HypnoFanfics

Situation

L'histoire se situe juste après la fin de la saison 3, Logan s'est excusé, Veronica lui a demandé un peu de temps. Keith est accusé de cacher les preuves pour sauver sa fille. Après enquête, on va découvrir que la preuve n'était pas cachée mais juste égarée dans la salle. Keith est mis hors de cause. Malheureusement, il perd les élections, Veronica prépare sa dernière soirée à Neptune après avoir passé la journée avec son père, Piz et elle sortent en ville...

Appartement des Mars

Keith passa la tête dans l’embrasure de la porte de la chambre de Veronica et la regarda un instant. La jeune femme pianotait tranquillement sur son ordinateur.

KEITH – Je croyais que tu sortais avec Piz ce soir ? demanda-t-il doucement.

VERONICA – Oui, pourquoi ? s’enquit-elle.

KEITH – Tu n’es pas sensée te faire belle et crier dans toute la maison qu’il ne te reste qu’un petit quart d’heure avant qu’il n’arrive ?

VERONICA – Un quart d’heure ! s’écria-t-elle faussement alarmée. J’ai le temps de me doucher trois fois, dis ! lança-t-elle avec un sourire moqueur.

KEITH – De te changer peut-être ? Non ? C’est ta dernière soirée avec lui, non ?

VERONICA – Bah… Il va venir me voir, je pense… commença-t-elle en réfléchissant.

KEITH – C’était une question, la rassura-t-il.

VERONICA – Bon j’ai compris : je vais mettre un autre top !

Elle alla fouiller son armoire sous les yeux amusés de son père et enfila un haut noir moulant avec un col en V. Elle se tourna vers son père avec un sourire.

VERONICA – Et comme ça, ça ira ? demanda-t-elle.

KEITH – Hum… C’est mieux, admit-il.

Quelqu’un toqua à la porte d’entrée et Patrouille aboya une fois.

KEITH – Je crois qu’il est là, continue, je lui fais croire que tu te fais belle.

VERONICA – Je crois que ce n’est pas la peine ! lança-t-elle avec un sourire, en cherchant son sac.

Keith ouvrit la porte et sourit à la vue de Piz.

PIZ – Bonsoir ! Elle est prête ?

KEITH – Non ! Ça fait une heure qu’elle essaye toute sa garde-robe et rien ne lui plait, en plus elle a passé l’heure précédente dans la salle de bain !

Veronica arriva derrière lui et fit la moue.

VERONICA – Pas vrai !

PIZ – Ah, ouf ! Je croyais que je m’étais trompé de maison !

VERONICA – Tu vois, pas besoin de passer une heure dans la salle de bain pour plaire, dit-elle en s’adressant à son père. Et c’est lui qui a voulu me faire essayer toute ma garde-robe ! lança-t-elle à l’attention de Piz avant de lui déposer un baiser sur les lèvres.

PIZ – Merci d’avoir essayé, déclara-t-il à Keith avant de s’éloigner en tenant la main de Veronica.

VERONICA – Ça me fait peur comme il t’apprécie ! admit-elle avec un sourire.

Piz ne répondit pas et ouvrit la voiture.

Générique

Red Hot Chili Peppers - Snow

Keith déposa un baiser sur le front de sa fille et la laissa passer la borne de contrôle. Il la regarda longuement s’éloigner dans le couloir et puis détourna le regard. Il ne pouvait pas rester de l’autre côté de la vitre à la contempler, sinon il allait craquer.

Veronica le regarda s’en aller et, une fois que le garde de sécurité lui eût rendu son sac, elle alla s’asseoir sur un des bancs. Ses mèches blondes lui retombaient sur les yeux. Elle sourit, elle était allée chez le coiffeur la veille pour faire plaisir à son père. Désormais elle était revenue à un petit carré mi-long.

Elle repoussa une de ses mèches vers l’arrière, et comme pour lui rappeler qu’elle ne tiendrait plus, la mèche retomba aussitôt.

Elle leva la tête et observa l’effervescence de l’aéroport par la grande baie vitrée.

Ses lèvres se pincèrent, c’était le signe qu’elle réfléchissait énormément pour éviter de craquer. Neptune, contre toute attente, allait lui manquer. Mais était-ce véritablement Neptune ou les gens qui y vivaient qui allaient lui manquer ? Elle repensa à Piz, les mots qu’il lui avait dit la veille. Elle sourit, il avait raison au fond, elle s’était faite à cette idée. Seulement voilà : il lui avait rendu la vie plus douce, et pour ça elle lui en était reconnaissante. Parker aussi allait lui manquer avec ses blagues idiotes et son côté un peu décalé de fille à la mode.

Il y avait Mac, qui avait pleuré car elle allait se sentir seule sans elle. Wallace bien sûr, il partirait en fin de semaine pour l’Ouganda. Les BFF voyagent. Elle sourit toute seule en regardant au travers de la vitre.

Son père, dont le regard ne l’avait pas lâchée jusqu’au bout du couloir de contrôle, et qu’elle avait senti nerveux dans sa dernière étreinte.

Et il y avait Logan…

L’hôtesse prit son micro et annonça le début de l’embarquement. Veronica se leva et se dirigea vers la borne, avec un petit sourire. La nervosité la gagnait de pas en pas. Etait-ce parce qu’elle allait au FBI ou parce qu’elle était triste de quitter Neptune ? Elle souffla doucement et fit un sourire à l’hôtesse qui valida son ticket et la laissa passer.

Elle sentit un regard se poser sur elle. Elle se tourna doucement pour observer, mais ne vit personne. Elle se retourna encore, regarda le long couloir qui la menait à l’avion. Elle sentit une vague de frissons lui parcourir le corps, et la première larme couler le long de sa joue.

Veronica voix off : Allez, courage Mars, ça ne fait que commencer !

Elle fit un pas en avant, puis un second et se dirigea droit vers son objectif.

Au loin, les yeux rivés sur elle, la main plaquée sur la grande vitre séparant l’aéroport de la zone d’embarquement, Logan la regardait s’éloigner, impuissant.

Campus de Hearst

DICK – Hey mec ! Regarde-moi cette fête, c’est le paradis ! Je te l’avais pas dit ?

LOGAN – Si, si. Merci infiniment Dick.

Il soupira. Dick avait dû faire des pieds et des mains pour que Logan le suive à cette fête. Logan attrapa une bière sur une des tables, au passage, et la vida presque entièrement. Il fallait oublier… Oublier. C’était plutôt ironique.

DICK – Tiens ! La troupe des détectives en puissance ! Je te laisse, vieux !

Dick tourna les talons après avoir désigné Mac, Wallace, Piz et Parker qui se tenaient juste face à eux. Piz regarda Logan, baissa les yeux et s’en alla. Wallace fronça les sourcils.
WALLACE – Salut boxeur ! (Le dédain se faisait entendre dans sa voix). Je te pensais un peu plus cool ! T’es vraiment naze depuis quelques temps !

Logan baissa la tête et soupira. Il l’avait bien mérité.

PARKER – Hey ! Je dois aller aux toilettes ! À tout à l’heure !

Elle adressa un petit signe à Mac, qui se retrouva seule face à Logan.
LOGAN – Je crois que j’ai la peste !

MAC – Oh ! Si ce n’est que ça, ça fait longtemps que je l’ai ! Vas-y, viens !

Elle tournait la situation en dérision. Logan sourit.
LOGAN – Ça va ?
MAC – On fait aller. Elle sourit timidement. Et toi ?

LOGAN – C’est l’éclate totale ! Ça se voit pas ?

Il fit une grimace à Mac et celle-ci sourit.
MAC – Ne crois pas que je t’ai pardonné le coup du « Je défigure Piz », mais on va dire que je ne t’en tiens pas rigueur. Logan leva son verre et fit un signe de la tête.

LOGAN – Merci.

MAC – Je suis contente de voir que tu défends toujours autant Veronica. Et pour ça, je t’en suis reconnaissante, tu n’es pas l’idiot que tous croient.

LOGAN – La soirée devient meilleure, d’un seul coup !

MAC – Mais je ne trouve pas normal que tu aies défiguré Piz sans essayer de lui parler ! le coupa t-elle.

LOGAN – J’admets que ce n’était pas judicieux, je n’ai pas vraiment réfléchi, mais c’est tout ce qui m’est passé par la tête. Mais je lui ai fait mes excuses.

MAC – Je sais ! Veronica a vraiment apprécié.

LOGAN – Tu crois ?

MAC – Oui. Ils restèrent silencieux un moment, adossés au mur, regardant la fête se dérouler sous leurs yeux.

Hall de Hearst

WALLACE – Piz! Attends !

Il courut rattraper son ami et lui mit une tape sur l’épaule.
WALLACE – T’inquiète pas ça passera. Et tu verras tout ira mieux d’ici peu de temps. Tu reverras bientôt V.

PIZ – Je m’en fous Wallace ! Ce mec m’a littéralement démonté. Devant la moitié du campus. Heureusement pour moi, ma petite amie n’était pas là pour voir le massacre, je crois qu’elle aurait applaudi Logan !

WALLACE – Je sais, c’est un crétin. Mais…

PIZ – Oui c’est clair, c’est même un gros « con » quand il veut, rajouta-t-il avant de reprendre son souffle. Et puis de toute façon, ça ne sert à rien. C’est nul toute cette histoire. Je ne comprends même pas pourquoi je me prends la tête !

WALLACE – Parce qu’elle te manque et que tu ne sais pas comment gérer ça.

PIZ – Non ! Tu veux dire parce qu’elle me manque et que j’ai des sentiments pour elle qu’elle n’éprouve pas pour moi ?

Wallace fut choqué par la colère de Piz, il ne l’avait jamais vu dans un état pareil.
WALLACE – Veronica ne te ferait jamais de mal, elle ne serait pas avec toi, sinon.

PIZ – Là est le problème, justement ! C’est fini ! J’ai mis un terme à cette grosse blague, ça ne servait à rien de toute façon. Tu ne le vois pas ? Tu ne le sens pas ? Prends-là dans tes bras, tu verras comme elle pense à lui. Si tu l’aimais, tu verrais !

WALLACE – Vous avez rompu ? Il allait de surprise en surprise et n’était pas vraiment sûr d’avoir suivi toute l’histoire.

PIZ – C’est fini, mec ! Elle ne m’a même pas retenu. Tu veux que ça prouve quoi d’autre ? Je suis hors-jeu, mon gars, elle l’aime toujours. Et Logan l’aime à en crever. Je les comprends pas, ces deux-là, franchement, faudra vraiment qu’on m’explique.

WALLACE – Je suis désolé, Piz.

PIZ – Tu n’y peux rien ! C’est comme ça.

Il s’était adouci et regardait Wallace d’un air désolé.
PIZ – Excuse-moi pour cette crise, mais fallait que ça sorte !

WALLACE – Je crois que là, ça va mieux !
Il sourit et lui donna une tape sur l’épaule.
PIZ – On y retourne ? lança-t-il avec un sourire.

WALLACE – Ça ira ?

PIZ – T’en fais pas !

Salle de Hearst

Logan se laissait glisser sur le fond de rock qui l’emmenait ailleurs, loin de ce monde qui le rendait las. Une jolie brune lui adressa un sourire en s’approchant de lui. Logan sourit, détourna les yeux et s’éloigna. La jolie brune haussa les épaules et se tourna vers une autre proie potentielle.
Il soupira, c’était au moins la cinquième qu’il évitait ou snobait. Il n’avait vraiment pas la tête à ça. Il attrapa une bière sur le bar et la but d’une traite. Il espérait oublier son malaise, même s’il savait, en grand connaisseur, que ça ne l’aiderait pas.

À l’autre bout de la salle, Parker entra dans la pièce et observa Logan quelques instants. Triste, mais aussi en colère, elle s’avança vers Mac. Elle ne savait pas vraiment comment réagir face aux agissements de Logan.

PARKER – Pff !... Ridicule !
Elle s’adossa au mur à côté de Mac.
MAC – Quoi ?

Elle la regarda sans comprendre. Parker l’avait juste sortie de sa réflexion. PARKER – Nan, mais regarde-le ! Il est pathétique ! Je te jure...

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que Mac la fusillant d’un regard s’exclama :
MAC – Parker ! Stop ! C’est toi qui as rompu ! Et puis, si tu savais si bien que ça qu’il aimait encore V. pourquoi as-tu tenté le coup ? À quoi tu t’attendais ?

Elle but une gorgée, et soupira. Parker, un peu choquée par sa réflexion, la regarda puis baissa la tête.
MAC – Excuse-moi, mais j’en peux plus de t’entendre râler sur Logan, c’est plus fort que moi. En plus, V me manque, alors c’est dur.

Parker leva les yeux et sourit timidement.
PARKER – J’admets que je dois être pénible !

Elle fit une grimace et regarda Mac d’un air désolé.
MAC – C’est pas grave. On va faire un tour ?

Parker acquiesça et toutes les deux se dirigèrent vers l’extérieur du campus. Au même moment le portable de Mac vibra au fond de sa poche de jeans. Elle l’attrapa. Quand elle vit de qui émanait ce message, un petit sourire apparut sur son visage.

VERONICA
-- « Hey ! Bien arrivée ! Briefing un peu dur ! Que des beaux garçons pour MOI ! Deux filles, autant dire qu’elles m’aiment déjà ! » --

Tout en lisant, elle fronça les sourcils… Pourquoi parlait-elle de beaux garçons ? Si Piz voyait ça, il serait sûrement jaloux. Il devait y avoir une bonne raison. Elle sourit et rangea son téléphone.

Bureau de Veronica – F.B.I


Veronica était assise à son bureau, ses doigts tapotaient si rapidement le clavier qu’il était difficile à l’ordinateur de la suivre. Ses deux queues-de-cheval se balançaient en même temps que sa tête, au son de la douce musique qui sortait des haut-parleurs de son portable.
Depuis qu’elle était entrée dans ces locaux, elle avait été tellement performante qu’elle avait eu le droit à un petit bureau bien à elle en un rien de temps. Comment ? Tout simplement en trouvant le reste du dossier incomplet d’une affaire de vol en cours. D’accord, ses collègues n’avaient pas été ravis de voir de quelle façon elle avait réussi à le récupérer sur le Web, mais finalement ça les avait bien avancé. Elle était tellement concentrée qu’elle n’entendit pas le jeune homme brun toquer à sa porte.

... – Hey !

Veronica leva les yeux et regarda par-dessus ses petites lunettes. Elle esquissa un sourire.

VERONICA – Oups ! Pardon. Ça fait longtemps que tu attends, John ?

JOHN – Non ! T’inquiète pas, je viens d’arriver. Ça me fait halluciner comme t’es concentrée. T’as trouvé les numéros restants ?

VERONICA – Yep ! Il ne m’en manque qu’un. Mais je connais quelqu’un qui saura m’aider.
Elle lui lança un regard espiègle.

JOHN – Je crois que j’ai encore beaucoup à apprendre de toi.

Il fronça les sourcils, s’approcha du bureau et l’observa. Veronica attrapa son portable et pianota dans son répertoire. Le numéro trouvé, elle appuya sur la touche d’appel et se tourna vers le jeune homme, un sourire aux lèvres.

VERONICA – Mac ? Hey ! Comment tu vas ?
...

VERONICA – Oui, j’ai un service. Un numéro de carte.
...

VERONICA – Données et information sur la personne. Ça ira ?
...

VERONICA – Homme, 50 ans, fiché 4 fois au département de Los Angeles, origine mexicaine, Hachos Dienas.
...

VERONICA – Je te rappelle dans une heure ?
...

VERONICA – Merci t’es un ange. Tu as mes coordonnées ?
...

VERONICA – OK ! À plus.

Elle raccrocha et sourit au jeune homme qui la regardait médusé. JOHN – Tes coordonnées ?
VERONICA – Chut ! Oui, celles du FBI qui lui permettront de pirater la base du logiciel ! Elle était fière de ce qu’elle était en train d’avancer.

JOHN – Je sens que je vais me méfier de toi.

Il lui lança un clin d’oeil et sourit. JOHN – Toujours d’accord pour ce soir ? VERONICA – Pizza et bière, mais bien sûr, pourquoi pas !

JOHN – Tu as quelque chose de féminin en toi ?

VERONICA – Pauvre de moi. Personne ne voit mon vrai côté !

Ils rirent et John sortit du bureau.

Appartement de Veronica

Veronica replia ses jambes contre sa poitrine et se força à sourire.
VERONICA – Voilà comment tout s’est terminé.

Elle leva les yeux et John grimaça.
JOHN – Je comprends, j’ai vécu presque la même histoire.

VERONICA – Il peut être si gentil parfois... Et d’un coup il est... Rho !... Et pourquoi j’en parle encore hein ? (Elle leva les yeux au ciel et sourit.) On était censés manger des chips, boire de la bière et regarder des films de mecs. À la place, tu me fais parler de mes histoire d’amour, c’est pas toi la fille ?

JOHN – Je ne l’aurais pas dis dans ce sens-là, mais si on veut !

Il sourit à Veronica et attrapa sa bière posée sur le sol.
VERONICA – Au fait, tu as trouvé les pièces que je t’ai demandées ?

JOHN – Non pas encore, apparemment ils ne les délivrent pas aux stagiaires.

Il haussa les épaules.
VERONICA – Mais alors, comment veulent-ils qu’on écrive un rapport si on n’a pas le droit d’approcher les pièces à conviction ?

JOHN – Aucune idée ! Sincèrement, ce stage commence réellement à m’ennuyer. Heureusement que tu es là.

VERONICA – Merci, merci ! Je sais, je sauve toutes les situations.

Elle sourit, bien qu’un peu troublée par la réflexion que John venait de lui faire. Elle enfourna une poignée de chips dans sa bouche et resta silencieuse un petit moment. Voilà des semaines qu’elle passait ses journées et ses soirées avec ce jeune homme qu’elle connaissait à peine, pourtant sa présence lui faisait un bien fou.

Neptune Grand Hotel - Neptune

Logan sortit de la douche et essuya rapidement les gouttes qui ruisselaient sur son torse. Il attacha la serviette autour de ses hanches et sortit de sa chambre.

Calmement, il s'installa sur une des chaises hautes du bar et attrapa le téléphone.

LOGAN - Oui, bonjour ! Suite 402. J'aimerais un petit-déjeuner, s'il vous plait.

...
LOGAN - Merci ! À tout de suite.

Il reposa le téléphone et bailla. Il se dirigea vers le balcon et respira quelques instants l'air frais. Il entra, ferma la porte derrière lui et tomba nez à nez avec une jolie blonde. Le regard vert pétillant, des sous-vêtements rouge vif et un sourire charmeur. En apercevant Logan, elle rougit.

JF - Désolée !

Elle attrapa sa robe et la glissa devant elle pour se sentir moins nue.

LOGAN - Pas de souci !

Il se retourna un instant et lui laissa le temps de se rhabiller.

JF - C'est bon, merci beaucoup.

Logan plutôt amusé, se retourna vers la jeune femme.

LOGAN - Bonjour, Logan le colocataire de Dick.

JF - Heu... Enchantée ! Je suis Jess.

Logan la détailla de la tête aux pieds et sourit. Elle était plutôt charmante, mais pas du tout le style de Dick. Elle semblait plutôt prude et ne devait pas avoir l'habitude d'être la compagne d'un soir.

LOGAN - Nouvelle conquête de Dick ? demanda-t-il d'un ton léger pour la détendre.

JESS - À vrai dire, non, c'était une erreur. Je ne suis pas ce genre de fille.

LOGAN - J'avais remarqué.

Elle lui sourit et se sentit gênée.

JESS - En fait, je sors d'une relation douloureuse et ma meilleure amie n'a rien trouvé de mieux que de me dire de faire la fête et de prendre des hommes pour une nuit !

Elle sourit tristement puis se reprit.

JESS - Je ne sais même pas pourquoi je te raconte ma vie. Je suis désolée, je vais être en retard au travail.

LOGAN - Je comprends.

Elle n'était définitivement pas le type de Dick. Elle fila sans demander son reste, Logan sourit. Son cœur se pinça, elle lui rappelait Veronica. Le regard de la jeune femme lui revint en mémoire. Dieu ! Qu'elle lui manquait.

Quelqu'un toqua à la porte, le sortant de sa rêverie. Il alla ouvrir et remercia l'homme pour le service d'étage. Il emporta le plateau dans sa chambre et s'installa sur son lit sans un bruit.

Bar « Chez Nik's » - Neptune

Logan entra dans le bar, suivi d'un Dick rayonnant. Le grand blond était heureux, Logan lui avait proposé une sortie et, pour rien au monde, il n'aurait refusé.

DICK - Je te remercie, vieux !

LOGAN - Arrête de m'appeler vieux ! Papy !

DICK - Hey, c'est pas moi le papy ! Je te rappelle que je ne me morfonds pas dans ma chambre, MOI !

LOGAN - Dick la ferme. Je suis sorti pour te faire plaisir, alors on se détend mec !

DICK - Oh ! Pour se détendre, on va se détendre. Tu te souviens de Mia et Sisi ?

LOGAN - Hum...

DICK - Et bien, elles nous rejoignent sûrement.

LOGAN - Hum... Super, déclara-t-il distrait. Son regard s'était figé.

Dick suivit la direction de son regard et soupira.

DICK - OK ! Je crois que finalement on va changer de bar, tant pis pour Sisi et Mia.

LOGAN - Hein ?

Il détourna les yeux de la table au fond de la salle. Wallace, Mac et Parker étaient installés, en train de manger une glace. Il fit volte face, espérant éviter leurs regards.

DICK - On change de bar !

LOGAN - Non, c'est bon. Viens, on va s'asseoir là-bas.

Il indiqua l'autre côté de la salle et sourit à Dick pour le convaincre.

De l'autre côté du bar

Mac leva les yeux et aperçut Logan au fond de la salle. Elle croisa son regard et sourit. Il le lui rendit rapidement et détourna les yeux. Wallace la regarda étrangement. Pour toute réponse, elle lui répondit par un sourire.

PARKER - Hey, voilà Piz !

WALLACE - Oh ! Et bien, il s'est décidé à nous présenter Jen.

MAC - Cool.

PIZ - Salut tout le monde ! Voici Jen.

JEN - Hey la foule ! Piz n'arrête pas de parler de vous, alors je me disais que ce serait cool de vous rencontrer.

WALLACE - Depuis le temps que je lui dis ! Wallace.

JEN - Enchantée.

MAC - Salut, moi c'est Mac.

PARKER - Parker !

PIZ - Alors c'est quoi le programme ? demanda-t-il en s'asseyant.

 
Table de Logan et Dick

Deux jolies filles avaient rejoint Logan et Dick. Dick essayait vainement de les intéresser, mais Logan était toujours aussi distrait. Soudain son regard se fit plus dur tandis qu'il suivait quelqu'un du coin de l'œil.

Dick, surpris, se retourna et comprit. Piz traversait la pièce tenant une jolie blonde par la main. Et elle ne ressemblait en rien à Veronica.