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Série : Veronica Mars
Création : 18.09.2015 à 23h14
Auteur : alExiaN
Statut : Terminée
« fiction qui débute peu après le film.... » alExiaN
Cette fanfic compte déjà 116 paragraphes
Veronica quittait la radio. Elle devait rejoindre son équipe de campagne pour un débriefing de l’interview. La jeune femme pensait s’en être bien sortie. Elle avait su répondre aux questions pièges du journaliste et déjouer les coups bas de Butters. Confiante, elle mit le cap vers Mars Investigations. La circulation était fluide, la détective pouvait laisser son esprit échafauder la prochaine étape de leur opération : reconquête du bureau de shérif. Elle eut un sourire étincelant quand sa Mustang croisa la route des voitures de patrouille.
Veronica voix off : Bientôt, c’est moi qui enverrai les voitures sur le terrain…
Lorsque la dernière voiture la dépassa, Veronica reconnut qui était à son bord. Son sourire se fit plus grand.
Veronica voix off : Lamb soigne sa sortie. Grâce aux talents de papa et de Mac, il n’a pas eu d’autre choix que l’arrêter… Ne passez pas par la case départ, Madame Kane, allez directement à la case prison. Voilà ce qui arrive quand on joue avec les mauvaises personnes.
- Non, je te jure, Mec ! Elle ne me regarde déjà plus ! Je me fais vieux, mon charme n’agit plus…
- Hé, Dude, tu ne dramatises pas un peu !
- Elle passe toutes ses soirées rivée à son écran ou son smartphone. Si encore c’était pour m’envoyer des sextos… Même pas !
- Qu’est-ce que je donnerai pour qu’elle passe toutes ses soirées devant son écran… fit un E-Logan songeur.
- En plus, j’ai vu la tête du mec avec qui elle est en contact…
- Et alors ? répondit un E-Logan de plus en plus agacé.
Au début de leur relation, ils étaient collés l’un à l’autre, ce qui ne déplaisait pas à Dick. Mais depuis quelques semaines, la belle brune avait pris ses distances. Elle prétextait être surchargée de boulot. Dick savait que la seule affaire du bureau c’était l’élection. Il n’y avait pas de quoi le priver de sa petite amie. Le surfeur commençait à se demander si Mac n’avait pas succombé à ses avances uniquement parce qu’elle avait eu peur ce jour-là.
- Regarde la tête du type !
Dick planta face à la webcam un portrait de l’agent Baker qu’il avait subtilisé à Mac un soir. E-Logan marqua un temps de silence.
- Ben quoi, il te ressemble vaguement…
- Vaguement ouais… Et si elle avait trouvé mieux que le surfeur drogué sans cervelle ? Si elle avait trouvé mon corps avec un cerveau dedans ?
Logan se prit la tête entre ses deux mains. Il n’avait jamais vu son pote comme ça : accro à une fille et lucide sur ses chances. C’était surprenant. Logan ne savait pas comment réagir face à ça. Il choisit l’humour.
- Qu’est-ce que tu as pris ce soir Dick ? Ça ne te ressemble pas cette lucidité ?
- J’ai rien pris ! Et c’est bien ça le problème ! Depuis que je sors avec elle, je ne prends plus à rien ! Tu crois que le manque me rend lucide ?
Logan secoua de nouveau la tête avant de se mettre à hurler dans le micro.
- Macintosh, ramène tes fesses ici !
Mac était sur un petit nuage, sur un double nuage en fait. 1, elle était amoureuse. 2, son enquête allait aboutir. Certes depuis quelques semaines, elle avait dû mettre entre parenthèses ses envies de tester toutes les cochonneries qu’elle avait écrites dans le test de pureté mais c’était pour la bonne cause. Ces derniers jours, c’était encore pire, elle était en contact permanent avec l’agent Baker ; elle n’avait plus une minute à elle. Un à un les sous-fifres du Castle tombaient. Les dossiers de Mac faisaient des merveilles. En accord avec le FBI, Mac envoyait un nouveau poisson à pêcher quand le précédent était bien ferré pour ne pas éveiller les soupçons. Elle avait bien fait son travail. Les sous-fifres étaient tous arrêtés à cause de leur secret honteux et non pas du fait de leur appartenance à un réseau de corruption. Au début, elle avait opté pour cette stratégie pour ne pas alerter le Roi. Après une énième soirée ciné avec Dick, Mac avait décidé qu’ils procéderaient ainsi pour toutes les arrestations. Al Capone avait bien été coincé pour fraude fiscale.
Mac voix off : Dick… Il faudrait que j’arrive à passer la soirée avec lui… sinon je vais le perdre…
Un cri venant la pièce voisine la tira de son travail. Une voix qu’elle n’aurait pas dû entendre de sitôt. La voix de Logan.
- Macintosh, ramène tes fesses ici !
Mac verrouilla son ordinateur et alla rejoindre la voix. Les mains posées sur les hanches, elle entra dans la pièce. Elle découvrit un Dick penaud et un Logan souriant.
- Tu as de la chance d’être sur ton porte-avions, Echolls ! Personne ne m’appelle Macintosh ! Personne ne me dit de ramener mes fesses !
- Il y a quelques jours, c’était moi qui t’appelait comme ça, et tu ne disais pas ça… fit une petite voix.
Elle était si faible que Mac eut du mal à comprendre que c’était Dick qui avait parlé. Logan se claqua le visage devant tant de mièvrerie.
- Voilà pourquoi tu devais ramener tes fesses ! Regarde dans quel état tu me l’as mis !
Mac incrédule regarda Dick. C’était vrai, il avait le dos vouté et il ne ressemblait pas vraiment au chien fou qui faisait chavirer son cœur.
- Explique lui ce que tu fais avec son sosie et ça devrait nous le remettre sur pied ! Il est persuadé que tu vas le planter parce que tu as rencontré ce type. Mec qu’il décrit comme son corps avec un cerveau dedans ! Mac, j’avais un skype de prévu avec Veronica et à la place, j’essuie les pleurs de Dick. Explique lui la situation, je commence à te connaitre, tu ne papillonnes pas de mec en mec.
Mac allait lui répondre quand la silhouette blonde de Veronica apparut sur le pas de la porte. Logan retrouva le sourire.
- Mon petit Lynx ! Mets tout le monde dehors et fais-moi oublier la distance qui nous sépare !
- Okay, fit Veronica qui ne comprenait pas le sens de cette envolée.
Mac d’un coup d’œil discret expliqua à Veronica qu’elles en parleraient plus tard. Doucement, Mac fit sortir Dick.
- Allez, viens, les amoureux vont discuter.
- Allez, viens, les amoureux vont discuter.
Dick suivit le mouvement. De retour dans la pièce principale, il attrapa sa veste et se dirigea vers la sortie. Mac pâlit.
- Tu sais quand je disais que les amoureux allaient discuter, je pensais aussi à nous…
Elle vit la pomme d’Adam de Dick tressauter. D’un geste de la main, elle l’invita à s’asseoir à ses côtés.
- Je ne sais pas par quoi commencer… Le mieux, c’est que tu poses tes questions. D’après Logan, tu en as à revendre, dit-elle en se tordant les mains.
Dick ouvrit la bouche, la referma, la rouvrit. Il peinait à déterminer ce qui était important.
- Tu fais quoi le soir quand tu n’es pas avec moi ?
Ce n’était pas ce qui le préoccupait le plus mais cette question englobait pas mal de ses angoisses.
- Je finalise une enquête très importante. Une enquête très secrète. C’est pour ça que Veronica et Keith font comme si de rien n’était.
- Pourquoi c’est toi qui t’en charges ?
Mac s’emporta.
- Tu dis ça parce que tu penses que je ne suis pas capable d’enquêter ? Parce que je ne suis qu’une foutue geek ?!
Dick lui prit les mains et s’excusa.
- Pas du tout. Je sais bien que tu sais enquêter. Tu as trouvé pourquoi j’étais à sec. Je veux juste savoir pourquoi tu fais ça toute seule depuis chez toi…
Mac se détendit et sourit en voyant leurs doigts enlacés. Il y avait quelques mois, jamais ils n’auraient supporté le moindre contact entre eux. Elle répondit à sa question en lui caressant la main.
- Parce que c’est moi qui ai semé le bazar… Parce que c’est moi qui ai monté le dossier… Quand je commence quelque chose, j’aime le finir…
D’une main, Dick chercha son téléphone. Il ne voulait pas lâcher Mac. Il avait peur qu’en la lâchant il perde le fil de leur conversation. D’une main, il afficha la photo qu’il avait montrée à Logan.
- Et c’est qui lui ?
Mac caressa la joue de Dick avant de lui répondre. Elle retrouvait ce qui l’avait séduit en lui : ce petit côté enfant perdu.
- Lui, c’est l’agent du FBI qui rend possible les arrestations de tous les monstres que j’ai débusqués. Il est le bras armé de mon opération.
Dick regarda Mac puis la photo de l’agent. Il n’osait pas poser la dernière question. Il avait trop peur de la réponse. Puis se souvenant de ce qu’elle avait dit de sa famille, il se jeta à l’eau pour la faire mentir. Tous les Casablancas ne fuyaient pas.
- Il y a quelque chose entre vous ? Je veux dire que ce mec, il me ressemble pas mal et en plus, il est intelligent… Donc, je comprendrais que…
Mac ouvrit la bouche comme un poisson rouge privé de l’eau de son bocal.
- Tu comprendrais quoi ? Que je te lâche parce qu’il existe une version 2.0 de toi ?
Dick ne baissa pas les yeux. Il voulait savoir. Il ne fuirait pas. Alors Mac prit son visage entre ses mains.
- écoute-moi bien, pauvre imbécile de surfeur, je t’aime parce que tu es toi. Oui, j’aime ton corps tout en muscle. Et je t’aime aussi pour ta candeur toute enfantine. Je t’aime parce qu’avec toi rien n’est grave, parce que dans tes yeux, je me vois forte et belle.
Sur ses derniers mots, Mac embrassa Dick du bout des lèvres. Puis celui-ci rendit leur baiser plus passionné. Elle l’avait dit. Quatre fois. Elle l’aimait.
Clarence avait été en ville pour récupérer Vincent Clemmons. Il n’avait pas essayé de faire la conversation. Clarence était ailleurs. Dans son esprit, il faisait déjà la liste de ce qu’il lui restait à accomplir avant de quitter le pays. Il avait déjà bien fait les choses lors des dernières semaines. Il lui restait à faire disparaitre toute trace de son implication dans la structure du Castle. Rien de bien compliqué au vue de ses compétences. Il allait faire de sa sortie un énorme mensonge. En pénétrant dans la cour du manoir, il souriait. Il quittait le navire à cause de l’arrivée imminente des fédéraux envoyés par Veronica Mars. Il quittait le navire en utilisant une de ses stratégies. Pour faire passer votre mensonge, faites le énorme.
- Monsieur Kane vous attend dans son bureau. Vous connaissez le chemin dorénavant Monsieur Clemmons.
Clarence laissa Vincent s’éloigner avant de tirer son téléphone de sa poche. Il appela son ami à la CIA.
- Tim, c’est moi. Tu te souviens que tu m’en dois une. Si tu me rends ce service, nous sommes quittes. J’ai besoin que tu supprimes mon existence dans toutes les bases de données. Fais de moi un homme qui n’existe pas. Ensuite, si mon patron actuel t’appelle, tu lui diras que vous avez déployé votre agent sur une cible beaucoup plus sensible. Tu lui diras que la CIA ne veut plus surveiller un informaticien à la technologie de seconde zone.
Son interlocuteur voulut rétorquer que jamais la CIA ne l’avait envoyé chez les Kane pour surveiller ses avancées technologiques. Mais Clarence l’en dissuada fermement.
- Je me fiche de ce que la CIA fait. Kane est persuadé d’être un génie en informatique et la CIA surveille les génies pour que leurs découvertes ne filent pas à l’étranger. Du moins c’est ce que je lui ai dit quand il a voulu se séparer de moi. Fais ce que je t’ai demandé Tim et nous sommes quittes.
Clarence raccrocha et monta dans ses appartements préparer sa valise. Alors qu’il bouclait celle-ci, il reçut l’e-mail qu’il attendait : un billet d’avion en première classe pour Melbourne. Le Prince ne se moquait pas de lui.
- J’adore l’automne… dit mystérieusement Mac en rebouchant son marqueur.
Veronica vint la rejoindre devant le mur représentant l’organigramme du Castle et du vaste réseau de corruption tendu sur la ville. Elle jeta un coup d’œil rapide à celui-ci sans comprendre la réflexion de son amie.
- En cette saison, les feuilles pourries tombent…
Veronica comprit et eut un sourire. Sourire qui se déforma en grimace écœurée quand elle entendit la suite.
- Ah ! Moi qui croyais que c’était l’humidité ambiante et les feuilles rouges qui attisaient ton désir…fit une voix masculine.
En reconnaissant le timbre de Dick, la blonde tira la langue et fit mine de vomir. Mac, elle, rougit comme une collégienne. Les deux tourtereaux quittèrent le bureau sous les moqueries de Veronica qui rongeait son frein telle une gamine comptant les jours avant Noël. Depuis qu’ils avaient discuté, leur relation était au beau fixe.
Veronica voix off : Plus que 2 jours et j’aurai mon gros cadeau !
Le temps des élections était venu. Veronica avait tenu bon pendant toute la campagne. Elle n’avait pas cédé un pouce de terrain à son opposant. Il faut dire que Clemmons avait peu de soutien. Son principal appui était trop occupé à sauver son édifice. Kane voyait les membres de son organisation tomber un à un à cause de leur petit secret honteux. Les membres du Castle commençaient à s’insurger. La protection du Roi n’était pas si éternelle. Jake se devait de faire face et en oubliait l’élection.
Veronica voix off : Baker est d’une efficacité qui me ferait presque regretter de ne pas avoir signé au FBI. Quelle équipe nous aurions fait !
Sur le parvis du bureau de vote, elle salua Eli qui conduisait un mini-bus.
- Tu as changé de monture ?
- Il faut dire que maintenant que je suis libre, mon cercle kilométrique s’est grandement élargi… Et puis, c’est plus facile un van pour conduire les électeurs aux urnes plutôt qu’une moto…
Sûre d’elle, Veronica pénétra dans le bureau. Elle se plia à l’exercice médiatique. Sourit en glissant son bulletin dans l’urne. Celui-ci n’était pas feint. L’air de Neptune devenait respirable et ce soir, ce serait le début d’une tempête salvatrice.
Jake digérait mal à la défaite. En plus, celle-ci avait été salée. Clemmons avait perdu les élections avec plus de 20 points. Kane était hors de lui quand il avait appris la nouvelle. Il avait voulu passer ses nerfs sur son plus fidèle conseiller : Clarence Wiedmann. Quand il avait appelé chez lui, il avait découvert son départ. Piqué au vif, Jake chercha pourquoi son gestionnaire de crise n’était plus là. En fouillant l’appartement de son employé, Kane tomba sur le numéro d’un certain Tim. Il appela. Et ce qu’il apprit finit de l’énerver.
- Je suis désolé Monsieur Kane mais mes supérieurs ont jugé que la présence de Monsieur Wiedmann chez vous n’était plus une priorité. L’agent Wiedmann a été reclassé ailleurs.
Fou de colère, Jake envoya son portable contre le mur. Il y avait d’abord eu Ramirez qui ratait son opération, ensuite Lamb qui se faisait fustiger par les médias, puis les vassaux qui étaient arrêtés à cause de leurs vices, puis Clemmons qui perdait les élections, et enfin Wiedman qui jouait les filles de l’air. C’était trop pour le Roi. Une fois sa rage passée sur son téléphone, Jake alla se coucher. La nuit portait conseil.
Veronica s’éveilla avec un mal de crâne. Elle avait un peu trop bu la nuit dernière. Quelle image allait-elle donner d’elle lors de la photo officielle ? Face à son psyché, elle se mit à cacher les traces de la fête pour devenir la plus belle de la cérémonie. A moins que ce ne fut pour une autre raison… En fredonnant In the Navy, elle quitta son domicile. Elle l’attendait de pied ferme. Elle avait rêvé cette scène tant de fois. Elle connaissait son texte par cœur. Mais rien ne se passa comme prévu. Comme toujours avec lui. Sitôt qu’il posa le pied sur le tarmac, elle se rua sur lui. La jeune femme s’accrocha à l’homme comme un bébé koala à sa mère. Veronica le serra dans ses bras à s’en faire mal. Il lui avait tant manqué. Elle voulait le dévorer de baisers tout entier. Elle dut se contenter de baisers polis. Ils n’étaient pas seuls. Au moins une vingtaine d’autres militaires quittaient l’aéroport. Logan ne pouvait pas se montrer trop guimauve face à ses collègues. Il se montra raisonnable pour deux. Il s’écarta un peu de sa dulcinée.
- Alors, quoi de neuf à Neptune ?
Veronica raconta les potins de la bande et du comté ainsi que les nouvelles qui occupaient Mars Investigations. Elle lui dressa un bref résumé de la partie d’échecs engagée par Mac contre le Castle en collaboration avec le FBI.
- Neptune a changé à ce point depuis mon départ ?
- Non, rassure-toi. Les riches sont toujours riches. Il y a encore beaucoup à faire en terme de justice. J’ai enfin l’occasion et les moyens de faire le ménage à Neptune. Je ne vais pas m’en priver, répondit-elle en écartant discrètement sa veste de cuir.
Son geste laissa entrevoir une plaque de métal et un revolver accrochés à sa ceinture. Logan caressa doucement le badge et souffla quelques mots à l’oreille de sa belle.
- Et ça, c’est pas nouveau peut-être ?
- Je voulais vérifier si les pilotes d’Air Force ont une bonne vue…
- Shérif Mars…
Sur ces mots, Logan vola un baiser à Veronica. Bon sang, ce qu’elle lui avait manqué. Il mit fin à leur baiser.
- Tu as appris à te servir de ça correctement ? s’enquit-il en posant sa main sur le revolver.
- Il a bien fallu… Dick a été un très bon professeur. Désolée de ne pas t’avoir attendu…
- Oh mais je sais que la patience n’est pas ton fort…
Veronica croisa les bras, fit la moue. Il lui sourit.
Logan voix off : Que c’est bon de se retrouver… Allez, arrête de la taquiner sinon tu vas faire canapé pour ta première nuit…
- Et je suis ravi que tu aies choisi de m’attendre…
A nouveau, il lui vola ses lèvres. Il allait lui annoncer une grande nouvelle quand son portable sonna.
- Shérif Mars…
Logan imita la blonde qui lui donna un coup de poing dans l’épaule.
- Ok. J’arrive. Collez au train des secours. Hors de question qu’il passe l’arme à gauche. Il doit parler au FBI ! Je me charge d’appeler l’agent Cameron Baker.
Veronica raccrocha et eut un regard désolé pour son amoureux.
- On dirait que la photo officielle va être repoussée… Je dois te laisser. A ce soir.
Elle quitta le tarmac au pas de course.
- File… File… On aura tout notre temps maintenant que je suis affecté à la Base comme instructeur de vol… lâcha Logan en regardant Veronica s’éloigner.
Il avait voulu la surprendre avec son annonce. Elle lui avait gâché son effet à cause de ses nouvelles responsabilités. Logan soupira en quittant le tarmac.
Logan voix off : Comment vais-je pouvoir te surprendre Mars ?
