HypnoFanfics

Interdit aux moins de 16 ans

Le procès du passé

Série : Arrow
Création : 23.10.2022 à 10h16
Auteur : sanct08 
Statut : Terminée

« Découvrez la vie de Black Siren sur Terre-X. » sanct08 

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Essayez d’imaginer ce que serait votre monde, notre monde, si Hitler avait gagné la Seconde guerre mondiale. Essayez de vous représenter votre quotidien sous la férule d’un gouvernement nazi. Imaginez et ressentez la peur qui hante vos journées, vous prive de votre liberté et vous force à vivre caché. Imaginez tout cela et vous saurez ce qu’ont ressenti pendant des décennies les habitants de Terre-X. Terre-X… La Terre que le multivers avait volontairement oubliée pendant des décennies à cause de la tournure que les évènements y avaient pris. Jusqu’à ce qu’un groupe de résistants, épaulé par des Justiciers venus d’un autre monde, change la face du monde. Grâce à ces gens courageux et oublieux de leur propre personne, notre monde peut enfin espérer connaître la paix.  

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« C’est aujourd’hui que s’ouvre le procès, tant attendu, de la dernière haut-gradé et représentante officielle du régime nazi. Dinah Laurel Lance, plus connue sous le pseudonyme de « Siren », est en effet citée à comparaître aujourd’hui devant le Tribunal de la Victoire pour ses crimes. Crimes contre l’humanité, crimes crapuleux, crimes de guerre…la liste de ses méfaits est aussi longue que mon bras ! Citoyens de Starling City c’est désormais à vous, à nous, de rendre justice ! »

Voilà les termes, volontairement forts, employés par Susan Williams qu’entendirent Oliver, Barry, Kara et Sara à leur arrivée sur Terre-X. Leo Snart les avait conviés à assister à ce que la presse surnommait déjà « le procès du siècle ». Siren était la dernière survivante de l’élite nazie et donc la seule que le bon peuple de Terre-X pouvait juger. Rassembler des preuves à son encontre, embaucher un juge, recruter un Jury et un avocat pour la défense (Siren avait finalement décidé de se représenter elle-même car elle estimait, sans doute avec raison, que son cas serait mieux défendu que si elle suivait les conseils d’un avocat commis d’office) puis convoquer la presse n’avait pas été bien long. En l’espace de quelques semaines, le Parquet de Starling City avait monté un dossier en béton contre la criminelle. L’issue du procès devait être, sans surprise, une condamnation à mort.

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 Sara eut un pincement au cœur en voyant arriver menotté le sosie de sa défunte sœur Elle avait encore du mal à croire que Laurel puisse avoir des doubles maléfiques dans d’autres mondes Sa Laurel, à défaut d’être un parangon de vertu, était une bonne personne. L’une des meilleurs que l’ex-assassin ait eu l’opportunité de rencontrer. Oliver, sentant son trouble, lui serra la main pour la réconforter. Il éprouvait le même sentiment qu’elle. C’est d’ailleurs l’être qu’avait été la Laurel de Terre-1 qui avait poussé l’archer vert à tout faire pour transformer celle de Terre-2 en quelqu’un de bien. Un acte qu’il ne pourrait jamais tenter avec la Laurel de Terre-X. Et, même s’il l’avait pu, il sentait que ce serait là un acte sans espoir. Cette Laurel avait le cœur bien trop noir et dur pour changer. Ses pensées trouvèrent un écho tangible quand la « tueuse de la Terreur » fut détachée et prit place sur le banc des accusés non sans balayer la salle d’un regard glacial. Le Juge et les membres du Jury prirent alors place. Le procès du siècle pouvait s’ouvrir…


sanct08  (23.10.2022 à 10:17)

Laurel ne parlait que quand elle jugeait nécessaire de déstabiliser la partie adverse avec de menus détails concernant son arrestation et les méfaits qu’elle avait soi-disant commis. C’est-à-dire qu’elle ne parlait presque jamais. Et chacun de ses mots visait à ridiculiser, humilier ou embarrasser son adversaire. A dire vrai, elle trouvait tout ceci très amusant. Elle savait que son sort était déjà joué. Elle l’avait su à la seconde où The Flash l’avait battue. De toute manière, elle s’en fichait. Son monde s’était définitivement éteint avec le décès de son Führer et la prise de pouvoir des Freedom Fighters aka la Résistance. Elle ne renonçait pas à se battre, certainement pas, mais elle adaptait ses méthodes. Elle avait toujours su manier les mots avec dextérité et, depuis sa plus tendre enfance, on l’appelait « langue de vipère ». Elle savait être vraiment acerbe quand la situation l’exigeait ou quand elle l’estimait nécessaire. Même sa petite sœur chérie, Sara, et l’homme de sa vie, Oliver, avaient eu à en faire les frais. Ces deux-là, sans oublier Tommy, étaient les seules personnes qu’elle regrettait vraiment. Aussi odieuse qu’elle ait pu être avec eux, ils lui avaient systématiquement pardonné. Elle avait aujourd’hui conscience que leur pardon ne la sauverait pas. La grâce du Reich ne s’appliquerait pas pour la tirer d’affaire. Sara avait raison : la roue de la Fortune n’oublie jamais de tourner et finit par faire des premiers les derniers. Comme elle regrettait maintenant de ne pas avoir prêté une plus grande attention à ce dicton ! Avoir des remords était pourtant interdit. Ses parents avaient toujours insisté sur ce point. Entraver son âme avec un tel fardeau était synonyme de faiblesse. Et la faiblesse conduisait à la mort. En se lançant à cœur et à corps perdus dans la vengeance après la chute du Reich, elle avait failli. Elle avait laissé sa peur d’être seule face à l’inconnu avec ses souvenirs pour seule compagne devenir une faiblesse. Elle avait désespérément tenté de sauver le passé. Comme elle avait déjà tenté de le faire… L’évènement auquel elle pensait était justement au cœur de la plaidoirie de son adversaire qui en faisait un élément à charge contre elle afin de prouver qu’elle ne reculait devant rien quand il s’agissait d’user de sa position et des privilèges qui y étaient attachés pour intervenir en faveur de ses proches. Et il avait une preuve vidéo de ce qu’il avançait ! Preuve qu’il s’empressa de montrer à son auditoire.

 


sanct08  (24.10.2022 à 13:10)
Message édité : 24.10.2022 à 13:19

La porte de la salle du Haut Conseil s’ouvrit à la volée. Une Laurel furieuse fit son entrée.

« Il faut qu’on parle, lança-t-elle sèchement et d’un ton impatient au Führer »

Quiconque aurait employé ce ton avec le chef de l’Etat et des armées aurait été exécuté sur place si Oliver n’avait pas appris, dans sa jeunesse et à ses dépens, qu’il valait mieux ne pas la contrarier quand elle l’employait et, heureusement pour Siren, les gardes n’avaient pas réagi suffisamment vite pour l’arrêter. Il décida donc de passer l’éponge sur l’humiliation qu’elle venait de lui infliger devant ses subalternes, décida de la recevoir sur-le-champ et congédia ses conseillers.

« J’espère que tu as une bonne raison d’interrompre cette réunion.

- Tu dois l’en empêcher ! »

Oliver soupira. Il aurait dû se douter qu’elle venait pour ça.

« Je ne peux pas agir. Tu le sais.

- Tu ne veux pas agir, le corrigea-t-elle, tu as tous les droits. Tous les pouvoirs.

- Ce serait créer un précédent et je m’y refuse. D’autant plus qu’elle a un paquet de crimes à son actif.

- C’est de Sara dont on parle Oliver !

- Et alors ?

- C’est ma sœur !

- C’est aussi une criminelle et une résistante, dit-il calmement.

- Elle ne mérite pas ça, persifla Siren.

- C’est un comble de t’entendre dire ça ! Tu as rempli la moitié des baraquements avec ses alliés !

- Des foutus résistants. Des traîtres, des assassins.

- C’est aussi ce qu’est Sara, tu le sais. Qu’elle soit ta sœur n’y change rien. Sa relation directe à l’une des familles les plus influentes du Reich me met dans une position difficile. Tu n’as pas idée des trésors d’ingéniosité que Kara et moi avons dû déployer pour que la presse ne s’empare pas de l’affaire.

- Donne-lui une seconde chance.

- Une seconde chance pour quoi ? Détruire le Reich ? Tuer ses agents ? Dérober ses secrets pour les offrir à la Résistance ? Fomenter des complots ? Assassiner Kara ? Ou moi ?

- Sara ne pourrait pas vous faire du mal.

- Tu es en bien sûre ?

- Elle ne s’en est jamais prise à vous.

- Tu as des preuves de ce que tu avances ?

- Vous êtes toujours en vie.

- Parce que nous sommes de très bons combattants. Parce que nous avons un bon service de sécurité. Ou peut-être parce qu’elle n’a jamais pu s’approcher suffisamment de nous. Sa situation professionnelle ne le lui permet pas. Ou peut-être parce qu’elle a toujours échoué. Ou que nous possédons un potentiel chance plus élevé que celui des hommes et femmes appartenant au régime, et même aux sphères du gouvernement, qu’elle a aidé à massacrer, contra méthodiquement le Führer.

- Qu’est-ce que tu insinues ?

- Que les seuls endroits où Sara a pu dérober des données compromettantes pour le Reich sont ton domicile ou celui de tes parents. Tes frères ne possèdent ni infos ni dossiers sensibles en dépit de leur rang.

- Tu penses sincèrement que je pourrais te trahir ?! s’offusqua Laurel outrée. Je préférerais mourir que me vendre aux Résistants.

- Mais tu aimes Sara.

- Aimer sa sœur est un crime ?

- Laisser traîner des données classées « top secret » en est un.

- Je n’ai JAMAIS fourni d’informations à Sara.

- Peut-être pas volontairement. »

Laurel était incapable de parler tant elle était choquée. Les mots de colère qu’elle mourrait d’envie de proférer s’étouffaient dans sa gorge. Elle se contenta donc de lever un regard interrogateur vers lui. Elle scrutait chacune de ses réactions, attendant de savoir quel sort son ami allait lui réserver.

« Je pensais n’avoir jamais à me méfier de toi. Tu as toujours été à mes côtés. Depuis le commencement.

- Et je le serai toujours. Tu as ma parole. J’ignore quel prix elle a pour toi actuellement mais…

- J’ai confiance en toi, la coupa-t-il, et cette confiance t’est acquise. Tu ne t’es jamais défilée et j’ai vu cette flamme de rage trembler dans tes yeux tout à l’heure quand je t’ai accusée d’avoir failli au Reich et t’être pervertie. »

Le silence reprit ses droits pendant un instant puis :

« Je t’en supplie Oliver, sauve ma soeur.

- Non, je te l’ai déjà dit. Sara est une criminelle. Coupable de haute trahison envers le Reich et envers les siens.

- Tu la connais depuis toujours. Tu as grandi avec elle. Tu as joué avec elle, insista Laurel.

- Ca ne change rien.

- Au nom du Ciel, ne la laisse pas mourir ! s’écria-t-elle en tapant rageusement sur la poitrine de son supérieur. Je ne veux pas qu’elle ne soit plus qu’un souvenir.

- N’insiste pas Laurel. Il est inutile de te donner en spectacle ! lui dit-il sévèrement.

- Je ferai tout ce que tu veux. Demande-moi n’importe quoi et je le ferai pour toi, insista-t-elle à nouveau en se jetant cette fois à genoux devant lui. »

Une fois encore le silence s’installa entre eux. Oliver examinait avec attention cette femme, ce soldat hautement qualifié et redouté même de ses propres hommes, qu’il connaissait depuis l’enfance. Cette femme brillante et dotée de grands pouvoirs, formée pour tuer et obéir aux ordres et qui, aujourd’hui, se rabaissait en l’implorant. Elle avait son franc-parler, bien sûr, mais jamais elle ne lui avait fait défaut : répondant toujours présente, à toute heure du jour et de la nuit ; dans les victoires comme dans les défaites mais aussi dans les bons et les mauvais moments. Elle avait, au même titre que Tommy, été son témoin lors de son mariage ! Mais son amour pour Sara et l’affection que lui-même ressentait pour les sœurs Lance lui compliquaient la tâche. Pourtant…

« Absolument tout ce que je veux ? Tu en es bien sûre ?

- Absolument tout. Je pensais ce que je disais Ollie. »

Il y avait longtemps que personne ne l’avait appelé comme ça. Il savait pourtant qu’elle ne faisait pas que jouer sur la corde sensible. Elle ne lui mentait pas. Elle ne lui avait jamais menti.  Le Reich sans elle ne serait pas ce qu’il était actuellement. La présence de Kara, Tommy, Eobard Thawne et Laurel le renforçait. Leurs victoires le glorifiaient. Sans Laurel et son zèle, les résistants auraient peut-être déjà pu prendre le pouvoir. Il avait horreur de l’admettre mais ses ennemis jurés avaient gagné en puissance au cours des décennies. Particulièrement au cours de celle qui venait de s’écouler. Cette situation s’expliquait désormais : Sara leur fournissait des infos de première main. Sara…Il avait toujours apprécié son espièglerie, son humour et sa force de caractère.

« Je vais demander son transfert dans une prison de niveau 4. La prison de Silencio à Roswell. »

Laurel leva la tête, sûre d’avoir mal compris.

« Ça ne la sauvera pas Laurel. Du moins ce n’est probablement pas ainsi qu’elle le verra.

- Mais elle vivra, c’est tout ce que je demande.

- Elle sera mise à l’isolement. Au secret. Pas d’amis ni de famille, pas de libération sous caution ou pour bonne conduite, pas d’accès internet, pas de communication avec qui que ce soit, les repas seront pris dans sa cellule dont elle ne sortira jamais. Exception faite de l’heure de promenade quotidienne. Elle sera surveillée 24h/24h, 7j/7j. Forcée de porter un bracelet électronique. Elle doit disparaître. Aux yeux de tous, elle doit mourir. Extrade-la du camp où elle se trouve et, quand ce sera fait, avertis m’en. Tous les témoins seront tués, tu devras t’en charger, et Sara sera sauve. »

Laurel était abasourdie. Elle avait conscience de l’opportunité qui s’offrait à elle. La prison de Silencio était le secret le mieux gardé du Reich et seul un petit groupe de personnes connaissait son existence. Laurel en faisait partie. Sa loyauté au Führer et au Reich était aujourd’hui récompensée. Sara vivrait, enfermée dans l’une des prisons les plus sécurisées au monde, mais elle vivrait et c’était là l’essentiel. Et elle savait qu’elle pourrait lui rendre visite sous couvert officiel comme, par exemple, pour mener à bien des interrogatoires de prisonniers. C’était un cadeau inestimable qu’Oliver lui faisait là.

« Je te promets que tu n’auras pas à le regretter. Merci. Merci infiniment.

- Ne me remercie surtout pas. C’est un cadeau empoisonné pour elle comme pour toi. Elle est ta responsabilité. Le moindre de ses faux pas te sera imputé. Pour chacune de ses désobéissances, tu seras punie. Et nous savons tous les deux qu’il y en aura. Si elle abuse de ma patience, ton intervention ne la sauvera pas et elle sera éliminée. Me suis-je bien fait comprendre ? Tu es à moi Laurel. Plus que tu ne l’as jamais été. Tu devras te plier pleinement à ma volonté. Aucun refus ou manquement de ta part ne sera toléré.

- J’ai bien compris mais je t’appartiens déjà Oliver. Je t’ai toujours appartenu. »

Le Führer le savait mais il avait toujours eu du mal à composer avec l’amour que son amie lui portait. Amour qui n’avait, pour sa part, pas de réciproque.

Il attrapa alors un stylo, un papier avec l’en-tête officiel du Reich et son sceau personnel. Avant de cacheter le message, il le tendit à Siren (tout en lui faisant signe de se relever) pour qu’elle en prenne connaissance. Le texte était très clair : le chef de l’Etat exigeait que Sara soit remise entre les mains de Siren, en toute discrétion, et extradée du camp de concentration où elle se trouvait pour être conduite au QG pour y être interrogée. Aucune date de retour de la prisonnière n’était mentionnée, ce qui laissait entendre qu’elle n’avait pas vocation à sortir vivante de ces interrogatoires.

« Comme ça, tu es certaine que je ne mens pas et tu as connaissance de l’ordre communiqué aux SS gardant le camp. Ça t’évitera de t’empoisonner en voulant t’assurer de ma coopération.

- M’empoisonner ? »

Laurel n’eut pas le culot de nier qu’elle aurait ouvert, avec autant de précautions que possibles pour ne pas abîmer le sceau, la missive. Et Oliver savait qu’elle le ferait. L’homme se saisit d’une fiole, cachée dans la poche intérieure de son veston, et en versa quelques gouttes sur la lettre.

« Désormais tous ceux qui la toucheront décèderont dans les 24h. A toi d’acheminer cette lettre à bon port et de t’assurer que tous ceux qui en connaîtront le contenu trépassent. Assure-toi de la récupérer, sans la toucher à mains nues, en quittant le camp puis détruis-la. Ceux qui survivront à l’empoisonnement, tu devras les abattre une fois Sara à Roswell. Compris ? »

Laurel approuva et récupéra la lettre, désormais sous pli, que lui tendait son supérieur.

« Va et n’en parle à personne. Si jamais cette discussion s’ébruite, je nierai tout en bloc et ta sœur sera abattue dans la minute.

  • Je te suis redevable. Je ne l’oublierai pas. »

Elle se hissa sur la pointe des pieds, déposa un baiser sur sa joue avant d’y placer sa main en signe de reconnaissance puis quitta la pièce. Quelques instants après son départ, Oliver se procura la bande-vidéo de la salle (celle-là même qui servirait d’élément à charge contre Siren des années plus tard) et la plaça en sécurité. Il refusait de la détruire car il souhaitait la conserver comme moyen de pression contre Laurel pour le cas où elle déciderait de se dresser contre lui. Il passa ensuite un coup de fil pour demander à ce qu’on prépare Sara pour son transfert en indiquant que Siren était en chemin pour s’en charger puis il quitta la Chancellerie, pour aller se préparer avant de gagner une réception en son honneur qui devait se dérouler au Palais des Sports de la ville.


sanct08  (24.10.2022 à 13:19)

En arrivant au camp, Laurel se présenta en tant qu’envoyée du Führer et demanda à voir le Commandant. Elle fut alors introduite dans les bureaux de la Kommandatur et plus spécifiquement dans celui du commandant. Elle patienta quelques minutes puis vit arriver le second du commandant qui indiqua que ce dernier était fort occupé et ne pouvait la recevoir pour le moment. Laurel tiqua mais elle était pressée aussi lui tendit-elle le message. Au fur et à mesure de sa lecture, l’homme pâlissait ce qui alerta la mercenaire.

« Mlle Lance, je suis désolée mais… bredouilla-t-il soudain très mal à l’aise

- Que se passe-t-il ?

- Votre père, le Commandant, est venu dans mon bureau il y a peu en disant qu’il souhaitait lui-même s’occuper du cas de sa fille. Il a demandé à ce qu’elle soit ajoutée au peloton d’exécution de 21h après l’avoir questionnée.

- Au peloton d’exécution ? répéta Laurel d’une voix blanche »

La frayeur de perdre sa sœur lui fit perdre, pendant quelques secondes, pieds avec la réalité. Elle se ressaisit cependant très vite et ordonna qu’on appelle le Führer pour l’avertir de la situation. Son secrétaire particulier décrocha à la 1ere sonnerie et l’informa du départ récent de son chef pour une soirée donnée en son honneur. Elle exigea qu’on le joigne immédiatement pour l’informer du non-respect d’un de ses ordres directs puis elle tenta de le joindre directement sur son portable. Sans succès. Elle lui laissa néanmoins un message vocal avant de se précipiter vers la cour du camp. Elle courut aussi vite que possible. Plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait auparavant. Elle arriva dans la cour une petite seconde avant le drame. Son père était déjà là, l’arme pointée sur sa fille cadette. Elle faisait partie d’un groupe de résistants dont la grande majorité avait déjà été exterminée par Quentin Lance. Le père de famille n’entendit pas son aînée, ou ne lui prêta pas attention, et tira sur Sara. Cette dernière accueillit la mort sans sourciller et les derniers mots qu’elle prononça furent pour Laurel : « Merci pour tout ». Comme dans le ralenti d’une scène tirée d’un film catastrophe, elle vit sa sœur s’effondrer à terre, une balle dans la tête, et rendre son dernier souffle.  En réalité, seulement quelques minutes depuis son appel à Oliver s’étaient écoulées et la chute de Sara n’avait elle-même duré qu’une fraction de seconde. Elle se précipita vers le cadavre de sa sœur, le souleva délicatement dans ses bras pour la serrer une dernière fois contre elle et jeta un regard accusateur à son paternel.

« Ta propre fille !

- Ne l’appelle plus ainsi et ne mentionne plus jamais son nom en ma présence ! éructa Quentin »

La colère et la douleur qui sourdaient dans chacun des pores de son être explosa. Se mua en cri. En cri supersonique. Sous l’effet du choc, elle donna libre cours à son pouvoir. Son cri supersonique (incontrôlé et très aigu) exprima alors sa rage et sa peine, faisant sauter les lignes à haute tension du camp et saigner les oreilles des soldats. Quentin s’apprêtait à faire feu une nouvelle fois pour l’arrêter quand elle cessa soudain de hurler et s’évanouit sur le cadavre de Sara. Oliver venait de lui décocher une flèche dans le dos, empêchant ainsi son père de l’abattre ou tout au moins de la blesser très gravement. Oliver se tenait à quelques mètres de la scène, hors d’atteinte des cris de Siren, en compagnie de Kara.

« Vous avez assassiné suffisamment de membres de votre famille cette semaine.

- Mein Führer, que faites-vous ici ?

- J’ai été averti de la situation et ai découvert avec stupeur que l’un de mes fidèles commandants ne suivait pas mes ordres à la lettre. Kara m’a donc emmené d’un coup de vent.

- Elle faisait partie des résistants, je ne savais pas…

- Vous le saviez. Je vous avais téléphoné et averti de l’arrivée de Laurel, tonna l’archer noir. Vous saviez que je voulais qu’elle interroge Sara. Vous avez fait preuve de trop de zèle. Jusqu’à présent vous n’avez jamais désobéi aussi, par respect pour votre loyauté et votre travail, je vais passer l’éponge pour cette fois mais ne vous avisez JAMAIS de recommencer. »

Oliver, qui s’était approché en compagnie de sa femme, se pencha pour soulever Laurel dans ses bras.

« Je vais la conduire à l’hôpital pour qu’elle y reçoive des soins. Vous, dit-il à un soldat, faites porter le corps de Sara Lance à la morgue et que personne, vous m’entendez, personne ne s’en approche sans mon autorisation. »

Le soldat se mit au garde à vous et Quentin eut le bon sens de ne rien dire.

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« Hey, ne t’agite pas, je ne voudrais pas que tu rouvres ta blessure.

- Tommy ? Que fais-tu ici ?

- Oliver m’a appelée, une fois que tu as été acceptée aux Urgences, pour que je vienne veiller sur toi jusqu’à ton réveil.

- Où est Sara ?

- A la morgue.

- Je veux la voir. »

Tommy n’était pas certain que ce soit une bonne idée ni même qu’elle en ait le droit mais Oliver n’avait rien dit à ce propos et il savait que la jeune femme irait, avec ou sans accord, seule ou non. Il décida alors de l’accompagner dans cette démarche et contacta Oliver pour obtenir son accord. Ce dernier faxa son autorisation puis les deux amis se rendirent alors à la morgue.

« Tu es bien sûre de vouloir faire ça ?

- Honnêtement, je n’en sais rien mais je sais que je regretterai de ne pas le faire. »

Tommy fit alors signe au légiste de soulever le drap qui recouvrait le corps de Sara. Laurel s’approcha du cadavre et, pour la première fois en 15 ans, pleura. Elle pleura en silence mais les sillons creusés par les larmes sur ses joues bouleversèrent son ami.

« Je veux l’enterrer.

- Il n’est pas certain que ce soit possible mais je vais en parler à Ollie, je te le promets ».

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« Si tu lui refuses ce droit, elle le prendra. Tu le sais.

- Et si ça s’ébruite, le régime prendra du plomb dans l’aile.

- Laurel ou le régime : tel est ton dilemme.

- Rappelle-moi de me défier des femmes à l’avenir !

- Commence par divorcer dans ce cas, mon vieux ! s’esclaffa son meilleur ami »

Oliver sourit. Renoncer à Kara était absolument hors de question. De la même manière, il lui était impossible de renoncer à Laurel. Elle était un élément central de la machine nazie. Un membre éminent et influent de son gouvernement. Une amie. Sa meilleure amie. Une femme que Théa adorait. La femme que Tommy aimait depuis toujours. Risquer de perdre Laurel pourrait bien lui coûter Tommy aussi. Il soupira profondément, pesant les pour et les contre.

« Qu’est-ce qu’elle a dit exactement ?

- Qu’elle voulait l’enterrer.

- Rien d’autre ?

- Rien d’autre.

- Dans ce cas, il est peut-être possible de s’arranger… »

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« L’affaire ne DOIT ABSOLUMENT PAS s’ébruiter. Je peux facilement me mettre à ta place parce que j’ai une sœur. Sara peut avoir le droit à des funérailles à la condition que celles-ci aient lieues de nuit. Et si tu veux un prêtre, tu sais ce que je pense de la religion, à toi d’en dénicher un et de le convaincre de garder le silence sur l’affaire. Si l’info fuite, je nierai et tu devras te défendre seule face à la presse et éliminer tous ceux qui auront parlé. »

Voilà les termes qu’avait employé Oliver. Laurel avait promis, trouvé un prêtre à l’agonie qui avait accepté de célébrer l’office et Tommy, Oliver et elle étaient maintenant en train d’écouter son oraison funèbre. Voir descendre le cercueil fut difficile mais, cette fois-ci, elle fut capable de contenir ses larmes.

« Je n’aurais jamais assez de mots pour te remercier.

- Ne me remercie pas. Disons que c’est un geste pour récompenser ta fidélité. »


sanct08  (25.10.2022 à 10:56)

« En somme, Laurel Lance n’a jamais hésité à abuser de sa position, de son influence et de son pouvoir pour faire avancer sa carrière ou celle de ses proches. De même, alors qu’elle condamnait des centaines de personnes à la mort, elle ne recula devant rien pour faire abolir l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de sa sœur et …

- Vous êtes ignoble.

- Pardon ?

- Vous êtes ignoble, répéta calmement Laurel. Que nous soyons actionnaires ou membres du régime, collaborateurs ou résistants, nous sommes tous humains. Que vous le reconnaissiez ou non. N’importe lequel d’entre nous aurait fait pareil, même les résistants !

- Certainement pas ! s’offusqua l’avocat de la partie adverse. Nous faisons toujours passer le bien-être et les besoins du plus grand nombre avant les nôtres. »

Siren éclata alors d’un rire sardonique et franc et dans son regard brillait une lumière de mépris et de déraison.

« Grotesque. Tout ceci n’est qu’une grotesque mascarade. Oui, j’ai usé de mon influence pour sauver ma sœur. Avec un résultat peu probant au final, comme vous pouvez le constater. Et alors ? Cette vidéo prouve seulement que nous avons aussi des sentiments. Aussi diaboliques que vous pensez que nous soyons. Osez me dire que si vous, « Monsieur-je-crois-tout-savoir », aviez été à ma place vous n’auriez pas fait de même. Condamner à mort un inconnu n’est pas la même chose que condamner à mort un être aimé.

- Vous n’aimiez pas votre sœur, tout ceci n’était que simulation ! »

Siren se leva si brusquement et se rua si vite vers son opposant que personne ne put réagir suffisamment tôt pour l’empêcher d’étrangler l’avocat. Heureusement pour lui, le service de sécurité parvint à l’éloigner de lui avant qu’elle ne l’achève.

« Un monstre. Un démon. Voilà ce qu’est votre véritable nature Miss Lance. Lucifer doit être fier de vous avoir comme enfant, hurla-t-il furieux en se massant la gorge.

- Je suis au moins un monstre révélé. J’ai beaucoup de défaut mais j’aimais ma sœur et je ne tolèrerai pas qu’un cancrelat comme vous ne la dénigre à travers moi. Vous tous, vous lui devez la vie. Sans elle, votre minable résistance ne serait pas l’héroïne de l’Histoire.

- C’est vrai néanmoins elle n’a jamais donné l’ordre de vous abattre.

- Vous faites aussi le procès de vos alliés ? Intéressant comme moyen d’affirmer votre supériorité. Dénigrer les « maillons faibles » de votre mouvement pour ouvrir la place aux plus grands. Et dire que vous affirmez être meilleurs que tous les SS et sympathisants du régime. C’est pathétique. »

Apparemment, elle avait visé juste.  Le silence qui tomba sur la salle d’audience en disait long sur ce que l’auditoire pensait de la stratégie de la partie civile. Siren n’avait cependant pas l’intention de s’arrêter là.

« C’est donc à ça que va ressembler votre nouveau monde ? Poauh… Heureusement que je ne serai plus là pour voir ça. Ce monde n’est qu’une pantomime de la perfection. Vous avez remplacé l’horreur et la terreur par quoi ? Ah oui, ne me dites rien, l’horreur et la terreur sont toujours là. Elles ont juste changé de camp. Ce ne sont plus les résistants et leurs alliés qui doivent vivre dans l’ombre mais tous les autres. La seule chose que votre régime ait accompli jusqu’à présent a été la traque, sans relâche et sans pitié, de vos anciens oppresseurs. Au moins nous avions le cran d’endosser nos actions.

- Vous avez massacré des dizaines d’innocent !

- Et alors ? N’avez-vous pas fait pareil en sabotant des voies de fer qui servaient autant au transport de marchandises que d’hommes ? Ou en faisant sauter une bombe lors d’un meeting ? La seule différence entre vous et moi est que vous vous servez de l’idée de résistance comme d’un prétexte valable pour justifier vos actions aux yeux des autres. Vous ne valez pas mieux que les SS. Ou que moi. Vous rendez la justice, votre justice, par le meurtre.

- Nos enfants se sont sacrifiés pour la liberté et la patrie. Je sais de quoi je parle, j’ai perdu mon fils à Mount Haven.

- Mount Haven a été une boucherie à l’initiative de la résistance, corrigea la méta

- Il n’avait que 19 ans. Il n’aurait jamais dû se trouver là !

- Alors pourquoi y était-il ?

- Il m’a désobéi, s’exclama l’avocat en larmes, je lui avais interdit de s’y rendre et j’avais supplié son commandant, qui avait accepté, d’en faire autant !

- Où est l’égalité de traitement que vous revendiquez depuis tout à l’heure dans ce cas ? »

Une fois encore Siren avait mis dans le mille et était parvenu à mettre en porte à faux son adversaire en quelques phrases. Certains spectateurs parurent choqués d’apprendre que Nicolas Casper n’était pas volontairement mort pour l’Amérique et que son père, le célèbre Claude Casper aka « Le prince de la justice », avait œuvré pour empêcher son fils de se rendre à une mort certaine.

« Voyez Mesdames et Messieurs combien tout est encore à bâtir ! L’hypocrisie dont fait preuve votre régime doit être bannie afin d’atteindre les idéaux pour lesquels vous vous êtes battus. Ce que vous me faites endurer actuellement n’est qu’un simulacre destiné à apaiser vos consciences et vous permettre de vous endormir sereinement le soir. L’issue de ce procès est d’ores et déjà connue de tous : je serai condamnée à mort pour crimes contre l’Humanité… bla…bla…bla.

- Vous l’aurez mérité.

- C’est une question de point de vue mais, en tous les cas, je ne perdrais pas ma dernière occasion de me taire… »

Laurel se tut tout à coup et porta les mains à sa gorge. Une onde magnétique, destinée à emmurer son cri sonique, se répandait dans son œsophage non pas pour l’empêcher de hurler mais pour la faire taire. L’engin avait été modifié pour assurer l’une comme l’autre des fonctions. Aaron McCain, le Président temporaire des USA, venait de faire son entrée et de s’en servir.

« La parole n’est plus à l’accusée. Ses mots ne sont que perfidies destinées à nous embrouiller l’esprit et à semer la zizanie. Mesdames, Messieurs, vous êtes réunis aujourd’hui pour mettre un terme à une ère de tyrannie ; pas pour perdre votre temps. Alors faites votre devoir. »

L’intervention inattendue du chef de l’Etat sembla sortir tout le monde de la stupeur dans laquelle la tirade de Laurel les avait plongés. Toujours prisonnière du bon vouloir du Président, Siren ne put plus rien dire pendant tout le reste du procès. Comme elle l’avait prévu, la sentence qui lui fut attirbuée fut la mort. Mort par décapitation en place publique. Les us et coutumes traditionnels avaient encore le vent en poupe sur Terre-X.

**********************************************************************************

Le procès, comme l’avaient annoncé certains parieurs et journalistes, se tint en une journée et la sentence fut appliquée le surlendemain. Laurel n’eut même pas le droit au dernier repas du condamné et fut conduite, en chemise et pieds nus avec les mains liées et portant un collier magnétique pour l’empêcher d’utiliser son pouvoir, à l’échafaud. Le bourreau, muni d’une hache émoussée (évidemment !), l’attendait. Pendant le trajet, on lui avait lancé des fruits et légumes avariés, des œufs pourris ou encore des seaux d’urine sans qu’aucune mesure ne soit prise pour empêcher que cela ne se produise et reproduise. « On se croirait revenu à la chasse aux sorcières » avait murmuré amèrement Sara que cette situation choquait. Elle pouvait comprendre la fureur du peuple et son besoin de se défouler et se venger malgré tout elle était écœurée par sa conduite qui, selon elle, tenait plus du sauvage que de l’humain. Mais Sara avait un parti pris : c’était dur pour elle de voir sa sœur, enfin son sosie, être malmenée de la sorte. Elle aurait aimé intervenir mais cette Terre n’était pas la sienne et elle ne devait pas se mêler de ses affaires. Surtout qu’en temps normal, sur son monde, elle agirait peut-être de même si elle avait expérimenté les mêmes horreurs que les habitants de Terre-X.

A son arrivée sur l’échafaud, elle refusa le bandeau qu’un prêtre lui proposait ainsi que la possibilité de se repentir une ultime fois de ses péchés : elle voulait affronter la mort en face et en femme maîtresse de sa destinée. « On se reverra en Enfer » furent les derniers mots qu’elle prononça avant que le châtiment ne soit exécuté. Le bourreau dut s’y reprendre à 4 fois avant de parvenir à lui couper la tête tant sa hache était émoussée. Pas un cri de douleur ou une larme n’avait échappé à Siren, à semi-consciente, pendant la durée de l’action. De loin, Sara eut même l’impression qu’un rictus méprisant étirait ses lèvres quand le bourreau abattit pour la dernière fois son instrument sur son coup puis présenta la tête au public. Seule l’intervention musclée de Léo et The Ray empêcha la foule de mettre le cadavre de Laurel en charpie. Ils ne voulaient pas que leurs invités et l’Histoire voient en les résidents de ce monde des monstres assoiffés de vengeance et de sang.

**********************************************************************************

Est-ce qu’il n’y avait que sur sa Terre que sa sœur n’était pas une meurtrière ? Le sort de la Laurel de Terre-X ne cessait de tourmenter Sara. Elle avait grandi dans un monde où seuls les plus forts et les adeptes du nazisme avaient leurs chances de vivre. Les autres ne faisaient que survivre. Pourtant même les plus mauvais ont une faiblesse, un talon d’Achille qui fait d’eux des êtres normaux. Des Humains, au même titre que le reste des habitants de la planète. Pour Siren, il s’agissait de son amour pour sa petite sœur. En interrogeant Léo, Sara avait découvert que Siren avait toujours été au courant de la bisexualité de sa frangine mais qu’elle n’en avait parlé à personne et avait même couvert sa sœur quand celle-ci était tombée amoureuse d’une certaine Alex Danvers à l’adolescence. La vie sur Terre-X divisait les familles, plus encore que sur Terre-1, mais même dans des milieux où la haine et l’appât du pouvoir et du gain régnaient en maîtres, il y avait encore et toujours de l’espoir. La possibilité de laisser une place à l’amour et aux liens du sang. Telle fut la leçon que Sara et ses amis retinrent de ce « procès du passé ».

FIN


sanct08  (27.10.2022 à 14:41)

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