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Série : Bones
Création : 27.03.2010 à 18h31
Auteur : MiniBones
Statut : Terminée
« Noël approche et nos deux héros principaux prennent des vacances en solitaire ... à deux ! Les personnages de Bones ne m'appartienent pas et je ne tire aucun profit de la publication de ma fic. » MiniBones
Cette fanfic compte déjà 5 paragraphes
Tempérance avait pris des vacances. Pour noël, elle avait voulu s’éloigner de tout : de son père, de son frère, de ses collègues, de Washington, du bonheur écœurant du monde pendant cette période de fêtes. Tout le monde était heureux alors qu’elle, elle détestait noël, parce que c’est à ce moment que ses parents avaient décidé de l’abandonner alors qu’elle n’avait que 15 ans. C’est à cette période que les souvenirs qu’elle oubliait pendant le reste de l’année revenaient la hantée. C’était toujours trop dur pour Tempérance de tourner la page, faire semblant d’être heureuse n’était pas pour elle. Elle était elle-même, sans tricheries, sans masques.
Elle avait réservé une chambre douillette dans un hôtel de charme, à la montagne, où les paysages blancs et le silence de cathédrale avait toujours réussi à calmer ses tempêtes intérieures. L’hôtel avait pour particularité d’être un chalet typique : dans sa chambre, le moderne des aménagements, douches, baignoire-jacuzzi, miroirs immenses contrastait avec le rustique du bois. Elle avait flashé sur son lit qui était une sorte de « cabane », un lit deux places ancré dans le mur et fermé par des rideaux aux motifs montagnards.
Elle se fit un café brulant et regarda pendant de longues minutes le paysage silencieux à travers son immense baie vitrée.
Seeley n’avait pas réussi à avoir son fils pour Noël. Il avait été énervé puis attristé de cette situation. Il avait donc décidé de se prendre des vacances en solitaire, pour faire le point. Etre seul avec lui-même, simplement. Il avait lui aussi voulu séjourner dans un hôtel à la montagne et sa coéquipière lui avait parlé d’un endroit fantastique où elle allait parfois. Il avait décidé de s’y rendre.
Ses vacances en solitaire risquaient d’être quelque peu annulées …
Booth venait d’arriver à l’hôtel et alla à l’accueil pour prendre la clé de sa chambre. Il parlait au majordome quand il entendit des murmures, qui se voulaient discrets mais qui ne l’étaient pas, et vit que tous les regards se dirigèrent vers une seule et même direction, il se tourna aussi. Il comprit vite de quoi il s’agissait : l’entrée d’une femme splendide attira les attentions des mâles de la pièce. Elle était fière, sûr d’elle dans sa démarche, elle portait une robe courte d’un bleu marine profond qui ne cachait rien de ses courbes généreuses, elle était chaussée de talons hauts noirs et simples mais qui lui faisait des jambes de déesse. Sa peau blanche faisait ressortir ses cheveux châtains, lourds et soyeux, enfin il s’attarda sur son visage : ses yeux verts enfantins et joyeux l’attiraient tel un aimant. Il comprit enfin que cette belle femme était sa coéquipière, le docteur Tempérance Brennan.
Il alla à sa rencontre, trouvant in convenu de crier le nom de son amie dans le hall de l’hôtel.
Il lui barra la route et, surprise, elle le regarda attentivement sans rien dire. Ils s’admirèrent tous les deux en silence pendant quelques instants.
Bones : Booth ? Mais qu’est ce que vous faites là ?
Booth : Je voulais des vacances en solitaire et vous m’aviez parlé de cet endroit alors …
Bones : Vous êtes venu.
Booth : Tout à fait ! Alors partenaire vous ne m’aviez pas dis que vous veniez ici.
Bones : Vous ne me l’avez pas dis non plus !
Booth : Je sais, je sais et je m’en excuse. Bon accepteriez vous un diner avec moi ce soir ?
Bones : Je croyez que vous étiez venu pour des vacances en solitaire.
Booth : Oui mais maintenant que vous êtes là … On peut se faire des vacances en solitaire à deux !
Bones : Techniquement non, des vacances en solitaire exigent d’être seul.
Booth : Bones, acceptez.
Bones : Très bien, vous passez me prendre ce soir à ma chambre vers 8heures ? C’est la chambre 12.
Booth : Parfait, à ce soir Bones !
Elle ne savait pas trop quoi penser de cette histoire, de la présence de son partenaire et ami. Elle aurait préféré l’éviter mais elle, d’un autre côté, elle avait très envi de passer ses vacances à ses côtés. Elle était tellement bien avec lui.
Quant à Booth il était tout excité d’emmener Tempérance avec lui ce soir. Secrètement, en venant dans cet hôtel il espérait qu’elle y serait aussi.
Booth arriva un peu plus tôt à la chambre de sa coéquipière. Quand il rentra elle n’était pas encore prête et elle alla prendre une douche en le laissant dans son salon.
Bones (criant): Booth?
Booth: Oui?
Bones: J’ai oublié de prendre mon haut. Vous pourriez aller me le cherché ?
Booth : Bien sûr, où est-t-il ?
Bones : Sur mon lit.
Il prit la chemise noire presque transparente et l’amena dans la salle de bain. Il ouvrit la porte machinalement, et vit Bones de dos, habillée avec un jean moulant, en soutien-gorge. Il retînt un sifflement.
Bones : Oh, Booth merci beaucoup.
En disant cela elle se retourna, dévoilant son buste et son soutien-gorge aux yeux de Seeley. Celui-ci déglutit bruyamment, retenant ses pulsions animales. Il se dit qu’elle était magnifique. La douceur de sa peau blanche se reflétait à la lumière blanchâtre de la salle de bain rustique, ses lèvres pulpeuses appelaient aux tendres baisers et il n’avait qu’une envie : dégrafer son soutien-gorge pour admirer son buste dans sa totalité.
Bones (sentant son regard) : Je vous ais vu nu, vous pouvez me voir en sous-vêtements !
A contrecœur, il la laissa finir de se préparer.
Elle sortit de la salle de bain, splendide comme à son habitude. Elle s’était maquillée très légèrement et avait mit des talons noirs assez bas. Elle mit son manteau long centré à la taille et ils sortirent.
Booth avait choisi un petit restaurant coquet pour leur dîner. Il n’apprécia que modérément les regards salaces des montagnards sur sa partenaire, et, il prit la taille de Bones. Celle-ci fut surprise par ce geste de possession de la part de Booth, elle voulut s’en détacher mais, après réflexion, elle apprécia le contact de son corps chaud sur ses bras nus, engourdis par le froid.
Ils étaient installés quand un homme soûl attrapa le bras de Bones et la jeta à terre. Il tomba sur son corps et commença à plonger ses mains sous sa chemise légère. Booth se leva, l’attrapa et le frappa très violemment. Si Bones ne l’avait pas arrêté, elle n’aurait pas payé cher de la vie de l’ivrogne. Le propriétaire avait appelé la police et quand le shérif arriva il embarqua l’ivrogne et Booth. Bien sûr, Booth n’accepta pas son arrestation, criant qu’il appartenait au FBI mais le shérif obstiné n’y crut rien et l’embarqua. Bones, solidaire, monta dans la voiture aux côtés de Booth.
Le shérif interrogea Booth sur cette altercation et il fut relâché le soir même. Dans la voiture, la tension était palpable : Booth était énervé à cause de ce shérif qui l’avait traité comme un simple touriste jaloux qui avait trop bu. Pendant tout le trajet, Booth pestait alors que Bones n’avait encore rien dit et l’écoutait à peine.
D’un coup, Booth prit conscience qu’elle pourrait être encore choquée par l’attitude de l’homme.
Booth : Bones, je suis désolé je ne vous ais même pas demandé si vous alliez bien.
Bones : Oui oui ça va …
Booth : Vous êtes sûre ? Je sais que vous êtes fière et courageuse mais avoir peur de temps en temps, c’est normal.
Bones (soupirant) : J’ais juste un peu peur de dormir toute seule ce soir.
Booth : Vous voulez que je dorme dans votre chambre ? Sur le canapé.
Bones : Si ça ne vous dérange pas …
Booth : Bien sûr que non, Bones vous le savez. Mon seul désir est de préserver votre vie, vous ne l’aviez toujours pas compris ?
Bones esquissa un sourire.
Comme prévu, Booth s’installa sur le canapé, torse nu. Quant à Bones, elle s’endormit très vite, rassurée par la présence de Booth.
Au petit matin, Bones se réveilla, un petit déjeuner posé sur son lit. Il y avait un petit mot scotché sur la tasse de son café.
Bonjour Bones,
Je me suis levé tôt, apporté votre café (avec deux sucres) et suis allé courir.
Je vous emmène manger dans un petit restaurant qui a une vue magnifique sur un lac.
Habillez-vous chaudement.
Booth
Bones sourit à la délicate attention de son ami. Elle bu son café, mangea ses tartines et alla prendre une douche. Elle mit un jean, un pull bouffant en laine noir, des bottes serrées sans talons et s’était attaché les cheveux.
Son coéquipier passa la chercher. Elle le trouva adossé à l’entrée de sa porte dans une position très « mâle alpha ». Elle avait beau le connaître depuis longtemps, elle ne résistait toujours pas à son sourire ravageur. Et il le savait : à chaque fois qu’il voulait qu’elle lui rende un service, il usait de son charme, parfois très ostentatoirement. C’est donc pleins de charme, qu’ils se rendirent au restaurant choisi par Booth.
Ils s’installèrent sur la terrasse chauffée.
Booth: Alors, cet endroit vous plait?
Bones: La vue est vraiment magnifique.
Booth: C’est pour ça que je l’ai choisi, je savais que ça vous plairait.
Bones: Vous étiez déjà venu ?
Booth : Oui, avec mon grand père.
Bones : Vous avez un profond respect pour lui …
Booth : Il m’a élevé.
Bones : Je sais mais je n’arrive à ressentir du respect pour mon frère ou mon père, je les aime mais je ne les respecte pas pour m’avoir élevé.
Booth : Vous les aimez, ça suffit amplement.
Bones détourna la tête et contempla le paysage. Le manteau neigeux brillait comme des milliers de diamants avec l’éclat aveuglant du soleil.
Booth n’arrivait pas à détacher son regard de sa partenaire. Il ne s’était jamais vraiment rendu compte de sa beauté. Il la voyait toujours portant une blouse longue qui cachait ses formes, en train d’identifier des cadavres. Là, il la voyait réellement, et le spectacle était splendide.
Bones sentit le regard de Booth sur elle mais fit semblant de ne pas remarquer.
Homme : Agent Booth ?
Booth : Oui ?
Homme : Vous êtes en état d’arrestation pour le meurtre du shérif Vince.
Booth : Pardon ?
Homme : Tournez-vous. Vous avez le droit de …
Booth : Garder le silence, JE SAIS ! Pouvez-vous m’expliquer la situation avant ?
Homme : Ne m’obligez pas à user de la force…
Booth : Ce n’était pas une question ! Expliquez-moi de quoi je suis coupable et quelle preuve avez-vous pour m’inculper.
Homme : Le corps du shérif a été retrouvé à son domicile. Il a été tué aux environs de minuit d’une balle dans la tête. Un travail propre, soigné comme seul un sniper peut le faire.
Booth : Et vous appelez ça une preuve ?
Homme : Votre chaîne a été retrouvée à l’endroit où l’assassin a tiré.
Bones : Il s’est débattu avec un homme hier soir, il se peut très bien qu’il ait perdu sa chaîne à ce moment là !
Homme : Vous vous êtes disputés avec lui parce qu’il vous avez traité, selon vous, de manière à vous rabaissez. Dans l’ego, d’un agent du FBI ça fait mal !
Bones (s’esclaffant) : C’est tout simplement ridicule ! Je ne vois pas où vous voyez des preuves. Ce ne sont que de vulgaires interprétations des rares faits que vous connaissez sur Booth. Tant que vous n’aurez pas de preuves tangibles, vous ne POURREZ pas incarcérer Booth !
Booth la regarda un moment sans savoir quoi dire : il était surpris qu’elle prenne autant sa défense et il était aussi très impressionné.
Homme (discrètement à Booth) : Eh bien elle n’est pas commode votre amie.
Booth (sur le même ton) : Si vous saviez …
Homme : Bien, dans ce cas, je vais chercher plus amplement mais ne vous avisez pas de partir dans les semaines qui viennent.
Bones : Oui, oui allez au revoir !
Les deux partenaires se regardèrent longtemps, payèrent l’addition et repartirent jamais se parler. Ils arrivèrent devant la chambre de Bones.
Booth : Vous m’avez impressionné ce soir Bones.
Bones : C’est vrai ? Je n’ai rien fait pourtant !
Booth : Vous avez crié sur un agent de police pour me défendre. Ca m’a fait plaisir.
Bones : Quelques jours après notre rencontre, je vous ai crié après.
Booth : Exact, mais vous et moi c’est différent.
Bones : Je ne comprends pas en quoi c’est différent.
Booth : C’est notre relation : on se chamaille mais au fond on s’adore !
Bones (rigolant) : Qui vous dit que je vous adore ?
Booth : Je le sais, c’est tout !
Bones : Alors je vous crois !
Booth : Passez une bonne nuit Bones.
Bones : Bonne nuit Booth.
Booth se réveilla à 6 heures 30 du matin et eu une envie folle d’aller embêter sa partenaire. Il frappa à sa porte plusieurs fois et entendit un bruit sourd dans la chambre de Bones. Sans faire de bruit, il entra et sorta son arme.
Il trouva Bones se débattant avec l’homme qui avait essayé de l’arrêter.
Booth : Bones !
Homme : Vous êtes bien matinale.
Malgré tous les efforts de Bones, l’homme la plaquait contre lui, le bras coincé sous sa gorge et un revolver plaqué sur sa tempe.
Bien qu’elle soit en danger de mort, Booth trouva Bones incroyablement sexy : elle était en nuisette verte et ses cheveux étaient défaits. Tout cela lui donnait une attitude animale.
Booth : Lâche la !!
Homme : Non je ne crois pas ! Ce qu’on va plutôt faire, c’est que demain tu vas te rendre à la police en t’accusant du meurtre du shérif et je te rendrais ta chère et tendre après.
Booth : Je ne te laisserais pas l’enlevée !
Bones : Faites ce qu’il dit Booth…
Booth : Bones ! Ne vous en mêlez pas !
Bones : C’est un peu mon problème aussi Booth !
Homme : Laisse-moi-y aller et il ne lui arrivera rien.
Bones : Ne vous inquiétez pas Booth.
Booth : Non je NE PEUX pas !
Booth surprit un regard de Bones et il comprit : elle avait un plan.
Booth : Tu touches à un seul de ses cheveux et …
Homme : Je sais ! Allez dégage de mon chemin !
Booth se poussa et laissa passer l’homme dont il ignorait encore le nom et le laissa partir enlaçant encore sa partenaire.
Dès qu’ils furent partis, Booth appela toute l’équipe du Jefferson et il se mit d’accord avec le gouvernement pour diffuser de fausses informations au journal télévisé en disant qu’un agent du FBI était accusé du meurtre d’un shérif. Cette opération dura 2 jours mais il ne reçu encore aucune nouvelle de sa partenaire et, l’équipe n’avait aucune piste quant au lieu où elle était détenue.
Angéla (au téléphone) : Hodgins voudrait que vous cherchiez des éléments qui l’inconnu aurait pu perdre lorsqu’il la … enfin vous voyez.
Booth : J’ai pris des échantillons de tout ce que j’ai pu trouver et je vous les envoie sur le champ.
Angéla : Très bien … Booth, vous n’êtes pas responsable !
Booth : Je suis sniper Angéla, j’aurais pu l’arrêter. Je vous rappelle plus tard.
Booth se rendit dans la chambre de Bones. Il s’assit sur son lit et pleura. Doucement, silencieusement.
Culpabilité.
Il avait déjà tué, plusieurs fois et s’en voulait. Mais cette-ci, il aurait voulu tenir le cou de cet homme entre ses mains et le serrait aussi fort qu’il en était capable. Il avait peur qu’il puisse faire du mal à Bones.
Peur.
Haine.
Il ouvrit un tiroir de l’armoire de Bones et sortit la chemise qu’elle avait portée le soir où elle s’était faite attaqué dans le restaurant. Quand il déplia la chemise, un petit couteau ensanglanté tomba sur le plancher. Bones avait du s’en servir contre son agresseur et l’avait caché ici pour que Booth le retrouve. C’était ça son plan !
Espoir.
Il appela immédiatement Hodgins.
Booth fit quelques analyses avec les moyens du bord sous les directives d’Hodgins. Ils trouvèrent quelques échantillons de terre sur le couteau et Booth les porta au laboratoire le plus proche. Cette terre pouvait leur révéler le lieu où était Bones.
Il attendit les résultats dans une salle du laboratoire pendant 2heures.
Une chanson de Lifehouse passa à la radio. You & Me.
What day is it? And in what month?
This clock never seemed so alive
I can't keep up and I can't back down
I've been losing so much time
Cause it's you and me and all of the people with nothing to do
Nothing to lose
And it's you and me and all of the people
And I don't know why, I can't keep my eyes off of you.
Il se rappela avoir entendu cette chanson à la radio en compagnie de Bones lors d’une enquête. Il se rappela leurs regards complices. Ses yeux verts l’avaient toujours intrigués : cet éclat dans ses yeux quand elle résolvait la clé d’un mystère. Unique.
Everything she does is beautiful
Everything she does is right
Elle était unique. Au début de leur relation, il ne voyait cet éclat seulement quand ils finissaient une enquête mais maintenant, il le surprenait lors d’une discussion. Avec lui, elle comprenait le genre humain et ouvrait son cœur plus facilement. Elle était unique.
And I don't know why, I can't keep my eyes off of you.
Elle est unique.
Après avoir récupéré les résultats d’analyse, il téléphona à Hodgins pour des recherches plus approfondies.
Il trouva une correspondance : la terre provenait d’une ferme à une vingtaine de kilomètres de leur hôtel.
Booth partit sur le champ. Pour se changer les idées, il mit la radio et tomba sur la chanson de Carolina Liar, Show me what I’m looking for.
Wait, I'm wrong
Should have done better than this
Please, I'll be strong
I'm finding it hard to resist
So show me what I'm looking for
Save me, I'm lost
Oh lord, I've been waiting for you
I'll pay any cost
Save me from being confused
Show me what I'm looking for
Show me what I'm looking for…oh lord
Don't let go
I've wanted this far too long
Mistakes become regrets
I've learned to love abuse
Please show me what I'm looking for
Save me, I'm lost
Oh lord, I've been waiting for you
I'll pay any cost
Save me from being confused
Show me what I'm looking for
Show me what I'm looking for…oh lord
Show me what I'm looking for
Show me what I'm looking for
Show me what I'm looking for
Save me, I'm lost
Oh lord, I've been waiting for you
I'll pay any cost
Just save me from being confused
Wait, I'm wrong
I can't do better than this
I'll pay any cost
Save me from being confused
Show me what I'm looking for
Show me what I'm looking for
C’est là qu’il comprit. Il était amoureux d’elle. Il l’avait toujours aimé. Il se trouvait stupide de pas l’avoir compris plutôt. Il avait remarqué que son changement changé parfois en sa présence : il était moins têtu, lorsqu’elle était en danger, il était plus angoissé qu’il ne l’avait jamais été, lorsqu’elle était triste c’était son propre cœur qui se déchirait et chaque sourire d’elle rendait sa journée unique. Et il l’avait laissé partir…
Show me what I'm looking for.
Booth arriva enfin à la ferme indiquée par Hodgins. Il commença à fouiller le secteur lorsqu’il entendit un cri féminin provenant d’une sorte de cabane en bois. Son sang ne fit qu’un tour.
Bones : Il va me retrouver Marc ! J’en suis persuadée ! Et quand il sera là, il te tuera.
Marc : Si ça trouve, il a même abandonné ! Il ne tient peut-être pas autant à toi. Sois réaliste mon amour, il serait déjà là s’il t’aimait.
Booth : Je suis là !
Sans prendre de risques il tira immédiatement sur l’homme et se précipita vers Bones qui avait les poignets attachés au mur. Elle était encore habillée de la nuisette verte et tremblait de froid. Elle était très affaiblie mais n’avait pas de blessures graves à part quelques contusions et coupures à la lèvre inférieure.
Il la détacha délicatement.
Elle se jeta dans ses bras.
Il la serra aussi fort qu’il le put.
Il sentit ses larmes mouillant son épaule et coulant sur son torse.
Il prit son visage entre ses mains et la regarda.
Deux flaques vertes.
Il ne voyait que ça.
Bones : Tu en as mis du temps.
Booth : On se tutoie maintenant ?
Bones : J’ai eu peur Booth.
FLASH BACK
Cela faisait au moins une journée qu’elle n’avait rien mangé. Son agresseur l’avait attachée après un long trajet dans le coffre d’une vieille voiture, et n’était plus venu la voir. Epuisée, affamée et désespérée, elle pleurait en silence. Booth mettait trop de temps à son goût et elle commençait à doutait. De lui, de Booth. Elle lui en voulait. Elle ne devrait pas, elle le savait mais elle ne pouvait pas s’empêcher de douter qu’il ne le recherchait pas vraiment.
Homme : Bonjour mon rayon de soleil ! Bien dormi ? Je t’ais apporté ton petit déjeuner.
Bones : Pourquoi me faites-vous ça ?
Homme : C’est moi qui ais tué le shérif. Oh c’est une longue histoire ! Mais toi et ton ami vous avez représentés une aubaine pour moi. Personne ne remontera la piste vers moi lorsque ton petit ami se sera rendu à la police. Il fera quelques années de prisons et moi je reprendrais tranquillement le cour de ma petite vie.
Bones : Il ne fera pas ce sacrifice pour moi. Il ne le ferait pour personne…
Homme : Tu te trompes. Oh ma colombe aurait-elle une légère baisse de morale ? Je peux venir te réconforter si tu le souhaites.
Bones : Ne t’approches pas !
Il la gifla violemment.
Elle retint un cri.
Homme (reprenant une voix douce) : Si on doit rester ensemble pendant des années, il va falloir que je t’apprenne le respect, mon hirondelle.
Il s’approcha d’elle et la frappa plusieurs fois. Ses grosses mains attrapèrent ses cuisses dénudées et glacées et il essaya de l’attirer à lui. L’hystérie de Bones eut raison de lui et il la lâcha.
FIN DU FLASH BACK
Booth la tira de ses cauchemars éveillés. Il l’embrassa. Elle hoqueta de surprise mais sa poigne autour de son visage était telle qu’elle ne put se défaire de son étreinte. Elle sentit ses mains s’enrouler autour de sa taille et il l’attira vers lui. Il était tendre mais elle sentait qu’il se contrôlait car il avait peur de lui faire du mal. Elle ouvrit les yeux. Elle le vit plisser le front comme s’il avait mal de la faire souffrir. Elle passa sa main dans ses cheveux et se laissa bercer. Ils restèrent longtemps dans cette position.
Booth : J’ai eu peur aussi Bones.
Bones : Maintenant je suis rassurée.
Booth : Parce que je suis là ?
Bones : Entre autre, j’ai eu peur que tu ne me recherches pas.
Booth : Comment tu as pu l’envisager. Je ferais tout pour toi Bones. J’ai compris ce que je ressentais pour toi.
Bones : […] Et, qu’est ce que tu ressens ?
Booth : Je ne peux pas vivre sans toi.
Le monde me devient complètement étranger sans ta présence à mes côtés.
J’ai besoin de toi.
Tu es mon monde Tempérance…
Je t’aime.
Bones eu un curieux sourire sur le visage et une larme coula sur son visage. Larme que Booth embrassa très délicatement lorsqu’elle arriva sur la coupure de la lèvre de Bones. Un mélange de sel et de sang. Mais cette saveur fut peut-être la meilleure que Booth n’ait jamais goûtée.
Ses yeux n’étaient plus que deux flaques vertes.
Il ne voyait que ça.
THE END.
J'espère que ma fic vous a plût, cependant je ne suis pas vraiment contente de ma fin donc si vous pouviez me dire ce que vous en avez pensé, ça me ferait, de une, trés plaisir, et de deux, j'aimerais comprendre ce que j'ai pas fait de bien. Je sens qu'il y a un truc qui cloche dans la fin mais je ne saurais dire quoi =). Et merci aux gens qui m'ont envoyés des messages d'encouragements, ils m'ont fait un bien fou !
MINIBONES.
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