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Don’t leave us

Série : Queer As Folk
Création : 18.12.2012 à 13h11
Auteur : diana62800 
Statut : Abandonnée

« L’histoire se déroule 18 ans après le dernier épisode de la série.  » diana62800 

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Ville de Rome, une jeune fille d’environ 16 ans est en train de pleurer dans un taxi qui roule jusqu’à l’aéroport. 


Flash back. 

Jeune fille : Maman ? Maman ? Où vas-tu ? Je pensais qu’on passerait les vacances ensemble. 
Mère : Je n’en ai pas pour longtemps ma chérie, je vais juste prendre quelques photos pour mon travail et ensuite on ira fait du shopping toutes les deux. Je te le promets. 


La mère prend son sac à main et son appareil photo puis elle sort de la chambre d’hôtel. 


Jeune fille : Mais tu dis toujours ça et… (La porte claque) ne fais pas des promesses que tu ne tiendras pas. (La jeune fille se dirige vers son lit et prend le téléphone puis compose un numéro). Bonjour. Je voudrais réserver un billet pour Pittsburgh aux États-Unis. Un aller simple, je rentre chez moi… 

Fin du flash back. 


Retour à Rome, le taxi arrive enfin devant l’aéroport, le chauffeur descend et va sortir les sacs et valises de la jeune fille, quant à cette dernière, elle va chercher un caddie pour y mettre ses affaires. Une fois que c’est fait, elle le paie. 


Jeune fille : Merci et au revoir. 
Chauffeur (en prenant l’argent) : Merci et bon voyage. 


Elle pousse le caddie et entre dans l’aéroport puis elle va chercher son billet. Avec son billet et passeport en main, elle embarque dans l’avion. 
Quelques heures plus tard, la jeune fille arrive à destination, la ville de Pittsburgh. Cette jeune fille aime cette ville, tout le monde le sait et tout le monde la connait. Après avoir récupéré ses valises et sacs, elle décide de prendre un taxi et de rentrer chez elle. 


Une heure plus tard, elle pose ses affaires sur son lit puis elle décide de défaire ses valises un peu plus tard. Elle prend ses clefs de voiture et décide d’aller voir ses parents pour leur faire une surprise. 


Arrivée devant l’entreprise de son père, elle va directement le voir dans son bureau. 


: Bonjour ma belle, je pensais que tu étais en vacances avec ta mère. 
Jeune fille (la prend dans ses bras) : Bonjour Cynthia, oui, moi aussi, mais ça ne s’est pas passé aussi bien que je l’espérais. Il est là ? 
Cynthia : Oui, dans son bureau. 
Jeune fille : Mais je ne veux pas le déranger si il est en réunion. 
Cynthia : Tu peux y aller sans crainte. 
Jeune fille : Merci. 


Cynthia retourne à ses occupations pendant que la jeune fille pousse la porte en verre, la personne dans son bureau est de dos avec un dossier dans les mains. 


Jeune fille : Encore dans tes dossiers. 


La personne se retourne, c’est Brian. 


Brian (étonné et avec un grand sourire) : Sophia, ma chérie. (Il se lève) Mais qu’est ce que tu fais ici ? Je croyais que tu passais les vacances avec ta mère ?

Il la prend dans ses bras puis ils mettent fin à leur étreinte.

Sophia (en retenant ses larmes) : Oui mais ça ne s’est pas passé aussi bien que ça en fait. 
Brian (qui regarde très attentivement Sophia) : Qu’est ce qui ne va pas ? 
Sophia : Je vais bien. 
Brian : Non, ça ne va pas, je le vois. 
Sophia : Papa, je t’assure, il n’y a rien. 
Brian : Ta mère fait encore passer son travail avant toi, c’est ça. 
Sophia : Oui, euh non, je veux dire mais j’aimerais la voir un peu plus souvent, j’ai passé trois semaines avec elle et je ne l’ai vue que trois fois. (Un moment de silence) Alors si c’est comme ça, je ne veux plus la voir. 
Brian : Ne fais rien, attends que je lui parle, je vais essayer d’arranger les choses. 
Sophia : Ce n’est pas la peine daddy, elle va sûrement te dire ce que tu veux entendre.

Elle fait quelques pas dans le bureau.


Brian : Je vais demander à Cynthia d’annuler les rendez-vous qu’il me reste et on va appeler ta mère. 
Sophia : Non, ce n’est pas la peine. Bon, je ne vais pas te déranger davantage… 
Brian (qui la coupe) : Mais tu ne me déranges jamais ma chérie. Tu passes quand tu veux. 


La porte s’ouvre, c’est Cynthia. 


Cynthia : Brian. Une personne veut te voir. 
Brian : Qui est-ce ? 
Cynthia : Une cliente potentielle. 
Brian : Fais-la patienter quelques minutes. 
Cynthia : Okay (Elle sort)
Sophia : Je vais y aller. (Elle se dirige vers la porte.) 
Brian : Ne t’inquiète pas, je vais parler à ta mère. 
Sophia : Non, ne te donne pas cette peine. Et puis, je suis très heureuse de vivre avec dad et toi, vous êtes de supers parents, toujours là quand j’en ai besoin. 


Sophia embrasse son père sur la joue, sort de son bureau et de Kinnetik. Brian lui court après mais trop tard, elle est déjà dans sa voiture. Il retourne dans son bureau, prend son portable et compose un numéro. 


Brian : Encore ton répondeur et je ne sais pas quand tu auras ce message. Alors écoute-moi Sophia vient de rentrer et dorénavant, si tu veux la voir, il faudra que tu passes par moi, c’est bien clair. C’est la dernière fois qu’elle rentre dans cet état car si ça se reproduit, je demanderai au juge une injonction pour t’interdire d’approcher ma fille. 


C’est sur ces paroles qu’il raccroche, il pose son portable sur son bureau. 


Brian (en appuyant sur son téléphone) : Cynthia, tu peux la faire entrer. 


Sophia est toujours dans sa voiture, elle conduit jusqu’en ville et s’arrête devant le Diner’s. À l’intérieur, elle aperçoit Debbie qui vient vers elle. 


Debbie : Mini-Sunny, comment va la plus belle ? 


Sophia sourit sans dire un mot et Debbie la prend dans ses bras. Emmett arrive à ce moment là. 


Emmett (en parlant de Sophia) : Voilà ma princesse. 


Il s’approche de Sophia, cette dernière s’écarte de Debbie et prend Emmett dans ses bras. 


Emmett (en s’écartant de Sophia) : Je ne pensais pas te trouver ici, quand es-tu revenue ? 
Sophia : Il y a 2 heures environ. Vous avez vu mon père ? 
Debby : À son bureau. 
Sophia : Non, Justin. 
Emmett : Il est à New York pour… 
Sophia : Ah oui, c’est vrai, il a une exposition. J’avais oublié. Oncle Emmett, tu nous prends une table, je vais aux toilettes. 
Emmett : Pas de problème. 


Il se dirige vers une table près du mur, Debbie retourne s’occuper des clients et Sophia se dirige vers les toilettes. Arrivée aux toilettes, Sophia ferme la porte, glisse le long de celle-ci et se met à pleurer.


diana62800  (18.12.2012 à 13:35)
Message édité : 02.03.2021 à 23:56

Retour à Kinnetik, la cliente potentielle de Brian est partie il y a 5 minutes mais il n’a pas écouté un seul mot de ce qu’elle lui a dit. Ce dernier prend son portable et compose un numéro, la personne à l’autre bout de l’appareil répond au bout de la troisième sonnerie. 


Brian : Mon ange, c’est moi. 
Justin : Brian, qu’est ce qui ce passe ? Ça ne va pas, je le sens à ta voix. 
Brian : C’est Sophia. 
Justin (inquiet) : Quoi ? Elle a eu accident en Italie ? 
Brian : Non, elle est rentrée, il y a quelques heures. Mais elle ne va pas très bien, pas bien du tout même. 
Justin : Qu’est ce que sa mère lui a encore fait ? 
Brian : Comme toujours, elle fait passer son travail avant sa fille. Sophia m’a dit qu’elle ne veut plus la revoir. Et… 
Justin : Je prends le premier avion et je rentre. 
Brian : Non, tu as ton expo et on sait que c’est important pour toi. Je voulais juste que tu sois au courant. 
Justin : D’accord mais dis à Sophia que je pense à elle et que je l’aime. Dès que j’ai fini ici, je rentre. Je t’aime. 
Brian : Je t’aime aussi, mon ange. 


Ils raccrochent en même temps. Dix minutes plus tard, retour au Diner’s, Sophia est toujours aux toilettes en larmes, elle se trouve juste en face de la porte, Emmett quant à lui est assis à table et regard en direction des toilettes.

 
Emmett : Mais qu’est ce qu’elle fait ? 
Debby : Une jeune fille a besoin de temps. 
Emmett : Peut-être mais ça fait déjà 30 minutes qu’elle y est. 


N’y tenant plus, il se lève, va vers les toilettes, ouvre la porte et voit sa nièce recroquevillée en boule et en larmes. 


Emmett (qui s’approche de Sophia) : Ma princesse, qu’est ce que tu as ? Et évite de me dire qu’il n’y a rien. 


Sophia se jette dans les bras d’Emmett et éclate en sanglot. 


Emmett (hurle) : Debbie, Debbie. 
Debbie (qui arrive) : Quoi ? 
Emmett (paniqué) : Appelle Brian, tout de suite. 


Debbie retourne en salle pour téléphoner à Brian pendant qu’Emmett essaie de calmer Sophia. Brian arrive quinze minutes plus tard. 


Brian (qui entre au Diner’s) : Debbie, où est-elle ? 
Debbie : Dans les toilettes avec Emmett. 
Brian : Okay, merci. 


Il se dirige vers les toilettes et ce qu’il voit lui brise le cœur, voir sa fille dans cet état le met hors de lui mais le montre pas. 


Brian (s’approche de sa fille) : Ma petite chérie. 


En entendant la voix de Brian, elle s’écarte des bras d’Emmett pour aller dans ceux de son père. 


Brian : Merci de m’avoir prévenu. Qu’est ce qui s’est passé pour qu’elle soit dans un état pareil ? 
Emmett : Aucune idée, elle est partie directement aux toilettes dès qu’elle est arrivée. 
Brian : J’ai ma petite idée. (À Sophia) Viens, on rentre à la maison. 
Sophia (toujours en pleurs) : Tu as des rendez-vous cet après-midi. 
Brian : Écoute-moi bien, Sophia Brianna Taylor-Kinney, tu passes et tu passeras toujours avant tout et tout le monde. 
Sophia : Merci d’être là pour moi. D’accord, je veux bien rentrer mais qu’est ce qu’on fait pour ma voiture. 
Emmett : Je vais vous suivre et j’appellerai un taxi pour revenir. 
Brian : Merci Emmett. 


Emmett se lève, Brian et Sophia font pareil puis il prend sa fille dans ses bras et ils se dirigent tous les trois vers la sortie sans oublier de saluer Debbie au passage. Emmett monte dans la voiture de sa nièce, quant à Brian et Sophia, ils montent dans celle de ce dernier puis il démarre avec Emmett qui les suit. Durant le trajet Sophia ne dit pas un seul mot ce qui inquiète Brian. 


Brian : Sophia, dis quelque chose, je ne sais pas n’importe quoi. 


Aucune réponse, elle est toujours en train de pleurer. 


Brian : Hurle, crie, fais-moi une scène si tu veux mais fais quelque chose. 


Pour toute réponse, elle regarde son père puis elle tourne sa tête vers la vitre de la voiture. 


Brian : Je vais appeler ta mère pour qu’elle me dise ce qui s’est passé. 
Sophia (brusquement) : Ne fais pas ça, je t’en prie. 
Brian : Je m’inquiète pour toi. 


Ils sont arrivés à destination et descendent de la voiture. Sophia court jusqu’à la porte l’entrée et pénètre à l’intérieur. 


Brian : Sophia, Sophia. 
Emmett : Faut que tu lui parles. 
Brian : C’est prévu mais je ne veux pas la brusquer. Je ne l’ai jamais vue comme ça, c’est une jeune fille tellement joyeuse et pleine de vie. 
Emmett : Je ne parlais pas de ma nièce préférée mais de sa mère. 
Brian : Ça tu peux me croire, elle va regretter ce qu’elle vient de faire et dire adieu à son droit de visite. 


Ils rentrent tous les deux dans la maison. 


Brian : Fais comme chez toi. 
Emmett (qui se dirige vers la cuisine) : Faut pas me le dire deux fois. 


Brian va directement à l’étage dans la chambre de Sophia puis il frappe à la porte. 


Sophia : Entre. 


Brian ouvre la porte puis s’assoit sur le lit. 


Sophia : Je n’ai pas envie d’en parler. Je voudrais simplement dormir et oublier cette horrible journée. 
Brian : Sophia, parle-moi, ça te fera beaucoup de bien. Ce n’est pas bon de garder tout ça pour toi. 


Sophia prend son sac et fouille dedans, elle y sort une enveloppe qu’elle tend à son père. 


Sophia : J’ai trouvé ça. 
Brian : Qu’est ce que c’est ? 
Sophia : Lis et tu le sauras. 


Brian prend l’enveloppe, en sort une lettre puis la lit après avoir lu la lettre, il regarde sa fille avec compassion et désolation. 


Sophia : Tu comprends ma réaction maintenant, je ne veux plus la revoir, je veux qu’elle sorte de ma vie. 
Brian : Non, ta mère n’aurait jamais écrit une chose pareille à ton sujet, tu es sa fille et elle t’aime. 
Sophia : C’est ce que je croyais mais la preuve est là (montre la lettre). Ne dis rien à dad pour l’instant, je ne veux pas qu’il s’inquiète pour moi, son expo est importante pour lui. 
Brian : De toute façon, peu importe où on est et ce qu’on fait, on s’inquiète toujours pour toi. Tu es notre fille, ne l’oublie jamais. 


Il prend Sophia dans ses bras. 


Brian : Tu descends avec moi ? On va manger quelque chose. 
Sophia : Je n’ai pas faim. J’ai mangé dans l’avion. 
Brian : C’est Emmett qui va être triste. 
Sophia : Depuis que je le connais, je n’ai jamais vu oncle Emmett triste. 
Brian : Ça l’a vraiment secoué de te voir comme ça mais je comprends si tu ne descends pas.

Il pose sa main droite sur sa joue gauche puis lui fait un bisou sur le front et se dirige vers la porte. 


Sophia : Je t’aime papa. 
Brian : Moi aussi je t’aime ma chérie. Et dis-moi, où as-tu trouvé cette lettre ? 
Sophia : C’est ça qui est bizarre, elle était dans un de mes sacs mais ce n’est pas moi qui l’ai mise. 


Il ferme la porte et va rejoindre Emmett en bas, quant à Sophia, elle va dans sa salle de bain pour y prendre une douche bien chaude, une fois lavée, elle s’allonge dans son lit pour rejoindre les bras de Morphée.


diana62800  (21.12.2012 à 19:08)

Brian (qui descend les escaliers de la cuisine) : C’est bon, elle est calmée, enfin pour l’instant. 
Emmett : Tu sais pourquoi elle s’est mise à pleurer ? 
Brian : Oui. (Lui tend la lettre) Tiens. 


Emmett ne dit rien et lit la lettre que Brian vient de lui donner. Une fois qu’il a fini, il la replie, la remet dans l’enveloppe et la pose sur la table. 


Emmett : Comment une mère peut écrire ce genre de choses à propos de sa fille ? 
Brian : Je ne sais pas mais voir Sophia comme ça, c’est une fois de trop. 
Emmett : Justin est au courant ? 
Brian : Non. 
Emmett : Tu dois lui dire. 
Brian : Je lui dirai mais pas maintenant. (Qui regarde l’état du plan de travail, où il y a de la nourriture de toutes sortes) Et bien, tu ne risques pas de mourir de faim. 
Emmett : Je mange quand je suis contrarié. (Il croque un morceau dans la cuisse de poulet qu’il a dans sa main.) Ça te dérange si je dors ici cette nuit ? 
Brian : Non, tant que tu ne ramènes pas de playboy au manoir. 
Emmett : Ne t’inquiète pas pour ça, c’est le calme plat de ce côté-là. 
Brian : Bon, Je vais me commander une pizza. 
Emmett : Plutôt italien, le livreur a un corps splendide. 
Brian (étonné) : Tu as encore faim ? Même après tout ce que tu viens d’engloutir ? 
Emmett (avec un petit sourire) : Oui, pour un petit dessert. 
Brian (sourit en arquant les sourcils) : Le livreur. Qu’est ce que tu attends ? Demande-lui. 
Emmett : Calme tes ardeurs, tu es marié. 
Brian (rit) : Oui, je suis au courant, je disais ça pour toi. Tu as eu quelqu’un depuis qu’Eric n’est plus là ? 
Emmett (fait la moue) : Non même pas un petit jeune. 
Brian : Tu perds la main. 
Emmett : Oh que oui, je suis tellement désespéré que je demande des conseils à une ado de 16 ans. 
Brian : Rassure-moi, l’ado en question n’est pas la mienne ? 


Pour éviter les foudres de Brian, Emmett préfère ne pas répondre et le regarde avec ses yeux de chien battu. 


Brian : Un silence vaut mieux qu’un long discours. (Hausse la voix) Emmett, elle a 16 ans, elle n’a que 16 ans. 
Emmett : Et c’est toi qui ose me faire la morale. Qu’est ce que tu faisais à son âge ? 
Brian : Justement, je n’ai pas envie qu’elle suive mon exemple et qu’elle le regrette plus tard. Je veux qu’elle prenne son temps et qu’elle ne couche pas avec le premier type qu’elle croise dans la rue. 
Emmett : Mais tu sais que ça va se faire si ce n’est pas déjà fait. Tu ne vas pas la priver de sortie jusqu’à la fin de sa vie. D’ailleurs à bien y réfléchir, aucun de vous deux n'a encore eu à en arriver à cette extrémité-là. 
Brian : Parce qu’on n’a pas eu à le faire, si elle veut sortir, elle nous le demande. Bon, qu’est-ce que tu veux que ton beau livreur te rapporte, mis à part son corps d’apollon ? 
Emmett : Pour moi, ce sera un Tiramisu. 
Brian (prend son téléphone et le passe à Emmett) : À toi l’honneur. 
Emmett (en prenant le téléphone) : Avec joie. 


Lendemain matin - 10h00.


Emmett et Brian sont dans la cuisine en train de prendre leur petit-déjeuner. Sophia est toujours dans son lit profondément endormie, jusqu’à ce que son réveil se mette à sonner. Elle se lève, met son peignoir et sort de sa chambre puis arrive dans la cuisine un peu endormie. 


Sophia (leur fait la bise) : Bonjour oncle Emmett, bonjour daddy. 
Brian : Bonjour ma petite chérie. 
Sophia (étonnée) : Oncle Emmett ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ? 
Emmett : Bonjour princesse. Pour te dire la vérité, j’ai tellement mangé hier soir que je n’avais plus la force de me lever de cette chaise. (Il lui montre la chaise près du plan de travail.) 
Sophia : Tu compenses avec la nourriture mauvais présage. Il est temps que tu te remettes en selle. Retourne au travail, sors, aie une vie sociale. 


Une personne arrive dans la cuisine, c’est un homme. 


Homme : Bonjour tout le monde. 
Brian (exaspéré) : Emmett, je t’avais dis que je ne voulais... 
Emmett (prenant l’homme dans ses bras) : Que je ne ramène personne ici, je sais mais ce n’était que pour une nuit. 
Sophia : Ah, c’est ça. C’était vous (elle désigne Emmett et l’homme) que j’ai entendus pendant une bonne partie de la nuit. Je pensais que dad était revenu plus tôt. 
Brian (étonné) : Ah parce que tu…Ah tu… Tu… Tu nous entends depuis ta chambre ? 
Sophia : Oh que oui et je bénis la personne qui a inventé les écouteurs. 
Brian : Je vais faire insonoriser les murs du manoir. 
Sophia (en rigolant) : Mais tu l’as déjà fait, je te rappelle. Bonjour Miguel. 
Miguel : Bonjour Sophia mais qu’est-ce que tu fais ici ? 
Sophia : Je vis ici. 
Brian : Attendez, vous vous connaissez tous les deux ? 
Miguel/Sophia (en même temps) : Oui. 
Sophia : Je joue les entremetteuses pour (désigne Emmett et Miguel) ces deux-là. 
Brian : Emmett, je vais te tuer. 
Sophia : Je vois que ça marche pour vous deux. Je devrais peut-être me faire payer quand je donne des conseils, je deviendrais riche ou alors ouvrir une agence matrimoniale. 
Emmett : Mais tu es riche. 
Sophia : Non, je ne le suis pas, mes parents le sont. 
Brian : Dis-moi, ma petite chérie, ça va mieux ? 
Sophia : Ça va un peu mieux, ce que tu m’as dit hier m’a reboostée et aussi voir oncle Emmett avec un sourire jusqu’aux oreilles ne peut qu’égayer ma journée. 
Brian : Justement qu’est-ce que tu comptes faire de ta journée ? 
Sophia : Pour commencer, je vais prendre un bon petit-déjeuner ensuite j’irai faire un petit tour dans la piscine, j’irai voir oncle Ted et oncle Blake et téléphoner à dad, il me manque. 
Emmett (avec un grand sourire) : Et un petit tour au Babylon pour terminer la soirée, je me sens en veine en ce moment. 
Miguel : Ça serait génial. 
Sophia (avec une pointe d’ironie) : Oui bien sur et après j’irai me faire percer la langue et me faire plusieurs tatouages sur le corps. 
Brian : Quoi ? 
Sophia : (à Brian) Je plaisante. (À Emmett) Je n’ai pas le droit d’y mettre les pieds. 
Emmett : Pourquoi ? Ça je ne l’ai jamais compris. 
Brian : Car elle n’a pas l’âge légal et ce n’est pas un endroit pour une jeune fille de 16 ans. Quel parent sain d’esprit laisserait son enfant aller dans un club pareil ? 


Sophia se lève, fait bouillir de l’eau pour son thé et prépare tout ce qu’il lui faut pour manger et l’installe sur la table. 


Brian : Emmett, je n’ai pas envie qu’il arrive quoi que ce soit, c’est ma fille et je l’aime. 
Sophia (met ses bras autour du cou de Brian) : Je t’aime aussi daddy. (À Emmett et Miguel) J’en ai de la chance, j’ai des parents qui m’aiment, que demander de plus. (Elle embrasse son père sur la joue.) 
Emmett : Quel beau tableau, un père et sa fille.


diana62800  (31.12.2012 à 01:44)

Sophia : Il y a du courrier ? 
Brian : Je ne sais pas. 
Sophia : Je vais aller voir. 


Elle se dirige vers la porte d’entrée qu’elle ouvre puis aperçoit une petite boîte en carton sur le paillasson qu’elle prend dans ses mains ainsi que le courrier qui se trouve dans la boîte au lettres fixée sur le mur et retourne dans la cuisine. 


Sophia : Encore un cadeau de Todd. 


Elle montre la fameuse boîte à son père puis la met à la poubelle. 


Emmett : Qui est Todd ? 
Sophia : Un camarade de classe à qui je donnais des cours l’année dernière. 


Elle prend la bouilloire et se verse de l’eau dans son bol puis repose celle-ci sur le gaz, elle va s’asseoir à côté d’Emmett. 


Miguel : Je peux avoir un café ? 
Sophia (qui s’assied) : La cafetière est là-bas (elle lui montre l’emplacement) et les tasses sont dans le meuble juste au-dessus. 
Emmett : Sois gentille, ramène-lui une tasse. 
Sophia : Il n’a qu’à se servir lui-même, je ne suis pas sa bonne. 
Brian (qui se met à rire) : Ça c’est bien une Kinney. 
Emmett : Et il est fier de lui en disant ça. 


Sophia et Brian se mettent à rire. Miguel se lève et va se servir un café puis revient à table. Le téléphone sonne, c’est Brian qui répond. 


Brian : Allo… Je te la passe. Sophia, c’est pour toi. 
Sophia : C’est qui ? 
Brian : Ton admirateur secret. 
Sophia (qui prend le téléphone et avec un air désespéré) : Bonjour Todd. 
Todd : Comment vas-tu ? 
Sophia : Tu m’appelles simplement pour avoir de mes nouvelles ? 
Todd : En fait, j’appelle tous les jours. 
Sophia : Tu m’accordes un petit moment. (Met le téléphone sur sa poitrine/à son père) : Il appelle tous les jours ? 
Brian : Oui et d’ailleurs si tu pouvais lui dire d’arrêter ça me ferait des vacances. 
Sophia (le téléphone à l’oreille) : Todd, je croyais avoir été claire avant les vacances. 
Todd : Oui, mais… 
Sophia : Pas de mais, je suis désolée mais on ne peut pas se voir aujourd’hui, ni cette semaine. On se verra à la rentrée, profite de tes vacances, Bye. (Elle raccroche). 
Emmett : Je suis admiratif. On dirait que tu fais ça tous les jours. 
Sophia : Avec toi, j’ai été à bonne école. 
Brian : Ça c’est bien ma fille. 
Sophia (qui croque un morceau dans son pain beurré) : On m’a toujours dit d’être honnête avec tout le monde. 
Emmett (qui regarde Brian) : Oui et bien, je me demande qui a bien pu te dire ça. 
Sophia : Enfin contrairement à mon père, j’essaie d’y mettre les formes. 
Miguel : Sauf avec Todd. 
Sophia : Comment ça ? 
Miguel : Tu as vu comment tu lui as parlé ? Il mérite mieux. 
Sophia : Tu dis ça parce que tu ne le connais pas, c’est mon meilleur ami. J’aime bien Todd mais je n’aime pas Todd. 


Les trois hommes regardent Sophia d’un air interrogatif. 


Sophia : Je veux dire que je ne suis pas amoureuse de lui. 
Emmett : Mais lui si. 
Sophia : C’est bien oncle Emmett, tu as tout compris. 
Brian : Ma petite chérie, je voulais te parler de cette lettre et… 
Sophia (qui le coupe) : Il n’y a rien à dire, ma mère me déteste au moins maintenant je sais pourquoi je ne la voyais pas beaucoup et pourquoi elle a renoncé aussi facilement à ses droits parentaux pour te les donner. 
Brian : Arrête de dire ça, c’est vrai que j’ai un problème avec Daphné à ce propos mais ta mère t’aime. Et pour ce qui est de ses droits sur toi, c’était prévu depuis longtemps que dad et moi, on soit tes tuteurs légaux. 
Emmett : D’ailleurs rien ne prouve que ce soit elle qui a écrit cette lettre. 
Sophia : Comment tu sais ça ? (Elle regarde son père) Tu lui as montré la lettre ? 
Brian : Oui. 


Sophia se lève, débarrasse la table, puis met la vaisselle dans le lave-vaisselle. 


Brian : Je suis désolé. 


Sophia se dirige vers les escaliers. 


Sophia : Non, ne le sois pas. 


Elle monte jusqu’à sa chambre. Brian, Emmett et Miguel sortent du manoir pour vaquer à leurs occupations. 


Sophia est dans sa chambre, elle vient de mettre son maillot de bain, assise sur son lit, elle prend son portable et appelle la personne en qui elle a le plus confiance. 


: Allo. 
Sophia : Gus, c’est Sophia. 
Gus : Ma petite sœur. Comment vas-tu ? Tu es toujours en Italie ? 
Sophia : Pas très bien et non, je suis rentrée hier après-midi. 
Gus : Qu’est-ce qui se passe ? 
Sophia : J’ai découvert que ma mère me déteste. Dis-moi, tu viens toujours nous voir pour Thanksgiving cette année ? 
Gus : Ta mère ? Daphné ? 
Sophia : Oui. 
Gus : Je l’ai vue il y a quelques semaines et elle m’a dit le contraire. Et oui, je vais venir. 
Sophia : J’ai hâte d’y être. Tu me manques. 
(Voix off) : Gus, dépêche-toi, on va être en retard. 
Gus : Désolé mais je dois y aller. 
Sophia (en rigolant) : Oui, j’ai entendu, Lindsay a du coffre. 
Gus : Et encore, elle est malade en ce moment. Toi aussi, tu me manques. 
Lindsay (voix off) : Gus. 
Gus : Je te laisse. 
Sophia : D’accord, passe le bonjour à tout le monde. 
Gus : Toi aussi. 


Ils raccrochent en même temps. Elle pose son portable sur son lit et descend pour aller à l’arrière du manoir où il y a un court de tennis et une piscine. Elle pose sa serviette sur une des chaises longues qui longent la piscine et elle plonge dans celle-ci.


diana62800  (07.01.2013 à 01:55)

Brian est dans sa voiture qui l’amène à Kinnetik, il vient de déposer Miguel et Emmett chez ce dernier. Son portable sonne et il y voit le prénom de Gus inscrit. 


Brian (avec son kit main libre) : Bonjour fiston. 
Gus (voix off) : Bonjour papa. Comment vas-tu ? 
Brian : Ça va et toi ? 
Gus : Maman m’entraîne à une de ses réunions mortellement ennuyeuses mais à part ça je vais bien. 
Brian : Qu’est-ce qui se passe ? 
Gus : Sophia vient de m’appeler. Tu peux me dire ce qui lui arrive ? 
Brian : Elle n’est pas en grande forme, elle est rentrée hier après-midi. 
Gus : Elle m’a aussi dit que Daphné la détestait. 
Brian : Je n’en sais rien, elle a trouvé une lettre dans son sac… 


Il se gare, sort de sa voiture et entre dans les bâtiments de Kinnetik. 


Brian (avec son téléphone à l’oreille) : Mais ce qui me fait peur, c’est que ce soit vrai. 
Gus : C’est impossible, comme j’ai dit à ma petite sœur adorée, j’ai vu Daphné il y a quelques semaines et elle m’a dit qu’elle aimait Sophia. 
Brian : Peut-être mais… (Qui voit une personne de son entourage) Désolé fiston, faut que je te laisse, je dois me débarrasser d’un cafard. 
Gus : Pas de problème, je t’aime. 
Brian : Moi aussi, je t’aime fiston. (Il raccroche) 


Brian s’approche de cette personne qui se trouve être Daphné. 


Brian : Qu’est-ce que tu fous ici ? 
Daphné : Où est-elle ? Où est Sophia ? 


Ils entrent tous les deux dans le bureau de Brian et ce dernier ferme la porte derrière lui. 


Brian : Aux dernières nouvelles, elle passait ses vacances avec toi. 
Daphné : J’ai dû m’absenter pendant un petit moment et quand je suis revenue dans la chambre d’hôtel, Sophia n’était plus là et j’ai trouvé ce mot (Elle le tend à Brian.) 
Brian (qui le prend) : « Maman, je rentre à la maison. Bisous, Sophia ». Ton boulot passe avant Sophia. 
Daphné (s’approche de Brian et le gifle/énervée) : Ne t’avise plus de me parler comme ça. Et au fait, je te rappelle que Justin et moi, on est ses parents biologiques et toi, son père adoptif. (Soupir/ plus calmement) C’est parce que vous me l’avez demandé et que je vous aime tous les deux que je t’ai donné mes droits parentaux sur notre fille. 
Brian : Je suis au courant. 
Daphné : Brian, j’aime Sophia, c’est ma fille, elle est tout pour moi. 
Brian : C’est pour ça que tu lui as « dit » que tu la détestais. 
Daphné (étonnée) : Mais j’ai jamais dis une chose pareille. Qui t’a dit ça ? 
Brian : Elle a trouvé une lettre dans son sac, c’est pour ça qu’elle est rentrée aussi vite. Dis-moi, tu en as mis du temps pour revenir. 
Daphné : Je l’ai recherchée partout dans l’hôtel puis j’ai appelé la police car j’ai pensé qu’il lui était arrivé quelque chose de grave. Et je vous ai tous appelés mais aucun d’entre vous n’a pris la peine de me répondre. Puis j’ai fini par avoir un coup de téléphone de Debbie qui m’a dit que Sophia était rentrée, sans oublier ton message. 
Brian : J’étais énervé. Tu sais comment je suis quand on s’en prend à un de mes enfants, c’est mon mauvais côté qui prend le dessus. 
Daphné (acquiesce d’un hochement de tête) : C’est quoi cette histoire de lettre ? 
Brian (regarde dans sa veste puis dans son attaché-case) : Je ne l’ai pas sur moi, j’ai du l’oublier au manoir. Tu peux me jurer que tu aimes notre fille ? 
Daphné : Elle est toute ma vie et tu ne m’entendras jamais dire que je déteste Sophia, ça vaut aussi pour Justin et toi. 
Brian : Je n’arrive pas à oublier ce que j’ai lu. 
Daphné : Dis-moi ce que dit cette lettre. 
Brian : Je ne peux pas. 
Daphné : Ce n’est pas grave, tu me la montreras plus tard. Elle est au manoir ? 
Brian : Oui, pour l’instant. Pourquoi ? 
Daphné : Je vais aller la voir. 
Brian : Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. 
Daphné : Et pourquoi je ne pourrais pas aller voir ma fille ? 
Brian : Sophia m’a dit qu’elle ne voulait plus jamais te revoir. Tu as deux solutions : soit tu y vas et tu auras droit à une scène avec des cris et des larmes, soit tu la laisses digérer tout ça. 
Daphné : Je vais aller la voir et peu importe ce qu’elle va me dire. J’ai besoin d’elle. 
Brian : D’accord, (hausse légèrement la voix) mais je te jure que si elle m’appelle en larmes, je fais une demande pour annuler ton droit de visite. Tu m’as bien compris ? 
Daphné : J’ai compris. 


Daphné sort de la pièce et des bâtiments de Kinnetik puis monte dans sa voiture pour se rendre au manoir.

Brian n’a pas bougé, il s’assoit dans son fauteuil, prend le cadre qui est posé sur son bureau, c’est une photo de Justin, Gus (il a environ 14 ans), Sophia (a environ 7 ans) et Brian. Il se plonge dans ses pensées et ses souvenirs : sa rencontre avec son ange, la naissance de Gus. Les moments passés avec Michael, Ted, Emmett, Lindsay et Mélanie. Son mariage avec Justin, la naissance de Sophia où il était présent, avec Justin, lors de sa venue au monde et que c’est lui-même qui a coupé le cordon ombilical avec l’accord de Daphné et Justin. À ce souvenir, un grand sourire se dessine sur son visage. Le premier anniversaire de ses enfants, les premiers pas de Sophia, ainsi que son premier jour à l’école, aux moments passés en famille au manoir avec Justin, Gus et Sophia. 


Brian est dans ses pensées quand Cynthia entre dans la pièce. 


Cynthia (passe sa main devant le visage de Brian) : Brian. Brian. Brian (Claque des doigts) : Wou-Hou, Brian, il y a quelqu’un ? 
Brian (qui revient à lui/sursaute) : Cynthia, je ne t’avais pas vue. 
Cynthia : Oui, j’ai remarqué. 
Brian (repose la photo) : Qu’est-ce qu’il y a ? 
Cynthia : Mme Abrams veut te voir. 
Brian : Qui ? 
Cynthia : Katherine Abrams, la cliente potentielle qui est venue te voir hier, tu as dû lui faire une forte impression. 
Brian : Tellement bien, que je n’ai pas écouté un seul mot de ce qu’elle m’a dit. Fais-la entrer. 


Cynthia sort et informe la cliente potentielle que Brian l’attend dans son bureau.


diana62800  (13.01.2013 à 00:50)

Deux heures plus tard, Daphné est enfin arrivée au manoir. Elle gare sa voiture devant la porte d’entrée et se dirige vers celle-ci avec un paquet dans sa main droite, elle prend une bonne inspiration et sonne. 


Au bout de dix minutes, personne n’est venu lui répondre. Daphné décide de faire le tour de la maison et se retrouve devant la piscine et pénètre à l’intérieur. Elle y voit Sophia en train de nager, un sourire se forme sur son visage à la vue de sa fille. Elle fait quelques pas et se retrouve près du bord de la piscine, Sophia nage puis aperçoit sa mère dès qu’elle s’arrête. 


Sophia (sèchement) : Maman ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu n’as pas des photos à faire ? 
Daphné : Je voulais te voir, tu es ma fille. 


Sophia nage jusqu’à l’échelle et sort de l’eau. Elle se dirige vers les chaises longues, prend la serviette, s’essuie et s’enroule dedans. 


Daphné (lui tend le paquet) : J’ai quelque chose pour toi. 
Sophia : Je n’en veux pas, je ne veux rien qui vienne de toi. 
Daphné (s'approche de sa fille) : Sophia, je peux savoir ce que je t’ai fait pour que tu m’en veuilles à ce point ? 
Sophia (au bord des larmes) : Tu n’es jamais là. Tu n’as jamais été là pour moi, que ce soit pour mes anniversaires, mes spectacles de fin d’année à l’école, mes spectacles de danse, pour mes compétitions de patinage ou même quand je veux simplement parler avec toi. Je peux comprendre que tu travailles, tout comme dad et daddy mais eux contrairement à toi, ils m’accordent du temps. (Avec les larmes aux yeux) Tu ne me réponds jamais quand je te téléphone, quand je t’envois une carte, un email ou même une simple lettre. Rien, jamais rien. Et j’ai aussi l’impression que tu essayes de te débarrasser de moi. 
Daphné : Quoi ? Non. Écoute, c’est vrai que je suis occupée mais j’essaie toujours de faire de mon mieux. (Lui tend à nouveau son paquet) Prend ça, s’il te plait. 


Sophia prend le paquet puis contourne sa mère et se dirige vers la porte. 


Daphné : Attends mon cœur, (Sophia s'arrête et se retourne) on va aller manger quelque part, un bon restaurant, ça te dit ? 
Sophia : Je n’aime pas les restaurants chics, je préfère les petits endroits, au moins de ce côté-là, on ne peut pas dire que je suis une fille pourrie gâtée. 
Daphné : Je n’ai jamais pensé ça. Va te changer, je t’attends. 
Sophia : Je ne peux pas, je dois aller voir oncle Ted et oncle Blake. 
Daphné : Ils peuvent attendre, on s’est à peine vues toutes les deux. 
Sophia : Dans ce cas, toi aussi. Et à qui la faute ? (En larmes) Tu es tellement absorbée par ton travail que tu n’as même pas remarqué que j’ai laissé tomber un stage de deux mois à la Sorbonne pour être avec toi alors que j’ai toujours rêvé d’y aller. Tu ne t’intéresses qu’à toi. Sors d’ici et je ne veux plus jamais te revoir. 


Sophia sort en courant avec les larmes aux yeux jusqu’à sa chambre. Arrivée à destination, elle éclate en sanglots. Elle se dirige vers sa salle de bain, enlève son maillot de bain et va sous sa douche. 


Daphné n’a pas bougé. Elle est encore toute retournée par ce qu’elle vient d’entendre. Son portable sonne, elle décroche au bout de la troisième sonnerie après qu’elle ait pris son téléphone dans son sac, elle y voit le nom Phil inscrit sur l’écran. 


Daphné : Allo Phil. 
Phil (voix off) : Daphné, où es-tu ? 
Daphné : À Pittsburgh pour voir Sophia. 
Phil (voix off) : Tu devrais revenir en Italie, le patron d’un grand journal a vu tes photos et il veut bien te rencontrer demain. 
Daphné (étonnée et surprise) : Quoi ? C’est vrai mais c’est génial, (elle sort puis se dirige vers sa voiture) je prends le premier avion pour te rejoindre. 


Toujours son portable à la main, elle arrive près de sa voiture, ouvre la portière et s’installe. Elle dépose son sac sur le siège passager puis regarde en direction du manoir. 


Daphné : Phil, je regrette mais je ne peux pas. Ma relation avec ma fille s’aggrave de plus en plus et ce n’est pas en étant à l’autre bout de la planète que ça ira mieux. Toi aussi, tu devrais venir la voir. 
Phil (voix off) : Pourquoi ? 
Daphné : Car c’est ma fille, que tu es mon mari, ce qui veut dire que tu es son beau-père et elle t’apprécie beaucoup. 
Phil (voix off) : Comment pourrait-elle m’apprécier ? Je ne la vois qu'une fois tous les six mois. 
Daphné : Raison de plus pour que ce soit toi qui vienne ici. 
Phil : J’ai une idée, tu reviens en Italie pour ton rendez-vous et dès que c’est fini, on va voir Sophia. 
Daphné : Je ne sais pas. 
Phil : Tu n’en as que pour quelques heures. 
Daphné (en regardant à nouveau le manoir) : D’accord. Je fonce à l’aéroport. 


Daphné met sa ceinture de sécurité, démarre sa voiture et se dirige vers l’aéroport. Alors qu’elle est sur la route, elle décide d’appeler Brian. 


Brian (voix off) : Allo. 
Daphné : C’est Daphné. 
Brian (voix off) : Je sais. Comment ça s’est passé ? 
Daphné : Pas très bien et j’en ai eu pour mon grade. Tu devrais rentrer. 
Brian (voix off) : Elle est dans quel état ? 
Daphné : Vas-y. 
Brian (voix off) : Pourquoi tu n’es pas restée ? 
Daphné : Parce que j’ai un rendez-vous pour… 
Brian (voix off/sèchement) : Ton travail, bien sûr, j’aurai dû m’en douter. Je t’avais prévenue, j’appelle le juge pour ton droit de visite. 
Daphné : Non, ne fais pas ça. 
Brian (voix off/sèchement) : Je t’avais prévenue, bon voyage. 
Daphné : Attends… 


Il raccroche au nez de Daphné. Une heure plus tard, cette dernière arrive à l’aéroport pour y prendre son avion avec des remords.


diana62800  (18.01.2013 à 12:48)

Brian sort de son bureau, il informe Cynthia qu’il doit s’absenter pendant un moment. Arrivé au manoir, Brian pénètre à l’intérieur et cherche sa fille. 


Brian (crie) : Sophia, c’est papa. Sophia. Ma petite chérie ? 


Il fouille le rez-de-chaussée de fond en comble puis monte à l’étage. Quant à Sophia, elle est dans sa chambre, elle finit de se préparer. 


Brian (frappe à la porte de sa chambre) : Sophia, ma petite chérie, c’est papa. 
Sophia (se coiffe) : Tu peux entrer. 
Brian (ouvre la porte/entre) : Ma chérie, comment vas-tu ? 
Sophia (évite le regard de Brian/lui tourne le dos) : Ça va. 
Brian : Regarde-moi. 
Sophia : C’est ce que je suis en train de faire. 
Brian : Sophia, qu’est-ce qu’on t’a dit sur le fait de mentir ? 
Sophia : Qu’il faut éviter et que c’est mal. Maman est passée. 
Brian : Je sais, elle est venue me voir. Qu’est-ce qui s’est passé ? 
Sophia (se retourne/a les yeux rouges) : Je lui ai tout dit, j’ai déballé tout ce que j’avais sur le cœur. Et le pire, je pensais que ça me ferait un bien fou mais c’est le contraire, je suis encore plus déprimée. Elle me manque mais je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce qu’elle a manqué dans ma vie et je n’ai que 16 ans. 
Brian (prend sa fille dans ses bras) : Je suis désolé, je lui avais dit que c’était une mauvaise idée. 
Sophia : Ce n’est pas de ta faute. 
Brian : Tu lui as dit pour la Sorbonne ? 
Sophia (s’écarte de Brian) : Oui et pour me consoler, elle voulait m’emmener au restaurant. 
Brian : Mais ne sait-elle pas que tu as horreur de ces endroits ? 
Sophia : Faut croire que non. Elle m'a aussi donné ce paquet. (Montre le paquet posé sur son lit) 
Brian : C'est quoi? 
Sophia : Je ne sais pas et je ne pense pas l'ouvrir. Je ne veux rien qui vienne d'elle. 
Brian : Attends quelques jours et tu verras. Où est-elle ? 
Sophia : Elle est partie, j’ai entendu sa voiture quitter le manoir. 
Brian : Où et quand ? 
Sophia (fait quelques pas) : Je ne sais pas et il y a plus d’une demi-heure. Je lui ai aussi dit que je ne voulais plus jamais la revoir.
Brian : J’ai appelé le juge pour son droit de visite. 
Sophia : Et ? 
Brian : Il a accepté de me prendre en rendez-vous demain matin mais… 
Sophia : Mais quoi ? 
Brian : Il faut que tu viennes avec moi et que tu lui dises la relation que tu as avec Daphné. 
Sophia (avec les larmes aux yeux) : Quelle relation ? On ne se voit jamais. 
Brian : Sophia, ma chérie, je peux te promettre une chose, c’est que dad et moi, on ne t’abandonnera jamais. Jamais. 
Sophia : Et comment je peux en être sûr ? 
Brian : Parce qu’on sait ce que ça fait d’être laissé par un de ses proches et qu’on t’aime plus que tout. 
Sophia : Tes parents et le père de dad, c’est bien ça ? 
Brian : Oui. 
Sophia : Moi aussi, je vous aime. (Essuie ses larmes) Bon, j’ai assez pleuré pour aujourd’hui, je n’ai pas envie de ressembler à un zombi et je ne veux pas effrayer mes oncles. (Regarde son père) Papa, peux-tu me dire ce que tu fais ici ? 


Sophia prend son sac et une veste. Ils descendent tous les deux et se retrouvent devant la porte d’entrée. 


Brian : J’étais inquiet quand j’ai reçu l’appel de Daphné. 
Sophia (rire) : C’est bizarre mais ça ne m’étonne même pas. 
Brian : Je suis quelqu’un d’imprévisible. 
Sophia : Tu es très prévisible. 


La porte s’ouvre et c’est un petit ange blond qui rentre plus tôt que prévu. 


Brian/Sophia (en même temps) : Mon ange/Papa. 
Justin : Voilà mes amours. 


Sophia et Brian se jettent au cou de Justin puis mettent fin à leur étreinte au bout de dix minutes. Brian prend le visage de son ange entre ses mains et l’embrasse passionnément. 


Sophia (regarde ses parents) : Que vous êtes beaux tous les deux. (À Justin) : Tu nous as énormément manqué. Et ton exposition ? 
Justin : Ça s’est très bien passé mais ma famille passe avant tout. 


Un grand sourire se forme sur le visage de la jeune fille puis les deux hommes reprennent leur baiser endiablé. Se sentant de trop, Sophia préfère laisser ses parents savourer leurs retrouvailles. 


Sophia : J’y vais. 
Justin : Je viens à peine de rentrer. 
Sophia : Tu seras là ce soir ? 
Justin : Oui. 
Sophia : Dans ce cas, on dînera tous les trois et je préfère vous laisser seuls pour vous retrouver. Et je n’ai pas envie d’entendre vos ébats. 


La jeune fille prend ses parents un à un dans ses bras. 


Brian : Dis-leur bonjour de notre part. 
Sophia : C’est comme si c’était fait.

 
Sophia sort du manoir, monte dans sa voiture et roule jusqu’en ville.


diana62800  (21.01.2013 à 16:10)

Sophia vient de sortir du manoir avec un grand sourire sur le visage. Brian et son ange blond sont toujours en train de s’embrasser devant la porte d’entrée. Le beau brun commence à déshabiller Justin tout en montant jusqu'à leur chambre. Justin en fait autant avec les vêtements de Brian. Arrivé dans leur chambre, Justin ferme la porte avec son pied. 


Justin : On aurait été très bien sur le canapé et d’ailleurs, ça ne serait pas la première fois. 
Brian : Sûrement mais je n’ai pas très envie que notre fille nous surprenne si elle décide de rentrer un peu plus tôt. 


Justin se met à rire puis embrasse Brian sur les lèvres. Ils continuent leur conversation tout en s’embrassant. 


Brian : Qu’est-ce qui te fait rire ? 
Justin : Toi. Si on m’avait dit un jour que tu serais heureux d’avoir une famille, je ne l’aurais jamais cru. 
Brian : Comme quoi certaines personnes peuvent changer. Gus, Sophia et toi, sans oublier Michael, vous êtes les personnes qui comptent le plus pour moi. Je pense que ça m’a changé d’avoir des enfants. 
Justin : Bon, si on reprenait là où on en était et qu’on laissait les enfants tranquilles ? 
Brian : Bonne idée. 


Le seul vêtement qui leur reste est un simple boxer noir. Justin pousse Brian sur leur lit puis se positionne juste au dessus. 


Brian : Ça fait deux semaines que j’attends ce moment. Tu m’as énormément manqué. 
Justin : Prouve-le moi. 


Brian s’empare des lèvres de son beau mari et lui prouve à quel point il lui a manqué en lui faisant passionnément l’amour. 


Quelques heures plus tard, nos deux amoureux sont toujours dans leur lit recouverts d’un simple drap, Justin embrasse Brian sur les lèvres, se lève et va prendre une douche, Brian lui emboîte le pas. Ils sont tous les deux sous la douche. 


Justin : Tu ne peux pas t’imaginer à quel point j’aime prendre des douches avec toi. 


Brian prend le savon et le passe sur le dos de son ange. 


Brian (embrasse Justin dans le cou) : Pas autant que moi. 
Justin : Alors dis-moi, qu’est-ce qui s’est passé pendant mon absence ? 
Brian : Rien, la routine. 


Justin se retourne, prend le savon des mains de Brian. Ce dernier se retourne et c’est au tour de Justin de lui passer le savon dans le dos. 


Justin : Rien. Tu es sûr ? Pourquoi Sophia est à Pittsburgh ? 
Brian : C’est notre fille et elle vit ici. 
Justin : Brian, ce n’est pas ce que je veux dire. Pourquoi elle n’est plus en Italie ?

Elle devait revenir ce week-end pour reprendre le lycée lundi. 


Brian : Je sais… 


Justin se positionne devant Brian, ce dernier le regarde très attentivement. Il remarque que quelque chose ne va pas. 


Justin : Qu’est-ce qu’il y a ? 
Brian : C’est à propos de Sophia et Daphné. 
Justin : Je t’écoute, qu’est-ce qui se passe entre elles ? 
Brian : Sophia est rentrée hier et elle m’a dit qu’elle ne voulait plus revoir Daphné. 


Ils sortent tous les deux de la douche. Ils prennent chacun une serviette avec laquelle ils s’essuient, puis la mettent autour de leur taille. 


Justin (étonné) : Quoi ? Pourquoi ? 


Brian va dans sa chambre, Justin le suit. Arrivé dans celle-ci, Brian se dirige vers une grande armoire et ouvre le premier tiroir puis fouille dedans. Il y en sort une enveloppe. 


Brian : Tiens, lis ça. 
Justin : Oh une lettre d’amour, une lettre d’amour de toi Brian. Franchement, il ne fallait pas. 
Brian : Elle n’est pas de moi, c’est Sophia qui l’a trouvée. 


Justin ouvre la lettre et lit le contenu à haute voix. 


« Sophia, 
Il y a tellement de choses que j’aurais voulu te dire en ta présence mais je n’ai jamais eu le courage de le faire. Les choses sont plus faciles à dire par écrit. Si tu es de ce monde aujourd’hui, ce n’est pas grâce à moi mais aux deux personnes qui t’élèvent. C’est Justin et Brian qui ont insisté pour que je te garde car pour ma part, tu n’étais pas une enfant désirée et je n’ai jamais voulu avoir d’enfant ni même être mère. Si il y a une raison pour laquelle je ne passe pas beaucoup de temps avec toi, c’est parce que je ne t’aime pas et que je ne t’ai jamais aimée. Et aussi, j’aurais préféré que tu ne survives pas à l’accident que tu as eu il y a cinq ans. J’ai pensé que tu méritais la vérité. 
Daphné » 


Justin : Comment ? Comment elle a pu écrire des horreurs pareilles ? 
Brian : Je ne sais pas. 
Justin : Comment Sophia a réagi ? 
Brian : À ton avis ? Très mal. Et j’ai appelé le juge pour son droit de visite. 
Justin : C’est… Attends que je lui parle avant d’agir. Il y a une bonne explication. 
Brian : Mon ange, tu n’as pas vu dans quel état elle était hier. Je ne l’ai jamais vue comme ça. Tu as jusqu’à demain matin pour me faire changer d’avis mais c’est peine perdue. 
Justin : Quoi ? Aussi vite ? 
Brian : Oui, je n’ai pas envie que Daphné approche ma fille… 
Justin : C’est aussi la mienne. 
Brian : Notre fille. 
Justin : Où est Daphné ? 
Brian : Je ne sais pas, à un rendez-vous pour son travail comme d’habitude. 
Justin : À ce que je vois, ça ne s’est pas arrangé entre vous pendant mon absence. 
Brian : Non. 


Justin et Brian s’habillent puis ils dévalent les escaliers, Brian a son torse collé au dos de son ange. La porte s’ouvre, c’est Sophia avec un énorme sourire. 


Sophia : Je ne me lasserai jamais de vous voir comme ça. 


Justin se dirige vers sa fille et la prend dans ses bras. Sophia resserre son étreinte. 


Sophia : Et en quel honneur papa ? 
Justin : Juste par ce que j’en ai envie et que je t’aime. 
Sophia : Moi aussi, je t’aime. (Repousse doucement Justin) Mais attends, il manque quelqu’un ? 
Brian : Qui ? 
Sophia : Toi. 


Brian se rapproche du duo puis au bout d’un moment le trio va dans la cuisine pour préparer le diner.


diana62800  (26.01.2013 à 19:33)

Un peu plus tôt dans la journée, Sophia sort du manoir, monte dans sa voiture et va en ville. Trois quarts d’heure plus tard, elle arrive à destination. Elle se trouve devant un grand immeuble, elle entre à l’intérieur et se dirige vers l’ascenseur. Elle arrive devant la porte n°48, elle frappe plusieurs fois. Comme personne ne lui répond, elle décide de sonner. Cinq minutes plus tard, la porte s’ouvre et c’est Blake qui l’accueille, il est en boxer noir avec une chemise blanche, deux boutons sont fermés et le col relevé. Il s’approche de Sophia et la prend dans ses bras. 


Blake : Ma crevette, qu’est-ce que tu fais ici ? 
Sophia (repousse Blake doucement) : Pitié oncle Blake, tu pourrais me trouver un autre surnom ? 
Blake : Oui, je pourrais mais je ne le ferai pas. 
Sophia : Vous m’avez demandé de venir vous voir quand je serai de retour en ville alors me voilà. 
Blake : C’est ce que je vois. 


La porte s’ouvre encore plus, c’est Ted, il est torse-nu. Il s’approche de Sophia et il la prend dans ses bras puis il met fin à leur retrouvailles. 


Ted : C’est une surprise de te voir. 
Sophia : Je vous ai promis de venir. 
Blake : Rentre avec nous. 
Sophia (regarde Ted et Blake de la tête au pied et l’un après l’autre) : Je vous dérange peut-être ? 
Ted : Pas du tout. 
Blake : Tu es toujours la bienvenue. 
Sophia : Dans ce cas, c’est d’accord. 


Ils entrent tous les trois, Ted et Blake vont s’habiller puis ils rejoignent Sophia. Ted s’installe sur le canapé et Sophia s’est installée dans le fauteuil. Blake va dans la cuisine, il ramène à boire et des petites choses à grignoter posées sur un plateau.

 
Blake (pose le plateau sur la table basse) : On veut tout savoir sur ton voyage. 
Ted : Et avec les détails. 


Blake s’installe aux côtés de Ted puis ils s’embrassent, Sophia sourit. 


Sophia : Vous ne changerez pas tous les deux, d’ailleurs c’est trop tard pour ça. 
Ted : Comment vont Daphné et Phil ? 
Sophia : Bien, enfin je crois. 
Blake : Comment ça tu crois ? 
Sophia : J’ai vu Phil quand on est arrivés en Italie et il est reparti aussi vite. Où ça ? Je ne sais pas. Et pour ce qui est de maman, je ne l’ai vue que trois fois en trois semaines. Mais ça ne m’a pas empêchée de visiter Rome pendant mes vacances. Je peux vous dire que c’est magnifique. C’est une ville qu’il faut visiter au moins une fois dans sa vie. 
Blake : La Tour de Pise est vraiment penchée ? 
Sophia (en rigolant) : Oui, je l’ai vue quand je suis allée passer quelques jours en Toscane avec Bekkie avant de rejoindre ma mère.
Ted (étonné) : Mélanie a laissé JR partir en Europe ? 
Sophia : Oui, elle est majeure mais elle nous a accompagnées jusqu’à ce qu’on soit installées. J’ai même pensé que Bekkie allait étrangler tante Mélanie. 


Ted et Blake se mettent à rire. 


Blake : Pourquoi ? 
Sophia : Tante Mélanie est très protectrice envers Bekkie. Et au moment où elle a dû reprendre l’avion pour retourner au Canada et nous laisser toutes les deux, tante Mél a eu du mal à la lâcher. 
Ted : Vu que vous n’êtes pas de la même famille et que vous n’avez pas les mêmes parents, j’ai pensé, enfin, on a pensé que vous n’arriveriez pas à vous entendre. 
Sophia : Mais heureusement ce n’est pas le cas. Pour moi, Gus est mon frère et Bekkie est ma sœur. 
Blake : Et elle va bien ? 
Sophia : Très bien et d’ailleurs, elle vous embrasse. Elle m’a aussi dit que la prochaine fois qu’elle viendra, elle aura quelque chose à vous demander. 
Ted : Qu’est-ce que c’est ? 


Sophia prend un des verres posés sur le plateau et avale plusieurs gorgées, une fois fait, elle le repose. 


Sophia : Je ne sais pas, elle ne me l’a pas dit. Oh, j’ai failli oublier, (Prend son sac, fouille dedans et en sort deux petits paquets) j’ai ça pour vous deux, je vous ai pris des petits souvenirs. 


Ted ouvre son paquet en premier, c’est l’album de l’opéra de Carmen en version originale puis c’est au tour de Blake d’ouvrir le sien, c’est la Tour de Pise dans une boule à neige. Ted et Blake remercient leur nièce chacun leur tour. 


Blake : Merci, c’est magnifique. Tu nous montreras tes photos ? 
Sophia : Bien sûr mais pas aujourd’hui, j’ai oublié de prendre mon appareil. 
Ted : On invitera les autres pour une soirée diapo au manoir bien sûr, c’est plus grand qu’ici. 
Sophia : À la seule condition que mes parents soient d’accord. 
Blake : On s’en chargera, on sait y faire. 
Sophia (sourire) : Mais j’en suis sure. Toujours pas décidés à fonder une famille ? 
Ted : Il y a des personnes qui n’ont pas besoin d’enfants pour être une vraie famille. 
Blake : On fait partie de ceux-là. 


Quelques heures plus tard, Sophia décide de laisser ses oncles. Elle avait remarqué qu’ils aimeraient être un peu seuls. Sophia est dans sa voiture en ville sur Liberty Avenue. Elle aperçoit Todd avec un autre jeune homme puis décide d’aller à leur rencontre. 


Sophia : Bonjour Todd. Ça tombe bien que tu sois là, j’allais te téléphoner. (Au jeune homme) Bonjour. 
Jeune homme : Bonjour. 
Todd (sèchement) : Qu’est-ce que tu veux ? 
Sophia : Tu m’en veux à ce que je vois. 
Todd : Ça t’étonne ? 
Sophia : Pas vraiment. Je suis vraiment désolée pour ce matin mais j’ai… (Mentant) J’ai très mal dormi. 
Todd : Tu mens. Qu’est-ce qui t’arrive ? 
Sophia : Tu me connais bien, j’ai découvert quelque chose qui m’a bousillé le moral. Et j’espère qu’on pourra rester amis tous les deux. Tu sais que tu peux toujours compter sur moi pour quoi que ce soit ? 
Todd : Oui, je le sais, ce qui est dingue avec toi, c’est qu’on ne peut pas t’en vouloir plus de 24 heures. 


Todd prend Sophia dans ses bras puis l’embrasse sur les deux joues. 


Sophia (Regarde le jeune homme) Il est très mignon ton ami. 
Todd (avec un grand sourire) : N’est-ce pas. Sophia, je te présente James, mon petit-ami. James, voici Sophia, ma meilleure amie. 
Sophia (étonnée) : Tu es gay ? 
Todd : Oui, ça te pose un problème ? 
Sophia : Tu oses me poser la question, je te rappelle que mes parents sont gays. Pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ? Je pensais qu’on était amis. 
Todd : À ton avis pourquoi j’ai appelé tous les jours ?Je voulais que tu sois la première au courant. 
Sophia : Vous êtes ensemble depuis combien de temps ? 
James : Trois mois de pur bonheur. 
Sophia : Trois mois et tu me le dis seulement maintenant. 
Todd : J’avais peur de ta réaction. 
Sophia : Ma réaction à quoi ? Au fait que tu aimes les hommes ? Mais je m’en fiche complètement que tu sois hétéro ou gay. Je pensais qu’on se connaissait assez pour se faire confiance. 
Todd : Je te fais confiance mais, c’est que… 
Sophia : Tu n’as pas confiance en toi, oui, je sais. D’ailleurs James, si vous pouviez faire quelque chose pour ça. 
James : J’y travaille mais ce patient est très compliqué. (Il lui donne un tendre baiser sur les lèvres.) 
Sophia : Au fait Todd, est-ce que tu m’envoies toujours des cadeaux ? 
Todd : Non, d’ailleurs le dernier que je t’ai fait, c’était pour ton anniversaire. Pourquoi ? 
Sophia : Parce que je n’arrête pas de recevoir des paquets, je pensais que ça venait de toi. 
Todd : Pourquoi je ferais ça ? 
Sophia : Ne te moque pas, je croyais que tu étais amoureux de moi. 


Todd commence à partir dans un fou-rire, il est rejoint par James et Sophia. 


Todd : Ne change pas surtout, on t’aime comme ça. Tu as eu des nouvelles de Julia et Lucas ? 
Sophia : Oui, ils vont bien. Normalement, ils reviennent ce week-end. Bon, je vais vous laisser. 


Les deux amoureux disent au revoir à Sophia. Cette dernière va vers sa voiture, grimpe à l’intérieur et rentre chez elle. 


Sophia (à elle-même) : Si Todd ne m’a pas envoyé ces cadeaux, qui a bien pu me les envoyer ? 


Alors qu’elle est sur la route du retour, elle se pose quelques petites questions : Qui lui a envoyé ces paquets ? Pourquoi ? Qu’est-ce que cette personne lui veut ? Au bout d’une demi-heure, Sophia arrive au manoir. Quand elle rentre, elle voit ses parents dans les escaliers. Justin s’approche d’elle et prend sa fille dans ses bras. 


Sophia : Et en quel honneur papa ? 
Justin : Juste par ce que j’en ai envie et que je t’aime. 
Sophia : Moi aussi, je t’aime. (Repousse doucement Justin) Mais attends, il manque quelqu’un ? 
Brian : Qui ? 
Sophia : Toi. 


Brian se rapproche du duo puis au bout d’un moment le trio va dans la cuisine pour préparer le dîner.


diana62800  (05.02.2013 à 02:55)

Daphné a enfin atterri sur le sol italien. Après avoir récupéré son sac, elle va rejoindre Phil qui l’attend près de sa voiture juste devant l’aéroport. Dès qu’elle le voit, Daphné se jette dans ses bras et l’embrasse avec fougue. 


Phil : Enfin là. 
Daphné : J’ai fait au plus vite. Mais je te l’ai dit, une fois que le rendez-vous que tu as réussi à m’avoir est fini, je rentre à Pittsburgh. 
Phil : Je sais. Allez viens, il t’attend. 


Daphné et Phil montent en voiture et se rendent dans le centre ville de Rome. Au bout d’un petit moment, ils arrivent tous les deux devant un luxueux hôtel. 


Daphné (en descendant de la voiture) : Phil, qu’est-ce qu’on fait ici ? 
Phil : Ton rendez-vous, tu as oublié ? 
Daphné : Non mais tu m’as dit que c’était demain. 
Phil : J’ai réussi à l’avancer à aujourd’hui. 
Daphné (regarde Phil avec des gros yeux/étonnée) : Quoi ? 
Phil : Oui, tu as bien entendu. Tu as le mari le plus génial du monde. 
Daphné : Je le savais déjà et c’est pour ça que je t’ai épousé. 

Daphné embrasse Phil. Ils entrent et vont directement au bar de l’hôtel. 

 

Daphné (en s’asseyant au bar) : J’espère que ce n’est pas un mafieux ? 
Phil (assis à la droite de sa femme) : Pour qui tu me prends ? 
Daphné : On ne sait jamais. Il va bientôt arriver ? 
Phil : Il sera là dans quelques minutes. (Au serveur) Due caffè per favore*. 
Serveur : Subito Signore** 
Daphné : Je vois que tu as amélioré ton accent. 
Phil : C’est normal, je passe la plupart de mon temps en Italie. 
Daphné : J’attends une heure. S’il ne vient pas, je reprends l’avion pour Pittsburgh. 
Phil : Arrête de penser à cette ville (marque un temps d’arrêt de quelques secondes) et profite du temps que tu passes avec ton petit mari. 


Ils s’embrassent. Le serveur arrive avec la commande. 


Serveur : Ha il vostro due caffè***. 
Phil : Grazie****. 


Un homme d’une quarantaine d’années, habillé d’un costume noir et d’une chemise bleu marine, arrive vers notre petit couple. Il se racle la gorge. 


Homme (avec un accent italien) : Phil, je te prie de bien vouloir excuser mon retard. 
Phil : Ce n’est rien. 
Homme (à Daphné/lui tend sa main) : Je me présente, je suis Luigi Pasino. 
Daphné (lui tend sa main) : Enchantée de vous rencontrer. Je suis Daphné Chanders. 
Luigi : Je sais qui vous êtes et je suis très admiratif de votre travail. Vous arrivez à saisir l’essence d’une personne, à la faire vivre, à la faire exister à travers vos photos. 
Daphné : Je ne fais rien d’extraordinaire, je prends simplement des personnes en photo, je ne sauve pas des vies. 
Luigi : Phil m’avait prévenu que vous étiez très modeste mais il m’avait caché que vous étiez très belle. 
Daphné : Il ne vous dit pas tout. (Qui regarde sa main) Vous pouvez me la rendre maintenant. 
Luigi : Je suis désolé (lui lâche la main) mais je suis troublé par votre beauté. 
Daphné : Merci mais c’est très déplacé de votre part de me dire ça. En plus, vous êtes au courant que je suis mariée ? 
Luigi : Oui, je le sais mais ce n’est pas un problème pour moi. 
Daphné : Ça en est un pour moi. (Se lève de sa chaise) Phil, je rentre, il est hors de question que je travaille avec un homme de son espèce. 


Daphné commence à s’éloigner du bar et Luigi l’en empêche en la retenant par le bras. 


Daphné : Lâchez-moi. 
Luigi : Acceptez toutes mes excuses, je suis allé trop loin et j’ai vraiment envie de collaborer avec vous. Vous avez un réel talent pour la photographie. 
Daphné : Je peux toujours écouter ce que vous avez à me dire cependant, rien ne dit que je vais accepter. 


Daphné, Phil et Luigi s’éloignent du bar, vont à une table et s’y installent. Daphné est entourée des deux hommes, Phil à sa gauche.


Daphné (à Phil/à voix basse) : Je te préviens s’il est désagréable, je me lève de table et je m’en vais pour retrouver ma fille. Et tant pis si ça fait mauvais effet. 


Phil, tout en souriant, acquiesce d’un hochement de tête. Luigi et ce dernier se regardent d’un air satisfait comme si ils avaient réussi quelque chose. 


Daphné (se lève) : Vous m’accordez quelques minutes ? 
Phil : Bien sûr. Mais où vas-tu ? 
Daphné : Aux toilettes. (Elle part.) 
Luigi : Ta femme est sublime. 
Phil : N’est-ce pas. Je remercie dieu depuis le jour où je l’ai rencontrée. 
Luigi : Comment ça s’est passé ? Un coup de foudre a eu lieu ? 
Phil : On ne peut pas dire ça, pour elle en tout cas. J’ai embouti sa voiture avec la mienne. Quand elle est descendue de la sienne, elle m’a incendié, je n’avais jamais entendu autant de grossièretés en si peu de temps. Je suis tombé sous son charme à la seconde où je l’ai vue. Ensuite, je l’ai invitée à déjeuner, elle a refusé mais j’ai insisté et elle a fini par accepter. Elle m’a dit, je cite : « J’accepte votre invitation mais à une seule condition, c’est que vous me laissiez tranquille après. » 
Luigi : Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? 
Phil : Ça fera huit ans dans trois mois. 
Daphné (s’assoit) : De quoi étiez-vous en train de parler ? 
Luigi : À quel point Phil avait de la chance d’avoir une femme aussi magnifique que vous. 
Daphné : Vous pouvez arrêter, ça me met mal à l’aise. 
Luigi : Mais vous n’avez pas à l’être. 
Daphné : Bon, pour en revenir à ce rendez-vous, pouvez-vous me dire quel sera mon travail ? 
Luigi : Vous serez la directrice de notre département de photographie du magazine. 


Le serveur arrive, il donne les cartes du restaurant. Daphné remarque que Luigi la fixe intensément et se sent très gênée. 


Serveur : Vi lascio alcuni minuti per fare la vostra scelta*****. 
Phil : Grazie****. 
Daphné (à Phil) : Je sens que ce dîner va être long. 

 


*Deux cafés, s’il vous plait. 
** Tout de suite, Monsieur. 
*** Voici vos deux cafés. 
**** Merci. 
***** Je vous laisse quelques minutes pour faire votre choix.


diana62800  (15.02.2013 à 01:26)
Message édité : 22.01.2016 à 22:47

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