HypnoFanfics

Petite intro pour vous mettre dans le bain : J'ai supposé à partir de ce qu'on savait déjà. En admettant que Jack avait dix ans et Gray six quand ils ont été séparé, Jack se serait sauvé de chez lui en bateau après la mort de son père, ne supportant pas de voir sa mère pleurer à cause de lui. Il aurait passé deux ans en mer presque sans rien boire ni mangé (ouais, je sais j'exagère, mais bon...). Il va donc s'échouer sur une plage et aura à peine la force de s'extraire du bateau avant de tomber dans les pommes, sur la plage. J'ai aussi imaginé que John Hart était un peu plus âgé que lui, de trois ans environ. Bonne lecture, et merci de me dire ce que vous en pensez... 

Un garçon de quinze ans, un bracelet en cuir autour du poignet, rentrait en skate à l'école où il habitait. Il sifflotait des notes sans suite. Il était dix heure du soir. Il venait de dîner et prenait son temps. C'est sûrement pour ça qu'il aperçut quelque chose sur la plage qu'il longeait. Si il n'était pas aller aussi lentement, il passait à côté sans le voir. Il freina et cessa de siffler. Ses yeux lui jouaient peut-être des tours, mais il lui avait semblé apercevoir quelqu'un allongé dans le sable. Il plissa les yeux. La lumière de la lune se reflétait dans la voile blanche de la barque qui gisait sur la plage, léché par les vaguelettes. Il y avait bien un corps de petite taille. L'adolescent fit sauter son skate dans sa main et dévala la pente. Il finit dans une glissade sur les genoux et rejoignit l'enfant, étendu sur le ventre. 

- Petit...

Il secoua le garçon par le bras.

- Petit, réveille toi, oh !

Il le retourna sur le dos et l'enfant articula faiblement :

- De l'eau...

Le jeune homme détacha la gourde en métal de sa ceinture et fit boire l'enfant. 

- Comment t'es arrivé là, toi ?

Mais le petit était retombé dans les pommes. Le garçon hésita avant de hisser l'enfant sur son dos et de remonter sur la route au pas de course. Il lassa retomber son skate au sol et mit le turbo vers la ville. En doublant le port, il envoya les gardes côtes chercher la barque. Il savait où il devait aller. Au lieu de se diriger vers l'école, il pris un virage serré vers le droite et pila net devant une porte. Il fit de nouveau sauter sa planche et tambourina à la porte.

- Toubib ! C'est urgent ! Oh !

La porte s'ouvrit sur un homme d'un certain âge que était visiblement entrain de dîner.

- Mais ça va pas de déranger les gens comme ça, John ! Qu'est-ce que tu veux ?

- Je vous emmène un client...

Les yeux du docteur se posèrent sur le petit garçon qui gisait, inerte, sur l'épaule de l'adolescent.

- Entre.

- Quand même !

John passa devant le docteur et alla poser son fardeau sur le canapé. Puis il se laissa tomber sur une chaise sans se gêner. Le docteur ne fit aucune réflexion et s'occupa de l'enfant. Il envoya sa femme lui chercher à boire et à manger avant de se tourner vers l'adolescent.

- Il est en état de déshydratation et de sous nutrition avançé.

- Je lui ai donné à boire...

- Tu as bien fait, c'est la seule raison pour laquelle il n'est pas mort sur le chemin. C'est un vrai miracle qu'il soit encore en vie...

- Les miracles, ça existe pas, toubib, je suis bien placé pour le savoir.

- Tu te trompe...

Les deux hommes se tournèrent vers le petit garçon qui venait de parler. John lui sourit gentiment :

- Bienvenue chez les vivants, le nain.

- Les miracles, ça existe.

- Qu'est-ce que tu en sais ?

- Je le sais, c'est tout. C'est mon père qui me l'a dit.

- Et qu'est-ce qu'il en sait, ton père ?

- Il est mort.

John baissa la tête et souffla :

- Pardon...

- Pas de quoi. 

Le docteur pris le relais :

- Depuis combien de temps es-tu en mer ?

- Deux ans, monsieur.

La femme du docteur donna un bol de soupe au garçon.

- Merci.

Le docteur ne comprenait pas.

- C'est impossible, tu ne peux pas avoir quitté la terre il y a deux ans, tu serais mort.

- C'est un miracle. De toute façon vous pouvez vérifier sur le mat de ma barque. J'ai compté les jours en me basant sur les changements de lumière. J'ai pas dû me tromper de beaucoup. 

Le toubib secouait la tête, abasourdis. Finalement, il se leva.

- John, rentre à l'école, ils doivent t'attendre. Dis leur de passé me voir si ils ne te croient pas. Quant à toi mon bonhomme-comment t'appeles-tu ?

- Sky Blue, monsieur.

- Sky Blue, tu vas passer la nuit ici et on verra demain ce qu'on fait de toi. Sur ce, bonne nuit à tout les deux.

Ils se séparèrent sur ces entrefaits.

Le lendemain, John revint voir Sky après les cours et il écouta le garçon lui raconter son histoire. Puis, il lui parla de l'école où il vivait : l'école du temps. Créée par l'agence du temps pour éduquer les futurs agents. Les élèves restaient à l'école presque toute l'année, ne rentrant chez eux que pour les vacances. John était un des rares élèves qui ne rentraient pratiquement jamais chez lui. Il était le benjamin d'une famille de treize enfants. Ses parents avaient marié toute ses soeurs. L'aîné des garçons hériterait de l'entreprise familial, les autres avaient tous été placé en apprentissage chez un membre de la famille. Mais John était le plus jeune et on avait pas trouvé de place pour lui. En plus il était un peu feignant sur les bords. En désespoir de cause, son père l'avait expédié à l'école de l'agence du temps. On prétendait que cette école transformait le pire des garnements en bon soldats. Certains devenaient même des héros et avait leurs noms gravés sur le monuments aux morts pour la patrie. 

John avait une idée en tête.

- Tu ne sais pas où aller, non ? Tu veux retrouver ton frère mais tu n'as aucun moyen de voyager, si ? Si tu devient un agent, tu auras ça.

Il montra son bracelet.

- En quoi un bracelet en cuir me fera voyager ?

- C'est pas juste un bracelet en cuir. C'est un manipulateur de vortex. Il permet de se téléporter en quelques secondes. Tu pourrais visiter cinquante planètes par jours sans te fatiguer. Tu aurais beaucoup plus de chances de retrouver ton frère. 

Finalement, John réussit à convaincre Sky de demander une inscription à l'école, et le lendemain, l'enfant se présentait à la porte du directeur de l'école. 

- Entrez !

Il passa la porte et vint s'asseoir devant le bureau du principal. 

- Qu'est-ce que tu veux ?

- Rejoindre l'école.

- Impossible. Dix ans, c'est l'âge maximum d'admission et tu en as douze. De toute façon les inscriptions sont closes depuis un mois avant la rentré.

- Et c'était il y a un mois.

- T'as tout compris. Sauve toi, maintenant.

- J'ai le droit d'insister ?

Le dirlo ouvrit un tiroir et lui tandis des feuilles d'exercices attachées ensemble.

- Il faut un sacré niveau scolaire pour intégrer l'école. Fais ces exercices et si tu en as plus de la moitié de bon, on discute. Tu as deux heures.

Vingt minutes plus tard, Sky laissait tomber les feuilles sous le nez du directeur.

- Tu abandonne ?

- Non, j'ai finit.

- Tu te fous de moi ?

- Non, monsieur. 

Le directeur parcourut les feuilles des yeux. Tous les exercices étaient fait et il n'y avait pas une faute.

- Mais c'est impossible. Quarante ans de carrière et c'est la première fois qu'un élève boucle le test d'évaluation en vingt minutes sans faire aucune faute.

- Elève ? Ca veut dire que je suis pris ?

- Je veux mon neveu que t'es pris. On a besoins de gars comme toi à l'école. Mais il reste qu'un seul lit de libre et c'est chez les grands.

- Pas de soucis. Je prends.

Le soir même, Sky prenait ses quartiers dans le même dortoir que John. Celui lui présenta les six garçons qui partageaient leur chambre.

- William, Neckeb et Mika, les jumeaux, Nicolas et Joe. Les gars, je vous présente Sky.

Les garçons n'avaient pas l'air ravit.

- Qu'est-ce qu'un minus fait dans notre chambre ?

Sky sourit.

- J'emménage.

- Tu squate, oui.  

Sans plus faire attention à eux, le garçon posa son sac sur le lit du bas d'un superposé qu'il partageait avec John.

Mais William ne voulait pas en rester là et les garçons se rapprochèrent comme pour une bagarre.

- Eh, le nain, j'te cause.

- Sans blague ? J'avais pas remarqué.

William lui poussa l'épaule.

- Te fous pas de moi.

- Alors toi, me touches pas.

John, qui commençait à envisager de s'interposer, se rapprocha des deux protagonistes. William attrapa l'enfant par le col et le souleva de quelques centimètres.

- Toi, pauv'cloche, tu cherches les problèmes.

Il ne compris jamais ce qui lui était arrivé. Toujours est-il qu'il finit par réaliser qu'il était allonger par terre, les deux bras tordus dans le dos, un gamin de douze ans agenouillé sur sa colonne vertébrale.

- Ecoute Willi, j'ai rien contre toi, mais je débarque et j'aimerais bien qu'on me laisse vivre ma vie peinard sans trop me faire chier. Pour le cas où t'aurais pas pigé, je te précise que je suis champion juniors d'arts-martiaux toute catégorie là d'où je viens, sachant que c'est là que vivent les plus grands champion. Alors me cherche pas et on s'entends bien, d'ac ?

- Ouais, d'ac.

- On est d'accord.

L'enfant se releva et remit son adversaire sur ses pieds.

- Sans rancune ?

- Non, mais t'es génial comme mec, toi !

- Si tu le dis.

John éclata de rire et ébouriffa les cheveux du garçon. A partir de ce moment, les garçons du dortoir cinquante-six considérèrent Sky comme leur petit prince. Ils admiraient cet enfant, blessé par la vie, mais qui se débattait pour rester debout, et allait jusqu'à aider les autres à se relever. Ils s'auto-proclamèrent la garde rapproché du "petit-prodige", comme ses professeurs ne tardèrent pas à le surnommer. Ils le suivaient partout et le défendait vivement. Quant aux profs, presque tous adoraient ce petit bonhomme qui était le meilleurs dans toute les matières, surtout en sport. Seul le prof de math ne l'aimait pas. C'était sûrement parce que Sky était meilleurs que lui et le corrigeait devant ses élèves.

C'est d'ailleurs lui qui lui posa le plus de problèmes. Les élèves surnommaient le prof de math Ratatouille parce qu'il était tout le temps tout rouge. La plupart des élèves de l'école aimaient bien Sky. Il était un très gentil garçon, quoiqu'un peu violent et du genre à chercher les ennuis. Les garçons du dortoir n'étaient pas les seuls à considérer Sky comme leur petit prince. La plupart des élèves se comportaient avec lui comme avec leur chef. Il n'hésitait pas à leur rendre services dans la mesure de ses moyens, vu que la moitié des gros bras de l'école et le trois quart des intellos étaient sous ses ordres. De leur côté, les élèves le lui rendaient autant que possible.

Vers le milieu de la première année scolaire de Sky, il y eu un premier "couac" avec Ratatouille. Sky s'ennuyait beaucoup au cours de math. Son grand-père s'était chergé de son éducation dès l'âge de six ans et il savait déjà tous. Sa mère lui avait appris à lire et à écrire à l'âge de trois ans. Il rêvassait donc à sa table, comme d'habitude, quand la règle du professeur claqua violemment à l'arrière de sa tête. En temps normal, ceux qui le frappaient passaient leur vie à s'en mordre avec leur dernières dents le peu de doigts qui leur restaient. Mais bon, c'était quand même le prof de math.

- Monsieur Blue, voulez vous avoir l'extrême obligeance de me répéter à la lettre l'égalité que je viens de formuler ?

Sky se leva et répéta mot pour mot ce que venait de dire son professeur. Alors que Ratatouille s'apprétait à lui poser une autre question pour sauver son honneur dèjà bien amoché, le garçon reprit précipitament l'équation en modifiant une donné. Les élèves le regardaient d'un air amusés. La plupart d'entre eux étaient plus grand que lui mais ils aimaient beaucoup le petit garçon qui pouvait se comporter comme leur chef à quatre heure et redevenir leur petit frère à quatre heure 01. Le prof s'étrangla :

- Comment ? Ce n'est pas ce que j'ai dit !

- Je le sais bien. Sauf que vous utilisez une des nombreuses théories d'Einstein mais que vous vous êtes planté... Comme chaque fois que vous m'interrogez, d'ailleurs, le feriez vous exprès, par hasard ?

Sans attendre de réponse, le petit bonhomme se leva, prie la craie des mains d'un Ratatouille tétanisé et alla au tableau réctifié et résoudre le problème posé. Trente secondes au compteur. Le prof craqua et se précipita vers lui. Sky, malgré ses réflexes prodigieux ne vit pas venir la baffe qu'il envoya rouler par terre, le nez en sang. Il se redressa sur les coudes, hébété. Le prof fulminait.

- Dehors !

Le garçon se leva et claqua des doigts. Quatre élèves se levèrent et l'un d'eux lui apporta son sac.  Ratatouille crut qu'il allait avoir une attaque. Il s'étrangla :

- Mais qu'est-ce que vous faîtes ?

- On met les voiles.

Les cinq garçons sortirent. Avant de claquer la porte, Sky se retourna et lança simplement et d'une voix très calme :

- Vous me le payrez.

C'était une erreur, qu'il devraient malheureusement payer deux ans plus tard. En attendant c'est Ratatouille qui en prit pour son grade. Tous la classe au grand complet se précipita dès la fin des cours chez le directeur pour protester vivement. Le lendemain, Ratatouille était mis à la porte pour violence injustifié à l'encontre d'un elève de douze ans. Il jura de se venger. Mais ça vendeta ne devait venir que bien plus tard. Toute l'école fêta Sky en héros. Ratatouille n'était pas très aimé au sein des élèves, même des plus doués.

Les vacances étaient la période de l'année que Sky étestait le plus. Il savait qu'il devrait les passer seul, tous les autres élèves rentrants chez eux. Quel ne fut pas sa surprise quand John lui apprit que lui aussi restait à l'école pendant les vacances... Au matin de Noël, Sky fut donc réveillé par un retentissant :

- JOYEUX NOËL !

Il se redressa sur les coudes. La tête de John pendait du lit du dessus avec une espèce de grand sourire à l'envers. Le garçon éclata de rire. L'adolescent se laissa tomber sur le lit d'en dessous et ils se taèrent dans la main. En levant la tête, ohn vit les photos de la famille de son ami.

- Qui c'est ?

Sky les nomma en les désignant :

- Mon père, ma mère et monpetit frère Gray. Sur l'aute photo c'est moi et mon grand-père.

 Jphn scruta le visage de son ami.

- Ils te manquent ?

L'enfant hocha la tête, en silence. Histoire de détendre un peu l'athmosphère, John bondit du lit.

- Lèves-toi, t'as des cadeaux !

- De quoi tu parles ? C'est pas possible !

L'enfant se leva en écartant le rideaux qui isolaient son lit. Il y avait bien une montagne de cadeaux posés sur la table où les garçons faisaient leur devoir et jouaient aux cartes. John avaient déjà ouvert les siens.

- C'est de la part de plein d'élèves de l'école. Même les profs ont participé. Voilà le miens, d'ailleurs.

Il lança un paquet grossièrement emballé à Sky.

- Ben..., merci.

- Pas de quoi, vieux. J'ai ouvert le tiens, aussi, je sais pas comment t'as su, d'ailleurs.

L'enfant lui avait offert un bracelet à clous. L'adolescent en voulait un depuis longtemps.

Les deux garçons passèrent la matinés à déballer et comparer leur cadeaux respectifs. Ils déjeunèrent dans un fast-food avant d'aller faire un tour sur les toits de la ville, où ils s'étaient installés un parcourt du combattant. Finalement, John entraîna son ami au skate-park, pratiquement désert.

Ils passèren les vacences de Noël à faire les fous dans toute la ville. L'école étant presque déserte, elle leur servait de terrain de jeux. Pour une fois, John fut déçu de voir arrivé la fin des vacances.

Cet épisode n'a pas l'air de plaire alors je suggère aux admins de le clore, je dois bien avouer qu'il n'est pas génial et j'ai la ferme intention d'en créer un autre dès que celui-là sera terminé. Si quelqu'un y voit une objection, il peut toujours reprendre la fic si ça l'intéresse.

Cet épisode est terminé ! Les Administrateurs, y en a pas un qui veut le clore, je voudrais en faire un autre, s'il vous plaît !