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Série : Person of Interest
Création : 05.01.2022 à 16h29
Auteur : Supersympa
Statut : Terminée
Après la défaite de Samaritain, Root se retrouve désormais seule. Mais une rencontre va bouleverser sa vie à jamais. – Crossover avec The L Word
Cette fanfic compte déjà 19 paragraphes
Quelques minutes plus tard, les braqueurs sont parvenus à semer la police et emmènent leur otage vers leur planque. Après quoi, ces derniers descendent de leur fourgonnette, puis chacun se répartit les tâches : pendant que deux d’entre eux s’occupent d’emmener le butin, dans une sorte de grande cabane aménagée, les deux autres entraînent de force Carmen hors du véhicule jusqu’à l’intérieur de la planque.
Carmen : Vous avez échappé aux flics. Pourquoi vous ne me laissez pas partir ?
Chef des braqueurs : Estime-toi heureuse d’être en vie. Maintenant, avance !
Les braqueurs font alors rentrer leur otage dans la cabane avant de l’assoir sur une chaise. Après quoi, l’un deux attrape plusieurs cordes, puis après l’avoir forcée à mettre les mains dans le dos, lui attache les poignets, les bras, les genoux et les chevilles pour ensuite la plaquer contre le dossier en lui passant une corde autour de la taille. Pour finir, le criminel bâillonne Carmen en lui plaquant un morceau de tissu sorti de sa poche sur la bouche et en nouant les extrémités derrière la tête.
Chef des braqueurs : Tu as intérêt à te tenir tranquille, sinon…
Après s’être assuré de l’obéissance de leur prisonnière, le braqueur rejoint ses complices pour compter le butin de la banque. Cependant, ces derniers n’ont pas le temps d’en profiter car, quelques minutes plus tard, quelqu’un fait irruption dans la planque. Cagoule sur le visage et pistolets aux poings, celui-ci abat les braqueurs un par un en leur tirant dans les genoux. Pendant que les criminels se tordent de douleur, le mystérieux tireur s’approche de Carmen. Mais qui cela peut-il être ? Ce qui est sûr, c’est qu’il n’appartient pas à la police à cause de ses méthodes. Carmen prend alors peur quand l’individu relève sa cagoule et dévoile son visage.
Root : Du calme, ce n’est que moi. Tout va bien, tu ne crains plus rien.
Même sans l’aide de la Machine, Root est parvenue à pister et à trouver la planque des braqueurs ce qui lui a permis de sauver la Latino-américaine des griffes de ces derniers. La hackeuse retire le bâillon de la DJ avant de défaire ses liens.
Carmen : Ha… Samantha ? Comment tu as fait pour me retrouver ?
Root : Ça, c’est mon petit secret. Allez, viens. Je te ramène chez toi. J’imagine que tu dois être épuisée après tout ça.
Root aide alors Carmen à se lever avant de passer un bras protecteur sur ses épaules, puis les deux femmes sortent de la cabane des braqueurs pour ensuite monter sur la moto de l’ex tueuse à gages pour retourner à l’appartement de la DJ.
Root ramène Carmen à son appartement après sa mésaventure riche en émotions.
Root : Bien… Je vais te laisser maintenant.
Alors que la hackeuse est sur le point de partir, la DJ l’interpelle et la retient.
Carmen : Non, attends… Reste s’il te plaît. Au moins pour cette nuit. Tu repartiras demain.
Root : Comme tu veux.
Carmen : Merci.
L’ex tueuse à gages accompagne donc la Latino-américaine à l’intérieur et prend tout en main.
Root : Tu devrais aller te doucher. Je vais te préparer à dîner.
Carmen : Je n’ai pas faim.
Root : Je m’en doute. Mais il faut quand même que tu te nourrisses un minimum.
Root se dirige donc vers la cuisine pour préparer le dîner tandis que Carmen se rend dans la salle de bain pour prendre sa douche. Après quoi, toutes deux dînent tout en discutant avant de s’installer dans le canapé. Carmen regarde 3 épisodes de sa série préférée tandis que Root est en train de lire. Vers minuit, la hackeuse se douche à son tour avant de souhaiter bonne nuit à la DJ. Tout semble aller pour le mieux. Mais au milieu de la nuit, Root est réveillée par des cris de panique provenant de la chambre de Carmen.
Carmen : Non ! Ça suffit ! Lâchez-moi !
Alertée, l’ancienne tueuse à gages se précipite dans la chambre et se rend au chevet de la DJ qui s’agite dans son lit avant de se réveiller en sursaut. Root l’immobilise et tente de la calmer.
Root : Calme-toi. Calme-toi. Tout va bien. Ce n’est que moi.
Carmen est en sueur. Elle a les mains moites. La respiration haletante. Elle tremble comme une feuille morte. Comme son invitée lorsque celle-ci a passé sa première nuit dans le séjour.
Root : Allez, respire calmement.
Carmen : Quel horrible cauchemar.
Root : C’est surement dû à ce qui t’est arrivé aujourd’hui.
Root prend Carmen dans ses bras et lui caresse le dos pour essayer de la rassurer. Visiblement, son hôtesse a bien fait d’insister pour qu’elle reste sur place.
Root : Ça va aller. Je suis là. Tu veux un verre d’eau ?
Carmen : Oui, s’il te plaît.
La hackeuse se rend donc dans la cuisine et revient avec un verre d’eau à la main.
Root : Tiens.
Carmen : Merci.
Root : Tu as froid ?
En effet, lorsque Root tenait Carmen dans ses bras, celle-ci était complètement gelée.
Carmen : Le chauffage est HS et le réparateur ne vient que dans quelques jours.
Root : Dans ce cas, déshabille-toi.
La DJ se montre très perplexe.
Root : Du calme, ce n’est pas ce que tu crois. Normalement, c’est un moyen de lutter contre l’hypothermie.
Carmen hausse les épaules et finit par suivre le conseil de Root qui en fait autant. Celle-ci vient ensuite se coller à elle tout en remontant la couette sur elles.
Root : Ça va mieux ?
Carmen : Oui, merci. Tu viens de m’apprendre quelque chose.
Réchauffée et apaisée, la Latino-américaine finit par s’endormir paisiblement dans les bras de son invitée. Le lendemain matin, Carmen se réveille en étant parfaitement détendue, toujours dans les bras de Root qui dort encore à poings fermés.
Le lendemain matin, on sonne à la porte à l’appartement. Alors qu’elle est encore en train de se sécher les cheveux, Root sort de la salle de bain.
Root : Je vais ouvrir.
L’ex tueuse à gages se dirige vers l’entrée, ouvre la porte et tombe nez à nez avec deux détectives de la criminelle.
Détective n°1 : Bonjour. Nous voudrions voir Mlle De la Pica Morales.
Alors que la hackeuse se croit coincée, Carmen vole à son secours.
Carmen : Chérie, qui sont ces messieurs ?
Détective n°1 : C’est la police. Vous êtes Carmen De la Pica Morales ?
Carmen : Oui, c’est moi. Je vous présente ma petite amie, Hanna Frey.
Tout en faisant comme si de rien était, Root regarde vers la DJ. Celle-ci vient de mentir sans sourciller aux deux policiers sur son identité.
Carmen : C’est à propos d’hier, c’est ça ?
Détective n°1 : En effet, mademoiselle. Nous voulons que vous nous accompagniez au poste s’il vous plaît.
Carmen : Laissez-moi le temps de m’habiller.
Carmen referme alors la porte, se rend dans la chambre pour se changer et accompagne les policiers. Quelques heures plus tard, la DJ est de retour chez elle et fait un compte-rendu de l’interrogatoire à son invitée.
Root : Ça s’est bien passé ? Que leur as-tu dit ?
Carmen : La vérité. Que j’ai été enlevée lors d’un braquage, qu’ils m’ont retenue prisonnière et que j’ai été sauvée par une justicière. Ne t’inquiète pas, je ne leur ai pas dit que c’était toi.
Root pousse un soupir de soulagement.
Root : Merci.
Carmen : Tu m’as sauvé la vie. Je te dois bien ça.
La hackeuse enfile alors son blouson, récupère ses armes et s’apprête à quitter l’appartement sous les yeux étonnés de la DJ.
Carmen : Qu’est-ce que tu fais ?
Root : J’ai passé la nuit ici, maintenant je m’en vais comme c’était convenu. Qui plus est, je ne veux pas t’attirer d’ennuis.
Root prend le visage de Carmen dans ses mains en souriant, échange un dernier baiser avec elle en guise de remerciement pour son hospitalité et quitte l’appartement.
Root : Adieu.
Root se rend au cimetière pour "demander conseil" à Sameen. En effet, la hackeuse est grandement perturbée à cause des sentiments qu’elle commence à éprouver pour Carmen et craint de la mettre en danger.
Root : Salut chérie. J’ai une nouvelle à t’annoncer qui risque de te surprendre : j’ai… rencontré quelqu’un. Elle s’appelle Carmen et… je crois bien que je suis en train de tomber amoureuse. Mais… je ne sais pas si je dois insister. Je lui ai tout dit sur moi… sur nous, mais avant ça, je lui ai caché la vérité ce qu’elle a évidemment mal pris. Hier, je l’ai sauvée d’une bande de braqueurs ce qui a suffi pour qu’elle me pardonne. Mais est-ce que je dois céder et risquer de mettre sa vie en danger ? Certes, Samaritain est de l’histoire ancienne, mais il y a mes anciens clients. Je ne veux pas qu’elle paye pour mes erreurs.
C’est alors qu’une voix l’interpelle derrière elle.
Carmen : Et si tu me posais la question directement et que tu me laissais en décider ?
Root : Carmen, je…
Carmen ne la laisse pas finir sa phrase, la prend dans ses bras et l’embrasse tendrement sans que l’ex tueuse à gages ne résiste.
Carmen : J’étais sûre que tu serais là.
Root : Je ne comprends pas… Après tout ce que je t’ai raconté, tu ne m’as pas dénoncée à la police et tu es toujours là. Pourquoi ?
Carmen : Je sais reconnaître une mauvaise personne. Et tu n’en es clairement pas une. La preuve : tu m’as sauvé la vie. Quel criminel en ferait autant ?
La Latino-américaine prend alors la hackeuse par la main tout en posant sa main encore libre sur son visage et la regarde avec tendresse.
Carmen : J’ai eu tort de te renvoyer de l’appartement.
Root : Ecoute, si c’est parce que je t’ai sauvé la vie…
Carmen : Ça n’a rien à voir. Avant le braquage, j’ai commencé à regretter mon choix. Ton absence a laissé un vide. Un vide que tu avais commencé à combler depuis mon mariage raté il y a 10 ans.
Les mots de Carmen font mouche et ont atteint le cœur de Root. Après une courte pause, la DJ finit par avouer ce qu’elle a sur le cœur.
Carmen : Je t’aime toujours. Peu importe ton nom, peu importe ce que tu as fait par le passé. Je t’aime et je veux que tu reviennes vivre avec moi à l’appartement.
Carmen tient désormais le visage de Root entre ses deux mains. La DJ ferme alors les yeux et embrasse avec tendresse l’ex tueuse à gages qui ferme les yeux à son tour.
Carmen : Je t’en prie, reviens à la maison...
Le lendemain, au petit matin, Root se réveille la première ce qui lui permet de contempler le beau visage de Carmen, de le caresser. L’ex tueuse à gages ne pensait pas connaître ce genre de moment un jour. Alors, maintenant que c’est à présent possible, elle en profite au maximum. C’est alors que la jolie Latino-américaine finit par se réveiller par le magnifique sourire de son amante.
Root : Bonjour.
Carmen : Bonjour. Tu es réveillée depuis longtemps ?
Root : Environ une heure. Tu es belle quand tu dors.
Root dépose ensuite un baiser sur l’épaule.
Root : Et tu as la peau douce.
Carmen : Merci.
La hackeuse continue de soutenir le regard de cette femme aussi belle que généreuse.
Carmen : Je suis heureuse.
Root : Moi aussi, je suis heureuse, grâce à toi. Et…
Et cela lui fait peur. Tellement peur qu’elle a envie de prendre ses jambes à son cou.
Carmen : Et quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
La hackeuse fait alors un quart de tour sur elle-même, se retrouve sur le dos et regarde le plafond.
Root : Tout ça c’est nouveau pour moi.
Carmen : On peut ralentir un peu si tu veux.
La DJ prend la main de l’ex tueuse à gages dans la sienne et la force délicatement à tourner son visage vers elle.
Carmen : Après tout, on n’est pas pressée. On a toute la vie devant nous.
Root : Mais la vie humaine est tellement courte…
Carmen réalise alors la portée de ce qu’elle vient de dire.
Carmen : Oh pardon. J’avais oublié que…
Root : Ce n’est pas grave.
Mais la Latino-américaine se sent mal à l’aise malgré tout.
Carmen : Je suis vraiment désolée. J’aurais dû tourner 7 fois ma langue dans ma bouche avant de l’ouvrir.
Root : Ça ne fait rien. Seulement maintenant, il faut que je m’habitue à cette vie.
Carmen : Et je t’y aiderai dans la mesure du possible.
En effet, le chemin risque d’être long, mais Root sait qu’elle peut désormais compter sur le soutien sans faille de Carmen comme cela a été le cas avec Harold.
Plus tard, dans la cuisine, Root s’approche discrètement de Carmen dans son dos. Lorsqu’elle se retourne, celle-ci sursaute, surprise.
Carmen : Tu m’as fait peur. Qu’est-ce qu’il y a ?
L’ex tueuse à gages ne répond pas et l’embrasse en posant ses mains sur les hanches de la Latino-américaine. Pendant que celle-ci met ses mains sur les poignets de son amante, Root commence à l’embrasser dans le cou, la faisant soupirer de plaisir. La hackeuse ramène ensuite ses mains sur les joues de la DJ qui en fait autant, puis le couple échange un nouveau baiser avant de faire demi-tour. Contrairement à leur première fois ensemble, ce coup-ci c’est Root qui mène la danse. Celle-ci fait davantage preuve de fougue, d’ardeur et de passion que la dernière fois tout en faisant preuve de délicatesse. Alors que Carmen se retrouve dos au mur, Root lui écarte les bras en croix pour pouvoir les caresser, puis vient croiser ses doigts avec les siens. Ensuite, la hackeuse s’interrompt, permettant au couple de reprendre son souffle. Root adresse alors un sourire à Carmen qui le lui rend. Puis l’ex tueuse à gages lance son deuxième assaut, d’abord en plaçant une main dans le dos de son amante, puis l’autre dans ses cheveux pour l’embrasser à nouveau tandis que la Latino-américaine croise ses poignets sur sa nuque. Le couple se dirige ensuite vers la chambre, puis Root fait assoir Carmen sur le lit. Elle déboutonne alors le chemisier de la Latino-américaine, le lui retire avant de lui enlever son jean. Ensuite, la hackeuse se déshabille à son tour en retirant son t-shirt et son jean qu’elle balance sur le sol. Désormais toutes les deux simplement vêtues de leur lingerie, Carmen profite du spectacle qui s’offre à elle jusqu’à ce que Root l’allonge sur le lit. Décidément, son amante est vraiment terriblement sexy et attirante. Ensuite, la hackeuse se remet à embrasser la Latino-américaine dans le cou, la faisant soupirer à nouveau de plaisir. Environ deux heures plus tard, Carmen tente de reprendre son souffle.
Carmen : Waouh ! Tu m’as vraiment épuisée. Mais c’était vraiment génial.
Les deux femmes se tournent l’une vers l’autre, échangent un baiser, puis la DJ pose sa tête sur l’épaule de la hackeuse qui lui caresse délicatement les cheveux.
Root : Je veux bien que l’on fasse un essai.
Carmen : C’est d’accord.
Tout en caressant le bras de Carmen, Root, les yeux dans le vague, s’imagine ce qui ce serait passé si Sameen était encore en vie et l’existence qu’elles auraient pu avoir. La Latino-américaine lève la tête.
Carmen : Tu penses à elle ? Comment s’appelait-elle déjà ?
Root : Sameen. Oui. Je suis désolée. C’est que… elle me manque tellement.
Carmen se tourne alors vers Root et aperçoit une larme s’échapper.
Carmen : Tu n’as pas à t’excuser. C’est normal de toujours penser à son premier amour.
11h00, le dimanche. Root et Carmen profitent de cette fin de week-end pour faire la grasse matinée.
Root : Je t’aime.
Carmen n’arrive pas à croire ce qu’elle vient d’entendre.
Carmen : Tu peux répéter ?
L’ex tueuse à gages regarde son amante en souriant.
Root : Tu as très bien entendu. Je viens de te dire que je t’aime.
Enfin. La hackeuse a enfin prononcé les mots que la Latino-américaine espérait entendre depuis qu’elle l’a recueillie chez elle comme on recueille un animal blessé pour le soigner. Car c’est ce que Root était lorsqu’elles se sont rencontrées. L’ex tueuse à gages ne l’était certes pas physiquement, mais son cœur et son esprit eux souffraient et pleuraient la perte du seul être que Root n’ait jamais aimé.
Carmen : Il ne faut pas te sentir obligée de…
L’ex tueuse à gages l’interrompt en lui mettant le doigt sur ses lèvres.
Root : Je ne le vois pas comme une obligation. Mais parce que c’est le cas.
Carmen : Tu as donc fini ton deuil ?
Root : Non, pas tout à fait. Mais il faut que j’aille de l’avant.
La hackeuse se met à caresser la Latino-américaine avant de l’embrasser. Soudain, Carmen se met à frissonner.
Carmen : Grr ! Satané chauffage… Tu ne peux rien faire pour ça ?
Root : Désolée. Mes compétences se limitent à l’informatique. Mais je peux te réchauffer comme la dernière fois.
La DJ sourit malicieusement.
Carmen : Excellente idée.
Le soir même, Carmen rentre à l’appartement, exténuée de sa journée, quand elle entend du bruit provenant de la chambre. Une fois dans la pièce, la Latino-américaine découvre Root en train de remplir une valise.
Carmen : Mais qu’est-ce que tu fais ?
Root : Partons. Partons loin d’ici toutes les deux.
Carmen : Quoi ?
Carmen ne comprend pas où Root veut en venir.
Root : Tu as très bien entendu.
Carmen : Tu veux dire pour des vacances ?
Root : Non, définitivement.
L’ex tueuse à gages s’interrompt dans sa tâche, s’approche de la Mexicaine avant de prendre ses mains dans les siennes, puis toutes deux s’assoient sur le lit.
Root : Je t’aime. Et je refuse de perdre une autre personne qui m’est chère. Donc, je laisse tout tomber. Pour toi. Et on quitte la ville. Ou même le pays.
Carmen : Mais… pour aller où ?
Root : N’importe où. Je te laisse choisir.
Carmen n’en croit pas ses oreilles.
Root : Je sais, dis comme ça, cela semble précipité. Mais plus rien ne me retient ici. Ceux que je connaissais sont soit partis, soit morts.
La Latino-américaine repose la valise par terre.
Carmen : L’idée est tentante. Mais pas aujourd’hui, je suis vannée. Alors viens plutôt t’allonger près de moi.
Les deux femmes se tournent et s’allongent côte à côte, puis Root attrape une des mèches de cheveux de Carmen pour la replacer derrière son oreille avant de lui caresser le visage.
Root : Tu es vraiment une femme magnifique.
Carmen : C’est ma ressemblance avec Sameen qui te fait dire ça.
Root : Pas du tout. Et j’ai aujourd’hui assez de place dans mon cœur pour vous deux.
La hackeuse se rapproche alors de son amante pour l’embrasser avec un baiser tout ce qu’il y a de plus tendre et sincère.
Root : Merci.
Carmen : Pour quoi ?
Root : Tu m’as sauvée et redonné goût à la vie. Grâce à toi, j’ai découvert que je suis capable d’aimer à nouveau.
2017. Cela fait maintenant un an que Root et Carmen sont ensemble. L’ex tueuse à gages s’est arrangée pour effacer toute information susceptible de la compromettre et de mettre celle qui est désormais sa petite amie de façon officielle en danger. A présent, Root la criminelle n’existe plus, mais continue cependant de mener une double vie : la journée, elle est la détective Samantha Groves du 8ème district. La nuit, elle est "la femme en noir", une justicière cagoulée en combinaison noire moulante qui mène la vie dure aux criminels de tous bords en utilisant les informations obtenues durant la journée. Une façon pour elle de continuer à se repentir et de rendre hommage à John et, bien sûr, à Sameen. Cette nouvelle vie lui convient parfaitement, au point de franchir une nouvelle étape dans sa vie de couple. C’est ainsi qu’un soir, la détective Samantha Groves emmène Carmen au restaurant pour une occasion spéciale.
Samantha : Ma chérie, j’ai quelque chose à te demander.
Carmen : Quoi donc ?
La hackeuse sort alors de table et vient se mettre face à la Latino-américaine. Elle pose alors un genou à terre, fouille dans une de ses poches et en sort un écrin avant de l’ouvrir.
Samantha : Carmen de la Pica Morales, acceptes-tu de m’épouser ?
Carmen reste sans voix. Il faut dire qu’elle ne s’attendait pas à ça.
Carmen : Mais… tu es sûre de toi ?
Samantha : Oui, je me sens prête à franchir cette étape.
La DJ s’agenouille à son tour pour embrasser l’ex tueuse à gages.
Samantha : Dois-je prendre ça pour un oui ?
Carmen : Oui. Oui, je veux t’épouser.
C’est ainsi que, quelques mois plus tard, Carmen et Samantha se retrouvent dans une église devant la famille de la première et ceux qui sont désormais les collègues de la seconde qui s’est fait accompagner vers l’autel par Lionel Fusco. Carmen a ressorti la robe ainsi que le voile qu’elle portait déjà lors de son précédent mariage auxquels elle a ajouté une paire de gants blancs. Samantha, quant à elle, porte une robe blanche avec un bustier en cœur, un voile transparent ainsi qu’une paire de gants blancs. Vient alors le moment des vœux.
Carmen : Avant de te rencontrer, je ne pensais pas aimer à nouveau aussi fort. Et pourtant, nous sommes là sur le point d’unir nos vies à jamais. Je t’aime. Et je t’aimerai toujours.
Vient ensuite le tour de Samantha.
Samantha : La première fois que nous nous sommes rencontrées, j’étais triste, abattue et déboussolée. Je n’étais plus moi-même. Mais tu m’as acceptée sans te poser de questions, avec mes qualités et mes défauts tout en faisant preuve d’une patience hors du commun. Pour tout ce que tu as fait pour moi, je fais le serment de t’aimer et de veiller sur toi jusqu’à ma mort.
Le prêtre s’adresse alors aux deux femmes.
Le prêtre : Samantha, voulez-vous prendre Carmen ici présente pour légitime épouse ? Promettez-vous de l’aimer, de l’honorer et de la chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
Samantha : Oui, je le veux.
Le prêtre : Carmen, voulez-vous prendre Samantha ici présente pour légitime épouse ? Promettez-vous de l’aimer, de l’honorer et de la chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
Carmen : Oui, je le veux.
Mercedes apporte ensuite les alliances, puis Samantha en prend une qu’elle glisse à l’annulaire gauche de Carmen avant que celle-ci ne fasse de même.
Le prêtre : Par les pouvoir que me sont conférés, je vous déclare à présent unies par les liens du mariage. Vous pouvez vous embrasser.
L’ex tueuse à gages prend alors la Latino-américaine dans ses bras tandis que celle-ci met les siens autour de son cou, puis les deux jeunes mariées échangent un long baiser passionné sous les applaudissements de l’assemblée.
FIN
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