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La sociopathe, l'espionne et le terroriste

Série : Person of Interest
Création : 11.11.2017 à 23h53
Auteur : Supersympa 
Statut : Terminée

« langage de Shaw plus familier, présence d'invités surprises » Supersympa 

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Nous sommes 3 jours après l’assassinat de Jeff Blackwell. Shaw se promène dans la rue avec Balou. La Machine brise alors le silence :
- Ca fait un moment qu’on n’a pas parlé toutes les deux, chérie.
- Peut-être parce que j’ai rien dire.
- Excuse-moi. Pourtant, je suis sure que ça te ferait du bien de parler. Je ne suis peut-être qu’une intelligence artificielle, mais je peux très bien jouer les confidentes.
- Arrête ça. Je vais très bien. J’ai pas besoin que tu joues les psys. Ça marchait peut-être avec Finch ou même Root, mais pas avec moi. Contente-toi de faire ton « boulot ». Comme moi.

Soudain, un téléphone public situé à proximité se met à sonner.
- Sauvée par le gong… Tu devrais décrocher.
- Je comprends pas pourquoi tu continues à faire ça au lieu de m’en parler directement maintenant que tu parles.
- L’habitude sans doute. Et je me suis dit que ça te rappellerait le bon vieux temps. Mais si tu y tiens, ton nouveau numéro s’appelle Trish Walker et elle est mère au foyer.
- C’est tout ?
- Du calme chérie. Mariée, deux enfants, parents décédés. Elle est également diplômée en littérature et en langues. Elle est ici en vacances. C’est tout ce que je peux te dire pour le moment.
- Super…
- Allons Sam… Depuis le temps que nous travaillons toutes les deux, tu devrais savoir que certaines informations peuvent arriver à la dernière minute. Elle doit se rendre à Central Park tout à l’heure.
Shaw pousse alors un long soupir d’agacement.

 


Supersympa  (12.11.2017 à 00:01)
Message édité : 05.09.2018 à 22:07

Quelques minutes plus tard, Shaw suit son nouveau numéro jusqu’à Central Park où Trish s’est assise sur un banc pour lire. Soudain, son téléphone portable se met à sonner :
- Salut mon chéri. Tu vas bien ?... Oui, moi ça va. On a un temps vraiment magnifique ici. Les enfants vont bien ? Tu peux me les passer s’il te plaît ?
Trish reste ainsi au téléphone durant une bonne demi-heure avant de raccrocher.
- Heureusement qu’on nous a appris la patience en planque pendant l’entraînement à l’ISA. Parce que là, je commence vraiment à m’ennuyer.
- Tu vas donc être ravie d’apprendre que j’ai de nouvelles informations concernant ton numéro.
- Vas-y.
- Ton numéro n’existe pas.
- Comment ça ?
- Pour être exacte, son numéro de sécurité sociale existe, mais depuis quelques jours seulement.
- Ce qui peut vouloir dire deux choses : soit elle travaille sous couverture, soit c’est une criminelle recherchée. En tout cas, elle doit en changer régulièrement et doit avoir de gros moyens pour ça. Je suis bien avancée.
- Je cherche encore. Je n’ai pas honte, pour ainsi dire, d’admettre que nous avons affaire à du très bon travail en matière de fausse identité.
- Ce n’est surement pas à toi que je vais apprendre que la meilleure des couvertures, c’est celle qui est la plus proche de la réalité.
- Touchée.
À peine la Machine a-t-elle fini sa phrase que le nouveau numéro referme son livre, se lève et quitte Central Park.
- Elle s’en va. J’ai intérêt à la tenir à l’œil. On va peut-être enfin savoir ce qu’elle nous cache. Et je vais peut-être enfin lui tirer dessus.
- Je croyais que tu avais perdu cette mauvaise habitude d’abattre les gens à tout va.
- J’ai dit « peut-être », ce qui ne veut pas dire que je compte le faire…
- Tu me rassures.
- Enfin pas tout de suite du moins.
- Je me disais aussi…


Supersympa  (12.11.2017 à 00:22)
Message édité : 05.09.2018 à 22:11

Shaw suit sa nouvelle cible jusqu’à un hôtel. Cette dernière prend l’ascenseur. 1er étage, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème.
- Et maintenant ?
- Maintenant, tu fais partie du personnel de l’hôtel pour la journée. Je te préconise d’attendre cette après-midi : notre amie doit sortir…
- … et j’en profiterai pour aller fouiller sa chambre à ce moment-là. J’ai saisi.

Ainsi, l’après-midi venu, la Machine avertit Shaw :
- Elle est sortie.
- Pourtant, je ne l’ai pas vue passer.
- Je pense avoir l’explication à cela : son numéro aussi vient de changer. À présent, elle se fait appeler Silver Sablinova et est une tueuse à gages américaine d’origine russe. Elle a dû modifier son apparence en conséquence.
- Mais c’est qui celle-là ? J’suis sure que même Root changeait pas autant d’identité.

Arrivée au 5ème étage, Shaw tombe sur un couloir avec une demi-douzaine de portes de chaque côté.
- Quelle chambre ?
- La dernière au fond du couloir à gauche.

 Une fois devant la porte, Shaw utilise alors la carte magnétique qu’elle a subtilisée en même temps que l’uniforme afin de pouvoir entrer dans la chambre. Une fois la porte ouverte, elle commence par inspecter la chambre du regard.
- A priori, rien de suspect à première vue.
- Cela change des endroits que tu fréquentais lors de tes missions précédentes, pas vrai ?
- Ca, c’est clair.
Shaw commence ensuite à fouiller la chambre sans rien trouver dans un premier temps. Elle s’approche alors du lit et pose la main dessus :
-  C’est chaud. Elle a dû utiliser un ordinateur portable récemment.
- Exact. Et elle ne l’avait pas sur elle en sortant. Donc…
- Donc, elle a dû le planquer quelque part dans la chambre.
Shaw refait un tour d’horizon du regard quand elle a soudain un déclic en examinant les cadres :
- Combien tu paris que l’un de ces cadres cache un coffre-fort ?
- Si c’est le cas, il ne s’ouvre pas électroniquement.
- Je vais donc devoir opérer à l’ancienne. Génial.
L’ancienne agent retire les cadres un par un et finit par trouver ce qu’elle soupçonnait : un coffre-fort avec un vieux système d’ouverture. Une fois ce dernier ouvert, Sameen trouve le fameux ordinateur portable, le pose sur le lit et le branche.
- À toi de jouer.
- Je dois tout de même te prévenir : je suis peut-être opérationnelle et plus rapide qu’un humain, mais ça risque de prendre quelques minutes. Oh oh…
- Quoi ? Ne me dis pas qu’elle revient déjà ?
- Elle est déjà dans l’ascenseur et l’ordinateur n’est pas assez chargé pour être débranché.
- Fais au plus vite alors.
La Machine commence à pirater l’ordinateur et à récolter les informations concernant le nouveau numéro.
- Notre numéro possède un accès sécurisé. Maintenant, il faut vraiment que tu y ailles.
Trop tard. L’inconnue est déjà dans la chambre et engage le combat. Après plusieurs minutes, aucune des deux n’a encore réussi à prendre le dessus. Finalement, l’inconnue réussit à repousser violemment Shaw d’un coup de pied et l’envoie contre le mur, la sonnant. Cela lui laisse le temps nécessaire pour récupérer son ordinateur avant de sortir de la chambre. Tout en courant dans le couloir, elle approche ce qui a l’air d’un simple bracelet de sa bouche :
-  Ici Phénix ! Je crois que ma couverture est grillée !

Dans le même temps, dans la chambre, Shaw finit de reprendre ses esprits. Son combat lui a laissé des traces : quelques fractures et trois côtes cassées. La routine.
- Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle sait se battre. Cette mission commence à devenir intéressante finalement.
Shaw sort de la chambre en courant, descend les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée puis sort de l’hôtel dans le but de retrouver la personne d’intérêt,  mais celle-ci a disparu.
- Où est-ce qu’elle est passée ?
- Je n’en sais rien. Mais elle doit se trouver dans une zone sans caméra.
- Et merde…


Supersympa  (12.11.2017 à 00:36)
Message édité : 05.09.2018 à 23:54

Shaw revient à son appartement où Balou l’accueille.
- Salut mon pote. Contente de t’voir moi aussi.
Comme d’habitude, l’endroit est plutôt spartiate en termes de confort. Il faut dire que Shaw ne possède pas grand-chose : quelques vêtements, une brosse à dents, un ordinateur portable et, bien sûr un arsenal d’armes en tout genre (armes de poing, lance-grenades, couteaux…). Elle se rend dans la salle de bain, ouvre l’armoire à pharmacie et sort une bouteille de désinfectant et des pansements pour nettoyer ses blessures.
- Tu devrais te reposer un peu, Sameen.
- Pas le temps de se reposer. Je dois remettre la main sur cette garce rapidement. On sait toujours pas ce qu’elle prépare.
- Ce ne serait pas prudent dans ton état.
- Est-ce que j’ai vraiment le choix ? Je suis toute seule à présent au cas où tu l’aurais oublié.
- Raison de plus pour reprendre des forces avant de repartir au front.
- J’en ai vu d’autres…
Tout en disant cela, Shaw s’assoit péniblement sur le rebord de la baignoire et nettoie ses blessures.
- On croirait entendre John. C’est à ce demander si vous n’aviez pas des gènes communs tous les deux. J’irais même plus loin en disant que vous auriez pu être jumeaux.
- C’est exactement le genre de truc que Root me sortirait.
- Malgré sa personnalité extravagante, elle avait tout de même du bon sens.
Balou vient alors la rejoindre, s’assoit près d’elle et la regarde avec un air légèrement triste.
- Quoi ? Tu vas pas t’y mettre toi aussi ?
- On dirait que si.
- Ok ok… Vous avez gagné. Mais 1 heure, pas plus.
- C’est suffisant pour me permettre de retrouver ta nouvelle copine.
Shaw soupire, légèrement agacée par cette remarque de la Machine, puis finit par aller s’allonger sur le lit, mains sur le ventre avec les doigts croisés. Et, une heure plus tard :
- Tu dors ?
- Non.
Sameen se lève et s’assoit sur le rebord du lit.
- Tu l’as retrouvée ?
Tout en parlant, Sameen enfile son blouson, ses chaussures, puis attrape son arme.
- Oui. Elle est…
- Tu m’expliqueras ça en chemin. Et cette fois Balou, j’t’emmène avec moi.


Supersympa  (12.11.2017 à 22:12)
Message édité : 05.09.2018 à 23:58

L’adresse indiquée par la Machine conduit à une maison dont la porte est déjà ouverte à l’arrivée de Shaw.
- La fête a déjà commencé on dirait.
- Je n’irais pas jusque-là, mais notre nouvelle amie est entrée. Et je ne pourrai pas te guider une fois à l’intérieur.
- Ca fait rien.
Shaw sort de sa voiture et se tourne vers Balou :
- Toi, tu restes ici pour l’instant.
 Elle baisse ensuite la vitre arrière de la voiture, entre dans la maison et commence alors à balayer les pièces une à une sans trouver le moindre élément d’information. La sociopathe finit par se retrouver devant une porte fermée. Elle défonce alors celle-ci d’un coup de pied, mais ne trouve toujours personne quand :
- Les mains en l’air. Et donnez-moi votre arme. Sans gestes brusques…
 C’est l’actuelle personne d’intérêt qui finit par se montrer. Celle-ci se met face à Shaw et recule de quelques pas.
- Encore vous ? Mais qui êtes-vous bon sang ?
- Je peux être votre meilleure amie ou votre pire ennemie, à vous de voir. En ce qui vous concerne, être une simple femme au foyer vous ennuie et donc, pour passer le temps, vous tuez des gens pour le plaisir ?
- Vous divaguez complètement. Et de toute manière, je n’ai rien à vous dire. Cela ne vous regarde pas. J’ai un travail important à effectuer. Maintenant, dites-moi qui vous êtes et ce que vous faites ici.
- Oh si ça me regarde Vous n’avez pas de temps à perdre ? C’est bête parce que moi j’ai rien d’autre à faire. Sachez seulement que je dois soit vous sauver soit vous éliminer.
- Je serais curieuse de vous voir essayer. Surtout si on se rappelle ce qui s’est passé la dernière f…
L’inconnue n’a pas le temps de finir sa phrase : des hommes armés entrent à leur tour dans la pièce et commencent à leur tirer dessus. L’inconnue renverse une table en bois afin de se cacher derrière. Shaw vient alors la rejoindre et lui demande :
- Des amis à vous ?
- Faites-moi plaisir : oubliez l’humour.
- Rendez-moi mon arme.
Au bout d’un moment, les tirs cessent et une voix masculine se fait entendre :
- Content de vous revoir Sydney.
- Je n’en ai pas autant à votre service, Julian.
Pendant qu’ils continuent à dialoguer, Shaw jette un rapide coup d’œil hors de sa cachette et aperçoit le dénommé Julian : environ 1,85 m, mince, blond avec les cheveux courts. Celui-ci reprend :
- Sur ce, je dois vous laisser. Il faut que je prépare mon rendez-vous de demain.
L’homme quitte alors la pièce.
- Au moins maintenant, je sais ce que je dois faire.
La fusillade reprend. Les deux femmes réussissent à abattre les hommes de main un à un. Lorsqu’il n’en reste plus qu’un, les munitions commencent à manquer :
- Je suis complètement à sec. Et vous ?
- Il m’reste plus qu’une balle.
 Tout à coup, l’homme restant pousse un hurlement de douleur : Balou est sorti de la voiture et lui a mordu la cheville. Shaw profite de la situation et lui colle sa dernière balle dans la tête, permettant aux deux femmes de sortir.

Une fois dehors, celle-ci s’adresse à la Machine :
- Il faut qu’on dégage de là, fissa !
- Je m’en suis déjà occupé.
- A qui parlez-vous ?
- Aucune importance. Ce qui importe, c’est qu’on sorte de ce guêpier.
La Machine a déjà entré des coordonnées dans le GPS de la voiture :
- Tu nous emmènes où là ?
- Dans un endroit sûr. Fais-moi un peu confiance.
Shaw lève les yeux au ciel,  enfonce l’accélérateur et démarre en trombe. Côté passager, l’inconnue s’écrase contre le dossier puis se tourne vers la sociopathe :
- Si vous continuez à conduire comme ça, pas sûr que l’on arrive à destination en vie…
- Vous souciez pas de ma conduite et répondez à ma question : qui êtes-vous ?
- Bon très bien. Je suis de la CIA. Je m’appelle Sydney Bristow. 


Supersympa  (13.11.2017 à 00:54)
Message édité : 06.09.2018 à 00:05

La Machine finit par mener Shaw et l’agent Bristow jusqu’à un vieil entrepôt abandonné. Tout en descendant de voiture, l’agent demande à la sociopathe :
- Où sommes-nous ?
- Aucune idée. C’est la première fois que je viens ici moi aussi. Viens Balou.
L’ancienne agent examine alors la façade du bâtiment et lève la tête : une caméra a été installée afin de surveiller l’extérieur. Après cela, l’ex agent du gouvernement entre, suivie de Balou et de l’agent Bristow. Une fois à l’intérieur, Shaw examine les lieux du regard et trouve de nouvelles caméras dans chaque coin de la pièce, ainsi qu’un monte-charge.
- Eh bien… On risque pas d’être pris par surprise avec toutes ces caméras. La cachette parfaite pour un paranoïaque.
- Ou pour quelqu’un qui ne veut se laisser surprendre. C’est le but, chérie. Prenez le monte-charge, toi et l’agent Bristow.
Sameen s’exécute, fait signe à Bristow de la suivre et toutes deux empreintent le monte-charge avec Balou.

Une fois à l’étage, Les deux femmes se retrouvent alors dans une grande pièce. Celle-ci possède un ordinateur ainsi que des écrans vidéo reliés aux caméras du rez-de-chaussée. En regardant sur la droite, Shaw aperçoit une autre pièce ouverte. Celle-ci a été décorée et aménagée comme une chambre à coucher, avec une large dominance de pourpre. Sameen finit alors par comprendre où elle se trouve :
- C’est…
- Oui, chérie. C’est l’une des anciennes cachettes de Samantha. De la période où elle était encore tueuse à gages. Et juste avant que Samaritain soit mis en service, elle a éteint tout le système. Cela lui a permis de se mettre à l’abri en cas de problème. Je viens de tout réactiver. Au cas où…
Sameen reste silencieuse quelques instants, repensant à ses derniers moments passés avec Root, pendant que l’agent Bristow observe à son tour les lieux. La pièce est entièrement meublée avec suffisamment de place pour un matelas. La « chambre », quant à elle, contient, un lavabo, un placard avec quelques vêtements (blouson en cuir, jeans, débardeurs…) ainsi qu’une grande malle et une table de nuit avec plusieurs flacons de verni à ongles noir.
- J’ai du mal à vous imaginer portant du verni.
- Normal, c’est pas chez moi ici. Cette planque appartenait à… une amie.
L’agent de la CIA comprend aisément le sens de cette hésitation :
- Oh. Je suis sincèrement désolée…
Après quelques minutes de silence, Shaw reprend :
- Bon. Visiblement, on m’a envoyée pour vous aider. Donc je dois tout savoir. Et ne me mentez pas : je le saurai.
Sydney hésite, puis finit par répondre :
- J’étais à la retraite et j’ai dû reprendre du service pour poursuivre l’homme que vous avez aperçu. Il s’appelle Julian Sark. Une des pires ordures que j’ai jamais croisée.
- J’en déduis que vous vous connaissez depuis longtemps.
- Oh oui. Je le connais même depuis trop longtemps. J’ai fait le voyage depuis Los Angeles pour le ramener derrière les barreaux.
- Que fait-il à New York ?
- Je ne sais pas encore. J’essayais de le découvrir quand vous m’avez interrompue.
Soudain, l’une des blessures se réveille :
- Aïe…
- Désolée pour ça. Venez, je vais soigner.
-  Non ça va. J’ai connu bien pire. Bon. Je dis pas ça souvent, mais il faut qu’on se pose. On a toutes les deux besoin de dormir. On verra ça demain. Prenez le lit. Et les vêtements de mon amie devraient vous aller.
- Les plus grands, sûrement.
- Quoi ?
Pendant que Balou va se coucher dans un coin, Sameen jette un œil aux vêtements et découvre que certains sont pile à sa taille.
- Apparemment, votre amie a dû prévoir ces vêtements pour vous…
Sameen reste immobile un instant en fixant les vêtements, retourne près du matelas et s’y installe.
- Bonne nuit.
- Euh… bonne nuit.
Sydney se déshabille, s’installe dans le lit et s’endort. Balou se lève pour se rapprocher de Sameen, se rallonge près d’elle et lui lèche le visage.
- Bonne nuit à toi aussi.


Supersympa  (13.11.2017 à 19:26)

Dans un flashback remontant à octobre 2015, juste après le retour de Shaw, Root et Sameen sont dans une planque appartenant à l’ancienne tueuse à gages. Samantha regarde sa bien-aimée en train de dormir profondément et lui caresse la joue du revers de la main. Puis, au bout d’un certain temps, la jeune femme se lève silencieusement, s’éloigne et s’adresse à la Machine :
- Tu sais à quel point je l’aime. Qu’elle est la personne la plus importante à mes yeux. Alors je veux que tu me fasses une promesse : s’il devait m’arriver quoi que ce soit, je veux que tu veilles sur elle. Je veux qu’elle vive le plus longtemps possible. Tu m’entends ?
La Machine répond à sa manière. Samantha répond, les larmes aux yeux :
- Je te remercie.
Elle retourne ensuite vers Sameen, lui donne un baiser sur la joue et quitte la planque pour rejoindre Finch. Ceci met fin au flashback.


Supersympa  (13.11.2017 à 23:14)

Le lendemain matin, alors que Bristow vient tout juste de se lever, Shaw de son côté est déjà prête à repartir au front.
- Je me suis renseignée sur ce que votre bonhomme projette de faire. D’après le tuyau que j’ai reçu, il doit se rendre sur les docks pour rencontrer un trafiquant d’armes russe. On doit faire vite si vous voulez qu’on le chope à temps.
- Vous êtes sûre que votre tuyau est fiable ?
- Croyez-moi : il l’est.
- Si vous le dites, je vous crois. Je m’habille et j’arrive.
Bristow s’habille en vitesse, se dirige vers le lavabo et se passe un peu d’eau froide sur le visage. Pendant ce temps, la Machine s’adresse à Sameen :
- Chérie, tu devrais jeter un œil au contenu de cette malle.
- Pourquoi ? Y a quoi dedans ?
- Une surprise. Je pense que ça va te plaire.
Suivant le conseil de la Machine, Sameen se dirige vers la fameuse malle. Curieuse, Bristow demande :
- Qu’y a-t-il dans cette malle ?
- Aucune idée. Je vous l’ai dit : je découvre cet endroit en même temps que vous.
Elle finit par ouvrir la mal et découvre enfin son mystérieux contenu : un fusil 300 winchester magnum à guidage mobile démonté avec silencieux.
- Tu avais raison : c’est le genre de joujou qui m’plaît. Je sens que je vais bien m’amuser avec ça.
- Eh bien, votre amie ne faisait pas dans la demi-mesure.
- Vous n’avez pas idée…
Shaw monte l’arme en vitesse, fait comme si elle avait une cible en joue puis s’adresse à son équipière d'un jour :
- On peut y aller. Viens Balou.
Les deux femmes quittent alors les lieux accompagnées de Balou afin de se rendre sur les docks.


Supersympa  (14.11.2017 à 00:23)

Quelques minutes plus tard, les deux femmes sont sur place, mais restent suffisamment éloignées du lieu de rendez-vous pour ne pas être remarquées. Elles aperçoivent plusieurs voitures regroupées et, après quelques instants, Sark sort de l’une d’entre elles accompagné de quelques hommes de main. Dans la seconde qui suit, un autre homme sort de l’une des voitures situées face au groupe de Sark. L’autre homme aussi est venu accompagné de plusieurs hommes de main. Ce dernier est assez grand, plutôt musclé, avec les cheveux courts. L’agent prend deux pistolets et plusieurs chargeurs dans le sac que Shaw transporte dans le coffre de la voiture. Shaw, quant à elle, se contente de son fusil et prend plusieurs recharges. Puis, la sociopathe tend une oreillette qu’elle tend à celle avec qui elle s’apprête à faire équipe :
- Je vais prendre de la hauteur, histoire d’avoir un meilleur point de vue. Et puis comme ça, je pourrai mieux vous couvrir.
- Ca me semble être un bon plan. Vous permettez que je vous empreinte votre chien ?
- A une condition : vous devez me promettre qu’il ne lui arrivera rien. Je tiens énormément à ce chien.
- C’est promis.
- Une dernière chose : il comprend que l’allemand.
- C’est noté.
Chacune part ensuite de son côté. Shaw part vers la droite puis se livre à une série d’acrobaties malgré les blessures de la veille et se poste sur des containers empilés les uns sur les autres. L’agent Bristow, quant à elle, part sur la gauche en veillant à se dissimuler derrière les containers, puis réussit à trouver la position idéale pour observer Sark et son revendeur. Pendant ce temps, les deux hommes effectuent leur transaction :
- Vous avez ce que je vous ai commandé ?*
- Bien sûr. Vous savez que je suis quelqu’un de fiable. Vous avez mon argent ?
Sark ouvre la porte arrière gauche de sa voiture, en sort une mallette qu’il pose ensuite sur le capot avant de l’ouvrir quelques secondes puis de la refermer.
- Bien, apportez-le-moi.
- Non. On se rejoint au milieu.

Ainsi, les deux hommes se rejoignent donc pour faire l’échange. Tout en observant la scène, Shaw et Bristow se préparent à lancer l’assaut :
- Vous êtes prête Shaw ?
- Allez-y. Je vous couvre.
L’agent Bristow sort alors de sa cachète et interrompt ainsi Sark et son revendeur :
- C’est terminé Sark !
- Décidément Sydney, vous êtes pire qu’un cafard.
- Je le prends comme un compliment.
- Mais je constate que vous êtes seule. Où est donc passée votre nouvelle amie ?
En guise de réponse, Shaw vise et abat un des hommes du revendeur. Surpris dans un premier temps, celui-ci s’emporte contre Sark tout en pointant une arme sur ce dernier :
- Qu’est-ce que ça veut dire Sark ? Vous m’avez trahi !
- Je vous assure que je n’y suis pour rien.
- Je ne vous crois pas !
- C’est vraiment dommage…
Et, sans prévenir, Sark sort à son tour une arme et abat froidement son revendeur. S’ensuit alors une fusillade dont les coups de feu partent dans tous les sens. Sark en profite alors pour  récupérer ce qu’il est venu chercher et s’installe au volant de sa voiture. Mais c’est sans compter sur la vigilance de Shaw : du haut de son perchoir, celle-ci enchaîne deux tirs, un dans chacun des pneus arrière, immobilisant le véhicule. Sark sort de la voiture et tente de prendre la fuite, mais Bristow envoie Balou à sa poursuite :
- Balou, greif an !**    
L’animal part alors comme une fusée et, arrivé près du terroriste, bondit sur ce dernier, le plaquant face au bitume. Pendant ce temps, Bristow et Shaw continuent de tirer sur les trafiquants quand des bruits de sirène se font entendre. Il s’agit de véhicules du FBI.
- C’est toi qui les as appelés ?
- Je me suis dit que ce serait une bonne idée. Je me suis faite passer pour un informateur anonyme.
- Super idée. Et je dis quoi à Bristow moi ?
La Machine répond sur un ton légèrement moqueur :
- Tu n’as qu’à improviser comme tu sais si bien le faire.
Après que l’agent Bristow ait convaincu le FBI de confier Sark à la CIA, les deux femmes se rejoignent à la voiture. Une fois à l’intérieur, l’agent Bristow remercie Shaw :
- Merci de votre aide, Shaw. Vous m’avez permis de gagner du temps et de rentrer plus tôt chez moi.
- De rien Bristow.
- S’il vous plaît, appelez-moi Sydney. J’ai tout de même une question : comment ont-ils su qu’on était là ?
- Peut-être un informateur ou un agent infiltré.
- J’ai encore un peu de temps devant moi. Je vous offre un verre.
- Vous me le devez.
- Parce que vous m’avez aidée ?
- Parce que vous m’avez envoyée contre un mur hier.
Sydney se met alors à rire tandis que Shaw sourit et démarre.

 

* Les personnages s’expriment en russe.
** « Attaque ! » en allemand.


Supersympa  (14.11.2017 à 00:42)

Peu après, Shaw et Sydney se retrouvent dans un bar pour boire un verre et se détendre après leur mission commune.
- Vous allez faire quoi maintenant ?
- Rentrer à Los Angeles pour le débriefing et retourner auprès de ma famille.
- Vous avez réussi à avoir une famille en étant à la CIA ? C’est difficile à avaler.
Devant un tel scepticisme, Sydney attrape son portefeuille dans sa veste et en sort une photographie la montrant en compagnie de son mari et de ses deux enfants.
- Je l’ai presque en permanence sur moi. Et vous, n’y a-t-il personne à qui vous tenez ?
- Je fais en sorte de ne pas m’attacher. La seule fois où c’est arrivé, ça s’est mal terminé.
À peine Sameen a-t-elle fini sa phrase que Sydney repense d’un coup à l’« amie » à qui appartenait la planque dans laquelle elles ont passé la nuit.
- La fameuse « amie » que vous avez mentionnée hier ? Mais quelque chose me dit que, malgré ce que vous laissez paraître, c’était bien plus qu’une amie à vos yeux. Je me trompe ?
Sameen ne répond pas et se serre un autre verre de whisky qu’elle boit cul sec.
- Je prends ça pour un « oui ». Si je peux me permettre un conseil, vous devriez lui dire ce que vous ressentez.
- Je suis une sociopathe. Je ne ressens rien. Et puis de toute façon, il est trop tard.
- Il n’est jamais trop tard pour dire aux gens qu’on les aime. Pensez-y…
Sameen garde le silence et continue à vider sa bouteille de whisky.
- Bon, en attendant, il faut que j’y aille ou je vais manquer mon avion.
Tout en parlant, Sydney réenfile son blouson, sort un billet qu’elle pose sur le bar avant de serrer la main de Shaw :
- Encore merci Shaw. J’espère qu’on se reverra un jour.
Puis, elle se tourne vers Balou et lui caresse la tête :
- Au revoir Balou.
Ensuite, Sydney quitte le bar. Une fois celle-ci partie, la Machine s’adresse à Sameen :
- Tu sais parfaitement qu’elle a raison. Tu n’es pas retournée la voir depuis le jour où Samaritain a été détruit.
- J’étais occupée au cas où tu l’aurais oublié.
- Mais pas là tout de suite. Donc tu n’as plus d’excuse.
Sameen pousse un long soupire, puis se décide à suivre le conseil de Sydney et de la Machine.   


Supersympa  (14.11.2017 à 01:01)

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HypnoRooms

choup37, 19.04.2024 à 19:45

Maintenant j'en ai plus que deux, je joue aussi sur kaa

CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

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