HypnoFanfics

Short Stories

Série : Veronica Mars
Création : 25.09.2008 à 08h42
Auteur : estel6317 
Statut : Terminée

Librement inspirée du quartier de Dawson, vous pouvez poster ici vos histoires courtes (OS). Les règles sont définies dans le premier paragraphe

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Pars vite mais reviens pas trop tard.

Sors de ma vie. Sors de ma vie pour toujours. Non, sortez tous de ma vie ! Adieu Neptune ! Adieu Piz ! Adieu Echolls ! Voilà les derniers mots que tu m'as adressés cette année là. Non, Veronica, ne t'arrête pas de lire. Lis-moi comme si je n'étais qu'un article du Navigator. Ecoute moi... Il y a cinq ans, je ne m'attendais pas à ceux là, mais je les ai pris. J'ai pris tes derniers mots comme un gage. Tes dernières paroles. C'était il y a cinq ans déjà. Tu n'as pas cessé de me hanter. Et pourtant c'est moi qui vis comme un spectre. Oui, c'est ça, un spectre. Sans vie, sans mort, sans émotion. Dur, froid, c'est le nouveau moi. Implacable dans les affaires, une florissante affaire de boutiques de glisse, que veux tu on ne se refait pas. J'ai deux passions dans la vie. Le surf et... Enfin, je ne suis plus le même. Je ne sais pas si je te plairai...Qui saurait le dire ? On me reproche ma dureté, mon manque de tendresse mais je n'ai de tendresse que pour toi. Je n'aime que toi. Je n'ai jamais aimé que toi. Toi qui m'a fait si souffrir. Moi qui t'aie tant haï...Moi qui t'aime tant. Plus dur, plus froid mais tellement fragile quand il s'agit toi. Dick me le répète à chaque fois qu'il me voit lire un nouvel article sur tes prouesses fédérales. Sors de ma vie, mais sache que tu n'as jamais quitté la mienne. Tes photos hantent toujours mes tiroirs, mon portefeuille. Ton corps hante encore mes rêves. Ton parfum à lui seul me fait espérer un nouveau jour meilleur. Promesses. Est-ce encore ta fragrance ou les fédéraux ne sentent ils que la sueur ? Je demanderai à Mac ce soir...Tu lui manques aussi, même Max n'arrive pas à combler le vide que tu as laissé. Ta fuite pour la côte est n'a pas étonné que moi. Keith le premier. Tu te fâcherais si tu savais qu'on dine ensemble, tous les jeudis soir, Wallace, lui et moi. Le monde à Neptune a continué de tourner sans toi mais il n'a plus la même saveur. Tu ne serais pas fière de nous, si tu nous entendais parler de toi avec tant d'admiration dès que nous avons bu un peu trop. Et oui, tu serais ravie, peut-être, d'apprendre que je ne bois plus. Je ne bois plus seul. La picole c'est terminé. La picole, le money sex, les conneries c'est fini. J'ai tout arrêté un mois après ton départ...grâce à Eli. Un chic type, tu avais raison. D'ailleurs, je dois passer le voir à l'atelier, il doit en avoir terminé avec mon SUV. Mon SUV, notre voiture. Notre planque des premiers jours quand on avait peur de la rumeur. Tu te rends compte, Veronica Mars, j'espère que c'est encore ton nom..., et Logan Echolls ont eu peur. Peur du quand dira-t-on. Nos âmes torturées ont eu peur ? Veronica de quoi as-tu peur ? Pourquoi as-tu voulu que je sorte de ta vie ? Tes yeux ne disaient pas ce que tes lèvres m'ont lancé au visage. Tes yeux, tes lèvres, ton visage... Tu me manques...Veronica, reviens s'il te plait. Veronica, reviens nous. Arrête de jouer aux héros. Ca ne te réussi pas. Et puis, le héros triomphe mais il est toujours seul au sommet. Et on le sait que tu n'es qu'une guimauve, qu'une crème...Tu sais nos défauts, nos failles, nos qualités à nous six. On sait qui tu es, et on savait que tu ne reviendrais pas à moins d'un tremblement de terre. Pardonne-nous d'avoir forcé le destin, d'avoir enfreint deux ou trois lois fédérales pour ton bien. Mac te dira comment elle s'est amusée avec tes amis du FBI cette semaine à mettre sous les verrous les grands pontes du Castle. Tu peux revenir à la maison, Veronica. Ton honneur a été vengé. Tes bourreaux ont été enfermés. Tu ne risques plus rien, et je me contenterais de ce que tu auras à me donner. Je pourrais jouer au parfait BFF comme à l'amant torride et capricieux que tu me sais être. Je serais ce que tu voudras mais reviens moi !

Reviens nous.

Ce soir, il y a un avion qui part de Boston pour LA. J'espère, on espère tous que ton nom apparaîtra sur la liste des passagers. On espère tous que ce vol sera ton Oceanic 815, que tu resteras avec nous, que tu ne quitteras plus Neptune sans nous.

Avec toute ma tendresse. Avec tout notre amour.

L.

PS : Wallace a corrigé mes fautes. Dick m'a tendu les mouchoirs quand c'était trop dur. Mac et Max ont trouvé ton adresse mail, et Eli t'attendra à l'aéroport avec une surprise souvenir jusqu'à minuit. Tu as la permission de minuit ma princesse, me charge de te dire Keith.

 

Logan regarda son écran, leur adressa un regard. Dick posa une main ferme sur son épaule gauche. Wallace, sur la droite. Eli pencha la tête sur le côté, cette posture qui faisait fondre Veronica. Mac et Max lui adressèrent un clin d'œil. Ce fut Keith qui le persuada d'appuyer sur la touche Send. Cette main ferme posée sur son dos tremblant lui fit le même effet que ces dernières années. Un baume parfait à ses souffrances.

Keith : Envoie mon vieux...

L'écran afficha : e-mail sent to [email protected].

 

Quelque part dans la banlieue de Boston, une belle blonde armée d'un café checka ses e-mails. Que des rapports ou des circulaires fédérales...Youpi...Mais parmi eux, elle reconnut une adresse : [email protected]. Souvenir d'un passé, souvenir d'une vie qui ne l'avait pas vraiment quitté.

Sors de ma vie. Sors de ma vie pour toujours. Non, sortez tous de ma vie ! Adieu Neptune ! Adieu Piz ! Adieu Echolls ! Voilà les derniers mots que tu m'as adressés cette année là. Non, Veronica, ne t'arrête pas de lire. Lis-moi comme si je n'étais qu'un article du Navigator. Écoute-moi...


Elle faillit effacer. Tout effacer. Non, ça aurait été trop facile. Elle s'assit en terrasse et lut ses mots jusqu'au bout. Elle but la coupe jusqu'à la lie.

Je pourrais jouer au parfait BFF comme à l'amant torride et capricieux que tu me sais être. Je serais ce que tu voudras mais reviens moi ! Reviens nous.

Veronica sourit. Son cœur et son lit étaient bien vides depuis cinq ans. Peut-être que...Elle aussi avait gardé ses photos, son pull trop grand mais ayant gardé son odeur. Voulut répondre à cet e-mail. Non. Consulta sa montre. Deux heures, elle avait deux heures avant de prendre l'avion. Elle avait deux heures pour faire sa valise.

Veronica Voff : Non, tu n'as pas à faire ta valise. Tu as tout laissé là bas. Ta famille, tes amis, ton amour.

De : [email protected].

A :  [email protected]

I come back soon. Very soon. I miss you. All.

V. MARS !


alExiaN  (27.09.2008 à 20:19)

Veronica, le téléphone collé à l'oreille, attendit quelques instant que le signal de la messagerie s'enclenche. Elle avait un message. Elle appuya sur une des touches du clavier et attendit.

-„Ah la messagerie de Veronica!"

La voix de Logan, alcoolisée et ironique, retentit dans le combiné. Veronica soupira. Devait-elle supporter cela ?

-„Alors V , où es- tu? En train de fouiller dans les poubelles de quelqu'un? Interroger l'un de tes amis? Tirer les vers du nez à quelqu'un? Tu sais, si tu fouille en profondeur, tu t'apercevras que tout le monde a quelque chose à cacher!"

Veronica grinça, elle n'avait pas besoin qu'il la provoque ce soir, elle ferma les yeux. Un instant, elle hésita à raccrocher mais la voix de Logan retentit à nouveau.

-„Ne juge pas V. Et cetera et cetera. Ok Logan Message s'il te plait."

Veronica soupira. Elle fronça les sourcils et attendit la suite.

-"Ok, honnêtement V... C'est encourageant de savoir qu'il y à encore quelqu'un qui attend encore autant de moi."

Il prend une profonde inspiration. Le coeur de V s'arrête, inquiet de découvrir la suite.

-"V, je donnerais tout pour effacer cet nuit à Aspen ! Je suis désolé de t'avoir fait tant souffrir. Je suis désolé que ce soit arrivé. Et... Et Je t'aime Veronica... Vraiment."

Le coeur de Veronica fit un bond dans sa poitrine. Ses mains étaient moites. Se pouvait-il que, même sous l'emprise de l'alcool, Logan pense ce qu'il venait de lui dire? Y avait- il une chance pour qu'il tienne autant à elle? Ses yeux observaient son téléphone sans comprendre. La voix de son père la sortit de sa torpeur.

KEITH - Je ne sais pas à quoi tu réfléchis, mais ce n'est pas ton téléphone qui va te donner la réponse.
VERONICA - Tu crois qu'on peut pardonner à quelqu'un une faute très grave, lorsque la personne reconnaît ses torts?
KEITH - Hum... Je crois que c'est possible. Lorsqu'elle en vaut la peine.

Les mots de Logan résonnaient douloureusement dans la tête de Veronica. Son père s'approcha d'elle, et doucement déclara:

KEITH - Si tu ne fais rien, tu ne pourras jamais le savoir...
VERONICA - Savoir quoi? demanda -t-elle, perdue.
KEITH - S'il en valait la peine !

Elle tourna les yeux vers son père, fragile. Keith l'observa un instant et ressentit sa tristesse. Elle paraissait perdue, telle une enfant. Il posa sa main sur la joue de sa fille et, avec un sourire, reprit :

KEITH - Je sais que tu as du mal à faire confiance aux gens, mais laisse « le » parfois avoir raison...
déclara -t-il en pointant le coeur de sa fille du doigt.

Veronica sourit. Il avait sûrement raison. Elle déposa une bise sur la joue de son père et le remercia.

Devant la porte de la chambre, elle hésita un moment, se souvenant de l'état dans lequel il était. Puis elle regarda la carte magnétique qu'elle tenait dans la main. Elle glissa la carte dans la fente et ouvrit la porte. Elle fit un pas dans la pièce, laissant la porte se refermer derrière elle. Elle ferma les yeux et inspira profondément. Elle avança dans le salon.

Logan était assis sur le sol, les yeux rivés sur son portable, en espérant que grâce à une force surnaturelle, le téléphone se mettrait peut-être à sonner. Lorsqu'il entendit la porte s'enclencher, il n'y fit pas attention. Puis il leva doucement les yeux, se souvenant que Dick était dans sa chambre. Il regarda vers l'entrée et son coeur s'arrêta. Elle apparut avec un faible sourire sur les lèvres.

Il resta sans voix, ne voulant ni briser cet instant, ni être trop heureux de suite. Il se leva, jetant un rapide coup d'oeil a son accoutrement et grimaça. Veronica l'aperçut et sourit franchement. Il leva les yeux et vit son sourire. Timide, il le lui rendit. Elle sentit son corps se réchauffer à ce sourire. Son père avait raison, si elle ne tentait rien, elle ne saurait peut être jamais. Elle avait peur, peur d'admettre ce sentiment mais il fallait qu'elle sache. Elle s'approcha de lui.

LOGAN - Je...
VERONICA - Désolée, je voulais te parler...

Logan acquiesça, lui proposant une place sur le canapé. Tous deux s'installèrent, gênés. Elle plongea son regard dans le sien et se sentit infiniment bien. Elle allait prononcer un mot lorsqu'un bruit de porte se fit entendre, suivi très vite de la voix nonchalante de Dick.

DICK - Hey Dude, j'ai...

Il stoppa net lorsque Logan leva la main vers lui.

DICK - Pardon! Il virevolta et disparut comme il était arrivé.
VERONICA - Bien dressé... ! sourit-elle
LOGAN - ça a pris du temps...
Ils échangèrent un sourire tendre.
VERONICA - Logan... J'ai eu ton message.
Logan redevint sérieux.
VERONICA - Je... (Elle réfléchit un instant.) Oui, c'est vrai que j'attends encore autant de toi. Tu veux connaître la raison?
Il acquiesça en silence.
VERONICA - Parce que je crois en toi.
Ses paroles vinrent apaiser les blessures de Logan.
LOGAN - Merci...
Elle baissa les yeux, gênée. L'étalage de ses sentiments n'était pas dans ses habitudes.
LOGAN - Je suis désolé ,Veronica.
VERONICA - Je m'en suis rendu compte. J'ai juste eu très mal. Tu comprends?
LOGAN - V. Je donnerais tout pour revenir en arrière... J'ai perdu la tête, ce soir -là...
VERONICA - Je ne sais pas si je peux te pardonner encore.
LOGAN - Je suis désolé : je n'ai jamais voulu te blesser.
VERONICA - Mais il fallait que je vienne, car il fallait que je sache quelque chose...
LOGAN - Je t'aime Veronica... Il avait plongé son regard dans le sien, la connaissant par coeur. Elle doutait. Elle doutait de tout.

V sentit son coeur cogner dans sa poitrine, le sang heurtait ses tempes. Logan était là, face à elle, et il venait de lui dire qu'il l'aimait... sans hésitation, sans détour.

VERONICA - Logan...

Elle ferma les yeux un instant, il fallait faire le vide. Ne plus penser qu'à elle une seconde. Mais l'odeur de Logan l'enivra... Elle sourit. Son père avait raison, il fallait laisser son coeur décider parfois...

VERONICA - Je t'aime aussi Logan. Mais... Mais j'avais trop...
LOGAN - Peur. Peur que je te déçoive... Et c'est ce que j'ai fait.

Il baissa les yeux. Elle l'aimait, il ne pouvait pas être plus heureux, elle l'aimait, et lui venait de lui briser le coeur.

VERONICA - J'ai besoin de toi.
Il leva les yeux vers elle surpris.
LOGAN - Tu n'as besoin de personne V. !!
VERONICA - C'est ce que je vous laisse croire mais c'est faux. J'ai besoin de toi, Logan.
Elle tendit la main vers lui, doucement , il la prit. Elle lui sourit.
VERONICA - Tu veux bien prendre soin de moi? S'il te plait... ? se lança - t-elle avec un sourire.

Logan sourit et s'approcha d'elle. Pas de mouvement de recul, pas d'hésitation. Il ferma les yeux, et contre toute attente, elle posa ses lèvres la première sur les siennes.


(relecture: JR)


Marion  (27.09.2008 à 23:10)

Logan vient de partir de la cafét', elle le regarde partir puis se tourne vers Piz. Il se rapproche.

Piz : Vas le rejoindre.

Veronica : Quoi?

Piz : C'est fini nous deux, alors vas le rejoindre.

Sur ce Piz partit de la cafét' la laissant là, seule au milieu de tout le monde.

Elle vient de voter pour son père et marche sous la pluie. Elle marche et ne sais pas où elle va. Puis elle se trouve devant une porte. Porte qu'elle connaît que trop bien, elle hésite comme un an auparavant puis frappe. La porte s'ouvre, il est là, devant elle, il est surpris de la voir surtout après ce qu' elle lui avait dit.

Flash-back :

Veronica : Sors de ma vie pour toujours.

Fin flash-back.

Ils se regardent puis elle se jette dans ses bras, se hisse jusqu'à ses lèvres et l'embrasse comme ce jour au Camelot mais Logan ne la laisse pas se défiler et prolonge le baiser. Ils se séparent, se regardent puis elle brise le silence.

Veronica : Piz et moi on est séparé (elle se hisse jusqu'à son oreille et murmure) Je t'aime.

Logan (surpris) : T'as dis quoi?

Veronica : Piz et moi c'est fini.

Logan : Non, pas ça mais après.

Veronica : Ah, ça.

Logan : Oui ça.

Veronica (le regardant dans les yeux) : Je t'aime.

Logan : C'est la première fois que tu me le dis.

Veronica : Je sais et j'aurais du te le dire plus tôt. Je t'aime.

Logan : Je t'aime aussi.


PtitLynx  (28.09.2008 à 01:44)

(défi par ci par là...)

Le violent paradis : Neptune

 

De New York à Paris, de Hong Kong à Milan on n'a jamais vu de pareille chose.

 

Car c'est en Californie que se déroule cette histoire. 

Neptune, la ville où le soleil glacial vous déverse son puissant venin.

 

Ici pas de Docteur Troy, mais un docteur Griffith. Pas de célèbre Vincent Chase, mais l'arrogant Aaron Echolls. 

A Neptune, shériff corrompu, très loin du physique d'un Danny Mac Coy, gang de motard et puissants hommes d'affaires se partagent les pleins pouvoirs. 

Dans ce luxe dégoûtant, rien ne permet d'entrevoir le chemin de la rédemption.

Or il reste un peu d'espoir dans cette petite contrée renfermant de si lourds secrets. 

 

Cet espoir ce trouve dans un petit cabinet où lumière ombragée et canapé confortable se partagent l'espace.

Situé au coin d'une ruelle, cet espace est en réalité un cabinet de détective privé. Ici, ni corruption ni déviation mentale, au lieu de ça, c'est un homme sage qui occupe ces lieux. 

Keith Mars, ex shérif déchu, est désormais un célèbre détective privé, un des seuls habitants de Neptune qui possède encore une âme.

Ce soir, il tient entre ses doigts une bien triste photographie. 

Ce cliché est malheureusement la seule chose qui lui reste de son union passée. Une union tourmentée, baignée d'alcool et de manipulations. 

En réalité, non, ce n'est pas la seule chose qu'il lui reste. 

 

Non, bien au contraire, une bombe vivante est née de cette union : sa chère et tendre fille unique. Elle est la raison merveilleuse, celle qui fait qu'il ne regrette finalement rien.

Il regarde la photo avec culpabilité, il fixe la plaque d'immatriculation. Il s'en veut de n'avoir rien dit à l'enfant chérie. Mais il le fallait pour qu'elle garde ne serait-ce qu'un grain d'utopie dans son coeur. 

Il soupire et ressonge aux erreurs commises. Aurait-il du se taire, ou a-til fait le bon choix?

Toujours est-il qu'aujourd'hui, alors qu'il croyait cette histoire entériner, elle le rattrape.  Déciment tout sur son passage, fonçant tout droit que celle qu'il veut à tout prix protéger : l'enfant. Etait-ce réellement utile

Les démons de la vie sont donc trop gourmands : sa propre vie ne leur a pas suffit, il fallait détruire toute la lignée des Mars.

 

Il regarde la plaque d'immatriculation. 

 

Autrefois il aurait ressenti de la haine. 

Aujourd'hui il tentait de s'en détacher, d'aborder la chose de manière professionnelle. Trouver la clef, pour accéder à la paix : voilà quel était son raisonnement.

 

Et il la trouverait, il s'expliquerait et il mettrait un point final à cette sombre histoire.

Il prouverait qu'il ne s'était pas trompé. Ce serait tellement plus simple après. Pour lui comme pour elle la vie n'aurait plus ce goût amère. 

Il ne serait plus ce mort-vivant qui se bat pour garder la tête haute.

 

Il se ressaisit et se rend compte qu'il est temps de rentrer près d'elle. Il pose la photo, range ses affaires et passe le pas de la porte.

Lorsqu'il enfonce la clé, il espère pouvoir bientôt tirer un trait.

Mais il est loin d'imaginer que ce n'est que le début d'une longue épopée.


lolia  (28.09.2008 à 22:59)

Apprivoiser avec tact ce nouveau visage qui s'offre à moi et que l'on m'a dit être le sien. Le tact. Ils appuient tous là-dessus. Comme si je ne pouvais pas savoir par moi-même comment me comporter avec lui. Comme si je ne savais pas mieux qui quiconque comment me comporter avec lui. Et ça palabre autour de moi comme pour m'enfoncer ces deux mots à coups de masse dans la tête. Ils me font penser à ces plantes qui cachent au monde leurs racines. Oui, c'est cela même, ils veulent être pour moi des rhizomes, être mes racines, et que je porte au grand jour le fruit de leur volonté. Tous. Psychiatres, médecins, amis, mon père même. Mais personne ne peut mieux que moi savoir comment se comporter avec lui.

Je marche doucement, une dernière passerelle me sépare de l'aile dans laquelle il a été hospitalisé. Je ralentis. J'ai peur. C'est fou comme j'ai soudainement peur. On m'a dit qu'il cicatrisait bien. « Bien ». Comme si ça pouvait vouloir dire quelque chose pour moi maintenant. J'ai horreur de la relativité des termes. Bien. Ca ne veut absolument rien dire.

Je pousse la porte, la chambre est terriblement sobre. Il est attablé, la tête entre les mains. Je le regarde un instant sans bouger. Sacré Echolls, toujours travailler ton effet de surprise, toujours avoir les cartes en main, quelles que soient les circonstances. J'imagine combien ce silence plombant est jubilatoire pour toi. Tu mènes la danse, encore et toujours, quoiqu'il arrive. Ne perds pas le nord surtout, c'est tout ce qu'il te reste. Etre une bonne boussole bien réglée. C'est tout ce qu'il te reste. Pour quoi faire ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je ne le saurais sans doute plus jamais. Mais il paraît que ça marche comme ça. C'est ce que veulent nos rhizomes. Qu'on fasse encore semblant, comme si tout était devant nous, comme si tout était possible. Etre une bonne boussole bien réglée, c'est tout ce qu'il me reste aussi.

- Logan ?

Il lève les yeux lentement vers moi.

- Ah, Veronica.

Il est presque méconnaissable, son visage se tord en une expression qui doit sans doute être une tentative de sourire désabusé.

- Si j'avais su qu'il fallait ça pour que tu reviennes me voir, crois-moi, j'aurais foncé dans un platane deux ans plus tôt.

Ses yeux. Ses yeux brillent encore du même éclat. Je me concentre sur ses yeux.

- Tu viens voir le monstre en cage que je deviens ?

- Je viens voir un vieil ami qui a besoin d'aide.

Même sourire, même souffrance encore au fond des yeux.

- Un ami...

Il se lève, me fixe un instant et s'avance tout près de moi, m'obligeant à observer sa chair encore gonflée et bleuie par les multiples opérations qu'il vient de subir.

- Et bien non, Veronica, l'ami n'a besoin de rien. Tu peux retourner en paix, l'âme tranquille dans ta petite vie proprette. Je n'ai besoin de rien.

Tu n'as besoin de rien Echolls ? Tu n'as vraiment besoin de rien ? Retour au lycée, échec et mat.

Je me lève, m'approche de la porte. Et si moi j'ai besoin de toi Logan, y as-tu pensé ?

 

- Deux ans, ce n'est rien Logan. Nous ne sommes plus à ça prêt, nous ne l'avons jamais été.

 

J'ai refermé la porte. Je suis dans le couloir. Je pleure. Je reviendrai demain. Peut-être comprendra-t-il que je ne peux plus faire semblant. Je suis trop seule et le monde est trop nu si je ne peux plus croire en toi. Peut-être comprendras-tu cela, demain, quand je reviendrai.


lealoeu  (29.09.2008 à 14:33)

Promise me to come back!

 

Tiens. A ne visionner que dans l’avion…

Il lui prend le cd qu’elle lui tend juste avant d’embarquer. L’interroge du regard.

Indéchiffrable comme bien trop souvent.

Il voudrait réussir à lui dire quelque chose. Ce qu’il a sur le cœur plus exactement. Mais il a peur de manquer de tact. Veronica et déclaration ne font pas toujours bon ménage.

Avant d’insérer le disque dans son lecteur, il vérifie que sa ceinture est bien attachée. Avec elle, il vaut mieux. Avec elle, c’est que rien n’est simple. JAMAIS.

Il enclenche la touche play. Un peu fébrile. Il s’attend à tout. Il reconnaît sa chambre. Ses photos. Entends la voix de KEITH au loin. Puis son visage emplit l’écran. Ses yeux bleus. Sa moue taquine.

« Salut toi ! J’ai réfléchi à un moyen de me rendre inoubliable pendant tes vacances à l’autre bout du monde. Force m’a été de constater dernièrement que je suis extrêmement vidéogénique ! Il n’y a qu’à voir la popularité de mon premier court métrage ! Par contre, si ça ne te dérange pas, je vais rester habillée ! Ton score au test de pureté ne s’en remettrait pas ! »

Il ne peut s’empêcher de sourire. Il sait toute la douleur qui perle derrière cette ironie à fleur de peau. Mais c’est tellement elle. Cette façon de toujours tout transformer. D’apprivoiser le plus douloureux des évènements jusqu’à en faire une force supplémentaire. Etrange d’ailleurs comme elle est bien plus intime avec la souffrance qu’avec les gens.

« Tu es prêt ? Parce que je t’embarque dans une explosion de souvenirs mon cher. Toute guimauve sortie.

Once upon a time… NEPTUNE

featuring Veronica Mars dans son plus beau rôle, celui de ta meilleure amie. »

La musique s’accélère, la chambre de la jeune fille disparaît pour faire place à leur lycée. Gros plan sur le gymnase, le bureau de Clemons, les tables extérieures où ils se sont maintes et maintes fois attablés, pour déjeuner, refaire le monde, résoudre des enquêtes. Petit pincement de nostalgie. Elle traverse le parking. Zoom sur le poteau. Il imagine son sourire jubilatoire.

Sait-elle seulement qu’à l’instant même où elle l’a détaché de son poteau, elle a crée un lien indestructible entre eux ?

Les lieux s’enchaînent, les rythmes varient. Le bureau du SHERIF, la plage, la pelouse de HEARST Il se perd dans les images. Ne perçoit que quelques une de ses phrases. Sa voix comme une passerelle pour qu’il rejoigne le monde réel. Qu’il ne s’éloigne pas trop.

L’image se fixe de nouveau. Sur son visage à elle. Il ne peut pas se perdre, elle est sa boussole.

« Promis on garde tout en l’état jusqu’à ton retour : Mêmes confréries stupides, mêmes amies inconscientes, même incompétence judiciaire. Même surfeurs inadaptés à notre société. »

Il ne peut s’empêcher de noter l’allusion. Sûr au moins de ça. Quoi qu’il se passe. La donnée « LOGAN » fera toujours partie de l’équation.

« Tu as intérêt à faire attention à toi là bas si tu ne veux pas que je débarque manu militari pour te ramener chez nous. J’ai besoin de toi jeune homme. Certainement plus que de quiconque. Tu es le rhizome de ma vie. La colonne vertébrale. Celui qui m’empêche de m’écrouler.»

Il perçoit le tremblement de voix. Sent qu’il n’en mène pas large non plus.

« Alors assez de palabres Monsieur FENNEL. Ouvre bien tes oreilles parce que je ne te le répéterai pas ! Aussi ingérable que je sois, aussi incapable de mettre à nu mes sentiments ça ne change rien à la vérité te concernant. Je t’aime petit BFF. Plus que je ne pensais en être à nouveau capable. Plus que je ne l’ai sûrement jamais fait ! Prends soin de toi…»

Un fondu efface son dernier sourire de l’écran. Le film se termine. De toute façon, il s’en moque. Il ne voit plus très bien.

Elle est insupportable !


marshmalow  (29.09.2008 à 16:32)

GOOD MORNING BEAUTIFUL

 

Good morning beautiful

How was your night

Mine was wonderful with you by my side

And when I open my eyes

And see your sweet face

Logan ouvre les yeux et voit le visage de Veronica posé sur son torse

 

I couldn't see de light

I didn't know day from night

Veronica se réveille à son tour et sourit à Logan

 

I had no reason to care

Ils décident de sortir déjeuner pour profiter de la belle journée.

Ils s'attablent à la terrasse d'in restaurant au bord de la mer.

 

But since you came along

I can face the dawn

Cause I know you'll be there

Logan: Veronica je t'ai dit que je serais toujours la pour toi -elle hoche la tête- eh bien c'est vrai mais pour que ca marche cette fois il va falloir qu'on apprenne à se faire confiance...

Il aborda ainsi avec tact le sujet qui fut autrefois un problème.

 

I'll never worry

If it's raining outside

Cause in here with you girl

The sun always shines

Ils allèrent ensuite se balader.

Veronica arrêta Logan au milieu de la passerelle.

 "Tu sais que je t'aime toi" lui dit-elle avant de l'embrasser.

 

Good morning beautiful...day.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


maria91  (29.09.2008 à 18:08)

L'effet papillon

 

"Je trouvais notre relation épique. Toi et moi.[...] Traversant les années, les continents.Des vies détruites, du sang et des larmes, épique."

...

 

Une vidéo, elle lui glace les os comme elle lui brûle le sang. Il la voit s'abandonner à lui comme elle l'a fait quelques mois auparavant dans ses bras. 

Il est désabusé, rongé par la haine. Complètement sclérosé, il doit agir. Est-ce vraiment pour la venger où est-ce pour déferler la haine qui vient de prendre possession de lui?

 

Il ne réfléchis pas ... Peu importe...

 

Des coups, tous plus violents les uns que les autres...

Des plaies qu'il se plaît à rouvrir. S'abandonner dans la violence, n'est-ce pas sa seule façon de résoudre les problèmes?

 

Et la sentence tombe.

 "C'est le moment Logan, maintenant, tout de suite. Tu es sorti de ma vie! Pour toujours!"

 

 

***

 

"Je trouvais notre relation épique. Toi et moi.[...] Traversant les années, les continents.Des vies détruites, du sang et des larmes, épique."

 

 

Une vidéo : cette fois-ci, il se contrôle.

Il ne doit rien faire s'il veut encore pouvoir la regarder en face.

Il tourne du regard, tente de retenir  la nausée qui s'empare de lui.

Ponctionnant son cou il tente de maîtriser sa violence... Pour elle...

Il se réfugie dans l'alcool et tente d'en imbiber son chagrin.

 

La porte de la grande suite s'ouvre violemment.

Une silhouète blonde accourt rageusement près  de lui.

Elle se plante face à lui. Des larmes bordent ses yeux :

- Tu le savais? Lui hurle-t-elle menaçante.

Il reste sans voix. Trop d'alcool peut-être...

- Tu le savais, conclut-elle déséquilibrée. 

Un silence...

 

 " Alors c'est le moment Logan, maintenant, tout de suite. Tu es sorti de ma vie! Pour toujours!"

 

 

***

"Je trouvais notre relation épique. Toi et moi.[...] Traversant les années, les continents.Des vies détruites, du sang et des larmes, épique."

 

Pas de vidéos. Pas encore du moins.

Il faut qu'il fasse quelque chose pour  briser les chaînes du cercle vicieux.

Il faut qu'il agisse, il ne peut pas la perdre indéfiniment.

Couper court au destin, fermé à clef cette porte entre-ouverte.

D'un pas d'un seul, il part à sa recherche.

 

Sa main qui saisit son épaule, elle qui se rétracte.

- S'il te plait Veronica ne fait pas ça.

- Fiche moi la paix! Ca ne te regarde pas.

Il lui rattrape le bras, plonge son regard dans le sien. Que cherche-t-il? Le pardon? Même pas...

- Arrête tu me fais mal!

- S'il te plait V...

- Ca suffit, c'est le moment Logan, maintenant, tout de suite. Tu es sorti de ma vie! Pour toujours!"

 


lolia  (29.09.2008 à 21:01)

Les effluves d'alcool, le désordre dans la pièce, il se souvient. La tournée des bars, des plages, ces endroits connus ou inconnus d'ailleurs, jusqu'au petit matin. Comme tous les soirs il s'était amusé à un jeu censé être jubilatoire, une passerelle vers la jouissance. Tu parles, personne ne s'y prenait, surtout pas lui, il ne se faisait plus d'illusion sur son errance.

La rousse d'hier est déjà partie. Il n'aurait pas droit aux simagrées dont il n'avait aucune envie.

Il n'essayait pas de les apprivoiser. Droit au but, ni discours, ni palabre, sans tact elles se laissaient aborder. De magique, il n'utilisait que la clé. Ces bouts de papiers verts qui effritent les boucliers.

Ces bouts de papiers verts, l'héritage de son aîné. Ironique, qu'il l'utilise pour se noyer dans l'oubli. Oublier que tout est parti de lui. Le rhizome du mal. La genèse d'une gangrène qui le transforme en animal.

Rousse ou brune d'ailleurs ? Pas d'importance, leur visage ne reflète aucune couleur.

La nausée lui reprend avec plus d'insistance. Mais quelle nausée, celle d'avoir trop bu ou celle de sa propre existence ?

Pourtant hier, son ami était venu avec lui, solidaire. « Comme avant » lui avait-il dit. Il s'était laissé faire. Comme avant, ils s'étaient attablés au jeu du cap à cap autour d'une bouteille de whisky. 

Mais comment lui dire qu'il ne voulait plus de cette vie sans saveur. Qu'aucune boussole ne pourrait le ramener sur le chemin rédempteur. Que son inspiration avait disparu en même temps que sa muse s'en était allée.

 

« Comment te dire Veronica, que sans toi, je ne peux plus avancer. »


Vieillefan  (29.09.2008 à 21:10)

Au départ, il avait essayé la méthode douce, celle du gentil flic. Il savait par expérience qu’elle fonctionnait une fois sur deux et, même si aujourd’hui l’individu qu’il avait face à lui s’apparentait davantage à l’animal qu’à l’être humain, il avait tenté d’apprivoiser la bête.

- Brian… Je sais qu’un homme se cache derrière tous ces gestes scabreux. Alors essaie de te rattraper, laisse les familles faire leur deuil, et dis-moi où tu as caché les autres corps…

L’homme avait levé les yeux et commencé à réciter d’une voix monocorde:

- Ἄνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα, πολύτροπον, ὃς μάλα πολλὰ…

 

Trois heures et demi plus tard, las des palabres sans queue ni tête du suspect, il avait perdu toute forme de tact :

- Bon ça suffit maintenant ! J’ai compris, tu ne veux pas me parler. Mais une chose est sûre : tu as quelque chose en tête. Parce que sinon, tu aurais demandé un avocat.

L’homme avait continué à réciter le langage inconnu sans même lever les yeux en sa direction.

L’agent Mellen avait explosé :

- Alors vas-y, dis-moi ce que tu veux, tu l’auras !

L’homme s’était arrêté net. Son visage s’était fendu en un large sourire jubilatoire.

 

Ils se toisaient depuis maintenant une dizaine de secondes en silence.

- Bonjour shérif Mars, avait susurré Brian.

Keith se retint pour ne pas sourire : en refusant de parler en premier, il venait de gagner la première manche.

- Bonjour Brian. Alors comme ça tu refuses de parler à quiconque à part moi ?

- Tout à fait.

Il désigna du doigt la chaise devant lui.

- Mais je vous prie shérif, asseyez-vous…

Adossé à la porte de la salle d’interrogatoire, les bras croisés, Keith hésita. Sa posture lui donnait un signe incontestable de supériorité sur le suspect, et Brian le savait … d’où sa demande. Néanmoins, il lui fallait faire à son tour un geste. Il s’approcha mais s’arrêta au dernier instant.

- Si je m’assois, tu me dis où sont les corps ?

Brian se passa les mains derrière la nuque.

- Voyons shérif… Ca fait combien d’années maintenant que vous me traquez ? Trois ? Quatre ? Prenons le temps de faire connaissance, voulez-vous ?

A la moue du shérif, il lui demanda :

- D’après vous, pourquoi ai-je demandé à vous parler ? Eh bien c’est très simple : c’est vous qui m’avez attrapé, il était donc hors de question que je laisse un guignol du FBI récolter les lauriers à votre place ! Je suis comme ça voyez-vous, j’ai toujours adoré les héros.C'est Ulysse que je récitais tout à l'heure à propos. Je crois que l'agent Mellen en a perdu son latin ... enfin son grec en l'occurence!

Tandis qu'il éclatait de rire, Keith ne haussa pas un cil.

- Décidemment, vous n’avez guère l’air de vouloir me faire la causette… Alors voici ce que je vous propose shérif : je vous dis où est un corps. Vous revenez, nous discutons. Je vous dis où est un autre corps, vous revenez, etc…

Keith resta songeur un instant.

- Et combien de fois ces allers-retours vont-ils durer ?

Avec un rictus cruel, Brian fit mine de compter sur ses doigts à une vitesse vertigineuse.

- Quatorze fois.

- Quatorze ? avait répété Keith, la voix étranglée. Tu en as tué quatorze ?

Cette fois-ci, Brian ne répondit pas. Keith s’attabla.

 

L’agent Mellen suivait sans un mot le shérif Mars depuis une bonne demi-heure. La tournure des événements lui déplaisait à loisir : lui, un des agents les plus respectés du FBI, avait besoin de l’aide d’un petit shérif chauve et bedonnant en guise de passerelle entre ces meurtres et le succès ?

- On est bientôt arrivés ? grommela-t-il.

D’un geste de la main, il repoussaa un moustique qui venait se repaître de son sang.

Keith s’arrêta.

- Que voulez-vous que j’en sache ?

Il sortit un papier de sa poche et lut une fois encore les notes récoltées durant l’interrogatoire.

- Prendre la route 42. Sortir à la bretelle 16. Rouler 4 miles. S’arrêter au gros sapin. Un sentier part de derrière l’arbre, le remonter sur 5 miles. Arrivé à la cabane, faire 23 pas au nord puis 15 à l'ouest.

Il releva la tête et murmura, plus pour lui-même que pour l’agent qui regardait en l’air.

- Il ne reste plus qu’à trouver cette fichue cabane…

- Une cabane comme ça ?

Keith suivit le doigt tendu vers la cime de l'arbre. Lentement, les deux hommes baissèrent lentement la tête et se jetèrent un regard entendu. Keith sortit sa boussole.

 

Une fois la cabane découverte, ils n’avaient pas eu de difficulté à trouver l’endroit. Au milieu de la prairie, un lopin de terre avait été fraîchement battu, comme le prouvait les herbiers tête en bas et les rhizomes tête en haut. Tandis que l’agent Mellen téléphonait quelques mètres plus loin à l’institut médico-légal, Keith maniait la pelle avec dextérité et détermination.

Soudain, un bras apparut. Keith lâcha la pelle dans le but de dégager le reste à la main, afin de ne pas blesser davantage le petit corps déjà trop meurtri.

Une mèche blonde. Un cou. Un collier.

Keith blêmit.

- Pas toi… murmura-t-il. Pas toi!

Tremblant, il dégagea le reste de poussière du visage adolescent. Les deux yeux noisette étaient encore grand ouverts.


lili59  (29.09.2008 à 22:12)

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