous avez du mal à dormir vous aussi ?

De frayeur il sursauta, tira la porte par inadvertance et s'y cogna la tête.

  • Aïe ! S'écria t-il avant de lâcher la poignée et de tâter son crâne.

Puis il se retourna. A cet instant, aucun mot n'aurait pu sortir de sa bouche même si sa vie en avait dépendu. Appuyée contre le chambranle de la porte, Kate l'observait. Le hasard avait voulu qu'elle occupe la chambre juste en face de la sienne. Avec ses cheveux en bataille, elle donnait l'impression d'avoir été tout juste tirée d'un profond sommeil. Elle portait une nuisette en soie rose et était tout simplement irrésistible.

  • Castle, qu'est ce que vous fabriquez ? Il est 4 heure et demi du matin.

  • Votre porte ne grince pas, répondit il.

  • Quoi ?

  • Je ne vous ai pas entendu parce que votre porte n'a pas fait de bruit quand vous l'avez ouverte. Vous êtes là depuis longtemps ?

  • Assez pour vous avoir vu jouer avec la votre.

  • Elle grince.

  • Oui je sais.

  • Pardon, je ne voulais pas vous réveiller.

  • Ce n'est rien, à vrai dire je ne dormais pas non plus.

  • C'était un beau mariage, n'est ce pas ?

  • Oui. Jenny et Kevin ont de la chance.

  • Et de votre côté ?

  • Pardon ?

  • Est ce que vous avez eu de la chance ?

  • Le bouquet ? Est ce que vous l'avez attrapé ?

  • Ah ça ! Non Lanie a été plus rapide.

  • Peut être une autre fois.

  • Peut être.

  • Écoutez, je m'apprêtais à aller faire un tour, alors bonne nuit.

  • Bonne nuit.

Alors qu'il refermait sa porte et commençait à s'éloigner dans le couloir Kate l'interpella.

  • J'ai tout gâché, n'est ce pas ?

Il se retourna pour lui faire face.

  • Je sais que j'ai tout gâché entre nous mais s'il vous plaît ne me détestez pas.

  • Kate, je... Je ne vous déteste pas, je ne vous ai jamais détesté mais vous m'avez blessé et...

  • Je sais et je regrette sincèrement. Ce n'est pas ce que je voulais. C'est juste que...

  • ...

  • Enfin essayez de comprendre. On venait de me tirer dessus. Et puis il y avait Josh et...J'étais complètement perdue. Alors j'ai choisi la facilité et j'ai prétendue ne pas me souvenir de la fusillade. Sur le moment ça me paraissait la meilleur chose à faire mais avec le recul je m'aperçois que j'ai eu tord et je regrette tellement. J'avais juste besoin d'un peu de temps.

  • Je peux comprendre, et je vous ai laissé du temps mais 5 mois Kate...

  • J'ai voulu vous appeler un nombre incalculable de fois mais à chaque fois je me suis dégonflée, et plus le temps passait et plus ça devenait difficile, mais croyez moi, si je n'ai pas rappelé ce n'est pas parce que je ne ressentais rien pour vous au contraire.

  • J'avoue que j'ai du mal à vous suivre.

  • J'avais peur.

  • Mais enfin de quoi ?

  • Peur de mes sentiments, peur de perdre notre amitié, peur de souffrir à nouveau.

  • Pourquoi ne pas m'avoir dit ça plus tôt ?

  • Je voulais le faire, je voulais profiter de cette journée pour vous parlez mais vous avez débarqué avec Gloria. J'étais jalouse et c'est pour ça que...enfin vous voyez ?

  • Non, quoi ?

  • Que je me suis comportée de façon aussi stupide ce soir. Je suis désolée.

  • Écoutez à propos de Gloria...je crois que je vous dois des excuses moi aussi.

  • Non, vous n'avez pas à vous justifier. Je n'avais aucun droit sur vous, surtout pas après la façon dont je me suis comportée ces derniers mois.

  • C'est vrai mais j'ai peut être un peu exagéré en parlant de ma relation avec Gloria.

  • Comment ça ?

  • En fait avant cet après midi je n'avais jamais entendu parler d'elle.

  • Quoi ?

  • Je suis tombé en panne et elle m'a pris en stop. On a inventé toute cette histoire, on est jamais sorti ensemble.

  • Mais enfin pourquoi ?

  • Parce que je ne voulais pas être seul alors que vous et Josh...

  • Je ne suis plus avec Josh.

  • Oui mais ça je ne le savais pas vu que vous ne me donniez plus de nouvelles.

  • Touchée.

  • Et puis, inconsciemment je crois que je voulais vous faire du mal autant que vous m'en aviez fait.

  • Castle je...

  • ...Moi aussi. Alors, qu'est ce qu'on fait maintenant ?

  • Ça vous dirai de jouer aux cartes ?

Il la dévisagea surpris. Puis un petit sourire amusé se dessina sur ses lèvres.

  • Non je n'en ai pas envie. Et vous ?

  • Non, moi non plus à vrai dire.

  • Alors pourquoi cette question ?

Son regard perçant la rendait follement nerveuse, mais cette sensation n'était pas pour lui déplaire tant elle lui rappelait leur complicité d’antan.

  • Je ne sais pas marmonna t-elle. Je n'arrive pas à dormir et vous non plus. On pourrait tuer le temps jusqu'à ce que l'un de nous ai sommeil.

  • Vous avez une idée précise en tête ?

  • Vous voulez dire à part les cartes ?

  • Oui.

  • Je ne sais pas, on pourrait regarder la télé ?

  • Non

  • Alors à vous de trouver.

  • Quelque chose qu'on pourrait faire ensemble jusqu'à ce que vous trouviez le sommeil ?

  • Oui.

  • J'ai envie d'aller au lit.

Elle n'essaya pas de cacher sa déception.

  • D'accord, bonne nuit alors.

Castle ne retourna pas dans sa chambre cependant mais se rapprocha de Kate et abolit en deux pas la distance qui les séparait. Il tendit le bras par dessus son épaule pour lui ouvrir la porte. Il se dégageait de lui une légère odeur d'after-shave qui enflamma les sens de la jeune femme. Rick lui prit doucement la main. Elle aurait pu se dégager si elle l'avait voulu mais ne le fit pas, au contraire, elle le serra fort. Il l'entraîna dans sa chambre puis l'immobilisa contre la porte qu'il avait refermé en appuyant ses bras de chaque côté de son visage et en plaquant ses cuisses contre les siennes.

Il enfouit son visage dans ses cheveux.

  • Vous sentez tellement bon. Murmura t-il.

  • Je croyais que vous vouliez dormir ?

Il l'embrassa dans le cou.

  • Je n'ai jamais dis ça.

  • Si...si

  • Non. La corrigea t-il.

Il embrassa cette fois la zone merveilleusement sensible sous son oreille.

  • Non ? Demanda t-elle le souffle court, comme en proie au vertige.

  • J'ai dis que je voulais aller au lit. Et vous avez répondu... (il lui prit la tête entre les mains et plongea son regard dans le sien durant quelques longues secondes)... « d'accord ».

Castle l'embrassa avec une ardeur qui lui révéla combien il la désirait. Passant les bras autour de sa taille elle se mit à effleurer ses muscles du bout des doigts.

Leur baiser se prolongea jusqu'à ce qu'elle s'agrippe à lui, tremblante de désir. Jamais elle n'avais été emportée par une telle passion auparavant ni connu cette envie folle de s'accrocher à un homme et de ne plus jamais le lâcher. Elle l'aimait de toutes les fibres de son être.

Tous d'eux haletaient lorsqu'il releva la tête. A la vue de larmes dans les yeux de Kate, il se figea aussitôt.

  • Kate si tu veux que j'arrête ?

  • Non je te l'ai dis je ne veux plus avoir peur, tout ce que je veux c'est toi.

Ils s'embrassèrent de nouveau longuement avec une fougue qui attisa d'avantage encore leur désir. Puis Kate relâcha son étreinte, recula et ôta sa nuisette. Le cœur de Rick fit un bon dans sa poitrine à la vue de son corps nu, superbe, parfaitement proportionné à la lueur du clair de lune.

  • J'ai tellement fantasmé sur toi, murmura t-il. Tu es encore plus belle que je l'avais imaginé. Et te serrer contre moi, ça aussi, c'est encore mieux.

  • Décris moi ton fantasme et je te décrirai le mien.

  • Non je préfère te montrer.

Il la souleva dans ses bras et la porta jusqu'au lit où il s'allongea sur elle. Il l'embrassa encore et encore, sans rien précipiter, jusqu'à ce qu'elle se presse de nouveau contre lui.

Castle voulut lui dire combien il la trouvait belle et merveilleuse mais n'y parvint pas tant il était submergé de plaisir. Kate l'empêchait de ralentir le rythme et il ne l'en aimait que d'avantage. Serré entre ses bras, il s'enfonça une dernière fois en elle.

Il leur fallut de longues minutes à tout deux pour recouvrer leurs esprits. Rick ne trouvait pas la force de se détacher d'elle. De son côté, Kate, ne cessait de le caresser séduite par la douceur de sa peau. Elle promenait lentement ses doigts de haut en bas le long de sa colonne vertébral.

Son cœur cognait dans sa poitrine comme s'il avait voulu en sortir. Elle rit devant l'absurdité de cette pensée. Rick sourit en l'entendant. Il s'appuya sur ses coudes et leva la tête pour la regarder dans les yeux.

  • Qu'y a t-il de si drôle ?

  • Faire l'amour avec toi me tuera. J'imagine déjà les gros titre : « un lieutenant de police rend l'âme durant ses ébats. »

  • Ce n'est pas drôle. Répliqua t-il en fronçant les sourcils.

Elle lui passa les bras autour du cou et l'embrassa.

  • Si ça l'est.

  • Il faut que tu restes en forme parce que nous devons remettre ça encore neuf cent quatre-vingt-dix-neuf fois et je ne veux pas que tu t'écroules avant qu'on ai terminé.

  • Terminé quoi ?

Une étincelle pétilla dans le regard de Castle. Elle s'amusa par avance de sa réponse.

  • De réaliser tous mes fantasmes.

Elle éclata de rire.

  • Un millier ?

  • Oh oui. Au moins.

  • Vous avez une imagination débordante M l'écrivain. Il existe des thérapies adaptées pour les gens comme vous. On appelle ça des cures de désintoxication sexuelle.

  • Tu es la seule thérapie dont j'ai besoin. Répliqua t-il.

  • Ravie d'avoir pu t'être utile.

  • Et toi ? Tu n'as pas de fantasmes ?

  • Si mais les miens ne sont pas aussi nombreux. En fait c'est toujours le même qui revient.

Il enfouit sa tête dans le creux de son cou.

  • Dis moi lequel.

  • C'est une sorte de variation de ce qui vient de se passer. Répondit elle doucement. Seulement dans mon rêve...

Il releva la tête.

  • Eh bien ?

  • Je te prends dans mes bras et je te jette sur le lit.

  • Très bien, je n'ai rien contre. Si tu veux me soulever...

il s'interrompit quand elle secoua la tête.

  • J'attraperais un lumbago. Expliqua t-elle. Je t'ai juste raconté ça afin que tu saches...

  • Quoi ?

  • Que ce ne seras pas toujours toi qui mènera le jeu.

  • En d'autres termes ?

  • A mon tour de te faire perdre la tête.

 


jogeo1  (18.12.2016 à 21:47)

La période des fêtes étant terminée, me voilà de retour. J'en profite pour vous souhaiter tous une bonne année 2017. Bonne lecture.

 

CHAPITRE 8 :

 

Kate ne se réveilla qu'à onze heure et quart le lendemain matin. Après s'être étirée, elle roula sur le ventre, serra contre elle l'oreiller de Castle et referma les yeux en pensant à la nuit qu'ils avaient passée ensemble. Tandis que son esprit vagabondait, les brumes du sommeil se dissipèrent et la réalité se rappela à elle. Il était onze heures et quart et elle aurait dû rejoindre son père au restaurant de l'hôtel il y a plus de deux heures déjà. Il allait l'étrangler.

Vingt minutes plus tard, vêtue d'un jean et d'un chemisier bleu elle était prête à partir. Elle enfila une veste et descendit à la hâte les escaliers. Arrivée devant l'entrée du restaurant, elle se mît en quête de son père et finit par apercevoir ses amis assis à une table au fond de la salle. Lanie, Javier et Castle étaient en pleine discussion et ne la virent approcher qu'au dernier moment.

  • Ah ben vous voyez qu'elle est encore vivante ! S'esclaffa Lanie. Encore un peu et on s'apprêtaient à appeler la police.

Kate prit place à côté de Lanie. Castle se trouvait assis en face d'elle mais elle éprouvait quelque difficulté à le regarder en face, tant le souvenir de ce qu'ils avaient vécu pendant la nuit était encore présent dans son esprit. Sa gêne s'expliquait sûrement par la présence des autres, pensa-t-elle.

  • Bien dormi ? S'enquit Esposito

  • Oui mais je devrais être partie depuis belle lurette. J'avais promis à mon père qu'on serait rentrés à New York en fin de matinée. Vous l'avez vu ?

  • Ne t'en fais pas pour lui, il est reparti avec les parents de Ryan, il ne voulait pas te réveiller. Mais dis moi, ce n'est pas dans tes habitudes de te lever si tard ? Remarqua Lanie intriguée.

  • C'est que... je me suis endormie très tard. Essaya de se justifier maladroitement Kate.

  • Une insomnie ? La taquina Rick.

  • Quelque chose comme ça. Mentit elle en souriant. Puis pour changer de sujet elle ajouta :

  • Vous avez eu des nouvelles de nos jeunes mariés ?

  • A l'heure qu'il est ils sont dans l'avion pour Hawaï les veinards. Répondit Esposito.

  • En tout cas c'était un beau mariage, alors à qui le tour ensuite ? Demanda Lanie.

  • Moi je passe mon tour. S'empressa de répondre Esposito.

  • Ça m'aurait étonné, et toi Castle tu serais prêt à ressauter le pas ?

  • Pourquoi pas, si je trouve la femme de ma vie.

  • En parlant de ça, qu'est ce que tu as fait de Gloria ?

  • Oh on s'est disputé et elle est partie. Inventa t-il.

  • Doit on en conclure que ce ne sera pas la prochaine madame Castle ? Le taquina Kate à son tour.

Un sourire se dessina sur les lèvres de Rick.

  • Aucune chance.

  • Ça me brise le cœur d'entendre ça, tu n'aurais pas son numéro par hasard ?

Tous les regards se tournèrent vers Javier et Lanie lui assena un coup de pied sous la table.

  • Quoi ? C'est trop tôt ?

  • Enfin bref, j'ai perdu mon chauffeur alors si quelqu'un pouvait me déposer au garage pour que je récupère ma voiture j'apprécierai.

  • Je vous emmène si vous voulez ? Proposa innocemment Kate.

  • Merci c'est gentil. Je vais finir de préparer mon sac, on se retrouve dans le hall.

  • On dit dans un quart d'heure ?

  • A tout à l'heure.

Rick se leva et quitta la salle de restaurant suivit de très près par Esposito, qui ne désespérait pas de récupérer le numéro de Gloria, laissant les 2 jeunes femmes seules à leur table.

  • Dis moi j'ai l'impression que ça va beaucoup mieux avec Castle ?

  • Oui, on a...pas mal discuté hier soir.

  • Et...

  • Et...on est ami.

  • Tu es désespérante ma vieille.

  • Pourquoi ?

  • Mais enfin, tu n'as pas entendu, il a laissé tombé sa colombienne alors qu'est ce que tu attends ?

  • Qu'est ce que j'attends pour quoi ?

  • Pour être beaucoup plus « aimable » avec lui si tu vois ce que je veux dire ?

Kate se demanda comment réagirait Lanie si elle savait à quel point elle avait poussé l'amabilité.

  • Je vois très bien ce que tu veux dire mais je te l'ai dis Lanie, on est ami et c'est tout.

  • Très bien comme tu veux, je n'insiste pas mais tu ne viendras pas pleurer quand tu finiras vieille fille.

  • Promis.

Les filles terminèrent leur petit déjeuné dans la bonne humeur et rejoignirent leurs chambres à leur tour.

Le week end touchait à sa fin et presque tous les invités étaient reparties. Kate venait de saluer Lanie et Esposito qui venaient de partir à leur tour et attendait Castle devant la réception quand celui-ci arriva en douce derrière elle. Il l'attrapa par la taille, se pencha et l'embrassa dans le cou. Surprise, Kate se retourna brusquement et sourit à la vue de son amant.

  • Envie d'un câlin ? Murmura Castle en l'enlaçant.

  • Nous en avons déjà fais plusieurs cette nuit, il me semble.

  • Rien ne nous empêche de recommencer. Et puis on s'est juste échauffés.

Kate se dégagea de ses bras.

  • Quoi ? Tu ne regrettes pas ce qui s'est passé cette nuit au moins ?

Elle leva aussitôt la tête et vit combien il avait l'air inquiet.

  • Non ! C'était merveilleux... tu étais formidable et je n'ai qu'une envie, qu'on recommence c'est juste que...

Elle ne finit pas sa phrase et lui prit la main pour l'attirer dans un coin plus à l'écart.

  • Viens par là.

  • C'est juste que quoi ?

  • Je ne veux pas précipiter les choses.

  • On a attendu presque 4 ans, on est loin de précipiter les choses, on en est même très loin.

  • Ce que je veux dire c'est qu'il est trop tôt pour s'afficher en public.

  • Tu as honte de moi ou quoi ?

  • Non, bien sûr que non, c'est juste qu'on a attendu si longtemps pour pouvoir enfin être heureux tous les deux, et tu vas peut être trouver ça égoïste mais je voudrais qu'on garde notre bonheur juste pour nous encore un peu.

  • Tu es fâché ? S'inquiéta t-elle devant son mutisme.

  • Non mais...

  • Tu n'en as parlé à personne au moins ?

  • Non

  • Alors qu'est ce qui ne va pas ?

  • Tu es sûr que tu n'es pas en train de f aire marche arrière ?

Pour seule réponse elle l'embrassa avec fougue. Sa langue joua avec la sienne, tant et si bien que, lorsqu'elle recula, elle remarqua avec plaisir qu'il la dévorait de nouveau des yeux avec une envie évidente de la déshabiller.

  • Aucune chance ! Finit elle par répondre avec un sourire.

Rassuré, il posa les mains de chaque côté de son visage et l'embrassa passionnément à son tour.

  • Nous avons de la route. Lui rappela t-elle en s'arrachant à ses bras.

Elle lui planta un baiser précipité sur la bouche et fila chercher sa valise.

  • Bon enfin j'étais formidable quand même. Fanfaronna t-il quand elle s'éloigna.

 

Kate avait déposé Rick chez M Adams afin qu'il récupère sa voiture. Celle-ci n'étant toujours pas prête, Castle tentait de convaincre Kate de rentrer seule à New York.

  • Tu es sûr que ça ne t'embête pas ?

  • Non, rentre, ça ne sert à rien qu'on perde notre journée, tous les deux.

  • Ok, on se voit ce soir ?

  • Serait ce une proposition lieutenant ?

  • Exactement, je vais nous concocter un petit dîner aux chandelles.

  • J'ai hâte.

Les lèvres de Kate effleurèrent les siennes en un léger baiser.

  • Sois sage en attendant et interdiction de se faire prendre en stop par une autre belle inconnue.

  • Promis.

Ils s'embrassèrent une dernière fois avant que Kate ne reprenne la route.

Elle venait à peine de le quitter et il lui manquait déjà terriblement. Elle se sentait comme sur un petit nuage, telle une adolescente devant son premier flirt et elle dût admettre qu'elle adorait cette sensation.

 

L'après midi de Castle ne se passa pas vraiment comme il l'avait espéré. Alors qu'il ne rêvait que de rejoindre Kate au plus vite, l'univers sembla vouloir tout faire pour l'en empêcher. La batterie de sa voiture n'était arrivée qu'en fin d'après midi et Jay le garagiste avait rencontré quelques petits problèmes inattendus en voulant la monter sur le véhicule. Ce n'est que tard dans la soirée que Rick put enfin reprendre la route. Son dîner romantique avec Kate tombé à l'eau, il essaya de la prévenir mais comme une malchance n'arrivait jamais seule, c'est la batterie de son téléphone qui le lâcha à son tour. Cela faisait à peine vingt-quatre heures qu'ils sortaient ensemble et il lui avait déjà posé un lapin. Elle devait être furieuse et il préféra ne pas y penser pour le moment. Alors qu'il était persuadé que sa soirée ne pouvait pas être pire, un pneu à l'avant éclata, la voiture fit une embardée et finit sa course dans le fossé. Le temps de trouvé de l'aide il était six heures passées quand il arriva enfin à New York. Il décida de se rendre directement chez Kate. Arrivé devant son immeuble, il grimpa l'escalier quatre à quatre et appuya fermement sur la sonnette. Après quelques secondes, il entendit des bruits de pas se rapprocher et devina qu'elle l'observait à travers l’œil de bœuf. Lorsque la porte s'ouvrit, il était prêt à encaisser les reproches qu'elle ne manquerait pas de lui faire à coup sûr mais pendant un instant son beau visage resta impassible.

  • Tu ne croiras jamais ce qui m'est arrivé.

Alors que Kate restait immobile accotée au chambranle de la porte les bras croisés sur la poitrine, Castle agita un sac en papier.

  • Je ne savais pas si tu étais plutôt pain au chocolat ou croissant alors je me suis permis de prendre les deux.

Après quelques secondes de troubles, Kate se jeta à son cou, s'agrippant à lui, entourant sa taille de ses jambes. Castle lâcha ses viennoiseries sur le sol, saisit ses hanches et claqua la porte avec son pied.

Une heure plus tard, ils étaient blotti l'un contre l'autre, Castle la tête posée sur le ventre nu de Kate. Alors qu'ils reprenaient leur souffle, Kate baladait sa main sur sa nuque et dans ses cheveux.

  • Tu criais si fort que j'ai cru que tu allais nous faire dégringoler le plafond sur la tête. S'amusa Kate.

  • Peut être mais tu criais plus fort. Je n'ai jamais entendu des cris pareils. J'espère que tes voisins ne vont pas appeler la police.

Kate essaya de rire mais ne réussit qu'à pousser un soupir d'épuisement.

  • En parlant de police, tu n'es pas censée aller travailler ?

  • Non. J'ai appelé le poste tout à l'heure pour les informer que je ne me sentais pas bien et que je préférais rester au chaud aujourd'hui.

Castle se redressa.

  • Katherine Beckett, vous avez menti à vos supérieurs ! Je suis choqué !

  • Je n'ai pas menti, tu fais monter ma température.

Elle se pencha sur lui et l'embrassa, doucement au départ puis le baiser devint plus fougueux. Castle sentit renaître en lui le désir. Ils prirent leur temps, se caressant doucement et sans hâte. Il lui embrassa la bouche, les seins, le ventre, embrassa tout son corps, s'attardant et la faisant à nouveau crier.

 

Promis, ils ont bientôt fini de roucouler, je vais les remettre au boulot.

 


jogeo1  (08.01.2017 à 12:28)

CHAPITRE 9 :

 

Au volant de sa voiture, ce mardi matin Kate se remémorait la journée de la veille et ne pouvait s'empêcher de sourire en y repensant. Hier elle avait pris une grande décision là blottie dans les bras de Rick : vivre au présent. La vie était beaucoup trop fragile, et elle était bien placée pour le savoir, pour laisser la beauté du moment présent être contaminée par la lourdeur du passé où l'incertitude de l'avenir. Elle ne voulait plus perdre de temps, et la journée c'était résumée à faire la seule chose qui en vaille la peine : s'aimer. Accrochés l'un à l'autre ils n'avaient guère quitté le lit. Ils y avaient pris leur petit déjeuné, dévorant les délicieuses viennoiseries que Castle avait apporté ; y avaient discuté pendant des heures rattrapant ces 5 mois d'absence. Kate avait été fascinée de constater que, malgré la séparation leurs gestes s'accordaient toujours aussi bien, que leurs rires se complétaient et que leurs cerveaux fonctionnaient au même carburant. Et bien sûr ils y avaient fait l'amour jusqu'au petit matin.

Kate aurait voulu que cette journée ne se termine jamais, mais voilà toutes les bonnes choses avaient une fin et il avait bien fallut qu'elle se résigne à laisser son petit ami pour retourner travailler. Pour se consoler elle se dit qu'après tout les retrouvailles n'en seraient que meilleur. C'est donc le cœur léger qu'elle se dirigeait vers le commissariat du 12ème.

 

Rick, après avoir dit au revoir à contrecœur à Kate, était finalement rentré chez lui. Quand il franchit la porte, Alexis et sa mère étaient attablées au bar, en train de prendre leur petit déjeuné.

  • Bonjour les filles ! Dit il tout en déposant son sac dans l'entrée.

Puis il se dirigea vers les deux rouquines pour les embrasser.

  • Ah ! Le retour du fils prodige.

  • Salut papa ! Comment c'était ce week-end ?

  • Intéressant.

  • Ça devait l'être oui. Tu devais rentrer dimanche après midi, et je te signal qu'on est mardi.

  • Merci mère pour cette précision.

  • Vas tu enfin nous dire ce que tu as fait pendant tout ce temps ?

  • J'en ai profité pour, comment dire, explorer la région.

  • Et c'est jolie ? Demanda Alexis.

  • Magnifique chérie, encore mieux que tout ce que j'avais imaginé.

  • C'est le Connecticut, n'exagérons rien. Le rembarra sa mère.

De toute évidence, ils ne parlaient pas de la même chose et Castle s'en amusa.

  • Mais dis moi toi, ça à l'air d'aller beaucoup mieux ? S'interrogea Martha devant la mine réjouie de son fils.

  • Comment ça ?

  • Je t'en prie Richard ! Quand tu es parti on aurait dit que tu portais toute la misère du monde sur tes épaules, et là tu rayonnes.

  • Il faut croire que l'air de la campagne m'a fait le plus grand bien.

  • C'est certain. Ajouta Alexis elle aussi étonnée par le changement d'humeur brutal de son père.

  • Allez je vous laisse, je vais aller prendre une bonne douche, j'ai un million de choses à faire aujourd'hui.

Il alla récupérer son sac dans l'entrée et se dirigea vers sa chambre en sifflotant sous le regard médusé de sa fille et de sa mère.

  • Grand mère, tu ne le trouves pas bizarre ?

  • On parle de ton père là chérie !

  • Oui je sais, je veux dire encore plus bizarre que d'habitude

  • Oui tu es raison, ne t'en fais pas, je vais trouver le fin mot de l'histoire.

 

La première chose que remarqua Kate lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrir à l'étage des homicides, c'est un attroupement devant l'ancien bureau de Montgomery. En s'approchant elle aperçut un homme d'une cinquantaine d'année qui s'adressait à ses collègues. L'homme s'interrompit en la voyant.

  • Bonjour, vous devez être le lieutenant Beckett ? Nous n'attendions plus que vous. Je me présente, je m'appelle Robert Gordon, et comme je le disais à vos collègues, je suis votre nouveau capitaine.

  • Monsieur. Le salua t-elle gênée de s'être faite remarquée.

  • Je connais les résultats de ce commissariat et je suis fier d'avoir été nommé à sa tête. Je connaissais personnellement Roy Montgomery, c'était un homme admirable et j'espère me montrer à sa hauteur. Je sais que vous aviez tous un très grand respect pour lui et j'espère qu'il en sera de même avec moi. Bon allez assez bavardé, je vous laisse reprendre votre travail.

Lorsque le capitaine fut retourné dans son bureau, Kate s'empressa de rejoindre Esposito, pour se rendre aux nouvelles.

  • Qu'est ce qui se passe ? Où est Ringfield ?

Le capitaine Ringfield était le remplaçant de Montgomery depuis le décès de ce dernier.

  • Il a été viré, une histoire de malversation je crois, il a vidé son bureau hier matin et on a appris l'arrivée du nouveau dans l'après midi, ça n'a pas traîné.

  • Attends une minute, comment ça vous avez appris l'arrivée du nouveau hier ? Tu ne pouvais pas me prévenir !

  • Eh ! j'ai essayé ! Je t'ai appelé je ne sais combien de fois mais tu n'as jamais répondu.

  • Oh ! C'est vrai ! Répondit elle gênée.

  • Lieutenant Beckett ! Je peux vous voir une minute s'il vous plaît ? Demanda Gordon passant la tête par la porte de son bureau.

  • Oh je crois que quelqu'un va se prendre un savon pour son retard. Se moqua Esposito.

  • La ferme !

Kate se dirigea vers le bureau de son nouveau capitaine non sans une petite appréhension, puis frappa à la porte.

  • Vous voulez me voir, capitaine ?

  • Oui, entrez et fermez la porte. Asseyez vous je vous prie.

Kate obtempéra.

  • Je viens de parcourir votre dossier et je dois dire que je suis très impressionné par vos états de service.

  • Merci.

  • Ne me remerciez pas trop vite. Je suis également au courant de la fusillade au cimetière et que le sniper responsable court toujours.

  • Et ?

  • Et j'ai cru comprendre que vous continuiez d'enquêter.

  • C'est exact, j'ai...

  • Je viens de classer l'affaire. La coupa t-il.

  • QUOI ? S'énerva Kate, furieuse de cette nouvelle.

  • Cela remonte à plus de 5 mois et il n'y a toujours aucune piste.

  • Mais...

  • Il n'y a pas de mais ! Nous avons d'autres affaires à traiter et je ne veux pas que l'un de mes meilleurs éléments se focalise sur une impasse. De plus tant que je serai en poste ici, aucun de mes inspecteurs n'enquêtera sur sa propre affaire. Est ce que je me suis bien fait comprendre lieutenant ?

  • Je n'ai rien entendu.

  • Oui capitaine.

  • Bien. Vous pouvez retourner travailler, il me semble que vous avez de quoi faire.

Sans rien ajouter Kate se leva et sortit du bureau sans oublier de jeter un regard noir à Gordon.

Elle n'en revenait pas, comment une journée qui avait si bien commencé avait put virer au cauchemar en seulement 10 minutes. Pour qui se prenait ce Gordon ? Si il croyait pouvoir se mettre entre elle et son affaire il se mettait le doigt dans l’œil. C'est une Kate très énervée qui retourna à son bureau ce qui n'échappa pas à son collègue et ami.

  • Eh Beckett ça va ? Il ne t'a quand même pas convoqué parce que tu avais 5 petites minutes de retard ? Si ?

  • Non mais j'aurais préféré.

  • Comment ça ? S'interrogea le latino.

  • Il vient de me retirer l'affaire sur le sniper, pire, il a classé le dossier.

  • Qu'est ce que tu vas faire ?

  • Je n'ai pas besoin de son accord pour arrêter les assassins de ma mère, que ça lui plaise ou non, je serais plus discrète voilà tout.

Esposito était impressionné par la ténacité et la force de caractère de la jeune femme mais aussi très inquiet et cela se lisait sur son visage, si bien que Kate lui demanda :

  • Quoi ?

  • Non rien.

  • Si va y, je vois bien que quelque chose t'ennuie.

  • C'est juste que je me demande si Gordon n'a pas raison dans le fond ?

  • Tu te fiches de moi ?

  • Non. Je sais que tu veux coincer ces salauds, et moi aussi mais on a aucune piste depuis des mois et c'est peut être mieux ainsi. Ces types sont dangereux Kate et rien ne les empêche de s'en prendre à toi de nouveau et je pense que c'est justement parce que nous n'avons plus aucune piste qu'ils te fichent la paix. Ils se sentent en sécurité.

  • Alors d'après toi je dois laisser ces assassins impunis ?

  • Non je dis juste que prendre du recul sur cette affaire ne peut pas te faire de mal. Tu devrais penser un peu à toi.

  • Tu as peux être raison, je ne sais plus.

  • En tout cas, quoi que tu décides de faire, tu peux compter sur moi, je suis derrière toi à cent pour cent, et Ryan te dirait la même chose si il était là.

  • Merci Espo.

  • Allez ! Et si on se remettait au boulot. Les assassins ne vont pas se mettre en prison tous seuls.

Elle décida de se laisser convaincre par les propos de Javier, pour un temps du moins, mais elle savait au plus profond d'elle même que jamais elle ne pourrait abandonner sa poursuite de la vérité et tôt ou tard elle aurait besoin de réponses même si cela mettait sa vie en danger. Jamais elle ne serait totalement heureuse sans ça, elle le savait, et cela malgré le tournant merveilleux que venait de prendre son existence. Alors oui un jour elle saurait mais en attendant elle décida de se replonger dans l'enquête en cours afin de rendre justice à la victime.

 

Après deux longues heures à éplucher tous les rapports de police concernant l'affaire, Kate avait besoin d'une pause. Comme lisant dans ses pensées, un homme se dirigea vers son bureau et y déposa un gobelet de café tout droit sorti du Starbucks du coin de la rue. Surprise par cette apparition soudaine Kate se retourna brusquement et ne put réprimer un merveilleux sourire en apercevant son visiteur avant de se reprendre aussitôt. Elle était au poste et ne devait surtout pas laisser ses sentiments prendre le dessus.

  • Eh Castle ! Ça fait un bail qu'on ne t'a pas vu au poste ! S'écria Esposito en apercevant l'écrivain.

  • Salut ! Je passais dans le coin alors je me suis dis que j'allais m'arrêter faire un petit coucou.

  • Merci d'avoir pensé aux autres pour le café !

  • Désolé. Grimaça Rick.

  • Non c'est rien. Après tout ce n'est pas comme si je n'avais pas l'habitude. Ronchonna le lieutenant.

  • Dis moi, tu n'avais pas des empreintes à apporter au labo toi ? Le coupa Kate pour mettre fin à sa bouderie.

Une fois Esposito éloigné, Rick s'installa sur sa chaise qui malgré sa longue absence n'avait pas bougée, comme si elle attendait sagement son retour.

  • Je constate avec joie que ma chaise est toujours là.

  • Je peux savoir ce que tu fais ici ?

  • Je te l'ai dis, je passais dans le coin.

Devant le regard insistant de Kate, qui n'était pas du tout convaincu par son numéro il ajouta :

  • Et puis je voulais t'inviter à déjeuner.

  • Tu sais qu'il existe cette merveilleuse invention qui est le téléphone pour ça ?

  • Dois-je en conclure que tu n'es pas contente de me voir ?

  • Je n'ai pas dis ça.  Mais on doit rester discret et je doute que te pointer ici après tout ce temps soit une bonne idée. Tout le monde va se poser des questions.

  • Ne t'en fais pas pour ça, notre secret est bien gardé, enfin si tu arrives à te contrôler et à ne pas me sauter dessus en public. Non parce que tout à l'heure j'ai bien cru...

  • Castle ! Je suis sérieuse.

  • Relax, j'ai un plan.

  • Qu'est ce que tu as encore inventé ? S'inquiéta aussitôt Kate, ne connaissant que trop bien ses facéties.

  • Rien de très original, rassure toi mais ça a déjà fais ses preuves. Alors ?

  • Alors quoi ? S'amusa t-elle.

  • Le déjeuner ?

  • Si j'accepte, tu me promets de partir ?

  • Oui... en fait non, je ne peux pas, j'ai un rendez-vous.

  • Un rendez...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, interrompue par le capitaine qui venait de faire son apparition.

  • M Castle ! Je suis très heureux de faire enfin votre connaissance. M le maire m'a dit le plus grand bien de vous.

Il se dirigea vers Rick lui tendant une poignée de main.

  • Tout le plaisir est pour moi. Lui répondit celui-ci avec un grand sourire lui serrant la main à son tour.

  • Si vous voulez bien me suivre, nous serons plus à l'aise pour parler dans mon bureau.

Castle s'exécuta et ne put s'empêcher de lancer un clin d’œil à Kate avant de refermer la porte derrière lui.

Et voilà, après un bref entretien avec le nouveau capitaine, Castle était de nouveau dans la place prétextant de nouvelles recherches pour son prochain roman. Il pourrait ainsi passer le plus de temps possible avec Kate sans avoir à se justifier et sans éveiller les soupçons de leur entourage. Kate protesta devant Gordon, pour donner le change mais elle était ravie. Gordon lui l'était moins. Avoir ce type dans les pattes, vu sa réputation, risquait de compromettre ses projets mais le maire avait insisté et il ne voyait pas comment y échapper. Il était nouveau à ce poste et si il voulait y rester mieux valait ne pas vexer M le maire le premier jour.

 

 

 


jogeo1  (22.01.2017 à 13:15)

Vu le peu de réactions suite à mon dernier chapitre, j'espère que mon histoire vous plait toujours. enfin voilà un nouveau chapitre. Bonne lecture.

 

 

CHAPITRE 10 :

 

15 jours plus tard

 

Ils pénétrèrent dans le parc où régnait une ambiance champêtre. Ils dépassèrent le jardin en triangle des Strawberry fields et descendirent le chemin qui longeait le plan d'eau jusqu'au dôme en granit de la fontaine de Cherry Hill. La lumière était belle, l'air vif et sec, et l'endroit déjà très animé : joggeurs, skateurs, cyclistes, promeneurs de chiens se croisaient dans une sorte de ballet improvisé mais harmonieux. Ils couraient depuis vingt minutes maintenant et Kate avait prit une bonne avance. Quelques mètres derrière elle, Castle s'efforçait de tenir le rythme mais avec beaucoup de difficultés. Ils s'enfoncèrent dans le Ramble et peu à peu, les arbustes laissèrent la place à une véritable forêt. Plus la végétation se densifiait et plus les bruits de la ville se dissipaient jusqu'à disparaître. Bientôt, il n'y eut plus que les piaillements des oiseaux et le bruissement des feuillages.

Prit d'un point de côté, Castle s'arrêta pour reprendre son souffle. Il se pencha en avant, les deux mains posées sur les genoux et supplia presque Kate de s'arrêter.

  • Temps mort ! Je fais une pause. Dit il en haletant.

Sur la plainte de son compagnon, Kate se retourna et fit demi tour pour retourner à sa hauteur. La situation l'amusait beaucoup. On aurait dit qu'il était au bord de l'évanouissement.

  • Une baisse de forme M l'écrivain ? Le chambra t-elle.

  • Tu sais...quand tu m'as appelé... ce matin... pour me proposer de faire un peu d'exercice...c'est pas à ce genre d'exercice que je pensais...Oh la vache !!

  • Tu es sûr que ça va aller ? Finit par s'inquiéter Kate devant sa mine écarlate.

  • Super ! J'ai juste besoin de reprendre un peu mon souffle.

Kate passa ses bras autour de son cou.

  • En tout cas j’apprécie que tu ai fais l'effort de m'accompagner, car de toute évidence la course à pied ce n'est pas ton fort.

  • Je l'avoue mais il y a pleins d'autres domaines dans lesquels j'excelle.

  • Ah oui ? Quoi par exemple ? Je suis curieuse.

  • Et bien...le scrabble, je suis imbattable au scrabble.

  • Vraiment ? Et quoi d'autre ?

Il se pencha vers son oreille pour lui murmurer quelque chose qui fit sourire Kate.

  • Ah oui, ça je confirme. Sourit elle.

  • Qu'est ce que tu dirais si on rentrait pour que je puisse te faire une nouvelle démonstration ?

  • Je suis partante mais tu crois que tu vas tenir le rythme, c'est que tu m'as tout l'air à bout de force. Je ne voudrais pas t'achever !

  • Ne t'en fais pas pour moi.

  • Ce serait quand même plus prudent de s'échauffer avant, non ?

  • J'allais justement te le proposer.

Alors qu'ils se rapprochaient afin de pouvoir échanger un baiser torride, un cri perçant les stoppa net.

  • Qu'est ce que c'était ? Demanda Castle.

  • Je ne sais pas. On aurait dit que ça venait de par là. Viens.

Ils partirent tous les deux au pas de course dans la direction que Kate venait d'indiquer du doigt et une cinquantaine de mètre plus au nord, ils découvrirent une joggeuse près d'un étang. La jeune femme fixait un point droit devant elle et semblait tétanisée devant la trouvaille de son compagnon à quatre pattes. En se rapprochant, le couple comprit ce qui avait effrayé la jeune femme. Là sur le bord de l'étang flottait une forme enveloppée dans une bâche en plastique noir de laquelle s'échappait distinctement la main manucurée d'une femme.

 

Moins d'une demie-heure plus tard, l'endroit si paisible auparavant, grouillait de policiers qui ratissaient le terrain et des plongeurs sondaient le fond de l'étang à la recherche d'indices. Près d'une souche d'arbre, l'un des sergents était assis entouré de trois collègues. Il était penché en avant, le visage marqué par l'horreur. Près de la berge, Lanie examinait le cadavre d'une jeune femme sur lequel des mutilations terribles étaient visibles : entailles, coupures.

  • Alors d'après toi ? Demanda Kate à la légiste.

  • D'après la rigidité cadavérique et la température du foi, je dirai que la mort remonte à un jour ou deux mais vu l'état des nécroses elle n'est pas restée plus de quelques heures dans l'eau.

  • Alors elle a été tuée ailleurs, le tueur l'a gardée quelque part et puis à finit par se décider à se débarrasser du corps dans central parc, probablement cette nuit ou au petit matin. En déduisit la jeune détective.

  • Il pensait certainement qu'on ne la retrouverait jamais. Elle était enfermée dans un sac lesté de pierres. Ajouta Castle.

  • Je vous en dirai plus après l'autopsie.

  • Merci Lanie.

Alors que Rick et Kate s'éloignaient de la légiste, ils furent bientôt rejoint par Kevin. Pour son retour de lune de miel il était servi.

  • Comment va la joggeuse ? L'interrogea Beckett.

  • Elle est très secouée, et elle ne m'a rien appris de plus qu'à vous. Elle courait avec son chien quand celui-ci a flairé quelque chose dans l'eau.

  • Le tueur a commis une erreur. L'étang est peu profond à cet endroit, c'est pour cela qu'elle n'a pas coulée à pic. Il aurait dut s'en débarrasser plus loin.

  • Il n'en a peut être pas eu le temps ? Suggéra Rick.

  • Possible. Il a peut être été dérangé. Ryan, avec Esposito allez interroger les promeneurs. On ne sait jamais, quelqu'un aura peut être vu ou entendu quelque chose.

  • Ok, mais il y a une chose que je ne m'explique pas.

  • Quoi ?

  • Comment vous avez fait pour arriver si vite sur les lieux du crime vous deux ?

Comme prient en faute, Kate et Rick échangèrent un regard gêné.

  • On étaient tout près quand le corps a été découvert. Répondit finalement Kate qui se dit que donner une partie de la vérité était le meilleur moyen de noyer le poisson.

  • Qu'est ce que vous faisiez à central parc si tôt ? S'étonna alors Ryan.

  • On courait. Répondit Rick à son tour ayant compris la stratégie de sa partenaire.

  • Oui. Je me suis dis que si Castle voulait continuer à nous suivre sur nos enquêtes, il devait entretenir sa forme physique.

Ryan sembla se contenter de cette explication, au grand soulagement de Beckett, car il ajouta :

  • C'est vrai qu'un peu d'exercice ne te fera pas de mal.

  • C'est vrai...attends une minute ! Ça veut dire quoi « ne te fera pas de mal » ? se vexa aussitôt Rick comprenant l'allusion de son ami.

  • Rien c'est juste que depuis un peu tu as...enfin tu vois.

  • Non je ne vois pas ! Serais-tu en train d'insinuer que j'ai pris du poids ?

Devant le regard inquisiteur de Castle, Ryan se défila.

  • Esposito m'attend. On a du pain sur la planche. A tout à l'heure au poste.

Ryan s'éclipsa à la vitesse de l'éclair pour éviter les foudres de l'écrivain qui se tourna aussitôt vers sa petite amie.

  • Toi aussi tu trouves que j'ai grossi ?

  • Tu sais ce qui compte ce n'est pas l'apparence physique...

  • Au mon dieu, tu le penses aussi.

  • Non !...je...

  • Lieutenant !! l'interpella l'un des plongeurs lui sauvant la mise. Il y en a un autre !

Kate et Rick échangèrent un regard inquiet. Ils comprirent qu'ils venaient de mettre les pieds dans une affaire bien plus sordide qu'ils ne l'avaient pensé de prime abord. Ce pourrait-il qu'un nouveau tueur en série sévisse à New York ?

 

Cela faisait maintenant une heure que Ryan et Esposito arpentaient le parc à la recherche d'un éventuel témoin mais jusqu'ici ils avaient fait choux blanc. Personne n'avait rien vu et ils commençaient à se demander si ils ne perdaient pas leur temps. De toute évidence le ou les assassins avaient agit de nuit.

  • On devrait rentrer ? Finit par proposer Esposito.

  • Déjà !

  • Comment ça déjà ? Ça fait plus d'une heure qu'on tourne en rond. Tu vois bien qu'il n'y a aucun témoin. En plus on se les gèles alors tu fais comme tu veux mais moi je retourne au poste, là où je pourrais me sentir utile.

  • Beckett risque de piquet une crise si on ne persévère pas un peu.

  • On ne craint rien de ce côté là, fait moi confiance.

  • Tu plaisantes ! J'aurai pensé que tu la connaissais mieux depuis le temps. Elle ne va pas nous louper.

  • L'ancienne Beckett peut être.

  • Comment ça l'ancienne Beckett ? J'avoue que j'ai beaucoup de mal à te suivre.

  • Disons que depuis quelques jours, je dirai deux semaines pour être plus précis, elle a comme qui dirait changé.

  • Comment ça changé ?

  • Et bien, elle est plus souriante, plus joviale, et toujours de très bonne humeur. Même quand le nouveau capitaine lui a retiré l'affaire du sniper. Elle n'était pas ravie bien sûr, mais elle ne l'a pas si mal prit en définitive.

  • Tu me fais marcher. C'est quoi ? Une sorte de bizutage pour mon retour ?

  • Non je t'assure ! Je l'ai même surprise à chantonner devant la machine à café. Je suis sûr qu'il y a un mec là dessous.

  • Qu'est ce qui te fais dire ça ?

  • Elle a le même air bête que toi quand on parle de Jenny.

A l'évocation du prénom de son épouse, le regard de Ryan s'illumina comme par magie.

  • Voilà ! Exactement cet air là.

  • J'ai quand même du mal à imaginer Beckett tomber amoureuse en si peu de temps. Quinze jours tu dis ?

  • Oui c'est ça. Juste après ton mariage en fait. Le lundi elle n'est pas venue travailler car elle ne se sentait pas bien et depuis elle est sur son petit nuage.

  • Elle a prit une journée de repos de son plein gré ? Ne put s'empêcher d'être surpris Ryan.

  • Une nouvelle Beckett ! Je me tue à te le dire !

  • Et Castle est au courant ?

  • Tu crois vraiment qu'il se fatiguerait à venir courir avec elle aux aurores dans central park si il était au courant ?

  • Non tu as raison. Le pauvre, il va encore tomber de haut, lui qui vient juste de réintégrer l'équipe. Elle va encore lui briser le cœur.

  • Ça m'embête aussi pour Castle, mais qu'est ce que tu veux qu'on y fasse ? On ne peut pas l'obliger à l'aimer. Et puis le principal c'est qu'elle soit heureuse non ?

  • Tu as raison.

  • Je me demande quand même qui peu bien être ce type ?

  • Moi aussi mais pour le moment on a d'autres chats à fouetter. Je te rappelle qu'on a peut être un tueur en série sur le dos.

  • C'est vrai. Arrêtons ce malade. Allez viens.

 

Sarah se réveilla en sursaut. Encore et toujours le même cauchemar. Arriverait t-elle seulement un jour à oublier, elle commençait sérieusement à en douter. Elle regarda sa montre, il était huit heure vingt. Il ne fallait pas qu'elle traîne, ses courts commençaient à dix heure et M McCourt ne manquerait pas de la faire convoquer si elle arrivait ne serait-ce encore une fois en retard. Cependant, avant de se préparer, elle décida de prendre le temps de relire la lettre. Depuis qu'elle l'avait reçu, voilà de ça quatre jours maintenant, c'était devenu son rituel du matin. Elle se leva et se dirigea donc vers son bureau, elle ouvrit le deuxième tiroir et en sorti l'étrange lettre de ses amies. Elle la rouvrit délicatement et la relut :

Très chère Sarah, si depuis notre arrivée à l'université nos chemins se sont séparés, nous regrettons sincèrement toutes les vilaines choses que nous avons dites sur toi quand tu as décidé de ne plus nous voir. Mais nous avons vécu tant de bons moments à Sherrill que maturité oblige, nous aimerions vraiment revivre quelque chose ensemble. Nous t'envoyons cette lettre plutôt que de te parler, car nous savons que nous ne sommes plus du même monde. Nous ne voulons en aucun cas que tu te sentes obligée de t'afficher avec nous si tu nous déteste toujours autant. En revanche, si tu es d'accord pour qu'on discute du bon vieux temps et qu'on essaye d'oublier le passé, rejoins-nous au Kingdom's Tavern demain soir à huit heure.

Après avoir longuement réfléchie à la proposition de ses amies, elle avait finalement décidé de décliner l'invitation et elle ne les avait pas rejoint. Depuis elle n'avait cessé de regretter son choix car elle devait bien l'admettre, malgré ce qui s'était passé, ses amies lui manquaient. Après tout, elles avaient déjà fait le premier pas. Elle oublia donc sa fierté et décrocha son téléphone mais elle tomba directement sur le répondeur de l'une et de l'autre. Tant pis, elle réessaierait après ses courts, il serait encore temps.

 


jogeo1  (28.01.2017 à 10:33)

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