HypnoFanfics

Veronica demanda s’il avait encore fait des rêves. Il lui répondit que oui mais il pensait que c’était son imagination qui prenait le dessus.

- Tu ne prends pas la bonne route Logan, il fallait prendre à droite.

- Aies confiance Veronica !

Elle vit rapidement où il voulait en venir, ils arrivèrent rapidement à l’aéroport de Los Angeles.

- Nous allons prendre l’avion ?

- 1h de vol contre 7 heures de voiture, le choix est vite fait, tu ne crois pas ?

- Oui forcément c’est grand luxe !

- J’ai les moyens Veronica, autant en profiter !

Ils se dirigèrent sur la partie privée de l’aéroport. Un Hélicoptère, encore mieux ! Ils se garèrent sur le parking réservé et Logan récupéra leurs deux valises. Ils se dirigèrent vers l’appareil prêt à décoller. Le pilote attendait à distance. Il parla fort pour couvrir le bruit du moteur.

- Mr Echolls ?

- Oui bonjour. Je vous présente Veronica Mars !

- Bonjour Mademoiselle. Je vous en prie, vous pouvez prendre place dans la machine. Mettez les casques sur vos oreilles, nous nous occupons de vos bagages.

Logan laissa passer Veronica la première. Ils s’installèrent et l’hélico décolla rapidement.

Le voyage fut bref et sans encombre. Ils survolèrent les montagnes et arrivèrent au lac. L’appareil se posa devant le chemin inondable, impossible de se poser sur l’île. Ils prirent les valises et le pilote leur fit un signe d'au revoir.

- C’est ici ?

- Oui, la maison est sur l'îlot.

- Tu es prête ?

- Bien sûr ! Et toi ?

- Plus que prêt ! Qui refuserait un week-end avec la plus belle femme du monde dans une maison isolée dans les bois ?

- Pas grand monde en effet ! s’amusa-t-elle

Ils traversèrent le lac et marchèrent jusqu’à la bâtisse. Arrivés à sa hauteur, Logan fut émerveillé.

- Waouh, c’est magnifique !

- Je te l’avais dit, “un coin de paradis” !

- Viens !

Il lui prit la main et ils montèrent les escaliers en bois. Il prit sa clé et ouvrit la porte. Les artisans avaient fait un super boulot ! La maison était flambante neuve tout en gardant le cachet ancien et rustique d’un chalet. Il entra dans la maison et fit le tour des pièces, il entra dans le salon, ouvrit la baie vitrée et sortit sur la terrasse. Ils avaient une vue imprenable sur le lac.

- J’ai l’impression d’être déjà venu ici !

- Lynn t’y avait amené quand tu étais petit. Ton père ne connaissait pas cet endroit, elle s’y sentait protégée.

- Qu’y a-t-il en bas ?

- Des caves et le garage avec ta moto !

- Une moto ? Elle lui montra la porte d'accès et ils descendirent au rez-de-chaussée. Elle alluma la lumière et Logan souleva la bâche. Waouh ! J’ai vraiment une moto !

- Eh oui, j’ai été aussi étonnée que toi aujourd’hui.

Il regarda autour de lui, et vit le tas d’affaires amassées. Une chose attira son regard. Il approcha de l’atelier et trouva la boite de préservatifs que Veronica avait jetée quelques mois auparavant.

Il lui montra en ne comprenant pas :

- C’est moi qui les ai jetés là lors notre dernier séjour ici.

- On faisait l’amour sans protection ?

- Oui...

- Comment se fait-il que tu ne sois pas tombée enceinte ? J’imagine que nous avons passé notre temps à ça ?

- Eh bien, pour être honnête... Je ne savais pas si Duncan t’en avait parlé ou pas...

- Parlé de quoi ?

- Je suis tombée enceinte...

- Que s’est-il passé Veronica ? dit-t-il paniqué

- Je l’ai perdu quand je me suis fait tirer dessus, je suis désolée Logan. Il blêmit.

-... Je ne me sens pas bien... Il faut que je prenne l’air...

Il sortit du garage et se dirigea vers le lac... Il s’assit sur le ponton, les pieds dans le vide, la tête dans les mains. Veronica le suivit de loin et s’approcha tout doucement...

- Logan...

- Laisse-moi Veronica, laisse-moi seul un instant...

Elle s’accroupit derrière lui. Il pleurait.

- Logan, ne me rejettes pas, laisse-moi t’aider. Elle l’entoura de ses bras et essaya de le consoler.

- C’est quoi mon problème Veronica ? Tous les gens que j’aime meurent autour de moi...

- C’est malheureusement la vie... Mais nous sommes là tous les deux, en bonne santé !!

- En bonne santé ? J’ai oublié tout ce qui faisait de nous un couple et tu dis que je suis en bonne santé ?

- Tu as peut-être oublié une bonne partie de notre histoire, mais est-ce que nous ne sommes pas en train de nous en faire une nouvelle ?

- Toutes ces horreurs Veronica ? Tu trouves ça normal qu’à nos âges nous ayons vécu autant d’horreurs ?

- Non bien évidemment... Mais sache que si j’avais su à l’époque que j’attendais un bébé, jamais je n’aurai fait ce que j’ai fait... Tout ce qui nous est arrivé dernièrement résulte de nos choix, bons ou mauvais.

- Je suis seul, Veronica, seul au monde...

- Non Logan, je suis là, je serais toujours là pour toi, je l’ai toujours été malgré nos différends.

- Pourquoi ? Pourquoi restes-tu pour moi ? Après tout ce que je t’ai fait subir au lycée ? Je t’ai traité comme une moins que rien... Mais tu es là, tellement attentive et amoureuse... Je ne comprends pas.

- Viens Logan, rentrons à l’intérieur, le ciel menace... S’il te plaît rentrons... Nous parlerons de tout ce que tu veux dans la maison.

- Je vais rester un peu ici Veronica, laisse-moi s’il te plaît.

Elle se releva et repartit vers le chalet. Elle se retourna souvent et Logan ne bougea pas. Il resta sur le ponton, le regard dans le vide.

Elle rangea ses affaires dans la première chambre et posa la valise de Logan dans celle à l’opposé. Elle alla dans la cuisine et vérifia dans les placards, ils débordaient de victuailles, il avait pensé à tout. Elle alla devant la baie vitrée et regarda Logan. La pluie commençait à tomber, les nuages gris et noirs s’amoncelaient. Il se leva et revint vers la maison. Il avait l’air abattu. Véronica alla récupérer une serviette dans la salle d’eau et lui tendit quant il entra dans le salon :

- Tu es trempé, tiens...

- Merci, ça m’a rafraîchi les idées. Je vais aller me changer.

- J’ai mis tes affaires dans la chambre juste après la salle d’eau. Je vais voir si je peux faire du café.

Il la remercia et partit. Veronica alla dans la cuisine et trouva son bonheur. Elle prépara tout cela et servit deux grosses tasses de café et les amena dans le séjour. Elle les posa sur la table et s'installa de façon à voir l’orage qui se préparait. Logan la rejoignit et la remercia pour le café. Il s’installa de l’autre côté de la table.

- Je suis désolé d’avoir réagi comme cela... Je n’ai pas pensé à toi et ce par quoi tu es passée. Perdre ce bébé a dû être tellement difficile... Elle baissa la tête.

- Oui ça a été dur. Tu sais, nous n’étions pas au courant de cette grossesse. Je n’ai même pas pensé à faire un test. Mais il faut que tu saches que tu as été là pour moi. Tu as été patient quand je restais des journées couchée ou quand je refusais que tu me touches... D’ailleurs sur ce dernier point tu commençais à devenir fou...

Il sourit : Je veux bien te croire !

- Tu es un homme adorable Logan, n’en doute surtout pas...

- Tu es tellement gentille après tout ce que je t’ai fait...

- Arrête avec ça, je pense t’avoir rendu coup pour coup Logan. Nous étions jeunes à l’époque. Et puis tu t’es largement racheté par la suite. Tu m’as sorti de pas mal de mauvais pas, et surtout tu m’as sauvé la vie Logan ! Est-ce que tu ne crois pas que tu mérites d’être largement  pardonné ? Elle avait réussi à le faire sourire.

- Oui tu as peut-être raison...

Ils burent leur café et les éclairs et le tonnerre commencèrent leur ballet dans le ciel.

- Tu sais quoi Logan ? Tu serais vraiment le plus charmant des hommes si tu nous préparais un feu dans la cheminée !

- Très bonne idée, j’ai vu des bûches dans le garage.

- Moi je vais aller voir ce que je pourrais nous concocter pour le dîner.

Elle alla fouiner dans le frigo et découvrit des boites de traiteur avec des sushis et d’autres mets plus délicieux les uns que les autres. Même pas besoin de cuisiner ! Parfait ! Elle retourna dans le séjour et s’appuya contre le montant de la porte. Elle regarda Logan s’appliquer à faire une belle flambée. Le feu prit rapidement, le bois était sec depuis des années. Il se retourna et vit Veronica qui le regardait. Il lui fit signe de le rejoindre. Il s'installa par terre, sur le tapis, face à l’âtre. Veronica s’assit face à lui et apprécia la douce chaleur qui commençait à s’échapper du foyer.

- Est ce que ça va mieux ? demanda-t-elle

- Oui ça ira, ne t’inquiète pas...

- Je sais ce que ça te remontera le moral !

- Ah oui ? Et quoi ? demanda-t-il intéressé

- Je vais te raconter notre première nuit d’amour !

Il fit un grand sourire ! Il était le plus heureux du monde.

- Rhâââ je savais que tu craquerais ! Donc nous étions dans ma suite au Neptune Grand Hôtel !?

- Oui... Mon père était absent, c’était juste après la remise des diplômes, après que Beaver ait essayé de nous tuer. J'étais encore sous le choc, je faisais pas mal de cauchemars... Tu m’as proposé de venir dormir chez toi, en tout bien tout honneur...

- Le traquenard flagrant ! se moqua-t-il.

- En effet, mais j’ai accepté ! Je préférais ne pas rester seule. J’avais des angoisses, et j’étais rassurée avec toi. Je t’ai donc rejoint dans ta suite. Nous avons mangé un hamburger, et regardé un vieux film sur ton écran géant.

- Et là, je t’ai sauté dessus et on l’a fait sur le canapé !

- Pas du tout, tu as été un vrai gentleman, tu n’as même pas passé la main sous mon t-shirt !

- J’étais vraiment amoureux alors ! la nargua-t-il

- Tu m’as proposé la chambre d’ami mais j’ai refusé. C’est là que tu es allé te doucher. Je me suis levée, je me suis déshabillée et je suis allée te rejoindre...

- Veronica Mars !!! Mais quelle est cette attitude ?? Je suis choqué ! s’amusa-t-il

- Tu ne m’as pas vu au début, je me suis glissée derrière toi, puis j’ai caressé ton dos... Elle s’était rapprochée de lui. Elle avançait doucement tout en continuant son histoire. Tu t’es retourné, et tu m’as regardé comme tu me regardes maintenant... Elle se plaça sur lui, face à face. Tu t’es penché sur moi et tu m’as embrassé dans le cou. Elle y approcha ses lèvres et y déposa plusieurs baisers. Et puis tu m’as embrassé... Elle attrapa son visage et l’embrassa... Logan se laissa faire avec plaisir. Il mit ses mains dans le dos de Veronica et l’attira contre lui... Il prit son visage entre ses doigts et il l’embrassa encore plus fort. Elle passa les mains dans le dos de Logan et lui enleva son t-shirt... Il était fou de désir, mais il voulait en savoir plus encore...

- Et ensuite ? Il se mit à mordiller sa gorge.

- Ensuite, tu as mis tes mains sur mes fesses et tu m’as collé au mur. Il l'attrapa et la bascula  sur le dos, il se plaça entre ses jambes et continua à l’embrasser. Il passa sa main sous son t-shirt et caressa ses seins...

- Logan...

- Laisse-moi faire Veronica...

Ils entendirent du bruit devant la porte, et enfin la sonnette retentit.

 

Median  (05.09.2013 à 13:59)

- Qui cela peut-il être avec ce temps ? demanda-t-elle dans un souffle.

- Aucune idée ! répondit-il énervé. Mais ce que je sais c’est que je ne peux pas y aller, je suis... comment dire... indisponible pour quelques minutes.

- Oh... Elle comprit. Ok, et bien je vais y aller. Elle se leva, remis son t-shirt correctement, se recoiffa et se dirigea vers la porte d’entrée. Elle l’ouvrit et elle trouva une dame d’un certain âge sous un parapluie qui attendait qu’on la fasse entrer.

- Bonjour ! Je peux vous aider ? demanda-t-elle

- Bonjour, je m’appelle Maria Cortez, je suis la femme de ménage de Mr Echolls !

- Oh, entrez je vous en prie... Mettez-vous à l’abri. Logan ! cria-t-elle, Mme Cortez est là. Logan arriva dans le hall en finissant de remettre son t-shirt.

- Bonjour Mme Cortez, je suis ravi de vous rencontrer ! Vous n’auriez pas du vous déplacer avec ce temps !

- Il fallait que je vous rencontre, et comme ils annoncent de la pluie tout le week-end, je préférais passer vous voir avant que la route ne soit impraticable ! dit elle avec un bel accent espagnol.

- Vous avez bien fait, venez allons dans le salon. Veronica décida de les laisser seuls et alla dans la cuisine préparer des assiettes pour leur repas. Elle les garnit des différentes préparations que le traiteur avait confectionnées et que Mme Cortez avait sûrement mises au frais pour eux. Elle entendit Logan ramener son employée à la porte et lui dire au revoir et la remercier d’être venue. Veronica passa la tête par la porte et lui fit un signe de loin. Logan la rejoignit dans la cuisine et la prit dans ses bras.

- Viens-là... Il la serra fort.

- Elle a l’air charmante !

- Oui et puis efficace ! Elle connaissait ma mère toute petite, elle a entendu dire que je rénovais la maison et elle s’est proposée pour être ma gouvernante ! C’est elle qui a tout nettoyé avant notre arrivée, qui a fait les courses etc, etc...

- Tout est parfait !

- Oui tout est parfait... Alors où en étions-nous ?

- Nous en étions au repas ! Elle lui montra les assiettes garnies.

- Hum ça a l’air délicieux tout ça. Il se pencha et l’embrassa. Merci d’être là Veronica !

- Merci de vouloir être avec moi ! Tu aurais pu très bien ne pas vouloir me voir, ne pas pouvoir me supporter...

- Pour être honnête Veronica, tu m’as toujours plu. J’ai toujours aimé te taquiner. J’adorais nos joutes verbales et j’adore ta répartie... J’adore être avec toi, j’aime ta présence, j’aime ton odeur, ta voix. Il l’embrassa. Tu m’apaises...  

- Tu es adorable. Pourtant quand tu t’es réveillé de ton coma, tu n’avais pas l’air ravi de me voir !

- C’est comme dans un brouillard, j’ai du mal à me rappeler ce jour-là. J’ai même demandé à Duncan si tu étais bien présente à mon réveil,  je pensais avoir rêvé ! Mets-toi à ma place, je ne savais pas où j’étais, j’avais mal, j’avais des bandages et des fils partout. D’ailleurs pourquoi es-tu partie ?

- Je n’ai pas supporté de voir ta haine et ta colère... Tu demandais  à voir Lilly... Au début je pensais que c’était de la fille de Duncan dont tu parlais, mais j’ai vite compris... Je ne pouvais pas rester... Si tu avais pu voir la façon dont tu me regardais... C'était impossible pour moi de supporter cela. J’ai eu très peur, la première fois qu’on s’est revu à la plage, que tu me regardes encore comme ça...

- Peut-être que tu as bien fait... Laura m’a raconté ce que tu lui as dit avant de partir... Que je te haïssais... Comment veux-tu que je te haïsse ? Tu es un rayon de soleil dans ma vie... Depuis notre première soirée à la maison de la plage, je n’ai qu’une envie c’est de te faire l’amour comme un fou... Il l’embrassa...

- J’espère que tu n’as pas oublié comment on fait ?

- Très drôle, je vais te prouver ça tout de suite ! Il l’attrapa dans ses bras, et la porta jusqu’à sa chambre. Ils s'allongèrent en travers du lit tout en ne cessant de s’embrasser. Elle lui enleva de nouveau son t-shirt et il en fit de même. Il fit tomber la bretelle de son soutien-gorge et déposa des baisers sur son épaule. Il défit le jean de Veronica et le lui enleva, elle était maintenant à moitié nue. C’est à ce moment-là qu’il vit sa cicatrice. D’un coup, tout devint réel, le coup de fusil, la perte du bébé... Elle comprit ce qu’il se passait. Elle le rassura en l’attirant à elle pour l’embrasser encore. Il se débarrassa de son pantalon et de son caleçon, l’ensemble en dentelle blanche de Veronica ne résista pas longtemps et ils furent vite entièrement nus. Ils se caressèrent longtemps jusqu’à ce qu’il sente qu’elle était à bout. Logan se plaça entre ses jambes :

- Dis-le-moi Veronica !

Dans un souffle : Te dire quoi ?

- Tu le sais, dis-moi ce que j’ai envie d’entendre...

Les larmes commencèrent à perler dans ses yeux :

- Je t’aime Logan, je n’ai aimé que toi depuis toutes ses années... J’ai cru t’avoir perdu... Je t’aime de tout mon cœur, et de toute mon âme...

Logan l’embrassa longuement, et la pénétra enfin. Il lui fit l’amour comme jamais il ne l’avait fait... Il fut insatiable et elle profita de chaque minute... comme la première fois...

 

Median  (06.09.2013 à 08:01)

- Bon j’atteste, tu n’as pas oublié comment on fait ! Essaya d’articuler Veronica. Logan était en sueur et très essoufflé lui aussi :

- Je suis aussi fougueux qu’un jeune homme de 16 ans ! Tu en as de la chance ! se moqua-t-il. Il l’attira au creux de son bras.

- Est-ce que tu sais la plus belle chose que tu m’aies dite ?

- Tu sais bien que non malheureusement... Il se tourna sur le côté et la regarda parler.

- Le bal de la promo avait été annulé par votre faute, les 3/9, et pour pallier à cela tu as fait un bal alternatif dans ta suite à l'hôtel... Tu avais déjà bu beaucoup trop de champagne mais tu m’as fait la plus belle déclaration d’amour que l’on puisse faire à une femme...

- Je suis un fabuleux poète sous champagne, c’est grâce aux bulles ! dit-il en souriant

- Tu m’as dit que notre relation était épique, traversant les années, les continents. Que malgré tous les problèmes que nous pourrions rencontrer nous finirions indubitablement ensemble... Tu avais peur de me perdre pour toujours et ça te rendait fou de savoir que nous ne nous verrions plus après le lycée.

- Que s’est-il passé après cela ? Nous nous sommes remis ensemble ?

- Non pas tout de suite... Après ta déclaration, tu t’es approché de moi pour m’embrasser mais j’ai paniqué, et comme toujours je me suis enfuie... Je suis rentrée chez moi et je t’ai laissé à la fête. J’ai cogité toute la nuit, et je n’ai pas pu fermer l’œil... Le lendemain, je me suis revenue à ta chambre. J’ai hésité un moment avant de frapper. Et puis dans un sursaut de courage j’ai enfin toqué à ta porte. Tu m’as ouvert torse nu et tu n’étais pas très frais. La soirée avait été rude.

- Qu'est-ce que tu m’as dit ?

- Je me suis excusée d’avoir fui comme une idiote la veille et que moi aussi je ne voulais pas te perdre.

- Je devais être aux anges !

- Pas trop non. Tu ne te rappelais pas du tout de notre conversation, ni de ta belle déclaration d’amour, ni de mon refus de t’embrasser... Rien du tout. Je n’ai jamais été plus mal à l’aise qu’à cet instant.

- Je suis un idiot...

- Et pour enfoncer le clou, ton coup du soir s’est pointé à la porte. Tu avais passé la nuit avec la belle-mère de Dick...

- Qu’est-ce que j’ai fait ? Je ne t’ai pas laissé partir au moins...

- Tu ne savais plus quoi dire. Je ne t’aurai pas laissé me retenir de toute façon, j’étais furieuse et anéantie... Je me suis mise à pleurer et je suis partie...

- Je suis désolé. Je ne suis qu’un pauvre imbécile. Mais tu aurais dû m’embrasser ce soir-là au lieu de partir en courant...

- Tout cela me semblait irréel ! Et puis il y avait cette chanson... Je savais que tu tenais à moi mais je n’aurais pas cru que tu étais si malheureux depuis notre rupture. Tu passais ton temps avec cette bimbo de Kendall, ça me rendait folle. Tu te vantais sans cesse de tes prouesses sexuelles, et elle ne se cachait pas pour nous faire partager son plaisir...

- J’imagine que je faisais ça pour te mettre en rage. Si j’ai dit que notre relation était épique c’est que je pensais que tu devais revenir auprès de moi et que quoi qu’il arrive tu ne pouvais que m’aimer encore... Ce que nous vivons ici, aujourd’hui et maintenant prouve que j’avais raison. Notre relation est épique ! Malgré tout ce qu’il s’est passé entre nous, ou autour de nous, le résultat est le même : nous sommes ensemble...

Elle sourit.

- En parlant de ça, j’ai quelque chose pour toi. Il se leva, enfila son caleçon et fouina dans sa valise. Il en sortit la bague de fiançailles de Veronica, il lui prit la main gauche et la passa à son annulaire.

- Je veux que tu remettes ça, c’est à toi, tu es à moi, et je veux que tout le monde le sache !

- Merci Logan, je ne m’y attendais pas du tout... dit-elle toute émue.

- J’aime te faire de l’effet ! Il déposa un baiser sur la bouche. Si nous allions dévorer tout ce que notre gentille Mme Cortez nous a choisi. Ils se rhabillèrent et se dirigèrent vers la cuisine. Logan récupéra les deux assiettes que Veronica avait préparées auparavant et les posa sur la table devant la baie. Ils s'installèrent sur le canapé et dévorèrent toutes les bonnes choses qui s’offraient à eux. Dehors, l’orage faisait rage ! Des éclairs zébraient le ciel et les grosses bourrasques de vent tordaient les arbres qui entouraient la maison. L’eau commençait à ruisseler sur le chemin.

- Tu sais que nous sommes bloqués ici ?

- Comment ça ?

- Eh bien quand il fait de gros orages, la route qui nous a menée ici est immergée. Du coup nous sommes coincés ici !

- Comme si nous étions sur une vraie île ?

- Voilà, tu as tout compris !

- Magnifique, donc nous ne pourrons pas être dérangés ? Il posa son assiette sur la table basse et prit celle de Veronica de ses mains.

- Mais je n’ai pas termin...

Il l’embrassa et passa sa main sous son débardeur. Ils firent l’amour sur le canapé comme au premier jour de leurs retrouvailles. Dès qu’ils furent rassasiés, Veronica trouva le courage de poser une question qui lui brûlait les lèvres :

- Logan ?

- Oui Ronnie ?

- Que va-t-on faire à notre retour à Neptune ?

- Comment ça ?

- Eh bien, est ce qu’on se remet ensemble ? Est-ce que je reviens habiter à la maison sur la plage ? Je ne sais pas trop ce que tu attends de moi ?

- Bien sûr que je veux être avec toi... Si tu veux bien de moi... Mais peut-être que nous pourrions repousser le mariage, et la vie commune ? De façon à ce qu’on parte sur des bases saines et naturelles ? Nous pourrions réapprendre à nous connaître, se séduire... Enfin si tu veux bien ?

- J’en serais ravie... C’est une très bonne idée, je t’aime Logan...

- Je t’aime aussi Veronica Mars !

Au milieu de l'après midi, Logan entreprit de fouiner dans les tiroirs, les meubles et les placards de sa nouvelle maison. Il y trouva une boite en fer remplie de photos anciennes. Ils se moquèrent longuement de ses ancêtres :

- On ne devrait pas se moquer, on ne sait jamais, les fantômes de tes grands-parents pourraient venir nous hanter !! Qu’est-ce que tu ressembles à ton grand père ! Vous avez le même regard ! dit-elle en examinant une photo de Lynn et son père.

- Tu trouves ? Non, je suis beaucoup plus beau ! Je devrais peut-être me faire pousser la moustache ? Elle s'installa sur ses genoux.

- Je t’interdis de faire pousser quoi que ce soit sur ce visage ! dit-elle en dessinant un cercle virtuel avec son doigt.

- Tu es sûre ? Je ferai beaucoup plus sérieux pourtant ! Une moustache comme l’adjoint Sacks ! Il rit de sa bêtise

- Mais tu arrêtes ? Je t’interdis même d’y penser ! Elle se mit à rire avec lui.

- Je suis tellement heureux d’être là avec toi... Je ne sais pas ce que tu me trouves, mais j’en suis comblé...

- Ce que je te trouve ? Et bien... Tu es déjà extrêmement beau, élégant et séduisant... J’aime ton humour, et ton sourire quand tu me taquines... J’aime ton regard tendre quand tu poses les yeux sur moi... J’aime que tu sois fort et courageux, mais j’aime aussi tes fêlures et tes faiblesses...  J’aime que tu sois là pour me protéger et prendre soin de moi... J’aime que tu me considères comme la plus belle chose au monde, et j’aime que tu ai envie de me faire l’amour dès que tu me regarde... J’aime que tu veuilles passer le reste de ta vie avec moi, et que tu veuilles vieillir à mes côtés... Et j’aime que tu aies les larmes aux yeux quand je te dis pourquoi je t’aime...

Elle se pencha et l’embrassa. Comme elle s’en doutait, il lui fit l’amour comme un dieu. Ils passèrent le reste de la journée à s’ébattre, parler et manger. Ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre, épuisés et réjouis.

La nuit était calme, l’orage était terminé et la pluie avait cessé. Les rayons de lune filtraient à travers la fenêtre et nos deux amoureux dormaient à poings fermés. Veronica fut réveillée en sursaut.

Tout bas : Logaaan... Logaaan, elle le poussa un peu pour qu’il se réveille enfin... Elle posa sa main sur sa bouche. Chut, ne fais pas de bruit... J’ai entendu un craquement...

- Quoi ? Mais non, c’est une vieille maison... Ou le fantôme de papi... Recouche-toi ma chérie...

- Tu oublies que j’ai déjà dormi ici, je sais reconnaître le bruit du bois qui travaille et le bruit de quelqu’un qui s’introduit dans une maison...

Logan comprit qu’elle avait sûrement raison, et ils s’habillèrent rapidement et sans bruit.

- Est-ce qu’il y a une arme ici ? demanda t’elle toujours très bas.

- Non, je ne pense pas, nous l’aurions vu cet après-midi, j’ai farfouillé dans tous les recoins. Mais reste là, je vais aller voir...

Il sortit de la chambre et se dirigea vers le séjour... Il avançait prudemment et longeait les murs afin de surprendre l’éventuel voleur... Il n'aperçut ni cambrioleur, ni fantôme. Veronica attendait sagement dans la chambre quand elle entendit un gros choc et quelque chose de lourd qui tomba à terre. Elle cria :

- Logaaaaaaaan !!

 

Median  (07.09.2013 à 12:19)

Elle partit en courant jusqu'à la pièce d’où provenait le bruit et à peine était-elle entrée dans la salle qu’un homme l’attrapa par le bras et la tint fermement. Elle essaya de se soustraire à l’entrave de l’inconnu mais il était fort et elle n’arrivait pas à bouger. C’est là qu’elle aperçut le corps de Logan au sol. Inconscient. Que lui avez vous fait ??

- Il est juste évanoui ma belle... Viens, assis-toi ici...

- Que voulez-vous ? Laissez-moi voir s’il va bien !

- Ne t’inquiète pas, il va bien, il aura juste un gros mal de crâne au réveil.

- Il est en rémission vous avez peut-être aggravé les choses... S’il vous plaît...

- C’est les risques du métier ! Il la poussa sur le fauteuil face à la cheminée et l’attacha solidement aux accoudoirs.

- Que voulez-vous ? Nous n’avons pas d’argent liquide, prenez les cartes de crédit et allez-vous en !

- Dès que ton amoureux se réveillera, tu le sauras ! Au même instant, il se dirigea vers Logan et essaya de le porter, difficilement, pour le déposer sur l’autre fauteuil, il l’attacha également. Logan était toujours évanoui, la tête baissée, du sang coulait le long de son front et sur sa joue.

- Il saigne, vérifiez que tout va bien, s’il vous plaît !

- Ne t’inquiète pas, il a l’air costaud.

L’homme vérifia que personne d’autre n’était là, il descendit au garage et remonta. Veronica essayait de réveiller Logan sans succès. Le cambrioleur remonta et alluma la lumière. Elle examina l’homme, il était habillé de noir et portait une cagoule.

- Toujours dans les vapes ? Et bien on va essayer d’y remédier ! Il s’approcha de Logan et lui mit une gifle bruyante. Il le secoua : Allez, allez, on se réveille !!!

Logan ouvrit difficilement les yeux... Il gémit de douleur...

- Qu’est-ce... Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Tu vas bien Veronica ?? Elle lui fit signe de la tête que oui. Il vit qu’elle était effrayée... REPONDEZ-MOI ! cria-t-il. QUE VOULEZ VOUS ?

- Calmez-vous, calmez-vous ! Je veux juste avoir le code du coffre !

- Quel coffre ? Je ne sais pas de quoi vous voulez parler ! Il n’y a aucun coffre dans cette maison !

- Ne vous moquez pas de moi Mr Echolls. Donnez-moi ce code et je vous laisse tranquille, vous et votre craquante petite amie... Logan était comme fou, il ne supportait pas que cet homme puisse parler de Veronica ou de poser les yeux sur elle.

- Écoutez, s’il y a un coffre dans cette maison je ne suis pas au courant, c’est un bien familial, qui a été fermé pendant des années, je ne sais rien de ce coffre et s’il y en avait un je n’en connais pas le code...

L’homme s’approcha de l’armoire où Logan avait trouvé la boîte aux photos et la poussa péniblement. Il fit apparaître un coffre-fort dans le mur.

- Le voilà votre coffre ! Maintenant réfléchissez un peu, et dîtes-moi le code !

Logan s'énerva : JE VOUS DIS QUE JE N’EN SAIS RIEN !!

- Peut-être que si je demande à la demoiselle... vous aurez une idée !

- Laissez-la tranquille...Si vous lui faites du mal je vous jure que je vous tue !

- Pourquoi du mal ? Je suis un homme très doux... Il s’approcha de Veronica et se plaça derrière le dossier afin que Logan ait une vue parfaite sur ce qu’il se préparait. Il se pencha vers elle et lui dégagea les cheveux qu’elle avait dans le cou. Elle est vraiment très mignonne...

Veronica vit que Logan était en train de devenir enragé. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne pouvait pas bouger et lui non plus...  

L’homme se déplaça et se plaça sur le côté du fauteuil et s’accroupit pour être à hauteur de Veronica. Il approcha la main de son visage et lui caressa la joue. Il regarda Logan avec un sourire... Elle a la peau douce, tu dois te régaler...

- LAISSE LAAAAAAAA !

Logan venait de se lever avec le fauteuil et fonça sur leur assaillant, l’homme fut surprit et n’eut pas le temps de faire un geste. Logan se jeta sur lui, en travers et le lourd fauteuil se fracassa. L’homme cria de douleur et Logan se débarrassa rapidement de ses liens et commença à frapper l’homme à terre. Il lui donna de nombreux coups de poing, jusqu’à ce qu’il entende les supplications de Veronica.

- Logan arrête, arrête tu vas le tuer !! S’il te plaît Logan arrête...

Il se leva et lui donna un coup de pied pour s’assurer qu’il ne bougerait pas de sitôt.

- Détache moi s’il te plaît. Il s’approcha rapidement d’elle et défit les cordes. Il la prit dans ses bras en lui demandant si elle allait bien.

- Oui je vais bien... Comment as-tu fais pour te lever, ce fauteuil pèse une tonne.

- La haine, la colère je ne sais pas, je ne m’en souviens même plus... Appelle le shérif, je vais faire en sorte qu’il ne puisse plus bouger le petit doigt. Veronica s’exécuta et il alla vers l’homme qui commençait à reprendre ses esprits et essayait de se redresser pour s’échapper, Logan en profita pour lui redonner quelques coups. Il lui attacha les mains dans le dos et lia ses pieds entre eux. Il le souleva et le jeta dans un coin de la pièce.

- Ne bouge pas, ou je te remets le double de coups ! le menaça-t-il

Il entendit Veronica appeler la police, et leur dire de venir sur l'îlot rapidement. Elle le rejoignit dans la pièce, elle le trouva debout, devant le cambrioleur, le toisant d’un air mauvais. Veronica savait qu’il avait encore envie de lui faire quelques bleus. Elle alla se blottir dans ses bras, mais il ne perdit pas l’homme de vue.

- J’ai eu tellement peur...

- Tout va bien ma chérie.

- As-tu mal à la tête ? Le saignement s’est arrêté on dirait ! Assis-toi là, je vais nettoyer ta blessure.

- Non, on fera ça après que le shérif ait embarqué ce salopard ! Il s’approcha de l’homme et lui retira sa cagoule. Le visage de l’homme était énormément tuméfié. Logan n’y était pas allé de main morte.

- Comment vous appelez-vous ? demanda Veronica. L’homme ne répondit pas. Logan le menaça mais rien n’y fit. Il resta muet. Ils entendirent rapidement la sirène de la voiture de police. Veronica alla accueillir le shérif MacGill. Elle lui fit rapidement état de la situation, elle l’amena dans le séjour, lui présenta Logan et lui montra l’homme.

- Je le connais, c’est Manuel Cortez. Il travaille pour une entreprise de bâtiment de la région. Vous ne l’avez pas raté dites-moi !! dit-il à Logan.

- Cortez comme Marie Cortez ?

- Oui, c’est son fils ! Vous connaissez Marie ?

- C’est notre femme de ménage, elle est justement passée à la maison cet après-midi. Peut-être pour reconnaître les lieux... Vous devriez étudier cette piste... dit Veronica

- Je connais personnellement Marie, cela m’étonnerait beaucoup qu’elle ait quelque chose à avoir avec ça...

- Elle n’y est pour rien... dit l’homme, je me suis juste servi d’elle pour avoir des informations. J’ai travaillé ici lors de la remise en état. Elle m’a parlé longuement des anciens propriétaires qu’elle connaissait bien et m’a parlé de ce coffre caché... Laissez ma mère tranquille s’il vous plaît...

- Manuel, tu sais très bien,  que je vais être obligé d’aller la voir, ne serait-ce que pour lui dire que je t’ai arrêté ! Le chef MacGill se baissa et aida le jeune homme à se relever, il gémit quand il essaya de se mettre debout. Le shérif jeta un regard à Logan qui resta impassible. Il lui annonça ses droits et il  demanda à Veronica et Logan de passer au commissariat  de police le lendemain après-midi. Ils le remercièrent et confirmèrent leurs venues. Dès qu’ils furent sortis, Logan et Veronica se regardèrent se prirent dans les bras, il la serra fort :

- Tu vas bien ?

- Oui ne t’inquiète pas, et toi ? Elle regarda son visage. Viens, que je nettoie ta plaie...

Elle l’attira sur le canapé et alla chercher de quoi laver le sang séché. Quand elle revint elle trouva Logan face au coffre.

- Que crois-tu que nous allons trouver à l’intérieur ? demanda-t-il

Median  (08.09.2013 à 09:55)

- Aucune idée ! Il nous faudrait connaître d’abord le code !

- Combien de chiffres d’après toi ?

- C’est un vieux coffre. Elle s’approcha et l’étudia. C’est un coffre mécanique, le code est à molette. Pour faire rapide il y a une sorte de cadenas accroché à une boucle dans le montant, qui maintient le coffre fermé. Tu rentres le code, et une fois la poignée actionnée, un loquet se soulève et la porte s’ouvre.

Logan regarda Veronica interrogatif.

- Et bien quoi ?? On apprend des choses intéressantes au FBI !

- Comment ça marche ?

- C’est simple, il faut entrer 3 nombres, chacun compris entre 1 et 99. Il suffit de tourner la molette, mais attention, il y a un protocole à respecter, sinon ça ne s’ouvrira pas. On doit inverser le sens de rotation à chaque fois. Elle lui mima sur le coffre. On commence toujours par le sens inverse d'une montre, on tourne 3 fois la molette jusqu'à l'encoche du chiffre. Le second sera sur la droite mais on ne tourne la molette que deux fois cette fois-ci. Pour le troisième, toujours deux fois mais de nouveau sur la gauche. Pour finir il suffit de baisser et tirer sur la poignée !"

- Simple ? elle sourit :

- D’après moi, ce doit être une date de naissance. Ce sont les mots de passe les plus utilisés...

- Oui mais laquelle ? Je n’ai aucune idée des dates de naissance de mes aïeuls.

- Avec tous les papiers que nous avons trouvés ici, je pense que nous allons trouver notre bonheur !!

- Si j’essayais celui de ma mère ? Elle était fille unique, peut-être que ses parents n’ont pas cherché la difficulté ?

- Essayons ! Qu’elle est sa date de naissance ? Il réfléchit rapidement :

- Le 11 juillet 1963. Elle regarda Logan, il ne bougea pas !

- Aaaah, mais je t’en prie ! Tu as dit que c’était simple ! dit-il en lui montrant le coffre.

- Tssssss, ok alors... 11, trois tours vers la gauche...07, deux tours vers la droite et 63, deux tours vers la gauche... Elle tendit la main vers la poignée mais la porte ne bougea pas. Raté !

- Essaie la mienne !

- Tu crois ?

- Nous n’avons rien à perdre !! Il ne va pas exploser si l’on fait trois codes faux au moins ??

Elle rit : non, il restera fermé au pire...

- Parfait, essaie la mienne...

- D’accord : alors, 30, trois tours vers la gauche...03, deux tours vers la droite et 88, deux tours vers la gauche... Elle tendit la main vers la poignée, croisa les doigts et elle entendit le cliquetis du mécanisme qui s’ouvrait. Ils n’en croyaient pas leurs yeux, la porte était ouverte.

Veronica l’ouvrit délicatement... Ils restèrent bouche-bée. Le coffre regorgeait de liasses de billets. Logan avança la main et les sortit un à un.

- Il doit y avoir au moins 50 000 $ ! annonça-t-il. Il posa tout cela sur la table. Il continua sa découverte. Une boite... Il fit passer à Veronica et lui fit signe de la mettre avec les billets. Des lettres... Des dossiers... Une bourse en cuir... et... une arme ! Nous aurions dû trouver ça tout à l’heure, ça nous aurait été utile !! Il la déposa avec le reste du trésor. Ils s’installèrent autour, et restèrent silencieux. Veronica tendit le bras et ouvrit la boite. Elle débordait de bijoux : bagues, colliers, boucles en or. Elle prit la bourse et déversa le contenu dans sa main. Des pièces d’or. Ils n’en revenaient pas.

- Le jour se lève, nous devrions aller nous recoucher... Nous regarderons tout cela en détails tout à l’heure. J’ai le cerveau totalement embrumé, et je commence à avoir un mal de tête carabiné.

- Oui tu as raison, viens. Elle le prit par la main et l’amena dans la chambre. Ils gardèrent leurs habits, Veronica se blottit dans le creux de son bras, posa sa main sur son torse et se serra le plus possible contre son amant.

Leur fin de nuit fût agitée. Le stress de cet épisode avait eu raison de leur sérénité. Ils ne réussirent pas à rester longtemps au lit... Logan se leva et alla préparer un petit déjeuner copieux pour sa fiancée. Il poussa leur butin, et installa tout cela sur la table, face à la baie. Il faisait beau ce matin-là, et le soleil illuminait la pièce.

- Tu te rends compte Veronica ?? Encore une fois, il nous arrive une histoire à dormir debout.Je vais faire installer un système d’alarme digne d’un musée !!

- Nous n’avons pas de chance, tu as raison...

- Pas de chance ? Beaucoup de gens voudraient avoir si peu de chance ! dit-il en montrant le magot. Nous devons avoir un demi-million de dollars sur la table !

- Nous aurions pu mourir Logan...

- Oui nous aurions pu, et Manuel Cortez aurait pu être riche, mais nous sommes vivants et lui est défiguré en prison !

- Oui le pauvre, tu n’y es pas allé de main morte...

- Le pauvre ? J’espère que tu te moques de moi ? Je l’aurais tué s’il avait continué à te toucher...

Elle lui sourit : ta jalousie nous a sûrement sauvé la vie !

Elle vit dans son regard qu’il allait lui sauter dessus et qu’il voudrait lui enlever ses habits. Elle l’arrêta et lui dit qu’elle voulait regarder en détail tout ce qu’ils avaient trouvé. Il fit la moue et s’approcha de ce qu’ils avaient trouvé dans le coffre.

- Je vais me doucher, je te laisse les paperasses ! Si tu as envie de me rejoindre, n’hésite pas !!

- Tout dépend de ce que je vais trouver ! Ces vieilleries seront peut-être plus intéressantes ! le nargua-t-elle

- Je ne relèverai pas cette ineptie !! Rien n’est plus intéressant que de prendre une douche avec moi ! Elle se remémora les nombreuses fois où ils avaient fini sous l’eau, et elle se dit qu’il n’avait pas tout à fait tort...

- Je suis curieuse, tu le sais bien !

Logan leva les yeux au ciel et se dirigea vers la salle d’eau.

Veronica débarrassa le petit déjeuner, et se plaça devant leur trésor. Elle prit les dossiers et les ouvrit. Ils contenaient les titres de propriétés, les actes de naissances des grands-parents de Logan, et celui de sa mère. Logan était propriétaire de l'îlot et de plusieurs centaines d’hectares autour du lac. Elle attrapa la liasse de lettres. Elle défit l'élastique qui les entourait. Elles étaient toutes adressées à Lynn. L’adresse était celle de Neptune. Elle était tapée à la machine. Les dates des cachets attirèrent son attention. C’est impossible !! Elles dataient des mois précédant la mort de Lynn... Elle est donc venue à Independence peu avant son décés ! Elle prit en main la plus récente. Veronica regretta de ne pas avoir de gants, réflexe d’ancien agent... Elle déplia soigneusement la lettre, et elle fut horrifiée de ce qu’elle lut... Elle ne fut néanmoins pas étonnée.

- Logan ?

Il lui répondit de sa chambre et lui dit qu’il arrivait. Veronica en profita pour ouvrir les autres lettres...

- Qui y’a t’il ma chérie ?

- Assieds-toi... regarde ce que j’ai découvert... Logan attrapa la première lettre et lu...

- Des lettres de menaces ??

- Oui, adressées à ta mère. Elles datent de quelques mois avant le décès de Lynn. Regarde les dates sur les enveloppes. Elles viennent toutes du même expéditeur.  

- Qui pouvait en vouloir à ma mère Veronica ? dit-il tristement.

- Je ne sais pas Logan, mais nous allons le découvrir !  

 

A suivre : “POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE”

 

Median  (09.09.2013 à 08:39)