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Série : Doctor Who (2005)
Création : 25.04.2009 à 10h46
Auteur : persee
Statut : Terminée
« Il y aura une référence à Galaxie express si je l'aie pas oubliée. Ma deuxième fanfic de DW.Derniere chose : je savais pas que j'avais empruntée le nom d'un des plus beau joyau de notre » persee
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Chapitre 1 : miroir , miroir ...
Le Docteur et Rose se trouvaient dans la salle de commande du TARDIS. Celui-ci venait juste d'atterrir. Les deux compagnons se ruèrent sur la porte, joyeux. Le Docteur s'arrêta devant la porte, et galant, fit une révérence à sa compagne pour l'inviter à sortir la première. Rose sorti. Ils avaient atterrit dans une clairière au milieu de la forêt. A leur gauche, un lac.
- « Docteur , ou est le château ?
- Euh... Que fait ce lac ici ? Mon château était à la place du lac. »
Ils allèrent voir le lac, à quelques pas. Sur l'étendue d'eau flottait une bande de brouillard, donnant aux lieux un aspect fantomatique. Le clair de lune rendait l'eau blanche et faisait briller les particules d'eau du brouillard. Rose sentie un frisson parcourir son dos. Les arbres encerclaient la clairière, menaçant, comme pour empêcher leur fuite.
- « Effrayant non ? » dit le Docteur qui ne semblait pas effrayé. Rose se détendit. S'il y avait du danger, son ami le lui dirait. Ce dernier se pencha sur l'eau comme pour s'y admirer. La surface lisse lui renvoyait son image tel un miroir. Le Docteur frissonna. Il semblait vraiment s'intéresser à l'image que lui donnait le lac. Rose le regarda, ça ne ressemblait pas à son compagnon. Il s'accroupit, jusqu'à que son visage touche la surface du lac puis bascula. Rose attrapa son manteau pour essayer de le rattraper mais tomba avec lui.
- « Docteur ! » hurla-t-elle.
Le réveil fut dur, très dur. Le Docteur ouvrit les yeux et regarda autour de lui, hébété. Rose était à côté de lui, inconsciente. Ils avaient fait une chute de plusieurs mètres de haut. Son amie n'avait pas l'air trop mal en point.
- « Rose... Réveille toi... ».
Il lui tapota la joue, espérant que la jeune femme ne se soit rien cassé. Cette dernière se réveilla et mit quelques minutes à reprendre ses esprits.
- « Pourquoi vous êtes tombé dans le...
- ... Qu'est-ce qu'on fait là ?
- ...On est tombés dans le lac avant d'arriver ici.
- Ah ?... Je n'ai pas le souvenir d'une chute...
- C'est vrai ?
- J'ai juste l'impression d'avoir laisser filer quelque chose d'important... Rien de casser, ça va ?
- Toujours entière... je crois... que vous avez amorti le choc.
- « Heureusement. Ça m'a l'air assez haut. »
Le Gallifréen se releva avec précaution et aida sa compagne à faire de même.
- « Comment on fait maintenant ? » dit Rose en regardant par où ils étaient entrés. L'entrée paraissait aussi grande qu'un timbre poste.
- « On continue ».
Autour d'eux, ils distinguèrent les parois rocheuses d'une caverne.
- « Là ! » dit le Docteur.
Un tunnel s'ouvrait devant eux.
- On y va ? Dit le Docteur en souriant
- Puisqu'on est là ! Allons-y !
- Hey ! C'est mon copyright allons-y !
Les deux amis s'engagèrent dans le tunnel. Celui-ci était éclairé de flaques d'eau lumineuse. Le Docteur s'accroupit devant une flaque.
Chapitre 2 : ...dis moi de quoi je rêve...
Elle était contente. Elle avait enfin réussi à attirer son repas. Deux personnes. Ils faisaient figure de moucherons, mais elle s'en contenterait. Tant de temps à attendre dans le froid, la peur, l'agonie... Ils ne résoudraient pas tout ses problèmes mais si deux personnes disparaissent les gens habillés de bleus et les camions rouge vont les chercher. Alors ils tomberont aussi dans le piège. Elle pourra alors reprendre des forces et se venger. Le retrouver et le détruire malgré son immortalité. Ses yeux multi-facettes se dirigèrent sur la flaque. Elle surveillait les deux étrangers. L'homme s'accroupit et plongea son regard dans une flaque. IL faut tout de suite distiller le venin dans son esprit ! Elle commença. La jeune femme s'accroupit aussi pour regarder. Les deux pris au piège ! Quelle chance inouïe, inespérée ! Elle distilla son venin dans leur esprit...
Le Docteur et Rose étaient dans la salle de commande du Tardis.
- « Voilà ! La bulle est mise. Voici NGC 869 et 884, l'un des plus beaux joyaux du ciel terrien... L'amas double de Persée ... »
Il s'écarta pour que Rose voit entièrement l'écran. La jeune femme avait devant elle plus de 500 étoiles toutes aussi brillantes les unes que les autres.
Des diamants sur un écrin de velours noir. Le Docteur donna quelques explications en s'approchant derrière elle. Les étoiles bleues sont jeunes et très chaudes. Les grandes à côté sont des supergéantes rouges, en fin de vie.
- « De la Terre, avec de bonnes jumelles, on dirait une bague avec des milliards de petits diamants... Je ne l'avais jamais montré à un autre compagnon. Mais je dois reconnaitre qu'on était plutôt occupés à empêcher la fin de l'Univers...
- C'est magnifique, dit Rose fascinée en le coupant.
Le Docteur se demandait s'il arriverait à aller au bout de son histoire de bague. Il râla intérieurement. Tous les dangers potentiels écartés, plus de risques que l'un ou l'autre meure. De plus il avait épuisé tout son compte de vie. La malédiction des seigneurs du temps, l'immortalité, n'était plus. Ils pourrait passer le reste de leur vie ensemble. Pourquoi n'arrivait-il pas au bout de son histoire de bague... Il souffla deux, trois fois, mis l'objet fatidique dans un creux de sa manche et tapota l'épaule de la jeune femme.
- « Rose Tyler ! Veux-tu m'épouser ? »
Le Docteur était à la limite de la syncope. Ses deux cœurs faisaient des bruits effrayants. Mais le résultat valait largement une petite frayeur... Il venait de voir les plus belles étoiles de l'Univers dans ses yeux...
L'araignée exulta. Elle avait enfin tissé sa toile dans leur esprit. Quoi que... Elle avait un petit doute pour l'homme. Il ne lui restait plus qu'à apater les deux étrangers dans son boyau. Elle était trop faible pour leur courir après.
Le Docteur et Rose se regardaient, ne sachant pas ce qui c'était passé.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? interrogea Rose.
- On a rêver je crois... Le même rêve tout les deux au même moment ?
- Je cite : Voici NGC869 et 884, l'un des plus beaux joyaux du ciel terrien...
- Exact ! Cet endroit est vraiment ...
- ... Est-ce que vous sentez cette pulsion qui vous dit d'avancer le long du boyau... Que le bonheur est à l'autre bout du tunnel...
- Non !? Mais je crois que ça m'a fait le même effet au bord du lac...
- Qu'est-ce qu'on fait alors ? Ça ressemble à un piège mais je n'ai pas envie de partir d'ici.
- On ne peut pas repartir d'où on est venu alors autant continuer et voir si on ne peut pas prendre ce chemin. »
Comme le chemin était plus sombre, le Docteur alluma la fonction lampe de son tournevis sonique. Lui et Rose se prirent la main, pour éviter que l'un disparaisse kidnappé comme dans les films policiers de Jackie, la mère de Rose.
Ils parcoururent le boyau pendant plusieurs heures. Le couple s'arrêta, hésitant. Ils se jetaient dans la gueule du loup et il n'y avait pas d'autres chemins.
L'araignée les sentis hésiter. Alors elle leur envoya un nouveau rêve. Ils s'aimaient. Elle pouvait donc les appâter ensemble.
Chapitre 3 : ... Un instant de bonheur et de malheur
Rose et le Docteur se trouvaient dans la salle de commande du TARDIS. Leur maison. Une voix enfantine comptait.
- 18,17,16...
- Vite , vite !
- Chut ! Viens là !
Le Docteur ouvrit une trappe au sol et le couple se cacha dessous.
- 3,2,1! Le méchant loup arrive !
- Le TARDIS est géant, ah ah ! dit Rose.
- Chut !
- Trouvé ! Plus que les parents ! Entendit le Docteur grâce à l'acuité de ses oreilles.
- Hey tu triches ! dit Rose.
- Chut !
Un petit garçon entra dans la salle de commande du vaisseau. Il avait la chevelure blonde de Rose et les yeux sages du Docteur. Le petit boitait car il faisait les 400 coups avec sa petite sœur.
- Chouette ! Je vais pouvoir piloter le vaisseau spatial !
Sa petite sœur arriva.
- C'est moi qu'ai les clefs, murmura le Docteur.
Rose lui fit signe de se taire. Le petit garçon s'approcha de la trappe, l'air d'examiner les étages supérieurs du TARDIS. Puis au dessus de la trappe :
- Ah ah ! Trouvés les parents ! ».
Les perdants du cache-cache sortirent.
- Oh... Rusé ! C'est avec mon murmure que tu nous as trouvés ...
- Ah ah !
- Petit fripon !
- Oh si ça se trouve tu m'as entendu respirer ! se plaignit la petite fille.
- N'oublie pas que tu es plus forte pour la chasse au trésor, murmura Rose.
Puis tout à coup, un flash lumineux. Mais cette fois-ci, ils ne revinrent pas à la réalité. La souffrance... L'araignée souffrait. Elle n'arrivait pas à se contrôler et la distillait dans son venin.
Cette fois-ci, le couple était dehors. Le TARDIS à 4 kilomètres devant eux. Il faisait nuit, une nuit très sombre et sans étoile. Par moment on voyait quelques points lumineux qui se dirigeaient en avant. Le sol était poisseux, comme si les deux personnes marchaient sur un liquide sucré, collant. Du sang, leur sang. La femme s'appuyait sur l'épaule de son mari, exsangue. Rose était mortellement blessée. Le Docteur, qui soutenait Rose, avait arrêter de délirer à cause de sa blessure à la tête. Il ne ressemblait plus à celui qu'il était avant, ayant atteint sa dernière régénération accordé par la Proclamation de l'ombre. Il allait donc mourir pour de bon, plus de joker. Sa Rose ne l'avait jamais quitté. Elle s'était laissé pousser les cheveux, qu'elle avait tressés et retenait en chignon serré. Pour suivre le changement de physique due à la régénération.
- Allez , plus que 4 kilomètres... et on se sauvera...
- Et ils nous poursuivront jusqu'à la fin des temps... et on mourra. On ne pourra plus protéger les enfants, ils tomberont entre leurs mains ! Dit le Docteur.
- Ils sont derrière nous ! Ils envoient leurs escadrons au TARDIS ! Dit Rose en pleurant.
- Il faut les attirer sur nous. Après je dirais aux enfants par télépathie d'aller sur Terre. J'ai besoin de Méchant Loup... ça sera la fin du Docteur et Rose Tyler, les seigneurs du temps...
- Je peux lancer un faisceau de photons de lumière par mes yeux.
- Vas-y ! Je leur dit de partir dans l'autre dimension.
Rose s'exécuta. Tout alla très vite. Le TARDIS disparut, l'escadron fonça sur la source lumineuse et le couple s'embrassa pour la dernière fois.
L'araignée arrêta de tisser sa toile. Les étrangers revinrent à la réalité. Ils étaient tombés dans les bras l'un de l'autre, en sueur et tout tremblant. Comment va-t-elle faire maintenant. Elle ne pourra plus les apater si facilement.
- C'était violent cette fois, dit Rose.
- C'est une araignée cousine de la Racnoss qui essaye de nous appâter avec nos rêves mais elle souffre et ne peut s'empêcher de distiller la souffrance dans la toile qu'elle tisse...
- ... Reprend ton souffle !Tu me fais peur !
- ... pour nous attraper comme repas. Les cousines des Racnoss sont très rares ! C'est pour ça que je suis tombé dans le lac car la toile reflétait comme un miroir mes rêves les plus fous...
- ... Stop ! C'est tout petit une araignée ! Un petit centimètre ! Pourquoi paniquer ? Ne me dites pas qu'elle ...
- ... Ne fais pas qu'un petit centimètre. On compte plutôt leur taille en mètre. Mais d'accord je ne te le dis pas.
- ?! Et on est son repas ?
- Oui. Des petits moucherons !
- Aie !! Et ce qu'on a vu, c'est le futur ?
- Nan. Elle tisse sa toile avec nos rêves et distille son venin dans notre esprit pour nous attirer à elle. Celle là est blessée sinon elle nous aurait sauté dessus depuis longtemps. Elle souffre terriblement et sans le vouloir a tissé la souffrance dans sa toile.
- Rien que ça !
- Je crois que c'est tout. C'est déjà pas mal. D'habitude j'aurais voulu l'aider mais elles sont impitoyable avec leur « repas ». Et en temps que tel... Mais ils meurent heureux...
- Comment ça ?
- Elle les endort avec leurs rêves et les mange.
- Quand je pense que ma mère écrase les petites bêtes...
L'araignée était furieuse. Les humains étaient perdus ! Ils n'allaient pas venir. Elle qui souffrait tellement. Ils allaient partir. Il fallait qu'elle les retiennent. S'insinuer dans l'esprit de l'homme pour lui arracher ses faiblesses ! Elle s'infiltra dans ses pensées. Un seigneur du temps ! Il va mourir ! Il a arrêté le règne des Racnoss ! Il va payer !
Chapitre 4 : L'autre coté du miroir
Le Docteur se releva, imité par Rose. Il eut un violent tremblement. Il arrivait à percevoir les pensées de l'araignée. Elle voulait le tuer. Mais pourquoi ? Rose interogea son ami du regard.
- Elle en a après moi...
- Pourquoi ?
- Je sais pas.
- Vous leur avez fait quelque chose ?
- Rien. Par contre les seigneurs du temps de mon clan aimaient bien massacrer ces araignées.
- Vous ne m'avez jamais parler de votre clan.
- Instable. Ils changent tout le temps.
A la manière dont il sursauta Rose sut qu'il avait un nouveau flash. Il ne réagissait plus, adossé au mur du boyau. Sa compagne lui prit la main. Mais le Docteur était déjà très loin.
On aurait dit que l'intruse cherchait quelque chose. 900 ans de vie, alors elle avait du boulot.
- ça serait peut-être plus rapide si vous me disiez ce que vous chercher, non ?
- Q-s-i-i-i-i ! siffla t-elle.
Le seigneur du temps contre-attaqua, nullement effrayé par cette intrusion dans son esprit. Il fouilla dans la vie de l'araignée, vit qu'elle était partie chasser avant de se blesser gravement. Elle chassait le seigneur du temps. Ses parents l'ont élevée dans la haine des meurtriers. Elle cherchait qui il avait tué mais le Docteur n'approchait jamais ses semblables. Alors que continuait-elle à chercher ?
Il eut soudain d'autres visions. Les Daleks et leurs activités d'extermination. Cette vision vient de qui ? Se demandait-il. Tout ses anciens amis, sa famille, son peuple détruit à cause de sa décision. Arrêter cette guerre inutile et qui tuait beaucoup trop de gens, trop de gens innocents et lui seul avait survécu, il avait mis fin à la guerre et ça avait tué les deux parties. Puis tous les gens morts après cette guerre. Les cauchemars qui l'assaillaient, lui rappelant qu'il ne faisait pas que des bonnes choses. La mort l'accompagnait, se vengeant car elle ne pouvait pas le prendre, il la trompait à chaque fois. Le Docteur était devenu plus violent mais Rose l'avait changé. Une partie de ses faiblesses s'étaient comme envolées et il arrivait mieux à supporter la terrible décision. De plus elle avait le même goût que lui pour les voyages et l'aventure. Le monstre sembla pousser un cri de joie et le contact disparut.
Le Docteur était de nouveau dans la caverne avec Rose. Celle-ci lui tenait la main, inquiète. Il lui semblait que sa compagne serait toujours là pour lui.
Une nouvelle inquiétude pointa. Pourquoi l'araignée avait-elle rompu le contact si brusquement. Elle avait vu ses faiblesses... sa faiblesse ! Un bruit se fit entendre dans le boyau. Une forme se déplaçait.
Au dernier moment, le Docteur se mit devant Rose, en la tenant contre son dos pour qu'elle ne soit pas dans l'axe de la patte arquée. Il alluma son tournevis sonique et fit s'effondrer le tunnel sur la bête. Il laissa son instrument allumé pour contenir l'éboulis puis l'éteignit. Les pierres ne s'effondrèrent pas sur eux. Le Gallifréen senti un goût métallique dans sa bouche. L'araignée l'avait touché et il saignait un peu. Mais pas de soucis pour le venin. Il avait déjà croisé le fer avec elle et était immunisé. Le Docteur se retourna sur une Rose légèrement bouche-bée par la taille de la patte du monstre. Son ami lui sourit et dit :
- Si on escalade les gravats on devrait pouvoir sortir.
Il lui tendit la main et l'aida à escalader. Ils se retrouvèrent à l'air libre devant le TARDIS.
- Oh ! Pratique !
Il faisait nuit et le ciel étoilé brillait de milliards d'éclats, particulièrement deux tas très proches l'un de l'autre.
- Constellation de Persée ! Dit le Docteur en riant.
- C'est un signe ?
- L'un des plus beaux signes du ciel terrien...
Ils restèrent un moment à regarder les étoiles, heureux, puis :
- Mais vous êtes blessé ?
- Nan c'est rien. Par contre si on rentrait que je m'essuie. Je vais finir par tacher mon beau costume !
- D'accord ! Uniquement pour que vous ne salissiez pas votre beau costume !
Les deux personnes entrèrent dans le TARDIS. Le Docteur sorti une serviette de sous sa console de commande. Chose étrange car ce n'est logiquement pas la place d'une serviette.
- C'était quoi ce lac ? Interrogea Rose après qu'il se fut essuyé.
- Un miroir, dit-il doucement, songeur.
- Pourquoi un miroir ?
- Parce qu'il nous arrive de ne pas aimer l'image que le miroir nous renvoie. Si celui-ci pouvait refléter notre propre cœur, nous ressentirions un sentiment bien plus insupportable encore... L'araignée espérait avoir moins à faire pour attrapper ses proies.
Les deux personnes allèrent dormir dans leurs chambre avant de partir pour de nouvelles aventures.
Fin de cette aventure mais pas fin de mon histoire, parce que pour les fans du couple Docteur/Rose, s'ils pouvaient voir dans le miroir comme nos deux personnages, ils verraient sûrement qu'ils sont toujours ensemble, que Rose n'a pas disparue ! Voilà ce qu'on pourrait voir, l'histoire d'une Rose pas disparut.
Je racontais au début que cela aurait du être l'histoire de ma mort. Aspirée dans le vide avec les Daleks et les Cybermen, machines de mort par excellence. Mais il m'a sauvé. Avec une corde. Une simple corde... la vie ne tient vraiment qu'à un fil...
J'étais dans la salle de la faille de Torchwood. L'institut qui collectionnait les objets extra-terrestres avait fini par ramener les Daleks et les Cybermen.
Ils étaient arriver par une faille qu'il fallait rouvrir pour les aspirer. Mais comment la rouvrir ? Docteur ?
L'homme qui avait toutes les réponses réfléchissait devant une table, sombre. Il s'avança vers la table devant moi, vers une petite boite jaune. Commande du téléporteur que j'avais autour de la taille. Mais il se prit les pieds dans la boucle d'une corde, par terre, et s'affala sur la table. Plus rapide que sa « chute », j'attrapais la commande du téléporteur. Il prit la corde et l'enroula autour de son bras pour ne plus se prendre les pieds dedans, d'après ses dires.
- Rose, ça va être trop dangereux.
- Hors de question !
Il voulait m'envoyer dans l'autre dimension grâce au téléporteur. Je ne pourrais plus revenir à lui après. Sur son visage passa une grande tristesse. Il sortit son tournevis sonique et je fut entourée d'un halo bleu aveuglant. Puis tout à coup, j'étais dans l'autre dimension.
- Non !! Hors de question !! hurlais-je.
J'activais mon téléporteur et me retrouvais dans la grande salle de tout à l'heure. Grande salle rectangulaire, blanche, les fenêtres au fond et la faille pas encore activée à l'opposé. Le Docteur avait fixé un boitier avec une poignée devant les deux leviers.
- Je prend l'autre. dis-je.
- Je...
- ... Vous avez fixé deux boitiers aux deux leviers alors que vous n'avez besoin que d'un levier et d'un seul boitier ! Je ne vous laisserais pas tomber ! Pas tant que je suis encore en vie ! le coupais-je.
- ... Bon... Tu sais ce qu'il te reste à faire. Accroche-toi bien à la poignée que j'ai fixé au mur quand ça commencera. Ça devrait bien se passer. En fait non mais essayons d'être optimistes. Abaisse le levier.
Je l'abaissais et il fit pareil.
- Connexion.
La brèche s'ouvrit et les Daleks ainsi que les Cybermen se firent aspirer. Cela dura bien cinq minutes. Le vide de la brèche nous aspirait aussi mais on était accrochés.
- Déconnexion.
Mon levier se rebaissait à nouveau. Il était dans le mauvais sens. Je me jetais dessus pour le remettre comme il fallait.
- Tiens-bon ! m'encouragea le Docteur.
Je devais le relever.
Réussi ! Mais j'étais bien moins bien accrochée qu'à la poignée et la force de l'aspiration était plus forte ! J'allais me faire aspirer. Il était impuissant. J'ai fini par glisser.
- Aaah !!
- Rose !
Le Docteur accrocha la boucle de sa corde à sa poignée et se lâcha. Sa jambe arriva à ma hauteur et je l'attrapais. Il fit une boucle avec le bout de sa corde et me l'envoya. Je glissais ma main dans la boucle et serrais le noeud. Deux minutes après la brèche se referma et je retombais sur le sol, le poignet brisé mais toujours en vie.
Après cet évenement j'ai cru qu'il serait en colère contre moi mais il était trop heureux que ça n'ait pas mal fini.
Suivirent tout un tas d'épisodes, la nouvelle New-York, les hommes cochons... Et en tout dernier les Daleks. Encore eux. Mon ami perd tout, mais les Daleks sont toujours là. Donna, une nouvelle amie, avait créé un double du Docteur sans le savoir. Juste parce qu'elle était compatible. Elle a échangé un peu de son esprit avec l'esprit du double. C'était hilarant ! Trois Docteurs ! Mais le double était en partie humain. Il n'a pas survécu en protégeant Donna et en détruisant les Daleks. Pour Donna, un humain ne peut pas avoir l'esprit d'un Seigneur du temps, ça le tuerait. Le Docteur lui a donc effacé tout souvenir de moi et lui. Mais les peuples qu'elle a sauvé se souviendront toujours d'elle.
Puis une semaine après, nous sommes montés dans un bus à la recherche d'une source d'énergie étrange. Je n'ai pas tout compris à ce sujet mais le Docteur savait ce qu'il lui fallait. Le bus où on était montés a été aspiré par une déchirure dans l'espace sur une autre planète. Ça me rappelait ce qui c'était passé dans le bus de la planète Midnight. Quand le Docteur était possédé par une entité inconnue. Mais on s'en est presque tous sortit.
Ce que je vais raconter ensuite soulève une grande question. Combien de Seigneurs du temps ont échappé à la tuerie de la Guerre du temps ? Pour l'instant, le Docteur et le Maitre qui a fui avant la guerre. Pour l'instant. On a du se battre contre le Maitre et son armée avec les enfants du temps. Tous les anciens compagnons du Docteur. Méchant loup est intervenu. Méchant loup, c'est moi, quand j'avais regardé dans le coeur du Tardis, j'ai changée. Une ancienne amie du Docteur est venue aider à abattre le Maitre : Nath. Personnage que j'ai un peu de mal à comprendre. Tout notre petit groupe a réussi à abattre le Maitre. Puis les enfants du temps sont repartit chacun de leur coté.
Nous, on a continué de voyager, encore et encore. Découvrir de nouvelles planètes, étoiles, systèmes...
J'ai même eu la chance d'atterrir sur Gallifrey. Je vous retranscrit cette partie.
- Alors, on va où maintenant ? La planète des clowns était vraiment très drôle !
- Ah ah ! On va laisser le TARDIS décider ! Je vais finir par mourir de rire !
- Allons-y !
- Hey !
Le TARDIS démarra et atterrit quelques minutes plus tard. Le Docteur regarda l'écran.
« -Ah! On est aux abords de la région du gaz. Je dois prendre un brocolis.
-Un brocolis? »
Il sortit un bac avec de la terre ou poussait des brocolis. Dessous la console de commande.
« -Je suis allergique à un gaz. Il peut me tuer. Une branche de brocolis le détecte à 10 km à la ronde.
-Ah! Mais pourquoi sous la console de commande?
-Pour les avoir sous la main; dit-il en accrochant son brocolis à son manteau.
-J'en prend un aussi.
-Oui, comme tu veux. »
J'accrochais le mien au manteau.
« -Vite allons voir dehors -dit-je. »
Je me dirigeais vers la porte et l'ouvrit, il s'arrêta à coter de moi. Dehors le paysage était magnifique. Il y avait ce désert orange et le ciel orange brulé. Le soleil se couchait et enflammait le ciel comme un immense brasier. A gauche il y avait de grandes murailles au mur parfaitement lisse. Elles étaient d'un jaune éclatant. Cela donnait vraiment l'impression que la planète brulait.
Mon ami n'avait toujours pas dit un mot, ce qui était assez étonnant. Je levais mon visage vers lui. Il était bouleversé. Une seule chose pouvait le mettre dans cet état. Nous sommes sur Gallifrey. Je regardait encore le Docteur. Il passait par toutes les émotions possible. Je le ramenais à la réalité:
« -On n'est pas obliger de visiter si vous voulez?
-... Je ne veut pas y aller... ça ne te dérange pas?
-Non , ne vous inquiétez pas. Vous me parlerez de Gallifrey quand vous serez prêt. »
Le Docteur relança le TARDIS pour s'éloigner de Gallifrey. Il ne se passa rien d'important. Plus tard dans la soirée j'allais me coucher car je ne tenais plus debout. J'écrivais tout ce que je vous racontais dans mon journal. J'étais un peu inquiète car j'avais laisser seul un Docteur préoccuper. Mais je n'eus pas le temps d'y penser car je m'endormis. Mon réveil sonna à 7h00 du matin. Je bondit hors de mon lit. Comme je m'étais endormie habiller, j'allais directement dans la salle de commande.
Il y avait un fouillis pas possible! Des cartons et tout un tas d'objet étaient étalés sur le sol. Des objets que je n'avais jamais vue et que je n'oserais pas toucher. Et au milieu de ce bazar le Docteur dormait paisiblement sur la console du vaisseau. Je retiens un grand éclat de rire. C'était tellement drôle! Je vais retourner dans ma chambre sinon je vais le réveiller. Je reculais sans faire de bruit. Quelque chose se prit dans mes pieds et je suis tomber par terre. Ma tête à fait un bruit mat en touchant le sol réveillant le Docteur.
« - Quoi ! Qu'est-ce que?
- Vous pourriez ranger vos jouets aie!!
-Ça va?
-Oui ça va. Qu'est-ce que c'est que tout ce bazar?
-Euh...Voila. Je veux te faire un cadeau très spécial. Les musiques de Gallifrey jouées à ma flute. Ce sera notre voyage sur ma planète. Qu'en pense tu?
-Oui! Avec plaisir!
-Viens t'asseoir au milieu du bazar. »
Des notes douces s'échappèrent de la petite flute. Une brise fraiche soufflait. On entendait le bruissement des arbres à feuilles d'or. Du sable partout devant moi. Sur la gauche, les murailles jaunes de la ville. Des enfants étaient assis en cercle autour du professeur. Ma vision alla vers un petit garçon. Environ 6 ans, le petit était brun. Il écoutait le maitre avec beaucoup d'intérêt. La musique m'emmena à l'intérieur des murailles. La ville s'étendait, majestueuse devant une sorte de palais. Le palais était encadrer de deux grandes colonnes en argent. Le toit était une grande coupole de verre. Les murs étaient orange , les colonnes argent et la coupole illuminait le ciel de bleu clair. La ville au pied du palais était composé de beaucoup de maisons toutes blanches et à quatre étages avec un toit triangulaire. Le petit garçon de tout à l'heure revient avec un copain.
« -Demain on sera des vrais Seigneurs du temps!!! youpiiii!! »
Le lendemain arriva , les deux garçons allaient passer devant le vortex. Qu'est-ce que c'est ce vortex? Il m'expliquera plus tard. Le Docteur joua une mauvaise note. Le charme fut rompu.
« -Désolé d'avoir rompu le charme. Je ne me souviens plus vraiment d'avant et après je n'arriverais plus à jouer.
-Très joli!J'avais vraiment l'impression d'y être. Les arbres en or sont magnifique... Et le palais!!
-Moui... Mais ça ne présente pas les coutumes... Mais j'ai un bon livre sur les coutumes quelque part par là! Ah. Il est là! Tiens. Lis le pendant que je range. »
J'allais donc le lire dans ma chambre. Je suis contente qu'il accepte de m'ouvrir son cœur. On va pouvoir aller plus loin tout les deux...
FIN
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