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Série : Doctor Who (2005)
Création : 24.08.2008 à 20h51
Auteur : wissep111
Statut : Terminée
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Cette fanfic compte déjà 14 paragraphes
Titre : La fin de la Terre
Auteur : Wissep111
Catégorie : Aventure
Saison : saison 4
Résumé : C'est la fin du monde, mais cette fois ci le Docteur interviendra-t-il ??
Disclaimer : Les personnages présents dans ce fanfic sont la propriété de BBC et Russell T.Davies je ne suis pas payée pour écrire se fanfic je ne l'ai fait que pour le plaisir
Note de l'auteur : Ceci est ma 6ème Fanfic de cette série. Envoyez moi vos commentaires et désolé pour les fautes d'orthographes mais l'important c'est de comprendre.
Important : Cette fic est tiré d'un rêve que j'ai fait dont je fais partit, naturellement. C'était la première fois de ma vie que je me souvenait en détail d'un rêve alors le voilà. Tout ce qui est dit sur moi est la vérité et c'est mon véritable nom.
Prologue
Si j'avais su un jour que je me retrouverais dans une situation pareille, je m'aurais tout de suite jeté en bas d'un pont sans même hésiter une seule seconde, mais malheureusement je ne suis pas voyante. Je ne suis qu'une humaine parmi tant d'autre qui se lève le matin, va à l'école, s'amuse avec ses amis et revient le soir. Le jour je ne suis qu'une humaine ordinaire qui apprécie le soleil et la vie qui me donne tant, mais la nuit... Oh la nuit, je suis complètement différente si mes amis ou encore mes parents me voyaient, ils n'en reviendraient pas. La nuit je ne suis plus Roxanne l'étudiante de 16 ans, mais bien Roxanne l'écrivaine. Bon écrivaine est un grand mot, mais ce moyen de communication est le seul qui me convienne afin de faire part de mes sentiments et de mes pensées.
Bref, toute cette vie paisible ou l'avenir me souriait... Nous souriait à tous est désarmait révolu. Je me souviendrai toujours de cette journée ou comme d'habitude j'étais devant l'ordinateur. Cette journée, ce moment... J'en ferai probablement des cauchemar toute ma vie, mais au moins, je serai auprès de quelqu'un qui m'aidera. Cet homme que je croyais qui n'existait pas, mon héros en quelque sorte... Il a sauvé ma planète, du moins ce qui en restait lorsqu'il est arrivé...
Voici l'histoire de ma rencontre avec le seigneur solitaire, le dernier de l'univers, le Docteur...
Chapitre 1
La catastrophe
Comme je l'ai dit un peu plus tôt, j'étais à l'ordinateur entrain de chatter avec mes amis. Dehors, le haut soleil du début d'après-midi plombait sur ma cour et naturellement, sur la moitié de la province. Le Québec au Canada, les étés sont chauds à en crever et les hivers sont froids à en crever aussi, mais je ne changerais pas de pays pour rien au monde. Ce pays pour lequel deux puissances mondiales se sont battus, l'Angleterre et la France... Oui bon, revenons à nos moutons.
Donc, il faisait une chaleur étouffante et au lieu de profiter de ma piscine, j'avais décidé de rester à l'ordinateur. Mon père lui en profitait beaucoup de notre piscine tandis que ma mère était dans le jardin. Mon frère, Kevin de 20 ans, regardait la télévision...
Mon frère qui bientôt partirait en appartement. Ce n'est pas que je ne l'aime pas, je l'adore, mais qu'il parte ne me ferait pas pleurer. Il écoutait les nouvelles tranquillement. Moi j'avais décider d'ignorer le son de la télé. Tout ce qui se disait aux nouvelles étaient des mauvaises nouvelles. Un meurtre par-ci, un accident de voiture par-là. De quoi gâcher ma bonne humeur.
Tout à coup, un reflet attire mon regard et en posant les yeux sur la télévision, je faillis mourir d'une crise cardiaque. Je voyais, sous mes yeux, la panique général engendré par... deux énormes et infinies clôtures de rayons orangées qui brûlaient tout sur leur passages. En fait, chacune prenait une direction opposé. Une en direction des Amériques et l'autre en direction de l'Europe. Au moins, les Européens auraient le temps de trouver un moyen de les détruire car pour ce qui est des Américains ( Tout les Américains du Nord au Sud), nous étions fichu. Les deux clôtures avaient décidé de commencer leur destruction infernale à Terre-Neuve juste à côté du Québec. HOURRA !! Bien sur ceci était du sarcasme parce que la situation n'avait rien de plaisante.
Dehors, dans ma ville, la nouvelle se répandait et les valises se préparaient. Pas question de rester ici à attendre notre mort. Tranquillement, les voitures quittèrent leur maison sans une certaine nostalgie.
Mon frère et moi avions prévenu mes parents de la catastrophe imminente et comme tout le monde, nous nous avions préparé à quitter notre demeure, nos souvenirs et notre vie. J'essayais ardemment de rester forte et ne pas fondre en larme, mais comment aurais-je pu faire ça ?? À la vitesse ou allait la clôture venant dans notre direction, notre maison serait détruire dans 4 jours maximum. Bientôt, nous serions sur la route fuyant une réalité qui allait un jour ou l'autre nous rattraper que se soit par en avant ou par en arrière car il n'y avait aucune échappatoire. Le reporter avait bien spécifié que les grilles s'étendaient du Nord au Sud de la planète.
Nous finirions par mourir de toute manière, mais l'espoir infime que les clôtures disparaissent ou alors juste pour avoir quelque jours de plus à vivre, nous faisait pousser des ailes.
Nous sommes monté à bord de notre voiture et nous avons quitter notre maison pour un destin indéfini, mais naturellement, nous ne sommes pas allés loin avant de rester bloqué sur la route gorgé de voitures. Ce simple fait, me fit craquer et j'éclata en sanglot dans les bras de mon frère qui tenta de me rassurer, chose pratiquement impossible.
Après plusieurs heures, nous n'avions pas avancer de 3 mètres, mais mon père eu une idée plus que génial. Juste à côté de la route se trouvait un magasin de moto abandonner. Mon père a stationné la voiture dans le stationnement et nous avons emprunté deux motos. Nos bagages étant trop gros pour leur petits coffres, nous avons du réduire nos vêtements au minimum. Je n'oublias pas mon Ipod qui serait probablement le seul moyen pour me calmer en temps de crise.
Et c'est ainsi que nous avons dépasser le bouchon de voitures et avons filé vers l'Ouest canadien.
ATTENTION SPOILER SAISON 4
Chapitre 2
Sur la route de la mort
Plus nous avancions vers l'ouest, moins il y avait de gens sur la route. Ce fut ainsi jusqu'à ce que nous soyons totalement seuls. Les rares personnes que nous voyions étaient devenues complètement folles. C'est pourquoi, mon père nous avait procuré des fusils et des balles de rechange en nous précisant de s'en servir en dernier recours. Comme si je ne le savais pas. J'avais toujours adoré, les films d'actions ou les balles fusaient de partout sans jamais que le héros ne soit touché. Mais cette fois, nous n'étions pas dans un film et j'étais loin d'avoir envie de tirer sur quelqu'un dans le but évident de le tuer.
Si un jour, je devais tirer, probablement que j'hésiterais un bon moment, mais juste porter cette arme me rassurait un peu. J'avais au moins de quoi me défendre.
Je ne sais plus combien de temps a passé avant de voir les premiers cadavres, mais ce fut pour moi un choc. La route était jonché de morts, parfois des morceaux d'autre fois tout le corps. L'odeur était insupportable. Ces morts avait été causé par la panique général. Ils étaient morts par choix. J'y avais pensé moi aussi. Pourquoi ne pas tout simplement se tirer une balle dans la tête et en finir puisque de toute manière nous allions tous mourir ?? La réponse m'était venu assez vite. Parce que je dois rester pour ma famille... Ma famille qui, à ce moment je ne le savais pas, allait disparaître, me laissant seule.
Un soir, alors que nous étions dans une demeure abandonné autour d'un bon feu de cheminé, j'entendis des pas. Mon père était de garde. Mon frère et ma mère dormaient à point fermé. Moi je ne pouvais pas dormir. La nuit, j'en était pratiquement incapable. Il me fallait du soleil pour enfin fermer les yeux. Les pas se rapprochèrent et mon père n'était pas à côté de moi, ou était-il ?? J'avais du réussir à m'assoupir car je ne l'avais pas entendu quitter. Peut-être était-ce lui qui revenait des petits coins ?? Je ne prit pas de chance et sortit mon fusil de mon sac pour la première fois. J'enleva la sécurité et m'installa en embuscade, visant la porte prête à faire feu.
Un homme apparut dans l'embrasure en haut des escaliers. Je ne sus dire si c'était mon père ou un inconnu. Donc, je m'en informa.
- Papa ?? C'est toi ?? demandais-je sans baisser ma garde.
- Bien sur que c'est moi qui veux-tu que se...
Un coup de feu résonna dans la pièce. Je n'avais pas tiré sur mon père... Non ce n'était pas moi. C'était l'homme derrière lui que je n'avais pas vu à cause de la pénombre. Ma mère et mon frère étaient bien réveillé maintenant, mais ils n'eurent pas le temps de réagir avant que je ne le fasses.
Une énorme colère me submergea. Une colère incontrôlable. On n'avait pas le droit de faire du mal à ma famille !! Le corps sans vie de mon père déboula les escaliers, laissant dans ma mire l'homme qui l'avait assassiné sans remord. Je tenta de contrôler ma respiration pendant que l'assassin levait son arme sur moi. Mais je fut plus rapide que lui. Je visa son épaule et la balle le transperça. Je courut alors jusqu'à lui et éloigna son arme de lui avant d'hurler:
- Salo !! Je vais te faire payer ça !!
Je pointa mon arme sur sa tête sans qu'il ne réagisse comme si c'était ça qu'il recherchait. Ma respiration saccader accompagnant mon geste, j'appuya un peu plus sur la détente, mais sans laisser le coup partir.
Cette scène me rappelait un épisode de la saison 4 de Doctor Who lorsqu'il perdait sa fille et qu'il pointait son arme sur le responsable vibrant d'une puissante colère.
C'est en me rappelant cette scène que je baissa mon arme tranquillement. Le Docteur étant mon héros, je prenais souvent exemple sur lui. Je me baissa au niveau de l'assassin tentant de me calmer, de grosse larmes coulant sur mes joues. J'avais tellement envie de l'éliminer, de le faire souffrir et peut-être même de le torturer un peu pour me défouler, mais je n'en fit rien. Je me plaça en face de lui et dit tout simplement la première phrase qui me passa par la tête.
- Je ne ferai jamais ça. Vous entendez ?? Jamais !! Non... Je ne vous tuerai pas, mais je sais que c'est ça que vous voulez. Vous allez récupérer votre arme et tuer une autre personne de ma famille... Je ne peux pas vous laisser faire ça.
Je me leva et avant qu'il ne puisse réagir, je l'assomma à l'aide de la cross de mon fusil.
- Je vous plaint !! rajoutais-je avant de descendre les escaliers rejoindre mon père.
Ma mère et mon frère avaient assisté à cette scène sans bouger, complètement sous le choc, mais maintenant, ils se rendaient compte que l'homme qui nous protégeait, était mort. Nous l'avons pleuré toute la nuit puis nous n'avons pas eu d'autre choix que de quitter cette maison en laissant son corps sur place.
À partir de ce moment fatidique, j'étais transformé. Plus personne ne toucherait à un cheveu de ma famille sans que je le l'étrangle. J'avais peut-être dit que jamais je ne tuerai, mais ces mots... Cette promesse que je m'avais faite à moi-même allait probablement être brisée un jour.
Chapitre 3
La mort n'arrête jamais
Après je ne sais combien de temps... Peut-être des semaines ou alors des mois, nous étions rendu à la frontière de la Saskatchewan et l'Alberta. Ma mère était assis derrière mon frère alors que moi je conduisais l'autre moto.
Elle était devenu dépressive et avait attrapé une maladie inconnu. Je savais pertinemment que bientôt, je serais seule avec mon frère et cette constatation réduisait mon cœur en bouillit.
Ce voyage était le pire que je n'avais jamais fait. J'étais déjà allé aux États-Unis à plusieurs reprises, en Ontario, au Nouveau-Brunswick, en Gaspésie et un peu partout dans l'Est canadien, mais jamais dans l'Ouest. J'aurais aimé y aller dans d'autre circonstance. En fait mon prochain voyage était censé être à Cuba avec l'école, mais je ne vivrez pas ce voyage ni aucun autre. Ma fin arriverait lorsque j'atteindrai la Colombie-Britannique et l'océan Pacifique.
Bref, je conduisais la moto au côtés de mon frère lorsqu'il me fit signe d'arrêter. J'obéi donc immédiatement et nous nous sommes stationné. Je descendis de ma moto et me dirigea vers mon frère.
- Qu'est-ce qui se passe ?? demandais-je.
Mon frère ne me répondit pas et attrapa ma mère avant de la déposer sur le gazon du petit parc ou nous nous trouvions.
- Je ne sais pas... Je crois que c'est la fin Rox.
Je n'eus pas besoin de plus d'explication pour comprendre que c'était ma dernière journée avec ma mère. Perdre mon père avait causé une tempête énorme dans mon cœur... Une tempête qui n'était pas fini encore. Si ma mère nous quittait, la tempête se transformerait en Ouragan et à partir de ce moment rien ni personne ne pourrait m'arrêter.
J'éclata en sanglot dans les bras de mon frère qui me réconforta comme toujours. Ma mère agonisait sur le sol et je n'y pouvait rien.
Le soleil déclina à l'horizon. Et bientôt tous ce qui fut visible fut le grille au loin. Elle était peut-être à une ou deux provinces plus loin, mais elle était parfaitement visible. Pas étonnant puisqu'elle atteignait probablement l'espace.
Une fois que l'obscurité eut envahi le parc, je sentis que ma mère perdait son combat et comme de fait, peu de temps après, elle mourut. Je ne versa pas une larme. Je n'en avais plus à verser.
Je m'assis sur le sol et fixa le corps de ma mère pendant que mon frère pleurait. Lui en avait encore, mais moi, je venais de détruire ma raison. J'avais assisté à la mort de mes parents, mes amis étaient probablement morts aussi et toute ma famille devait y avoir passé.
Nous sommes resté toute la nuit dans ce parc sans même faire de feu puis nous sommes repartit. Mon frère avait creusé une tombe sommaire à ma mère. Nous avions chacun notre moto et à chaque falaise que je voyais, je me demandais si je devais sauté en bas avec ma moto.
À chaque fois, je me répondais, il me reste mon frère. Lui il va rester et me protégé, mais j'avais tort...
Chapitre 4
Jamais deux sans trois
Nous y étions presque... Au bout du voyage... Bientôt, nous sombrerions sous cette grille infernale sans aucune possibilité de s'échapper. Mon frère m'avait prit en charge et faisait tout ce qu'il pouvait pour m'aider, mais je n'avais plus besoin de lui.
J'étais un peu devenu comme un animal sauvage. L'instinct... Cette chose que nous avons perdu au fils des millénaires m'étais revenu. J'arrivais à sentir lorsqu'il y avait un danger et je nous avais ainsi sauver d'une chute mortelle, d'assassins et de bien d'autres choses.
Me concentrer sur les dangers potentiels m'aidaient à ne pas penser aux nombreux morts que nous voyions. Cela faisait un bon moment que nous n'avions pas vu une personne vivante... Mais je savais au fond de moi que ça n'allait pas tarder.
Un bon soir alors que tout était calme dans les environs, nous nous sommes installer pour la nuit dans un petit boisé sombre. J'avais supplié mon frère de ne pas s'arrêter là. Un mauvais pressentiment m'avait assaillit, mais il ne m'avais pas écouté. Il a fait un feu pendant que moi, je m'allongeais pour dormir... Pour essayer de dormir. Vers le milieux de la nuit, peut-être 3 ou 4 heures du matin... Je ne pourrais pas vraiment préciser, ma montre étant brisé, mais se devait être dans ce coin là. J'entendis un bruit étrange. Des rires d'hommes, des rires sadiques et sanguinaires. Je sus alors que j'étais maintenant seule. Mon frère ne m'avais pas écouté et il devait être mort, j'en étais sur.
Je me leva tranquillement et me dirigea vers les rires. Ce que je vus en arrivant dépassait l'entendement. Mon frère était pendu dans un arbre et des hommes le battaient avec des bâtons. Kevin était mort, mais ils continuaient à s'acharner sur son corps meurtri. L'ouragan de mon âme se transforma en quelque chose de pire encore. J'étais tellement détruit que même moi j'avais peur de moi. Quiconque croisant mon chemin vivrait un véritable enfer à partir de ce moment.
- Arrêtez ça immédiatement !! hurlais-je à l'intention des malfrats.
Les trois hommes se tournèrent vers moi en souriant.
- Tient, tient, tient, mais qu'est-ce que nous avons là ?? dit le plus costaud des trois.
- De la chair fraîche, répondit un autre.
- Et si on en profitait un peu ?? rajouta le troisième.
Je compris assez rapidement ce que voulais dire le deuxième par chair fraîche et j'en fut plus que dégoûté. Pourquoi les humains perdaient-ils toujours la tête en temps de crise ?? On ne pouvait pas tous simplement s'entraider ?? Mais non, il fallait s'entre-tué pour vivre. C'était la loi de la jungle. Les plus faible mourrait au profit des plus forts et se ne serait pas moi la plus faible.
Les hommes s'avancèrent vers moi avec leur bâtons stupide. J'attendis un peu avant de sortir mes fusils. En effet, je m'étais fait tout un équipement d'arme à feux. J'en avais deux à ma ceinture, un dans la poche intérieur de mon manteau et l'autre était accroché à ma jambe droite. J'avais assez de balle pour transpercer trois fois chaque partie du corps de ces dégénéré et je ne m'en priverais pas. Je n'avais plus la clémence que j'avais lors du meurtre de mon père.
Lorsqu'ils virent les deux armes que je venais de sortir, ils hésitèrent un instant. Puis le plus costaud éclata de rire et reprit la marche dans ma direction.
- Je ne crois pas que tu vas nous tirer dessus fillette, dit-il avait un regard amusé.
Il avança un pas de trop pour moi et je lui tira deux balles. Une dans chaque jambes. L'homme s'écroula au sol en gémissant et en jurant.
- Tu tente de te relever et la prochaine tu l'as dans le crâne, dis-je alors en retenant mon envie irrésistible de la torturer un peu plus.
Les deux autres ne s'approchèrent pas, mais je ne pris pas de chance.
- Si l'un d'entre-vous approche, vous subirez le même sort que votre idiot d'ami et après, je vous arracherai les bras morceau par morceau.
Ils s'enfuirent en courant laissant leur ami sur le sol. Je leva les yeux vers le cadavre de mon frère. Mon regard était vide d'expression et il faudrait un miracle pour qu'un jour on me revoit sourire. Je visa la corde qui le retenait dans les air et tira. Kevin s'écrasa sur le sol avec fracas. Je le regarda une dernière fois avant de tourner les talons et de rejoindre ma moto. Je repris la route vers la plage de la Colombie-Britannique...
Chapitre 5
Quoi ?!?
La plage... Une plage magnifique... Cette plage signera ma fin. La grille n'était qu'à 4 jours maximum de ma position. J'avais eu droit à quelques mois de plus, mais j'en avais payé de la vie de ma famille. Peut-être aurais-je du rester au Québec et mourir avec les gens courageux qui ont pensé qu'ils pourraient s'en sortir.
Je respira l'air frais, matinal de cette belle journée d'août. J'étais partit au mois de juin juste après mon secondaire 4. Je n'avais pas profité de mes vacances, mais ça m'étais égal maintenant. Tous ce qu'il me restais à faire, était de me coucher sur le sol sablonneux et d'écouter mon Ipod que j'avais gardé soigneusement.
Et sur la chanson « Time of Dying » de « Three days grace », je laissa couler mes larmes. Des larmes de désespoir et de douleur. Une affreuse douleur, c'était la culpabilité de ne pas avoir su protéger ma famille, même si au fond de moi, je savais que ce n'était pas de ma faute.
Et je mit à chanter par dessus la chanson, soulageant ainsi ma peur de la mort.
On the ground I lay
Motionless in pain
I can see my life flashing before my eyes
Dead I fall asleep
Is this all a dream
Wake me up, I'm living a nightmare
Il me faudrait un miracle pour que je survive et ce miracle n'arriverait pas. Toutefois, je décida de ne pas me laisser abattre. NON !! Je me battrai jusqu'au bout, même s'il fallait que je me batte avec une clôture.
I will not die
I will survive
I will not die, I'll wait here for you
I feel alive, when your beside me
I will not die, I'll wait here for you
In my time of dying
Je resta étendu, mais mes yeux qui montrait une personne détruite de l'intérieur, étaient transformés. Je ne me laisserai pas faire comme ça !! Le Docteur ne se laisserait pas faire alors pourquoi puisque je n'aie pas de machine à voyager dans le temps ou encore un tournevis sonique ou une intelligence surhumaine ou encore... Je ferai mieux d'arrêter avant de me décourager.
On this bed I lay
Losing everything
I can see my life passing me by
Was it all too much
Or just not enough
Wake me up, I'm living a nightmare
I will not die
I will survive
I will not die, I'll wait here for you
I feel alive, when your beside me
I will not die, I'll wait here for you
In my time of dying
Voilà !! Tout ce qu'il me fallait c'était de la détermination et du courage. Je devais trouver un moyen d'arrêter cette grille et l'autre qui se dirigeait vers l'Europe en espérant qu'elle n'est pas atteinte les terres.
I will not die, I'll wait here for you
I feel alive, when your beside me
I will not die, I'll wait here for you
In my time of dying
I will not die, I'll wait here for you
I will not die, when your beside me
I will not die, I'll wait here for you
In my time of dying
Alors que je m'encourageais à ne pas désespéré, je vit une ombre approcher. Oh que non !! Personne ne m'attaquerait par derrière, je ne mourrai pas ainsi. J'attendis que l'inconnu approche avant de me lever d'un coup, dégainer mon fusil et de le pointer en direction de l'homme. Et lorsque mon regard croisa le sien, je n'en crus pas mes yeux.
- Quoi ?!? criais-je en reconnaissant l'homme.
C'était impossible cet homme ne devait pas exister, il n'était qu'une fiction et pourtant...
Chapitre 6
Totalement impossible
L'homme les bras dans les airs, les yeux fixé sur l'arme me dit rapidement :
- Je ne suis pas armé et je ne te veux aucun mal !!
Je ne répondis rien beaucoup trop surprise pour faire quoi que se soit. La bouche grande ouverte, les yeux aussi gros que des 1 dollar, je fixais mon héros complètement bouche-bée. Il s'approcha tranquillement en me voyant ainsi figé sur place comme une statue de cire.
-Ça va ??
- Vous n'êtes pas réel !! Mon cerveau en pleine ébullition a du me jouer des tours... C'est ça !! Je rêve ou alors je suis complètement folle !!
- Pourquoi vous seriez folle et pourquoi ne serais-je pas réel ?? me demanda le Docteur intrigué par mon comportement qui lui rappelait un peu le sien lorsqu'il cherchait la solution à un problème, il ne manquait que les fameux...
- Oui !!! m'écriais-je alors avant de changer d'idée et de murmurer un Non !! déçu puis de rajouter un OUI !!
Cette fois, c'était au tour du Docteur d'être étonné.
- Converse rouge, habit bleu, long manteau brun et un sourire craquant... Ce ne peut être que vous Docteur. Ah et au fait, j'adore vos souliers.
Il dirigea son regard vers ses converses avant de regarder mes souliers... Les même converses rouge... Et oui, je suis assez influençable par mes personnages de télé favoris.
- J'adore les vôtres aussi, répondit-il avez un grand sourire.
- Dites-moi au moins que je ne rêve pas !! dis-je tout exciter par l'arriver de celui qui pourrait tous nous sauver.
- Vous ne rêvez pas...
Je leva les yeux sur la petite cabine bleue qui était derrière le Docteur et sourit avant de courir vers elle. Je regarda au dessus de la porte et trouva la clé de rechange avant d'entrer sans la permission du Seigneur du temps qui trouvait que j'étais un vrai phénomène. J'entra dans la machine et éclata de rire avant de ressortir et m'effondrer par terre soulager sous le regard inquisiteur du Docteur.
- Je peux savoir ce qui se passe ici et comment vous me connaissez ?? demanda-t-il en m'aidant à me relever.
- Une grille géante fonce tout droit sur nous, elle détruit tout sur son passage et je vous connais parce que vous êtes une émission de télé nommé Doctor Who.
- Wow !! C'est toute une dimension ici !!
- Je savais !! Vous avez changé de dimension. Si je vous citais un peu...
Je me racla la gorge avant de déclaré prenant une voix grave d'homme.
- Voyager dans les dimensions est totalement impossible...
- J'ai eu un problème proche d'une nébuleuse sur le point d'exploser !! Voilà pourquoi je suis là, mais vous m'avez parlé d'une grille géante ??
- Deux en fait, Ceux qui ont fait ça voulaient vraiment nous éliminer, il y a une qui va vers l'Europe et l'autre est à environ 4 jours d'ici.
Je pointa une direction et le Docteur vit alors l'immense grille orangé. Je m'installa sur le sol, proche de mon sac de provision. J'en sortit une banane et commença à lui enlever la pelure. Je sentit alors le regard désireux du Docteur se poser sur la banane et sur moi.
- Vous et les bananes c'est une longue histoire d'amour n'est-ce pas ?? demandais-je alors avant d'éclater de rire. Vous en voulez un morceau ??
- Pourquoi pas ?? répondit-il avant de s'installer à côté de moi.
- Et si on discutait un peu ?? dis-je alors en lui donnant un morceau de la convoité banane.
Il fallait éclaircir toute cette histoire avant d'aller sauvé les Européens.
Attention spoiler saison 4
Chapitre 7
Pique-niquer pendant la fin du monde
Le soleil de midi brillait de mille feux pendant que j'expliquais au Docteur dans tout les détails pourquoi et comment je le connaissais. Le fameux miracle qui ne devait pas se produire venait justement d'arriver et J'étais maintenant de bien meilleure humeur que ce matin. Le poids qui pesait sur mes épaules avait changé d'épaules. J'avais sortit mes dernières provisions que nous mangions tout en discutant.
- Je vois que vous êtes seul..., remarquais-je alors.
- Oui, je suis un solitaire moi, me répondit-il sans vraiment me convaincre.
- Je vous connais pratiquement par cœur monsieur le Docteur. Vous détestez la solitude. C'est pourquoi vous prenez toujours des compagnes avec vous. Ce que je voulais dire par vous êtes seul, c'est que la période Rose était passée.
- Oui..., dit-il la mine basse.
- Martha ??
- Aussi passé.
- Et Donna ?? Vous avez voyagé avec elle ??
- Elle ne se rappelle plus qui je suis.
- Donc vous êtes rendu au-delà de la saison 4... Je suis désolé, me contentais-je de dire.
Ce n'était surtout pas le temps de déprimé le seul héros qu'on avait sous la main. C'est pourquoi je décidai de changer de sujet afin de ne pas le démoraliser.
- Alors, ici c'est notre première vraie attaque d'extra-terrestre. Sauf que nous, nous n'avons pas de Docteur qui veille sur la Terre.
- Je suis ici alors profitez-en.
- Ne vous inquiétez pas, j'ai déjà commencé à en profiter.
Il me regarda d'un air étrange. Peut-être avait-il comprit le double sens, mais ça n'avait pas d'importance. Je lui fis un énorme sourire espiègle avant de me lever d'un bond.
- Alors qu'est-ce qu'on attend pour détruire ces clôtures... La fin du monde ?!?!
Je réfléchi un peu à la phrase que je venais de dire. Avec mes amis à l'école ça fonctionnait quand on était en retard pour les cours, mais dans cette situation...
- Mauvais exemple, dis-je simplement avant d'empoigner la main du Docteur et de le lever.
- Très bien, vous êtes prêtes ??
- J'étais censé recommencer l'école aujourd'hui, mais comme il n'y a plus d'école, j'ai un peu de temps libre.
- Direction pôle Nord !!
- Super, j'adore l'hiver !! dis-je sarcastiquement avant de le suivre dans sa cabine temporelle.
Je ne me suis pas attardé sur le décor que je connaissais aussi par cœur et regarda le Docteur tourner autour du panneau de contrôle en activant toute sorte de boutons. Lorsqu'il eut fini, il me regarda un moment avant de dire inquiet :
- Vous me connaissez vraiment par cœur ??
- Il n'y a que votre nom que je ne connais pas et toute la période avant Rose. À partir du moment que vous connaissez Rose, tout ce que vous avez révélé, je le connais.
- Je sens que ça va être marrant, soupira-t-il avant de baisser un dernier levier.
J'éclatai de rire en voyant sa mine dépité avant d'être projeté sur le sol par une énorme secousse.
- Et ça vous le saviez ?? me demanda-t-il en m'aidant à me lever.
- Je m'en doutais un peu.
À son tour, il éclata de rire avant de courir sur la passerelle, d'empoigner son manteau et de sortir sans m'attendre.
- Ça aussi je m'en doutais, dis-je en le suivant à l'extérieur.
Chapitre 8
C'est aussi simple que ça
Le froid m'entoura dès que je mis le pied dehors. Tout de suite, je vis la grille qui n'était qu'à quelques minutes de notre position. Pourtant, je ne sentais pas la chaleur qu'elle devait dégager et de plus, la glace ne fondait pas sur son passage. Chose totalement impossible puisqu'elle enflammait tout sur la terre.
- Qu'est-ce qui se passe ?? demandais-je au Docteur qui lui aussi fixait l'étrange clôture.
- C'est ce que je pensais, ceux qui veulent éliminer la race humaine ne veulent pas détruire la Terre, dit-il comme s'il ne m'avait pas entendu.
- Mais...
Pas le temps de dire quoi que se soit que le Docteur est déjà retourné dans le Tardis pour je ne sais quelle raison. Je restai dehors attendant qu'il revienne. Je resserrai mon manteau afin de couper le vent froid du pôle nord, mais ce ne fut d'aucun recours. Le Seigneur du temps revint enfin avec une étrange machine que je n'avais jamais vue.
- Qu'est-ce que c'est ??
- Rien de bien dangereux...
- D'accord... Puisque vous ne comprenez pas, je vais répéter. Qu'est-ce que c'est ??
- Un désintégrateur de particules...
- Et qu'allez-vous en faire ??
- Désintégrer des particules.
Je soupirai complètement exaspéré. Cet extra-terrestre finirait par me rendre folle. Pourquoi fallait-il qu'il soit aussi... Enfantin ???
- J'abandonne, dis-je tout simplement en attendant que le génie qu'il était règle le problème.
Il me sourit puis activa quelques boutons sur sa machine ensuite, il l'a mit sur son épaule et courut vers la grille.
- Euh, je ne crois pas que ce soit une bonne idée !! criais-je en le regardant s'éloigner.
Il ne m'écouta pas et continua sa course.
- Je parle au mur, me dis-je à moi-même avant de m'élancer à ses trousses.
Quand je le rattrapai, il était à côté d'une énorme machine d'où semblait sortir la grille.
- Ah !! D'accord, vous allez détruire cette machine et ainsi couper l'alimentation de la clôture, dis-je.
- C'est à peu près ça, me répondit-il en plaça sa propre machine à côté de l'autre puis en appuyant sur un dernier bouton.
La machine émit quelques bips puis une intense lumière aveuglante en sortit. Lorsqu'elle s'éteignit, il ne restait rien de la source d'alimentation de la grille et de la grille elle-même.
- Et l'autre clôture ?? demandais-je toujours inquiète.
- Détruite comme la première, me répondit-il le sourire aux lèvres.
- Et c'est tout ??
Je trouvais ça un peu facile comme solution.
- C'est aussi simple que ça..., me répondit-il avant de retourner tranquillement au Tardis.
Je le suivis en silence en réfléchissant à mon avenir. Je n'avais plus rien. Plus de maisons, plus de famille, plus d'avenir alors que ferais-je maintenant ??
- Oh, nous devons toujours retrouver les gens qui ont fait ça et les empêcher de recommencer, me dit le Docteur innocemment.
Je levai les yeux au ciel en soupirant.
- Je savais que ce ne serait pas aussi simple, dis-je en entrant dans le Tardis à sa suite.
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