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Série : Without A Trace
Création : 16.12.2007 à 13h09
Auteur : AngeNoir
Statut : Terminée
« Une erreur qui tourne très vite au drame... Reste-t-il une seule petite lueur d'espoir ? » AngeNoir
Cette fanfic compte déjà 9 paragraphes
Tous étaient réunis dans la chambre de Martin. Ses parents, toute sa famille, et ses collègues, ou plutôt ses amis. Ils attendaient le médecin, qui avait demandé à leur parler. Il arriva enfin.
- Bonjour à tous. Comme vous devez maintenant le savoir, je suis le docteur Hopkins, et c'est moi qui m'occupe de Martin Fitzgerald.
- Et si vous nous disiez ce qu'on fait là ?
Jack avait un ton catégorique.
- Il y a eu six mois hier que Mr Fitzgerald est ici.
- Et ?
- Son état n'a pas changé. Il est toujours dans le coma, sans amélioration.
- Je vous en prie, soyez clair.
- Nous pensons, mes collègues et moi, qu'il serait temps de penser à... abréger ses souffrances.
La mère de Martin étouffa un sanglot. Son père s'écria alors :
- C'est hors de question vous m'entendez ? N'y pensez même pas !
Toute l'équipe avait quitté l'hôpital quelques heures auparavant. Ils étaient à présent au bureau. Le médecin leur avait laissé 24 heures pour se décider.
- Jack, on ne peut pas...
- Danny, tu as entendu le médecin ? Pour nous il dort paisiblement depuis six mois, mais en réalité c'est une véritable bataille que mène son corps ! Il souffre, et depuis trop longtemps.
- Donc tu es prêt à laisser mourir Martin, après tout ça, tu es prêt à laisser mourir Martin ?!
- Sam, intervint Vivian, tout ce que veut dire Jack, c'est que bien qu'il soit vivant actuellement, Martin souffre. Beaucoup.
- Et, pour te répondre, évidemment que non, je ne veux pas laisser mourir mon ami. Mais... le voir dans cet état, depuis si longtemps, alors que c'est un battant... Ca fait mal. Et je pense à lui, je me dis que c'est peut-être la meilleure solution. Même si sa mort est pour moi inimaginable. Et inadmissible.
Les 24 heures s'étaient écoulées. Les mêmes personnes que la veille s'étaient réunies autour d'un Martin affaiblit, inconscient, pâle, plongé dans un coma profond. Le médecin entra doucement.
- Avez-vous pris votre décision ?
Victor Fitzgerald voulu parler, mais sa voix se bloqua sous le coup de l'émotion. Jack prit le relais.
- Nous...
- Acceptons, acheva Vivian
Le docteur Hopkins hocha simplement la tête. Il donna des papiers aux parents de Martin, leur parla de la procédure. Tout ceci semblait bien lointain aux autres.
- Sam, tu n'aurais pas dû venir.
Vivian observait sa collègue, très pâle. Martin devait être euthanasié le matin-même. Tous avaient tenu à être là pour ses dernières minutes, secondes.
- Est-ce que vous êtes prêts ?
- Allez-y.
Une infirmière s'approcha du lit de Martin. Elle remplit une seringue d'un liquide clair, presque transparent. Puis, lentement, elle planta son aiguille dans le bras de Martin. Tous retinrent leur respiration. Lorsque tout le produit fut passé dans son sang, ils fixèrent le moniteur cardiaque. Le rythme s'accéléra. Le jeune homme inspira profondément de l'air, puis les battements de coeur se transformèrent en un son infini, régulier. Le médecin dit doucement :
- Heure de la mort : 10h06.
Il éteignit la pompe à oxygène et le moniteur cardiaque, rendant la pièce étrangement silencieuse. Mais personne ne l'entendit, car tous étaient trop absorbés par les émotions qui les traversaient. Le corps désormais sans vie de Martin reposait sous leurs yeux. C'était terminé. L'infirmière remonta le drap blanc sur le visage du jeune homme. Une larme coula sur la joue de Jack, qu'il essuya bien vite. Les yeux de Danny brillaient.
La soirée commençait. Une grille métallique s'ouvrit sur un long couloir gris. Deux agents du FBI venaient d'entrer dans la prison de la ville. L'un d'eux montra sa carte.
- Agent Malone, FBI. Nous devons parler au détenu Jeff Kayle. Si possible dans une pièce isolée et sans caméra...
Un gardien les mena dans une petite pièce sombre. Jack resta à l'extérieur, tandis que le second agent entrait, rejoignant le détenu.
Il serra son poing, et se jeta sur l'homme sans défense, menotté. Il le frappa, au visage, partout où il pouvait l'atteindre pour lui faire le plus mal possible. Il cognait de toutes ses forces, criant, hurlant. Le visage de sa victime était complètement ravagé, les poings de l'agent ensanglantés. Mais il ignorait la douleur, car sa rage était plus forte. Il se mit à hurler :
- VOUS VOUS ETIEZ PLANTES ! IL N'AVAIT RIEN DEMANDE A PERSONNE ! ET VOUS L'AVEZ TORTURE, TUE ! ESPECE DE SAL... !!!
Soudain, Jack entra dans la pièce. Il posa sa main sur l'épaule de l'agent, le força à le regarder dans les yeux, et lui dit doucement :
- Danny, je pense qu'il a compris...