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Série : Castle
Création : 11.01.2018 à 03h10
Auteur : CastleBeck
Statut : Terminée
Alors que Castle est en tournée promotionnelle à Los Angeles, Kate et ses amis reçoivent des lettres de menace. Quelqu'un en veut clairement à la détective. Qui? Pourquoi? (Saison 3)
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Épisode virtuel écrit par :
Bonne lecture
La journée s'était étirée et, maintenant que leur enquête était close, Kate Beckett n'avait qu'une envie en tête : se plonger dans un bain moussant pour y savourer un bon roman... pourquoi pas un des premiers de Castle? Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas lu Death of a Prom Queen.
Dès qu'elle franchit la porte de chez elle, son téléphone sonna... et, pour une très rare fois, elle ignora l'appel. Elle déposa le courrier, le téléphone et ses clés et se dirigea vers la salle de bain où elle fit immédiatement couler l'eau. Le temps que son bain se remplisse, elle se servit une coupe de vin rouge, et jeta un oeil distrait sur les enveloppes récupérées plus tôt dans le casier postal. Entre les factures et publicités sans intérêt, une lettre se détachait du lot. Elle la prit et l'observa suspicieusement, lorsque la sonnerie de son téléphone se fit de nouveau entendre.
Son regard allait du téléphone à l'enveloppe et de l'enveloppe au téléphone... Finalement, elle prit le parti de saisir son portable pour lire «Espo» sur la façade..
- Qu'y a t-il Espo qui ne puisse attendre demain ???
- Beckett, un coursier vient de nous porter une lettre à ton attention... rose pâle... bizarre... écrite à la machine avec seulement «Katherine Beckett» dessus, alors....
- Comment tu as dit ? Elle est rose pâle ?... Le regard de Kate se porta sur l'enveloppe qu'elle tenait dans la main... Tu peux patienter une minute s'il te plaît ? En deux secondes, la lettre fut ouverte et juste quelques mots figurait sur une grande page de couleur identique : «On se retrouvera Katherine Beckett...un jour...»
- Espo, ouvre la lettre et lis-moi ce qui est écrit , vite... Il s'exécuta et lu : «On se retrouvera Katherine Beckett...un jour...», C'est quoi ce bordel ??? Kate, tu es là ??? Kate... Tu me réponds ???
- Euh... Oui, Espo... Je viens de recevoir la même lettre à mon appart... Tu ne remarques rien?? Un style? Une odeur ?
- Oui, tu as raison, le courrier est subtilement parfumé... Le tien aussi ????
- Pareil...
- Kate, c'est quoi ?? Un admirateur ? Un amoureux ? Ou... un fou ??? À ton avis? Un grand silence suivit ses questions....Kate était à la recherche de souvenirs récents ou anciens se rapportant à une telle missive...
- J'arrive, Espo, attends-moi.
Pendant ce temps, Richard Castle, en pleine tournée promotionnelle pour son nouveau roman à l’autre bout du pays, savourait le plaisir d’être le centre de toutes les attentions. Il avait besoin de se changer les idées. Son nouvel échec avec Gina ( Mais comment avait il pu imaginer que cela pourrait coller avec elle?!), Beckett qui filait le parfait amour avec le docteur mobylette... C’en était trop! Il avait besoin d’air et cette tournée loin de New York était plus que bienvenue. Vive le champagne et les flash des photographes pour vous remettre d’une rupture et d’une déception sentimentale!
- Je peux avoir un autographe? Demanda une petite voix derrière lui.
- Bien sûr! Lança-t-il en se retournant son feutre à la main.
- Sur ma poitrine... S’il vous plaît...
Il se figea en constatant que sa jeune fan avait déjà préparé le terrain et lui agitait sa poitrine généreuse sous le nez.
- Avec plaisir! Répondit-il tout sourire en chassant de son esprit l’image de Beckett et son regard noir.
- On en parle au chef? Demanda Esposito tandis que Beckett fixait la lettre silencieusement.
Elle releva aussitôt la tête et lui lança un regard noir.
- Si tu lui en parles, je te casse les jambes!
- Mais Beckett... si ça se trouve c’est un malade! Insista le latino.
- C’est rien du tout! Le coupa la détective. Si tu en parles à Montgomery, il va piquer une crise de protectionite aiguë et je ne pourrai plus respirer.
- Josh alors... Ce serait bien qu’il le sache, non?
- Il n’a rien à savoir du tout! D’ailleurs il ne s’est rien passé, tu oublies cette histoire de lettre, je ne suis pas une gamine, je suis assez grande pour savoir s’il faut que je m’inquiete.
Son sourire commercial ancré sur les lèvres, Castle déposa la pointe de son stylo sur le sein droit de la jeune femme. Pourquoi avoir des scrupules ? Beckett s’abandonnait bien dans les bras d’un autre chaque soir…
Chassant définitivement Beckett de ses pensées, il signa sans la moindre hésitation. Mais au moment de reboucher le stylo, la jeune femme lui prit des mains. Avec un aplomb déconcertant, elle défit le bouton de manchette de Rick, retroussa sa manche et écrivit sur l'avant bras dénudé de l’auteur à succès, son numéro de téléphone. Elle rangea le stylo dans la poche de sa chemise dans une caresse appuyée sur son pectoral. La jeune femme se mit sur la pointe des pieds, s’approcha de son oreille et dans un murmure aguicheur, elle lança :
Après avoir déposé ses lèvres sur son lobe, elle s’écarta et rebroussa chemin laissant derrière elle, un Castle haletant.
- Oh! Salut Paula! Lança-t-il en se retournant. Comme tu vois, je fais la promo de mon livre...
- Je constate que tu reprends tes vieilles méthodes! Tu as fini par chasser ta muse de ton esprit?
- Bah... Une muse doit rester une muse... inaccessible...
- Wah! Quelle maturité! Tu as donc renoncé à la mettre dans ton lit?
- Toutes les femmes que j’ai mises dans mon lit ont fini par me décevoir, énonça-t- Il résigné. J’aime l’idée que Beckett restera à jamais la femme mystérieuse et désirable qui m’inspire...
- Et moi, j’aime l’idée que tu reprennes tes bonnes vieilles habitudes de marketing, sourit Paula, car plus tu gagnes d’argent, plus j’en gagne!
- Femme vénale... souffla Castle en avalant d’un trait la coupe de champagne qu’un serveur venait de lui proposer.
Alors qu'elle affirmait à Esposito qu'il n'y avait absolument aucune raison de s'inquiéter, son téléphone se fit entendre. Elle décrocha aussitôt, voyant là une bonne occasion de mettre un terme à la conversation.
- Beckett, lança-t-elle en décrochant.
- Kate, c'est Lanie. J'ai eu une étrange lettre chez moi. Elle t'est adressée.
- Laisse-moi deviner... Enveloppe rose? Parfumée? Écrite à la machine?
- Oui, comme tu sais?
- J'ai reçu la même... surement un mauvais farceur. Tu peux l'ouvrir et me dire ce qu'elle contient?
Pendant qu'elle questionnait Lanie, elle vit Espo décrocher son téléphone et s'éloigner. S'il avait attendu le sujet de l'appel de Lanie, aucun doute que Javier appelait Ryan ou Montgomery. Inutile qu'elle lui redise qu'il n'y avait nulle raison de s'inquiéter, il ne l'écouterait pas. Elle se reconcentra donc sur Lanie.
- Que dit la lettre?
- «On se retrouvera Katherine Beckett...un jour... Sinon, c'est peut-être ton amie que je retrouverai...» Ça ne semble pas être le coup d'un mauvais farceur. Ça sent clairement la menace. Tu devrais prévenir le capitaine et les gars...
- Je suis déjà au poste avec Espo, d'ailleurs il me fait des signes. Je te rappelle...
Effectivement, Espo tentait de lui faire comprendre qu'il avait quelque chose d'important à lui dire.
- Quoi, Espo?
- C'était Ryan... Il a aussi eu une lettre... Avec un message différent : «On se retrouvera Katherine Beckett...un jour... Sinon, c'est peut-être ton ami que je retrouverai...»
- Même chose pour Lanie... Le message est clair... Il me connait assez pour savoir qui sont mes amis... ou mes collègues, et il veut se venger en passant par vous. Mais qui?
- Et , maintenant, on appelle le capitaine?
- Non, entre toi, Ryan et Lanie, il y a déjà bien, assez de personnes qui s'inquiètent... Par contre, si Ryan, et Lanie ont reçu une lettre. Qui sera le prochain?
Il était à présent 3h du matin à New-York et seulement minuit à Los Angeles où se trouvait Richard Castle, le célèbre écrivain désabusé. Il dormait d'un sommeil agité quand un bruit le fit sursauter. Il regretta immédiatement cet élan de vigueur. Sa tête tambourinait et les coups qu'il recevait étaient tel un marteau piqueur réduisant à néant le bitume. Ses yeux tournoyaient et bien qu'assis sur son lit, Rick avait du mal à rester en place et dû s'employer fermement avec ses mains disposées de part et d'autre de son tronc afin de garder un équilibre précaire. Les relans d'alcool, où pluôt de champagne qui émanait de sa bouche lui donnèrent une bonne indication quant à l'origine de son malêtre actuel. A ses pieds, il sentit une bouteille vide d'un grand cru pétillant millésimé joncher le sol. Observant l'espace à proximité il s'aperçut que deux autres bouteilles trainaient dans le salon à côté. Il lui fallut bien quelques minutes encore pour stabiliser les nausées et sa vision. Se tenant le crâne, c'est là qu'il aperçut le numéro tatouait sur son avant bras. Un second bruit émana de la pièce d'à côté qui ne laissait plus de place au doute.
- Oh ma tête, fit une voix féminine.
- ... Salut... Euh... Bredouilla-t-il incapable de se souvenir du nom de la jeune femme.
- Tanya. Je m’appelle Tanya. Tu as de l’aspirine?
- ... Non... Euh... je ne crois pas... répondit-il en regardant autour de lui à la recherche de ses affaires.
Il se rendit dans la salle de bain et revint avec un verre d’eau qu’il lui tendit.
- Tenez... Il faut s’hydrater quand on a abusé... enfin... Un peu ... trop bu...
- Merci...
Il jeta un œil à sa montre.
- Il est minuit...
- Oui... Et alors? Interrogea-t-elle.
- Bah... d’habitude, je tiens mieux l’alcool... Là... Je me suis écroulé comme un novice.
- C’est que je ne suis pas n’importe qui, dit-elle en enroulant ses bras autour du cou de l’ecrivain.
- Je n’en doute pas, sourit Castle qui avait bien du mal à se souvenir de ce qu’il s’etait passé depuis qu’il avait signé sur la poitrine de la jeune femme.
Comment Diable allait-il se sortir de cette situation?
