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Série : Veronica Mars
Création : 14.05.2009 à 16h30
Auteur : mouna
Statut : Terminée
« Me revoilà pour ma seconde fic. Cette fois-ci, elle se place juste à la fin de la saison 3…Je n’ai qu’une chose à dire : ENJOY ! » mouna
Cette fanfic compte déjà 54 paragraphes
La semaine passa très rapidement. Keith rentra chez lui afin préparer le retour de sa fille. Il s'adjoignit une équipe de 4 personnes qui veilleraient sur elle. Dick et Mac revinrent à Neptune deux jours après Keith. Comme convenu, Logan resta auprès de Veronica, il ne voulait pas la laisser seule ne serait-ce que quelques minutes. Il la collait littéralement, ce qui avait le don de fermement agacer la petite blonde. Cependant, elle ne lui disait rien car, au fond d'elle, elle appréciait cette complicité retrouvée. Wallace réussit à la joindre au téléphone et tint absolument à rentrer pour être auprès de sa meilleure amie, chose qu'elle refusa catégoriquement. Elle ne voulait pas qu'il abandonne son rêve. Après une vive discussion, il finit par plier, mais il fit promettre à Logan de veiller sur elle comme à la prunelle de ses yeux.
Durant cette même semaine, Veronica commença à avoir des sensations dans les jambes.
Flash-back :
Logan pousse le fauteuil roulant de Veronica. Ils reviennent d'une balade dans le jardin de l'hôpital. En pénétrant dans la pièce, Logan fait une mauvaise manœuvre et Veronica heurte le canapé en face de son lit (ce même canapé sur lequel Logan dort depuis son arrivée en Virginie).
Veronica : Aïe ! Tu ne peux pas faire attention Echolls !
Logan : Euh... Veronica ?
Veronica : Quoi ?... Logan, qu'est-ce qu'il y a ?
Logan : Veronica, tu viens de dire AÏE ! T'as senti quelque chose ?
Veronica (comprenant enfin) : Logan ! Oui j'ai senti quelque chose, ça m'a fait mal quand ma jambe a heurté l'angle du canapé. Oh ! Logan, ça veut dire que... Ça veut dire...
Logan : Que tu vas très vite remarcher !
Fou de joie, il prit Veronica dans ses bras et l'extirpa de son siège de paralytique. Il s'assit sur un fauteuil et installa confortablement la jeune fille sur ses genoux, tous deux riant de bonheur.
À l'instant où leurs regards s'accrochèrent, ils se figèrent. Logan, prenant son courage à deux mains, fit ce qu'il rêvait de faire depuis qu'il l'avait revue. Il approcha tout doucement son visage du sien et y déposa un baiser plein de tendresse. Veronica, passant ses bras autour de son cou, sans se faire prier le lui rendit. Quand ils se séparèrent, elle rapprocha ses lèvres de son oreille et, dans un souffle lui murmura « Je t'aime ».
Le cœur de Logan en manqua un battement. Venait-elle de le dire ou avait-il rêvé ? Il se défit de son étreinte pour la fixer, une interrogation dans le regard. Quand, un sourire aux lèvres, elle répéta ces petits mots magiques sans le quitter des yeux, il se sentit plus léger.
Logan : Si tu savais à quel point je t'aime Mars !
Fin flash-back.
Jimmy (rentrant dans la chambre de Veronica) : Hey Veronica ! J'ai appris que tu quittais l'hôpital aujourd'hui, alors je suis venu te dire au revoir et bon courage pour ta rééducation.
Veronica : Merci Jimmy, ça me touche vraiment. Tu vas me manquer tu sais.
Jimmy : Où est Logan ? Comment se fait-il qu'il t'ait laissée toute seule ?!
Logan : Juste derrière toi. Ça y est Chérie ! Je viens de signer tous les papiers, j'ai récupéré ton dossier. On peut s'en aller !
Jimmy : « Chérie » !... Donc, si j'ai bien compris, vous êtes de nouveau ensemble... Moi qui croyais que tu restais avec elle en tant qu'ami !
Logan (fier et sûr de lui) : Voyons Jimmy, il ne pouvait en être autrement. On ne peut pas vivre l'un sans l'autre. C'était juste une question de temps.
Veronica : Pour une fois, je suis de son avis. Impossible de vivre sans ce jackass près de moi !
Jimmy : Je vois que t'es entre de bonnes mains. Alors à très bientôt agent Mars !
Veronica : Au revoir agent Stuart.
Après avoir adressé un dernier signe aux amoureux, Jimmy sortit l'air triste. Non seulement, il ne travaillerait plus avec Veronica, mais ce qui le désolait vraiment c'est qu'il n'aurait jamais plus la moindre occasion de lui dire ce qu'il éprouvait pour elle. Maintenant qu'elle avait retrouvé Logan, il savait que la chance la plus infime qu'elle soit un jour dans ses bras s'était définitivement envolée.
Logan aida Veronica à s'habiller et à boucler sa valise. Quand ils furent prêts et sortirent de la chambre, les deux agents de garde les prirent en charge et les conduisirent jusqu'à la base du FBI où un jet affrété par l'agence les attendait pour les ramener à Neptune.
Veronica V.Off : Je n'aurais jamais pensé rentrer aussi rapidement à la maison. Et en fauteuil roulant en plus !... En même temps, sans tout ça, je ne n'aurais pas retrouvé Logan. Maigre consolation me direz-vous ? Non !... Je dirais plutôt... L'avoir près de moi est la seule chose qui me fait tenir le coup.
En entrant dans le hall d'arrivée, ils découvrirent qu'ils étaient attendus par un comité d'accueil quelque peu étrange.
Veronica : Dis-moi que je rêve !
Logan : Euh !... J'ai l'impression que c'est bien vrai !
Voir Mac et Dick s'avancer vers eux, main dans la main l'air très amoureux, fut la surprise du siècle.
Dick : Ben quoi ?... Qu'est-ce que vous avez à nous regarder comme ça ?
Mac (prenant Veronica dans ses bras) : Surtout ne dit rien !... Oui je sais !... Ça m'a étonnée autant que toi !
Veronica : Mais je ne dis rien... Si t'es heureuse, c'est l'essentiel !
Mac : Bizarrement, je crois bien que je le suis. Oh ! Tu m'as manquée... J'ai l'impression qu'on ne s'est pas vues depuis des mois alors que ça ne fait que 3 jours !
Dick : Alors, qu'est-ce qu'on a raté ? (se tournant vers Logan) T'as été sage, j'espère ?
Logan (jetant un coup d'œil coquin à Veronica) : Très sage !
Veronica (plus sérieuse que Logan) : En fait, j'ai commencé à ressentir des sensations dans mes jambes et...
Mac : Mais c'est merveilleux !
Dick (en même temps que sa petite amie) : C'est génial Ronnie !
Veronica : Dites-moi, où est mon père ?
Mac : Il a été retenu à l'agence. Il nous a demandé de te ramener à la maison.
Veronica (masquant sa déception) : Direction la maison alors. Je commence à être fatiguée !
Dick (faisant une révérence) : Après vous madame !
Logan passa les deux sacs de voyage à son ami et commença à pousser le fauteuil de Veronica. Arrivés sur le parking, il la prit dans ses bras pour l'aider à prendre place à l'arrière de la voiture.
Mac : Ah ! Vous êtes de nouveau ensemble tous les deux, n'est-ce pas ?
Logan et Veronica se regardèrent incrédules.
Veronica : Comment t'as deviné ?
Dick : Oui comment t'as deviné ?!
Mac : Pfff ! Facile... Il y a des regards qui ne trompent pas. Celui que vous avez échangé quand il t'a pris dans ses bras, il était... Hum !... Comment dire ?... C'était le même qu'avant et j'ai tout de suite compris.
Dick : Waouh ! Quel sens de l'observation ! Tu ferais presque peur !
Logan : On dirait que tu as de la concurrence Mars.
Veronica : Disons qu'elle a été à bonne école.
Mac :C'est pas vraiment ce que j'allais dire, mais bon c'est à peu près ça. En tout cas, je suis très contente pour vous deux.
Dick : Ouais mec, moi aussi. Espérons juste qu'elle ne te brise pas encore une fois le cœur !
Veronica : Dick et sa délicatesse si légendaire !
Logan : Cette fois-ci est la bonne. Et puis, je ne lui donnerai pas l'occasion de le faire ! De toute façon, on s'aime trop pour se briser le cœur.
Veronica : C'est vrai, je l'aime trop pour ça !
Dick : Waouh, waouh, waouh ! C'est quoi ça ? Depuis quand la grande Veronica Mars étale-t-elle ses sentiments sur la place publique ?!
Veronica : Simple, depuis que j'ai failli me faire descendre. J'ai décidé de ne plus taire mes sentiments et de dire aux gens qui m'aiment que moi aussi je les aime.
Dick : La nouvelle Veronica me plait bien !
Logan : Nouvelle ou ancienne, je l'aime moi.
Veronica : Et moi aussi je t'aime, lui lança-t-elle avant de l'embrasser.
Quelques minutes plus tard, la voiture de Dick s’immobilisa devant une jolie petite maison. Veronica et Logan se regardèrent, n’y comprenant plus rien. C’était quoi cette maison ? Pourquoi Dick s’était-il arrêté là alors que le domicile familial était encore à une dizaine de kilomètres ?
Veronica : Dick ?... Pourquoi tu t’arrêtes là ? Je sais que tu es rarement venu chez moi mais là t’es vraiment pas au bon endroit.
Dick : N’en sois pas aussi sûre Mars ! (s’adressant à Logan) tu veux bien descendre ta belle et nous suivre. Vous comprendrez très vite.
Sans lui laisser le temps de répondre, Mac et Dick descendirent du véhicule. Ils attendirent que Logan installe Veronica dans son fauteuil pour les guider jusqu’à la maison. Sans même frapper, ils y entrèrent. Se retournant vers leurs amis, bras tendu dans une sorte de révérence comique, ils les invitèrent franchir le seuil. Quelle ne fut pas la surprise de ces deux-là quand ils découvrirent une banderole souhaitant la bienvenue à Veronica dans sa nouvelle maison. Keith, tout sourire, surgit d’une des pièces et se précipita sur Veronica pour la prendre dans ses bras.
Veronica : Papa ! Je te croyais à MI. Qu’est-ce que tu fais là ?
Keith : Oh ! Ma chérie… Désolé de ne pas être venu, mais il fallait que je finisse de préparer la maison pour ton retour. J’ai demandé à tes amis d’aller vous chercher. Alors, la surprise te plait ?
Veronica (regardant autour d’elle) : Papa ! Elle est très belle. Mais comment as-tu fait pour trouver une maison aussi rapidement ?
Keith : Je l’avais repérée quelques jours après ton départ pour Quantico et je voulais qu’on y emménage à ton retour. Je suis rentré pour avancer le déménagement et préparer ta chambre.
Veronica (faisant l’enfant) : Un poney ! Tu y as installé un poney !
Keith : Très drôle Veronica.
Veronica : Ma chambre ?... Elle est où ma chambre ?
Keith (prenant les commandes du fauteuil de sa fille) : Visite guidée, si tu permets !
Keith présenta rapidement chacune des pièces à sa fille. Il commença la visite par le salon, la cuisine et continua par les chambres. La sienne d’abord, puis la chambre d’ami et enfin, celle qui serait le refuge de Veronica. C’était une belle pièce, grande et lumineuse. Toutes ses affaires étaient installées. Il y avait même un nouveau bureau et un nouveau lit à baldaquins. La réaction de Veronica fut l’étonnement. Elle se demandait comment son père avait réussi à faire tout cela si vite. Comme s’il avait deviné ses pensées, Keith lui indiqua que la décoration de cette pièce était la contribution de Mac. Ils revinrent ensuite dans le salon où les attendaient ses amis.
Ils burent un petit café ensemble avant que Logan ne se lève pour rentrer chez lui.
Logan : Je vais y aller moi. Je vais ramener mes affaires et prendre une bonne douche. Je reviens juste après, enfin si vous le permettez M. Mars ?
Keith (ne répondant pas à Logan et s’adressant à sa fille) : J’avais oublié de te dire qu’il y avait une autre surprise !
Keith : Alors voilà… J’ai pensé que Logan pourrait emménager avec nous, enfin si tu es d’accord et si Logan l’est aussi.
Logan : Ça serait avec plaisir M. Mars ! Enfin si… Veronica ?... Qu’en penses-tu ?
Veronica : Bien sûr que je suis d’accord. Merci papa. Je t’aime mon petit papounet.
Keith : Qui c’est ton héros ?
Veronica V.Off : À part toi, qui d’autre aurait pu deviner que mon seul souhait était d’avoir les deux hommes de ma vie tout près de moi ?… Même si je sais que tu fais ça pour me protéger mon petit papa.
Veronica (faisant mine de réfléchir) : Mmm… Toi bien évidemment !
Keith : Logan, dans ce cas, tu peux aller prendre possession de la chambre d’ami. La salle de bain est au fond du couloir.
Logan (se levant) : Si vous voulez bien m’excuser (embrassant Veronica dans le cou) Je reviens dans quelques minutes mon amour !
Logan se rendit donc dans la chambre d’ami où il déposa son sac. En cherchant une serviette, il remarqua que quelques affaires à lui étaient déjà rangées dans l’armoire. Il comprit que c’était l’œuvre de Dick, ce qui le fit sourire. Il était content de voir combien son ami avait changé en si peu de temps. Il espérait juste que cela dure. Avant de rejoindre la salle de bain, il jeta un coup d’œil dans la chambre de Veronica, située juste en face de la sienne en se disant qu’il aurait aimé la partager avec elle. Mais rien que le fait d’habiter sous le même toit qu’elle, avec la bénédiction de son père, le mettait en joie. C’est le visage béat qu’il alla prendre sa douche.
Durant ce temps, Dick et Mac quittèrent la maison en promettant de revenir passer la soirée en leur compagnie. Dès Keith et Veronica se retrouvèrent seuls, ce dernier jeta à sa fille un regard des plus interrogateurs.
Veronica V.Off : C’est l’heure des explications, j’ai l’impression.
Veronica : Je sais, je sais. Mais tu sais bien que Veronica sans Logan, c’est comme une glace sans pépites de chocolat ! Aucun ne peut exister sans l’autre !
Keith : Elle est bizarre ta comparaison ! J’ai su qu’il tenait vraiment à toi quand je l’ai vu à ton chevet à l’hôpital. C’est seulement que je ne m’attendais pas à ce que vous vous remettiez ensemble aussi rapidement.
Veronica : Moi aussi ça m’a fait tout drôle. Mais ça s’est fait tout naturellement. Et je dois dire que ce qui m’est arrivé m’a ouvert les yeux. Je ne veux plus perdre mon temps à taire mes sentiments aux personnes que j’aime.
Keith : J’espère juste que, cette fois-ci, ça va marcher entre vous. Je croyais que j’allais accueillir chez moi un proche ami de ma fille. Je ne m’attendais pas à accueillir son petit ami !
Veronica : C’est ça les surprises de la vie papa ! Qui aurait dit qu’un jour, je me retrouverais dans ce fauteuil ! dit-elle tristement.
Keith (se levant pour prendre sa fille dans ses bras) : Oh ! Ma chérie, ce n’est que passager. Bientôt ça ne sera qu’un mauvais souvenir !
Logan (qui, du couloir, avait entendu la fin de la conversation) : Oui, ton père a raison Veronica ! Bientôt tout ça sera derrière nous ! Tu en as déjà eu la preuve.
Keith (intrigué par la dernière phrase de Logan) : Comment ça tu en as déjà eu la preuve ?! Ça veut dire quoi ?
Veronica : Ben !... En fait, en rejoignant ma chambre après une balade dans le jardin de l’hôpital avec Logan, il a fait une fausse manœuvre, a cogné mon fauteuil contre le canapé et là, j’ai ressenti une douleur au niveau de mon genou.
Keith : Oh mais c’est génial ça ! Qu’en a dit le médecin ?
Veronica : Il m’a examinée, m’a fait un autre scanner et, apparemment, l’hématome se résorbe plus rapidement que prévu.
Keith : Et donc ?
Logan : Donc, elle va très vite reprendre ses enquêtes et mettre sa vie en danger !
Veronica : Logan, tu sais que je ne pourrais jamais me refaire ! Toutefois, je vais mettre un frein sur tout ça… (le regardant amoureusement) je compte me concentrer sur autre chose !
Logan (la comprenant) : J’aime mieux ça…
Keith : Les enfants, je suis encore là ! Alors qu’est-ce que tu veux manger pour ta première soirée à la maison ?
Veronica : Mmm, tout sauf la nourriture de l’hôpital… Disons que ton rôti m’a beaucoup manqué.
Keith : Alors va pour un rôti à la Keith Mars.
Logan : J’ai hâte d’y goûter !
Keith : Tu vas faire plus qu’y goûter, vu que tu vas m’aider à le préparer.
Logan : Je crois que je viens de me faire avoir là !
Veronica (rigolant) : Et en beauté ! Allez hommes de ma vie, la cuisine vous attend. Moi je vais en profiter pour me reposer un peu. Réveillez-moi quand ce sera prêt !
Sur ce, Veronica se rendit dans sa chambre et s’installa dans son lit sans l’aide de personne. Cette forme de liberté retrouvée la rendait toute heureuse. Elle savait que la route était encore très longue, mais le simple fait de se débrouiller seule pour faire les choses simples de la vie la mettait en joie.
Pendant que dans la cuisine, les hommes s’affairaient à préparer le repas, Keith profita de ce tête-à-tête pour discuter librement avec le petit ami de sa fille sans que cette dernière ne vienne interférer dans leur conversation.
Keith : Alors Logan !... Veronica et toi, c’est reparti ?
Logan : Oui M. Mars. Je sais ce que vous pensez de notre relation, mais je peux vous assurer que je ferai tout pour ne plus la décevoir. Je ne la laisserai plus m’échapper. Je… J’aime votre fille plus que tout au monde et je ne veux plus être séparé d’elle.
Keith : A vrai dire, j’avais déjà remarqué ça ! Je dois te dire que bizarrement ça me ravit que vous vous soyez remis ensemble. Tu sais Veronica a eu un seul grand amour dans sa vie, et c’est toi ce grand amour. Quand vous étiez séparés, elle était vraiment malheureuse. Elle a bien essayé de donner le change avec ce traître de Piz, mais je savais que ce n’était pas la même chose. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre vous juste avant qu’elle ne parte, mais ça l’a rendue encore plus malheureuse. En fait, elle était comme à la mort de Lilly. Mais quand on vous a rejoints dans la chambre à l’hôpital, j’ai remarqué que son visage s’était illuminé et ce malgré les circonstances. J’ai compris tout de suite que c’était grâce à toi. Alors Logan, je suis vraiment ravi de cette nouvelle, je sais qu’elle aura besoin de nous tous dans cette épreuve, mais surtout de toi. Et sachant qu’on n’a pas encore retrouvé le complice de Piz, je suis soulagé de te savoir ici à ses côtés. J’ai pris mes dispositions pour qu’une équipe la protège 24 h/ 24, mais je sais aussi que tu ferras tout pour la protéger. Ah !... j’ai juste une dernière chose à te dire… Bienvenue sur la planète Mars !
Logan (se jetant dans ses bras) : Oh M. Mars, vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me touche !
Keith : Logan !... Combien de fois t’ai je dit de m’appeler Keith ?
Logan : Pardon Monsieur… Euh… Keith.
Keith : Vu que tu vas vivre sous le même toit que ma fille, il est indispensable de mettre en place quelques règles.
Logan : Je me disais que c’était un peu trop féerique tout ça !
Keith : Alors règle n°1, jamais d’alcool à la maison. Règle n°2, couvre-feu à minuit. Règle n°3, tu participes aux tâches ménagères ; ce n’est pas le NGH ici, si tu veux quelque chose, tu le fais. Enfin règle n° 4, interdiction d’entrer dans la chambre de Veronica après minuit et surtout interdiction totale de dormir dans son lit ! C’est bien clair ?
Logan : Oui, très clair !
Keith : Bien… Le repas ne va pas se faire tout seul. Logan, tu épluches les petits légumes, je m’occupe de la viande.
Logan (mettant un tablier) : Bien chef !
Tous deux cuisinèrent toute l’après-midi en faisant des allers-retours réguliers dans la chambre de Veronica pour voir si celle-ci dormait bien. Vers 19h, les convives arrivèrent pour dîner et passer la soirée en compagnie de la jeune fille. Même Alicia était de la partie pour souhaiter un bon retour à la meilleure amie de son fils. Comme cette dernière dormait toujours, le voyage l’ayant trop fatiguée. Logan se décida donc à aller la réveiller.
En pénétrant dans la pièce, il fut subjugué par la beauté de la femme de sa vie. Elle affichait une telle sérénité qu’il s’en voulait de la déranger. Il s’assit sur le bord de son lit et commença à lui caresser le visage.
Logan : Mon cœur, c’est l’heure de te réveiller. Tout le monde est là, il ne manque que la star pour que la fête commence !
Veronica (ouvrant les yeux) : Coucou toi ! J’ai fait un très beau rêve, on marchait sur la plage main dans la main et tu n’arrêtais pas de me susurrer des mots d’amour à l’oreille.
Logan : Effectivement, c’était un très beau rêve ! On fera en sorte qu’il devienne réalité ma chérie.
Veronica : Mmm, j’ai hâte d’y être.
Logan : Comme je te disais Dick, Mac et même Mme Fennel sont là. On t’attend pour passer à table. Tu n’es pas curieuse de goûter un rôti à la Logan Echolls ?
Veronica : A la Logan Echolls tu dis ? Faut voir… Tu comprends, j’ai pas très envie d’être malade toute la nuit, dit-elle malicieusement.
Logan : Très drôle Veronica. Tu seras bien surprise.
Veronica : Bon je vais encore une fois me sacrifier. Il faut que je me change. Ça ne te dérangerait pas…
Logan (la coupant) : De sortir ! Ok, je reste devant la porte. Quand tu auras fini, appelle-moi.
Veronica : J’allais plutôt dire de m’aider. Mais si tu veux sortir et me laisser livrée à moi-même… C’est comme tu veux. Et puis c’est pas comme si tu ne m’avais jamais vue nue…
Logan (interloqué) : Ok, je vais me dévouer. Qu’est-ce que je dois faire ?
Veronica : Vu que je suis la star de la soirée, j’aimerais bien m’habiller pour la circonstance. Je pense que ma robe rouge et noire serait parfaite pour ça.
Logan : Je pense aussi. Elle est où cette robe ?
Veronica (faisant mine de réfléchir) : Je pense qu’elle est dans ce tiroir ! (le voyant se dirigeait vers le tiroir en question et éclatant de rire) Voyons Logan, c’était une blague. Généralement, une robe se trouve dans une penderie, donc, je te conseille la penderie.
Logan : Et comment suis-je sensé le savoir moi ! (cherchant dans la penderie de Veronica) Tu as dit rouge et noir, c’est bien ça ?
Veronica : Oui Logan !
Logan : Ah ! Je l’ai trouvée. Bizarre, je ne la connais pas celle-là.
Veronica : Normal, vu que je ne l’ai mise qu’une seule fois et c’était lorsque Lilly était encore en vie ! Bon tu m’aides à enlever mon pantalon pour la mettre.
Logan revint s’asseoir sur le bord du lit de Veronica et commença à faire glisser son pantalon, pendant que celle-ci enlevait son pull. Logan s’efforçait de rester concentré sur sa tâche de peur de dérailler. Il avait toujours à l’esprit les mots de Keith et ne voulait rien faire pour désobéir aux règles de son hôte. Sachant que Veronica n’était vêtue que d’un simple soutien gorge, il n’osait même pas lever la tête. Il savait que s’il le faisait, il craquerait. Tout en gardant sa posture, il lui enfila la robe aussi rapidement que possible.
Logan : C’est pas humain de me faire subir ça !
Veronica (attendrie par sa retenue) : Oh Logan ! Si on m’avait dit qu’un jour, tu résisterais à une fille à demi nue !
Logan (la reprenant) : Tu ne sais pas que j’ai changé. Je me contrôle maintenant. Et pour info, t’es pas n’importe quelle fille. T’es ma petite amie, ma Veronica.
Veronica : Ouh là ! T’es sûr que t’as pas subi un lavage de cerveau par hasard ?
Logan : Euh… Non. Comme je t’ai dit, j’ai juste changé… En plus, on a eu une petite conversation avec ton père. Voilà ! Tu sais tout.
Veronica : Je me disais bien que mon papounet y était pour quelque chose. (montrant le couloir de sa main) Je terminerais bien cette conversation, mais je crois qu’on nous attend là !
Logan : Ouais ! T’as raison.
Bien qu’il sache qu’elle pouvait le faire toute seule, Logan se pencha tout de même pour la prendre dans ses bras et la déposer dans son fauteuil. Certes, il avait promis à son père de ne pas dépasser les limites, mais il lui était impossible de ne pas sentir sa bien-aimée contre lui-même pendant un tout petit moment. Avant de se relever, il se décida enfin à lui donner un doux et passionné baiser, dont lui seul avait le secret, ce qui la fit frémir. Tous deux gagnèrent le salon leurs visages respirant la sérénité.
Dick : C’est pas trop tôt miss marmotte. Je commençais à avoir faim moi.
Mac (lui donnant un coup de coude) : Tu ne peux pas te taire des fois ?!
Veronica : Certains changent, d’autres restent tels qu’ils sont ! (comprenant que les autres n’avaient pas saisi sa remarque) Oh ! Faites pas attention à ce que je dis.
Alicia : Au moins ton sens de l’humour, lui, est resté intact.
Veronica : Oh ! Bonjour Mme Fennel, ça me fait plaisir de vous voir. C’est comme si Wallace était avec nous. Au fait, vous avez eu de ses nouvelles ?
Alicia : Oui, je l’ai eu hier au téléphone et il m’a dit de t’embrasser bien fort.
Veronica : Il me manque tellement. J’ai hâte qu’il rentre.
Alicia : D’après ce qu’il m’a dit, il devrait être de retour dans 3 ou 4 semaines.
Veronica : Le temps que je me remette sur pied alors.
Keith : C’est ce qu’on espère tous. Moi aussi je commence à avoir faim, alors si vous voulez bien me suivre.
Tout en disant ceci, il proposa son bras à Alicia. Dick, à la surprise de tout le monde, fit de même pour Mac tandis que Logan poussait le fauteuil de sa belle. D’ailleurs, ce dernier s’était occupé de dresser une somptueuse table une heure avant leur arrivée.
Dick : Mec, tu nous avais caché tes talents de ménagère. T’es une vraie petite femme d’intérieur !
Logan : Très drôle Dick. Je peux te dire que je suis tout ce qu’il y a de plus viril.
Veronica : Oui, là je te le confirme. Se rendant compte de ce qu’elle venait de dire, elle ajouta : Enfin je veux dire… Y a rien qu’à voir sa manière de surfer !
Logan : Tu t’enfonces là Ronnie ! Vaut mieux te taire.
Keith : Je vais faire comme si je n’avais rien entendu...
Alicia (changeant de sujet) : Alors qu’est-ce que tu nous as fait de bon ?
Keith (fièrement) : Rôti à la Keith Mars.
Veronica : Je croyais que c’était à la Logan Echolls (jetant un regard amusé à Logan) Méga déçue !
Keith : C’est vrai qu’il m’a bien aidé. Disons alors rôti à la Mars-Echolls.
Logan : Vous allez voir !... Le meilleur repas que vous ayez jamais goûté !
Mac : Tant qu’on ne tombe pas malade !
Tout le monde se mit à rire. Logan, quant à lui fit mine d’être vexé, mais se mit à rire à son tour.
