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Série : Veronica Mars
Création : 06.02.2010 à 16h01
Auteur : devilblue
Statut : Terminée
« Nous y voilà, je publie une des fics. Mais celle-ci est un peu différente. Je me suis amusée à réinventer VM...Je vous laisse découvrir. Bonne lecture. » devilblue
Cette fanfic compte déjà 54 paragraphes
Par amour, il était passé de l’autre coté du miroir.
Oui, pour elle, pour la retrouver, pour qu’elle le retrouve, il avait commandité un crime sordide, puis un deuxième sans vraiment comprendre ce qu’il venait de faire.
Deux femmes, deux âmes s’étaient éteintes pour qu’il puisse reconquérir celle de Veronica.
Et aujourd’hui, journée de gloire pour lui en tant qu’animateur radio allait également voir la fin de ce calvaire.
S’arrêter !
Stopper cette comédie, ce jeu de dupe !
En finir avec tout ça au plus vite !
Lâcher l’amertume pour continuer à avancer.
Accepter de la lâcher pour qu’elle continue à avancer même si ce geste lui déchire le cœur.
La plus belle preuve d’amour dont il pourra se prévaloir, lui rendre sa liberté pour la savoir heureuse !
Heureuse sans lui !
Piz venait d’atteindre le point de non-retour avec elle.
Il allait payer cet homme pour ses actes.
Et après, il laisserait Veronica continuer sa route sans lui.
Par amour, juste par amour.
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Ça y est ! Il vient d’annoncer que Sound Goes Up, va se produire sur la scène.
Piz remercie tout le monde, éteint son micro et pose son casque sur la table.
L’émission est terminée alors que le groupe de rock entame sa chanson
Amazing Amazon
In the twirling zone
Piz se lève et scrute la foule.
Un homme, juste un homme, au loin. Il reconnaît cette silhouette.
Il va devoir le payer et il sera tranquille. Il la laissera tranquille.
Mais la tête lui tourne et une envie de vomir s’empare de lui.
Il essaie de fixer son attention sur le groupe.
The twirling zone ?
Il est en plein dedans.
Une bouffée d’air, il respire, son cœur ralentit, il ouvre les yeux, ça va mieux.
Amazing Amazon
Breathes my ozone
Piz aperçoit alors une tête blonde. Juste là, qui semble l’attendre.
Veronica est là, sa Veronica.
Il descend les quelques marches pour aller la rejoindre mais stoppe net.
Une main !
Une main, somme toute amicale, mais une main posée sur l’épaule de la blonde.
Elle ne semble pas gênée et sourit même à cet homme.
Piz sent une colère violente l’envahir.
Il n’est plus certain de vouloir la laisser s’envoler.
Qui est cet homme qui respire Son ozone ?
Echolls !
Cette vision balaye toutes ses résolutions.
Veronica est sa moitié.
Il l’aime à en mourir !
La mort ?
Une solution pour la garder éternellement heureuse avec lui ?
Il secoue la tête, ses yeux brillent.
Il fait un signe à Veronica lui signifiant qu’il doit régler quelque chose avant de la retrouver.
Sûr de lui, il se dirige vers le lieu de rendez-vous.
Maintenant, le seul sentiment qui l’habite est la jalousie.
-Ton animateur de petit ami ne semble pas pressé de te retrouver ? Susurre Logan à l’oreille de Veronica.
-Mais il a certainement des choses à régler ! Tu sais ce que l’on dit, après l’effort… Réplique-t-elle faussement offensée.
Logan ne peut s’empêcher de sourire à cette remarque.
Cette petite blonde a le don pour retourner la situation à son avantage.
Alors que Veronica et Mac jouent les fans en délire devant la scène accueillant le groupe, Dick vient retrouver son ami.
-Petite, mais pas mal Blondie ! Lui lance-t-il sans le regarder.
Pas besoin, il le connaît si bien. Il sait déjà quelle va être sa réaction
Mais contrairement à toute attente, Logan ne se ferme pas. Il n’arbore pas ce masque impassible de jeune homme blasé et sûr de lui.
Non, il est pensif, un peu perdu mais une étincelle nouvelle vient éclairer son regard.
-Petite et exaspérante ! Répond-il sur le ton de la plaisanterie.
Leur complicité reprend aussitôt le dessus et les deux jeunes hommes se tapent dans la main, chacun renvoyant à son double un sourire malicieux.
Sound Goes up poursuit son concert et attaque son deuxième morceau.
Mac en profite pour rejoindre le blond.
Pendant ce temps, Veronica scrute l’horizon pour apercevoir Piz.
-Que se passe-t-il avec Logan ? Demande Mac en attirant Dick à l’écart.
-Poupée, Dick ne parle pas des autres ! Il est le seul et unique qui doit hanter tes pensées ma jolie. Répond-il avec malice.
-Dick, je ne parle pas de ça.
-Mais je l’espère bien.
-Non, je veux dire, entre Logan et toi.
-Oh ! Poupée, je t’arrête ! Dick n’aime pas les hommes, je pensais que tu avais compris.
-Dick, stop ! Tu ne veux rien me dire, très bien, mais ne joues pas à ça avec moi.
Dick remet une mèche de ses cheveux en place, se tortille maladroitement et, au bout de quelques minutes, la regarde droit dans les yeux.
-Logan n’a aucune confiance en la gente féminine et doute de la sincérité de tout le monde. Ce qui est un atout dans son job. Dit-il finalement assez mal à l’aise.
Mac l’écoute attentivement et lui fait signe de poursuivre. Elle entend, à sa voix, que le jeune homme souffre.
-Mais question sentiments amoureux, c’est gênant. Logan préfère rester hermétique aux autres… Enfin… Aux femmes. Il est très doué pour les relations d’un soir. Tu comprends ce que je veux dire ? Fait-il presque inquiet.
-Oui, et tu penses qu’il pourrait s’ouvrir à Veronica ?
-Je ne sais pas. Tout ce que je peux dire c’est que cette fille, il la regarde différemment de toutes les autres.
Au même moment, dans une allée sombre entre deux bâtiments désaffectés.
Piz, plus nerveux que jamais, s’approche lentement d’un homme se tenant dans l’ombre.
Il vérifie une dernière fois qu’il a bien en sa possession l’enveloppe gage de sa liberté.
Il a l’impression que sa tête est désespérément vide, qu’il lui est devenu impossible de réfléchir, d’être logique.
L’envie de vomir le tenaille à nouveau.
Il se plante devant l’homme et lui tend son « cachet ».
-Je vous laisse recompter. Dit-il simplement en essayant de se donner un air détaché.
-Pas la peine. Ton état d’angoisse et les remords qui te rongent sont la preuve de ton honnêteté… Ou de ta connerie, au choix ! Répond l’homme en rangeant soigneusement l’enveloppe dans une poche intérieure de sa veste en cuir noir.
D’un pas nonchalant, l’homme s’éloigne en laissant derrière lui un effluve désagréable.
Son eau de toilette bon marché ou la simple vérité qu’il a énoncée ?
Cette fois, Piz ne peut plus retenir son mal-être et déverse sur le sol le contenu de son estomac.
Il essuie maladroitement sa bouche, s’appuie contre un mur et relève la tête avec difficulté.
Au loin, une silhouette disparaît dans la foule.
Piz ne sait pas de qui il s’agit, il a mal à la tête et tente de se redonner une contenance pour retrouver sa Veronica.
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-Une demoiselle en détresse dans ton collimateur ? Demande Veronica amusée à Logan.
Ce dernier, troublé, revient près de ses amis, après une balade en solitaire.
Pensif voire perplexe, il fixe un point imaginaire à l’horizon.
Il intègre, il compile et synthétise les informations qui viennent de lui parvenir.
L’inquiétude envahit son regard, il se retourne alors vers Veronica.
- Exactement ! Et c’est ce qui me fait peur. Je dois y aller. Lâche-t-il à voix basse en s’éloignant rapidement de cet endroit.
Chapitre XIX :Treason.
Logan pianote machinalement sur son clavier à la recherche de la vérité.
Se pourrait-il que cette affaire soit, à la fois, si simple et si compliquée ?
Seul dans son bureau de la criminelle, il tente de remettre un nom sur cette silhouette qu’il a vue dans la ruelle sombre.
Les heures passent, son impatience grandit et une nouvelle théorie se profile à l’horizon de son esprit.
Fatigué, il décide de faire une pause. Il se lève et se dirige vers la machine à café.
Une tasse de liquide noir à la main, il réfléchit à nouveau et reconstitue le puzzle avec les nouvelles pièces qu’il vient de récupérer.
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L’émission de radio est enfin terminée. Tous les machinistes démontent la scène, rangent le matériel.
Dans quelques heures, il ne restera plus aucune trace de ce qu’il vient de se dérouler en public.
Piz, plus préoccupé que soulagé, propose à Veronica une soirée rien que tous les deux.
Elle accepte sans hésitation.
Après avoir quitté le couple terrible formé par Mac et Dick, les amoureux se rendent chez lui.
-Juste un petit repas simple entre toi et toi. Fait Piz en ouvrant la porte de son appartement.
-Simple, c’est tout ce que je demande, crois-moi. Lui répond-elle en le suivant.
Le soleil encore présent dans le ciel éclaire la pièce d’une douce lumière rougeoyante.
Les murs blancs du salon se parent d’une robe ardente et quelques flammes lumineuses viennent lécher le canapé.
Veronica se plante derrière la baie vitrée et fixe l’astre qui entame sa descente dans l’océan.
V V off : Vous voulez connaître mon sentiment ?
Ce simple dîner va déboucher sur une nouvelle demande en mariage.
Et, encore une fois, je vais devoir user d’un stratagème pour ne pas le froisser.
Ou bien, je peux aussi profiter de ce moment pour lui dire que je ne peux plus continuer à vivre ainsi. Cette fuite de la réalité m’épuise.
-Italien ou Thaï ? Demande Piz en revenant dans la pièce, avec plusieurs publicités dans les mains.
-Thaï ! Répond-elle rapidement sans se retourner.
V V off : Appel à un livreur ? Peut-être que je me suis trompée et que je vais échapper à la demande.
Tu perds la main Veronica ! Il va falloir penser à te recycler.
Le regard bleu toujours perdu dans le vague, elle esquisse un sourire timide.
Après un défilé incessant de visage de malfrats, Logan trouve enfin le nom qu’il recherche.
Cette découverte le sort de sa torpeur et lui donne une nouvelle énergie alors que la journée touche presque à sa fin.
-Smith, c’est ton vrai nom ? Quelle ironie ! John Smith ! S’écrie Logan avec satisfaction.
Un clic et il accède au casier chargé de Smith.
Sans attendre, Logan récupère sa veste et claque la porte de son bureau.
D’un pas rapide, il regagne son véhicule et démarre en trombe.
Son esprit est en effervescence.
Quelques minutes plus tard, il se gare, coupe le moteur et ouvre la portière d’un geste brusque.
Sûr de lui, il traverse la rue et s’adresse sans préambule à un homme.
Ce dernier lui indique une direction du doigt, non sans lui adresser une moue de dégoût.
Logan suit cette indication et se retrouve face à celui qu’il veut rencontrer.
Un homme chauve, typé Latino, avec un blouson en cuir et assis sur une superbe moto.
-Weevil. Lance Logan en faisant un signe de la tête à l’homme pour aller dans un coin plus tranquille
-Inspecteur, quelle surprise ! Répond-il en l’emmenant un peu plus loin dans une rue calme.
-Besoin d’un renseignement et je sais que tu te feras un plaisir de me le donner ! Enchaîne Logan. Son ton est franc et ne laisse pas place au doute.
-À propos de quoi ?
-Smith, John Smith ?
-T’as pas plus répandu comme nom ? Fait Weevil en riant.
-Alors ?! S’écrie Logan en plaquant violemment Weevil contre un mur.
La colère qui se lit dans ses yeux ôte tout sourire à Weevil qui se défait de cette étreinte avec difficulté.
-Smith ? Comme Smith qui travaille pour les Fitzpatrick ?
-Lui-même ! Alors, que sais-tu ?
-Je sais qu’il a eu un contrat en free lance récemment, mais rien de plus. Je ne connais pas le nom du commanditaire.
-Homme ou femme ?
-C’est un mec qui l’a contacté ! C’est tout ce que je sais
-Ok ! Lâche Logan puis il s’éloigne, perdu dans ses pensées.
-Quoi ? C’est tout ?
Alors qu’il sort de la rue, il entend au loin Weevil qui jure dans sa langue maternelle.
Il sort son portable et compose un numéro
-Oui, c’est moi.
-………
-Oui, ça va. Mars est encore avec vous ?
-………
-Active Dick ! C’est sérieux !
-………
-Merci !
Et il raccroche en démarrant sa voiture.
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-Veronica, j’aimerais te dire quelque chose.
Elle se retourne en entendant ses paroles et vient s’asseoir à côté de lui.
Ses yeux bleus l’encouragent à parler.
-Je sens bien que ce n’est plus pareil entre nous depuis… Enfin !... Depuis que tu as été blessée et…
-Piz ! On était d’accord pour ne plus parler de ça. Le coupe-t-elle.
-Justement ! Je pense qu’il est temps de crever l’abcès et d’aller de l’avant Veronica ! Nous ne pouvons pas continuer à vivre ainsi.
-Je suis d’accord. Lâche-t-elle à voix basse, surprise que ce soit lui qui attaque ce sujet.
-Il nous faut repartir de zéro ! J’ai bien réfléchi à tout ça et je sais que tu es la femme de ma vie, je t’aime à en mourir ! Alors, la seule solution, c’est de tout recommencer.
Veronica, dubitative, tente de comprendre.
Confuse, elle ferme les yeux et essaie de lui répondre.
Concentrée, elle conserve les paupières closes pour finalement dire d’une voix douce.
-Et moi ? As-tu pensé à mes sentiments ? Peut-être ne sont-ils pas aussi forts que les tiens ? Peut-être est-ce le moment d’arrêter de se voiler la face ?
-Veronica ! C’est une plaisanterie ? Demande-t-il avec un pointe de colère.
Encore un arrêt pour Logan. Il espère que se sera le dernier.
Il est en bas de chez Piz et ne souhaite qu’une chose, se tromper.
Rapidement il monte les escaliers en avalant les marches.
Avant de sonner à sa porte, il repense un instant à tout ce qu’il vient d’apprendre.
Logan v off : Smith, homme de main des Fitzpatrick célèbre famille mafieuse, a été payé par un homme inconnu pour tuer deux femmes.
Piz semble bien le connaître.
La question est : est-ce que Veronica le sait ?
Serait-elle le style de personne à sacrifier des vies pour avoir une promotion ou un truc dans ce genre ?
Il secoue la tête, ça ne peut pas être ça ! Non. Bien qu’il ait senti des fêlures en elle, Veronica est honnête et droite !
Des éclats de voix lui parviennent.
Il colle alors son oreille à la porte.
-Non Piz ! Je ne plaisante pas, je pense qu’il est temps de tout stopper.
-Veronica, tu n’imagines pas tout ce que j’ai fait pour toi ! Tu ne comprends rien !!! Elles sont mortes pour toi ! Mortes !! S’écrie-t-il en gesticulant.
-Piz calme-toi ! Fait-elle alors que la peur s’empare d’elle.
-Me calmer mais ? Mais, je t’aime ! Je suis fou de toi ! Je veux t’aimer jusqu’à la fin de ma vie ! Et toi tu veux ma plaquer ? Réplique-t-il en colère et de plus en plus menaçant.
-Mais je n’éprouve pas cet amour envers toi, je suis désolée. Tente-elle avec douceur.
-Oui, jusqu’à la fin de notre vie ! C’est ça ! J’aurais dû faire ça ! Poursuit-il, sans se rendre compte qu’elle lui parle.
Il file dans sa chambre et revient en tenant un objet à la main.
-Piz que fais-tu ? Mais ? Demande-t-elle affolée.
Les quelques mots parvenant jusqu’à Logan balaient sa théorie. C’est Piz le seul et unique responsable.
Elle ne sait rien et ses derniers mots inquiètent Logan. Alors pourquoi frapper quand un simple coup d’épaule dans la porte suffit. C’est fait ! Il entre dans l’appartement.
Veronica se retrouve spectatrice d’une scène surréaliste.
Elle est face à deux hommes armés affichant l’un et l’autre une détermination sans faille.
Elle cherche à comprendre, à analyser cette situation mais l’angoisse qui s’insinue en elle l’empêche de réagir.
Puis soudain, son esprit se remet en marche et elle semble enfin saisir la situation.
Pas le temps de s’apitoyer sur son aveuglement. Sa vie et celle de Logan sont en jeu.
C’est ça, elle va entrer dans le jeu de Piz.
Elle adresse son regard le plus sincère à Logan en priant pour qu’il la suive dans ce qu’elle va entreprendre.
Avec un naturel aussi effrayant que spontané, elle se coule dans la peau d’une charmeuse sans scrupule.
Les yeux brillants, elle se tourne vers Piz.
Elle se faufile lascivement entre eux, comme écartant mentalement Logan de son champ d’action et fond sur Piz.
Après l’accroche visuelle, elle passe au tactile en laissant sa main se promener sur ses épaules et dans son dos.
-J’aime quand tu es comme ça.
-Alors, tu ne veux plus partir ?
-Non, je voulais juste connaître les limites de ton amour et tu n’en as aucune !
Son ego regonflé, Piz fixe alors Logan et lui crache avec amertume.
-Un seul vainqueur et c’est moi ! Alors dommage pour toi mais tu vas quitter la partie.
Logan qui était resté silencieux jusqu’à présent, baisse son arme, accroche à ses lèvres un sourire narquois, reprend de sa superbe et avec arrogance attaque :
-OK mec ! Je te la laisse, pas mon problème ! Et je peux garder le silence, classer l’affaire, si tu vois ce que je veux dire ?
-J’ai pas confiance en toi Echolls ! Alors tu vas gentiment poser ton flingue par terre. Veronica vas-y, prends lui !
Veronica cache son étonnement. Piz, aveuglé par son amour, ne doute pas d’elle.
Alors elle lance un regard furtif à l’inspecteur et calmement ramasse son arme.
Elle se relève lentement, lui sourit puis d’un mouvement brusque, se retourne vers Piz.
Ce dernier ne comprend plus. Celle qu’il l’aime, celle pour qui il est prêt à tout le trahit.
Elle a choisi son camp et, visiblement, ce n’est pas le sien.
Logan profite de ce moment de relâchement pour tenter de maîtriser Piz.
Ce dernier se reprend assez vite et déjoue l’attaque de l’inspecteur.
Les larmes s’échappent, le désarroi se lit sur son visage.
Piz sait qu’il n’y a aucune issue favorable.
Depuis le début, il est conscient que le moment de faire un choix arrivera et que le sien ne sera pas le plus glorieux ni le plus courageux.
Alors, il détourne son arme et place le canon contre sa tempe.
Le doigt tremblant sur la gâchette, il verrouille son regard sur Veronica.
Les larmes qui roulent sur ses joues, un sourire demandant le pardon sur les lèvres, il tente de dire quelques mots mais aucun son ne sort.
-Piz ! Je t’en prie, ne fais pas ça. Tente, désespérée, Veronica en baissant son arme.
-Mec ! Lâche ton arme, ce n’est pas une solution.
-Non, mais c’est la seule à laquelle je songe. Réussit-il à dire dans un souffle.
-Piz, écoute-moi. Supplie Veronica .
-Non ! Tu ne vaux pas mieux que lui !
-Piz ! Je t’en supplie, regarde-moi, c’est moi Veronica, tu ne peux pas faire ça.
-Et pourquoi ?
