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Série : 24
Création : 14.07.2009 à 17h22
Auteur : cindy1
Statut : Terminée
« Suite de Jack avant.. et d'Alexis Drezen. Je préfère écrire seule, merci! » cindy1
Cette fanfic compte déjà 83 paragraphes
Il continua jusqu'à ce que un coup de feu retentit et qu'il tomba.
Antonio: Cindy, ça va?
Elle ne lui répondit pas. Il tourna la tête et vit Jack par terre.
Antonio: C'est pas vrai..
Il se précipita vers Jack. Il prit son pouls et il vit par chance qu'il n'étais pas mort. Il devina assez rapidement pourquoi. Il enleva sa chemise et découvrit ce qu'il s'attendait à trouver: un gilt par balle.
Il fila vers Cindy.
A: Ca va aller Cindy, t'inquiètes pas il avait un gilet par balle, il n'a rien.
Elle tomba dans ses bras en pleurant. Il ne savait pas trop pourquoi elle pleurait. Certainement un mélange de pas mal de sentiments: de la joie car elle savait que Jacn'avait rien, de douleur morale car elle devait vraiment ne plus en pouvoir de ne jamais avoir un peu de repos moral, de douleur physique certainement.
Environ une heure après ils étaient en voiture. Jack qui avait juste été choqué par le projectile n'avait plus qu'un gros hématome dans le dos mais n'avait rien de grave. Il avait Cindy dans les bras, celle-ci était dans un état semi-conscient à cause de la douleur. Antonio conduisit jusque dans une maison.
J: On est où là?
A: Chez un indic à nous.
J: On peut lui faire confiance?
A: T'inquiètes!!
J: Ok on y va.
Antonio partit devant et sonna. Quelqu'un vient lui ouvrir.
Antonio: Ramon, comment ça va?
Ramon: Ca va et toi? Tu as la fille et son mec.
A: Oui ils sont là.
Jack arriva avec Cindy.
R: Ouh là, elle est mal en point.
A: Oui, elle a une balle dans l'épaule et une balle dans la jambe.
R: Bon on va aller la mettre dans la pièce d'à côté. Andrew et Mike, occupez-vous d'elle, tout de suite.
A: Il faut absolument la tirer d'affaire.
R: Pas de souci, on est des habitués de blessure par balle. On va faire comme d'habitude.
A: Comment ça?
R: Et bien on a pas mal de blessés à cause des fusillades entre gangs ou durant des deals qui se passent mal. Mais je te rassure jusque là, on a perdu personne!
A: Ok, je te fais confiance.
R:De toute manière tu n'a pas trop le choix!!
A: Comment ça?
R:Et bien on va dire que la mort de Miguel Alvarez n'est pas passé innaperçue et elle est un peu recherchée par tous les hommes de celui-ci. Ce qui signifie qu'ici est le seul endroit où elle peut avoir une chance de s'en sortir. Dehors ce n'est pas la peine.
A:Bon, on va organiser une ex filtration dès qu'elle ira mieux.
R: Elle n'est pas trop sensible j'espère?
A: Hein?
R: Elle n'est pas trop sensible j'espère?
A: Non pourquoi?
R:Et ben disons qu'ici nous ne sommes pas dans un hôpital et on n'a pas de solution anesthésiante à portée de main.
A: Ne me dis pas que vous allez lui retirer les projectiles comme ça?
R: On n'as pas le choix, on est pas un hôpital. Désolée pour elle mais là il n'y a pas d'autre choix.
A: Vous n'avez rien qui puisse faire office de calmants?
R: Non, on n'a pas de drogue ici.
A: Ok.
R: Bon on y va, on ne va pas la laisser attendre. Ca va déjà être assez pénible pour elle.
Ils arrivèrent dans la pièce. Cindy était semi-allongée sur le lit. Elle était appuyée sur Jack qui la tenait réveillée. Ils ne pouvaient pas se permettre qu'elle tombe dans le coma alors qu'elle n'était pas en un milieu hospitalier. Les deux hommes qui travaillaient avec Ramon avait commencé à sortir tout ce qu'il fallait pour la soigner.
Un des deux hommes s'approcha d'elle et de Jack.
L'homme: C'est quoi ton prénom?
Cindy: Cindy.
L'homme: Moi c'est Mike. Ok?
C:Ok.
M: Bon écoute c'est moi qui suis le doc entre guillemet de l'équipe. Bon je n'ai pas de diplôme mais bon on fais le même boulot donc tu vois ce que je veux dire!!
C: Oui.
M: Bon. On va commencer par regarder ta jambe. Je vais te retirer ton pantalon, ok?
C: Ok...
M: T'inquiètes pas. Jack reste ici, tu n'as rien à craindre. Je vais te le découper comme ça je n'abîme pas plus que ce ne l'est déjà.
C: D'accord.
M: Je vais essayer de faire ça le plus doucement possible.
Durant les minutes suivantes, il lui découpa son pantalon et lui retira.
M: Bon, maintenant, on va essayer de bosser le plus proprement possible donc je vais nettoyer tout ça. Andrew, tu peux me filer de l'eau STP?
Andrew: oui, tiens.
M: Voilà.
Il commença à lui laver la jambe au mieux pour éviter un maximum une infection. Ensuite il retira les draps sur lesquels il avait fait ça et la remis sur des draps propres.
M: Bon, je sais que tu l'a déjà fait sur des personnes blessées quand tu étais sauveteur. Tu sais que ça fait relativement mal, mais tu sais également qu'il faut absolument tenir la personne éveillée. Tu le sais ça?
C, qui commençait à avoir les yeux brouillés de larmes: Oui je sais.
M: Il faut absolument extraire la balle le plus vite. Je sais que c'est dur à supporter mais il faut que tu le fasse. Cindy?
C: Oui.
M: Ecoute, je vais essayer de faire ça le plus doucement possible pour te faire le moins mal. Mais toi en échange tu me promets de ne pas sombrer?
C: Oui, Jack?
Jack: Oui?
Cindy: Tu m'aimes encore?
Jack: Oui.
Cindy: Tu m'en veux?
Jack: Non.
Mike: Bon, les amoureux. Il faut qu'on y ailles Cindy.
Cindy: Ok.
Mike: Bon Jack, on va avoir besoin de toi!
Jack: Ok.
Mike: Il faut que tu lui parles. OK?
Jack: Pas de soucis.
Mike: Tu est prête?
Cindy: Oui, on va essayer.
Mike mit des gants et prit une paire de pinces. Cindy se mit à pleurer.
Au fond Mike s'en voulait de devoir lui infliger cela.
Vu son état, elle devait vraiment ne plus en pouvoir de souffrir. Ca lui faisait très mal de la voir pleurer. Elle savait ce qu'elle allait vivre, puisque elle l'avait déjà pratiqué quand elle était elle-même secouriste.
Mais de toute manière il n'avait guère le choix. Il ne pouvait pas la laisser comme ça, sans risquer une septicémie et la mort.
Il s'approcha d'elle, la regarda dans les yeux, au travers de ses larmes.
Mike: On va y aller.
Il attendit d'avoir son approbation visuelle pour commencer. Il voulait qu'elle soir prête au maximum, sinon elle n'allait pas tenir le coup et il la perdrait.
Il posa l'une de ses mains sur sa jambe au niveau de la blessure. Il préférait savoir où était le projectile le plus précisément possible, pour lui éviter des souffrances inutiles. Après l'avoir localisé il s'apprêta à faire la partie suivante ce qui veut dire le retirer.
Il hésitait à y aller, puis il se dit qu'il ne pouvait pas non plus lui infliger un temps d'attente trop long.
Alors il y alla. Il entra la pince dans la blessure pour en retirer la balle.
Au moment où il le fit, il l'entendit crier, et il sentit une contraction de tous les muscles de son corps.
Il eut la chance de pouvoir retirer la balle assez vite et donc de pouvoir faire cesser la plus grosse partie de la douleur assez rapidement.
Elle cessa de crier et elle pleura longuement dans les bras de Jack.
Mike: C'est bien. Je suis désolée Cindy, j'ai fait ce que j'ai pu.
Jack: T'inquiètes, tu as fait de bon boulot.
Mike: On va faire des points de suture maintenant et ensuite on va regarder l'épaule. Jack je peux te demander de srtir s'il te plaît.
Jack: Pourquoi?
Mike: Ce serait mieux.
Cindy: Sors Jack....
Jack: Ok, je t'aime!
Mike: Je suis désolé.
Cindy, qui avait à peu près récupéré: Non, tu as fait du bon boulot.
Mike: Les points ça devrait aller. Je vais essayer de faire ça en plusieurs couches pour te faire une cicatrice à peu près belle!
Cindy:Ok.
Mike: Bon on va discuter, du moins si tu veux.
Cindy: Pas de problèmes.
Mike:Ca fait longtemps que tu tu est agent de terrain?
Cindy: Et bien c'est compliqué. En fait ça fait six ans que je ne suis plus agent de terrain.
Mike: Pourquoi, si ce n'est pas indiscret?
Cindy: Parce que...Parce que je me suis fait prendre prisonnière...
Mike: Je suis désolé...Je ne veux pas rouvrir d'ancienne blessure.
Cindy: T'inquiètes pas. Elles ne se sont jamais fermé...
Mike: Je comprends. Dis sans vouloir rentrer dans ta vie privée, qu'est ce qu'il t'est arrivé pour que tu atterrisse ici dans cet état?
Cindy: Et bien on va dire qu'on m'a empêché de me suicider.$
Mike: Tu veux en finir avec la vie?
Cindy: Je ne sais pas!
Mike: Tu ne veux pas en finir avec la vie, sinon tu ne serais pas là ici, maintenant.
Cindy: Peut-être.
Mike: T'inquiètes, je sais ce que je dis. Si tu avais voulu mourir, tu n'aurais pas tenu le coup jusque là et au pire tu ne te serais pas battu contre la douleur. Tu serais partie, tu n'aurais pas tout donné pour rester ici. De plus vu comme tu tiens à Jack, je ne suis pas sûr que tu voudrais le laisser seul. Et ta fille?
Cindy: Comment tu le sais?
Mike: Que tu as une fille?
Cindy: Oui?
Mike: Cindy, tu as un prénom de fille tatouée autour du poignet droit. J'ai donc fait le rapport avec le fait que tu doit être maman d'une fille.
Cindy: Tu as raison....
Mike: Qu'est ce qui se passe?
Cindy: Rien.
Mike: OK c'est ta vie. Tu n'est pas obligée de m'en parler.
Quelques minutes de silence plus tard.
Mike: Jack n'est pas le père?
Cindy: Non..
Mike: Ok.
Mike: Il le sait?
Cindy: oui, je n'étais pas encore avec lui quand je l'ai eu.
Mike: Le père n'était pas un type bien?
Cindy: Je ne sais pas qui est le père....
M: Tu veux m'en dire plus?
C: Pas maintenant.
M: Ok, comme tu veux. Voilà j'ai fini avec ta jambe. On va regarder l'épaule.
C: Ok.
Mike regarda l'épaule et vit que la balle avait traversé. Au moins il n'aurait pas à lui retirer. Elle avait eu de la chance car aucun tendons e taucun os n'avait été touché.
M: Bon c'est bénin, je vais nettoyer tout ça et faire un pansement, et tout ira bien.
C: Tu est en immersion?
M: Oui.
C: Tu en a encore pour longtemps ou pas?
M: A mon avis ouais. Pour l'instant on a rien contre ceux qu'on veut faire tomber.
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