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SMALLTOWN VILLAGE

Série : Without A Trace
Création : 07.11.2007 à 08h02
Auteur : nathaloche 
Statut : Abandonnée

« un coin paumé, une jeune femme des plus attirante, des fermiers qui cachent un lourd secrets et une vielle hôte qui ne laissera pas nos jeunes héros intact !!! » nathaloche 

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Déjà 2 heures qu’ils tournaient en voiture dans ce trou à rats. Pas un hôtel à l’horizon.
Des bois, des chemins de terre, une ferme ou deux par ci par là, des champs de maïs à perte de vue et quelques épouvantails pour leur souhaiter la bienvenue dans cette région, comme qui dirait très campagnarde.

Ce vieux monsieur le long du chemin leur avait pourtant bien désigné une auberge à quelques kilomètres de là mais plus ils avançaient et plus le sentiment de tourner en rond se faisait ressentir.

Le plus vieux des trois hommes conduisait en silence. Ils essayaient tant bien que mal de faire abstraction des bavardages intempestifs de ses deux jeunes collègues, notamment le plus jeune qui ne cessait de se plaindre de la chaleur, de l’odeur des herbes fraîches et des kilomètres sans fins qu’ils venaient tous de faire.

L’aéroport était situé à plus de 300 kilomètre et ils avaient loué une voiture pour arriver à leur destination.

Au début, ils avaient bien rencontré quelques villes, où ils s’étaient restaurés.
Mais depuis plus de 100 bornes, tout semblait désertique ; quelques fermettes éparpillées au milieu de champs, de vieilles bâtisses qui devaient à la fois servir de granges, de maisons ou d’abattoirs, de belles prairies bien verdoyantes, des vaches, des moutons qui leur avaient tenu compagnie tout le long de ce trajet.

Il était 16 heures à leur arrivé à Smalltown village, petite ville d’une centaine d’habitants, pour la plupart fermier, garagistes, tenancier de supérettes, enfin ce qui pouvait, aux yeux des deux plus jeunes hommes, ressembler le moins à un lieu paradisiaque.

Pas un restaurant, pas un hôtel dans la ville même, pas une boutique digne de ce nom.

Un bled paumé quoi !

Jack Malone s’était arrêté à la station service, servant à la fois de station essence, restauration rapide, dépotoire pour carcasses de voitures, vélos, bidons usagers…

Il avait ainsi appris que le lieu le plus proche pour se restaurer et dormir était une vieille auberge quasi abandonnée à quelques kilomètres de là.

L’amabilité des villageois l’avait laissé quelque peu surpris.
Les relations seraient certainement loin d’être facile.
Il avait presque été soulagé de demander à ses collègues de rester en voiture.
Ils ne s’étaient d’ailleurs pas fait prier, se refusant à affronter la chaleur alourdissant de ce début d’été.

Jack leur avait fait une visite guidée de la ville, visite contrainte, afin de trouver son chemin vers cette fameuse auberge.

« Walnut Grove » en beaucoup plus glauque !

De vieilles voitures rouillés le long des chemins, des hommes en salopettes, sales et mal rasés, pour la plupart dans la quarantaine, une odeur de vieux cigares imprégnant leurs habits, les mains noircies par le travail manuel…

Quelques vieux chiens traversaient la rue sans prêter attention aux voitures qui passaient.

Une bande de bikers squattaient devant le seul bar de la région, cuir et lunette de soleil, clopes au bec et crachats à profusion.

Les vieux se balançaient à leur porte sur de vieux Rocking-chair, bouteilles de rhum à la main et cigarettes consumées écrasées à même le sol.

Pas d’école, pas d’enfants dans les rues ! Martin s’en était étonné.

Pas de jeunes filles, belles et craquantes à se mettre sous la main !
Martin et Jack avaient levés les yeux au ciel en entendant la réflexion de leur collègue.

Il y avait tout de même une vieille église en bout de la ville, où les vieilles bigottes devaient se réunir le dimanche pour parler tricots et cuisine.

Le cimetière qui annonçait la fin de cette charmante ville était quelques peu à l’abandon mais sûrement bien plus accueillant.

Danny se fit la remarque que la nuit il ne s’étonnerait pas de voir Mickael Jackson déambuler le long des allées de celui-ci.

Enfin, une ville comme les films d’horreurs de 3ème zone pouvait si bien les décrire !

La ville la plus civilisée de celle-ci se trouvait à 70 bornes et Jack, malgré les pleurs et cris de ses compagnons, avait préféré demeurer proche de leur lieu d’enquête.

Restait maintenant à trouver cette auberge.

nathaloche  (07.11.2007 à 08:04)
La veille, au service des personnes disparues.

La chaleur était étouffante. La pollution, les hautes tours, la ville de New York se faisaient un malin plaisir à laisser suffoquer ses milliers d’habitants, en leur offrant pas un seul brin d’air.

Au bureau, aucune disparition qui aurait pu un peu distraire nos agents.

Ils étaient tous plongés à rattraper la paperasse longtemps laissées à l’abandon.

Ce n’est pas ce qui les enchantait le plus mais les ordres de Jack Malone étaient les ordres et personne ne pouvait trouver à y redire.

Ils alternaient pause café, bavardages et paperasse comme des étudiants bien sages.

Un seul agent semblait être ailleurs.
Son caractère bien trempé lui avait valu une énième remarque de son patron et une énième remise en place.
Il boudait…

Jack savait bien que Danny avait traversé ces 2 derniers mois avec difficultés. Mais il n’avait pas cédé aux demandes répétées de son agent.
Il lui faisait prendre conscience du poids de ses erreurs et depuis 2 mois , le pauvre Danny se trouvait coincé entre son bureau et le rangement des archives.

Il est vrai que les archives n’avaient pas l’air d’avoir trop entamé la bonne humeur de Danny : l’arrivée d’une petite stagiaire y avait été pour quelque chose mais Jack était très loin, oh oui, bien loin de soupçonner à quel point le rangement de tous ces documents avait pu être intéressant.

Il l’avait emmené avec lui, sous haute surveillance, c’est à dire la sienne, pour quelques interrogatoires à l’extérieur du bureau mais tellement peu que cela semblait insignifiant au vu du nombre de disparition auquelles ils avaient du faire face ces derniers mois.

Le plus compliqué pour Jack avait été de lui imposer ces réunions régulières chez la psychologue.
De toute manière elle n’avait réussi qu’à obtenir de doux sourires ironiques et bien trop souvent dû affronter son regard insolent.

Danny avait fini un soir par craquer dans le bureau de Jack. Les nuits d’insomnie, l’énervement, le fait de se sentir inutile avaient eu raison de lui.
Ils avaient discutés ensemble de ce passé si douloureux, Reynols restant une ombre menaçante continuant à hanter les nuits de son jeune agent.
Jack avait trouvé les mots justes, avait réussi à lui faire exprimer par des paroles ce qui lui tiraillait le cœur.

Le jeune homme avait fini par retrouver sa bonne humeur et c’était dès lors intéressé au cas Martin et Samantha.

Pour tous deux, les choses avaient avancées. Martin s’était montré plus avenant envers sa jeune collègue, petit rapprochement qui avait fini sur l’oreiller.

Mais Martin avait vite compris que Samantha avait encore son cœur partagé avec un autre.
Il lui avait donné du temps, et les deux avaient décidé d’un commun accord de réfléchir au bien fondé de leur relation pendant quelques temps.

Jack était toujours célibataire, ce qui lui valait régulièrement des conseils avertis de son agent préféré pour trouver l’âme sœur. Danny n’était pas dupe. Cette perle qu’il attendait n’était pas bien loin. Il lui suffisait de traverser le couloir et d’entrer dans l’open Space.

Quant à Viviane, elle était toujours la même, faisant face avec un sourire tendre à ses soucis
de mère, de femme, et de collègue.

Jack déboula dans le bureau.

« Au boulot, les jeunes, nous avons une nouvelle disparition »

Les sourires s’affichèrent et tous se retrouvèrent autour de la table de Débriefing.
Enfin un peu d’action.

Seul Danny semblait nonchalant.
Il savait déjà ce qui l’attendait alors pourquoi faire bonne figue !

« Je vous présente Caroline et Dylan, petit couple de 25 ans sans histoire, elle esthéticienne et lui professeur au collège Richmond »
Ils se sont marier il y a une semaine et ont décidé pour fêter leur lune de miel de parcourir un peu nos campagnes en camping car.
La dernière fois que leur famille a eu de leur nouvelle, ils se trouvaient près d’un village nommé « Smalltown village »
D’après les parents, ils ont fait une halte pour se restaurer et dormir près du village et depuis plus de nouvelles.
Le portable reste sans réponse et Madame APPERT, la mère de june homme, s’est inquiétée de cette situation, d’autant plus que le couple leur laissait régulièrement et toujours à la même heure de informations sur leur parcours. »

Viviane interrogea son patron.

« Depuis combien de temps ont-ils disparus de cette façon ? »

« 3 jours dans quelques heures »

Jack sorti une carte détaillé de la région.

« Samlltown village se trouve ici. »

Les yeux ébahis de ses collègues lui fit apparaître un sourire.

Martin regarda avec un sourire évident la carte
« et je suppose que nous allons aller là-bas »

« Nous prenons l’avion demain matin à 5 heures,un petite ballade à la campagne ne nous fera pas de mal. J’ai déjà contacté avec bien du mal le « shérif » de la contrée et il nous attend pour 18 heures demain soir »

« Tu sais, Jack, je ne sais comment te le dire, mais avec Reggie… »

« Ne t’en fais pas Viviane, je ne t’ai pas prévu au programme. Samantha et Viane vous resterez ici pour glaner d’éventuels renseignements sur le couple, les habitants du village, enfin comme d’haitude ! Viviane je te confie la maison ! Je sais pertinemment que tu seras faire face ! »

« Donc, si je comprends bien, je dois faire ma valise pour demain, casquette et crème solaire » Martin connaissait déjà la réponse de son patron et se préparait mentalement à cette excursion des plus originales.

Jack s’arrêta un instant.
Danny le regardait étonné.

« Ben et moi dans l’histoire ? Je pense encore faire un peu partit de cette équipe.
Non mais si ça t’arranges je peux très bien prendre un balai et venir tous les matins à 5 heures pour astiquer ton magnifique bureau. »

La crise arrivait.

« Danny, sur un autre ton, tout de suite ! »

Danny partit à son bureau et se replongea dan ses interminables rapports.

« Danny, demain 5 heures à l’aéroport et de bonne humeur sino tu fais immédiatement demi-tour !»

Danny ne savait plus quoi dire et se sentit tout à coup gêné de son attitude.

Jack repartit dans son bureau, le sourire aux lèvres. Une bonne bouffée d’air frais ne pouvait faire que le plus grand bien à ce grand nigaud.

nathaloche  (07.11.2007 à 08:06)
« Bien, je crois que nous y voilà, enfin je pense ! »

Jack stationna la voiture devant une vieille bâtisse. Celle-ci ressemblait plus à une petite ferme qu’à une auberge.

Elle était vraiment perdue au milieu des champs et des prés.
Le petit chemin de terre qu’ils avaient emprunté pour arriver jusqu’à elle continuait un peu plus loin pour se terminer à l’orée d’un petit bois.

Ils descendirent de voiture et se présentèrent à la porte de la fermette.
Ils furent accueillis par le miaulement d’une petite chatte toute noire qui vint se frotter aux jambes de Martin.

Danny se pencha pour la caresser.

« Eh ben Sam, déjà en manque »

Le petit animal continua son chemin et se posta près de Jack.

Danny explosa de rire.

« Ah , bien indécise, cette petite chatte. »

Martin et jack le regardèrent d’un oeil noir.

Il leur souria avec ce petit air de malice qui avait tendance à désarmer les plus coriaces.

Martin haussa les épaules mais n’eut pas le temps de répondre que la porte s’ouvrit.

Une veille femme dévisagea avec méfiance les 3 hommes en costume pendant un long moment.

« Oui, quoi ? »

Le ton n’était pas des plus aimable.

« Bonjour, Madame, je suis l’agent Malone et voici l’agent Fitzgerald et l’agent Taylor »

Jack n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle leur claqua la porte au nez.

Danny eut un fou rire.

« Ben je vois que tu fais un sacré effet aux femmes, Jack. Laisses donc faire l’artiste !! »

Danny frappa à nouveau à laporte.

Quelle ne fut pas sa surprise de se retrouver nez à nez avec le canon d’une carabine. Son premier réflexe fut de dégainer son arme et de le pointer sur la vieille dame.

« Je ne vous vendrais pas ma ferme, vous pouvez repartir immédiatement où j’explose le joli minois à ce prétentieux là »

Les deux se toisaient du regard.

Jack, au vue de la situation très tendue, lui expliqua brièvement qu’ils étaient et pourquoi il étaient venus jusqu’à sa demeure.

La vieille femme écouta attentivement l’homme qui lui parlait. Il semblait sincère et dégageait un tel charisme qu’elle se dit pouvoir lui faire confiance. Il devait être le chef de ses deux maigrelets et son attitude sévère et professionnelle lui plaisait.

« Alors vous êtes la parton de ces deux guignols. Dites à celui-ci de baisser son arme immédiatement »

« Oui en effet madame » Jack Soupira.
Danny, ….DANNY !! »

Ce dernier s’exécuta à contre cœur. Il réajusta ses lunettes de soleil et se retira un peu plus loin, sans un regard bien sûr pour ses collègues.

Il retourna près du petit animal et le prit dans ses bras.

« Toi, là , tu touches pas à ma chatte ! » La vieille dame le menaçait de nouveau avec son fusil.

Danny la dévisagea la femme de haut en bas avec un air de mauvais garçon.

« Y’a pas de risque ! » bougonna t-il en reposant l’animal.

Jack manqua s’étouffer en comprenant l’allusion totalement déplacée de son agent.
Il allait avoir une petite explication avec lui mais avant tout cela il devait régler le problème de l’hébergement.

« Voilà, les habitants du village nous ont dit que vous faisiez des chambres d’hôtes… »

« Ben, Monsieur, on vous a mal renseigné. Je n’héberge plus personne depuis belle lurette »

Jack soupira. Toute cette histoire commençait à prendre le pas sur sa patience.

La vieille femme s’aperçut vite du désarroi de ce monsieur plein de charme.

« Mais bon je peux vous proposer une chambre libre, car personne ici n’acceptera de vous accueillir pour ces quelques jours. Ce sera 30 dollars la nuit, pour chacun d’entre vous et 10 dollars pour la restauration. Par contre pour celui-ci une place dans la grange me semble plus appropriée ! »

Elle invita Jack et Martin à pénétrer dans sa demeure pour s’y désaltérer un peu et referma la porte sous le nez de Danny.

nathaloche  (07.11.2007 à 08:07)
Le matin même - 5 heures du matin.

Martin et Jack attendaient avec impatience leur collègue.

L’avion décollait dans peu de temps et son absence commençait à les inquiéter.

« Le voilà, Jack »

Danny avançait tranquillement le long du corridor, sac de sport à la main, tenue décontractée, jean délavé, chemisette à demi-ouverte et sans oublier, lunette de soleil bien ajustée sur le bout du nez.

Il leur fit un petit signe de la main et aborda son plus grand sourire.

« Je peux savoir c’est quoi cette tenue ? » ! »

« Ben quoi on va pas à la campagne ? Tenue décontractée pour vacances réussies !! »

Danny faisait son fier. Il était de bonne humeur et rien ne pouvait entamer cette belle journée.

De plus, il avait remarqué les deux jeunes demoiselles qui l’avait déshabillé du regard à son passage. Il regrettait presque de ne pas être arrivé un peu plus tôt.
Martin serra la main de son ami et lui jeta un regard plein de complicité, en apercevant les deux jeunes femmes.

« Tu me feras le plaisir de te changer dans l’avion et d’aborder une tenue plus correcte »

Jack était de mauvais poil.

« Oui, Patron ! Je vois que les voyages ne te réussissent pas. »

« On verra ça quand l’avion décollera, Danny, qui des deux appréciera le plus ce LONG trajet »

Danny se rendit vite compte que sur ce coup là, Jack n’avait pas tord. Il n’allait pas faire le fier longtemps, l’angoisse de monter dans cet engin de malheur commençant déjà à lui tirailler l’estomac.

Il soupira et suivit non sans une certaine appréhension ses deux collègues jusque dans l’avion.

Jack profita de l’attente pour leur expliquer comment allait se dérouler sur place leur enquête et mettre au point leur stratégie de recherches.

Martin se leva après avoir bien pris connaissances des instructions de son patron et s’éloigna un peu. Il sortit son portable et appela.

« Salut, Sam, je te laisse ce petit message pour te dire que nous allons bientôt décoller. Je te donnerai de nos nouvelles un peu plus tard dans la journée. Bon, ben courage pour cette nouvelle journée de travail !! »

Il aurait aimé entendre sa voix au téléphone et repartit un peu déçu s’asseoir à côté de ses amis.

Jack envoyait un petit texto. Danny se serrait tordu le cou pour savoir à qui il écrivait. Il se pencha un peu plus vers son patron mais l’arrivée de Martin le surpris dans sa curiosité.
Il se replaça, l’air innocent, sur son siège.

Il sortit à son tour son téléphone et composa un numéro.

« Danny, vous allez tous me réveiller à 5 heures ou quoi ? »
Sa curiosité était satisfaite.

« Oh salut, Sam, comment vas-tu mon trésor ? » Il discuta quelques minutes avec elle.

« Oui je leur donne le bonjour et je les remercie pour leur message, pas de souci !! »

Il jubilait en voyant les regards désabusés de ses deux collègues.

L’hôtesse annonça le décollage imminent de l’avion.
Danny se trouvait au milieu des deux hommes. Il essayait de garder sa contenance malgré la peur qui le tenaillait. L’avion allait bientôt prendre son envol et Danny se sentait déjà blémir.

Il aurait aimé avoir sa Viviane à côté de lui.
Lorsqu’il devait partir ainsi pour de grande distance, elle avait la délicatesse de s’asseoir à ses côté et de lui attraper discrètement la main pour le rassurer un peu.

Mais là, il ne se voyait pas vraiment attraper la main d’un des 2 hommes.
Cette idée le fit rire inconsciemment.
Quel gros dur il faisait !

Il souffla pour décompresser un peu et ferma les yeux.

« Tu as entendu, Martin, cet avion la semaine dernière en Colombie. C’est terrible, aucun survivant. Je me demande bien avec toute les technologies de sécurité qui existe comment on peut encore en arriver là »

« Tu sais, ce que je déteste le plus moi dans les avions ce sont les perturbations. Je voyageais beaucoup avec mes parents et pourtant je trouve ça toujours autant flippant »

« C’est bon, d’accord, excusez-moi mais vraiment il faut qu’on parle d’autres choses »

Danny était blanc comme mort. Il suait à grosses gouttes et serrait les poings très fort.

Martin avait déjà fermé les yeux et sombrait doucement dans le sommeil.

Il tourna son visage discrètement vers Jack, plongé dans le journal du matin.

« Qu’est ce.. qu’est ce que les nouvelles annoncent ? » Sa voix était un peu tremblante.

Jack fixa Danny dans les yeux. Il se réjouissait de le voir si tendu et si peu sûr de lui.

Il faudrait l’emmener bien plus souvent faire un petit tour d’avion

Danny baissa les yeux et s’accrocha discrètement au siège. Ces 3 heures de vol allait être une véritable sinécure.

Au bout de 20 minutes, des secousses firent trembler le grand oiseau de fer.

D’instinct, Danny attrapa le bras de Jack. Il retira sa main immédiatement mais sentit déjà le sourire narquois de son patron posé sur lui.

Ridicule, il était ridicule !!
A vouloir toujours jouer les plus malins, voilà à quoi il en était réduit ! S’accrocher comme un forcené sur les accoudoirs de son siège pour être sur que ce simple geste suffirait à éviter le crash.

Si au moins il était assis à côté d’une blonde platine avec une plastique de rêve, il aurait de quoi s’occuper l’esprit.
Oh oui Jack devait certainement jubiler et il l’avait bien mérité.

Ces heures de vol furent un véritable enfer pour Danny.

Dès leur arrivée, Jack partit louer la voiture et leur montra le long chemin qu’il leur restait à faire pour arriver à Smalltown Village.

Martin n’en revenait pas que cette ville puisse se trouver si loin de tout et surtout conduire sous cette chaleur serait certainement très difficile. Il ferait avec et puis après tout, ils allaient profiter de paysages magnifiques et verdoyants.

Quand à Danny, sa bonne humeur avait disparue et son caractère de cochon repris le dessus. Il commençait déjà à bougonner avant même que Jack ait démarré la voiture.

nathaloche  (07.11.2007 à 08:09)
Bientôt une demi-heure que Danny attendait sous un soleil de plomb.
Il défit sa cravate et déboutonna un peu se chemise.
Il avait vraiment très chaud et surtout très soif.
Il n’y avait plus de bouteille dans la voiture et Danny sentait que sa situation, à ce rythme là, ne pourrait aller qu’en s’empirant.

Ils auraient pu au moins ressortir le voir ou lui amener un petit rafraîchissement.
Sympa les amis !

Jack l’observait depuis quelques temps par la fenêtre.
Toujours égal à lui-même, boudeur à souhait. Il se dit en lui-même qu’heureusement qu’il n’y avait pas de jeunes filles innocentes dans cette ferme car cette attitude nonchalante et cette moue des mauvais jours aurait encore fait chavirer des cœurs.
Danny semblait être calmé mais il ne pouvait pas se permettre pour le moment de plaider sa cause auprès de cette dame.
Il irait le voir ensuite pour s’assurer que tout allait bien.

Danny commençait à trouver le temps long.
Il ne savait pas trop si cette histoire de grange était du lard ou du cochon mais il était intrigué.
La grange, peut-être un peu d’ombre dans cette bâtisse.
Il chercha un moment ce fameux « dortoir » et la trouva derrière la fermette.

Il ouvrit doucement la grande porte en bois. On ne sait jamais ce qui pouvait bien se trouver à l’intérieur et se trouver face à face avec une bête quelconque ne l’enchantait pas plus que cela.
C’était bien la première fois qu’il partait si loin de New-York et il devait bien se l’avouer , il était impressionné par toutes ces étendues, ce calme…

L’intérieur de la grange l’étonna. Il pensait trouver des vaches, des cochons où des trucs comme ça.
Elle était relativement grande. Une échelle permettait de monter vers une sorte de mezzanine remplie de paille. Bon ce n’était pas le grand confort mais il sentait bien qu’il devrait faire avec.
Il sourit à la pensée de tout ce qui avait pu se passer ici dans la jeunesse de cette vieille dame aigrie par l’âge.
Lui en tout cas n’aurait pas louper l’occasion de visiter les lieux plusieurs fois.

Des ballots de paille était éparpillés un peu partout.

Sur un des côtés se trouvait une très grande bassine en bois et quelques seaux.
Sûrement pour laver le cochons !!

Il vit aussi un vieux vélo jaune posé contre un des poteaux de la bâtisse.

L’endroit était frais.
Danny se sentit un peu moins étouffé.
De toute façon s’il fallait passer la nuit ici, autant prendre de suite ses marques.

Il se sentait fatigué. Ce trajet en avion, et ensuite en voiture, le fait d’avoir donné le meilleur de lui – même dans son « boudimanie » l’avait exténué.

Non il devait se l’avouer, c’était plutôt la nuit passée la veille dans cette boîte de nuit.

Danny s’allongea sur un des coussins de paille.

Il repensa à cette nuit – là.
Trop excité à l’idée de partir avec Jack et Martin , il n’avait pas réussi à trouver le sommeil.
Comme il adorait danser, il était sorti vers 23 heures en boîte. Et quelle boîte…

Le jeune homme poussa de la main un brin de paille qui lui tombait sur le visage.
Il défit sa cravate pour se mettre un peu plus à l’aise.
De toute façon il avait le temps de se détendre un peu, ses amis ne semblait pas vraiment faire cas de sa présence.
Il déboutonna les derniers boutons de sa chemise et posa sa main sur son torse, l’autre main au dessus de la tête. Il s’apprêtait à un petit somme bien mérité.

Et doucement le sommeil vint le prendre tout doucement.

Il repensait à cette fille! Rapide mais époustouflant.

Il fit parcourir sa main le long de son torse et inconsciemment cette dernière glissa sur son ventre, son bas ventre, Il dégrafa son pantalon et glissa ses doigts chauds le long de son sexe.

« Cette boîte regorgait de belles filles. Toutes plus sensuelles les unes que les autres. La musique latine donnait des envies de rapprocher les corps et il ne se fit pas attendre pour aller sur la piste.
Il dansait sensuellement alternant de tant en tant avec l’une ou l’autre femme. Il s’enivrait de leur parfum, et il la vit.
Un vrai canon, son corps moulé dans une petite robe noire très courte, des hautes bottes en cuir qui lui moulait les cuisses.
Elle lui souria dès le premier regard.
Attiré l’un à l’autre, il dansèrent sensuellement.
Danny laissait ses mains courir le long de son dos, et appuyait sensuellement sur ses fesses pour rapprocher leur corps. Elle prenait un malin plaisir à se frotter près de son sexe, gonflé de plaisir.

Et tout s’enchaîna.

« J’ai un peu chaud, je vais me rafraîchir… »
Elle se retourna vers lui tout en se dirigeant vers les toilettes, l’invitant d’un signe de tête à la suivre là-bas.
Danny savait que ce n’était pas une bonne chose. Trop chaud, mais il mourrait d’envie de dénuder ce corps pour y découvrir les formes sensuelles qui il ressentait depuis le début contre son propre corps.

Il entra dans la petite pièce réservée aux dames.
Elle l’attendait assise sur un bord de l’évier. Il n’y a avait personne pour le moment dans la salle.
Elle avait légèrement écartée les jambes et il pouvait apercevoir ce petit bout de tissu qu’il mourrait d’envie d’arracher d’un coup de dent.
Il s’approcha d’elle et lui glissa sa langue le long du cou. Elle se tendait pour recevoir encore plus ses caresses.
Il glissa ses mains le long des cuisses de la jeune femme et glissa son doigt sur le sexe humide de sa compagne.
Elle offrait à ce doigt curieux de petits va et vient contrôlés qui l’a faisait gémir doucement.

Tout en lui mordilla le lobe de l’oreille, elle laissa sa main pénétrer contre le sexe durci de Danny.

Ils faisaient désormais abstraction des entrées et sorties des autres danseurs.

« Déshabille-moi ».
La fille cambra un peu son corps vers le jeune homme pour qu’il lui ôte sa robe.
Il remonta la robe le long des cuisses de sa compagne et déposa au fur et a mesure que celle-ci remontait ses lèvres chaudes sur son ventre, ses seins, le long de ses aisselles et finit pas lui déposer un baiser sensuel au creux de son épaules.

Elle était en petite tenue, sur ce lavabo.
Elle lui ôta sa chemise tout en jouant avec ses tétons devenus sensibles au contact de ses doigts.
Danny avait du mal à contrôler sa respiration La voir là en petite tenue si sexy devant lui faisait perdre tous ses moyens.

« Retire moi tout »
Danny la regarda surpris, à l’idée de la mettre nue devant tant de monde.
Elle lui attrapa la ceinture et colla sa culotte contre son entre jambe.
Danny lui dégriffa d’une main experte son soutien gorge qu’il jeta sur le rebord de l’évier. Il enfoui son visage dans ce corps sensuel et fit glisser le dernier bout de tissu le long des cuisses de sa partenaire.
Elle lui ôta la ceinture de son jean et déboutonna le bouton qui l’empêchait d’atteindre l’orgasme tant attendu.

« Danny, maintenant »


« Danny, DANNY , réveilles toi »
Danny ouvrit les yeux. Jack était penché au dessus de lui, un verre d’eau fraîche à la main.
Il prit tout à coup toute la mesure de sa tenue plus qu’évocatrice de petits plaisirs solitaires.
Le rouge lui monta jusqu’au oreilles et il se retourna contre la paille pour cacher son honte.

« Je pense que ton sommeil a dû être réparateur ?. Réajuste moi un peu tout ceci et suis moi nous devons aller voir le shérif de la ville »

Jack lui déposa le verre d’eau près de lui et partit un grand sourire aux lèvres.
Il secoua la tête, décontenancé. Vraiment il aurait tout vu dans sa carrière mais ça !!

nathaloche  (07.11.2007 à 08:11)

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choup37, 26.03.2024 à 10:09

La bande-annonce de la nouvelle saison de Doctor Who est sortie! Nouvelle saison, nouveau docteur, nouvelle compagne, venez les découvrir

Sas1608, Avant-hier à 18:25

Pour les 20 ans de la série, le quartier de Desperate Housewives change de design ! Venez voir ça !

mnoandco, Hier à 19:49

Nouveau design sur Discovery of Witches, n'hésitez pas un faire un p'tit détour même sans connaître la série.

Viens chatter !

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