HypnoFanfics

Dans la planque de l’Opérateur :

Curieux de tout, il est en train de lire une nouvelle revue nommée The Liberty Time. Un certain journaliste qui se nomme Hodge Podge alias Sketchy y écrit d’après lui des inepties. Il n’est pas possible pour l’Opérateur de vivre avec ses sous-humains comme il le dit. Seuls ceux vivant au sein de la secte sont supérieurs en tout. Il sourit avant de jeter le papier dans le poêle. Il a hâte de trouver de qui il s’agit afin de le réduire en silence comme il aime le dire.

Alors qu’il regarde avec attention l’heure sur sa montre, il reçoit un message de Madame X. Souriant une nouvelle fois, il est heureux de pouvoir aller au travail. Prenant ses affaires, il envoie des messages aux membres de son équipe. Des policiers corrompus. On n’en parlera pas beaucoup, parce qu’ils n’ont pas vraiment d’importance, ils sont juste là pour lui permettre de laisser l’Opérateur réaliser son travail.

L’homme ne se déplace qu’à pied ou presque. Il préfère le faire ainsi pour ne pas se faire prendre par la suite. Il a mis dans son sac, de quoi endormir pour de bon ses clients. Il apprécie mettre des mots sur sa façon de faire sans préciser ses propos. Ainsi, il ne donne pas sa méthode de travail. Il passe la douane du district, prenant la direction du premier couple. Il s’aperçoit qu’il y a un autre enfant ainsi qu’un chien.

Soupirant de frustration, il sort de son sac de la viande contenant un somnifère pour le chien. Il va sans doute le récupérer pour le déposer à une pension pour chien pour qu’il soit adopté. Il n’y a que les animaux qui ont son amour, en ce qui concerne l’être humain, il les hait de tout son être. Quant à l’autre enfant, il a de quoi l’endormir aussi. Observant à la fenêtre, il voit que le plat de Madame X a été englouti par les humains. Ils sont en train de s’affaler sur le sol. Tombant en faisant un bruit sourd, il rentre dans la maison.

Il peut voir un chien malnutri, maltraité, suivant l’animal, il voit qu’il s’agit d’une chienne qui a eu une portée. Appelant Madame X, il lui dit :

• « Viens, animaux à sauver. »
• « J’arrive. »

Elle va venir bien entendu, avec tout ce qu’il faut pour emmener tout ce petit monde. Elle a un refuge animal. Elle le cache à la Secte. Elle ne veut pas que le groupe lui tombe dessus. Elle a fini dans cet hôpital, elle va venir en voiture.

L’Opérateur continue de visiter la maison, il prend tout ce dont il a besoin. Puis, mettant les animaux sur le pas de la porte, il y met le feu. S’asseyant sur les marches, il voit que Madame X est déjà là.

• « Tu es rapide. »
• « J’étais dans le coin. »

Prenant la chienne, elle l’a fait monter dans sa voiture. Prenant la caisse contenant les chiots. Elle les donne à leur mère.

• « Allez voir maman. »

Elle se sait observée par son collègue, elle se tourne vers lui, puis, elle lui dit.

• « Dans la cinquième maison, il y a un vivarium, tu devrais appeler la Secte, ils seront contents si tu leur donnes les serpents. »
• « C’est noté. »
• « J’y vais, les autres ont des chats, je n’aime pas les chats. »

Le voyant sourire, il sait que ces animaux-là ont toujours deux maisons. Il la regarde s’en aller. Elle va les déposer dans le refuge cette nuit et revenir que le lendemain ou le surlendemain. Il lui faut un alibi pour les parents. Les sirènes de police se faisant entendre, elle roule doucement puis, elle s’en va du quartier. Son collègue quant à lui a déjà pris la poudre d’escampette pour les autres maisons.

La deuxième et la troisième se trouvaient être des appartements. Ne voulant pas réduire en cendres tout l’immeuble, il prit l’idée qu’une fuite de gaz combinée au poison aurait pu les tuer. Faisant croire à cette hypothèse, il empoisonna une seconde fois les parents. Le corps réagira comme s’il y avait eu une fuite de gaz. Laissant aussi un objet ayant cette odeur sur la gazinière qui fondera dans la casserole, il n’avait pas besoin de l’allumer. Le détecteur sonnant à tue-tête, il sourit, son idée avait bien fonctionné. S’en allant par la porte, il se dirigea vers la quatrième maison.

Dans le district dix :

Il lui fallut traverser toute la ville pour y aller. Mais l’Opérateur ne néglige rien. Il se trouve devant une maison. Le bruit qu’il y avait dedans le surprit. Se cachant de l’autre côté de la rue, il vit trois hommes en sortir, couverts de sang. Attendant qu’il s’en aille, avec un masque sur le visage ainsi que sa capuche, il vit que toute la famille gisait dans une mare sanguine. Sortant ni vu ni connu, enfin il le croyait, il prit la direction de la cinquième maison. Ce qu’il ignorait c’était qu’une caméra de surveillance l’avait filmé rentrant et sortant du domicile de la famille.

La cinquième maison ne fut pas bien loin. Il s’apercevait toujours son sac sur le dos que cet endroit ne lui était pas inconnu. Il s’agissait d’une famille de traîtres qui avait pris le parti de tout raconter sur la secte. Un barbare qui avait décidé de son plein gré de s’en aller de la secte au grand dam de l’Opérateur. Souriant dans son for intérieur, il rentrait dans la maison. Cette famille-là, il voulait le voir de ses propres yeux.

• « Vous ! »
• « Moi. »
• « Que faites-vous ici ? » Lui demanda le père de famille. - « Le ménage. » Répond l’Opérateur.

Sortant un couteau de sa poche, il s’apercevait qu’il n’y avait que lui qui n’avait pas mangé le plat de Madame X. La lutte entre les deux hommes fut longue et fastidieuse. La bataille fut gagnée par le tueur. Regardant que tout le monde fut bel et bien mort, il appela la secte pour qu’ils viennent prendre les serpents. Alors qu’il sortait, il vit le camion de la Secte venant prendre les spécimens. L’Opérateur les saluant de la main, il partait pour le district vingt-deux. La nuit partant pour laisser la place au jour, le tueur allait prendre sa nouvelle planque dans le district vingt-deux. Il marchait bien entendu dans la rue, dans les égouts, etc. Il ne désirait pas se faire prendre. Il arriva à sa planque trois quarts d’heure plus tard.

Dans son appartement, il alla prendre une douche, puis se couchant dans son lit, il n’oublia pas de prévenir Madame X qu’elle aurait encore un peu de travail. Il n’avait pas pu faire tout le travail dans la même nuit. Ayant trois lieux dans le district vingt-deux, il pourrait aller plus vite la nuit prochaine…Ou pas.

A la première maison :

Matt et Ramon se trouvent devant la première maison. L’habitation a eu le temps de prendre feu toute la nuit dernière. Les corps ont été retrouvés au petit matin. Il a fallu attendre toute la nuit pour éteindre les flammes. Il ne restait plus grand-chose en ce qui concerne les corps. La vérité va être difficile à trouver. L’Opérateur a tout fait pour mettre des bâtons dans les roues de la police.

• « Bonjour Matt, tu vas bien ? »
• « Bonjour Ramon, oui et toi ? »
• « On va faire équipe sur ce coup-là ? » Demande Matt.
• « Pourquoi pas, on travaille bien ensemble. » Rajoute Ramon.

Petit carnet à la main, Ramon regarde son coéquipier avec attention. Il sait qu’il peut apprendre de lui. En tous les cas, il patiente gentiment, le temps que Matt le rejoigne sur le pas de la porte de la maison calcinée. Ils rentrent dans la maison, puis ils posent une question au policier qui garde la porte.

• « Alors ? Qu’est-ce que nous avons ? »
• « Une famille calcinée, apparemment d’après les pompiers, ils seraient morts avant que la maison ne prenne feu. »
• « D’accord. »

Les deux inspecteurs entrent dans la maison après avoir mis des sur-chaussures. Le médecin légiste s’y trouve déjà. Penché sur les corps, il examine tout avec attention. Il voit ses collègues venir, puis, il dit en souriant :

• « Bonjour messieurs, pour le reste des détails, il faudra que vous attendiez que je vous donne mon rapport pour toute la famille. »
• « Non, il reste leur dernière fille à l’hôpital » annonce un policier.

Ramon fronce les sourcils, il regarde Matt qui comprend tout de suite qu’il va y avoir un problème. Ils demandent le nom de famille. Il correspond à l’une des enfants qui se trouve au centre de soin. Les deux inspecteurs finissent tout de même d’analyser le reste du domicile. Une fois à côté de la voiture de Matt, Ramon lui demande intrigué :

• « Logan avait raison… On doit mettre les autres familles en lieu sûr. »
• « Tu as raison, je vais à l’hôpital, je te laisse aller prévenir le chef. » Lui dit Matt.
• « D’accord, on se retrouve au poste. »

Les deux hommes se séparent prestement. Ils reprennent la route chacun de leur côté pour continuer l’enquête. En tous les cas, les journalistes étant présents devant la maison calcinée, on peut déjà voir au journal les dernières informations macabres…

Dans le district vingt-deux :

L’Opérateur regarde les informations. Il fulmine. Normalement, il aurait dû avoir plus de temps. Il va devoir traîner ses guêtres dans un nouveau lieu… Un nouveau crime l’attend, il doit aller vérifier si Madame X a réussi ses exploits. Il se lève avec difficulté de son lit. Prenant une douche rapide, il vérifie qu’il n’a rien oublié dans son sac. Il doit se rendre dans un appartement miteux. Un vieil immeuble qui tombe en lambeaux. Sortant de l’immeuble, il prend la direction des petites ruelles où les drones ne peuvent pas voir les piétons.

Le tueur en série marche tranquillement, il va prendre le métro. Il se cache souvent par-là. Regardant que la porte pour le personnel est ouverte, il y rentre pour s’engouffrer dans un vieux passage du métro. Mettant sa capuche sur sa tête, il sort dans une ancienne station. Remontant par un autre escalier, il arrive derrière l’immeuble en question. Sortant de sa poche son passe-partout, il rentre par la porte de secours. Se souvenant de l’étage, il monte tout en haut du bâtiment.

Frappant à la porte, en prétextant livrer un colis, il rentre dans l’appartement. Le calme ainsi que le silence font peur. Pas un bruit à part le chat qui gratte à la fenêtre pour rentrer. Ouvrant celle-ci, il lui gratte la tête. Ne parlant pas, il trouve les parents de la fillette de 8 ans qui se trouve à l’hôpital.

Vérifiant qu’ils sont bien morts, il les tue à coup de poignard dans le cœur. Il fait croire qu’il y a eu un cambriolage en laissant tomber sur le sol tous les meubles et autres babioles. Prenant le temps de vérifier qu’il n’y a personne dans l’appartement. Il sait qu’il y en a un autre dans l’étage inférieur. Le chat le suivant, il marche dans le sang en laissant sur le sol des traces. Le tueur le voyant en profite pour faire marcher l’animal dans tous les sens pour brouiller les pistes.

Il ouvre alors la fenêtre et il sort par l’échelle de secours. Descendant à l’étage du dessous. Il regarde si une fenêtre est ouverte. Mais malheureusement non, il en casse une d’un coup de poing. Rentrant dans l’appartement, il voit un couple qui dort profondément dans leur canapé devant la télévision. Ils n’ont pas mangé le plat de Madame X. Précipitamment, il donne un coup de couteau dans le cou de l’homme tout en lui mettant sa main devant sa bouche. Il ne le rate pas. Voyant que la femme se réveille, il s’avance sur elle rapidement et il l’achève aussi vite que possible. Ajoutant des signes de cambriolages dans le lieu de vie, il s’en va par le même chemin qu’il était venu.

Dans le métro, il repasse par la même porte. Il attend que personne ne soit sur le quai du métro pour s’en aller. Mais cette fois-ci, il passe par les égouts pour remonter sa rue. Il arrive dans le sous-sol de son immeuble. Mettant ses affaires dans la machine à laver, il prend les vêtements propres qui s’y trouvent. Se lavant rapidement les mains ainsi que le visage, il remonte les escaliers pour aller chez lui.

A l’hôpital de Seattle :

Les enfants sont toujours dans leurs lits. Ils ne sont pas tous réveillés, mais bon, ils sont en train d’être soignés par Madame X qui a dû rentrer rapidement puisqu’on l’a appelée pour qu’elle s’occupe des enfants vus qu’ils sont devenus orphelins. Elle avait laissé à l’accueil, un fascicule de la Secte. Elle devait alors les faire évacuer vers le lieu suivant. Alors qu’elle se trouve dans la chambre de la fillette, l’inspecteur Sung arrive. Il frappe à la porte, un médecin l’accompagne.

• « Ah vous tombez à pic. » Dit le médecin à Madame X.
• « Ah oui ? » Lui demande-t-elle.
• « Oui, elle est orpheline, elle ne peut plus rester ici. Personne ne peut payer ses soins. »
• « D’accord. »
• « Elle ne se réveille toujours pas ? »
• « Eh bien docteur, comme vous pouvez le constater, elle n’est pas réveillée. »

Matt est surpris par la conversation. Il observe l’enfant. Il est vrai qu’elle ne parle pas. Il regarde le médecin, puis, il lui dit :

• « Ils sont tous comme ça ? »
• « La plupart oui, on ne sait pas comment les soigner. »
• « Ils ne peuvent pas rester ici ? »
• « Non, on ne va pas prendre des lits alors que personne ne paie…Le directeur de l'hôpital nous a informés qu’il fallait faire partir ces patients. » - « Ces patients ? » Demande l’inspecteur.
• « Oui, vous n’êtes pas au courant, il y a déjà quatre autres enfants qui ont perdu leurs parents. Pour certains, la famille n’en veut pas non plus. Ils ont déjà du mal avec les fins de mois…Pauvres enfants. » Explique le médecin. - « Oui pauvres enfants. » Rajoute Madame X.

Elle commence à enlever tous les éléments qui doivent rester ici. Elle fait signe, puis, deux personnes de la Secte sont déjà là pour prendre la fillette. Les deux « infirmiers » en question sont en uniforme avec un nom inscrit dessus « La création de la famille ». Matt observe la scène médusé, il ne comprend pas du tout ce qu’il peut bien se passer sous son nez. Il ne sait pas quoi penser de tout cela. Il se fait raccompagné par le médecin qui lui explique les choses suivantes :

• « Il s’agit d’une association qui s’occupe des orphelins. L’infirmière que vous avez vu tout à l’heure m’en avait touché deux mots. Elle avait eu un cas, où l’enfant était le seul survivant d’un accident de voiture. Depuis ce jour-là, il a été adopté dans un autre état. On s’était dit qu’il serait préférable pour les enfants que nous avons ici d’avoir une meilleure vie. »
• « Vous avez bien fait. »
• « Venez, je vais vous donner les coordonnées de l’association.

Madame X regarde ses collègues, elle leur dit prestement :

• « Faites vite. On doit récupérer quatre enfants ce matin. N’oubliez pas de donner l’antidote une fois sur place. »

Un signe de tête de leur part, ils se dépêchent tous. En peu de temps, Matt n’aura pas eu le temps de voir les enfants. Il reprend la route du commissariat.

Au commissariat :

• « Ah Ramon, te voilà. » Lui dit le commissaire.
• « Ah, je voulais vous voir chef. »
• « Oui, moi aussi, viens dans mon bureau. »

Les deux hommes s’y rendent. Le commissaire a eu des nouvelles de ses collègues pour les autres meurtres. Il ferme la porte, puis il lui dit :

• « Assieds-toi. »

Ramon le fait, puis, il voit son supérieur prendre des dossiers sur la table d’à côté.

• « Tiens regarde. Dis-moi ce que tu en penses. »

L’inspecteur est surpris, lit tout de même les dossiers. Il prend la parole.

• « Notre indic à Matt et moi nous a prévenus hier. Il avait une piste concernant ces enfants qui se trouvent à l’hôpital. »
• « Plus maintenant. » Dit Matt en rentrant dans la pièce. « Quatre sont déjà partis pour une association nommée « La création de la famille. » Une sorte d’orphelinat si j’ai bien compris. Ils sont là pour prendre en charge les enfants. Je reviens du centre de soin. Le médecin m’a donné des papiers. Les voici. »

Il les montre à ses collègues. Tous les deux sont surpris. Ils ne savent pas vraiment quoi penser. Ils ont comme l’impression qu’il y a anguille sous roche.

• « Les enfants, as-tu pu leur parler ? »
• « Non, ils sont presque tous dans le coma pour éviter qu’ils ne souffrent trop. »
• « Hum… » Fait le commissaire. « Le médecin, tu en penses quoi ? »
• « Je ne sais pas, j’ai comme eu l’impression qu’il fallait que je m’en aille rapidement. » - « Je sens que l’on ne pourrait pas forcément avancer dans l’enquête… » Rajoute Ramon.
• « Faites comme vous pouvez. Il faut tout de même que l’on montre à la population que l’on fait quelque chose. J’ai comme le sentiment que l’on ne va pas trouver le ou les coupables. » Explique le commissaire.
• « De toute façon, c’est trop complexe pour qu’une seule personne puisse le faire seule. Il doit bien y avoir un groupe. » Rajoute Matt.
• « Qui dit groupe, dit problème en vue. » Soupire Ramon.

Ils se quittent sur ces propos-là. Les deux inspecteurs prennent place à leurs bureaux. Ils commencent leurs recherches.

Dans le district vingt-deux :

L’Opérateur fait à nouveau sa valise. Il doit aller dans un autre district. Le vingt-cinq, il regarde sur sa carte ce qu’il doit faire pour s’y rendre. Cette fois-ci, il a trois appartements dans le même quartier mais pas dans le même immeuble. Mais avant cela, il prend une douche. Il ne tient pas à se faire remarquer par ses vêtements ou son odeur. Pour cette mission-là, il va prendre le bus. Prenant de quoi le payer, il descend dans la laverie pour prendre ses affaires. Il les remonte dans son lieu de vie pour les mettre à sécher dans la salle de bain. En général, il ne veut croiser personne. Il envisage souvent l’idée de se faire discret afin que l’on ne s’aperçoive pas de sa présence.

Sauf erreur de sa part, il y a une famille qui se trouve dans son immeuble. Regardant quel appartement il s’agit, il prend son passe-partout pour y pénétrer sans bruit. Passant une tête dans le couloir, il a son sac dans le dos. Montant trois étages plus haut, il regarde pour ouvrir la porte. Elle ne ferme pas du tout. Il passe une tête pour voir si tout va bien alors qu’une voisine arrive aussi.

• « Vous venez leur rendre visite ? »
• « Oui. »
• « Vous arrivez trop tard. »
• « Ah bon ? »
• « Ils sont décédés la nuit dernière. »
• « Ah oui ? »
• « Apparemment, ils ont fait un choc anaphylactique avec un plat qu’on leur a offert. »
• « Mince. »
• « A qui le dites-vous. »
• « Il était bon au moins ? »
• « Ils ont tout mangé, donc, je suppose que oui. Que va devenir leur fils à l’hôpital… ? »
• « Il est malade ? »
• « Oui. Le pauvre, le voilà orphelin. »
• « Le pauvre… »

L’Opérateur s’en va en disant :

• « Bonne journée. »
• « Merci. Bonne journée à vous aussi. »

La voisine rentre chez elle. Le tueur envoie à Madame X un nouveau petit message afin qu’elle puisse aussi prendre ce nouvel enfant. Il se dirige donc vers le district vingt-cinq.

Dans l’appartement de Logan :

Les informations tournent en boucle à la télévision. Logan s’en veut. Il a pourtant tout fait pour que cela fonctionne. Seulement, cela n’a pas pris la direction qu’il désirait. Soupirant de frustration, il s’assoit dans son canapé. Il ne sent pas bien du tout. Puis tandis qu’il se lamentait sur son sort, on frappa à la porte.

• « J’arrive. »

Il va voir de qui il s’agit, il voit que Matt et Ramon sont venus lui rendre une petite visite. Il ouvre la porte, puis, il leur dit :

• « Bonjour, vous allez bien ? Que me vaut cette agréable visite. »

Il se pousse pour les laisser passer, puis, il les écoute patiemment.

• « Tu avais raison Logan. » Lui dit Matt.
• « Ah oui ? »
• « Comment as-tu eu toutes les informations ? »
• « Mon informateur pardi. » Lui dit Logan tandis qu’il prépare des tasses à café. « Comme vous le savez, je ne peux pas vous dire de qui il s’agit. » - « Pas de soucis. » Lui dit Ramon.
• « Tu peux contacter le Veilleur ? » Lui demande Matt. « On va avoir besoin de son aide. » - « Ah oui ? » Demande Logan.
• « On doit dénoncer cette enquête. » Rajoute Matt.

Logan surprit, sait que Matt doit savoir qui est le Veilleur. Il va bien finir par le lui dire. Il sourit, puis, ne sachant pas trop comment lui annoncer. Il les emmène dans son bureau. Matt fait une drôle de tête.

• « Je ne voyais pas trop comment te le dire… »
• « Tout simplement. » Lui dit Matt. « Alors comment fonctionne ton truc ? »
• « Je prépare un texte et je pirate le réseau pour dire le message que tu souhaites. » Lui répond Logan.
• « Parfait, alors tu vas nous aider. » Lui annonce Ramon.

Il lui donne les informations que Logan doit savoir. Il va à son bureau puis il lance son message. Il manipule son ordinateur afin de lancer son message à la télévision.

• « N’essayez pas de régler votre téléviseur. Voici le cyber-flash, souffle de la liberté. Le piratage du câble va durer 60 secondes exactement. On ne peut le localiser, on ne peut l’interrompre et c’est la seule voix encore libre qui reste dans cette ville. Il s’agit d’un message d’alerte. Faites attention à vos enfants. Ils sont en danger. Ce matin, toute une famille a été découverte morte pendant que leur enfant était à l’hôpital dans le coma. Faites attention à vous. »

Logan termine, puis, il voit que Matt l’observe, il dit à Ramon.

• « Ne me dis pas que tu étais au courant ? »
• « Si…Max me l’a dit. Je voulais te le dire ce matin. Mais je n’ai pas pu. »

Matt fait la moue. Puis curieux, il pose un tas de questions à Logan pour qu’il lui explique tout. Il veut tout savoir. Le trio discute tranquillement autour d’un café.

Dans la rue à Seattle :

L’Opérateur marche dans la rue. Il passe devant un magasin de télévision. Un attroupement se trouve devant.

• « Encore lui ! »
• « Il nous gonfle. »
• « Attends, il a peut-être un truc à nous dire. »
• « C’est quoi cette fois-ci. »

La télévision lance alors le petit programme de Logan.

• « N’essayez pas de régler votre téléviseur. Voici le cyber-flash, souffle de la liberté. Le piratage du câble va durer 60 secondes exactement. On ne peut le localiser, on ne peut l’interrompre et c’est la seule voix encore libre qui reste dans cette ville. Il s’agit d’un message d’alerte. Faites attention à vos enfants. Ils sont en danger. Ce matin, toute une famille a été découverte morte pendant que leur enfant était à l’hôpital dans le coma. Faites attention à vous. »

On peut voir que notre tueur en entendant la phrase s’arrête pour regarder l’un des écrans. Il fulmine. Il n’apprécie pas du tout Logan. S’il pouvait savoir de qui il s’agissait, il serait heureux d’avoir une petite conversation avec lui…Il sourit intérieurement. Il va s’amuser davantage. Il doit finir les enfants. Reprenant sa marche, il regarde comment trouver les immeubles qu’il cherche.

Ce qui l’agace le plus c’est qu’il n’aime pas du tout être pris au piège dans un filet lancé par des journalistes. Il continue de marcher dans la rue, puis passant une église, il trouve enfin le chemin qu’il cherchait. Essayant de trouver la porte de service, il finit par y arriver. Puis il commence la recherche des appartements. L’un deux se trouve en sous-sol, il prend la direction de la laverie, mais il tombe sur des voisins de ses cibles. Se faisant plus petit, il force la porte de cet endroit, il tombe sur une enfant qui ouvre. Elle crie, elle a reconnu l’Opérateur. Il s’agit d’une famille ayant fait partie de la Secte il y a quelques mois. La prenant dans ses bras tout en l’étranglant, il fait pivoter son cou pour la tuer sur le coup, fermant la porte d’un coup de pied, il sort son couteau de son manteau.

Le père arrive, il prend une batte de baseball. La bagarre fut rude, le tueur se prit un coup sur l’épaule ce qui le fit gémir de douleur. Le patriarche se bat avec force et vigueur, mais cela ne suffit pas. Il meurt en ayant un coup de couteau dans le cou. Sa femme rentrant des courses se figea en voyant son mari et sa fille allongés dans le canapé. Surprise, elle croisa le regard de l’assassin en recevant le coup de couteau. L’appelant par son prénom, elle n’eut aucun remords de la part de son tueur.

Alors qu’il allait s’en aller. Il faisait le ménage dans l’appartement dans le but de ne pas montrer son passage. Puis il entendit qu’une personne sonnait à la porte. Se cachant dans la cuisine, il entendait les personnes forçant la serrure.

• « Emma, tu es là ? »

Une femme avec sa famille frappe à la porte. Elle l’ouvre alors que le tueur se cachait toujours dans l’appartement.

• « C’est étrange tout est allumé. » - « Oui, ils sont où ? » Dit le père.

L’Opérateur reconnut ces voix, elles étaient celles qui devaient être dans l’appartement suivant. Il était piégé dans cette pièce…Tandis que le courant saute comme d’habitude, il se précipite vers la nouvelle famille puis il commence à faire son carnage. Fermant la porte d’un coup de pied, la lumière se rallume au moment même où il tue le mari devant sa femme.

• « Toi ? Qu’est-ce que tu fais là ? »

Il ne répond pas et se lance sur elle. Mais il a oublié une chose : elle sait se battre. Ils ont tous les deux appris à la Secte. Il va avoir du mal à s’en tirer comme ça. Puis échappant de justesse à la mort, il réalise qu’il a tué son amie chère à son cœur. Pour une fois, il lâche une larme qui coule le long de son masque. Récupérant les affaires et dossiers que le Conclave voulait avoir, il s’en va aussi rapidement qu’il le peut en clopinant ayant des blessures un peu partout sur lui.

Au commissariat :

Matt et Ramon rentrent tous les deux au bureau. Ils ont décidé que de toute façon, ils ne trouveront pas le coupable. Qu’ils vont devoir montrer qu’ils cherchent sachant qu’ils vont de toute façon se faire coincer par la situation. De commun accord, ils allaient en parler à leur chef de façon qu’il ne soit pas pris dans une situation peu agréable. Les deux inspecteurs se demandent bien comment ils vont expliquer cela à leur supérieur.

• « Alors ? » Leur demande leur chef.
• « On a une grosse affaire, mais on va encore être dans une impasse. » Lui dit Ramon.
• « Il a encore fait son truc…Le…Le Veilleur. » Annonce le commissaire d’une voix peu contente.
• « Il a dénoncé les personnes peut-être que cela peut nous aider. » Dit Matt.
• « Hum… » Répond son chef septique. « Cela prouve justement que l’on ne pourra pas résoudre cette enquête. Qu’est-ce que l’on va dire au public ? »
• « On n’a qu’à mettre un communiqué dans la presse. » Dit Ramon. - « Pour quoi faire ? » Demande son supérieur.
• « Justement, pour prouver qu’il a raison. »
• « Si on fait cela, on n’aura plus de crédibilité. »
• « Hum. » Ajoute Matt. « Dans ce cas-là, on continue un peu et on passe à une autre enquête. » - « C’est ce que l’on va faire. » Ajoute le commissaire en retournant dans son bureau.

Les deux inspecteurs s’assoient à leurs bureaux respectifs. Ils tentent tout de même d’écrire leurs rapports afin qu’il y ait une trace écrite de cette drôle d’affaire. Ils essayent de trouver des solutions. Puis tandis qu’ils travaillent, un de leur collègue arrive en leur donnant un petit papier.

• « Merci. » Lui dit Ramon.

Il lit la feuille, puis, il annonce tranquillement.

• « Un bus a pris feu. Trois de nos autres familles voulaient fuir la ville. Le véhicule s’est embrasé alors qu’il quittait Seattle. Il y a une trentaine de victimes. »

Matt surpris ne sait pas trop quoi dire. La haine monte en lui, il n’apprécie pas du tout ne pas pouvoir résoudre cette enquête. Mais vu ce que Logan avait trouvé de toute évidence, il serait pratiquement impossible de le faire.

• « Qu’est-ce que l’on peut faire… ? »
• « Rien. On est bloqué. Je vais leur en parler. Mais, je ne sais pas s’ils vont trouver. »
• « A qui ? »
• « Tu sais qui. »

Ramon envoie un message à Logan pour qu’il demande à Max et aux autres d’aller y jeter un œil. Etant donné qu’ils sont coincés, il leur faudrait un peu d’aide. Logan lui répond quelques minutes après. Ramon sourit, puis il dit à Matt :

• « On va avoir de l’aide. On essaye tout de même de trouver quelque chose. » - « Pour la forme oui. »

Les deux inspecteurs entament le reste de la journée. Ils sont tous les deux dépités de ne pas pouvoir effectuer leur travail convenablement.