HypnoFanfics

Nota Bene : Ce texte est basé sur la série « Person of Interest », à la fin de la saison 5. Il est centré sur Harold Finch et Grace Hendricks.

 

 

Harold, après les événements qui ont ponctué sa vie récente, à savoir la mort de John et après que Lionel a retrouvé son travail de policier et Shaw qui travaille sur les numéros avec l’aide de la Machine, retrouve sa fiancée tant adorée. Il a dû l’envoyer à Florence pour la mettre en sécurité des griffes de John Greer et de ses sbires. Sa décision de revoir Grace a été difficile, car après la bataille avec Samaritain, qui a été rude, avec une blessure au ventre qui a eu du mal à cicatriser. Les amoureux se retrouvèrent enfin. Il se trouve devant elle alors qu’elle est en train de peindre. Elle se retourne et le voit, un peu surprise. Ils se regardent, ne sachant pas quoi faire. Un long moment de flottement se fait sentir et personne n’ose faire le premier pas. Mais Grace se lève, avance vers lui et s’arrête, ne sachant pas bien pourquoi. C’est Harold qui brise le silence. « Je suis désolé », commence-t-il.

Grace le regarde d’un air entre sévérité et compassion.

- Mais qu’est-ce qui s’est passé, lui coupant la parole.

- C’est une longue histoire et je ne sais pas si tu pourrais comprendre.

- Explique-moi, parce que moi j’ai le droit de savoir, lui répond-elle.

Maintenant que la menace est passée, il se résout enfin à lui dire la vérité.

- Si tu te souviens bien, lors de la chasse au trésor, je t’ai expliqué que j’ai eu quelque chose à te dire concernant mon passé et mon présent.

- Oui, je me souviens bien, cela a été une très agréable journée d’ailleurs.

- Et bien, voilà l’histoire réelle qui nous a amenés, moi et mes amis, à te mettre en sécurité.

Il se mit à lui raconter tout en détail des événements qui ont ponctué sa vie durant. Ses alias, la création de la Machine après le 11 septembre, la rencontre avec John ainsi que le début et la fin de Samaritain.

Après ça, elle se mit en colère.

- Mais pourquoi tu ne m’as rien dit !

Il semble dépité mais comprend la position de sa compagne.

- Qu’est-ce que peux faire pour te calmer après ça ?

- Je ne sais pas, je ne sais pas, répète-t-elle.

Maintenant que l’abcès est crevé, ils se mettent à rire, sans comprendre pourquoi ça se passe comme ça.

Après avoir rigolé, ils se mettent à parler plus sérieusement. C’est Harold qui brise le silence.

- Ce qui est étrange, c’est que lorsque je te vois, tu me fais penser à notre première rencontre avec une glace à la vanille.

Puis, après il continue mais sur un autre registre.

- Alors, ce métier à Florence, tu as trouvé ton bonheur, à ce que je vois.

- Oh, tu ne crois pas si bien dire, lui répond-elle. Maintenant, avec ce que tu m’as raconté, je comprends mieux pourquoi j’ai été mise à l’abri et je t’en remercie.

- Il n’y a pas de quoi, Grace, tu es l’une des seules personnes que j’aime en ce bas monde. Et si on allait manger quelque chose en ville, à moins que tu ne puisses pas avec ton tableau.

- D’accord, je rentre mon matériel et on va manger. Ça tombe bien, je commence à avoir un petit creux, lui répond-elle. Comme ça on pourra mieux discuter.

Ils se mettent en route et vont rejoindre un appartement cossu du centre-ville de Florence. Quand ils y entrent, elle lui fait visiter son humble demeure. Bien décoré avec quelques toiles de Florence qu’elle a faites. Un salon joli avec des fleurs sur une table. Harold est content que ce soit lui qui ait choisi cet appartement.

- Tu t’y sens bien à ce que je vois, non ?

- Oh, c’est très confortable et on se sent comme à la maison. D’ailleurs, en parlant de maison, est-ce que je pourrai rentrer à New-York un jour ? lui demanda Grace, parlant tout doucement.

Harold ne semble pas en mesure de lui répondre mais lui dit quand même :

- Il n’y a pas d’opposition à ce que tu rentres à New-York mais j’ai pensé qu’on pourrait rester un peu plus longtemps, avec tous ces évènements, je me suis dit qu’un peu de vacances me feraient du bien.

- Mais évidemment, tu es le bienvenu, maintenant que je sais tout.

Après la visite de la maisonnée, ils se mettent à partir et ils se mettent à marcher à l’extérieur pour aller dans un restaurant cossu de la ville.

Arrivés au restaurant, ils s’installent et prennent un menu copieux. Après avoir fini, quelques cinquante minutes plus tard, Harold lui demande :

- Combien de temps voudrais-tu que je reste ?

- Je ne sais pas moi, quelques jours, si tu peux me promettre qu’on repartira à New-York ensemble.

- Pourquoi pas, même s’il y a peut-être encore un danger. J’ai un ami qui pourrait nous trouver un refuge. Il faudrait voir ça sur place.

- D’accord, lui dit-elle.

- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? lui demanda-t-il.

- On pourrait aller visiter le musée où tu travailles.

- Ça tombe bien, j’ai pensé la même chose que toi.

Ils sont partis vers le musée où travaille Grace et se mettent à discuter de choses et d’autres. En attendant, nous sommes dans l’après-midi.

Ils s’installent dans un parc et se mettent à s’embrasser, comme au plus beau jour de leur premier baiser devant le musée de Guggenheim à New-York.

 

FIN

carine79  (28.11.2021 à 14:52)