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Série : Fullmetal Alchemist: Brotherhood
Création : 19.06.2021 à 21h04
Auteur : ShanInXYZ
Statut : Terminée
« Réflexions d’Edward Elric sur une journée de détente à l’initiative de Winry et l’occasion de découvrir ce qu’ils sont devenus. » ShanInXYZ
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Cet OS a été écrit dans le cadre du défi HypnoFanfics 2
A t’entendre c’était une journée comme les autres, on se retrouvait en famille au bord de la mer et c’était devenu toute une expédition. Je te regarde marcher d’un bon pas pour trouver l’emplacement idéal et je me dis que je n’ai pas intérêt à me plaindre. Al doit nous rejoindre avec May Chang, normal, c’est une journée en famille alors tu invites mon frère et puis faut bien avouer que même maintenant qu’on a une vie de couple, on reste les frères Elric, jamais très loin l’un de l’autre.
Les enfants sont contents, ils courent jusqu’à la mer, ils ont déjà attaqué les châteaux de sable, je leur ai pas encore appris à les faire avec l’alchimie, mais ils sont encore jeunes et puis pas sûr que tu apprécierais. Bref, alors qu’ils s’amusent, moi je porte le matériel, glacière, parasol, j’en passe et des meilleures, c’est dingue ce qu’il faut trimbaler pour profiter du cadre idéal du bord de mer.
Je n’ose pas imaginer si on me voyait, moi l’Alchimiste Fullmetal, en train de porter tout ce bazar, j’en connais un en particulier qui rigolerait bien s’il était là. Après réflexion, je crois me souvenir que tu m’as parlé d’autres invités, donc s’il se pointe je vais me faire chambrer copieusement par Roy Mustang à moins que j’arrive à me débarrasser de tout ça avant qu’il se pointe.
Je vois que tu as trouvé l’endroit idéal, un coin à l’ombre, pas trop loin de la plage, j’en profite pour me délester de ce chargement et tu te dépêches de tout préparer avant l’arrivée des invités. J’ai jamais compris comment on peut inviter des gens dans un endroit qui nous appartient pas, on aurait pu le faire chez nous, tranquille mais non, faut faire tout le chemin jusqu’ici. J’admets que c’est agréable, la vue est belle, il fait bon, on est bien, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que je vais rouiller et que le sable va se coincer dans mes articulations métalliques.
Oui, je sais, tu es la meilleure mécano d’automail, mais c’est vraiment une raison pour me faire subir ça, bon, j’avoue, je rouspète tout le temps mais je t’adore, t’as eu de la patience avec moi, et quand je me suis enfin décidé à t’avouer ce que je ressentais pour toi, je m’y suis pris comme un manche avec mon histoire d’échange équivalent. Mais bon, t’as compris et maintenant nous voilà en couple avec des enfants, si on m’avait prédit ça je l’aurais jamais cru.
Al n’est pas en reste, il a fait de moi un tonton avec May, et oui, mon petit frère s’est trouvé une princesse, un vrai conte de fées. Elle l’aimait déjà en armure et dès qu’il a retrouvé son corps, leur histoire n’a pas mis longtemps à se mettre en place on peut même dire que c’est une affaire qui roule. En même temps, avec la vie qu’on a eue, il a bien le droit de vivre une vie normale, il l’a méritée après nos conneries. Ils forment un beau couple et ça me fait toujours marrer de le voir en train de courir derrière sa fille pourtant je fais de même avec mes enfants.
Tu as terminé ton installation et mais, dis donc chérie tu me fais quoi là, me dis-je en te voyant baisser ton short. Tu mets ton maillot de bain car tu veux profiter du soleil, ben voyons, elle veut me rendre dingue, elle se rend pas compte que je ne suis qu’un homme et que la voir se déshabiller ça me fait toujours de l’effet. Je vire au cramoisi et c’est là que j’entends une voix moqueuse me demandant si j’ai déjà pris un coup de soleil ou un coup de chaud. C’est Roy Mustang, l’alchimiste de flamme, qui rapplique et se fiche déjà de ma figure, tout ça parce que je regarde ma femme d’un drôle d’air, ah ça, il a le chic pour me choper dans les moments les plus compromettants.
Riza est avec lui, je me demande s’ils n’ont pas un truc à nous dire, ils se quittent plus ces deux-là, c’était déjà le cas avant, c’est son bras droit mais je sens bien que c’est devenu plus que ça et il serait temps qu’ils officialisent. Je le taquine à mon tour sur le fait qu’il devrait se décider à l’épouser, elle rougit mais lui ne se laisse pas démonter et m’annoncent qu’ils vont se marier car ils seront bientôt parents. Alors là je ne l’avais pas vu venir, ça fait longtemps qu’ils sont ensemble mais je ne pensais pas qu’ils avaient franchi ce cap. Devant ma tête, il en rajoute une couche, il compte sur moi pour être le parrain, franchement ça dégénère. Les alchimistes d’état les plus redoutés sont en train de prendre un coup dans l’aile, ils deviennent tous pères de famille.
Tu me rejoins, je t’annonce la nouvelle, tu serres Riza dans tes bras sincèrement heureusement pour elle puis tu l’entraînes avec toi vers la mer. Elle aussi se met en maillot de bain et là c’est Mustang qui vire au rouge, chacun son tour.
On regarde tous les deux nos femmes qui profitent de cet instant pour s’évader du quotidien quand Al arrive en douce par derrière et pose ses mains sur nos épaules en nous demandant ce qu’on fout à mater nos femmes de loin. J’esquive en disant que l’eau de mer n’est pas bonne pour mes articulations et Mustang dit qu’il aime pas l’eau, on a l’air vraiment con et Al se gêne pas pour le dire avant de vous rejoindre avec sa famille et on finit par en faire autant.
Plus tard, alors qu’on a fini le repas, je m’allonge sur le sable et je regarde tout ce petit monde. Finalement, elle ne s’est pas trop mal terminée notre histoire. Les deux gamins qui avaient fait une grosse bêtise ont bien grandi, enfin surtout Al, j’en reviens pas qu’il soit plus grand que moi alors que je suis l’aîné, enfin ce n’est pas grave, on avait mal commencé notre histoire et après avoir perdu notre mère, on a réussi à se construire une famille à nous.
Tu viens t’allonger à mes côtés, tu poses ta tête sur mon épaule, tes cheveux blonds sentent bon, on est bien, je t’aime, je sais que tu m’aimes et tout va bien, je ne dis pas qu’on n’aura pas d’autres combats à mener, mais j’y suis prêt, je me battrai pour toi, pour nos enfants et pour revivre des journées comme celle-là. Merci Winry.
FIN