HypnoFanfics

  Alors qu’ils discutaient avec la belle latino et Danny, un agent vint les interrompre.

 -Excusez moi, dit-il, mais nous avons trouvé ceci dans la chambre froide.

Il avait à la main un sachet plastique contenant un téléphone portable.

 -Nous l’avons examiné, continua-t-il, il appartient à Ronald Gomez, un dealer.

 -Vous avez dit Ronald ?! S’exclama Sam.

 -Oui.

 -Je crois que l’on tient notre troisième homme, déclara Martin en prenant le sachet.

Il enfila une paire de gant en latex et saisit l’appareil. Il consulta le journal des appels reçus, le dernier était de Donovan.

 -On les tient tous !

Jack appela Vivian, la prévenant de leur découverte et de leur retour prochain.

Puis il demanda au policier d’aller arrêter au plus vite Ronald Gomez et de le transférer au bureau fédéral de New York.

  Les cinq agents étaient de retour à New York, Elena avait été autorisée à quitter l’hôpital. Amély était gardée pour d’autres examens mais elle n’était plus en danger. Vivian avait mis les trois coupables dans trois salles d’interrogatoires.

 -Laissez-moi interroger Igor Manning, demanda Danny.

 -Tu ne dois pas participer à l’enquête, lui rappela Vivian.

 -Car je n’étais pas entièrement disculpé, mais maintenant que je le suis !

 -D’accord, accepta Jack, c’est ce qu’a dit le procureur.

 -Tu l’as appelé ?

 -Je savais que tu voudrais arrêter toi-même Manning.

 -Merci Jack.

 -Y’a pas de quoi. Je viens avec toi.

 -Vivian et moi voulions interroger Donovan, déclara Sam.

 -Aucun problème. Martin et Elena, vous vous chargez de Gomez.

 -Bien.

  Igor Manning avait un air furieux. Il était face à Malone et Taylor, qui eux au contraire, affichaient des mines satisfaites.

 -M. Manning, je pense savoir que vous n’ignorez pas la cause de notre présence, déclara Jack

 -Vous vous trompez.

 -Non, vous avez fait enlever Amély Jeans, peu de temps après le départ de l’agent Taylor pour le faire accuser. Vous avez kidnappé Elena Delgado, l’une de nos agents, dans le parking du bureau du FBI. Vous l’avez tabassé.

 -C’est faux, je ne connais ni Amély, ni Elena Delgado.

 -Vous mentez. Nous avons trouvé des photos d’elles dans votre sous-sol. Mais vous n’êtes pas le seul coupable, il y a aussi Carmine Donovan et Ronald Gomez.

 -Connais pas !

 -Encore un mensonge, nous avons inspecté vos relevés téléphoniques ainsi que les leurs. Vous étiez tous en contacte lors de cette semaine. Les 2 000 $ ont été dur à retrouver mais les dates de sortie de votre compte et l’entrée sur le compte de Donovan était très parlante.

 -je lui devais du fric !

 -Je croyais que vous ne le connaissiez pas ?!

 -J’ai menti.

 -Et vous continuez, vous ne lui deviez rien.

 -Vous allez être accusé de deux enlèvements, de coups et blessures et de tentative de meurtre. Votre dossier sera aussi passionnant qu’un roman, déclara Danny.

 -Vous n’avez aucune preuve, rien, que dalle, nada !

 -Nous avons des photos, des témoignages, des relevés téléphoniques. Des experts scientifiques examinent en ce moment le Carmine, on aura vos empreintes. Nous avons le mobile, l’opportunité et le moyen. Vous allez couler.

Manning souffla dans le creux de ses mains et les ouvrit :

 -C’est du vent !

 -Nous verrons au procès.

  Carmine Donovan dévisageait les deux femmes avec un air supérieur.

 -Alors, que me voulez vous ?

 -Vous arrêtez, répondit Samantha.

 -Pour quel motif ?

 -Tentative de meurtre, coups et blessures ainsi que de kidnapping. Cela vous va-t-il ?

 -Vos collègues ont passé un accord avec moi, agent Spade, je leur ai dit où était les deux nanas et ils glissaient un mot en ma faveur.

 -J’ai un autre accord à vous proposer, assura-t-elle. Vous reconnaissez les faits en mettant tout sur le dos du conspirateur. Vous témoignez au procès. En échange, vous n’écoperez que de la moitié de la peine.

 -C’est un arrangement en votre faveur, ça ne m’arrange pas vraiment, moi !

 -Bien sur que si, répondit Vivian, nous on peut vous boucler dans tout les cas. Mais si vous nous aidez, c’est Igor Manning qui paiera le prix fort.

Le malfrat réfléchit un moment :

 -Et pour Gomez ? Demanda-t-il

 -Comme pour vous, des agents lui font cette proposition.

 -Il a accepté ?

 -On ne sait pas encore.

 -Bien, j’accepte votre proposition.

Ronald Gomez ne tenait pas plus que lui a endosser la responsabilité des événements. Martin et Elena n’eurent aucun mal à lui faire accepter l’accord.

  Les six agents se retrouvèrent à l’étage des bureaux. Jack récupéra les accords signés et demanda à ses coéquipiers de lui remettre tout ce qui touchait à l’affaire.

 -Au faite, Danny, est-ce que ce collier appartient à Amély ? Demanda Vivian au beau latino.

Le latino regarda le médaillon gravé AJ.

 -Oui, c’est un cadeau de son père. J’étais là quand il l’a acheté.

 -Je vais devoir l’emballer comme pièce à conviction, nous l’avons trouvé dans le sous-sol de Manning.

Il acquiesça d’un signe de tête.

Jack prit tout ce que lui donnait son équipe et rangea le tout dans le dossier à cet effet, puis il le mit dans une grande enveloppe. Les experts scientifiques y mettraient leurs conclusions. Le tout serait envoyé au procureur.

  Il était tard mais Danny, Elena, Samantha et Martin allèrent dans une cafétéria. Ils s’assirent à une table du fond, joyeux à l’idée que cette enquête était enfin finie.

 -Alors, qui veut quoi ? Demanda danny.

 -Sandwich et soda orange, répondit Sam.

 -Magic Burger et soda orange, lança Martin.

 -Salade de poulet et milk-shake, dit Elena.

Danny mémorisa les commandes de ses amis et y ajouta la sienne. Il s’éloigna vers le comptoir.

De leur côté, les trois autres parlaient :

 -Quelle enquête, soupira la belle blonde.

 -Pour moi, corrigea la latino, c’est quelle aventure !

 -Ouais.

 -Sofia va se demander pourquoi j’ai le visage abîmé.

 -Qu’est ce que tu vas lui dire ? S’enquit Martin

 -je ne sais pas…

La jeune femme jeta un regard derrière elle, Danny allait recevoir les commandes.

 -je vais aller l’aider, annonça-t-elle.

Quand elle parvint à son niveau, il faillit faire tomber le milk-shake.

 -Hola, t’es pas mûr pour faire serveur !

 -Je me disais aussi !

 -C’est pas grave, t’es un bon agent, ça compense.

Elena accompagna ses mots d’un sourire qui lui donna des frissons. Il lui efflora la joue du revers de la main.

 -Tu veux que je t’aide à porter les commandes ? Proposa la jeune femme.

 -Je veux bien.

Ils se répartirent la charge et marchèrent vers leur table quand ils virent Samantha et Martin entrain de s’embrasser.

La belle blonde se laissait emporter dans leur baiser, elle fut déçue que cela s’arrête.

Elle comprit pourquoi quand la voix du latino la ramena à la réalité :

 -Désolé de vous déranger mais ça commençait à devenir lourd, dit-il en posant sa charge sur la table.

Comme à chaque fois que Danny était amusé ou heureux, une petite lumière brilla dans ses yeux.

Samantha aspira sa lèvre inférieure, se passant une main dans les cheveux.

 -Martin, tu as une trace de rouge à lèvres au coin de la bouche, le prévint Elena.

Il passa une main à l’endroit indiqué.

 -T’en a encore.

 -Plus bas ?

Sam le lui enleva, voyant que c’était quelque chose de trop complexe pour un homme.

 -Voila.

  Il était tard, même on pouvait parler de tôt car 2 heures du matin sonnait. Les deux couples se séparèrent. Danny et Elena se rendirent chez la mère de cette dernière pour récupérer Sofia.

La petite fille ouvrit de grands yeux quand elle vit le visage de sa mère.

 -Qu’est ce qui t’es arrivée, maman ?

 -Ce n’est rien, juste quelques égratignures lors de mon enquête.

 -Ca fait mal ? Demanda-t-elle en passant ses mains sur ses blessures.

 -Pratiquement pad, ma puce. Allez ! Vas dans la voiture avec Danny. J’arrive.

Sofia fut soulevée du sol par le beau latino.

 -Tu as de petits yeux, tu dormiras dans la voiture, remarqua-t-il.

Ils quittèrent la maison pendant qu’Elena remerciait sa mère :

 -Merci Maman.

 -C’est tout naturel Elena. Tu me raconteras ce qui t’es arrivé ?

 -Bien sur. Elle a été sage ?

 -Comme un ange.

La jeune femme eut un large sourire. Elle embrassa sa mère et retourna à la voiture.

Danny y était adossé.

 -Tu viens à la maison ? Proposa-t-elle.

 -D’accord.

  Samantha et Martin marchaient main dans la main dans la rues, doucement et souriant d’être ensemble. L’air était doux et agréable.

Alors qu’ils arrivaient devant l’immeuble de la jeune femme, il la saisit par la taille et l’embrassa langoureusement.

Quand leurs lèvres se séparèrent, elle blottit sa tête au creux de son coup. Après un long câlin, elle lui murmura à l’oreille :

 -Bonsoir.

Martin posa un léger baiser sur sa bouche et répondit :

 -Bonne nuit, mon ange.

  Vivian était appuyé au chambranle de la porte de la chambre de son fils. Il dormait paisiblement. La jeune femme se sentait apaisée, calme.

Elle entendit des bruits de pas derrière elle. Une main se posa sur son épaule. Son mari l’embrassa dans le cou, la serrant dans ses bras.

 -Dur affaire ?

 -Dur affaire…

Elle se retourna vers lui :

 -…mais elle c’est bien finie.

  Jack était seul dans son appartement. Le calme qui y régnait lui était pesant. Il y à quelques jours encore, il aurait eut Samantha, Ann ou Kathy et quelques années plus tôt, Maria et ses filles.

Il s’affala dans son canapé, alluma la télévision et soupira.

Il s’était comporté comme un salopard et maintenant, ça lui retombait dessus.

Il zappa sur toutes les chaînes, agacé de ne rien trouver, il éteignit son poste. Peu de temps après, le sommeil l’emporta.