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Hopes dies at last

Série : Veronica Mars
Création : 14.03.2018 à 21h15
Auteur : Elodielodi 
Statut : Terminée

« Encore un univers alternatif (parce que j'aime bien !) qui débute dès la saison 1.  » Elodielodi 

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30 décembre 2006



Elle s’était levée aux aurores, le sommeil troublé par l’excitation. Elle était arrivée devant ledit restaurant bien avant son ouverture. En attendant, elle prit un café au Starbucks du coin et s’attarda un peu sur la carte du Mamma Rosa, notant les horaires d’ouverture. Elle fit le tour du quartier afin de trouver une éventuelle entrée de service. Par chance, l’agencement du quartier ne le permettait pas. Forte de ces informations, elle s’installa confortablement dans la voiture, vérifia son stock de boisson et de nourriture, cala l’appareil photo et attendit.

 

Ce n’était pas sa première planque, elle était habituée, mais celle-ci lui parut plus longue encore que les autres. Pas de Wallace avec qui discuter, ni même par mail, pas de Mac non plus… Elle avait appelé son père, mais elle avait senti que celui-ci était débordé. Il ne lui restait plus qu’à cogiter. Ce qu’elle n’aimait pas forcément.

 

Veronica Voff : Je n’ai plus qu’à préparer mon petit discours de rupture !

 

Le service du midi prenait fin, et toujours pas de Logan. Sa curiosité la poussa à entrer dans le restaurant. Après tout, il n’y avait pas meilleur endroit pour planquer. Elle commanda une pizza et un coca. La salle quasiment vide lui permettait d’espionner les discussions entre serveurs. Rien concernant Logan, mais le nom de Josh était revenu à plusieurs reprises. Si elle avait bien compris, il prenait son service dans une heure. Elle se sentait en veine. N’y tenant plus, elle força sa chance. Elle interpella le premier serveur.

 

- Excusez-moi. J’ai une question un peu farfelue à vous poser. Dit-elle en s’appropriant le rôle d’une jeune fille naïve. J’ai rencontré un type à une soirée cette semaine. On avait un peu bu et tout ce dont je me souviens c’est de son visage et qu’il travaille ici.

- Vous ne vous souvenez pas de son nom ?

- On avait bu, je vous l’ai dit. Et puis, il ne m’a pas laissé beaucoup le temps de discuter, si vous voyez ce que je veux dire. Dit-elle avec un sourire coquin.

- Une chose de sûre, ce n’était pas moi, je m’en souviendrai : Avoua-t-il avec un clin d’œil pervers.

- Moi aussi. J’ai vu tout à l’heure vous discutiez avec un autre serveur, et ce n’est pas lui non plus. Celui que je cherche a la peau blanche, mesure environ 1m85 et a les yeux noisette. Avez-vous d’autres collègues ? Supplia-t-elle.

- Je ne sais pas de quelle couleur sont ses yeux, mais Josh ne devrait pas tarder. Ça ne peut être que lui.

- Ah bon ?

- Le cuisinier est italien et doit faire dans les 1m70 à tout casser, le réceptionniste est inuit, les autres membres du personnel sont des femmes.

- Ce doit être Josh alors. Merci.

 

Elle lui adressa un clin d’œil de remerciement. Il la laissa terminer son repas en paix. Nul doute qu’il avait raconté son histoire à son autre collègue, vu les regards indiscrets qu’ils lui lançaient. Elle prit un dessert, plus pour patienter que par réelle faim, et termina par un café. Les dernières minutes, elle ne cessait de regarder sa montre.

 

Veronica Voff : Manquerait plus qu’il arrive en retard.



Elle trépignait d’impatience et ne tenait plus en place. La porte s’ouvrit, elle s’arrêta de respirer. Il retira son manteau et son écharpe, laissant apparaître ses cheveux châtains. Son rythme cardiaque accéléra. La carrure correspondait, il n’avait plus qu’à se retourner. Il esquissa le mouvement attendu, Veronica était en apnée, à la limite de l’infarctus, et elle put voir enfin son visage.




Elodielodi  (23.05.2018 à 12:07)

 

Dans son corps c’était le cataclysme. Elle eut envie de crier, de hurler, de tout casser. Ce n’était pas lui, et sa déception était immense. Josh n’était pas Logan. Josh n’avait aucun trait en commun avec Logan. Même ses yeux n’étaient pas de la bonne couleur. Elle était comme enlisée. Elle n’arrivait pas à bouger alors que tout ce dontelle avait envie c’était de s’enfuir en courant. Le serveur vint la sortir de sa torpeur.

 

- Ça va Mademoiselle ? Je vois bien que ce n’est pas Josh que vous attendiez… Mais si vous voulez Max serait ravi de …

- Croyez-moi, vous ne voulez pas terminer cette phrase.

 

Elle attrapa son sac et son manteau et quitta le restaurant comme une furie. Elle s’enferma dans sa voiture et c’est seulement là qu’elle autorisa ses larmes à couler.

 

Veronica Voff : Logan est mort Veronica. Quand vas-tu t’y faire ?

 

Elle était en rage contre elle-même, contre sa capacité à forger des espoirs perdus. Elle n’arrivait pas à se calmer. Elle finit par appeler Wallace, qui ne répondit pas. Elle allait composer le numéro de Mac quand son téléphone sonna. Wallace rappelait. Elle fondit en larmes avant même de lui expliquer quoi que ce soit. Il la réconforta jusqu’à ce qu’elle pût reprendre la route sans danger.

 

***

 

Veronica prit un bain interminable en rentrant. Consciente de son apathie et du fait qu’elle ne pouvait pas rester toute la soirée dans son bain, elle entreprit d’aller dire au revoir à Emma et Alice , et qui sait, de s’amuser un peu si c’était possible. Elle comptait sur elles et la clientèle arrosée du samedi soir pour lui changer les idées.

 

Elle appela d’abord le détective Harris. Chose étonnante, il souhaitait poursuivre ses recherches. Il la tiendrait au courant. Alors qu’il l’avait mise en garde à juste titre, il avait réussi à lui remonter un peu le moral.

 

« Un détective qui n’a pas de doutes ne peut pas être un bon détective. Vous avez raison de ne négliger aucune piste. »

 

A son arrivée au bar, il y avait foule. Même la soirée Karaoké qu’elle pensait être un succès faisait pâle figure face à celle-ci. Elle se fraya un chemin jusqu’au comptoir et se glissa entre deux groupes de personnes. Emma et Alice étaient sur le qui-vive. Elle attendit sagement son tour.

 

- Veronica. Je commençais à m’inquiéter de ne pas te voir aujourd’hui.

- J’étais sur une piste.

- Alors ? S’empressa Emma.

- Alors …

 

Elle leva un pouce et le retourna avec une grimace tragi-comique qui fit rire Emma.

 

- Ce sera pour demain, dédramatisa-t-elle.

- Ou pas. Je rentre chez moi.

- Déjà ? Mais tu ne vas pas fêter le réveillon avec nous alors ?

 

Emma semblait déçue, ce qui toucha Veronica. Elle ne la connaissait que depuis cinq jours, mais avec Alice, elles avaient été ses piliers ici quand elle n’avait personne à qui parler, que son enquête la minait. Elle lui adressa un petit sourire triste auquel Emma répondit. Puis la serveuse reprit la parole.

 

- Une petite liqueur de Bleuet ?

- Appelle Alice, qu’on trinque toutes les trois.

 

Elle s’exécuta, mit au courant Alice qui grimpa sur le plan de travail pour lui faire une bise, servit trois verres de liqueur et porta un toast.

 

- A Logan Echolls, qui nous a permis de faire la connaissance de Veronica Mars.

 

Le simple fait de boire à sa santé l'émeut. Elle sourit les yeux humides, les filles claquèrent leur verre contre le sien avec un regard bienveillant malgré les protestations des clients assoiffés. Elles burent cul-sec.

 

- Reste un peu. Il y a souvent un temps calme pendant lequel on pourra discuter quand tout le monde se mettra à danser. Insista Alice en la resservant avant de filer.

 

Veronica tendit un billet qu’Emma repoussa. Elle le glissa alors dans la boîte à pourboires sous son regard. Alors qu’elle allait s’occuper d’un client, Veronica la retint.

 

- Attend. Tu peux décrocher cette affiche s’il te plait ? Demanda-t-elle en désignant l’avis de recherche.

- Tu es sûre que tu ne veux pas que je le laisse quelques jours encore ?

- J’ai suffisamment attendu.

 

Emma s’exécuta et rendit l’affichette à Veronica qui la garda en main, fixant le visage de Logan. Le siège à côté d’elle se libéra, elle s’y assit sans détourner les yeux du bout de papier.

 

Veronica Voff : Que tu dois rire de là où tu es.

 

L’expression espiègle qu’il abordait sur la photo lui renvoya une réponse de l’au-delà. Elle eut l’impression qu’il se moquait d’elle, après tout ce qu’elle avait fait pour lui. De rage, elle fit disparaître son affiche en la déchirant en petits morceaux. Cela lui fit du bien.

 

Veronica Voff : Et bien je ne suis pas venue pour rien. J’ai découvert une méthode pour gérer ma colère !

 

Elle termina son verre d’une traite et s’apprêtait à se lever quand une chope de bière claqua sur le comptoir devant elle. Elle releva la tête et fut surprise de découvrir La Fleur assis à ses côtés, qui levait sa pinte pour trinquer avec elle.

Elle pencha la tête en l’interrogeant du regard. Il désigna du menton le verre qu’il lui avait apporté. Après quelques instants à soutenir son regard, elle se réinstalla. Il avait piqué sa curiosité.

 

- Que me vaut ce changement soudain de personnalité ?

- Je crois savoir que tu t’en va. Ça se fête, non ?

 

Le ton joueur qu’il avait employé lui arracha un sourire. C’était bien la première fois de la semaine qu’il ne l’agressait pas.

 

- Oh mon Dieu, elle a des dents ! feint-il de s’effrayer.

- Tu aurais pu te faire méchamment mordre.

- Je vois.

 

Ils burent une gorgée de leur bière, puis son regard se posa sur les papiers qui débordaient du cendrier.

 

- Alors ? Tu repars bredouille ?

 

Elle lui répondit par une moue. Elle n’avait pas encore suffisamment digéré la nouvelle pour la prendre avec légèreté.

 

- C’est ton petit-ami ?

- Noooon !

 

Elle avait arrondi les yeux de surprise et eu un mouvement de recul. Elle trouva sa réaction démesurée et se dit qu’il avait dû avoir la même impression. Elle voulut se justifier mais il la prit de court.

 

- C’est un bien loin et long déplacement pour un simple client.

- Je suis un bourreau de travail.

 

Il baissa les yeux après un instant. Il sentait qu’il avait mis le doigt sur quelque chose mais qu’elle n’en dirait pas plus. Alors il s’étonna de l’entendre reprendre.

 

- Les clients de Neptune sont fortunés. Des vacances à l’œil, au Canada, à cette période de l’année… Cela aurait été difficile de refuser. Tenta-t-elle pour détendre l’atmosphère.

- Vénale. Comme toute les femmes ! la piqua-t-il.

 

Elle allait relever mais le clin d’œil qu’il lui adressa lui fit perdre sa répartie.

 

- Tu ne devrais pas être avec ta famille, tes amis plutôt que de passer la fin d’année assise seule à un bar ?

 

Il vit un voile de tristesse brouiller son regard. Il avait encore touché un point sensible.

 

- Ou alors tu es beaucoup plus altruiste que ta nature américaine ne laisse présager. Toi aussi tu déroges à la règle, ajouta-t-il pour faire écho à la remarque qu’elle lui avait adressée en début de semaine.

- Malheureusement pour toi, je ne peux pas dire que tu sois aussi sympa que tes compatriotes, donc… A nous, êtres exceptionnels ! Conclu-t-elle en levant son verre dans sa direction.

 

Il répondit à son geste, pas mécontent d’avoir réussi à détourner son attention. Elle avait broyé du noir toute la semaine, et malgré leur différend, il ne voulait pas en rajouter une couche. Ils burent une nouvelle gorgée de bière. Elle reprit.

 

- Un mystère persiste. Elle attendit qu’il fixe son attention sur elle pour continuer. Pourquoi La Fleur ? Demanda-t-elle le plus sérieusement du monde.

 

Il explosa de rire. Il ne s’attendait pas à ça.

Elle sourit en retour, étonnée de l’entendre rire à gorge déployée. Elle n’avait jamais vu une telle manifestation de joie chez lui.

 

Veronica Voff : En même temps, ours qu’il est …

 

- Au Canada, on aime les surnoms kitch.

- Mais un surnom n’est jamais choisi au hasard. Donc ? Persista-t-elle.

 

Il la sonda un instant. Impertinente, elle ne détourna pas le regard.

 

- Donc tu risques d’être déçue.

- Je prends le risque.

 

Il sourit. Décidément, ce soir ses zygomatiques travaillaient. Il passa aux aveux.

 

- C’est le patron qui a commencé à me nommer ainsi. Les autres ont suivi.

 

Il marqua une pause. Il était presque gêné de révéler ce « secret » qui n’en n’était un pour personne.

 

- On m’appelle La Fleur car les femmes me sourient systématiquement en me voyant, comme devant un bouquet de fleurs.

- Oh ! Une référence à ton superpouvoir de séducteur. C’est tellement plus poétique que Casanova, j’avoue, minauda-t-elle.

- Que veux-tu, je suis irrésistible.

- Oui…. Tant que tu ne parles pas, dit-elle taquine.



Alors qu’elle achevait sa phrase, une jeune femme passa devant eux et aguicha le barman avec un sourire enjôleur et un décolleté très plongeant. Cela n’échappa pas à Veronica.

 

- En effet. Il faut le voir pour le croire ! Ajouta-t-elle épatée.

- Démonstration en temps réel.

 

Il esquissa un mouvement pour quitter sa place.

 

- Fin de la pause ?

- J’ai terminé mon service. Mais je me dois de finir cette démonstration.

- L’art du travail bien fait.

- Je suis un bourreau de travail.

 

Elle rit. Il se leva avec un sourire malicieux pour Veronica et se dirigea vers la jeune femme. Veronica l’observa accoster avec tact la jolie brune qui répondit très ouvertement à ses avances. Tout dans sa posture trahissait son désir pour le bel homme. Elle sourit, pensive, en buvant sa chope lentement.

 

Son regard se promena sur la salle. Les canadiens avaient une façon tout à fait différente des californiens de faire la fête.

 

Veronica Voff : Différente ? Musique, alcool, sexe … Il ne leur manque que la mer et le soleil !

 

Les éléments étaient là, en effet. Si on ne s’y attardait pas, cela ressemblait à n’importe quelle soirée dont elle avait l’habitude. Mais en y regardant de plus près, il subsistait une différence entre Canada et Etats-Unis qui pour elle était significative. Ici, ils faisant la fête tous ensemble. Ensemble. Pas de clans. Pas d’insultes. Pas d’humiliation. Pas de bagarre générale… Ils s’excusaient quand ils se bousculaient, ils riaient peu importe la teneur de leur portefeuille. Elle se prit à envier la jeunesse de Peachland. Sa vie aurait été bien différente si elle avait grandi ici.

 

Toute à ses pensées, elle ne vit pas qu’un homme avait pris la place de Will. Il agita une main devant ses yeux. Elle sursauta.

 

- Vous paraissez pensive jolie demoiselle.


Elodielodi  (24.05.2018 à 21:07)

Elle avait eu une semaine pour s’habituer à l’accent canadien, pourtant elle mit un certain temps à comprendre l’homme assit face à elle.

 

- Oui, en effet, répondit-elle avec un léger sourire.

- Je m’appelle Ben, dit-il en tendant une main.

 

Elle hésita à la saisir. Elle sentait venir la tentative d’approche à plein nez. Et l’homme d’une trentaine d’année ne lui inspirait pas grand-chose de bon. Un sourire carnassier et l’odeur d’alcool qu’il dégageait étaient sûrement responsables de cette désagréable première impression. Elle accepta la poignée de main par politesse.

 

- Vous avez l’air bien timide. Vous n’êtes pas du coin vous, non ? Je vous aurais remarquée bien avant sinon.

 

Il lui fit un clin d’œil. Elle leva les yeux au ciel. Il sentit son malaise.

 

- Pardon, je ne veux pas vous brusquer. Je peux vous offrir un verre ?

- Merci, mais je n’en n’ai pas terminé avec celui-ci, dit-elle en pointant sa bière.

- Laissez-moi vous offrir le prochain.

 

Elle secoua la tête affirmative devant son insistance.

 

- Alors, d’où venez vous …

- Veronica !

- Très joli prénom, susurra-t-il.

- Je viens de Californie, s’empressa-t-elle de répondre.

- Ah le Grand Canyon !

- C’est dans l’Arizona… le coupa-t-elle. Mais il ne sembla pas l’avoir entendu.

- La route 66 ! Le surf ! Los Angeles ! Yellow Stone ! Las Vegas ! …

 

Elle allait une fois de plus le reprendre, mais elle abandonna. A quoi bon. Ben voulait l’impressionner en révélant tout ce qu’il savait de son Etat.

 

Veronica Voff : Et tout ce qu’il ne savait pas aussi….

 

Elle attendit sans écouter qu’il termine son énumération des grands sites touristiques de l’Ouest Américain. Cela fait, il la regarda assez fier de lui. Elle lui renvoya un sourire forcé. Il ne fit pas la différence. Elle tourna la tête vers la piste en espérant secrètement qu’il la laisse tranquille.

 

- Et qu’est-ce qui vous a amené à vous perdre ici, à Peachland ?

- Le travail.

 

Sa réponse succincte ne suffit pas à doucher son envie de faire connaissance. Il persista, et se rapprocha de Veronica.

 

- Votre travail vous pousse à rester encore longtemps ? Parce que si vous voulez, je peux vous héberger. L’hôtel ça revient cher. Je vous propose une chambre d’ami gracieusement… Ou ma chambre si vous préférez…

 

Elle le regarda effarée. Cette technique de drague pouvait-elle vraiment fonctionner ? Elle inspira profondément, prête à débiter de quoi calmer ses ardeurs, quand une main se tendit vers elle.

 

- Viens danser.

 

Elle observa le propriétaire de la main, et accepta sans hésiter. Il l’entraîna rapidement sur la piste. Elle eut du mal à le suivre.

 

- Je ne sais pas danser, s’affola-t-elle sans que ce ne soit réellement vrai.

- Laisse-toi faire. Il passa une main autour de sa taille et la regarda dans les yeux. Un pas en avant. Puis un pas en arrière, la guida-t-il. Tu vois ? Facile !

 

Elle suivit ses indications et se laissa porter par ses mouvements.

- Merci Will, dit-elle simplement.

- Tu as de la chance, c’est la seule danse que je connaisse.

- Je ne parlais pas de ça…

- Je sais, la coupa-t-il. Ben ne te lâcheras pas tant que tu ne t’afficheras pas avec un autre homme.

- Serais-tu en train de marquer ton territoire ? dit-elle taquine.

- Peut-être. Se contenta de répondre La Fleur sur le même ton. Maintenant que tu maîtrises le pas, ne penses plus à tes pieds.

 

Sur ces mots, ils se rapprocha très près de Veronica, laissa glisser sa main sur sa hanche. Veronica s’empourpa. Cette danse était tout à fait inattendue. Mais elle se laissa guider. Pour reprendre contenance, elle relança la conversation.

 

- Qui te dit que je voulais que Ben me lâche ?

- Je le sais. Elle le sollicita du regard. Je le sais c’est tout.

 

Elle plissa les yeux un peu plus, cela le fit toussoter de rire. Il céda.

 

- Je l’ai vu dans ton regard. Il lui fit un sourire ravageur sur cette révélation.

- Tiens donc ! Je suis si transparente que cela ?

 

Veronica Voff : Je n’espère pas, j’étais justement en train de me dire que ses abdos étaient aussi marqués que son accent !

 

- Non. C’est un autre de mes super talents.

- La plastique de rêve …

 

Veroncia Voff : Mince, voilà que je me grille toute seule.

 

Elle reprit style de rien.

 

- … le rythme dans la peau et une bonne lecture du regard, c’est la panoplie du super-séducteur ? dit-elle taquine.

- Cette liste est non exhaustive. Lui murmura-t-il à l’oreille.

 

Le ton sensuel qu’il avait utilisé ne laissait aucun doute sur les autres talents auxquels il faisait référence. Elle en fut presque émoustillée.

 

Veronica Voff : Reprends-toi. Les séducteurs en série, très peu pour toi !




Il se doutait qu’il venait de la troubler. Mais son objectif avec elle était différent. Il aimait bien discuter avec elle, la faire enrager. Elle le faisait rire. Il appréciait sa façon de le défier sans cesse, de le charrier. Elle était différente. Il avait envie de profiter de son esprit. Face à son absence de réplique, La Fleur lui fit faire un petit tour au rythme de la musique avant de la serrer de nouveau contre son corps. L’effet escompté eu lieu, elle reprit la parole.

 

- Et ta démonstration en temps réel ?

- Tu as abandonné le cours !

- Pas du tout, j’étais même assez admirative avant que Ben n’arrive.

 

Il bomba exagérément le torse, signe qu’il reconnaissait le compliment. Elle rit.

 

- J’ai dû interrompre ma démo pour jouer les chevaliers servants.

- Es-tu certain que « la princesse » avait besoin d’être sauvée ?

 

Il l’interrogea du regard. Elle ne baissa pas les yeux.

 

- Tu t’es fait jeter, avoue,dit-elle pour éviter que la conversation ne dérive là où elle pourrait perdre pied.

- A toi de me le dire. Regarde.

 

Il lui fit faire un autre tour pour qu’elle puisse apercevoir le bar. Elle n’eut pas de mal à voir la mine frustrée de la jolie brune.

 

- A priori, Non, Sir La Fleur.

 

La chanson toucha à sa fin. Il lui proposa un verre avant de mettre fin à la danse, elle accepta. Il lui fit faire un nouveau tour mais le termina en l’attirant à lui, en calant son dos contre son torse. Son bras autour de sa taille, sa main n’avait pas lâché la sienne. Il la guida ainsi vers le bar.

 

Elle devait reconnaître qu’il savait y faire. Son petit cœur de jeune fille avait battu la chamade quand il lui avait enserré la taille, leurs mains posées sur son ventre, sa barbe décoiffant ses cheveux au rythme de leurs pas.

 

Ils s’installèrent à une table basse qu’il venait de débarrasser. Il était passé derrière le bar pour leur préparer des cocktails sans attendre. Elle évitait de croiser son regard. Cela le dérangeait quelque peu. Il avait peur qu’elle mette fin à la soirée rapidement, et il avait envie qu’elle reste encore un peu. Aussi, il fut surpris qu’elle reprenne la parole.

 

- Alors, le dernier chapitre du cours que j’ai manqué était « Comment la faire monter à l’étage » ? Elle vit ses yeux s’arrondir de surprise. Emma m’a dit que tu vivais juste au-dessus.

- C’est vrai que cela a un côté très pratique, dit-il avec un sourire coquin. Mais ce n’était pas l’idée principale quand j’ai emménagé.

 

Il vit qu’il avait piqué sa curiosité. Tant mieux, il voulait qu’elle arrête de le prendre uniquement pour un homme à femmes.

 

- Le propriétaire m’a proposé le logement pour que je garde un œil sur son bar. Je gère la réception des denrées, je palie au service en cas de forte fréquentation, je tempère en cas d’échauffement de la foule, et ce peu importe l’heure. C’est la contrepartie pour ne payer un loyer que d’une somme dite symbolique.

- A n’importe quelle heure ? …

 

Veronica Voff : Ceci explique pourquoi il était tout le temps là.

 

- … Pas évident pour avoir une vie privée digne de ce nom.

- Ma vie c’est ce bar à présent.

 

Elle le sonda un instant. Il s’était assombrit. Elle se doutait que son passé à lui non plus n’avait pas dû être tout rose. Elle n’insista pas. Elle tourna la tête vers la baie-vitrée juste à côté d’eux.

 

- Ça doit être magnifique l’été aussi.

 

Il tourna lui aussi la tête, avant de reporter son attention sur elle.

 

- Tout à fait. Mais on dit toujours qu’il faut le voir pour le croire.

 

Elle se retourna avec un sourire. Le regard qu’il lui portait fit naître des papillons dans son ventre. Elle ne laissa rien paraître.

 

- Qui sait, peut-être que mon bonhomme remontrera signe de vie dans le coin.

- Qui sait ! repéta-t-il songeur.



Ils discutèrent toute la soirée. Le bar se vidait d’heure en heure. Ils sortirent de leur bulle quand Alice commença à mettre les chaises sur les tables pour le grand ménage. Ils l’aidèrent, puis vint l’heure des adieux. Veronica devait être à l’aéroport en fin de matinée. Elle serra Alice et Emma dans ses bras, elle hésitait concernant La fleur.  Celui-ci mit fin à son hésitation en prenant l’initiative de passer un bras autour de ses épaules et de lui déposer une bise sur la joue. Elle laissa sa carte à tout hasard, au cas où ils croiseraient Logan, avant de prendre congé.

 

En faisant ses bagages, elle se sentait moins pressée de rentrer que les autres jours. Elle avait passé une bonne soirée. Au final, elle n’avait rencontré que de bonnes personnes au Canada. Elle posa une main sur sa joue. Elle n’était pas déçue d’être venue.


Elodielodi  (25.05.2018 à 17:51)

31 décembre 2006

 

A son retour à Neptune, elle fut accueillie par son Papa Ours. Papa Mars était en pleine filature. En la voyant sortir de sa voiture, il se pencha comme pour vérifier qu’elle était seule. Elle lui fit une moue désapprobatrice.

 

- Bonjour BFF de mon cœur. Ne commence pas, sinon tu ne recevras pas les meilleurs vœux de Veronica Mars pour la nouvelle année cette nuit. Et crois-moi, tu veux mes meilleurs vœux !

- Je te crois ! dit-il en la serrant dans ses bras. Maaaaiiiis…..

- Mais quoi ?

- Allez, reconnais-le. Pour une fois. Juste une fois ! la supplia-t-il.

- Ok. Tu avais raison. Chantonna-t-elle avec mauvaise foi.

 

Il jubila et esquissa une danse de la victoire sur le trottoir en face de la résidence de son amie. Elle l’entraîna dans l’escalier afin de ne pas attirer l’attention des voisins. Il prit sa valise et la suivit en entourant ses épaules de son bras libre. Une fois dans l’appartement, elle ne prit pas le temps de défaire ses affaires. Elle leur servit à boire et entreprit de raconter son voyage.

 

- Donc au final, tu n’es pas plus avancée.

- Et non…

- Donc tu as ruiné plus de six mois d’économies pour rien.

- Non. J’ai pris des vacances !

- Ce ne sont pas des vacances quand on travaille, tu le sais ?

- J’ai changé d’air, si cela te convient mieux. Et puis… J’ai rencontré des gens très sympathiques.

 

Wallace tiqua et observa son amie. Elle ne trouvait jamais personne sympathique. Ou alors elle ne le disait pas. C’était louche.

 

- Tu as rencontré quelqu’un ? demanda-t-il mi-inquiet, mi-amusé.

- J’ai rencontré des tas de gens.

- Je parlais d’un homme, dit-il légèrement agacé par son esquive.

- Non.

 

Son absence de sarcasme et son teint rosissant mit la puce à l’oreille de Wallace. Il plissa les yeux comme pour la percer du regard. Il entendit Veronica soupirer.

 

- Tu avais raison à propos de Piz aussi. Avoua-t-elle sans le regarder.

 

Il ne dit rien. Il voyait bien qu’elle n’avait pas fini. Il ne voulait pas interrompre sa réflexion, il savait que cela pourrait la frustrer.

 

- Il ne m’a pas manqué… Reprit-elle. Pas du tout.

 

Elle se sentait coupable. Elle allait faire du mal à Piz. Elle ne le voulait pourtant pas. Mais elle ne pouvait pas le laisser s’attacher plus encore ou attendre un peu plus qu’il se lasse. C’était égoïste. Elle regarda de nouveau Wallace.

 

- Tu crois que c’est cruel de quitter quelqu’un le jour du réveillon ? Tenta-t-elle avec un ton léger.

 

Il lui sourit, comme pour dédramatiser ce qu’elle s’apprêtait à faire.

 

- Je pense qu’il vaut mieux avant qu’après la soirée. Il aura tout l’alcool nécessaire pour oublier.

 

Il la vit se tourmenter. Alors pour lui offrir un peu de répit, il changea de sujet.

 

- Devine qui sera là ce soir ? … Mac ! Elle ne voulait pas rater ton retour. A moins que ce ne soit le résumé de mes matchs de folie. Je ne t’ai pas dit qu’on avait explosé les WildCat ? J’ai mis le bouillon….

 

Il vivait ses récits, mimant les situations vécues en matchs, reproduisant les tirs en balançant sa canette de soda dans la poubelle… Cela suffit à Veronica pour retrouver une meilleure humeur avant de se rendre chez Piz.

 

***

 

 

- Veronica ? Tu es déjà là ? Annonça un Piz surpris en ouvrant la porte.

 

Il la prit dans ses bras et voulut l’embrasser mais elle fit échouer le baiser sur sa joue. Blessé, il s’écarta. Et l’invita à entrer. Il ne savait que trop bien ce qui l’attendait. Elle resta debout au milieu de la pièce.

 

- Je pense que tu as compris pourquoi j’étais là, osa-t-elle après avoir rassembler son courage.

- J’ai compris quand mes appels et messages sont restés sans réponse pendant l’escapade où tu n’as pas voulu que je vienne.

 

Veronica Voff : En effet, vu comme ça, c’était déjà écrit.

 

- Ecoute, je suis désolée. J’ai pensé que cette coupure nous ferait du bien, ça n’a pas été le cas.

- Ce que je ne comprends pas c’est comment tu as pu penser cela. Personne n’envisage de passer cette période loin de la personne qu’elle aime.

 

Veronica baissa les yeux. Silence éloquent.

 

- Tu ne m’aimais pas en fait.

- Je n’en savais rien.

- J’aurais préféré le savoir avant. S’énerva-t-il.

- Ah oui ? Et comment je te dis ça ? Au fait Piz, je ne sais pas si je t’aime ? A quel moment tu préconises de sortir une telle phrase ? s’emporta-t-elle à son tour.

 

Ils se fixèrent, le regard agressif. La réaction de Piz étonna Veronica. Il se mit à exploser de rire, ce qui la détendit et finit par l’entraîner dans son fou rire.

 

- Tu as raison. Je ne suis pas certain de préférer cette solution. Il reprit plus sérieusement. Je crois que je le savais déjà en plus. J’ai bien senti que tu m’échappais, j’ai essayé de te garder, j’ai même vu que tu faisais des efforts. Ça n’a pas marché, tant pis pour moi.

- Je suis désolée.

- Tu m’as fait l’honneur de m’accorder quelques temps avec toi. C’est déjà beaucoup.

 

Elle lui sourit tristement, il lui rendit. Elle regarda la porte, prête à partir.

 

- Tu vas à la soirée du nouvel an ce soir ? demanda-t-il.

- C’est ce qui est prévu.

- A tout à l’heure alors.

 

Elle quitta la pièce, mitigée. Elle se sentait toujours coupable mais étonnamment soulagée de la tournure des événements.

 

Veronica Voff : Une rupture presque agréable en fait.


Elodielodi  (28.05.2018 à 18:03)

 

Elle profita d’être déjà à Hearst pour se pointer chez sa copine. Elles pourraient discuter entre filles le temps de se préparer. En toquant à la porte, c’est Parker, la colocataire de Mac qui lui ouvrit.

 

- Veronica, comme je suis contente de te voir. Entre. Avec Mac on allait commencer à se préparer pour ce soir. Tu veux que je te prête des affaires ? Ou tu as ce qu’il te faut ? Tu dormiras ici avec nous ?

 

Veronica Voff : On repassera pour la discussion entre filles.

 

Parker était gentille mais Veronica n’avait aucune envie de discuter avec elle.  Elle se contentait de donner le change. Sa superficialité faisait écho à celle de ses ennemies au lycée. Et même si Parker n’avait pas la méchanceté de Madison Sinclair, Veronica s’en méfiait comme de l’eau qui dort. Cela ne l’avait pas empêché en début d’année d’enquêter pour elle, sur le violeur qui rodait sur le campus. Elle l’avait démasquée et justice avait été faite pour Parker. D’où la reconnaissance de la jeune femme qui chaque fois qu’elle voyait Veronica la bombardait d’une affection sans retour. Mac vint l’embrasser, Veronica lui sourit, reconnaissante du soutien qu’elle lui avait apporté dans cette enquête. Mais tout ça, elle lui expliquerait le soir-même.



A la fac, on pouvait compter sur les fraternités pour s’amuser. Pour une fois, elles avaient voulu faire les choses ensemble pour que la fête soit mémorable. Cet hiver étant particulièrement chaud en Californie, la rue du campus qui menait aux fraternités avait été décorée, des bars avaient été installés un peu partout, des pistes de danse avec différentes ambiances étaient aménagées dans différents jardins. Un vrai travail d’équipe.

 

Veronica et Mac était installées dans un coin lounge, un peu au calme. Mac raconta ses vacances déprimantes et la façon dont elle avait réussi à planter ses parents le jour de la Saint Sylvestre. Elle était vraiment remontée, ce qui amusait Veronica. Mac avait tendance à tempérer Veronica, et cette dernière n’avait pas prévu d’échanger les rôles ce soir là.

 

Ce fut au tour de Veronica de raconter son voyage. Elle raconta ses déceptions, imita l’accent canadien – ce qui fit rire aux éclats son amie -, parla de ses rencontres. Mac avait l’air soulagée qu’elle n’ait pas passé son temps enfermée dans sa chambre à broyer du noir et remerciait intérieurement Emma et Alice. Et La Fleur aussi.

 

Veronica interrompit son récit à l’arrivée de Wallace et Piz. Ce qui finit de mettre la puce à l’oreille de Mac.

 

Ils tâchèrent de passer une bonne soirée. Ils allèrent de piste de danse en piste de danse, de fou rire en fou rire.

 

***

 

Janvier 2007

 

Elle aborda la rentrée sereinement. Malgré la rupture, sa relation avec Piz n’était pas – trop – tendue. Cela lui facilitait drôlement la vie. Son enquête avait échoué, mais elle avait courru après un mort, alors elle relativisait. Bien décidée à se consacrer à ses études, elle arriva à l’heure et s’installa au premier rang.

 

Elle reprit son train-train habituel. Cours, enquêtes, et sorties avec ses amis.


Elodielodi  (30.05.2018 à 19:51)

24/01/07, 22h52

From : [email protected]

To : [email protected]

Objet : RAS

Message :

Bonsoir Miss Détective.

As-tu ferré ton poisson ? RAS du côté de Peachland.

L’équipe te passe le bonjour.

Will


Elodielodi  (31.05.2018 à 21:28)

25/01/07, 00h23

From : [email protected]

To : [email protected]

Objet : RE : RAS

Message :

Hé !

Non. J’ai lâché l’affaire.

Mais merci pour l’info. Cela fait de toi mon indic. Sache par contre que je n’ai pas de quoi te payer !

Embrasse Emma et Alice de ma part.

V.


Elodielodi  (31.05.2018 à 21:28)

25/01/07, 10h34

From : [email protected]

To : [email protected]

Objet : RE : RE : RAS

Message :

Et moi je n’ai pas le droit à un bisou ? C’est quand même moi l’indic !

Une info contre un bisou, ça vaut le coup non ?


Elodielodi  (31.05.2018 à 21:29)

Mac vit Veronica sourire à pleine dent face à son téléphone.

 

- Quelle bêtise à encore faite notre sportif préféré pour te faire sourire à ce point ?

- Hey, je te rappelle que la dernière bêtise en date est signée MacKenzie. Rétorqua un Wallace sorti de nulle-part.

 

Mac sursauta, ce qui laissa le temps à Veronica de se reprendre et de ranger son téléphone. Elle s’attarderait sur la réponse au mail qu’elle venait de recevoir plus tard.

 

- Je confirme. C’était de la belle boulette. Ou alors je ne m’y connais pas en boulette. Conforta Veronica en posant un bras sur l’épaule de Mac.

- Encore combien de temps vais-je en prendre pour avoir inconsciemment vendu la mèche à l’ex-petit-ami de ma colocataire que cette dernière était en plein 5 à 7 avec un autre ?

- Mon cher Wallace, qu’en pensez-vous ?

- J’en pense qu’il faut attendre qu’une boulette de taille égale ou supérieure soit commise par Mademoiselle Mars ci-présente ou par moi-même.

- Et qui est juge de la-taille-des-boulettes ?

- Mademoiselle Mars ci-présente et moi-même.

- Grrrrrr. Evidemment. J’en ai pour perpétuité.

- D’ailleurs, comment s’en sort Parker sur ce coup là ?

- Aucune idée. Elle m’évite comme la peste.

- Ce n’est pas vraiment une grande perte, avoua Veronica.

Pas vraiment non. Avec un peu de chance elle demandera pour changer de chambre ! dit Mac en battant des mains.

- Et peut-être que j’emménagerai, glissa Veronica l’air de rien.

 

Mac devint hystérique.  Elle commença à faire des plans sur la comète, ce qui amusait Wallace et Veronica.


Elodielodi  (31.05.2018 à 21:31)

25/01/07, 19h53

From : [email protected]

To : [email protected]

Objet : RE : RE : RE : RAS

Message :

Ça vaut le coup. Mais si tu exiges une contrepartie, il me faut plus qu’une non-information ;)

 


Elodielodi  (02.06.2018 à 21:00)

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mamynicky, 16.05.2024 à 20:16

Quant à moi je vais patienter jusqu'en juin j'ai horreur d'attendre entre les épisodes. Bon visionnage !

CastleBeck, Aujourd'hui à 15:42

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