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Série : Without A Trace
Création : 06.11.2007 à 14h38
Auteur : AngeNoir
Statut : Terminée
« Après une fusillade au cours de laquelle il est grièvement blessé, tout va mal pour Martin. » AngeNoir
Cette fanfic compte déjà 11 paragraphes
C’était lundi à présent. Danny arriva au bureau et y trouva Jack, Sam et Vivian. Mais pas une seule trace de Martin. Il se dit alors qu’il arriverait en retard, comme d’habitude. Pour l’instant, ils n’avaient aucune affaire à traiter. Ils mettaient donc de l’ordre dans les dossiers précédents pour pouvoir les archiver. La fin de la journée arriva, et Martin n’avait toujours pas donné de nouvelles.
Jack passa chez lui en sortant du travail. Encore une fois, la porte d’entrée n’était pas fermée à clé. Il entra, et vit les boîtes de médicaments ainsi que la bouteille de whisky. Il soupira, en se disant que Martin devait vraiment aller mal pour être tombé aussi bas. Toutes ses affaires étaient là, mais il n’y avait personne dans l’appartement. Jack commença alors à s’inquiéter.Sam : Allo Jack ? Alors, des nouvelles ?
Jack : Non, son appartement est vide. Il n’y est pas. Je suis désolé, mais si demain on n’a toujours pas de nouvelles, il faudra lancer un avis de recherche.
Sam (faiblement) : D’accord.
Le lendemain matin, au bureau, Martin n’était pas là. Il fut officiellement déclaré « porté disparu ».
Son appartement ayant déjà été fouillé, ils s’occupèrent de son bureau. Son arme de service avait disparu.Le moral était au plus bas dans l’équipe. Finalement, Danny se décida à leur parler de sa visite du samedi soir.
Jack : Et tu sais si ça fait longtemps qu’il est dépendant des médicaments ?
Danny : Il aurait dû arrêter le traitement un mois après la fusillade.
Vivian : Mais ça va faire cinq mois qu’elle a eu lieu !
Danny : Je sais… Si vous saviez à quel point je me sens coupable !
Jack : Tu n’y es pour rien…
Danny : Bien sûr que si ! Dimanche matin, j’aurais dû rester avec lui, j’aurais dû lui parler. Mais je suis simplement parti, je suis juste parti en le laissant seul.
Vivian : Sam, est-ce que ça va ?
Sam : Oui je… Je voudrais juste l’empêcher de faire une bêtise et…
Jack : On va le retrouver Sam. On va le retrouver.
Tout en le disant, Jack essayait de s’en persuader. Ils devaient retrouver Martin, et le convaincre de parler, de se faire soigner. S’il était toujours en vie…
Jack : Bon, au travail ! Sam, Danny, vous allez interroger sa famille. Je me charge de son père. Vivian, trouve tout ce que tu peux sur ce qu’il a fait ces derniers jours. Relevés téléphoniques, bancaires, tout. Allez, on y va !
Jack arriva devant le bureau de Victor Fitzgerald.… : Oui ?
Jack : Bonjour Victor !
Victor : Jack ! Que me vaut cette visite ?
Jack : J’ai des questions à vous poser au sujet de Martin. Vous l’avez vu récemment ?
Victor : Non pourquoi ?
Jack : Il a disparu dans la journée de dimanche.
Victor : Et vous oses me suspecter ???
Jack : Victor, je viens de vous annoncer que votre fils a disparu dans un état psychologique vraiment inquiétant alors pour une fois arrêtez un peu de penser à votre petite personne !
Victor : Qu’est-ce que vous appelez un « état psychologique vraiment inquiétant » ?
Jack : Est-ce que vous saviez que Martin était dépendant des anti-douleur ?
Victor : C’est ridicule ! Jamais Martin ne ferait une chose pareille !
Jack : Vous lui direz ça quand on l’aura retrouvé avec une balle dans la tête ! Son arme de service a disparu Victor.
Victor : Sortez de mon bureau.
Jack : Bien.
Victor : Jack ? Trouvez-le. Faîtes-en votre priorité.
Jack : Martin n’est pas que notre collègue. C’est notre ami. Il me semble évident que nous consacrerons tout notre temps à le trouver. Parole d’agent.
Sam et Danny n’avaient rien trouvé. Personne ne l’avait vu depuis plusieurs jours. Ils rentrèrent donc au bureau du FBI.
Jack : Dîtes-moi que vous avez quelque chose parce que là on patauge !
Vivian : J’ai ses derniers relevés bancaires et téléphoniques. Le dernier appel qu’il ait passé t’était destiné Danny. L’heure correspond avec ce que tu nous a dit. Quant à sa banque, il a payé avec sa carte un bloc de feuilles, un stylo et…une boîte de balles. J’ai vérifié, le calibre correspond à celui de son arme de service.
Jack : C’est pas vrai… Est-ce que tu sais où il a utilisé sa carte exactement ?
Vivian : Tous les magasins dans lesquels il est allé se situent dans le quartier ouest de la ville. Il faudrait vérifier pour les adresses précises.
Danny : Martin, ne fais pas le…
Dès le lendemain, ils se rendirent dans ces magasins. Ils n’apprirent rien de nouveau, mais tous les vendeurs leur dirent qu’ils avaient remarqué à quel point il semblait perdu et mal. Ceci ne fit qu’accroître la peur des agents. Il leur restait très peu de temps pour le retrouver avant qu’il ne commette l’irréparable.
Jack : Bien. Voici notre urgence : où Martin pourrait-il vouloir passer ses derniers instants ? Et croyez-moi, on a intérêt à trouver rapidement. Sam, Danny, sa famille n’a rien pu vous dire ?
Danny : Non, mais ils sont très angoissés. On leur a dit de nous prévenir s’ils avaient des nouvelles.
Vivian : En ce qui me concerne, je ne vois pas spécialement où peut se trouver Martin. Et on ne peut pas fouiller toute la ville. Je crois qu’on est dans une impasse. Il nous faut une autre piste, et vite.
Jack : Le souci, c’est qu’on n’a aucune autre piste.
Sam : Attendez !Danny : Quoi ?
Sam : Je crois que je sais où il peut être allé…
Sam : Martin, où est-ce que tu m’emmènes ???
Martin : Chut ! Et n’ouvre pas les yeux !
Sam : Mais où est-ce qu’on est ?
Martin : Attention ! Tu peux regarder !
Ils se trouvaient dans un splendide petit parc que Sam ne connaissait pas. Il était presque désert.
Sam : C’est magnifique ! Et il n’y a personne…
Martin : Ce parc est à l’extérieur de la ville alors la plupart des gens ne prennent pas le temps de venir. Ma tante m’emmenait souvent ici quand j’étais avec elle. On pouvait jouer ensemble pendant des heures sans que personne nous dérange. C’est le paradis version miniature ici…
Jack : Et tu penses qu’il aurait pu y retourner ?
Sam : Je ne sais pas mais pour le moment c’est le seul endroit que je voie…
Danny : Ca vaut la peine de vérifier Jack !
Les agents se précipitèrent dans la voiture. Il y avait beaucoup de circulation. Après une petite heure de route, Sam reconnut enfin le petit parc.
Ils se séparèrent alors pour aller plus vite dans leurs recherches. Jack et Sam partirent d’un côté du parc, Vivian et Danny de l’autre. Ce fut Vivian qui le vit la première. Il était près d’un grand chêne, caché aux yeux des rares promeneurs par des haies de fleurs. Les deux agents s’approchèrent en silence de l’endroit où il se tenait debout. Soudain, il sortit son arme de sa poche, mit le canon contre sa tempe…
Danny : Martin non !!!!!!!
Sous le choc du cri de désespoir de son ami si inattendu, Martin baissa son arme. Mais le coup était déjà partit. La balle lui traversa l’abdomen, résonnant dans le petit parc.
« Martin non ! Accroche-toi ! On a appelé une ambulance, ça va aller tu verras. Ne nous laisse pas martin, allez, respire, reste avec nous ! Martin ! »
Le jeune agent perdit connaissance dans les bras de son ami. Sam et Jack arrivèrent en même temps que l’ambulance. Il fut conduit en urgence à l’hôpital, accompagné par Jack. Les autres le rejoignirent dans la salle d’attente.
Personne ne dit un mot. Le silence était de plomb. Après de longues heures d’attente insoutenables pour l’équipe, le chirurgien vint les voir.Jack : Alors ?
Médecin : Son état est stationnaire. La balle a perforé un poumon et une artère. Il a perdu énormément de sang et respire très difficilement. Nous ne pourrons nous prononcer que dans 24 heures. Il a été monté en soins intensifs, chambre 440. Vous pouvez aller le voir si vous le désirez.
Sam : Merci beaucoup.
Ils montèrent à la chambre 440, où ils furent choqués par la pâleur de Martin. Il était entouré de machines et de tuyaux qui venaient de partout. Un « bip » indiquait les battements de son cœur, prouvant au moins à ses collègues qu’il était vivant.
Ils s’assirent autour de son lit. Ils voulaient être là pour qu’il passe le cap des 24 heures entouré. Au bout de quelques heures, ils décidèrent de se relayer. Sam ne voulait pas le quitter. Danny resta donc avec elle en premier. Ils ne dirent rien pendant les heures qui suivirent.Cela faisait 25 heures que Martin était dans le coma. Sam et Vivian, qui avait pris le relais, attendaient la visite du médecin avec angoisse. Il arriva enfin.
Sam : Qu’est-ce que ça donne ?
Médecin : Il n’est toujours pas réveillé mais il a l’air de bien réagir à l’opération.
Vivian : Et vous savez quand il se réveillera ???
Médecin : En ce qui concerne son coma, ça ne dépend que de lui. N’hésitez pas à lui parler. Ça lui donnera peut-être une raison de revenir parmi nous… Je dois vous laisser, j’ai d’autres patients à voir. Je m’excuse.
Vivian : Bien sûr, il n’y a pas de problème. Merci pour tout.
Sam : Et maintenant ?
Vivian : On prévient les autres, et on attend. Le soutenir, c’est tout ce qu’on peut faire pour lui. Mais je suis sûre qu’il finira par se réveiller. Il suffit de lui montrer combien il compte pour nous. Il reviendra.
Sam (en pleurant) : Si tu savais comme j’ai peur de le perdre !
Vivian (la prenant dans ses bras) : Je sais… Je sais… Ca va aller…
Le lendemain, ils étaient tous aux côtés de Martin. Chacun avait pris place sur un fauteuil dans la chambre blanche et somnolait, se réveillant de temps à autre en croyant avoir entendu la voix de Martin. Sam s’était enfin autorisée à dormir, elle s’était installée sur une chaise juste à côté du lit de son ami et collègue.
Soudain, alors qu’ils dormaient tous, Martin ouvrit péniblement les yeux. Il voulut bouger la tête, mais elle lui faisait atrocement mal. Son cri de douleur, pourtant très faible, réveilla Sam et Jack, puis Vivian et Danny.Jack : Martin ??? Martin tu m’entends ?
Martin : Je… Où ? …
Danny : Tu es à l’hôpital Martin, tu nous as fait une de ces peurs !
Martin (très faiblement et avec difficulté) : Pourquoi…
Jack : Chut, garde tes forces. Ne te fatigue pas à essayer de parler.
Martin : Pourquoi… vous m’avez… retrouvé ?
Vivian : Parce qu’on t’aime idiot !
Jack : Comment as-tu pu penser qu’on te laisserait tomber, que tu ne nous ferais pas souffrir ? Comment ?
Martin : J’ai… mal… partout.
Danny : Ca va aller maintenant. Ne t’en fais pas.
Tous pouvaient enfin respirer. Martin était réveillé, bien qu’extrêmement faible. Cependant ils ne voulaient toujours pas le quitter. Ils avaient tous peur de s’éloigner de lui. Sam était trop émue pour dire quoi que ce soit. Elle s’était effondrée sur sa chaise, épuisée.
Sam et Vivian dormaient. Danny et Jack ressentaient quant à eux le besoin de parler avec Martin qui, malgré que le médecin soit déjà passé et lui ait ordonné de se reposer, ne dormait pas. Même avec la morphine, il avait très mal à chaque respiration.
Jack : Je crois que tu nous dois des explications Martin. On a tous eu la peur de notre vie ces derniers jours. On passait notre temps à se demander pourquoi, pourquoi tu avais choisi de nous faire ça au lieu de nous parler. Explique-nous. On a besoin de comprendre.
Martin : Je… Je n’y arrive pas…
Danny : Tu n’arrives pas à quoi Martin ??? Tu sais que tu peux tout nous dire. Alors vas-y.
Martin : Au bout de… quelques heures… la douleur devient… insupportable…
Jack : Tu parles des anti-douleur ? On est au courant de ta dépendance Martin.
Danny : Je regrette, j’aurais dû être plus là pour toi mais… maintenant on est tous là pour t’aider. Tu vas t’en sortir.
Jack : Pourquoi tu ne nous a pas parlé avant de faire cette belle connerie ?
Martin : Je n’ai… aucune raison de me plaindre. Je ne suis qu’un égoïste. Tout le monde se débrouille comme il peut avec ses problèmes et moi je…
Danny : Martin ?Martin : C’est rien, ça fait juste un peu mal.
Jack : Un peu ?
Martin : Beaucoup…
Jack : Bon, alors à mon tour de parler Martin. Tu n’es pas un égoïste. Tu es même tout l’opposé. Après la fusillade, tu aurais dû t’effondrer. Tout le monde s’y attendait. Mais au lieu de ça, tu as mis tous tes problèmes de côté pour te plonger dans ceux des autres. Sans toi on n’aurait pas pu résoudre les ¾ des affaires. On s’est tous fait avoir, personne n’a vu à quel point tu allais mal. Parce que tu voulais te persuader que tu allais bien, et qu’on s’en est persuadé avec toi. Je suis désolé.
Martin : Jack…Danny : Tout ça c’est fini. Tu n’es plus tout seul.
Martin était plus faible que jamais. Il chuchota un « merci » du bout des lèvres avant que sa tête ne tombe sur le côté. Il dormait, son visage très pâle faisant penser à celui d’un ange. Jack et Danny se sourirent.