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Série : Veronica Mars
Création : 18.06.2018 à 15h57
Auteur : Marion
Statut : Terminée
« l’histoire se déroule plusieurs années après la fin de la série et ne tient ni compte du film, ni des livres » Marion
Cette fanfic compte déjà 96 paragraphes
Maison de Keith Mars – Neptune
Lorsqu’il sortit de la voiture, il hésita avant de poser un pied sur la première marche. Il inspira profondément pour se donner de la contenance. Mac l’attendait de pied ferme devant la porte. Dick les observait, assis à l’arrière du SUV. Une fois à sa hauteur, Mac n’attendit pas que Logan soit prêt et appuya sur la sonnette. Au bout de quelques secondes, un Keith fatigué apparut sur le pas de la porte, les dévisagea un instant avant de soupirer.
MAC – M. Mars, j’ai besoin de votre aide. Commença-t-elle.
Keith la regarda avec un petit sourire, ouvrit la porte et désigna la table du salon. Lorsque Mac jeta un œil elle en perdit son souffle.
LOGAN – Vous aussi.
Keith acquiesça sans oser croiser le regard du jeune homme. C’était encore douloureux, encore trop tôt.
Sur la route – Californie
La voiture roulait à vive allure alors que le soleil descendait lentement dans le ciel, caressant doucement les vagues à l’horizon. La journée avait été longue et éprouvante. Revoir Keith, revoir Mac et devoir ressasser les souvenirs étaient pour lui douloureux. Trop douloureux encore. C’était comme lacérer une blessure encore ouverte à vif. Les souvenirs étaient permanents, son regard, ses yeux son odeur. Il la retrouvait partout mais il était incapable de saisir le moment et ça le rendait fou. Il serra les poings sur le volant et appuya encore un peu plus sur l’accélérateur. Longea la côte sur plusieurs kilomètres. Il n’y était plus retourné depuis des lustres mais là, il le fallait. Depuis le premier jour de sa mort. Depuis le premier jour du reste de sa vie sans elle il n’avait plus mis un seul pied chez eux. Il ralentit un peu en apercevant la ville qui se dressait devant lui. Et au dernier moment il tourna brusquement à droite, s’engouffrant dans un chemin de gravier et descendit vers l’océan. La petite route passa un camping, quelques petites maisons et au bout de la route, un bar. Il arrêta le moteur, inspira profondément et sortit du véhicule.
«Katie’s Bar » - Plage
Quelques habitués buvaient tranquillement leurs verres, attablés derrière un burger gigantesque. Deux jeunes garçons jouaient au billard pour tenter de se faire bien voir des deux seules filles installées à l’arrière dans la salle. Et le manège semblait fonctionner. La barmaid servit deux bières, secoua ses cheveux blonds et se passa une main sur le front. Elle gratifia les clients d’un sourire lorsqu’elle croisa le nouveau venu.
X – Et bien et bien, beau gosse ça faisait un moment qu’on ne t’avait vu dans le coin !
Elle sortit automatiquement un verre, le remplit d’un liquide ambré avant d’y ajouter un glaçon. Elle poussa le verre vers Logan, qui n’avait toujours pas lâché un mot. Elle s’appuya sur le comptoir, le regardant intensément alors qu’il s’installait sur la chaise face à la jeune femme. Il fut pris d’un léger spasme.
Flash Back
- Hey bad boy ! Lança une voix avant de se jeter à son cou.
Il accepta l’accolade avec un immense sourire et l’enlaça tendrement avant de déposer ses lèvres sur celles de la petite blonde.
- Hé partenaire, lâcha-t-il enfin alors que leurs bouches se séparèrent. Je pensais que je ne te verrais pas ce soir.
Elle passa sa main dans ses cheveux ondulés et lui sourit avant de se tourner vers la barmaid.
- Kate, la même chose, s’il te plait.
Kate acquiesça et rapporta un whisky avec glace et lui déposa sur le comptoir.
KATE – Alors, dure journée,les amoureux ?
- Logan et moi on a enfin coincé le salaud de la semaine. Alors, affaire close, tout va bien ce soir.
LOGAN – J’adore quand tu dis ça Mars. Mais évite de dire ça tout haut, tu sais bien qu’à chaque fois ça finit par un coup de fil. Et j’ai d’autres plans pour ce soir…
VERONICA – Ouh lala! Monsieur Echolls! Serait-ce des avances ?
Logan sourit et Kate leur jeta un torchon au visage.
KATE – Ça suffit vous deux, ou je vous mets dehors ! Pas d’effusion ici ! Lança-t-elle avec un sourire.
Fin du Flash Back
KATE – Logan ?
LOGAN – Hé… Désolé.
KATE – Je voulais te demander comment tu vas mais apparemment ce n’est pas la grande forme.
LOGAN – Ah ! C’est dommage, moi qui pensait avoir la tête des bons jours, tu devrais me voir quand ça ne va pas., plaisanta-t-il.
KATE – Je suis désolée.
LOGAN – Moi pas.
KATE – J’ai entendu que tu n’étais plus flic ?
LOGAN – Je t’ai rejointe au rang des ex flics.
KATE – Si tu veux, j’embauche, deux mains de plus ne seraient pas du luxe.
LOGAN – Attention je pourrais te prendre au mot.
KATE – Oui mais alors change de tête, tu risquerais de faire fuir les clients.
Il avala le whisky d’une traite et observa la jeune femme en face de lui. Elle était d’une beauté rare, les traits fins, telle une enfant, les yeux d’un bleu éclatant presque enivrant. Et pourtant elle était la seule femme qu’il n’avait jamais abordée. Dieu sait qu’il avait tenté de l’oublier au départ, pendant plusieurs mois, dans les bras de plusieurs femmes, et une fois qu’il avait écumé toutes celles qui avaientt bien voulu de lui, il avait compris que ce sentiment ne le lâcherait pas, que même le désir de toutes ces femmes ne le rendait plus aussi vivant qu’elle avait su le faire. Il plongea son regard dans celui de l’ex flic, s’y noya un instant en repensant à son passé. Elle avait perdu son père dans d’étranges circonstances et avait attenté à sa vie. Elle avait fichu sa carrière en l’air à cause de choses qu’elle pensait avoir vues et tous l’avaient prise pour une folle. Alors qu’elle était passée à deux doigts de la mort, elle avait quitté Los Angeles, pour finalement se reclure dans ce petit hameau.
LOGAN – Je l’ai tué, Kate.
KATE – Arrête, ce n’est pas vrai Logan, elle savait aussi bien les risques du métier que toi, il va falloir que tu …
LOGAN – Ce n’est pas d’elle dont je parle. L’interrompit-il doucement.
Kate s’immobilisa un moment, sortit la bouteille de sous le bar et un second verre et posa le tout devant Logan.
KATE – Toi et moi, il faut qu’on parle.
Elle contourna le bar, jeta un œil autour d’elle et s’écria.
KATE – Désolée tout le monde, mais petite urgence, je dois fermer plus tôt que prévu, c’est la maison qui offre, à demain tout le monde.
Les huit paires d’yeux se tournèrent vers elle en ronchonnant un peu mais ne discutèrent pas. Kate avait cette autorité dans la voix qui ne laissait pas place à la discussion. Logan avala un deuxième verre avec un sourire en la regardant faire. C’était le seul endroit, hormis chez eux, où elle et Logan se laissaient aller à être un couple. Au travail, comme dans la vie de tous les jours, personne, à par leurs proches et familles, n’était au courant pour eux. Alors c’est là qu’ils se retrouvaient. Au fil du temps ils avaient lié une amitié forte avec Kate. Alors ici c’était un peu leur havre de paix. Ils s’y sentaient tellement à l’aise qu’ils avaient décidé d’acheter la maison au bout de l’allée. Mais ça, personne ne le savait. Ni Keith, ni Mac, même pas Kate. Les papiers avaient été signés quelques semaines avant qu’il fasse sa demande. Le tout était enfin en place.
Flash Back
VERONICA – Voilà, c’est notre maison. Notre secret à toi et moi. Un lieu qui nous appartient.
Logan sourit.
LOGAN – Je ne me souviens pas t’avoir déjà connue si sentimentale. Est-ce-que je dois me sauver en courant ?
VERONICA – Nan, j’ai tué le romantisme à l’époque du lycée, c’est vrai, excuse-moi. Laisse-moi reformuler. Par ici j’accrocherai les photos des filatures que je ferai, on aura un tableau de meurtrier par ici, une armoire avec nos costumes pour les missions sous couverture là-bas…
Il l’interrompit en l’attrapant par la taille et lui vola un baiser.
LOGAN – Tais-toi Mars !
Fin Flash Back
Maison de Logan sur la plage
Il tourna la clé dans la serrure avec difficulté. Il aurait dû éviter les deux derniers verres qu’il avait pris avec Kate. Il poussa la porte et un frisson l’envahit. Il resta un moment sur le pas de porte, le regard dans le vide, comme s’il venait d’ouvrir une tombe. Il se ressaisit et fit quelques pas dans la pénombre. Seule la lune baignait la grande pièce dans une lumière blanchâtre. Les meubles étaient là, les photos déjà accrochées aux murs, la cuisine était presque finie grâce aux durs effort de leurs petites mains. Il fixa le seau et la serpillère dans le coin du meuble avec un sourire.
Flash Back
Elle faisait les cent pas dans le salon, vêtue d’un short et d’un t-shirt trop grand pour elle, une tasse de café dans les mains.
VERONICA – Allez, ce n’est pas si dur, c’est un évier! On ne réussira jamais à monter la cuisine si on n’est même pas capable de fixer l’arrivée d’eau.
LOGAN – Tu veux essayer, peut-être ? Lança-t-il la tête caché dans le placard.
VERONICA – Je me demande, lança-t-elle avec un peu de défi dans la voix.
LOGAN - Mars !
Alors qu’il voulait sortir du placard, il fut arrosé par un jet et le joint lâcha dans la foulée, tordant la partie déjà installé sous la pression et avant qu’il n’ait le temps de réagir, le tuyau lâcha et un jet d’eau l’arrosa.
LOGAN – …chier
Elle se mit à rire telle une enfant, incapable de se retenir. Logan se hissa tant qu’il put hors du meuble, et s’assit par terre en la regardant.
LOGAN – Mars, tu pourrais aller éteindre l’eau ou tu attends qu’on fasse une piscine dans le salon ? Lâcha-t-il mi- contrarié mi- amusé.
Fin Flash Back
Il observa la pièce avec calme quand soudain, la colère monta en lui comme une fusée au décollage. Son sang cognait dans ses tempes, ses nerfs claquaient dans ses membres. Il attrapa la cafetière et la lança contre le premier mur. Dans la foulée, il envoya valser tout ce qui se trouvait sur le plan de travail de la cuisine, il frappa dans les meubles, renversa le frigo, arracha les rideaux installés il y peu de temps, attrapa l’échelle et frappa le mur de toute ses forces. Les larmes se mirent à couler, il se mit à crier de douleur et se laissa tomber au sol entre les débris, s’effondrant en larmes. Les mois qui avaient passé n’avaient pas réussi à cacher cette rage, le fait d’avoir tué l’homme responsable de sa mort n’avait pas changé la donne non plus. Il avait toujours eu cette rage en lui, cette violence, mais elle était là pour le canaliser. Maintenant elle n’était plus et il était incapable de l’accepter.
Lorsque les rayons du soleil vinrent caresser son visage, il ouvrit péniblement les yeux. Appuyé dans l’angle du salon, dans la même position que la veille, c’est ainsi qu’il avait fini par s’endormir. Ses yeux étaient secs et irrités à force de pleurer, sa bouche pâteuse du fait de l’alcool. Avant même qu’il puisse se redresser, on toqua à la porte. Il secoua la tête et fronça les sourcils. Personne ne savait que cette maison avait été vendue à part le maire et l’ancien propriétaire. Et il n’avait rendez-vous avec ni l’un ni l’autre. Il se remit sur ses pieds avec difficulté -l’alcool n’avait pas encore totalement quitté son organisme- alors que les coups sur la porte redoublaient.
- Département du Sheriff, ouvrez !
A ses mots Logan accéléra le mouvement, surpris, et entreprit d’ouvrir la porte rapidement. Il tomba nez à nez avec un agent qui le dévisagea d’un mauvais œil.
ADJOINT - Les voisins se sont plaints de bruits cette nuit. Tout va bien ?, demanda-t-il en fronçant les sourcils, lorsqu’il aperçut l’intérieur de la maison et les mains abimées de Logan.
LOGAN – Désolé, j’ai décidé de redécorer, ça m’a pris sur un coup de tête. Ça n’arrivera plus.
ADJOINT – En pleine nuit ?
LOGAN – Je suis désolé j’ai l’âme d’un artiste, j’ai pas pu résister, ironisa-t-il.
ADJOINT – Essayez de faire cela à des heures correctes, la prochaine fois.
Il quitta le perron et rejoignit son véhicule. Logan resta sur le pas de la porte et observa les dégâts qu’il avait causés cette nuit avec une grimace. La scène était à l’image de son cœur ravagé. Cette douleur, il fallait qu’il la canalise. Il fallait qu’il sache qui jouait avec ses nerfs de cette façon. Depuis cette histoire de Lys blanc, tout avait de nouveau été chamboulé. Il avait réussi à trouver un accord avec lui-même et ce Lys blanc avait tout foutu en l’air. Qui pouvait bien être cette Sara Civermon? Il n’avait jamais entendu ce nom et ne savait absolument pas d’où elle pouvait bien sortir ni comment elle savait qu’il aimait les Lys blanc. Pourquoi Keith et Mac ? Y avait-il d’autres personnes concernées par cette farce de mauvais goût ? Il fouilla son pantalon et en sortit son téléphone. La batterie était presque vide mais cela suffirait. Il composa un numéro rapidement et attendit que l’on décroche.
- Je ne sais pas toi mais certaines personnes dorment, le dimanche ! Lâcha une voix féminine un peu contrariée.
LOGAN – Tu vas me dire que tu n’as pas passé la nuit à traquer Sara Civermon ?
Un silence s’en suivit. Un sourire se dessina sur le visage du jeune homme et son regard s’éclaira quelques peu.
- Ok, j’admets. Mais ne te fais pas de faux espoir. Il n’y a rien sur une certaine Sara Civermon. J’ai trouvé des Sarah avec H Civermon ou des Sara Civerman avec A mais rien avec cette orthographe.
LOGAN – Tu as cherché partout ?
- Tu as besoin de demander ?
LOGAN – Qu’est-ce qu’on a comme autre option ?
- Tu veux que je traque une morte peut-être ?
LOGAN – Mac, je sais que ce n’est pas simple mais il doit bien y avoir un moyen de remonter cette piste, non ?
MAC - Logan, elle est morte ok. On l’a enterrée. Cette personne ne fait que jouer avec nos nerfs, tu veux vraiment t’engager dans cette voie ?
LOGAN – Et si elle ne l’était pas… Osa-t-il souffler.
Un silence s’installa à l’autre bout du fil.
MAC - Je vais voir si je trouve des empreinte sur la carte, je vais tenter une ou deux choses mais Logan prépare toi, elle n’est plus là et aussi mal que ça me fasse, je ne pense pas que ce soit elle qui nous envoie des messages.
LOGAN – Très bien, merci. Mais j’aimerais quand même savoir qui s’amuse à jouer avec nous.
MAC - Je m’y mets alors. Je te tiens au courant si je trouve quelque chose.
Maison de Mac & Dick – Neptune
Elle raccrocha en soupirant avant de déposer le portable à côté de la tour de son ordinateur. Elle n’avait pas dormi de la nuit. Dick la rejoignit, les cheveux ébouriffés.
DICK – Tu as passé la nuit à faire des recherches?, glissa-t-il délicatement entre deux bâillements.
Elle acquiesça sans rien dire.
DICK – Tu penses qu’il est fou, n’est-ce pas ?
Elle n’osa pas répondre à cette question et se frotta les yeux qui commençaient à la démanger.
MAC – Fou je ne sais pas, mais il y a peu de chances pour qu’elle soit en vie, ça oui. J’ai juste peur qu’il retombe au plus bas.
DICK – Il est déjà au plus bas Mac. Ce n’est pas ta faute.
MAC – Oui mais cette fois ci, quelqu’un joue avec nos nerfs et je n’ai pas envie de lui annoncer à nouveau que tout ça n’est qu’une illusion. Sa vue se brouilla, la fatigue ne l’aidait pas à se battre contre ses larmes.
DICK – Ce que tu veux dire, c’est que toi, tu ne veux pas faire face à ça…, lâcha-t-il, comprenant où elle voulait en venir.
MAC – Elle est morte Dick. On a fouillé ce foutu océan pendant des semaines, on a dû rechercher Logan trois fois en hypothermie pendant les mois qui ont suivi car il a continué à plonger à des kilomètres à la ronde. Sa photo est passée sur toutes les chaînes. Elle n’est pas Jason Bourne ! Elle n’aurait pas survécu aussi longtemps que ça et même si, pourquoi maintenant ? Pourquoi pas après l’accident ? Ça n’a aucun sens.
Il s’approcha d’elle, alors qu’elle fondait en larme et posa ses deux mains sur ses épaules pour la calmer. Il savait que s’il la prenait dans ses bras elle s’emballerait de plus belle. Elle posa ses deux mains sur celle de son conjoint et tenta de se calmer. Elle inspira profondément et tenta de se reprendre alors que son téléphone se remit à sonner.
MAC – Mac. Décrocha-t-elle rapidement sans regarder l’écran.
- Est-ce que le nom de Sara Civermon te dit quelques choses ? Lança une voix au bout du fil.
Les épaules de la jeune femme s’affaissèrent à nouveau et elle tenta de respirer normalement pour cacher son stress.
MAC – Pourquoi ? Osa-t-elle demander.
- On a déposé une fleur pour moi dans la salle des profs. Un Lys blanc. Ça te dit quelque chose ?
MAC – Oui, on en a tous reçu un de cette mystérieuse Sara.
- Ne me dis pas que… Alors que sa voix se brisa au téléphone.
MAC – Si, Wallace. Ça a bien un rapport avec elle. Logan est passé hier, on est allé voir Keith, je n’avais pas le courage de t’appeler hier soir, il était tard, mais apparemment tu as eu le même cadeau que nous tous.
WALLACE – Je finis l’entraînement, on se retrouve chez Mama Leone à midi. Lâcha-t-il d’une voix plus froide avant de raccrocher.
Mac leva les yeux au ciel. Ça y est, le passé venait d’être remué, encore. Elle leva les yeux vers Dick, qui tenta un sourire rassurant et attrapa sa main pour la serrer dans la sienne en signe de reconnaissance.
Mama Leone – Neptune
Lorsque Mac pénétra dans le restaurant Logan était déjà attablé devant un verre de Whisky et jouait nerveusement avec. Elle respira un bon coup et s’avança vers lui d’un pas sûr. Elle lui avait envoyé un message à la dernière minute en espérant qu’il ne vienne pas. La dernière réunion de groupe s’était plutôt mal finie entre eux et elle ne savait pas comment Wallace réagirait lorsqu’il verrait que Logan était de la partie. Et elle n’avait aucune envie de revivre ça. A vrai dire, elle n’en avait absolument plus la force.
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