HypnoFanfics

  La toute petite Alexia suivait ses parents à travers les rayons et les allées d’un grand magasin de meubles, bondé de monde. Elle tenait la main de son père qui discutait des achats à faire avec sa mère qui portait son petit frère, Julian.

Celui-ci se mit à tousser violement, ses deux parents portèrent instinctivement leur attention sur lui, laissant la fillette de côté.

  Samantha et Martin arrivèrent dans le magasin qui avait été bouclé dès l’alerte. Jack parlait avec le vigile de l’entrée.

 -Jack, qu’est ce qui ce passe ? Qui a disparu ? S’enquit le jeune homme.

 -Salut vous deux, allez voir Vivian, elle vous expliquera.

 -Ok.

Ils rejoignirent l’agent Johnson qui interrogeait un vendeur.

 -Hey, Viv’. Qui a disparu ?

 -Alexia Seaton, 3 ans. Elle était avec ses parents, son petit frère était malade. Ils ont détourné leur attention une minute et elle s’est volatilisée. Le magasin a bloqué toutes les sorties dès le signalement de M. t Mme Seaton.

 -Tu as sa photo ? Demanda Samantha.

 -Non, le père est parti en chercher une chez lui.

 -Bien. Que veux tu que l’on fasse ?

 -Fouillez les rayons, Danny et Elena y sont déjà. Si vous voyez une petite fille de 3 ans, châtain aux yeux bleus, une frange et habillé d’un haut violet et d’un pantalon vert, vous l’amenez à l’accueil.

 -Euh, oui, on veut bien mais… si son ravisseur est ici, qui dit qu’il ne lui a pas fait enfilé d’autres vêtements ? Et si elle s’est sauvée pour s’amuser, elle peut être n’importe où.

 -D’accord, amenez à l’accueil toutes les petites filles châtain aux yeux bleus, s’exclama Vivian.

 -Ok.

 -Bonne chance.

  Danny et Elena parcouraient les allées, scrutant tous ce qui les entourait. Dès qu’ils voyaient un enfant concordant à la description, ils lui demandaient où étaient ses parents et les envoyaient à l’accueil.

Le magasin avait une superficie gigantesque, des étagères immenses surchargées de boîtes en cartons et d’objets multiples. Un brouah régnait sans arrêt. La foule compacte empêchait les deux agents de progresser plus vite.

 -Danny, regarde, ça pourrait être elle, déclara Elena en désignant une petite fille.

 -On va voir ça.

Il vint s’accroupir devant la fillette.

 -Bonjour ma grande, où sont tes parents ?

Elle désigna un homme derrière elle qui semblait disputer deux garçons pleurant toutes les larmes de leurs corps.

 -Comment tu t’appelles ?

 -Carla, balbutia-t-elle

 -C’est un joli prénom.

Il se redressa et accosta le père.

 -Excusez moi M… ?

 -Hein ? Euh, … Clarke. Oui ?

 -Bonjour, FBI, agent Taylor. Pourriez vous aller avec votre fille et vos fils à l’accueil ?

 -Pourquoi ?

 -S’il vous plait.

 -Bien.

L’homme prit sa fille dans ses bras et s’éloigna suivit des deux garçons.

 -Vivian, on t’envoie M. Clarke et sa fille Carla d’après ce qu’ils nous ont dit, déclara Elena dans son talkie-walkie.

 -Bien reçu

  Samantha parlait avec une enfant qui pouvait correspondre, tandis que Martin discutait avec la mère :

 -Allez à l’accueil s’il vous plait.

 -D’accord.

La femme attrapa sa fille par la main :

 -Tu viens Rose.

Les deux agents reprirent leurs recherches, après avoir signalé à Vivian qu’ils lui envoyaient du monde en plus.

 -Tu n’as pas vomi ce matin, fit remarquer le jeune homme à Samantha.

 -Non, mais j’ai eu le droit à une série de coups de pieds.

La jeune femme était enceinte de 4 mois et le bébé remuait constamment.

 -Ca prouve qu’il est vivant !

 -Ah ça oui, je peux te le garantir.

A quelques pas d’eux, un autre duo d’agents cherchait Alexia. Les autorités locale avaient envoyé une cinquantaine d’hommes.

  Jack visionnait des vidéos de surveillances dans la salle de contrôle. Plusieurs bandes avaient été envoyées aux bureaux fédéraux.

 -Concentrez-vous sur les sorties, demanda-t-il à l’homme des machines.

 -D’accord…mais vous n’allez pas voir grand-chose, il y a beaucoup trop de monde, la gamine ne fait même pas un mètre.

 -Vous n’avez pas de zoom ?

 -Si, mais il ne servira à rien. On n’a pas un matériel de pointe.

 -Bon ok, où était la petite avant de disparaître ?

 -Votre collègue a dit dans le coin des chambres pour enfant. Vous voulez que je regards de ce coté là ?

 -Oui, s’il vous plait.

L’homme entra des codes et la bonne vidéo s’enclencha.

 -On ne voit rien, se plaignit Jack.

 -Je ne peux pas faire plus.

 -Bon, remettez cette bande à l’agent en faction, il l’emmènera au FBI.

  Vivian posa pour la énième fois sa question à la mère d’Alexia :

 -Vous la voyez dans toutes ces petites filles ?

 -Non, non…elle n’y est pas.

 -Bien.

Elle se tourna vers l’agent Bauer.

 -Qui sont les suivantes ?

 -Sally, Moira, Kate, Ashley, Noelle et Laurel.

 -Bien, faîtes les entrer.

Vivian commençait à en avoir marre de voir défiler des kyrielles de petites filles.

Alors qu’elle s’adossait à un mur, elle vit un rayon de soleil venir d’une fissure entra la porte et le chambranle d’une issue de secours. Intriguée, elle alla voir. Elle poussa la porte et pu constater qu’elle n’était pas verrouillée :

 -La porte n’est pas fermée, cria-t-elle dans son talkie-walkie. Délimitez un périmètre.

Mme Seaton porta ses mains à son cœur, submergée de larmes. Son mari arriva à ce moment là.

 -J’ai une photo d’Alexia prise il y a une semaine.

 -Bien, donnez la moi, déclara Vivian.

Danny et Elena revinrent à l’accueil, lessivés. Leurs oreilles demandaient grâce :

 -Rien de neuf ?

 -Si, la gamine n’est peut-être plus dans le magasin, leur apprit Vivian.

 -Quoi ?! S’exclamèrent-ils en chœur

 -Bah ouais.

 -Et on s’est farci la moitié du magasin pour rien ?

 -Non, pas pour rien. Il fallait vérifier, tenta Vivian.

 -Ouais…

Samantha et Martin arrivèrent :

 -Nada, niet, que dalle, s’exclama Martin.

 -Et vous ? demanda la jolie blonde

 -Rien ! Mais vous ne connaissez pas la meilleure, on s’est démené pour rien, répondit Danny.

 -Hein ?! C’est une blague, parce qu’elle n’est pas drôle.

 -Non, une sortie n’était pas fermée.

 -C’est pas vrai…, bougonna Sam

 -Si ! La découragea Elena

Vivian tapota sur l’épaule de Spade.

 -Désolée. Bon, voila comment on va procéder. Jack va libérer une par une les personnes dans le magasin après avoir contrôlé leur identité. Samantha, tu rentres au bureau, faire des recherches sur les Seaton. Danny, tu aides Sam et Elena et Martin, vous vous occupez de coordonner les équipes dans le périmètre autour du magasin. Moi, je reste ici.

La belle latino et Fitzgerald tirèrent une tête de trois pieds de long.

 -Pourquoi on ne rentre pas au bureau, nous ? Se plaignit-elle

 -Vous n’êtes pas enceinte, rigola gentiment Sam

 -Je ne savais pas que Danny l’était, riposta Elena

 -Très drôle, lui répondit celui-ci, j’ai eu plus de chance, c’est tout.

Vivian pouffa en silence.

  Samantha avait affiché la photo d’Alexia au tableau blanc et s’était plongée dans le travail. Elle surfait entre les relevés bancaires et casier des parents ? Tous deux avaient quelques excès de vitesse.

 -Tu trouves quelque chose ? S’enquit Danny en se penchant par-dessus son épaule.

 -Pas grand-chose. Sauf ça !

Elle cliqua et un relevé bancaire s’afficha. Un chèque de 300$ avait été déposé sut le livret au nom de la fillette.

 -Qui est le donneur ? Ses parents ?

 -Non, justement. On dirait le nom d’une entreprise : StudioStorm.

 -On va voir ça.

Il s’assit devant son ordinateur et envoya la recherche.

 -C’est une nouvelle marque de vêtements pour enfant entre 0 et 10 ans.

Le jeune homme parcourut les pages du site et tomba sur plusieurs photos d’Alexia en maillot de bain et en pyjama.

 -Viens vois ça, Alexia faisait de la pub pour cette marque. Les maillots de bains !

 -Très sensuelle, la pause. Tu veux qu’on aille voir les responsables ?

 -Euh non, Théra a bientôt fini avec les bandes vidéos mais je vais appeler Martin et Elena.

 -Oky !

  Jack commençait à se dire qu’il était un robot à force d’appuyer sur le bouton recherche d’identité, quand le vendeur qui avait été interrogé par Vivian vint le voir.

 -Je peux y aller ?

 -Vous êtes pressé ?

 -J’ai rendez vous chez le médecin dans 30 minutes.

 -Bien, allez-y…comment vous vous appelez déjà ?

 -Peter Zimmerman.

 -Ah oui, c’est vrai !

L’employé du magasin partit.

 -Suivant, braya Jack

 -Jonathan McPhil, déclara l’homme.

  Martin et Elena arrivèrent à StudioStorm une secrétaire, au large décolleté, les accueillit avec un sourire béat cent pour cent feint.

 -Bonjour, Madame, Monsieur. Si vous êtes ici pour acheter des vêtements à vos enfants, c'est à gauche.

 -Décoincez votre sourire bien travaillé et dîtes nous où nous pouvons trouver le Directeur, s'exclama Elena avec un tact pas très subtile.

La jeune femme eut une grimace mauvaise :

 -Il est occupé.

 -C'est pas notre problème, FBI.

 -Ca ne change pas le fait qu'il soit en réunion.

 -Interrompez-le !

 -Mais, je ne peux pas...

 -...vous avez peur de vous faire mal voir, coupa-t-elle, je m'en fiche. Une gamine a disparu, alors je vous conseille de faire ce que je vous dis !

 -Du calme, Elena, lui souffla Martin.

La secrétaire appuya sur deux touches et décrocha le téléphone. Puis elle leur annonça :

 -Prenez l'ascenseur, au bout du couloir.

Elena lui jeta un regard provoquant et dit à Martin :

 -Tu vois, ma technique marche.

Quand ils parvinrent au deuxième étage, un homme dans un costume de soie blanche vint à leur rencontre :

 -Bonjour, je suis Clayton Storm.

 -Agent Fitzgerald et Delgado, les présenta Martin.

 -Que me vaut votre visite ?

 -La disparition d'un enfant, Alexia Seaton.

 -Ce nom me dit quelque chose.

 -Encore heureux votre site a plein de photo d'elle en maillot de bain, lâcha Elena.

 -Ce n'est pas illégal.

 -Non, en effet. Mais nous voudrions la liste de vos associés et de vos employés. Surtout ceux qui ont travaillés sur les publicités d'Alexia.

 -C'est privé.

 -Très bien, vous aurez une commission rogatoire, mais nous pousserons notre perquisition au maximum. J'espère que vous n'avez rien à cacher, menaça la belle latino.

Il lui lança un regard noir.

 -Je vais vous trouver ce que vous demandez. Un instant.

Martin ria dans sa barbe :

 -T'es de bonne humeur !

 -D'excellente humeur.

Clayton Storm revint avec plusieurs feuilles qu'il lui tendit :

 -Voila, maintenant excusez moi mais j'ai du travail.