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Jeunesse et protection des mineurs
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Série : Dr Quinn, Medicine Woman
Création : 04.06.2022 à 17h50
Auteur : fefile
Statut : Active
« Après leur mariage, Michaela et Sully partent en lune de miel. Entre découverte de l'amour, espoirs et doutes » fefile
Cette fanfic compte déjà 148 paragraphes
Sully recherchait comment se rapprocher de la cabane sans se faire remarquer par les brigands. Elle était là devant ses yeux. S'ils étaient tous à l'intérieur, ils ne pouvaient pas les voir encore.
Il s'agissait donc de pouvoir s'approcher de cette cabane sans éveiller les soupçons. C'était un endroit isolé et silencieux, donc le moindre bruit pouvait les déranger.
De loin, ils virent deux hommes s'éloigner pour partir et Sully choisit cet instant pour faire signe aux autres et leur faire comprendre qu'il allait voir comment ils pouvaient agir.
Un étrange silence régnait aussi à l'intérieur de l'habitation, pourtant, il put apercevoir une ombre.
Vu la stature, Sully put identifier un homme sans pouvoir dire s'il s'agissait de Currier ou de quelqu'un d'autre.
Sully continua son chemin pour arriver à se faire une idée de l'agencement de la cabane et put voir une pièce avec des barreaux.
Sans vraiment le savoir, il eut comme l'impression que c'était un endroit où on pouvait retenir une personne. Il sut que si Michaela était encore là, elle était à l'intérieur d'une telle pièce.
Sans le vouloir, il imita le chant d'oiseau pour qu'elle puisse l'identifier. Elle l'avait déjà entendu émettre cet appel.
Michaela, de son côté, cherchait à décrypter toutes les paroles de Preston pour essayer de comprendre ce qu'il lui voulait réellement. Elle devait se décider sur l'attitude à adopter face à lui.
Car Preston, elle le savait, était resté dedans avec lui, après avoir fait partir ses complices. Les pas du précédent homme résonnaient différemment dans la bâtisse.
Il n'allait pas tarder à revenir et elle devait se préparer à ce qu'il voulait lui demander.
Alors qu'elle réfléchissait sur le pour et le contre de chaque décision, elle entendit ce cri d'animal.
Elle chercha à jeter un œil par la fenêtre pour voir si l'illusion ne lui avait pas joué des tours car cela ressemblait vraiment à ce que son mari chantait quand il voulait passer inaperçu.
Ce fut quand l'appel se répéta que l'espoir jaillit en elle.
Il était là, dans les alentours pour venir la sauver. Elle le savait mais elle ne pouvait pas agir frontalement. Elle avait envie de lui crier qu'elle était là mais elle ne pouvait pas alors elle chercha à voir sa silhouette.
Il se glissait furtivement parmi les herbes pour essayer de l'apercevoir et il vit son visage à travers les barreaux de la fenêtre.
Son instinct ne l'avait pas trompé. Elle était bien retenue prisonnière et elle savait qu'il était là.
Fort de cette certitude, il rejoignit tout aussi silencieusement et discrètement les autres hommes.
"Il n'y a qu'un seul homme et Michaela", dit-il.
Les autres hommes comprirent que le moment d'action était arrivé.
Chacun savait qu'il avait son rôle à jouer et savait aussi que ce serait plus facile de faire à un seul homme même s'il fallait rester méfiant.
En effet, ils devaient toujours avoir en tête la possibilité que les complices puissent revenir.
Hank proposa de rester en arrière et de siffler si les autres revenaient.
Sully se dirigea donc avec RobertE et Jake vers la cabane et tenta le tout pour le tout en se dirigeant vers la porte d'entrée.
Personne ne s'aperçut de son arrivée dans la cave car Preston Lodge tournait le dos à la porte.
Quand il entendit les hommes dégainer les armes et le mettre en joue, il se laissa faire et n'opposa aucune résistance.
Preston Lodge n'était pas homme à se battre. C'est pour cela qu'il avait fait appeler Currier pour mener à bien son forfait.
Il se pensait juste à l'abri de toute intrusion dans cette partie reculée de la forêt et avait donné l'ordre aux autres de partir vers Denver.
Sully laissa le banquier aux mains de Jake et RobertE, même si l'envie le démangeait d'en découdre avec lui pour trouver comment ouvrir la pièce où se trouvait Michaela.
N'ayant pas d'autres solutions, il préféra enfoncer la porte. Michaela fut surprise quand elle entendit quelqu'un enfoncer sa porte.
Mais son instinct lui disait de ne pas avoir peur.
Elle resta sur place, attendant que la personne qui défonçait sa porte rentre à l'intérieur.
Il s'agissait bien de Sully qui apparut en face d'elle. Elle resta immobile le temps pour lui de la dévisager et de se rapprocher pour la prendre dans ses bras.
Tous les deux avaient tant rêvé d'être dans cette situation-là que le temps semblait s'être arrêté.
Pour la première fois depuis quelques jours, elle était dans la chaleur des bras de son mari. Elle avait oublié tout ce qui la tracassait ces derniers jours.
Elle abolissait la distance qu'elle lui avait imposée le matin avant son enlèvement. Les larmes coulaient de ses yeux quand elle repensait à tous ces jours où elle l'avait tenu à distance.
Sully sentit les larmes de son épouse et passa délicatement ses mains dans la chevelure épaisse de sa femme.
Il n'avait pas de mots pour la consoler car lui-même ressentait aussi cette envie de lâcher des larmes, tant il était soulagé de la retrouver.
Elle était dans son étreinte. Il l'avait retrouvée saine et sauve. Elle allait bien.
Elle semblait un peu bouleversée, fatiguée, mais elle était vivante. Sully ressentait son étreinte comme un baume.
Il avait tant voulu se retrouver dans cette situation depuis le moment où il avait appris qu'elle avait été enlevée.
Ce ne fut qu'en entendant les invectives de Hank qu'ils revinrent au présent tous les deux. Ils étaient si heureux d'être ensemble qu'ils étaient réticents à se séparer.
D'ailleurs, Sully choisit de maintenir la proximité avec son épouse pour se diriger vers Preston.
Hank cherchait justement à savoir pourquoi il avait fait une telle chose mais le banquier restait muet et refusait de dire où étaient ses complices.
Preston Lodge savait qu'il avait perdu la partie et qu'il serait jugé pour son méfait, donc il préférait garder le silence.
Il baissa tout de même les yeux quand il se retrouva en face de Sully et de son regard bleu acier qui le foudroyait.
Sully n'avait pas envie de parler à cet homme tout comme il n'avait aucune envie de se salir les mains pour lui donner une correction.
La main de Michaela dans la sienne, le fait de la savoir proche de lui, lui suffisait pour être heureux.
Hank avait d'ailleurs un peu bousculé le banquier sans obtenir de résultats.
Sully laissa donc encore RobertE et Hank se charger de Preston. Ils l'avaient ligoté et il se laissait emmener pour partir de cet endroit.
Sully fit en sorte de suivre son chemin sans se préoccuper réellement des autres. Jake qui était resté en retrait fut vite auprès d'eux pour faire en sorte de le faire suivre.
De toute façon, Preston avait décidé de ne pas chercher à s'enfuir. Peu importait ce qui lui arriverait maintenant du moment que ses complices pouvaient arriver sans encombre à Denver.
Sully fit monter Michaela sur le même cheval et elle s'agrippa à lui. Elle voulait rester proche de lui.
Hank n'avait pas lâché un seul mot moqueur depuis qu'ils étaient arrivés à la cabane et ne faisait aucun commentaire en voyant le couple chercher à rester près l'un de l'autre. Preston avait tout de suite compris quand il les avait vus ensemble à quel point il s'était trompé sur le compte du couple et de l'amour qu'il se vouait. Ils étaient très amoureux et ce n'était pas un mariage arrangé.
Il se rappelait trop bien des paroles de Joseph Quinn quand il s'était présenté à lui dans l'espoir de pouvoir fréquenter Michaela.
"Vous n'êtes pas fait pour ma fille. Il lui faut rencontrer quelqu'un qui la comprenne et qui l'accepte telle qu'elle est. Il ne faut pas chercher à l'empêcher d'exercer en tant que médecin. Je sais que vous l'en empêcherez un jour ou l'autre."
A en croire ce qu'il avait sous ses yeux, elle avait trouvé l'homme idéal et qui correspondait aux critères recherchés par Joseph Quinn.
Donc, il ne devait qu'admettre avoir eu tort et accepter son sort.
Le trajet en ville avait été silencieux. Sully faisait en sorte que son épouse reste accrochée à lui et respirait le bonheur.
Hank avait presque eu envie de faire un commentaire en se retournant plusieurs fois. Il avait bien vu que Sully avait retrouvé une sérénité qu'il n'avait pas à leur départ.
Tout le monde en ville ne pouvait qu'admirer le lien qui existait entre ces deux personnes.
Depuis que Sully l'avait rencontrée, il se sentait revivre.
Michaela aussi se sentait apaisée. Elle était proche de Sully et savourait chaque instant passé avec lui.
Pourtant, elle se sentait prête à s'endormir mais savait qu'il ne fallait pas qu'elle se laisse aller avant d'être arrivée à bon port.
Le télégraphiste fut le premier à apercevoir ce convoi si particulier et courir avertir les autres de leur arrivée.
Au moment où ils arrivaient à la clinique de Michaela, les principaux habitants étaient présents pour les accueillir.
Sully sauta de son cheval et prit délicatement sa femme dans ses bras. Dorothy fut la première à se rapprocher de la jeune femme.
Après un regard à Sully, Dorothy fit entrer la jeune femme dans sa propre clinique, suivie de près par les enfants Cooper qui arrivaient, accompagnés de Grace.
Michaela était heureusement assise sur le lit quand il le fit parce qu'elle se sentait nauséeuse et avait la tête qui tournait.
Sully rentra à l'intérieur après avoir confié son cheval à RobertE et se dirigea vers elle. Il fut inquiet quand il vit la blancheur de son teint.
Il fit en sorte de calmer Brian et de rassurer Colleen et Matthew.
Grace revenait après s'être éclipsée quelques instants pour aller chercher à manger à la jeune femme.
Elle entraîna les enfants à nouveau avec elle en leur faisant comprendre qu'il fallait laisser leurs parents ensemble.
Dorothy fit de même et Sully se rapprocha encore plus de son épouse, afin de tenter de savoir ce qui n'allait pas.
L'arrivée du plateau-repas apporté par Grace n'avait pas arrangé son état. Elle avait détourné la tête pour essayer de ne pas respirer l'odeur des plats.
Elle se concentrait sur son mari, plus que satisfaite de retrouver ce regard bleu si limpide et amoureux.
Une inquiétude l'habitait et elle savait qu'elle en était responsable.
Ce fut quand il se rapprocha pour la serrer contre lui qu'elle se leva brusquement vers le cabinet d'aisance pour y vider le contenu très maigre de son estomac.
Sully fut assez vite à la porte, cherchant à comprendre pourquoi elle s'était sentie si soudainement malade.
Quand elle ressortit et qu'elle tituba, il fut heureusement là pour la prendre dans ses bras et l'emmener au lit.
Plus que jamais convaincu qu'elle avait besoin de repos, il la borda et la laissa fermer les yeux.
Mais il était totalement incapable de la laisser seule il avait besoin d'être près d'elle. En fait, elle ne dormait pas mais elle faisait semblant pour tenter d'échapper à toutes les questions que pouvaient poser son mari.
A sa place, elle en aurait posé jusqu'à obtenir une réponse claire et nette.
Sully la vit bouger et comprit tout de suite qu'elle feignait le sommeil. Il se glissa à ses côtés, sans chercher à parler.
Il l'embrassa sur le front et la serra dans ses bras.
"Je suis désolée, Sully."
Il la regarda sans trop savoir à quoi elle faisait référence.
"Je faisais tout pour te rejeter alors que je t'aime plus que tout au monde. Je suis désolée." "Tu n'as pas à t'excuser de ce qui s'est passé. J'aurais peut-être dû insister un peu plus pour passer plus de temps avec toi."
Elle le regarda droit dans les yeux. Ce qui importait était le fait qu'ils étaient ensemble.
"Est-ce que Preston t'a parlé ?" Lui demanda-t-il.
"Pas-grand-chose d'intéressant. Il croyait que je t'avais épousé par devoir."
Sully voyait dans le regard de son épouse tout ce qu'elle ressentait réellement pour lui. Apparemment, peu lui importait ce qu'avait bien pu dire Preston, elle s'en fichait et tenait beaucoup à son mari.
"Il doit être jaloux de ce que nous partageons tous les deux."
Michaela acquiesça et se blottit davantage dans les bras de son mari afin de rechercher sa chaleur et sa protection.
Sully savait qu'il ne pouvait pas se soustraire à l'étreinte de son épouse. Il ressentait son besoin et il ne pouvait pas la laisser seule.
Il avait pourtant d'autres choses à faire comme de rejoindre les enfants pour les rassurer ou d'aller voir Preston Lodge, troisième du nom, pour aller obtenir plus de renseignements sur ses motivations.
Bien sûr, il savait que Grace et RobertE feraient en sorte de rassurer Colleen et Brian, donc il pouvait attendre le lendemain pour les voir.
Mais il avait envie d'en découdre avec Preston.
Pourtant, quelque chose le retenait. Michaela, à ses côtés, s'était endormie tranquillement. Elle semblait si petite, dissimulée par les draps et endormie contre lui et il sut que c'était pour elle qu'il ne se précipitait pas pour interroger Preston.
Car cet homme n'avait pas obtenu satisfaction et ne parviendrait pas à les séparer.
Ses complices étaient partis loin pour se faire oublier, en tout cas, il voulait y croire. Le danger pouvait venir de leur possible retour à Colorado Springs mais il voulait se persuader qu'ils ne prendraient pas un tel risque.
Après toutes ces heures passées à essayer de la retrouver, le fait de la savoir là, allongée à ses côtés était tout ce qu'il souhaitait et réussit à s'apaiser.
Le sommeil ne l'emporta pas immédiatement, tant il savourait le fait de l'avoir dans ses bras et il respirait l'odeur encore tenue de ses cheveux.
Mais quand il se sentit seul dans le lit, il se réveilla subitement pour chercher à savoir où avait pu se réfugier son épouse.
Il se leva précipitamment pour aller vers la salle d'eau, ayant comme l'instinct qu'elle était dans cette pièce mais fut plus qu'inquiet quand il l'entendit vomir.
Elle était malade et il n'avait pas été capable de se réveiller pour lui venir en aide. Il la vit sortir de la pièce, très livide et choisit d'être prévenant plutôt que de lui poser les questions qui lui brûlaient les lèvres.
Elle évitait d'ailleurs de le regarder dans les yeux pour ne pas voir son inquiétude. Ce ne fut qu'une fois qu'elle fut de retour dans la chambre qu'il lui demanda ce qu'il s'était passé.
"Pourquoi as-tu été malade ?"
"Certainement la conséquence de ces derniers jours. Je vais bien. Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi."
"Tu as besoin de te reposer. Je vais aller te chercher quelque chose à manger chez Grace et rassurer les enfants."
Il s'éloigna un peu à contrecœur, même s'il savait qu'il fallait qu'il lui laisse de l'espace.
Michaela resta allongée à attendre son mari.
En temps normal, elle se serait levée et activée immédiatement pour s'occuper l'esprit.
Mais elle se sentait tellement épuisée qu'elle ne voulait rien faire d'autre que rester au lit. Elle savait que Sully allait demander à Horace de faire parvenir un télégramme à un autre médecin afin qu'il vienne l'examiner.
Il n'allait pas rester les bras ballants à ne rien faire alors qu'elle était malade et qu'il n'avait pas de réponse.
Elle-même avait une certaine envie de savoir ce qui n'allait pas chez elle et de découvrir une bonne fois pour toutes si elle pouvait avoir un enfant ou si elle était ménopausée.
Elle ferma les yeux, ressentant encore le besoin de dormir pour récupérer toute la fatigue accumulée.
Avec l'amour dont l'entourait Sully, elle arrivait déjà à faire la part des choses concernant son enlèvement.
Preston ne l'avait pas maltraitée et elle n'avait eu que très peu à faire avec Currier. Pourtant, elle pressentait que le danger était loin d'être passé.
Sully revint à la clinique après avoir dit à Horace de donner l'information que le Dr Mike était malade et qu'elle ne pouvait recevoir aucun patient.
Colleen pouvait s'occuper des petits bobos si besoin. Il ne savait pas comment allait réagir son épouse face à sa décision.
Il monta à l'étage pour la rejoindre et la trouva en train d'arranger un des lits à l'étage. Elle avait apparemment décidé de s'activer.
Les souvenirs de son enlèvement revenaient la hanter petit à petit et elle n'avait trouvé que cette solution pour arriver à penser à autre chose.
"Que fais-tu ?"
"Ça ne se voit pas. Je refais le lit. Je veux reprendre les consultations médicales aujourd'hui et je dois accueillir les éventuels patients dans un lieu bien rangé et propre."
"Tu as été malade. J'ai dit à Horace de dire aux gens de patienter jusqu'à l'arrivée d'un autre docteur."
"Tu aurais pu me demander mon avis."
"Je suis inquiet pour toi, alors j'ai fait télégraphier à un autre médecin pour qu'il vienne t'examiner. Tout le monde sait ce qu'il s'est passé et que tu as besoin de te reposer." Elle savait qu'il avait raison. Elle aurait été la première, en tant que médecin, à conseiller à une patiente de se reposer après une telle épreuve.
Quand il s'agissait d'elle-même, elle prévoyait un autre programme. Elle n'écoutait même pas ce qu'elle aurait conseillé elle-même…
"Tu n'as pas le choix, Michaela ! Tu dois te reposer. De toute façon, Horace m'a dit que tout le monde avait déjà compris que tu pouvais être fatiguée. Les possibles patients avaient déjà prévu de venir te voir qu'en cas d'urgence."
Michaela secoua la tête. C'était à prévoir ! Les habitants avaient déjà pris des décisions dans son dos. Et elle aurait agi de même à leur place.
Pourtant, elle n'admettait pas que tout le monde veuille essayer de diriger sa façon de surmonter cette épreuve.
Sully se rapprocha d'elle quand il vit la colère envahir ses yeux.
"Je sais que tu n'aimes pas qu'on prenne des décisions à ta place mais je suis sûr que tu reconnais à l'intérieur de toi que tu aurais agi de même avec une de tes patientes." Elle acquiesça. Sully savait exactement comment elle fonctionnait. Elle ressentait aussi le besoin de savoir pourquoi Preston en était arrivé à une telle extrémité.
Bien que le banquier lui ait un peu dévoilé son passé et les raisons d'une telle action, elle devait tout savoir, elle en avait besoin.
Pourtant, quand son mari la serra contre lui, elle ressentit un poids se lever de ses épaules. En sa présence, elle se sentait si protégée contre lui. Il avait l'impression qu'il ne pouvait plus se passer d'elle.
Il ne savait si cette impression était due à son enlèvement ou à l'extrême vulnérabilité dont sa femme faisait preuve.
Il ne pouvait pas la lâcher et la laisser seule plus de cinq minutes. Tous les deux avaient ce besoin d'être ensemble.
Il prit sur lui de la soulever à nouveau dans ses bras pour l'emmener de nouveau au lit et de mettre son plan à exécution.
Il avait pris soin de mettre le panneau "closed" sur la porte d'entrée de la clinique avant de la rejoindre à l'étage et s'en félicitait.
Même si elle avait fait tout ce qu'elle pouvait pour cacher sa vulnérabilité et sa fatigue, il avait su la deviner dès le matin même.
Elle était trop épuisée pour recevoir correctement des patients et leur porter l'attention nécessaire au traitement correct de leurs problèmes.
Elle se laissa faire quand il la recoucha tendrement contre les oreillers. Il semblait en effet que le meilleur remède pour se remettre de son enlèvement était le repos.
Mais elle retint encore une fois la main de son mari dans la sienne, l'empêchant de partir ailleurs ou de faire autre chose mais il n'en avait pas l'intention.
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