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Série : Sex/Life
Création : 31.07.2021 à 12h24
Auteur : Supersympa
Statut : Terminée
« après avoir énuméré les bons moments de sa relation avec Brad, Billie revient sur les points noirs qui ont mené à leur rupture. » Supersympa
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Cher Journal,
Son nom résonne dans ma tête tous les jours, tout le temps. Comme un son de cloche. Brad… Brad… Brad… Argh ! Nom de Dieu ! Ça m’énerve ! J’en viens à me demander si commencer à parler de lui était une si bonne idée que ça finalement. Parce que maintenant, il m’obsède. C’est Sash qui avait peut-être raison au final. J’aurais dû essayer de l’oublier et de tourner la page définitivement concernant notre relation et ne pas me concentrer uniquement sur les bons moments de notre relation. Mais j’étais tellement obsédée pour ce qui coince dans mon mariage avec Cooper que je n’ai pas pris le temps de faire le tour des points négatifs à propos de Brad.
Alors oui, il est beau comme un dieu grec et on a passé de très bons, d’excellents moments lorsque nous étions ensemble. Mais ils l’étaient peut-être un peu trop au point où, au début, j’ai mis de côté le point négatif le plus important : ses impressionnantes crises de colère. Celles-ci avaient tendance à survenir un peu n’importe quand.
La première fois que c’est arrivé, le jour où il m’a présentée à sa mère et que son beau-père a débarqué sans prévenir, j’avoue que j’ai eu la trouille de ma vie, à tel point que mon cœur s’est mis à battre tellement vite et tellement fort que j’ai bien cru qu’il allait sortir de ma poitrine. Ce tempérament explosif, tel un volcan qui entre en éruption, cette expression de colère dans ses yeux… J’avais l’impression d’avoir affaire à un inconnu tellement l’homme que j’avais en face de moi à ce moment-là était différent de celui que je connais… non, plutôt de celui que je croyais connaitre. Et puis, juste après ça, il y aussi eu la façon dont il s’est mis à me parler. Ça aussi, c’était quelque chose que j’ai découvert ce jour-là. Je ne le savais pas encore à ce moment-là, mais cette crise n’était en fait que le début d’une série…
En effet, j’ai eu l’occasion de revoir le visage de "Brad le volcan en éruption" le jour où je lui ai annoncé que j’étais enceinte. De mon côté, j’étais intérieurement folle de joie. J’allais devenir maman pour la première fois. Mais ma joie a été de courte durée quand il m’a annoncé qu’il ne voulait pas avoir d’enfant. A ce moment-là, c’est comme si je m’étais décomposée. Et une fois de plus, il m’a aboyé dessus comme si j’avais commis une faute grave. J’aurais dû prendre mon courage à deux mains et lui balancer un truc du genre : "PAS LA PEINE DE HURLER, JE NE SUIS PAS SOURDE ESPECE D’ABRUTI !!!". Ou, autre option, j’aurais dû le forcer à me parler de ce qui le dérangeait dans le fait que je sois enceinte. Mais voilà, ce genre de réaction, ce n’est pas moi. Et je suis incapable d’expliquer pourquoi, au lieu de répliquer. A la place, je me contente de pleurer toutes les larmes de mon corps comme une madeleine. Et j’ai remis le couvert après qu’il m’a plantée à l’appart après ma fausse couche. Là encore, j’aurais dû insister pour qu’il reste avec moi au lieu d’aller bosser, nous aurions fait notre deuil ensemble et nous nous serions soutenus l’un l’autre. Et je ne parle même pas du mariage où monsieur a préféré se saouler tout en sautant une serveuse…
Et la dernière qui est aussi, malheureusement pour moi, la plus mémorable : le jour où il m’a brisé le cœur en rompant avec moi sans que je comprenne pourquoi. Ça a très certainement été la pire de ses crises. Encore une fois, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps pendant qu’il me hurlait dessus tout en me balançant mes affaires à la figure. Avec le recul, je me dis que j’aurais dû réagir différemment. J’aurais plutôt dû réagir comme ça : j’aurais dû balancer ma jambe en arrière pour prendre un peu d’élan et j’aurais dû lui envoyer un coup de pied bien senti et bien mérité dans ses bijoux de famille. Ensuite, j’aurais dû lui balancer quelque chose comme "Adieu, espèce de sale con" avant de ramasser mes affaires et de partir sans me retourner.
Oui, mais ça, ça aurait eu lieu si "tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes" pour citer ce cher Voltaire dans son œuvre Candide. Or, le monde dans le lequel je suis, dans lequel je vis, dans lequel je suis mariée et dans lequel j’ai deux enfants magnifiques que j’adore, ce monde-là est bien réel. En plus de ça, même si je ne le montrais pas, je subissais encore le contrecoup de ma fausse couche. Et Brad est toujours dans ma vie comme il est en permanence dans ma tête et je n’arrive pas à m’en débarrasser. Bon sang, Brad ! Pourquoi il a fallu que tu reviennes dans ma vie ? Pourquoi maintenant ? Du coup, maintenant je suis partagée entre l’envie de le rejoindre pour lui arracher la tête ou lui sauter dans les bras.
Fin