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Série : Without A Trace
Création : 22.06.2009 à 01h44
Auteur : valou
Statut : Terminée
« essayer de deviner de qui il s'agit... » valou
Cette fanfic compte déjà 10 paragraphes
À celui ou celle qui lit cette lettre,
Sachez tout de suite que je ne veux pas qu'on viennent me retrouver. Ce serait me faire du mal plus qu'autre chose. Ne vous inquiétez pas, j'ai toujours su me débrouiller seule. Je ne me suis jamais plainte et ce n'est pas ce que j'essaie de faire, je veux seulement m'éloigner de tous ces problèmes. Depuis le début, je ne suis pas heureuse et je ne crois pas que c'est ici que je trouverai le bonheur. Il y a des choses qui m'ont marquées au plus haut point et qui sont impossibles à oublier. J'ai fait du mal à quelqu'un et il vient me hanter toutes les nuits. Je ne dors plus, je ne mange plus, je n'ai plus le goût de rien... Chaque jour est une épreuve inteminable. Vous n'avez probablement rien remarqué puisque vous ne vous souciez pas de moi, mais plutôt de votre petite vie. Je ne peux plus rester ici. De toute façon, je ne manquerai surement à personne. Le temps que vous trouviez cette lettre et que vous ayez remarqué mon absence, je serai loin, très loin... Je ne peux pas vous dire où, je n'en sais rien moi même. Adieu...
Je metterai la suite demain. Est-ce que quelqu'un réussira à trouver de qui il s'agit???
Je pris un enveloppe sur le coin de mon bureau et y insérai la lettre. Je la refermai, y inscrit mon nom à l'arrière avec ma couleur préféré, orange, et la déposai au millieu de la table, bien en vue. Le message était relativement court, mais ferait l'affaire. De toute façon, il n'y avait pas grand choses à expliquer.
Je pris un sac et y ajoutai quelques vêtements. J'ouvrit le premier tirroir de mon bureau dans le but de prendre mon argent, mais quelque chose attira mon attention. Le rose ressortait de tous les autres papiers, pour la plupart de couleur blache. Je pris le morceau de carton et remarquai que c'était une carte d'anniversaire de la part de ma soeur. Elle y avait inscrit à quel point elle tenait à moi et qu'elle m'aimait. Aujourd'hui, si elle m'avait donné celà, j'aurais bien cru à des paroles en l'air afin de me réconforter de ce que j'avais fait. À bien y penser, elle ne le ferait jamais. Je rapportai mon attention sur la carte décoré d'un éléphant rose qui tenait un drapeau où il y était inscrit: bonne fête! J'eus un pincement au coeur, car cette année avait probablement été la plus belle année de ma vie. Cette carte me rappela tellement de souvenirs! Ce n'est que lorsque je remarquai l'heure que je sorti de ma rêverie. Je devait faire vite; il ne restait que 15 minutes avant le retour de ma mère et de ma soeur.
Je ramassai quelques photos pour terminer. Sac à dos sur l'épaule droite, Je regardai pour la dernière fois cette chambre, celle où j'avais grandi. Je l'avais toujours trouvé trop étroite, mais quelle importance maintenant. Mon cerveau enregistra cette image à jamais dans ma mémoire.
Je me dirigeai d'un pas rapide vers la cuisine et volai l'argent de ma mère qui se trouvait sur le comptoir couvert de poussière. Je ne considérai pas ça comme un vol, car c'était celui avec lequel au lieu de m'acheter des choses, échangeait contre des boissons alcoolisées. Je calculai rapidement que j'avais assez d'argent pour me rendre au Canada. Avant de quittai une fois pour toute cette sombre demeure, Je véfifiai que j'avais bel et bien mon passeport.
Ce fut l'action que je regrettai le moins dans ma vie. Au moment où je mis le pied dehors, un sentiment de liberté envahit tout mon hêtre. Je pensai à Émily, que j'aurais voulu me réconcilier avec elle. Ce n'est après qu'avoir marché 5 blocs, que ma vision devint embrouillée. Des larmes coulèrent sur mes pommettes, mes joues, puis s'écrasèrent finalement par terre. C'était un peu comme ça que je voyais la vie. Elle commençait doucement, puis tout d'un coup, sans prévenir, elle s'écroulait.
Je vis un taxi et lui fit signe. Il s'arrêta et je n'eus pas peur d'embarquer dans la voiture. Une fraction de seconde, je pensai que le chauffeur me kidnapperais peut-être, mais je me dis aussitôt que tout ce que ma mère m'avait dit, de ne faire confiance à personne, n'était que de pur mensonges. Il m'avait pris longtemps de comprendre que ma mère n'était pas quelque'un de confiance et maintenant que je le réalisait, un sentiment de haine montait en moi chaque fois que j'y pensais.
Diana62800 l'a deviné. Je vais vous doner la réponse lorsque j'aurai fini de l'écrire. En passant, désolé si ça fait longtemps que je n'ai pas écrit, j'étais parti en voyage (ou y'a pas l'Internet).
touka,
Je mets la suite bientôt.
La voiture jaune démara. Je regardai par la fenêtre les rues de Kenosha défiler devant moi. Je vis des choses que je n'avais jamais vue, mais qui pourtant était à moins de 5 minutes de chez moi. Je repensai à ma vie jusqu'à présent, ou du moins j'essayai. Mes pensées étaient toutes mélangées et je n'étais plus sûr de rien. Je pris tout de même un instant pour réfléchir à mon geste et comme toujours, lorsque j'étais embêtée, je tounai une mêche blonde de mes cheveux avec mon index. À partir de ce jour, dans tout ce que j'entrepris, j'allai jusqu'au bout.
FIN