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Série : Castle
Création : 11.01.2018 à 03h10
Auteur : CastleBeck
Statut : Terminée
Alors que Castle est en tournée promotionnelle à Los Angeles, Kate et ses amis reçoivent des lettres de menace. Quelqu'un en veut clairement à la détective. Qui? Pourquoi? (Saison 3)
Cette fanfic compte déjà 75 paragraphes
L'homme avait le sourire. Il pouvait être satisfait de son travail. Autant de minutie pour cherhcher une solution afin d'éliminer l'élément perturbateur avait eu finalement un effet bénéfique sur son humeur. Il allait recentrer l'attention sur lui et son combat avec sa Némésis, le lieutenant Beckett. Rien ne devait entâcher le plan qu'il avait mis des années à construire à force de patience, d'observation et de frustation surtout pas une femme frêle et insignifiante comme Koonan. Sa muse était le Yin et lui le Yang. Sa victoire totale et sans retour sur la championne des forces de police devait annoncer une nouvelle redistribution des cartes et enfin donner l'avantage au réseau criminel. L'humiliation serait à la hauteur de son génie pour les proches de Kate et de toutes cette flicaille imcompétente à saluer ses méthodes avangardistes. Son portable le sortit de sa réverie en lui signifiant son RDV. Elle avait mordue à l'hameçon. Il prit l'appel en changeant sa voix comme nul autre.
- Kate Beckett! fit l'homme maintenant parfaitement dans son rôle.
Il attendit que Koonan réponde puis développa.
- Retrouvez moi au James J. Walker Park à l'angle de Clarkson et Hudson street dans une heure. Ce que j'ai à vous dire et confidentiel et votre vie en dépend.
Il raccrocha non sans être sûr que son RDV avait bien compris le lieu et le caractère urgent de leur rencontre. Content de sa performance vocale, il s'imaginait déjà à demain reprenant sa mission sans personne pour le contrarier.
L'effervescence régnait au precinct , même si en apparence la mort de Josh était en partie résolue , restait à recouper toutes les pistes ....
Kate n'arrivait pas encore à dissocier les deux affaires, elle sentait qu'il y avait un lien sensible entre les menaces reçues par messages et la mort de Josh, malgré l'insistance de Castle pour la discréditer de la perte de son "boyfriend".....Il faisait vraiment son possible pour la réconforter et kate appréciait sa présence et ses paroles apaisantes.......
L'appartement de Kate devait être le QG de l'enquête, mais tout fut transféré au precinct , dans le bureau de Montgoméry ,pour plus de facilité ,d'accès aux dossiers et de confidentialité -
Le Capitaine fit comprendre à Beckett que finalement ,pour étoffer l'enquête, la sécurité serait tout autre dans les murs de la police....du moins c'était ce qu'il pensait...
Au precinct hier, ils avaient tous fini tard rejoignant seulement leur domicile au petit matin pour prendre un peu de repos. Kate avait suivi Castle chez lui. Elle n'avait pas négociée, épuisée par les événements. Avoir un peu de compagnie dans un environ paisible lui faisait du bien et les draps de soie de la chambre d'ami ainsi que la douche chaude avaient eu raison de ses tourments au moins pour les quelques heures de sommeil qu'elle s'accorda. Pensant être la première debout, elle se dirigea vers la cuisine qu'elle connaissait plutôt bien à mesure des soirées qu'elle avait passé dans le loft du romancier. Elle fut surprise de voir un Castle déjà aux fourneaux. Une bonne odeur de café et de pancake émanaient distinctement jusqu'aux narines de la détective qui la mirent en appétit. C'est avec le sourire qu'elle se dirigea vers le tabouret pour prendre place.
- Déjà debout ! Je vous aurais cru plus marmotte que ça surtout avec les dernières heures que nous venons de passer. Lança -t-elle avec un ton un peu taquin.
- Je sais me lever tôt quand ça en vaut la peine ! Répliqua Rick avec son plus beau sourire.
Kate baissa les yeux comprenant parfaitement le sens de sa phrase. Voyant qu'elle était gênée, Rick ajouta :
- Je ne trouve pas le sommeil en ce moment ! Je l'ai mis à profit pour réfléchir et nous faire ce copieux petit déjeuner.
- Tenez votre nectar du matin !
- Merci Castle ! Humm…
Kate commença à manger. Elle dévorait littéralement le menu et Rick prenait plaisir à la regarder picorant à droite et à gauche nourrit par le sourire de sa muse et cette bulle hors du temps qu'ils venaient de créer.
Un coup de fil vint rompre le charme et dissiper les sourires des visages des deux partenaires.
- Beckett !
Castle vit tout de suite aux traits du lieutenant que les nouvelles n'étaient pas bonnes. Il attendit néanmoins qu'elle prenne la parole.
- On a un autre meurtre ! C'est Koonan…
Rick blêmit.
Ils s'habillèrent rapidement et partir pour la scène de crime.
Sur place, c'était l'effervescence. Kate dut garer la crown victoria un peu à l'écart de la zone balisée tellement la foule étaient dense. La nuit, le James J. Walker Park était un lieu désert mais en journée, il était un lieu de passage très fréquenté et pour ceux qui travaillaient à proximité, une dernière bouffée d'oxygène avant l'air climatisé des bureaux et officines du quartier. Beckett tout en avançant à revers de la masse compacte que formaient les curieux, observait les alentours préoccupée. Rick, à l'image d'un garde du corps, la suivait deux pas en retrait non sans poser de temps à autre ses yeux sur l'ondulation légère et décidée de la démarche de sa partenaire.
- Devant les yeux, Castle ! On arrive sur une scène de crime !
- Par...pardon ! Je ne vois…
- Vous y voyez très bien pourtant quand il s'agit de poser le regard sur des parties de mon corps dans des lieux qui sont totalement inopportuns.
- Comment vous…vous avez...
- des yeux derrières la tête oui!dit -elle un léger sourire aux lèvres en se retournant vers le policier en faction afin de montrer son insigne. Le bleu souleva la rubalise et indiqua du doigt la présence du capitaine Montgomery.
- Euh ! C'est pas vraiment les habitudes du capitaine de venir sur les scènes de crime ! Ne put s'empêcher de dire le romancier inquiet.
- Encore moins du FBI ! Renchérit Kate qui se trouvait à présent à proximité de son supérieur et de l'équipe fédérale qui examinait les preuves à la place des enquêteurs du douzième.
- Qu'est-ce que ça veut dire Capitaine ? C'est notre enquête ! siffla Kate sur un ton sans équivoque quant à l'agacement qui la rongeait à cet instant précis.
- Un appel anonyme ! Fut la seule réponse du chef du commissariat qui était tout aussi énervé que sa subalterne.
- Rentrons au poste ! L'enquête n'est plus la notre.
- Non ! Firent en même temps l'écrivain et la détective.
- Inutile de discuter ! J'attends le retour du responsable..ah le voilà qui vient vers nous.
- Capitaine !salua l'homme d'âge mur.
- Vous êtes le lieutenant Beckett je présume !
- Euh oui ! Je n'ai pas le plaisir de vous…
- Agent Banes ! Veuillez me remettre votre insigne et votre arme s'il vous plaît !
- Une seconde ! C'est elle la cible de cette…
- Et vous êtes ?
- Richard Castle…
- Un civil ! Balmore ! Dégagez-moi ce personnage public de ma scène de crime. Reconnaissez-vous ceci ! Dit l'agent tout en actionnant un enregistrement contenu sur un ipod ensanglanté.
« - Kate Beckett!
- c'est Koonan! Vous vouliez me parler ! Sachez que je …
- Retrouvez moi au James J. Walker Park à l'angle de Clarkson et Hudson street dans une heure. Ce que j'ai à vous dire et confidentiel et votre vie en dépend. ».
- je…balbutia la détective.
Rick et Montgomery restaient sans voix et n'en croyaient pas un mot. L'écrivain se débâtait avec les deux molosses qui le traînaient loin de l'élue de son coeur.
- l'estimation de la mort? lança Montgomery.
- Je ne parle pas d'une enquête en cours ! Répondit sèchement Banes
- Lieutenant Beckett, vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de Mlle Koonan ! Vous avez le droit …
Kate avait débranché son cerveau et n'écoutait déjà plus les paroles débitaient par l'agent fédéral qu'elle connaissait par cœur. Sa tête lui tournait. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait et ne pouvait que constater les mains maintenant entravées le départ manu militari de son partenaire et de son escorte musclée. Ses yeux cherchaient désespéramment son regard rassurant pendant que son capitaine vociférait de toutes ses forces souhaitant mettre fin à cette mascarade.
- Kate ! C'est une simple formalité le temps de vérifier vos alibis et vous serez dehors ! Kate vous m'entendez ! lança le capitaine à son lieutenant tout en lui mettant une main sur le bras.
- Je sais ! Finit par répondre Kate.
Au loin dans la foule, un homme regardait et se délectait de voir sa muse hors d'état de nuire pour un petit moment. Il pouvait maintenant attaquer la phase trois de son plan.
Les deux gardes du corps venaient de lâcher un Castle au bord de l'explosion. Il avait bien essayé à la manière d'un quarterback de se faufiler à travers la ligne défensive fédérale mais avait vite stoppé sa tentative ne voyant plus Beckett et ne souhaitant pas envenimer la situation avec un comportement préjudiciable. Ce n'était pas le moment d'être enfermé lui aussi. Il observait l'air triste les environs de la scène de crime. Démunit, à cet instant, l'écrivain l'était pleinement. Il aurait bien voulu d'un coup de stylo magique réécrire cette partie de l'histoire où de victime, le lieutenant Beckett devenait le bourreau. Ne voyant pas ce qu'il pouvait faire de plus ici, il s'éloigna à pied longeant l'Hudson street les mains dans les poches et le regard rasant le trottoir en piteux état compte tenu des travaux de voirie qui avaient lieu depuis deux jours à en croire le panneau signalétique. Ses pensées faisaient un va et vient incessant entre les différentes enquêtes qui touchaient Kate. Il était clair que la jeune femme était le maillon qui reliait les homicides et les lettres entre eux. Pourtant, pas de preuves tangibles d'un lien. Des suppositions ! Voilà tout ce qu'il avait. N'ayant pas d'éléments nouveaux sur Josh et les lettres, Castle décida de se concentrer sur le meurtre de Koonan. Après un coup de fil rapide à Ryan, il eut confirmation que les fédéraux avaient déjà passé l'appartement de la victime au peigne fin sans rien y trouver de spécifique. Bien évidemment, cela faisait partie de la procédure et comme dans ce genre d'enquête, on ne cherchait pas chez la victime des preuves pouvant l'accabler mais des indices à charge pour comprendre le mobile du meurtre. Avant de raccrocher, il prit note de l'adresse de la victime afin de rejoindre les Bros sur place. Il héla un taxi.
- Bonjour ! Vous pouvez m'emmener à cette adresse ?
- Oui bien sûr ! Montez !
Le chauffeur de taxi restait silencieux contrairement à certains qui étaient de vrai moulin à parole et cela n'était pas pour déplaire à l'homme de lettre. Il n'était clairement pas d'humeur à faire la causette. Plongeait sur I-phone, c'est seulement après quelques minutes que l'écrivain releva la tête et il lui fallut quelques secondes avant de réagir.
- Eh oh ! On est pas dans la bonne direction ! Tournez à gauche à la prochaine intersection!
- Mais...qu'est ce que vous faites ! Vous êtes sourd ! On vient de la louper !
Le chauffeur ne broncha pas mais Castle pu voir un grand sourire se dessiner sur son visage. Rick déglutit et tenta d'ouvrir les portes qui se verrouillèrent aussitôt. Les yeux bien ouvert, il vu la vitre séparant les places avant de l'arrière du véhicule monter et un léger brouillard envahir l'habitacle. Malgré ses efforts, sa résistance fut de courte durée et il plongea dans l'obscurité.
Kate venait de descendre menotté du SUV fédéral immobilisait devant le commissariat du 20eme district, le 12eme ayant été jugé trop partisan. Le lieutenant fut emmenée rapidement à l'étage de la crime où elle fut placée immédiatement en salle d'interrogatoire. Une heure qu'elle attendait maintenant sur une chaise inconfortable les mains attachées à la table comme les criminels les plus vindicatifs. Du temps perdu, voilà comment la jeune femme voyait maintenant la situation. Elle avait renoncé à un avocat car elle était sûre de pouvoir répondre honnêtement à toutes les questions sur son emploi du temps vu qu'elle l'avait passé sur les affaires en cours la touchant de près s'accordant peu de moment de détente et jamais seule. L'agent Banes daigna enfin montré le bout de son nez. Son entrée était digne de celle de Clint Eastwwod dans l'inspecteur Harry. D'ailleurs, il lui ressemblé un peu mais en moins sympathique et plus benêt.
- Mlle Beckett…
- C'est lieutenant Beckett !
- Lieutenant, si vous voulez . Pouvez-vous me dire où vous vous trouviez entre 17 et 20 heures hier ?
- Eh bien , c'est simple, j'étais au poste puis je suis allé chez M. Castle pour …
- Inutile de préciser
- C'est pas ce que vous..
- Peu importe ! Vos badinages ne m'intéressent pas. Vous maintenez vos propos ?
- Oui, pourquoi je…
- Parce qu'à en croire le policier posté à l'entrée du 12eme et le registre, vous êtes sortie du poste pendant plus d'une heure.
- je…
- C'est largement suffisant pour tuer Mlle Koonan et revenir…
- c'est n'importe quoi ! Je ...je n'étais pas avec cette jeune femme.
- Mes collègues derrière la vitre et moi-même vous écoutons attentivement.
- Je suis allé au cimetière, sur la tombe de ma mère Johanna Beckett.
- Des personnes pour attester de votre petite escapade ?
- Non, pas de caméra dans le cimetière ni aux abords et j'ai ...coupé le seul moyen de tracer mes déplacements parce que je voulais faire le vide.
- Je ne vous cache pas que ça s'engage mal pour vous, lieutenant. Nous avons déjà relevé vos empruntes sur la victime et nous avons cet enregistrement.
- Tout ça est un coup monté, bordel ! On perd du temps ...je…, cria Kate.
- C'est vous qui me faite perdre mon temps !renchérit Banes. ! Les éléments sont suffisants et à charge lieutenant Beckett. Il est 11 heure du matin, vous êtes officiellement inculpée pour le meurtre de Mlle Koonan. Vous resterez dans les cellules du commissariat le temps qu'on organise votre transfert d'ici à demain matin.
- et c'est tout ! Vous ne creusez pas plus loin...Je suis coupable, un bon coupable et ça vous suffit...cracha t-elle. JE..
L'agent s'était déjà levé et s’apprêtait à franchir la porte. Il se retourna pour répliquer :
- n'aggravez pas votre cas avec des mots qui dépasseraient votre pensée !
Kate était effondrée...elle fut mise aux arrêts au 12th en attendant un éventuel transfert....elle entendit des pas dans le couloir menant à sa cellule, et vit Javier venir à sa rencontre.
- Esposito, il faut appeler Castle, lui peut attester que j'étais bien avec lui...du moins après ma visite au cimetière...
- Lieutenant Beckett, vous pensez bien que je ne fais que ça avec Ryan depuis plusieurs minutes, et impossible de le localiser....
- Allez chez lui, enfin faites quelque chose, ce n'est pas possible, je vis un cauchemar......
Le Capitaine Montgoméry arriva sur ces entrefaites
- Kate qu'arrive t-il ?? je ne peux pas croire à ce que Banes prétend..
- Capitaine, avec tout le respect que je vous dois, il s'agit d'un coup monté, et la preuve que l'on veut me nuire, vous croyez vraiment que j'aurai tué Melle Koonan ??? et pour quelle raison ?? Veuillez contrôler s’il vous plaît la voix enregistrée sur le portable, ce n’est pas la mienne, c’est sur, on doit y arriver avec les intonations……Capitaine , je vous en prie ….. Je suis passée au cimetière c’est vrai ….et j'ai rejoint Castle…. chez lui …. j'ai passé la nuit là bas...Il confirmera …
- Je vais faire étudier votre emploi du temps minute par minute, et contrôler les voix ,mais Banes ne me laisse pas beaucoup de marge Kate, il semble convaincu de votre culpabilité...
- Et cela ne vous paraît pas étrange Capitaine ? les lettres, la mort de Mr Davidson, maintenant je suis accusée de meurtre......c'est dément.....
- Je comprends Kate.... mais pour l’instant, tout joue en faveur de votre culpabilité.... laissez nous le temps avec Esposito et Ryan de trouver des preuves à décharge. Banes s'est absenté, j'ai eu du mal à convaincre ses "sbires" de nous laisser accéder à votre cellule, mais tout le preccinct vous soutient et ils n'ont pas pu faire autrement que de nous laisser passer......Nous y allons Kate, courage.....
-Merci Capitaine, je sais que vous ferez au mieux ....Elle se terra dans un coin de la cellule et repensa à toute cette journée de folie...il y avait une faille quelque part.....c'était sur Castle allait l’aider, elle en était convaincue......
Dix heures du matin. Le point de non retour avait sonné comme le glas annonce la mort. Aujourd'hui, Kate était prête pour son transfert à Rykers, en apparence seulement. Son entraînement de flic lui disait de rester digne et de ne pas craquer ou était-ce son orgueil ou tout simplement son innocence qui lui interdisait de renoncer à se battre. Douze ans à combattre l'injustice et dans quel but ? Dans quelques heures, elle serait derrière les barreaux attendant son procès qui aurait lieu dans un futur éloigné faute de moyen face aux trop nombreuses affaires criminels en souffrance. Elle avait envie d'une bonne douche et d'un bon verre de vin comme si ce mince réconfort pouvait lui faire oublier les événements abominables qu'elle vivait depuis plusieurs jours maintenant. Les larmes qu'elle avait tant refoulé coulaient abondamment le long de ses joues rougies. Ses forces, sa volonté la quittaient peu à peu emportées par le tourbillon de ses pensées incapables d'y voir clair. L'officialisation de la disparition de Castle n'avait fait qu'attiser les flammes qui la consumaient de l'intérieur vaporisant les dernières gouttes de lucidité que la jeune femme s’efforçait de garder intacte.
Escortée par des agents fédéraux, les mains menottées, Kate traversa la tête haute ce qui fut sa deuxième maison regardant droit devant elle. Ses collègues, ses amis ayant interrompu l'ensemble de leur activité étaient tous debout et silencieux à son passage formant une sorte de haie d'honneur jusqu'à l'ascenseur qui la conduisait vers l'enfer carcéral. Même si tous la croyaient non coupable, l'opinion publique se chargerait de mettre fin à sa carrière dans le cas d'une issue favorable lors de son jugement. Martha et Alexis étaient venues lui apporter leur soutien malgré l'inquiétude qui les rongeait toutes les deux concernant Rick. Après une veine tentative de retarder son transfert, Kate avait perdu espoir de voir son père avant son entrée à la prison fédérale. Dans ses moments les plus sombres, elle avait imaginé son père anéanti, une bouteille à la main. Montant à présent dans le fourgon cellulaire, Kate se disait qu'il devait remuer ciel et terre pour libérer sa fille.
Le bruit et les secousses maintenaient le lieutenant Beckett dans une sorte de transe. Son esprit était ailleurs, faisant défiler devant ses yeux clos toutes ces choses qu'elle avait ratées à cause de ses barrières érigées à la mort de sa mère. La scène de crime au James J. Walker Park était peut-être le dernier endroit où elle aura vu Rick vivant où ils auront échangé leur dernier regard et leur dernière joute verbal. Kate en était intimant convaincue. Rick était entre les mains de son bourreau, le même qui avait tué Josh et Koonan. Un violent choc fit voler Beckett à travers le fourgon. Le véhicule fédérale était maintenant immobile et la prisonnière était incapable de bouger suite à l'impacte d'une rare violence. Kate eu juste le temps d'entendre des coups de feu et les portes arrières du véhicule s'ouvrir avant de sombrer. L'homme cagoulé l'a tira à même le sol et l'a pris sur ses épaules une fois à l'extérieur du fourgon pour la balancer sans ménagement dans un SUV noir dont il prit le volant. En moins de cinq minutes, l'affaire était pliée et le SUV déjà loin dans les rues de New-York.
Pendant ce temp, dans un entrepot situé dans un cartier malfamé, Rick se réveilla avec un mal de tête atroce suite a l'inhalation du gaz qui l'avait endormi
- Ou suis je ? Demanda t il d'un ton pateux.
- tu es en sécurité. Lui répondit une voie masculine
- Qui êtes vous ?
- Je me prénomme Jackson hunt, et je suis ton père
- Mon père, comme si cela pouvait être vrai. Pourquoi m'avez vous enlevé ?
- Oui, c'est vrai, mais je ne sui pas en mesure de te le prouver pour le moment, quand a la raison pour laquelle je t'ai enlevé, c'est simple, un sénateur de vos connaisances a ta flequette et a toi essaie de lui faire porter le chapeau pour le meurtre de Davidson et de Koonan, et je ne pouvais pas les laisser nous voir ensemble
- Je veux bien vous faire confiance, car il y a seulement 4 autres personnes que Beckette et moi qui sont au courant pour Bracken, et je sai qu'elle n'en parlerai a peronne, a moins que cela ne soit vitale
Pendant ce temps, dans un entrepôt situé dans un quartier malfamé, Rick se réveilla avec un mal de tête atroce suite à l'inhalation du gaz qui l'avait endormi.
Le regard de l’écrivain passa de la porte métallique à l’enveloppe kraft posée à ses pieds. Prudemment, il enleva l’attache parisienne et glissa sa main à l’intérieur. Un sourire étira ses lèvres en découvrant un exemplaire de Casino Royal.
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Ce fut la fraicheur de l’endroit qui réveilla Beckett, sans ouvrir les yeux, elle passa l’une de ses mains sur son front douloureux. Elle massa ses poignets blessés par les menottes, elle n’avait pas besoin d’un dessin pour savoir où elle se trouvait. Finalement, à bien y réfléchir Rikers n’était peut-être pas si terrible face à ce qui l’attendait ici…
Le rythme régulier des gouttes d’eau qui s’écrasaient au sol lui donnait des frissons, l’endroit était lugubre. Des pas s’approchèrent, le verrou tourna dans un silence pesant puis la porte métallique s’ouvrit lentement pour laisser entrer une silhouette masculine. Après être resté un court instant dans l’obscurité de la cave, il s’approcha d’elle avant de lancer :
Son sang ne fit qu’un tour, cette fois, elle en était certaine… Rikers aurait été super !
