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Série : Shiti Hanta
Création : 19.02.2024 à 02h42
Auteur : ShanInXYZ
Statut : Terminée
« OS - Une nuit un peu trop arrosée, pas le moindre souvenir et voilà notre nettoyeur dans une situation plus qu'embarrassante... » ShanInXYZ
Cette fanfic compte déjà 1 paragraphes
Note de l’auteur : Cette fanfic a été écrite dans le cadre du défi « Joyeux Anniversaire City Hunter » lancé par Mana sur Hojo Fan City. Les personnages de City Hunter appartiennent à Tsukasa Hojo.
Déjà le matin, j’ouvre un œil, c’est bizarre, le soleil est déjà levé et je n’ai pas eu droit au réveil musclé de ma partenaire ! J’ai une sensation étrange, une sensation de bien-être, comme si ce sommeil m’avait régénéré, d’habitude je dors et récupère de la fatigue mais sans plus. Ai-je fait un rêve sympa qui expliquerait cet état, je ne sais pas trop. Mais le plus étrange, c’est elle, pourquoi elle ne vient pas, qu’est-ce qu’elle fout ? Même si j’ai bien dormi, je suis prêt à faire semblant d’avoir encore sommeil, ce serait pas la première fois. Soudain, mes sens sont en alerte, il y a quelqu’un dans mon lit, qui ? Ca ronfle pas, donc c’est pas Mick. Une femme ? Si c’est le cas, je vais me faire exploser la tronche par Kaori, enfin si elle rapplique. Partagé entre l’étonnement et la peur de sa réaction, la curiosité l’emporte et je manque de tomber du lit en découvrant qui se trouve à mes côtés.
Non mais sans déconner, je sais pas ce que j’ai foutu, mais là, j’ai fait très fort, comment je me sors de là maintenant et puis qu’est-ce que Kaori fout dans mon lit ? En plus, je pense pas que j’ai grand-chose sur le dos et elle encore moins, qu’est-ce qui s’est passé ? J’étais pourtant pas bourré à ce point quand je suis rentré, je me souviens plus, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ? Et surtout comment elle va réagir après ça, enfin ça, je sais même pas de quoi je parle mais bon vu ma tenue et la sienne, y a peu de chance qu’on ait joué au scrabble, le hic c’est que je me souviens de rien et je suis pas sûr qu’elle apprécie que je lui dise que j’ai tout oublié, là je suis bon pour le cimetière.
Elle commence à se réveiller, elle bouge, se retourne, elle étire un bras tout en baillant, punaise, je l’ai jamais vue aussi belle, et qu’est ce qui pourrait la rendre encore plus belle que d’habitude si ce n’est une folle nuit d’amour. Elle ouvre un œil, qu’est-ce que je fous encore là, je suis tétanisé, si je me barre, elle me tue, si je reste aussi. Punaise, mais qu’est-ce qui s’est passé cette nuit ?
C’est tout ce que j’arrive à sortir, je suis hypnotisé, elle me regarde droit dans les yeux, elle se mordille la lèvre, j’ai mon pote qui est déjà au garde-à-vous, sale traître, et j’ai qu’une envie c’est de l’embrasser. Je suis dans la merde.
Putain, mais de quoi elle parle, quel accord, mon idée, mais qu’est-ce que j’ai foutu, bon sang ?
Alerte générale, faut absolument que je me souvienne, un accord entre elle et moi, un pyjama par la fenêtre, une promesse, qu’est-ce que j’ai foutu ?
Bon je suis rentré, ça c’est sûr, mais après j’ai fait quoi, d’habitude je vais dormir, mais là visiblement pas, enfin pas de suite. J’avais pas bu, enfin pas assez pour un coma éthylique, peut-être un peu pompette mais au point de perdre la mémoire, ou alors c’est un choc, voilà, il s’est passé un truc tellement étrange que j’ai bugué. Tu parles d’une explication, bon ben, j’ai pas trop le choix, autant prendre le taureau par les cornes, j’enfile mon pantalon et on va discuter, on verra bien si j’arrive à en apprendre plus.
J’ouvre la porte et je vois tous les meubles renversés dans le salon, qu’est-ce qui s’est passé ici ? Une tornade et Kaori, qui gueule pas, c’est sans doute en rapport avec ce qui s’est passé. On s’est battu, on s’est engueulé et puis on est tombé dans les bras l’un de l’autre, ça m’étonne, mais bon je m’attends à tout.
Kaori passe la tête par la porte de la cuisine.
Un concours de… Punaise, oui, j’étais avec Mick, on était complètement torché, on est rentré en chantant à tue-tête et on a réveillé Kaori.
Soudain j’ai un flash, la chambre inondée de flotte, Kaori trempée, moi pas mieux. Une sonnerie de téléphone et Mick qui dévale les escaliers en lançant des « Honey » à tout va, parce qu’il doit se faire engueuler par Kazue, il lui dit qu’il arrive et je l’entends passer devant la porte de la chambre sans même se demander où on est. Je l’entends se casser la gueule et jurer juste après avoir claqué la porte d’entrée. Un problème en moins. Je regarde Kaori et je la vois qui commence à sortir ses affaires de la penderie et de la commode, pas un truc de sec, elle commence à souffler en disant qu’elle n’a plus rien à se mettre, qu’elle va passer des heures à tout écarter pour que ça sèche sans compter qu’elle doit aller chercher son ancien matelas dans le grenier. Et là, je sais pas ce qui me prend, je la prends par la main, je lui dis qu’on s’en occupera demain et l’entraîne vers ma chambre. Fin du flash, retour à l’instant présent avec Kaori et son histoire de matelas. Je m’empresse de lui répondre.
Je ne sais plus combien de temps dura ce baiser mais la seule chose de sûre c’est que je n’ai jamais pu oublier ses lèvres. Oh j’ai bien essayé, mais quand elle s’est mise à écarter tous ses vêtements à travers l’appartement et spécialement sa lingerie contenant des pièces dont j’aurais jamais soupçonné l’existence, j’ai craqué. La petite maline avait trouvé le jeu amusant et à compter de ce jour, elle et moi avons trouvé toutes sortes d’excuses pour renouveler l’expérience. Petit à petit, les baisers ont vite été suivis de caresses et une chose en entraînant une autre, on a continué de partager mon lit et pas seulement pour dormir. Notre partenariat a évolué et voilà, c’est dingue, mais il a suffi d’un matelas explosé pour tout changer.
Bon, je peux l’avouer, l’étalon de Shinjuku est casé, je suis moi-même surpris de ce changement de situation et je me demande encore pourquoi ça n’est pas arrivé plus tôt.
Par contre, j’ai jamais compris pourquoi j’avais zappé cette nuit, peut-être que dormir à ses côtés m’a apaisé, que le fait qu’elle accepte de dormir avec moi m’a fait réaliser que j’avais besoin d’elle et le choc de devoir l’admettre a été trop fort ou alors j’avais tout simplement trop bu, je sais pas trop, mais c’est pas grave car depuis, il y en a eu beaucoup d’autres et je me souviens de toutes.
...
Ah je vous jure, qu’est-ce qu’il faut pas faire pour obtenir ce qu’on veut. Miki m’avait pourtant dit qu’il fallait que je prenne les choses en main, mais j’étais convaincue qu’il ne ressentait rien pour moi. Faut dire qu’à force de l’entendre le clamer haut et fort, j’avais fini par le croire. Imaginez ma surprise quand il a débarqué dans ma chambre, bon c’était pas une visite nocturne, il voulait juste dormir près de moi et sans ce fichu matelas peut être que c’est ce qui serait passé. Ah, on peut dire que sur le coup je l’ai maudit ce truc, mais quand Ryô m’a emmené dans sa chambre, qu’il a tout fait pour que je sois pas malade, j’ai compris qu’il était comme ça, une grande gueule qui faisait tout pour cacher ce qu’il ressentait, mais devant les problèmes, petits ou grands, il était là et il faisait toujours ce qu’il faisait de mieux, il agissait sans se poser de questions. Cette nuit à ses côtés, j’ai eu tout le loisir d’y réfléchir et quand j’ai compris qu’au matin, il avait zappé une partie de la nuit, j’ai décidé d’en profiter, il n’avait rien promis et pourtant, avec un petit peu de culot, je lui ai demandé un baiser, rien qu’un baiser, c’était un coup de poker, soit il m’envoyait balader ou il cédait. Il était réticent, j’ai joué la nonchalance, puis j’ai tenté la jalousie et même si j’ai du mal à le croire, il n’a pas marché il a couru. J’ai savouré ce baiser avec délectation, on peut dire qu’il sait y faire. Autant dire qu’après, je comptais bien ne pas le laisser faire comme si de rien n’était, j’aurais pu faire sécher mes affaires sur le toit, mais je me suis dit que ma lingerie sous son nez, en particulier quelques articles offerts pas Eriko que je n’avais jamais osé porter pourrait aider et j’ai vu l’étincelle d’intérêt que je pouvais susciter dans son regard. Il ne pouvait plus le cacher. Non seulement, il y a eu d’autres baisers, des caresses, puis on a sauté le pas, et il m’a fait découvrir l’amour charnel dans ce qu’il y a de plus beau et passionné. Non seulement, je n’ai plus jamais quitté son lit, mais notre vie a pris un tournant à 180 degrés. Petit à petit, il a fini par laisser tomber l’armure, il m’a avoué ses sentiments, même si je sais que c’était difficile pour lui, mais désormais nous sommes un couple et il sait me rendre heureuse. Comme quoi, c’était pas si difficile !!!
FIN