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You, Me, Our love and...

Série : 7th Heaven
Création : 24.12.2006 à 11h22
Auteur : sakura 
Statut : Terminée

« Ceci est une fic co-écrite par Haluna et moi. Elle promet d'être longue et nous la rédigerons au fil du temps. Merci de ne pas écrire dedans ! » sakura 

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Lucy était tellement heureuse qu’un deuxième être grandisse en elle,elle attendais ce moment depuis quelques temps déjà.Elle rentra chez elle pour se préparer car ce soir elle allait dîner chez ses parents avec Kevin et Savannah.C’était le moment ou jamais de leur annoncer la grande nouvelle.Quand elle entra chez elle,elle fut heureuse de voir que Kevin et Savannah était déjà prêt.Elle s’approcha de Kevin et déposa un baiser sur ses lèvres et elle déposa un baiser sur la tête de sa fille.


Lucy : Je crois qu’on devrait leur annoncer ce soir.

Kevin : Tu crois ?

Lucy : Oui.

Kevin : Bon d’accord.


Lucy monta à l’étage prit une douche et se prépara pour aller dîner chez ses parents.Quand elle descendit elle vit Kevin en train de jouer avec Savannah.Elle s’assit près d’eux et les regarda.


Lucy : Dire que dans à peine neuf mois notre petite Savannah sera grande sœur,le temps passe vraiment trop vite.Tu verras dans quelques années un garçon viendras nous voir pour nous demander la main de notre petite Savannah.

Kevin : Holà,qu’elle prenne son temps et qu’elle ne grandisse pas trop vite car j’ai vraiment envie de passer beaucoup de temps avec elle et avec toi et bientôt avec vous trois.

Lucy : Comment c’est passer ta journée ?

Kevin : Comme une banale journée de flic.Il n’y a pas eu beaucoup d’agitation c’est pour cela que le sergent Michaels ma laisser partir en avance.


Lucy se faisait beaucoup de sang d’encre pour Kevin elle trouvais que son métier était vraiment dangereux,elle ne serais pas ce qu’elle ferais si elle le perdais,elle ne s’es remettrais sûrement jamais.


Lucy : On n’y va,sinon ils vont nous attendre.

Kevin : D’accord,je met son manteau à Savannah et on y va.


Kevin pris Savannah dans ses bras et la prépara.Quand ils sortirent dehors ils virent dans le ciel tellement d’étoiles qu’ils n’en revinrent pas,c’était comme-ci le Seigneur avait voulu leur faire savoir qu’il serais toujours avec eux.Ils entrèrent dans la cuisine des Camden et s’installèrent à table.


Lucy : Maman,je me demande comment tu fais pour pouvoir tout faire dans une journée avec tout ce que tu a à faire,moi je n’est qu’un enfant et je suis vite débordée.

Annie : Mais ma chérie,je ne sais pas comment je fais c’est grâce à toutes ses années d’entraînement,tu verra toi aussi tu trouveras ton rythme.


Lucy regarda Ruthie qui avait un sourire qui illuminait toute la pièce,elle connaissait ce sourire car elle aussi l’avait souvent eu.Ils étaient arriver au désert quand Lucy se décida à annoncer la grande nouvelle.


Lucy : J’ai une grande nouvelle à vous apprendre.

Eric : Laquelle ?

Lucy : Vous serez bientôt à nouveau grand-parent,car moi et Kevin allons bientôt avoir un bébé.


Annie se leva et se dirigea vers sa fille pour la prendre dans ses bras elle était tellement heureuse pour elle,il y allait avoir un nouveau bébé dans la famille,quel bonheur.Eric lui aussi était heureux et c’était levé pour serrer la main de son beau-fils.


David : Tu va avoir un nouveau bébé ?

Lucy : Oui.

Sam : J’espère que ce sera un garçon comme ça on pourra jouer avec lui.

David : Ouais.


Tout la famille tourna leurs regards vers ses deux petites têtes blondes et rigolérent de bon cœur.Ruthie aussi avait aussi un sourire sur les lèvres mais elle le réservais à quelque’un d’autre.Elle n’arrêtait pas de penser à Martin et elle ne l’avait pas revu depuis leur discussion de la veille.Son esprit c’était envolée vers d’autre pensée quand elle entendit une voix lointaine la rappeler à la réalité.


….. : Ruthie…..Ruthie…..

Ruthie : Oui quoi ?

Annie : Tu avais l’air ailleurs.

Ruthie : Excusez-moi.

Eric : Ce n’est rien mais à tu entendu la grande nouvelle ?

Ruthie : Oui.Je vous félicite pour ce bébé.

Kevin : Merci Ruthie.

Lucy : Merci petite sœur.


Le repas se termine et Ruthie sortit dans le jardin pour prendre l’air,mais elle le savais elle espérais voir Martin.La nuit était tellement belle tout ces étoiles et le ciel couleur bleu nuit tout était magnifique elle ne pu détacher son regard d’une étoile qui brillait plus que les autres.A quelques rues de chez Ruthie on retrouvait un jeune homme qui lui aussi était dans son jardin et qui avait le regard fixer sur cette étoile,ce jeune homme n’était autre que Martin.Il n’arrêtait pas de penser à Ruthie,a leur discussion de la veille,son cœur été plus léger comme-ci un poids énorme en avait été oter.Il voulait aller voir Ruthie mais cela aurais sembler suspect surtout à cette heure,il devait être en train de manger en famille.Il rentra chez lui en regardant une dernière fois cette étoile comme-ci celle-ci le connecter directement à Ruthie,à sa Ruthie,en pensant à cela un sourire encore plus grand fendit son visage.


Haluna  (26.12.2006 à 01:18)

Martin avait passé le week end en compagnie de son père et Ruthie ne l’avait pas revu depuis sa déclaration. Il avait cependant pensé à elle à chaque heure, devant chaque étoile de la nuit... La semaine qui suivit fut parsemée pour les 2 tourtereaux d’instants de pur bonheur : le beau brun avait insisté pour l’emmener au lycée chaque matin et pour la raccompagner chaque soir, même si leurs horaires ne concordaient pas toujours. Les quelques moments passés ensembles dans la voiture, à discuter paisiblement, à rire et à échanger leurs idées comptaient parmi les meilleurs de la journée. D’autres auraient pu croire qu’une simple amitié les reliait, mais la douceur extrême de leur voix, leur air passionné et leurs yeux amoureux ne trompaient personne.

 

Tous deux avaient choisi de conserver le secret de leur relation afin de ne pas alimenter les ragots futiles de l’établissement. Ruthie ne désirait vraiment pas devenir l’adolescente trompée qui s’était rabattue sur l’un des sportifs les plus attirants de l’établissement pour se consoler. Le beau brun avait d’ailleurs éclaté de rire en entendant cet argument et s’était empressé de répondre que lui, de son côté, ne souhaitait pas s’attirer les foudres des autres lycéens masculins. « Vraiment, avait répliqué la jeune Cambden. J’ignorais que j’avais autant de succès ! » Il avait haussé les épaules en souriant et s’était éloigné d’un air amusé.

 

A plusieurs reprises au cours de la semaine, il avait effleuré sa main dans les couloirs, comme si son corps et son âme lui ordonnaient instinctivement de la lui prendre. Le simple contact de sa peau faisait à chaque tentative bondir son cœur, comme si ce dernier ne battait que pour sa bien aimée. Mais il s’était toujours ravisé, songeant aux rumeurs désagréables dont tous deux pourraient faire l’objet. Plusieurs fois par jour, Ruthie le surprenait à l’observer de l’autre côté du couloir et les regards enflammés qu’il lui lançait la faisaient fondre, comme si ses entrailles se transformaient en un doux coulis de chocolat chaud… Rougissante, elle se détournait pour ne pas céder à l’envie de se blottir dans ses bras. Elle sentait à chaque instant sa carapace se craqueler sous l’effet de l’amour et se questionnait sur la durée de ce supplice. Il lui avait un jour déposé un tendre baiser sur la joue en la raccompagnant et elle n’avait pu fermé l’œil de la nuit de crainte d’oublier cette douce sensation. Leurs séparations le matin dans les couloirs du lycée et le soir devant la maison des Cambden devenaient de plus en plus déchirantes, ils se languissaient éternellement l’un de l’autre. A quelques reprises durant cette longue semaine, Martin s’était rendu chez elle en début de soirée, prétextant l’emprunt d’un livre ou l’oubli d’une copie prêtée durant la journée, espérant en réalité la serrer contre lui comme s’il craignait qu’elle ne lui échappe…

 

Une semaine s’était donc écoulée, une semaine durant laquelle bonheur d’être aimé et la manque de l’autre s’était mêlés dans le cœur des 2 lycéens…


sakura  (26.12.2006 à 15:45)

Martin venait d’arriver devant chez les Camden,il venait chercher Ruthie pour aller se promener sur la promenade,ils seraient enfin seul tout les deux.Il sortit de sa voiture et se dirigea vers la porte d’entrée,il allais frapper quand quelque un ouvrit la porte.C’était Simon.


Simon : Salut.

Martin : Salut.

Simon : Tu viens chercher Ruthie ?

Martin : Ouais.Tu va quelque part ?

Simon : Ouais à la bibliothèquej’ai un boulot pas croyable pour lundi et il faut que je fasse des recherches.Bon,ben à plus tard,passe une bonne soirée.

Martin : Toi aussi.


Il entra dans la maison et se dirigea vers la cuisine ou il trouva Mme Camden en grande discussion avec Lucy.


Martin : Bonsoir.

Annie : Martin.Comment ça va ?

Martin : Bien.Lucy je voudrais te féliciter…..Pour ta grossesse.

Lucy : Merci.C’est Ruthie qui a du te le dire.


Lucy lui avait dit cela avec un sourire qu’il ne lui connaissait pas,il la regarda elle avait un regard qui lui disait qu’elle savait quelque chose,qu’elle était au courant.A ce moment Ruthie apparut en bas des escaliers,Martin tourna son regard vers elle,qu’elle était belle.


Annie : Martin tu sais à quel heure elle doit être revenu à la maison ?

Martin : Oui,Mme Camden.


Martin et Ruthie se dirigèrent vers la sortie quand ils entendirent Lucy leur lancer un ‘’Amusez-vous bien tout les deux’’ plein de sous entendu.Martin ouvrit la portière de Ruthie et monta à son tour dans la voiture.Il n’arrêtait pas de la regarder elle était tellement belle et maintenant elle était avec lui,c’était le plus beau jour de sa vie avec celui ou ils s’étaient enfin avouer leur sentiment respectif.Ruthie tourna son regard vers lui,elle avait tant attendu ce moment,celui d’être seule avec lui.Ils s’étaient vu pendant la semaine mais sans pouvoir montrer leur sentiment mais là,ils étaient que tout les deux,enfin presque.


Martin : Je suis content qu’on soit enfin tout les deux,rien que tout les deux.

Ruthie (un grand sourire aux lèvres) : Moi aussi.Ça été dur de te voir toute la semaine sans pouvoir vraiment être avec toi.

Martin : Je sais pour moi aussi ça a été dur,mais maintenant on est tout les deux.


Ils se promenèrent sur la promenade pendant une demi-heure et se dirigèrent vers le parc à côté de la promenade.Ce parc été vraiment magnifique,en plus il n’y avait pratiquement personne,parfait pour deux amoureux qui doivent ce cacher du monde entier.Ils s’installèrent sur un banc qui était à l’écart des autres,ou personne ne pouvait les voir.Ruthie leva les yeux et regarda le ciel,la lune,elle était tellement belle ce soir,Ruthie avait l’impression qu’elle n’était là que pour elle et Martin,comme-ci elle était la gardienne de leur amour.Martin lui regardait dans les alentours,il était venu très souvent dans ce parc et il ne l’avait jamais vu aussi beau que ce soir.Martin approcha sa main de celle de Ruthie et la prit,Ruthie le regarda surpris,beaucoup de garçon lui avait déjà pris la main,mais jamais un garçon dont elle était aussi amoureuse que ça.Elle regarda Martin,elle avait tellement envie de l’embrasser….Elle ne pu se retenir et approcha son visage de celui de Martin,celui-ci la regarda il était heureux qu’elle fasse le premier pas.Il parcouru la distance qui séparais ses lèvres de celle de Ruthie et sentit son cœur faire un bond inimaginable dans sa poitrine quand leur lèvres se scellèrent.Ils étaient déconnecter de la réalité,ils ne faisaient plus attention à ce qui les entourait.Un peu plus loin deux officiers de police faisait leur patrouille,ils faisaient le tour du parc pour voir si il n’y avait pas de problème.


….. : Bon je vais par là et toi tu va voir du côté de la fontaine.

….. : D’accord.On se rejoint dans dix minutes ici.


Le gendarme qui venait de parler se dirigea vers la fontaine et l’autre se dirigea du côté de nos deux amoureux.Le policier avançais doucement pour ne pas faire de bruit au cas ou il y aurais eu un problème.Le policier était de plus en plus près de nos deux amoureux et quand ils les aperçut il fut surpris,ils les connaissaient.Il ne s’approcha pas plus,il fit demi-tour et retrouva son co-équipier.


…… : Ca va ? On dirais que tu a vu un fantôme.

…… : Oui tout va bien.

…… : T’est sur…….Kevin ?

Kevin : Oui.


Que pouvait-il dire,il venait de voir sa jeune belle-sœur dans les bras d’un garçon qu’il considérais que le frère de sa femme et par conséquent comme le frère de Ruthie.Il essaya de chasser cette image de sa tête et continua sa patrouille,dès qu’il rentrerais chez lui il en parlerais avec sa femme.Ruthie et Martin venait de se lever et se dirigeait vers la promenade,il était déjà l’heure pour Ruthie de rentrer.

Quand ils arrivèrent devant la maison des Camden une grande tristesse emplie leur coeur,ils étaient si triste de ce quitter,ils allaient bientôt ce revoir mais cela leur semblait bien loin.


Martin : Cette soirée était magique,parce que je l’est passer avec toi.

Ruthie : Moi aussi j’ai adorée cette soirée mais le temps à passer trop vite,les heures mon paru des minutes et les minutes des secondes.Le temps passe trop vite quand je suis avec toi.


Elle le regarda et sortit de la voiture,il la regarda s’éloigner et rentrer chez elle.Il démarra sa voiture quand il aperçut Kevin il le salua et partit.Kevin lui avait répondu mais cela lui faisait tellement bizarre qu’il n’en s’était toujours pas remis.Il rentra chez lui sans faire de bruit et vit que sa femme était endormie sur le canapé,il s’approcha et lui caressa doucement le visage.Elle s’éveilla doucement et sourit en le voyant.


Lucy : Tu est rentrer depuis longtemps ?

Kevin : Non,ça fait à peine cinq minutes que je suis rentrer.Il faut que je te parle de quelque chose et je ne s’est pas comment tu va le prendre.

Lucy : Qu’est-ce que c’est ?


Lucy était inquiète elle avait peur qu’il lui soit arriver quelque chose pendant sa patrouille.Sa peur se lisait sur son visage et Kevin la vit.


Kevin : N’est pas peur ce n’est pas vraiment grave.Mais tu doit quand même le savoir.

Lucy : Alors…

Kevin : J’ai surpris Ruthie et Martin en train de s’embrasser pendant ma patrouille et je me suis dit que tu ….


Kevin regarda sa femme consterner elle était en train de sourire alors qu’il venait de lui dire que….il ne comprenais plus rien.


Kevin : Pourquoi tu souris ?

Lucy : Je suis au courant pour Martin et Ruthie.

Kevin : Et tu ne ma rien dit.Je suis ton mari.

Lucy : Je sais,mais Ruthie ne voulait que personne ne soit au courant pour le moment,elle me la dit le jour ou j’ai annoncer ma grossesse à mes parents.

Kevin : Je comprend qu’elle t’en est parler mais pourquoi ils se cachent…

Lucy : Car ils veulent se protéger mutuellement,je les comprend,ils on peur de la réaction des gens surtout de mes parents,alors s’il te plaît ne leur dit rien.

Kevin : D’accord.

Lucy : Bon je vais me coucher.

Kevin : Je prend une douche et je te rejoint.


Kevin était perplexe par les révélations de sa femme,Martin et Ruthie,il ne s’en serais jamais douter.Il avait cru que leur relation était fraternel mais il s’était tromper.Il prit sa douche et se coucha au côté de sa femme qui était déjà endormie.


Haluna  (26.12.2006 à 15:49)

Dimanche soir et Ruthie grommelait en comptant ses étiquettes de soupe : elle n’en avait pas encore récolté assez, combien de temps encore faudrait-il qu’elle insiste auprès de ses proches pour qu’ils dégustent ces plats liquides ?

 

Ruthie (descendant à la cuisine) : Maman, tu es certaine que nous n’avons pas d’autres étiquettes ?

Annie (exaspérée) : Pour la énième fois, non ! Je t’ai donné tout ce nous possédions ! Mais appelle ta sœur, tu sais à quel point Kévin aime ces soupes et combien sa consommation peut s’accroître en quelques jours…

Ruthie (ravie) : Tu as raison…

 


Elle remonta en courant dans sa chambre, saisit le combiné qui se trouvait sur son bureau et composa rapidement le numéro de Lucy. Elle sourit en notant que chacune des touches sur lesquelles elle appuyait s’était effacée sous l’effet du temps et de l’usure : « J’ai certainement dû un peu trop la déranger chez elle ces derniers temps… » Une voix différente de celle de sa sœur, sans doute plus douce et suave, lui répondit de l’autre côté du combiné et l’adolescente fronça les sourcils.

 

Ruthie : Excusez-moi, j’ai certainement dû commettre une erreur…

Voix : Non, non, Ruthie, c’est Cécilia !

Ruthie (surprise) : Qu’est ce que tu fais chez ma sœur ? Et comment as-tu su que c’était moi ?

Cécilia (amusée) : J’ai reconnu ta voix et pour être honnête, le mot « famille » s’est affiché sur l’écran. Et si je me trouve chez Lucy, c’est parce que Kévin et elle sont sortis, je garde actuellement Savannah.

Ruthie (vexée) : J’aurais pu le faire…

Cécilia : Oui, mais ta sœur m’a avoué que tu aurais certainement d’autres engagements cet après-midi. Elle ne voulait pas te déranger…

Ruthie (songeant brusquement à l’homme de ses rêves) : C’est vrai, tu as raison. Et puis tu as toujours su t’occuper des jumeaux alors…

Cécilia : Les jumeaux ! Je ne les ai pas revus depuis si longtemps ! Avec tout le travail qu’on nous fourni à la fac et les petits boulots que je dois exercer pour m’en sortir, je n’ai plus vraiment le temps de venir à l’église. Et toi, comment te portes-tu ?

Ruthie (sentant les ailes de l’amour la soulever pour l’emmener sur un nuage flottant) : On ne peut mieux ! J’ai de l’espace à la maison, le lycée se passe bien et…

Cécilia (la coupant) : Et Martin ?

Ruthie (sentant son cœur s’arrêter dans sa poitrine) : Martin ?

Cécilia (insistant) : Oui, je me demande s'il va bien. Vous vous trouvez à présent dans le même établissement et même si vous vous chamailliez à une période, je vous ai toujours sentis très proches.

Ruthie : Oui…

 

Une pointe de jalousie transperça l’âme de l’adolescente, pour quelle raison cette jolie blonde s’intéressait-elle au beau ténébreux ? Après tout, elle avait eu sa chance avec lui et l’avait laissée filer ! Ruthie déglutit bruyamment et serra poings et dents afin de se donner une contenance.

 

Ruthie : Il va bien.

Cécilia : Il a trouvé une nouvelle petite amie ?

 

Le cœur de la brunette parut s’arracher de sa poitrine et son estomac se révulsa immédiatement. Ses yeux s’écarcquillèrent sous l’effet de la surprise et de la colère et l’espace d’un instant, l’air sembla lui manquer : elle suffoquait à l’idée que cette jeune femme s’intéresse de nouveau à l’homme de sa vie. Elle songea que peut être, Martin déciderait de revenir vers cette déesse ; à cette pensée, ses membres refusèrent de la soutenir et elle se laissa lourdement tomber sur son lit.

 

Cécilia (inquiète de ne pas obtenir de réponse) : Ruthie ? Tout va bien ?

Ruthie (reprenant ses esprits) : Oui, ne t’inquiète pas. (elle était tiraillée entre l’envie de lui avouer qu’elle et le jeune lycéen formaient à présent un couple et sa promesse de ne rien dévoiler de leur relation afin de ne pas alimenter les ragots. Elle aurait voulu couper court aux idées de la belle blonde en lui signifiant que le cœur de Martin n’était plus à prendre, mais elle se ravisa) Je ne sais pas si Martin a une petite amie en ce moment. Nous nous voyons beaucoup, c’est vrai, mais je ne connais pas encore tout de sa vie.

Cécilia : Il est pourtant si prévisible…

 

L’adolescente vit rouge : l’ancienne petite amie du beau brun avait-elle donc décidé de la faire mourir de jalousie ?

 

Cécilia : Enfin, c’était juste pour savoir. Je n’ai plus l’occasion de prendre de ses nouvelles en ce moment.

Ruthie (prenant son courage à 2 mains) : Et il te manque ?

Cécilia (amusée) : Tu es bien curieuse tout à coup… (elle laissa passer un silence qui tortura son interlocutrice) Mais si tu veux savoir, pas vraiment. Je l’apprécie, mais ça s’arrête là.

 

La brunette sentit l’étau qui enserrait sa poitrine se relâcher et pour la première fois depuis quelques minutes, elle retrouva une respiration libérée. Cependant, même si elle semblait soulagée et si elle avait une confiance absolue en Martin, un malaise s’était insinué dans son esprit et elle ne doutait pas qu’il referait bientôt surface.

 

Cécilia : Au fait, pourquoi appelais-tu ?

Ruthie : Je voulais savoir si Lucy avait d’autres étiquettes de soupe pour moi. Je dois en récupérer pour permettre au club de journalisme du lycée de s’acheter un nouvel ordinateur.

Cécilia : Je lui donnerai le message. Et par la même occasion, je vérifierais si je n’en possède pas quelques une à la maison, je te les ferai passer par Simon à la fac.

Ruthie : Merci, c’est gentil. Embrasse Savannah pour moi et à un de ces jours.

Cécilia : A bientôt Ruthie…

 

L’adolescente reposa le combiné et se renfrogna en croisant durement les mains sur sa poitrine ? Même si Cécilia ne pensait plus au beau brun, comment ferait-elle – elle-même du haut de ses 16 ans- pour rivaliser avec cette ancienne petite amie aux allures de déesse ? Elle tenta soudainement de se rassurer : Martin n’ignorait pas son âge et son manque d’expérience et il l’avait choisie en toute connaissance de cause. Il l’aimait et la respectait plus que tout, elle ne devait pas en douter.


sakura  (26.12.2006 à 17:17)

Ruthie commençait à se sentir de plus en plus mal par rapport à ses parents,elle avait l’impression de leur mentir même s’ils ne se doutaient de rien.Le temps passait et elle et Martin était de plus en plus proche elle ne pouvait plus et ne voulais plus cacher leur relation à ses parents.C’était décider elle leur annoncerait ce soir.Pendant la journée elle avait croiser à plusieurs reprises l’amour de sa vie,il était de plus en plus beau et elle savait quand disant la vérité à ses parents tout serait mieux pour eux.Le soir même elle prit le bus car Martin lui avait dit qu’il ne pouvait pas la ramener chez elle.Pendant le trajet elle pensa à plusieurs manières d’avouer la vérité à ses parents et toutes étaient plus rocambolesques les unes que les autres.Arriver à l’arrêt de bus elle se demanda si ce ne serait pas mieux si elle avait les conseils d’une personne qui avait déjà vécu ses choses avant elle.Au lieu de rentrer chez elle,elle se dirigea chez Lucy,elle lui serait de bon conseil.Elle frappa à la porte et Kevin lui ouvrit la porte.


Ruthie : Salut !!

Kevin : Salut ! Tu viens voir Lucy ?

Ruthie : Oui.

Kevin : Je vais la prévenir,elle est en train de changer Savannah.


Ruthie entra et vu que Kevin la regardait bizarrement pourtant elle n’avait rien changer.Kevin ferma la porte et se dirigea à l’étage pour prévenir sa femme que sa petite sœur l’attendait.


Kevin : Ruthie…

Lucy : Tu perd la tête,moi c’est Lucy.

Kevin : Je sais,tu m’aurais laisser finir ma phrase.Ruthie est en bas elle t’attend,elle veut te parler.Je m’occupe de Savannah.


Lucy mit sa fille dans les bras de son mari et descendit les escaliers le plus vite possible pour aller voir sa jeune sœur.Quand elle arrive elle la vu assisse sur le canapé,le regard dans le vide.


Lucy : Tu pense à Martin !!!

Ruthie : Chut.Kevin va nous entendre.

Lucy : Il est au courant !!!

Ruthie : Quoi ? Je croyais que tu devais garder mon secret….

Lucy : Je l’est garder…Il vous a surpris.

Ruthie : Quand ?

Lucy : Samedi soir,quand vous étiez au parc.


Ruthie compris maintenant que c’est pour cela qu’il l’avait regarder bizarrement quand il avait ouvert la porte.Elle regarda sa sœur aînée qui la regardait avec un regard anxieux.


Ruthie : Pourquoi tu me regarde comme ça ?

Lucy : Je veux savoir pourquoi tu est venue me voir.C’est à propos de toi et Martin ?

Ruthie : Oui.Je vais dire à papa et maman que je suis avec Martin,je ne peut plus leur mentir.Ils faut qu’ils sachent que je suis amoureuse d’un garçon et que ce garçon c’est Martin.

Lucy : Donc c’est décider tu va tout leur dire.Je suis d’accord avec toi et il vaut mieux qu’ils l’apprennent par toi que par quequ’un de malveillant.Et Martin tu lui a dit ?

Ruthie : Non,mais je veux qu’il soit avec moi donc je vais l’appeler et lui demander qu’il vienne me voir après manger.

Lucy : Je suis heureuse pour toi petite sœur,de voir que tu peut prendre des décisions importantes.

Ruthie : Merci de m’avoir parler.Je vais rentrer sinon maman et pap vont s’inquiéter.A plus tard.


Ruthie se leva et sortit de la maison des Kinkerk,Lucy était fière de voir que sa petite sœur été devenue une vrai femme et que les décisions importantes ne lui faisait pas peur.Ruthie rentra dans la cuisine,sa mère était en train de donner leur goûter au jumeaux.Elle monta dans sa chambre et s’affaira à faire ses devoirs avant d’appeler Martin pour qu’il l’a rejoigne après le dîner.Quand elle eu fini elle prit le combiné et composa ce numéro qu’elle connaissait par cœur.


Ruthie : Allô,Martin ?

……. : Non,c’est son père.

Ruthie : Mr Brewer ?

Mr Brewer : Ruthie ?

Ruthie : Oui,c’est moi.Est-ce que Martin est là ?

Mr Brewer : Oui,je l’appelle……Martin,téléphone……Il arrive.

Martin : Allô ?

Ruthie : C’est moi.Je voulais savoir si tu vex venir me voir ce soir ?

Martin : Bien sûr.Tu veux que je vienne vers quel heure ?

Ruthie : Après le dîner.Il faurt que l’on parle.A tout à l’heure.

Martin : Je suis presser de te voir.A tout à l’heure.


Ruthie raccrocha et descendit pour aider sa mère à préparer le dîner.Quand ils finirent de dîner Ruthie regarda l’heure et se demandait si Martin allait tarder à arriver quand elle entendit quelque un frapper à la porte.Elle se leva et ouvrit la porte,c’était Martin.Elle le fit entrer et ils se dirigèrent vers la salle à manger,quand Eric et Annie les virent ils furent surpris.


Martin : Bonjour Mr et Mme Camden.

Eric : Bonjour Martin,qu’est-ce que tu est venu faire ici ?

Martin : Ruthie ma demander de venir la voir.

Annie : Pourquoi ?

Ruthie : Je devais lui dire quelque chose.Viens on va dans ma chambre.


Ils montèrent les escaliers et entrèrent dans la chambre de Ruthie.Martin s’approcha d’elle et lui déposa un baiser sur les lèvres.Elle lui sourit.


Martin : Tu voulais me parler de quoi ?

Ruthie : Il est temps qu’on le dise à mes parents.Pour nous deux.Je ne peux plus leur mentir c’est trop difficile.

Martin : Tu a raison.Viens on y va.


Ils redescendirent les escaliers et trouvèrent les Camden dans la cuisine entrain de faire la vaisselle,ils se regardaient amoureusement comme au premier jour.Quand ils virent les deux adolescents côte à côte ils arrêtèrent leur activité.


Eric : Que se passe-t-il ? Il y a un problème ?

Ruthie : Non mais on doit vous annoncer quelque chose.

Annie : Allez-y.On vous écoutent.

Ruthie pris une profonde inspiration,regarda Martin en lui souriant et tourna son regard vers ses parents qui les regardaient anxieusement.

Ruthie : Moi et Martin on est……on est…..

Martin : Ensemble…..


Eric et Annie se regardèrent,ils n’en revenaient pas .Martin qu’il considérait comme leur fils avec leur benjamine,cela était incroyable.


Annie : J’aurais du m’en douter,c’est dernier temps vous étiez tout le temps ensemble.

Ruthie : Je voulais que vous soyer au courant je me sentais mal que vous ne soyez pas au courant..Vous ne m’en voulez pas ?

Annie : Bien sûr que non.Tu nous a dit la vérité.


Eric regardais sa petite fille elle avait tellement grandit c’était maintenant une vraie petite femme et il savait pourquoi Martin avait craquer pour elle.


Eric : Martin je peut te parler seul à seul.Viens allons dans le salon nous serons plus tranquille.


Martin regarda Ruthie et suivit Mr Camden quand ils arrivèrent dans le salon proposa à Martin de s’asseoir sur le canapé,il en fit de même mais en s’asseyant dans le fauteuil.Il regarda Martin et ce rendit que celui-ci avait l’air apeurer,cela ce voyais dans son regard.


Eric : Martin,dit moi ce que tu ressent pour Ruthie ?

Martin : Au début je la considérais comme ma petite sœur mais quand elle a commencer à sortir avec Jack mes sentiments on évoluer et je me suis rendu que je ne ressentais plus la même chose pour elle,mon regard sur elle a changer.

Eric : Je veux juste te dire que j’ai confiance en toi,j’ai confiance en toi comme j’ai confiance en mes propre enfants.Je veux juste que tu prenne soin d’elle car c’est ma dernière fille.

Martin : Je donnerais ma propre vie pour elle.


Du côté de Ruthie et Annie.


Annie : Ca fait combien de temps ?

Ruthie : Un peu plus d’une semaine.Pourquoi ?

Annie : je vais doutais de quelque chose il venait souvent à la maison le soir mais ses excuses n’étaient pas très bonne.

Ruthie : Et tu en pense quoi ?

Annie : Je te fait confiance tu est ma fille.Il est peut être plus âgé que toi mais il te respecte,il veut être avec toi.Mais fait quand même attention il a des besoins que toi tu ne peux assouvir enfin pas pour le moment.Alors fait quand même attention m^me si Martin à tout ma confiance c’est quand même jeune homme de 18 ans.

Ruthie : Je te promets de faire attention.


Ruthie continua de parler avec sa mère quand son père et Martin revinrent dans la cuisine.Elle les regarda.


Ruthie : Alors ?

Eric : Moi et ta mère avons une confiance sans bornes pour toi et Martin nous le connaissont très bien et il fait pratiquement de la famille.Donc moi je ne vois aucun inconvébient à votre relation et toi Annie ?

Annie : Moi non plus.


Ruthie s’approcha et embrassa ses deux parents,elle était tellement heureuse,ils n’avaient plus besoin de se cacher aux yeux du monde.Martin regarda l’heure et il se tourna vers Ruthie.


Martin : Il va falloir que j’y aille car demain on a cours et je n’est pas fini mes devoirs.

Ruthie : Je te raccompagne à la porte.

Martin : Au revoir Mr et Mme Camden.


Ils sortirent sur le perron de la maison et se régatèrent droit dans les
yeux .Martin s’approcha et déposa ses lèvres sur celle de Ruthie,ils n’avaient plus besoin de ce cacher,ils étaient libre de s’aimer.


Haluna  (26.12.2006 à 21:06)

Ruthie était de plus en plus heureuse,si cela était possible.Elle est Martin était toujours aussi amoureux l’un de l’autre et ses parents étaient enfin au courant.Ce jour-là,elle se leva de bonne humeur,elle s’habilla et descendit dans la cuisine pour prendre son petit déjeuner.Elle vit sa mère en train de préparer son déjeuner et celui des jumeaux.Elle s’assit à table et se servit un verre de jus d’orange tout en ayant un sourire béat sur les lèvres,elle fut extraite de ses rêves par une voie qui lui semblait bien lointaine.


….. : Ruthie ….

Ruthie : Oui.

…….. : Pourquoi tu souris comme ça ?

Ruthie : Parce que je suis contente tout simplement.

…….. : Ah bon,mais d’habitude quand tu est contente tu ne souris pas comme ça.

Annie : David laisse dont ta sœur tranquille,elle à le droit de sourire.


Ruthie regarda ses petits frères,ils étaient tellement marrant tout les rendaient heureux et elle était vraiment heureuse qu’ils soient ses petits frères.Elle se leva et prit son sac et se dirigea vers la porte.


Ruthie : Je vais attendre Martin dehors.A ce soir.

Annie : D’accord.

Ruthie : Passez une bonne journée les jumeaux.

Sam et David : Toi aussi.


Elle sortit et sentit une faible brise sur ses joues qui prirent une teinte rosée.Elle arriva au bord de la route et aperçu tout de suite la voiture de Martin.Elle monta dans la voiture et lui sourit.


Martin : Tu a passer une bonne nuit ?

Ruthie : Oui et toi ?

Martin : Oui,j’ai rêver de toi,donc j’ai obligatoirement passer une bonne nuit.


Il la regarda elle était en train de rougir,il aimait tellement quand elle avait cette air sur son visage,elle était tellement belle.Il démarra sa voiture et prit la direction du lycée.Quand ils arrivèrent au lycée ils se sourirent et se séparèrent,à contre cœur.La journa se passa,pas assez vite au goût de Martin et Ruthie.Ils se retrouvèrent le soir après les cours auprès de la voiture.Ruthie fut heureuse quand de loin elle reconnut la silhouette de son bien aimé.Elle monta dans la voiture et vu que son âme sœur avait l’air sceptique.


Martin : Ca va ?

Ruthie : Oui.Pourquoi ?

Ruthie : Tu a l’air sceptique.

Martin : Je sais,c’est juste que un de mes professeurs nous a donner un devoir demain et je ne pourrais peut être pas venir te voir tout à l’heure.

Ruthie : Tu viendras si tu à le temps.

Martin : Ca n’a pas l’air de te déplaire,que je ne puisse pas venir te voir.

Ruthie : Tu te trompes,chaque minutes loin de toi est un calvaire mais je ne veux pas que tu rate tes études par ma faute.


Martin la regarda elle se souciait vraiment de lui et cela lui fit de bien de savoir qu’elle tenait vraiment à lui.Ils arrivèrent devant chez les Camden et Ruthie se tourna vers Martin et déposa un baiser sur sa joue et descendit de la voiture.Elle entra dans la maison et se dirigea vers la cuisine ou elle trouva Simon le nez dans les bouquins.


Ruthie : Salut !!!

Simon : Ca va ?

Ruthie : Oui et toi ?

Simon : Pas vraiment.J’ai un exposé à faire avec Cécilia et elle n’est toujours pas là.

Ruthie : Elle ne va peut être pas tarder à arriver.Bon moi je te laisse car j’ai aussi des devoirs à faire.Si Martin vient tu me préviens.

Simon : D’accord.


Elle monta les escaliers et entra dans sa chambre ou elle trouva une pile de linge fraîchement plier,elle les prit et les rangea dans son armoire ensuite elle s’affaira à ses devoirs.En bas dans la cuisine Simon attendait toujours Cécilia elle avait pratiquement une heure de retard,il prit ses livres et décida de remonter dans sa chambre.Une demi heure plus tard Cecilia entra dans la maison des Camden et s’installa dans la cuisine elle était en retard et espérait que Simon ne lui en voudrait pas.Elle commença ses recherches quand quelqu’un entra dans la cuisine.Elle se retourna se n’était pas Simon,c’était Martin.


Martin : Salut !!!

Cécilia : Salut.Tu viens faire quoi ici ?

Martin : Je viens voir Ruthie.

Cécilia Tu viens l’aider pour un devoir ?

Martin : Si on veut.


Ils discutaient depuis cinq minutes quand Ruthie sortit de sa chambre pour aller prendre quelque chose à grignoter,elle descendait les marches quand elle entendu des voix provenant des voix,elle reconnu tout de suite celle de Martin mais l’autre voix ne lui revenait pas.


Martin : Tu sais ça me fait bizarre de te revoir.

……… : Moi aussi.

Martin : Tu deviens quoi ?

……… : Pas grand-chose,j’essaye de finir mes études.

Martin : Tu sais Cecilia…..je sais que tu va réussir.

Cécilia : Merci.Et toi tu a quelque un dans ta vie ?

Martin : Oui.

Cécilia : C’est qui ?

Martin : Je ne peut pas te le dire.On préfère garder notre relation secrète,enfin pour le moment.

Cécilia : Ouais.Nous aussi notre relation on la garder secrète et on peut dire que cela à été spéciale…


Ruthie qui écoutait toujours la discussion de Martin et Cécilia,se demandait ce que cette dernière avait sous entendu en disant que leur relation avait été ‘’spéciale’’.Elle se rendit compte à ce moment là que Martin avait plus d’expérience qu’elle et que Cécilia avait été quelque un avec qui il avait fait plus que flirterElle remonta les escaliers les larmes aux yeux et rencontra sa mère.


Annie : Ma chérie,j’ai entendu la discussion entre Martin et Cécilia tu veux en parler avec moi….

Ruthie : Non,je ne veux pas t’en parler je préfère être seule……Je ne veux voir personne,personne…


Ruthie entra dans sa chambre et s’allongea sur son lit en pensant à la discussion qu’elle venait d’entendre.Elle fermit les yeux et s’endormit.Quelques minutes après quelqu’un frappa à sa porte et entra,c'était Martin.Quand il entra et vu qu'elle était endormie,il la trouva tellement belle qu'il n'eut pas le courage de la réveiller.


Haluna  (27.12.2006 à 21:59)
7h00 et la sonnerie stridente du réveil retentit. Ruthie ouvrit machinalement un œil en râlant, frappa un grand coup sur l’objet qui indiquait l’heure et reposa sa tête son oreiller. La nuit avait été mauvaise, l’adolescente n’avait en effet cessé de revoir dans ses songes la discussion surprise la veille entre Martin et Cécilia. Leurs paroles lui avaient semblées étranges et elle se questionnait sur l’évolution de leur relation. Elle enleva les mains de sous les oreillers et tenta de remonter sa couverture sur son visage, mais elle ne trouva rien. Les rouages de son esprit se mirent brusquement en route ; elle se rappelait être rapidement remontée après avoir échangé quelques mots avec sa mère, elle se souvenait s’être étendue sur son lit, avoir fermé les yeux et… Paniquée, elle sauta du lit en constatant qu’elle était encore toute habillée, tira les draps sur lesquels elle s’était assoupie la veille, saisit quelques vêtements dans son armoire et se rua dans la salle de bain. Sous l’onde brûlante de la douche, elle se réprimanda lourdement : sous l’effet de la contrariété, elle avait laissé le sommeil l’envahir et devait à présent redoubler de vitesse pour se préparer. Heureusement qu’elle préparait toujours son réveil à l’avance ! Elle sauta dans un jean délavé, enfila son pull et appliqua une touche discrète de maquillage sur son visage hâlé. Après avoir soigneusement démêlé ses cheveux, elle consulta sa montre pour constater avec soulagement qu’elle n’avait pas de retard. Il lui restait encore largement le temps de déjeuner avant que Martin ne passe la chercher. 

Dans la cuisine, elle trouva sa mère affairée à verser le lait dans le bol des jumeaux.


Annie
 : Bonjour ma chérie…

Ruthie (s’asseyant sans même l’embrasser) : Bonjour maman, bonjour les garçons.

Annie (embarrassée) : Martin m’a dit que tu t’étais endormie hier soir, il n’a même pas eu le temps de te parler.

Ruthie (ironique) : Et bien, il a au moins pu discuter avec sa chère Cécilia !

Sam : Nous on aime bien Cécilia !

Ruthie (maugréant à voix basse) : Pas moi. (elle aperçut le regard réprobateur de sa mère et soupira en se servant des céréales)

Annie : Ne sois pas stupide, il doit bien y avoir une explication… Cette discussion n’était pas si ambiguë après tout…

Ruthie (toujours ironique) : Vraiment ? Alors pourquoi m’as-tu proposé ton soutien hier soir ?

Annie (gênée) : Euh… Je…

David (venant sans le savoir au secours de sa mère) : Ruthie, pourquoi tu as dormi toute avec tes vêtements ?

Ruthie : Parce que j’étais si fatiguée que je n’ai pas eu le temps de les enlever avant de m’endormir.

Sam : Oh là là, tu devais être épuisée alors.

David : Mais la prochaine fois, mets ton pyjama plus proche de toi, comme ça ce sera plus facile et ça prendra moins de temps.

Ruthie (souriant de l’innocence de ses petits frères) : C’est un très bon conseil les garçons, j’y penserais…

 



Une dizaine de minutes plus tard, la brunette embrassait Sam, David et sa mère avant de sortir en traînant les pieds et de monter dans la voiture de Martin. Elle ne voulait pas afficher son mécontentement, mais c’était plus fort qu’elle : elle avait l’impression de se sentir trahie encore une fois, même si elle ne doutait pas de la sincérité des sentiments du beau brun à son égard. Il l’embrassa sur la joue, mais elle ne réagit pas et fixa résolument l’horizon.


Martin : Tu vas bien ?

Ruthie (d’humeur maussade) : Oui, j’ai juste passé une très mauvaise nuit.

Martin : Je suis passé te voir hier, mais tu t’étais endormie. Je n’ai pas osé te réveiller.


La jeune fille serra les dents sans détacher son regard du pare brise. « Pas oser me réveiller ? Songea-t-elle. Qu’il avoue plutôt qu’il aurait préféré que Cécilia joue à la belle au bois dormant ! »


Martin : Je suis resté quelques instants à te contempler, tu es vraiment très mignonne dans ton sommeil…


Elle fondit littéralement : comment douter à ce moment de sa sincérité ? Il semblait tenir à elle en dépit de son ancienne relation avec Cécilia. Elle se tourna vers lui en esquissant un faible sourire et le remercia doucement. La phrase prononcée quelques secondes auparavant résonna dans son âme, comme le refrain d’une agréable chanson : « Tu es vraiment très mignonne dans ton sommeil… » Que ne donnerait-elle pas pour le retrouver auprès d’elle à son réveil, pour contempler ses traits fins un matin, pour… Elle s’égarait, elle ne devait pas posséder de telles pensées alors que leur histoire ne faisait que débuter. Une parole de Cécilia lui vint brusquement en tête et l’obséda pendant le reste du trajet : « Nous aussi, notre relation, on la gardait secrète et on peut dire que cela a été spécial… » Pourquoi spécial ? Ces 2 là s’étaient-ils réveillés ensembles un matin ? Une réponse positive s’imposait dans l’esprit de l’adolescente, qui craignit à ce moment de ne pas être à la hauteur de sa rivale.




La voiture s’immobilisa sur le parking du lycée et le beau brun plongea son regard océan dans celui de sa petite amie.


Martin (inquiet) : Tu me fais la tête ?

Ruthie (tentant de se montrer persuasive) : Non ! Pourquoi ? (comme il était difficile de lui mentir !)

Martin : Tu n’as presque rien dit de tout le trajet alors que tu te montres actuellement plutôt bavarde. Alors je me posais des questions…

Ruthie : Je suis juste un peu fatiguée, ne t’inquiète pas…


Elle lui déposa une bise affectueuse sur la joue et sortit du véhicule. Puis elle se dirigea d’un pas empressé vers l’entrée de l’établissement, mais il la rattrapa en courant et lui saisit le bras, la forçant ainsi à lui faire face. Les élèves grouillaient autour d’eux et leur proximité aurait pu paraître suspecte si tout le monde ne voyait pas en eux que des relations fraternelles. Il la fixa fermement, comme pour lui assurer la force de ses sentiments et elle se sentit captivée par son air amoureux.


Martin (ne la lâchant toujours pas) : Tu m’as vraiment manqué hier soir. J’aurais voulu t’embrasser, même dans ton sommeil, mais je craignais de t’éveiller. Tu avais l’air tellement… A bout de force. Tu me le dirais si tu avais un problème ?

Ruthie (souriant faiblement) : Bien sur. Maintenant lâche-moi avant que quelqu’un ne nous surprenne, je n’ai pas vraiment envie d’alimenter les ragots aujourd’hui.

Martin (s’exécutant) : Désolé. Je me demandais… Tu ne voudrais pas me rejoindre ce soir au terrain de base-ball ? Comme je termine plus tôt que toi, je pourrais rester m’entraîner jusqu’à la fin de tes cours et te ramener après.

Ruthie : D’accord. A ce soir alors…


Elle se détourna sur ces mots et se fondit parmi les élèves qui déambulaient laconiquement dans les couloirs. Il la regarda s’éloigner, les bras ballants, comme s’il n’avait pas su la retenir : sa petite amie était préoccupée et il aurait tant apprécié qu’elle se confie à lui, il aurait tant aimé l’aider…



 

L’adolescente sortit rapidement de la salle de classe. Même si ses doutes ne s’étaient pas dissipés au cours de la journée, elle avait décidé d’accorder pleine confiance au beau brun. Bien sûr, elle ne ressemblait en rien à Cécilia, ne possédait pas son élégance ni son expérience, mais c’était tout de même elle, la petite benjamine des Cambden, que Martin avait choisi ! Et les lueurs qui dansaient dans les yeux du beau lycéen quand il l’apercevait ne la trompaient pas : il ressentait bien quelques chose pour elle. Elle affronta le flux d’élèves qui déambulaient dans le sens inverse pour rejoindre le terrain de base-ball, mais fut brusquement retenue par une main qui se referma sur son épaule. Surprise, elle se retourna et aperçut Jack.


Ruthie (les yeux lançant des éclairs) : Qu’est ce que tu veux ?

Jack : Juste savoir si je pouvais te ramener, à moins que tu ne préfères prendre le bus ou que ton pseudo grand frère ne s’acquitte de cette tâche.

Ruthie (agressive) : Je ne veux rien qui vienne de toi. Et je suis encore capable de rentrer toute seule !

Jack : Pourtant tu ne prends pas la direction de la sortie de l’établissement.

Ruthie : J’ai encore des choses à faire avant de partir.

Jack : Mais tu risques de louper ton bus.

Ruthie : Fous moi la paix ! Je ne t’ai rien demandé !

Jack (amusé) : Comme on est agressive aujourd’hui ! Tu n’aurais pas quelque chose à cacher ?

Ruthie : Va te faire voir ! Et si tu veux tout savoir, mon prof de maths m’a demandé de passer le voir après les cours !

Jack : Une raison particulière ?

Ruthie : Tu joues au détective ou quoi ?


Devant l’insistance de son interlocuteur, elle se sentit obligée de se justifier afin de se protéger, s’enfonçant ainsi davantage dans son mensonge.


Ruthie : Mon dernier contrôle était vraiment médiocre, ça te convient ?

Jack : Je pourrais peut être te venir en aide…

Ruthie (agacée) : Non, c’est bon ! Je peux m’en sortir toute seule. Et je ne veux plus te voir, tu en as assez fait !

Jack : Mais…

Ruthie (s’écriant) : Laisse moi tranquille !


Elle se dégagea et fonça dans le flux d’élèves en sens inverse, pressant le pas afin de s’assurer qu’il ne la suive pas.

 


Martin frappa la dernière balle du lanceur et appuya ses mains sur ses genoux. Il s’entraînait depuis maintenant plus d’une heure ; des gouttes de sueur perlaient sur son visage alors que son tee-shirt s’humidifiait. Une voix cristalline l’interpella : « Je t’ai connu en meilleure forme ! » Il se retourna et constata avec bonheur que son âme sœur se tenait de l’autre côté du grillage, un sourire amusé aux lèvres. Il retira son casque outremer et se dirigea vers elle afin d’ouvrir la porte.


Martin (lui répondant) : Je sais, mais je suis contrarié parce que j’avais l’impression que ma petite amie me faisait la tête ce matin.

Ruthie (entrant sur le terrain) : Je suis désolée. J’étais vraiment mal lunée et j’ai tout rejeté sur toi. (elle contrefit une moue d’enfant) Tu ne m’en veux pas trop ?

Martin (la prenant dans ses bras d’un air faussement ennuyé) : Si, un peu…

Ruthie (se dégageant brusquement de lui en riant) : Ne m’attrape pas ainsi, tu es couvert de sueur !

Martin (l’attirant de nouveau à lui) : Tant pis pour toi, tu te changeras en rentrant.

Ruthie (passant les bras autour de son cou et fixant inlassablement ses beaux yeux océan) : Je suppose qu’il s’agit de mon châtiment pour m’être montrée désagréable avec toi tout à l’heure.

Martin (dans un souffle) : Parfaitement !


Il l’enserra un peu plus et descendit doucement sur ses lèvres. Leurs corps parurent se fondre l’un dans l’autre et le baiser s’intensifia. Les doutes de la jeune fille s’envolèrent l’espace d’un instant et elle s’accrocha à lui comme si un gouffre sans fin menaçait de l’engloutir. Ils émergèrent hors d’haleine de leur étreinte et se sourirent mutuellement, sans pourtant se détacher l’un de l’autre.


Martin : Comment se fait-il que tu arrives si tard au fait ?

Ruthie (grimaçant) : Jack m’a proposé de me ramener et comme j’ai refusé, il m’a soumis à un véritable interrogatoire.

Martin (mécontent) : Il t’ennuie ?

Ruthie : Non, il est simplement un peu collant. Mais je m’en suis débarrassée sans trop de difficultés. Et n’oublie pas : je suis plus délurée que je ne le parais.

Martin : C’est ce que je vois. Mais je n’aime pas trop qu’il s’approche de toi.

Ruthie (amusée) : Jaloux ?

Martin : Protecteur.


Ils émirent tous deux un petit rire nerveux avant de sceller de nouveau leurs lèvres. Si préoccupés l’un par l’autre, il ne remarquèrent pas la personne juchée en haut des gradins qui les observait d’un œil envieux. Jack serra poings et dents puis se retourna pour sortir du stade : Brewer allait le lui payer !

 

***


Jeudi matin ; Martin et Ruthie se séparèrent comme à leur habitude devant la voiture, non sans avoir échangé un dernier regard passionné. Le jeune homme ne doutait pas qu’il croiserait à nouveau ces yeux rêveurs dans la journée et il attendait ce moment avec impatience. Un simple geste, une petite attention d’elle le faisait frémir et il sentait ses sentiments s’accroître chaque jour. De son côté, la brunette tentait d’étouffer ses doutes concernant Cécilia sous la passion et avait décidé de profiter de tout instant de bonheur en compagnie de son prince charmant. Sa nuit avait toutefois été agitée, elle n’avait cessé de se comparer à la jolie blonde dans ses songes ; elle ne semblait en effet pas si fine, si raffinée, si intelligente, si parfaite. A plusieurs reprises, elle avait imaginé ce corps de femme contre celui du jeune lycéen et cette vision lui avait révulsé l’estomac. Elle n’égalerait pas Cécilia mais pouvait sans doute se montrer différente…

Ruthie passa les grandes portes du lycée et rejoignit une amie auprès de son casier. Etrangement, elle sentit quelques regards se tourner vers elle et quelques rires se propager dans les couloirs. Elle n’y prêta guère attention : après tout, elle et Martin s’étaient toujours montrés discrets, sauf peut être la veille au matin… Elle déchargea ses livres, remit un peu d’ordre dans son sac et toisa finalement sa camarade qui n’avait soufflé mot depuis son arrivée.


Ruthie
 : Tu vas bien ?

Jane (baissant les yeux au sol) : Oui…

Ruthie (décidant d’affronter la réalité) : Qu’est ce qui se passe ?

Jane : Une rumeur circule depuis ce matin dans les couloirs et je voulais savoir si elle était fondée…

Ruthie : Je ne vois toujours pas en quoi je pourrais t’aider.

Jane : Et bien, il s’agit de ton ami, Martin Brewer. (la brunette sentit son cœur s’arrêter dans sa poitrine) Il paraît qu’il sort de nouveau avec Cécilia, son ancienne petite amie.

Ruthie (manquant de s’étouffer) : C’est une blague ?

Jane : Non… Alors ?


L’adolescente sentit l’air lui manquer et le sol se dérober sous ses pieds. Elle qui jalousait l’étudiante, elle se trouvait à présent confrontée à ce bruit de couloir stupide ! Pourtant, elle ne devait rien laisser transparaître afin de conserver le secret de sa relation avec Martin. Elle se reprit avec difficulté et poussa un soupir destiné à lui procurer une contenance.


Ruthie : Non, aux dernières nouvelles, Martin ne sort pas avec Cécilia.

Jane : Tu me rassures parce que de nombreuses filles du lycée allaient commencer à la maudire.


Nouveau coup de poignard ! Affronter une harde d’adolescentes potentiellement intéressées par son petit ami ne faisait pas parti de ses projets pour la journée !

 



Deux heures plus tard, elle croisa l’homme de ses rêves dans les couloirs ; il ne semblait guère se rendre compte des lycéens qui se retournaient sur son passage. Certains l’enviaient de fréquenter une belle étudiante alors que d’autres n’étaient simplement qu’à la recherche d’autres histoires scabreuses. L’un des joueurs de base ball interpella brusquement la brunette.


Brad
 : Eh ! Cambden !

Ruthie (moqueuse) : Tiens, tu sais donc retenir autre chose que les règles d’un jeu stupide !

Brad (menaçant) : Attention à ce que tu dis, ce n’est pas parce que tu es la petite sœur de Martin que tu dois tout te permettre !

Ruthie (agacée) : Je ne suis pas sa sœur !

Brad (haussant les épaules) : Mais c’est tout comme. Alors tu dois être au courant de la dernière rumeur qui court à son sujet.

Ruthie (sentant la moutarde lui monter au nez) : Oui, en effet…

Brad (curieux) : Alors elle est vraie ? Martin a vraiment renoué avec cette déesse ?

Ruthie : Cela ne te regarde pas !

Brad : Donc cette rumeur dit la vérité ! Il faut vraiment que je lui demande sa technique pour approcher des filles aussi belles…

Ruthie (vexée) : Tu plaisantes ?

Brad : Bien sur que non ! Aucune gamine de ce lycée ne rivalise avec les superbes femmes de la faculté ! Vraiment, ce mec est un dieu et il devrait me donner des tuyaux, je commence à m’ennuyer ici !


Il s’éloigna en laissant derrière lui une jeune fille déconfite, les bras ballants et la mine décomposée. Elle n’avait même pas pu nier : la gamine qu’elle était ne pouvait faire le poids face à la femme que Cécilia devenait. Une terrible idée lui transperça l’âme : est si cette rumeur était fondée ?

 


Le moment du déjeuné arriva et l’adolescente avait déjà dû répondre au moins 10 fois à la même question : Martin et Cécilia reformaient-ils un couple ? Et plus elle s’échinait à donner une réponse négative, plus son doute grandissait. Son agacement atteignit des sommets lorsque Tom et Chris, 2 élèves de dernière année, l’abordèrent sans le moindre tact.


Ruthie (à bout de nerf) : Je suppose que vous voulez aussi savoir si Martin et Cécilia se sont remis ensembles ?

Tom : Comment le sais-tu ?

Ruthie : Parce que je ne fais que répondre à cette question depuis ce matin !

Tom : Alors tu connais la réponse…

Ruthie (énervée) : Pourquoi me questionner moi ? Pourquoi ne pas lui demander, à lui ?

Tom : Parce que tu es sa meilleure amie et que tu dois forcément tout savoir de ses conquêtes !

Chris : Et puis je ne me vois vraiment pas lui demander en face…

Ruthie (se contenant pour ne pas en frapper un) : Donc c’est moi que vous venez importuner ! Logique !

Chris : Oui !  

Tom (insistant) : Alors ? Il sort vraiment avec elle ?

Ruthie : Déguerpissez de ma vue !


Elle se prit la tête entre les mains : elle en avait réellement assez de cette stupide rumeur et d’en subir les conséquences… Elle souhaitait que cette journée s’arrête…


sakura  (28.12.2006 à 01:20)

Ruthie en avait vraiment marre quelqu’un avait lancer une rumeur au lycée disant que Martin sortait à nouveau avec Cécilia.On dirait que quelqu’un faisait tout pour les séparer l’un de l’autre et elle espérait qu’ils arriveraient à surmonter cette épreuve,elle et Martin.Elle sentit la jalousie emplir son cœur elle n’avait jamais vraiment ressenti cette sensation pour un garçon,tout cela était tellement nouveau pour elle.Elle marchait dans la rue et se rendit compte que ses pas la menait chez son aînée.Elle arriva devant la porte et frappa.Elle attendit quelques secondes que quelqu’un vienne lui ouvrir la porte.Ce fut Cécilia.


Ruthie : Qu’est-ce que tu fais là ?

Cécilia : Ta sœur ma demander de venir surveiller Savannah pendant une heure.Tu veux la voir ?

Ruthie : Oui.

Cécilia : Tua de la chance elle vient juste de rentrer.


Cécilia se poussa de l’encadrement de la porte pour laisser entrer Ruthie.Elles entrèrent dans le salon ou Lucy était en train de jouer avec Savannah.


Lucy : Ruthie…..Qu’es-ce que tu fais là ?

Ruthie : Je veux te parler.


Cécilia se sentant de trop pris son sac et son manteau et se dirigea vers la porte quand Lucy l’interpella.


Lucy : Cécilia…Tiens voilà c’est pour avoir garder Savannah.

Cécilia : Merci.Et à bientôt.


Cécilia ayant enfin quitter la maison Ruthie s’assit sur le canapé et regarda sa nièce en train de mordiller un cube en plastique.Lucy pris Savannah dans ses bras et sortit de la pièce et revint quelques minutes sans la petite.


Lucy : J’ai mis Savannah au lit pour qu’elle ne nous dérange pas.Alors tu ne veux me parler de quoi ? Tu n’à pas l’air très bien.

Ruthie : C’est à propos de Martin et moi.Tout à l’air de vouloir nous séparer.Je ne sais plus quoi faire,je croyais que tout irais mieux quand papa et maman aurait été au courant mais je me suis tromper.

Lucy : Qu’est-ce qui ce passa ?


Ruthie la regarda les larmes commençais à lui monter aux yeux elle devait avoir l’air terriblement bête et cela la rendit encore plus triste.


Ruthie : Tout d’abord ça à commencer par la discussion que j’ai surprise entre Martin et Cécilia….Je me suis rendu compte que Martin avait plus d’expérience que moi et que je ne suis pas celle qui suis faite pour lui.Il parlais avec Cécilia si facilement alors qu’avec moi on a du mal a discuter,c’est comme-ci on ne se connaissait que depuis quelques temps.

Lucy : Je te comprends,il est plus âgé que toi et tu à peur de la suite des événements,mais Martin te respecte,il est amoureux de toi,il ne te fera jamais faire ce que tu ne veux pas.

Ruthie : Oui,mais il n’y à pas que ça….

Lucy : Explique toi.

Ruthie : Ce matin au lycée j’ai commencer à entendre des choses sur Martin et Cécilia,d’après ses bruits ils seraient à nouveau ensemble.Et en plus plusieurs personnes sont venu mes demander si cela était vrai,si Martin s’était remis avec Cécilia.J’avais envie de leur crier que non que Martin était avec moi.


Ruthie ne put retenir ses larmes et sa sœur s’approcha et le prit dans ses bras,sa sœur commençait vraiment à faire l’apprentissage de la vie et plus particulièrement de l’amour.Et cela pouvait être difficile.


Lucy : Ruthie,tu à une idée de qui pourrait avoir lancer ces bruits,c’est obligatoirement quelqu’un que tu connaît,quelqu’un du lycée.

Ruthie : Je ne vois pas à part ….

Lucy : Peut être qui ?

Ruthie : Jack !!! Oui il n’arrêtais pas de me regarder c’est dernier temps,mais je ne suis pas sûr que ce soi lui.

Lucy : C’est peut être lui.Mais si ce n’est pas lui tu dois trouver qui c’est.Sinon cela pourrait devenir encore plus difficile à vivre pour toi et Martin.Mais en fait tu en à parler avec Martin de cette rumeur ?

Ruthie : Non,je n’est pas pu lui en parler j’avais peur de sa réponse.J’avais peur qu’il me dise qu’il me quittait car il ne me trouvais pas assez mûre ou quelque chose comme ça.

Lucy : Non,je connais Martin il ne t’aurais jamais fait ça.


Les deux sœurs continuèrent à parler pendant quelques minutes et Ruthie décida qu’il était temps qu’elle rentre chez elle.Elle dit au revoir à sa sœur et parcouru les quelques mètres qui la séparait de chez elle.Elle entra dans la cuisine où elle trouva sa mère et son père en grande discussion.


Annie : Tu rentres plus tard que d’habitude ?

Ruthie : J’ai été chez Lucy pour savoir si elle avait des étiquettes de soupe pour moi et on a discuter et je n’est pas vu le temps passer.

Annie : D’accord.Tu à des devoirs ?

Ruthie : Je monte les faire.

Annie : Oui,car on ne va pas tarder à manger.


Ruthie monta les marches en laissant en bas une Annie plus désespérer que jamais.


Eric : Ça ne va pas ?

Annie : Non ça ne va pas.Ma petite fille ne me parle plus,elle ne se confie plus à moi et moi ça me fait du mal.

Eric : Mais ma chérie c’est une adolescente,elle préfère ce confier à quelqu’un d’autre qu’à sa mère.Même si ça te fait du mal.

Annie : Tu à peut être raison.


Annie regarda son mari,il savait toujours trouver les mots pour la réconforter elle avait toujours eu ce genre de problème avec ses autres enfants surtout avec ses filles et là elle se disait que cela ne lui arriverais plus jamais car Ruthie était sa dernière fille.Son bébé.


Haluna  (28.12.2006 à 01:35)

Ruthie ne savait pas comment elle avait fait pour survivre à ses derniers jours tout l’avait à pousser à ce douter de la sincérité de Martin.En plus elle avait rejeter sa mère quand celle-ci lui avait essayer de l’aider.Elle était dans sa chambre en train de pleurer toute les larmes de son corps quand elle entendit quelqu’un frapper à sa porte.


……. : Ruthie,tu descends on va commencer à manger.

Ruthie : Non,je n’est pas faim.

……. : D’accord.


Eric redescendit l’escalier et se dirigea vers la salle à manger ou il trouva sa femme plus inquiète que jamais.


Annie : Alors ?

Eric : Elle ne veut pas descendre.Elle m’a dit qu’elle n’avait pas faim.

Annie : Je vais appeler Martin pour savoir ce qui lui arrive.


Annie se leva et se dirigea dans la cuisine elle prit le combiné du téléphone et composa le numéro de téléphone de la famille Brewer.Elle attendit quelques secondes avant d’enfin entendre une voix au bout du fil.


Annie : Excusez-moi.Je voudrais parler à Martin.

…….. : C’est de la part de ….

Annie : De Annie Camden.

…….. : Je le préviens.


Annie attendit encore quelques temps avant d’entendre la voix de Martin.


Annie : Martin.C’est Annie Camden.

Martin : Mme Camden.Pourquoi est-ce que vous m’appeler ? Il n’y a rien de grave ?

Annie : Pas vraiment.Je voulais savoir si tu savais pourquoi Ruthie était dans cet état aujourd’hui,elle avait l’air bizarre et elle n’est pas descendu manger avec nous…..Martin…..Martin…

……. : Martin vient de partir en courant.Que ce passe-t-il ?

Annie : Je voulais savoir si il savait pourquoi ma fille avait l’air aussi mal aujourd’hui.Il ne vous aurais pas dit quelque chose ?

Mr Brewer : Non mais vous allez bientôt le savoir,il ne va pas tarder à arriver chez vous.


A ce moment là Martin entra dans la cuisine des Camden,hors d’haleine.Annie raccrocha le combiné et Eric rentra dans la cuisine à son tour.


Martin : J’ai fait le plus vite possible pour venir.Où est Ruthie ?

Eric : Dans sa chambre.Nous avons essayer de lui parler mais elle nous repousse.

Martin : Je vais aller la voir.

Annie : D’accord.


Martin monta les marches le plus vite possible et arriva en un quart de minute devant la porte de Ruthie,il frappa et entra.Il la vu,elle était allongée sur son lit,quand il entendit ses sanglots il s’approcha d’elle et s’assit au bord du lit.Quand Ruthie sentit une présence près d’ elle elle leva sa tête pour voir qui c’était.Quand elle aperçu Martin ses pleurs redoublèrent.


Martin : Ruthie,qu’est-ce qui se passe ?

Ruthie : Rien.

Martin : On est ensemble….

Ruthie : Je ne sais plus…


Quand Martin entendit ses paroles son cœur se fendit en deux,pourquoi lui avait elle dit cela,voulait-elle lui faire du mal.Si c’était son but elle avait réussie.Il la regarda elle avait l’air tellement triste,était-ce par sa faute ?


Martin : Ruthie….Dit moi ce qui ne va pas.

Ruthie : Tout.

Matin : Tu peut développer.

Ruthie :D’abord,il y a cette conversation que j’ai entendu entre toi et Cécilia et là je me suis rendue compte que je n’était pas à la hauteur de celle-ci.Après tout le monde au lycée n’arrêtaient pas de me demander si c’était vrai.

Martin : De quoi ?

Ruthie : Que tu t’étais remis avec Cécilia.


Elle le regardais avec ses yeux rougis,elle avait l’air de lui poser la même question.Il se sentait blesser.


Martin : Tu crois que je me suis remis avec elle.Ruthie c’est toi que j’ai choisi,tu est ma moitié.Tu est mon âme sœur.

Ruthie : Oui,mais cette discussion que tu a eu avec elle,elle était tellement ambiguë,vous aviez l’air tellement complice…..Plus que nous deux…


Ruthie se leva et commença à faire les cent pas dans sa chambre.Martin se leva et le prit dans ses bras,il sentit un peu de la colère de sa bien aimée s’échapper de son corps.Il la serra plus fort pour essayer de faire évacuer toute la colère de se corps secouer de sanglot.


Ruthie : Donc sa veut dire que Cécilia et toi…..C’est fini…

Martin : C’est terminer entre nous,je te le promet.Je ne pourrais jamais te faire de mal je tiens trop à toi,tu est mon âme sœur.

Ruthie : Toi aussi tu est mon âme sœur.

Martin : Il y a aussi quelque chose qui te différencie de Cécilia.

Ruthie : C’est quoi ?

Martin : C’est que je t’aime.


Ruthie le regarda droit dans les yeux,son regard était tellement sincère que son cœur en était tout retourner.


Ruthie : Alors je crois que moi aussi je doit te dire que je t’aime.

Martin (ayant de la peine dans la voix) : Seulement si tu en a envie,je ne peut pas te pousser à me le dire….


Ruthie le fit taire en déposant un baiser sur ses lèvres.


Ruthie : Moi aussi je t’aime Martin Brewer.


Pour toute réponse Martin scella ses lèvre sur celle de Ruthie et l’embrassa passionnément,il se rendit compte qu’il n’avait jamais embrasser une fille de cette manière.Ruthie le prit par la main et ils s’assirent sur son lit.Ils continuèrent à s’embrasser pendant quelques minutes et Martin du la repousser tout doucement.


Martin : Il faudrait que l’on descendent,ta mère était vraiment inquiète.Et quand elle ma appeler je suis venu ici en courant pour savoir ce que tu avais,et je vois que j’ai bien fait.

Ruthie : Tu a raison.Descendons pour aller voir mes parents,j’ai des excuses à leur faire.

Martin : Attends une minute.

Ruthie : Quoi ?

Martin : Je voudrais savoir si tu sais qui à lancer cette rumeur ?

Ruthie : J’ai une idée de qui ça pourrait être.

Martin : Qui ?

Ruthie : Jack !!

Martin : Si tu en est pas sur il faudra faire quelque recherche pour être sur.Mais dès que je trouve qui à fait ça il a affaire à moi.


Ils sortirent de la chambre main dans la main et descendirent dans la cuisine.



Haluna  (28.12.2006 à 14:12)
Le lendemain matin, les 2 amoureux s’étaient mis en tête de remonter jusqu’à la source de cette rumeur malfaisante.  


Ruthie
(en sortant de la voiture) : Et s’il s’agissait vraiment de Jack ?

Martin (septique) : Je ne crois pas qu’il soit assez idiot pour lancer ce genre de ragot. Mais je le questionnerai tout de même.

Ruthie : Pourquoi toi ? Je suis parfaitement capable de le passer moi-même à la question !

Martin : Parce que je me montrerai plus persuasif et moins naïf ! Et parce que je n’ai pas envie qu’il recommence à te tourner autour…


 La crainte et la détermination avaient brusquement empli son regard, troublant ainsi la jeune fille qui rougit immédiatement. Elle appréciait les moments où il tentait de la protéger, les moments où il se montrait jaloux, les moments où il prouvait qu’il tenait à elle. Il lui passa tendrement la main sur la joue et elle sourit amoureusement, sans prendre garde aux élèves qui déambulaient sur le parking de l’établissement. S’apercevant de son abandon, elle se rétracta brusquement. 


Ruthie
 : Préviens-moi si tu as du nouveau ! Je vais commencer par remonter les pistes à partir des personnes qui m’ont interrogée hier. Cette histoire va certainement m’occuper pour la journée ! En revanche, j’ai un service à te demander…

Martin : Pour toi, je ferai n’importe quoi.

Ruthie : Pourrais-tu te charger de Brad ? Il m’a questionnée hier, mais je ne désire pas vraiment me retrouver face à lui ce matin…

Martin : T’aurait-il vexée ou dit quelque chose qui t’a déplu ?

Ruthie (grommelant) : Oui, plus ou moins…

Martin : Et bien sûr, tu ne veux pas m’en parler.

Ruthie (embarrassée) : Non, pas aujourd’hui. Peut être plus tard…

Martin (haussant les épaules) : A ta guise. Tant que je ne te retrouve pas en larmes…

Ruthie (souriant) : Promis !


 Elle lui adressa un clin d’œil libertin avant de s’éloigner rapidement vers l’entrée du lycée. Le jeune homme la regarda s’évanouir dans la foule puis suivit son chemin.  



 Instinctivement, ses pas le menèrent au casier de Jack. Il l’aperçut brusquement, vidant son sac de quelques livres trop encombrants et se dirigea à son encontre. 


Martin
 : Salut !

Jack (de mauvaise grâce) : Qu’est ce que tu me veux encore ?

Martin (froidement) : J’aurais une question à te poser.

Jack (sur le même ton) : Je t’écoute.

Martin : Pas ici. Ce sujet ne concerne que toi et moi.

Jack : Oh, il s’agit donc de Ruthie.

Martin (brusquement agressif) : Tu la laisses en dehors de ça et tu me suis.

Jack : Ou sinon ?

Martin : Sinon je me ferais un plaisir de te mettre mon poing dans la figure, ce qui aurait dû arriver depuis déjà bien longtemps !


 
Le lycéen ne parut guère effrayé de cette menace mais consentit à s’isoler avec le beau brun dans une salle déserte. Il referma la porte derrière lui pour faire face au joueur de base-ball dont le regard écumait de rage. 


Jack
 : Maintenant que j’ai cédé à tes exigences, tu peux poser cette fameuse question.

Martin (glacial) : Bien. Je voulais simplement m’assurer que tu n’étais pas à l’origine de cette stupide rumeur.

Jack (d’un air innocent) : Pourquoi moi ?

Martin : Parce que c’est sur toi que se portent mes doutes !

Jack : Alors ça, c’est un peu fort ! D’abord tu me fais perdre une petite amie exceptionnelle parce que j’ai commis la même faute que toi… (la colère du jeune Brewer se décupla et il dut serrer les poings afin de conserver une contenance) Ensuite tu me menaces à plusieurs reprises et pour finir tu m’accuses sans preuve de lancer cette satanée rumeur.

Martin : C’est un bon résumé.

Jack : Et bien non, je ne suis pas la source de ce bruit de couloir qui fait de toi un dieu pour bon nombre d’entre nous. C’est vrai, quoi ! Il n’y a que toi pour sortir avec une belle étudiante !

Martin : Cécilia et moi ne formons plus de couple ! Notre histoire appartient au passé.

Jack (brusquement effrayé par la haine de son interlocuteur) : Bien, si tu le dis… Mais à ta place, je laisserai courir ce ragot : il redore ton blason au moment où tu en as le plus besoin.

Martin (décidant de faire abstraction de cette dernière réplique) : Qu’est ce qui me prouve que tu ne me mens pas ?

Jack : Je tiens l’information de Katie Heytens. Tu peux le lui demander et tu constateras que je ne t’ai pas menti. Mais pour l’instant, si tu veux bien m’excuser, je dois rejoindre ma salle de cours de l’autre côté du lycée.


 Il ouvrit la porte et sortit rapidement sans demander son reste, telle une proie flairant le danger détalant devant le chasseur capable de l’abattre. 



 
 Midi sonnait et le jeune Brewer aperçut sa petite amie au niveau de son casier. Elle semblait en colère, agacée par les évènements de la matinée car elle claqua violemment la porte après avoir déposé ses livres de science et de littérature. Il s’approcha lentement d’elle, avec l’intention de la ménager. 


Martin
 : Ton enquête avance ?

Ruthie : Plutôt bien, je dois l’avouer. Mais je ne pensais pas que tant de personnes pouvaient être au courant de cette rumeur. C’est impressionnant ce que les bruits de couloir circulent rapidement !

Martin (grimaçant) : Ca ne m’étonne pas. J’ai vu Jack ce matin, il nie se trouver à l’origine de ce ragot.

Ruthie : Et tu l’as cru ?

Martin (grimaçant) : Je n’avais pas vraiment le choix. Comment prouver le contraire ?

Ruthie (reprenant ses termes) : Tu n’étais pas censé te montrer plus persuasif et moins naïf ?

Martin : Si, justement. Il m’a avoué tenir cette information de Katie Heytens…

Ruthie (attendant la suite) : Et ?

Martin : Tu tiens vraiment à ce que je t’expose toute la chaîne que cette rumeur a parcourue ?

Ruthie : Oui, je verrai ainsi si tes informations recoupent les miennes…


 Elle sortit alors une feuille de sa poche et la déplia soigneusement sous le regard médusé de son petit ami. Le diagramme qui y figurait reliait les prénoms des différents lycéens qu’elle avait interrogés au cours de la matinée. 


Ruthie
(amusée de l’air surpris du beau brun) : Quoi ? Je ne parvenais pas à tout retenir alors j’ai préféré prendre des notes.

Martin : Je constate que cette histoire te tient à cœur. (face à l’œil réprobateur de l’adolescente, il décida finalement de commencer son compte rendu) Comme je le l’ai dit, Jack tenait ses informations de Kathie. Je me suis donc rendu auprès de Kathie, qui m’a confirmé les dires de ton ancien petit ami (la brunette grimaça) et qui m’a avoué que Sarah Withman lui avait raconté cette rumeur. De Sarah, je suis remonté à Kate Grant, puis à son petit ami Michael Donovan et finalement à Samantha Lawson, la pom pom girl. Mes recherches de ce côté s’arrêtent ici. Et toi ?

Ruthie (lisant ses notes) : Tom et Chris, qui sont venus hier me questionner à la cafétéria, tenaient cette information de Liz Guerin, qui la tenait elle-même de Harry Sawyer. Et ce cher Harry m’a avoué à contre cœur que Brad lui avait transmis cette rumeur. Donc de ce côté, je me trouve dans une impasse car je refuse d’adresser un mot à ce corps sans cervelle !

Martin : Et bien tu as de la chance, car je t’ai devancé. J’ai interrogé quelques joueurs de l’équipe de base-ball et figure toi que je suis remonté à une seconde pom pom girl : Rita Miller.

Ruthie : J’admets que c’est étrange. Mon amie Jane, par l’intermédiaire de Maria, Joshua et Jason, m’a permis d’établir un lien avec Abby Cooper. (devant l’air ébahi de l’homme de ses rêves) Une troisième danseuse, ça commence à faire beaucoup…

Martin : D’autant que Abby, Rita et Samantha restent de vraies pipelettes, c’est bien connu ! Si l’on désire faire courir une rumeur, rien de tel que de leur faire part d’une information erronée ! Je ne serais pas surpris si une seule personne tirait les ficelles de cette histoire en utilisant ces trois pimbêches.

Ruthie (amusée de ce dernier terme) : Moi qui pensais que tu les appréciais !

Martin : Elles sont jolies, il faut le reconnaître mais moins que toi… (l’adolescente se sentit rougir) Et puis elles n’ont rien dans la tête à part les dernières marques de maquillage à la mode !


 La benjamine des Cambden éclata de rire et sa joie résonna dans tout le couloir. Certains élèves se retournèrent pour lui jeter un regard en biais puis vaquèrent à leurs occupations.

 
Martin : Tu devrais peut être te montrer plus discrète.

Ruthie (se tenant le ventre sous l’effet de l’amusement) : Alors là certainement pas ! Je ne perdrai jamais une occasion de me moquer ouvertement de ces poupées !

Martin : Et bien, le premier de nous deux qui en trouve une a gagné !


sakura  (28.12.2006 à 18:51)

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