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Série : Veronica Mars
Création : 13.04.2016 à 21h41
Auteur : alExiaN
Statut : Terminée
Oubliez tout ce que vous savez de l’univers de la série. Ne reste que les personnages (et encore…). Bienvenue dans cette relecture de la série. Welcome to Neptune !
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Fin du mois de septembre
En ce week-end de fin d’été, les lycéens de Neptune High étaient tous réunis pour un car-wash dont les bénéfices serviraient à financer les bus de l’équipe de basket et de leurs pom-pom girls. Les membres des deux équipes s’activaient autour des voitures. Les basketteurs jouaient avec les tuyaux pour prélaver les véhicules. Les pom-pom girls étaient reléguées aux éponges mousseuses et autres chiffons pour lustrer les automobiles. Les élèves de mécanique auto offraient une vérification des niveaux à chaque voiture afin de s’assurer une part des bénéfices de l’opération du jour. Les lycéens s’étaient répartis les postes sur le parking. Dans le coin sud, Wallace Fennell, le joueur clé du 5 majeur des Pirates pour la seconde année consécutive, arrosait les SUV et autres berlines. Veronica Mars et Madison Sinclair usaient des éponges savonneuses sur les carrosseries tandis que la plantureuse Lilly Kane était au séchage. Eli Weevil Navarro complétait leur équipe en vérifiant les niveaux. Leur association fonctionnait plutôt bien. Lilly d’ordinaire peu motivée par les travaux manuels semblait adorer sa mission du jour. Elle était d’excellente humeur, c’est-à-dire taquine.
- J’ai un secret… Un super secret, claironna Lilly en faisant claquer son chiffon sur les fesses de Veronica, ce qui fit sourire Weevil.
- Raconte… répondit Veronica en chassant le chiffon d’un revers de la main.
- Non. C’est un secret ! Et puis, il y a une voiture qui attend d’être séchée… C’est pas comme si tu allais te ruer dessus…
Veronica regarda la voiture en question.
Veronica voff : Duncan… Non, je n’ai plus aucune raison de me ruer à ses pieds… Plus aucune depuis qu’il m’a jetée comme un mouchoir usagé sans une explication avant la rentrée… Qu’il aille au diable !
- La Terre appelle Mars ? dit une jolie brune aux mèches bleutées ce qui ramena Veronica à la réalité.
- Hé ! Madison !
- C’est Mac ! Ne m’appelle plus jamais Madison. Je suis en train d’infiltrer les serveurs de l’état civil pour modifier cette erreur commise par mes parents…
Veronica pencha la tête sur le côté. Elle faisait toujours ça quand elle était surprise ou dubitative. Et Madison le savait, elle poursuivit donc son explication. Elle n’était pas la championne de la ligue de débat pour rien.
- Mes parents devaient être sous l’emprise de je ne sais quelle substance très louche à ma naissance. Me coller un prénom pareil ! J’aurais dû grandir comme toi ou Wallace de l’autre côté de la ville… Là où les parents savent prénommer leurs enfants…
Veronica voff : C’est vrai qu’on s’en tire bien. Grâce à mon shérif de père, je profite de certains privilèges… Wallace, lui, peut remercier les dieux du basket… Sans ça, nous serions classés dans la même catégorie que Weevil : indésirable. Encore que Weevil s’en serait toujours mieux tiré que nous… Chef du gang de motards à 18 ans, ça en impose même chez les 3-9 !
- Peut-être mais dans cette ville, tout ce qu’il te faut, c’est un nom… Le prénom, c’est un accessoire.
- Pitié, Veronica ! Je porte le nom d’une danse en ligne ! Ce n’est ni exotique, ni sexy ! C’est la honte !
L’arrivée d’un SUV jaune pleine de crasse coupa net leur discussion. Logan Echolls, Richard – Dick - et Cassidy Casablancas en descendirent. Ils s’approchèrent des filles, laissant Wallace asperger le véhicule.
- Madison, ma belle, ça te dirait d’astiquer ma caisse ?
- Ta caisse ? Dois-je te rappeler que tu es piéton, Richard ?
Veronica et Logan s’éloignèrent pour laisser Madison et Richard se chamailler comme ils le faisaient à chaque fois qu’ils se croisaient. Cassidy s’installa à l’écart pour profiter de la nouvelle mise à mal de son aîné. La scène allait lui donner du baume au cœur.
- Ne m’appelle pas Richard ! C’est Dick ! Et je suis là pour que tu astiques, plaisanta-t-il en roulant du bassin.
- Arrête ! Je t’ai déjà dit que ton numéro de serial fucker ne m’impressionnait pas.
Elle le bouscula pour attraper son seau de mousse. Il s’y était pris encore comme un manche.
- Madison, bafouilla-t-il.
Ce fut le mot de trop. Elle fit volte-face et lui versa au visage son seau d’eau savonneuse en hurlant.
- C’est MAC !
Honteux et très humide, Dick chassa les mèches blondes qui cachaient ses yeux. Il s’approcha d’elle, penaud. Il lui lança son regard de chihuahua avant de lui demander les yeux dans les yeux, chose rare chez Dick.
- Tu veux être Mac copine ?
Pour toute réponse, elle se hissa sur la pointe des pieds pour embrasser ses lèvres au goût de savon. Cassidy s’éloigna résigné. Pourquoi son frère obtenait-il toujours ce qu’il voulait ? Pourquoi son frère ne souffrait-il jamais de ses écarts d’attitude ? Pourquoi sa vie à lui était-elle sinistre alors que celle de Dick n’était que strass et paillettes ? Pourquoi son semestre allait-il être fait d’avocat, de tribunal et témoignages alors que celui de son frère ne serait que fête, surf et blagues potaches ? Il bouscula Veronica en s’éloignant de la scène. Elle ne le sermonna pas. Elle était trop rêveuse pour ça.
Veronica voff : Si seulement ça pouvait m’arriver… Faudrait organiser un car-wash en face du bureau du shérif sous les fenêtres de l’adjoint…
- C’est pas trop tôt… soupira Logan avant de se tourner vers Veronica.
- Tu sais où est Lilly, Ronnie ? demanda Logan dont le regard balayait la foule.
- Pas la moindre idée, mentit Veronica en frottant le SUV.
Tout en mentant, elle se souvint de la confidence que Lilly lui avait faite plus tôt dans la matinée : « Si Logan me cherche, laisse-le faire… » Veronica regretta de ne pas avoir demandé à Lilly pourquoi elle sortait encore avec lui si elle ne voulait plus passer du temps en sa compagnie. Elle avait peur de paraître trop fleur bleue.
- J’en ai marre de lui courir après ! Je ne suis pas son chien !
- Et elle, elle en a peut-être assez que tu te serves d’elle comme d’un paillasson…
Logan regarda Veronica différemment. Elle n’était jamais incisive. Elle était la douceur même. Etait-ce sa rupture avec Duncan qui la rendait piquante ? Logan choisit de ne pas poser la question et de s’amuser de la situation.
- Maintenant que Duncan n’est plus là pour te sermonner quand tu parles mal, tu te lâches !
- J’ai pas attendu son départ, marmonna Veronica.
Logan préféra cesser la joute verbale sentant le terrain miné. Il adoucit ses mots.
- Séparés mais pensant pareils…
- Si nos deux esprits brillants s’accordent, c’est que ça doit être vrai…
Logan haussa un sourcil. Il n’était pas habitué à autant de sarcasme de sa part.
- Toi, tu sais un truc…
- Je sais plein de trucs… des trucs terribles ! Je sais faire un U avec ma langue. Je sais par cœur toutes les capitales des états d’Amérique. Je connais tout le code de procédure du comté.
Elle faillit ajouter : je connais par cœur le numéro du poste de Leo D’Amato. Elle se retint de justesse devant le regard sonné de Logan. Il se massait le crâne. Etait-ce vraiment Veronica Mars qui parlait ainsi ?
- Ok… Je crois que j’ai saisi. Dis juste à Lilly qu’elle ne récolte que ce qu’elle sème… Un de ces quatre, je pourrais en avoir assez d’essayer de comprendre les règles de son petit jeu. Les relations épiques, c’est drôle au début… Dis-lui que je pourrais me lasser, comme Duncan…
Veronica encaissa la pique sans broncher et laissa Logan remonter dans son SUV rutilant.
Veronica voff : Duncan s’est lassé de moi. Soit. Notre relation n’était pas assez romanesque pour Monsieur. Il serait temps de vivre dans le monde réel, Kane…
Elle plongea son éponge dans un seau et s’avança près de la nouvelle voiture. Elle sourit en reconnaissant la plaque : police du comté.
Veronica voff : Papa n’a pas pu résister. Il a voulu vérifier que tout se passait bien…
Elle allait lancer une petite remarque cinglante à la Mars quand elle reconnut l’homme qui descendait de la voiture. Elle ne pensait pas qu’il viendrait. Elle s’approcha davantage, le cœur fébrile.
- Bonjour Leo, minauda-t-elle.
- Veronica, je ne pensais pas te voir ici…
- Oh ! Il m’avait pourtant semblé avoir évoqué devant toi le car-wash l’autre soir au bureau… J’ai dû rêver…
- Tu rêves de moi ? s’étonna Leo en lui offrant son plus beau sourire.
Veronica vira au cramoisi.
- Je ne viens pas pour la voiture… Hélas… Ton père m’envoie chercher Eli Weevil Navarro. Tu connais ?
Veronica opina du chef et commença à chercher du regard Eli. Elle l’aperçut en compagnie de Lilly derrière une benne à ordures.
- Tu le trouveras là-bas…
Leo remercia et fila chercher Eli. Quand il remonta dans sa voiture avec l’adolescent, il eut un dernier mot pour elle.
- Je répète avec mon groupe demain après-midi, si tu veux venir…
- Tes potes, ils ont une voiture à laver ?
- Non.
- Ça marche. Envoie-moi l’adresse. A plus, Leo.
Veronica le laissa filer. Elle avait rencard avec le plus sexy des jeunes adjoints de son père. Elle souriait tellement qu’elle allait s’en claquer les zygomatiques.
- Qu’est-ce qu’il t’arrive, Mars ?
- Dick et Mac sortent enfin ensemble !
Veronica raconta toute la scène à sa meilleure amie. Elle ne lui parla pas de Logan, ni de Leo et encore moins de son entrevue avec Weevil.
Veronica voff : Si tu as tes secrets, j’aurai les miens. Que faisais-tu avec Weevil dans ce recoin sombre ? Quel est le super secret dont tu ne peux pas me parler ? Pourquoi fais-tu mariner Logan ainsi ? Je ne tarderai pas à découvrir les réponses à toutes mes questions. Après tout, je suis Veronica Mars : une guimauve qui adore mettre son nez partout…
Veronica terminait d’étendre son uniforme de pompom girl en se demandant pourquoi elle avait rempilé cette année.
Veronica voix off : Pour passer le plus temps possible avec Madison et Lilly avant que la fac ne nous éloigne ?
La blonde était pressée d’en finir avec le lycée et ses gamineries tout en étant nostalgique de leurs premières années insouciantes. Après cette année, plus rien ne serait pareil. Ils vogueraient vers les responsabilités, l’âge adulte. L’âge adulte, Veronica avait l’impression d’y avoir basculé dès lors que Lianne avait fui le domicile familial l’hiver dernier. Sa mère alcoolique notoire avait tenté plusieurs cures de désintoxication, sans succès. La dernière tentative s’était soldée par un abandon du foyer peu de temps après les fêtes de Noël. Veronica avait demandé à son père de ne rien dire, de ne pas lancer de recherches.
Veronica voix off : Certaines personnes ne veulent pas aller mieux. Et il est hors de question qu’on souffre une seconde de plus à cause d’elle.
Mélancolique, la jeune femme l’était mais ce soir, elle était surtout extatique. Elle avait un rencard avec son flic préféré. Bien évidemment, elle n’en avait pas parlé à son père qui n’approuverait pas. Leo était un jeune homme de 21 ans. Ces trois années d’écart, c’était beaucoup trop pour Keith.
Veronica voix off : Ce que tu ne sais pas ne peut pas te faire de peine…
Elle était en train de choisir sa tenue pour la soirée répétition musicale quand son téléphone sonna. Quand elle vit s’afficher : Kane Maison, elle sourit. Lilly allait l’aider à sélectionner LA tenue.
- Allô, grande prêtresse de la mode !
- Euh, non. Veronica. C’est moi, fit une voix masculine.
- Duncan ?
Veronica s’assit, bouleversée. Elle faisait bonne figure depuis qu’ils avaient rompu mais elle espérait secrètement avoir un jour une explication claire à ce sujet.
- Est-ce que tu peux passer à la maison ?
- Pourquoi ?
Elle se forçait à être laconique dans ses réponses. Elle ne voulait pas lui donner l’impression d’être attachée encore à lui.
- J’ai quelque chose à te dire…
- Je t’écoute…
- Je préfère qu’on se voie…
Duncan devait sentir qu’elle allait refuser puisqu’il ajouta.
- J’ai besoin de te dire pourquoi j’ai rompu…
Veronica se tortillait sur son lit. Elle était partagée. Elle voulait passer la soirée avec Leo pour voir comment évoluerait leur relation et en même temps, elle voulait savoir pourquoi la précédente avait capoté. Elle décida de couper la poire en deux.
- Ecoute, j’ai déjà des projets pour cet après-midi. Je peux passer quand j’aurai terminé ?
- D’accord.
Sur ces mots, Veronica raccrocha et se pomponna pour sa sortie.
Veronica voix off : Autant utiliser tous mes atouts…
Elle fredonnait encore la dernière composition que Leo lui avait fait écouter dans leur local de répétition. Elle se refaisait la scène en boucle. Qu’est-ce qu’elle aurait dû faire lorsqu’il l’avait raccompagnée à sa voiture pour qu’il l’embrasse enfin ? Son esprit entier accaparé à cette réflexion, elle ne s’inquiéta pas de trouver le portail de la propriété des Kane ouvert. Elle pensa même que Duncan l’avait fait exprès, pour qu’elle arrive plus vite et qu’ils s’expliquent enfin. Elle n’en revenait toujours pas. Elle allait enfin avoir droit à une explication, plus de trois mois après leur rupture. Elle remontait l’allée menant à l’arrière de la propriété. Elle se laissait guider par la musique. Duncan devait certainement l’attendre au bord de la piscine. Lorsqu’elle s’avança sur les premières margelles entourant la piscine, elle distingua une silhouette au sol.
- Duncan, c’est moi. Qu’est-ce que tu voulais m’expliquer ?
Comme elle n’obtenait pas de réponse, elle pressa le pas. Elle n’était plus qu’à deux mètres de lui quand elle comprit qu’il n’y avait certainement plus de lui. Un cri rauque et animal monta de sa poitrine. Elle se jeta sur le corps de Duncan. Il gisait dans une flaque de sang. Sang qui s’échappait depuis la plaie à la tempe gauche. Elle chercha un pouls qu’elle ne trouva pas. Saisie par l’horreur de la situation, elle serra Duncan contre elle un long moment en pleurant. Quand les parents Kane rentrèrent, elle répétait inlassablement :
- Pourquoi je ne suis pas venue plus tôt ? Pourquoi je ne suis pas venue plus tôt ?
Ce fut Lilly qui les découvrit enlacés. Elle se mit à hurler, à bousculer une Veronica apathique.
- Pourquoi t’es là ? Pourquoi tu n’as pas appelé les secours ? Pourquoi Duncan est mort ? Pourquoi ?
Elle frappait sa meilleure amie de ses mains manucurées. Il fallut l’intervention du shérif Keith Mars et de deux de ses agents pour calmer la fille Kane. L’agent Sacks éloigna Lilly du corps et de son amie. L’agent D’Amato s’occupa de Veronica. Keith s’attarda près du corps. Il nota quelques informations sur son carnet et demanda au légiste de lui communiquer l’heure du décès. Quand le sac mortuaire traversa la cour, Keith jeta un œil sur les personnes présentes. Deux groupes s’étaient formés : l’un autour de Lilly, qui se composait de l’agent Sacks, de Jake et Celeste Kane ; l’autre se résumait au duo Veronica et Leo D’Amato. Professionnel, Keith reporta son entrevue avec sa fille et se dirigea vers la famille de la victime.
Lilly était lovée dans les bras de son père. Elle tentait de retenir ses larmes. Celeste était complètement échevelée. Keith se prit à penser à sa femme, à imaginer sa tête s’ils devaient traverser la même épreuve. Sa question intérieure resta sans réponse tout comme il était sans nouvelle de son alcoolique de femme depuis six mois. Elle avait quitté le domicile familial après une énième dispute sur son addiction, mais Keith ne pouvait ressasser tout ça pour le moment. Il avait une famille éplorée à écouter. Il s’avança vers elle et les laissa parler. Lilly fut la plus virulente.
- Pourquoi elle était là ? Pourquoi elle n’a pas appelé les secours ? Pourquoi elle est restée à le tenir dans ses bras ? Ils n’étaient plus ensemble ! Si ça se trouve, elle l’a tué !
Jake desserra son étreinte et se tourna vers sa fille. Il planta son regard dans le sien avant de lui parler.
- Lilly… Tu ne peux pas accuser sans preuve. Notre souffrance ne nous autorise pas à cela…
- Et pourtant, elle n'a peut-être pas tort… souffla Celeste Kane.
Cette remarque à peine voilée surprit Keith et Sacks. Aucun des deux ne voyait Veronica comme une possible coupable. L’un parce que c’était sa fille, l’autre parce que faire tomber le fils Kane demandait une sacrée force.
- Celeste, ne rentre pas dans le jeu de Lilly. Shérif, je compte sur vous pour trouver qui a fait ça à Duncan.
- Même si c’est sa fille…continua de persifler Celeste.
Keith préféra laisser Sacks prendre leurs dépositions et se dirigea vers sa fille qui était bizarrement blottie dans les bras de son jeune adjoint.
Leo s’écarta de Veronica quand son patron s’avança.
- Qu’est-ce que tu faisais là, Veronica ? demanda Keith.
- Duncan m’avait demandé de passer…
- Je croyais que vous aviez rompu, l’interrogea Leo.
Keith allait poser la même question. Il s’étonna que son adjoint connaisse aussi bien la vie sentimentale de sa fille. La réponse de cette dernière le surprit plus encore.
- On a rompu. Il m’avait seulement demandé de passer pour m’expliquer pourquoi.
- Trois mois après ? Et tu y vas ?
- J’y suis allée après ta répétition, se défendit Veronica un peu agacée par la poussée de jalousie du jeune homme.
- Attendez… Attendez… Veronica, tu as passé la soirée avec Leo ?
Les deux jeunes gens échangèrent un regard embêté. Eux qui espéraient garder leur flirt secret.
- Oui, papa.
Keith se tourna vers Leo pour avoir une confirmation. Le jeune adjoint ne se défila pas.
- C’est exact.
- Très bien. On va aller au poste pour consigner tout ça…
Sur ces mots, les agents du shérif, les familles Mars et Kane vidèrent les lieux.
