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Retour à Canary Wharf

Série : Torchwood
Création : 03.06.2010 à 02h40
Auteur : Saraphy 
Statut : Terminée

« Retour sur les déboires de l'équipe Torchwood 1 et 3 » Saraphy 

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Voilà déjà des jours que je m’interroge sur ma vie. Une vie remplie d’action, de rencontres, de bons moments, et d’aléas.
Il ne se passe pas un jour où mes pensées vagabondes ne se remémorent ces moments passés sur cette Terre. Ou plus particulièrement dans cette ville de strass et de paillettes.

Chaque fois que je pose mes yeux sur le spectacle que m’offre cette ville nocturne, je me dis parfois, qu’après tout, on est en droit de la sauver.
Le matin, face à la baie vitrée, je me rends compte de la chance que j’ai d’être encore en vie.
Certes, ces derniers jours furent les pires que j‘ai connus, mais c’est comme ça, lorsque l’on s’engage à protéger ses semblables.

Des menaces, oh oui il y en a, et pas des moindres. Je ne sais comment, ni pourquoi, mais une énergie extérieure se propage sur ma ville. Connue sous le terme de« faille », elle franchit une barrière entre la réalité et l’inexplicable.
Des êtres, des objets, des formes inexpliquées la franchissent. Les plus connus, les weevils déambulent dans les rues de Cardiff et animent nos soirées.
C’est devenue une chasse, un passe-temps. C’est comme un rituel que nous pratiquons à longueur de journée dans les égouts de la ville.

Mais quelque chose avait changé. Ce n’était plus comme avant.
Je faisais maintenant partie d’eux, oui, de ces créatures infâmes avides de cruauté, dont j’étais le Roi. Et personne ne s’en souciait.

Je parie que Gwen, elle, serait en train de dîner en tête à tête avec Rhys au Hammon’s Restaurant ; cela, faisait des jours qu’elle en parlait. Bien sûr, si Jack, comme à son habitude, trouvait le moyen d’arriver au mauvais moment. Tosh, elle, serait comme toujours en train de surveiller cette faille, bien sûr, elle ne pense qu’à ça cette petite. Mais je me dis qu’à force de rester plantée face à ses écrans, elle me fait peur cette « Ladygeek ».
Ianto, oh non, je préfère encore mieux t’appeler teaboy, car c’est ce que tu es après tout. Je ne connais pas grand chose de ta vie, et pour être franc, je m’en moque.

Et moi dans tout ça, qu’est-ce que je deviens ? Je suis seul, oui, seul chez moi en train de culpabiliser. Comme ces sorties où je repartais avec une jolie créature me manquent, les aventures d’une nuit, mes nuits torrides avec Miss Cooper, ah Cooper, tu fus la meilleure, mais pas des moindres, car il n’y a pas que le sexe, j’ai aussi un cœur, et il s’est envolé avec cette femme hors du temps.

En gros, voici une partie de ma vie, qui heureusement est en train de donner un second souffle à l’homme que je suis.


… Ce jour là, au fin fond du Hub …

Owen : Il y a quelqu’un ?? Hé oh !! Non, mais, c’est pas vrai !! Ianto n’est pas là ! C’est au moment où on a le plus besoin de lui qu’il se fait rare celui-là !

Jack du fond de sa chambre, battit des yeux, quelques secondes, et fronça les sourcils en voyant par delà la lumière qui illuminait la pièce supérieure.

Immédiatement il grimpa l’échelle menant à son bureau, et regarda d’où venait ce bruit.

Jack : Owen, qu’est-ce qui te prend à hurler comme ça ? Il y a du monde qui dort ici !!!
Owen : Merci de me le rappeler, mais ce n’est plus le cas pour moi. Dit-il avec un sourire cynique.
Jack : Bon, dans ce cas, quel bon vent t’amène ?
Owen : En fait, je me demandais s’il était possible que je reste les soirs au Hub ?

Jack stupéfait par cette question ne trouva pas les mots pour répondre.

Jack : …euh… je….

Mais avant qu’il ait fini sa phrase, l’alarme de l’entrée du sas retentit.

Ce sas, qui pour certains était le moyen de voir apparaître leurs collègues dans des tenues aguichantes chaque jour que cette porte blindée donnait des effets de surprises au petit matin ,comme déguster son petit déjeuner au quotidien.

Et là ce fut un jeune homme correctement vêtu qui passa le seuil de cette porte, dans un costume Armani, et un chemisier rouge écarlate.

Ianto : Bonjour !! dit-il sans se préoccuper de Jack ni d’ Owen.

Jack, attentif au moindre geste de celui-ci, le suivit du regard. Et imagina bien des choses. Surtout que le fait qu’il portait cette chemise, son sang ne fit qu’un tour.

Owen : Si tu ne veux pas, tu as qu’à le dire, je déteste rester là comme un pantin !!!

Jack : Euh…excuse-moi, je …je pense qu’il y aura des jaloux !!
Owen : Qui ? Gwen, je suppose !!
Jack : Non, un jaloux…si tu vois à quoi je veux en venir !!
Owen : Ok, je vois, un ménage à trois, ce n’est pas trop mon truc, surtout quand le plus jeune s’y colle !!! Dit-il le visage traversé d’un sourire élastique et insupportable.

Jack, qui comprit lui aussi les sous-entendus d’Owen , rappliqua.

Jack : T’en a parlé à Tosh ?
Owen : Oh non !! Pas Tosh, depuis la fois où je lui ai mal répondu, c’est plus pareil.
Jack : Toujours aussi professionnel à ce que je vois !!! Mais penses-y, elle a un grand cœur, alors…
Justement, quand on parle du loup …

Habillée d’un blouson de cuir noir style rock star, et d’un pantalon moulant mauve, Toshiko salua ses collègues et se positionna face à son jouet fétiche.

Owen quitta la bureau de Jack et s’avança pour saluer cette dernière. Jack lui avait donné un tas de conseils sur elle et lui avait suggéré de se faire pardonner, même si leurs rapports de ces derniers jours s’étaient drôlement dégradés.

Owen : Alors, Tosh, ça donne quoi cette fameuse recherche ?

Le regard rivé sur son PC, elle pianota sur le clavier et lui fournit les informations.

Tosh : Pas grand-chose !! Il ne figure sur aucun fichier de la police. Je n’ai ni nom, ni adresse.
Owen : Attends, laisse-moi voir !!

La jeune femme lui laissa son poste et regarda attentivement les investigations du médecin.

Owen : Je ne trouve rien. Il n’est pas sur le fichier Lowry. Je laisse tomber !!
Tosh : Cesse de te plaindre Owen, tu verras, on trouvera.

La jeune femme reprit son poste et continua ses recherches sur l’écran d’observation, sans lui porter la moindre attention.
Owen se sentit gêné, il savait que tout ceci était de sa faute, et ne voulait pas qu’une histoire de confession anéantisse leur amitié.
D’un élan, le médecin décida de briser ce silence si lourd que l’on entendit presque un ange passer.

Owen : Ça te dit de prendre un verre ?
Tosh : Pourquoi pas !!! J’espère que ce n’est pas pour te faire pardonner que tu me
le proposes ? Dit-elle, le sourire aux lèvres.
Owen : Arrête, je t’ai déjà dit que j’étais désolé, on ne va pas remettre ça sur
le tapis à chaque fois que l’on discute !!
Tosh : D’accord, on se voit après le service.
Owen :Bien sûr, mais c’est toi qui picoleras !!! Dit-il avec ironie.

Jack, du haut du rempart, les observait. Ah, ces deux-là, ils sont intrigants !!! Pensa-t-il.

Ianto : Votre café, Monsieur !!

Jack sursauta lorsque la voix du jeune homme retentit à son oreille.

Jack : Merci Ianto.
Ianto : Des nouvelles de Gwen ?
Jack : Non. Je suppose qu’elle est en plein préparatifs.
Ianto : Il y en a qui ont de la chance ! S’unir pour la vie. Pensa-t-il avec un petit sourire bien à lui.

Jack le vit partir dans ses pensées.

Jack : Bon sang !! Nous revoilà partis dans des histoires complexes !!!

Réactif à ses propos, Ianto sentit la présence de Jack, insupportable.

Ianto : Vous trouvez ? Dit-il avec cynisme.

Sensible à l’affirmation du jeune homme, Jack l’attrapa à la taille un peu brusquement, et le plaqua discrètement au mur.

Jack : Ah oui !! Dit-il avec frénésie, tout en s’approchant de plus en plus de son corps.

Ianto ne broncha pas. Il était médusé par le charme et l’assurance que cet homme dégageait.
Il savait très bien qu’à force de le provoquer il n’allait plus pouvoir résister.

La réaction de Ianto ne trompa pas Jack. Il avait bien vu que cette attirance mutuelle n’était pas que professionnelle.  (((euh…une attirance professionnelle, ça  existe ça? Mdr))) Pouquoi? Cela ne vous ai jamais arrivé d'être attirer par votre patron ou par l'un de vos collègues.Lol !

Ianto : Alors, dans ce cas, faites vos preuves !! Je vous donne moins de dix minutes. Dit-il, provocateur.

D’un geste sûr il plaça ses mains sur la nuque de son compagnon et approcha ses lèvres.
Leurs souffles chauds étaient à quelques centimètres l’un de l’autre.

Ianto attendait, les yeux fermés.

Le baiser tant attendu ne venant pas, il finit par ouvrir les yeux et se retrouva plongé dans les yeux bleu turquoise de Jack.
Et là, tout en le regardant bien en face, Jack l’embrassa.

Leurs mains se touchaient, recherchaient chacune à leurs tour le contact de leurs corps.

On peut dire qu’il avait attendu cet instant.
Depuis son retour, Jack avait besoin de mieux connaître son ami. Non, plutôt son compagnon.

Malgré cette histoire avec John, il savait qu’il l’avait blessé, et maintenant il n’avait qu’une idée en tête : « se rattraper ».
Certes la relation Ianto / Lisa, l’avait affecté ; mais c’était là la preuve de son réel attachement pour lui.

Ianto : Vous ne m’avez même pas laissé utiliser le chronomètre !! Dit-il en tâtonnant la poche de son pantalon.

Jack, le sourire aux lèvres, lui jeta un regard coquin et répondit.

Jack : Ne t’en fais pas, je sais comment m’y prendre sans !!

Ianto se mit à rire. A rire comme un forcené, comme un schizophrène venant de commettre un meurtre.

Jack : Ça t’amuse.
Ianto: Oh que oui, Monsieur. Dit le jeune homme en le repoussant.
C’était la première fois que Jack voyait en lui une lueur de sarcasme.
Jack regarda avec tendresse le jeune homme s’écarter de lui, en ajustement son costume froissé par le corps qui venait de le serrer.

Ianto : Cela fait exactement 10mins et 15secondes, Monsieur !!! Votre temps est écoulé.
Je dois descendre aux voûtes, ça crie famine là-bas.

Jack le regarda se diriger vers la sortie, sans dire un mot. Il se força même cette fois à résister à l’envie de le retenir dans ses bras.
Depuis qu’il l’avait rencontré, une telle conduite avait toujours été pour lui synonyme de réciprocité que ce charmant gallois faisait passer à chaque fois pour de la dérision.

Jack : Tu deviens de plus en plus impoli, je me demande si tu exagères où si tu…

Un grésillement retentit soudainement dans la pièce.

Owen à l’interphone: Jack !! Tu devrais venir voir ça !!

Jack se connecta via son appareil, et se dirigea vers la sortie du bureau, où Ianto, immobile, attendait des explications.

Jack : C’est toujours au meilleur moment, que ça arrive !!! S’exclama-t-il. Suis-moi !!

Tout deux déambulèrent dans les escaliers et se rendirent en salle d’autopsie.

…En salle d’autopsie…

Tosh : Qu’est-ce que c’est ?
Owen : A priori une chip intégrée aux leucocytes du cadavre. Mais ce n’est pas tout, regardez ce sang!

Tosh : C’est celui d’un alien ?

Owen la regarda d’un air ravi quand il entendit cette réflexion.

Owen : Regardez plutôt les analyses. Dit-il en se tenant debout face au dispositif :
La, c’est la puce (chip) trouvée sur le corps, dit-il en montrant l’image avec sa réglette. Elle semble avoir la particularité de contrôler les faits et gestes. Au fur et à mesure qu’il contrôle le système nerveux, elle pompe l’oxygène qui se trouve dans le sang.
Ianto : Ce qui provoque la mort.
Owen : Bien vu, teaboy !!!

Accoudé au rempart de la salle, Jack réalisa immédiatement le danger, et s’empressa d’activer sa troupe.

Jack : Owen, continue tes analyses, et trouve l’origine de ce microprocesseur.
Owen : C’est comme si c’était fait !!!
Jack : Tosh, contrôle les enregistrements des dernières 48h de la chambre d’autopsie
et donne un coup de main si possible à Owen. Ianto, tu viens avec moi !!

Chacun à leur poste, l’équipe se concentra aussitôt sur l’affaire.

Les deux jeunes hommes embarquèrent dans le SUV et se rendirent à l’appartement de Gwen.

Grâce à son oreillette, il la contacta au plus vite …

Jack : Gwen, on a du nouveau à la base. On passe te prendre dans 10 min.

Après avoir raccroché, il appela Owen, toujours via son oreillette.

Jack : Owen, du nouveau ?
Owen : Non !! mais vu la quantité d’éléments bioniques dans les globules rouges, cet implant date d’un certain temps. Il n’est pas complètement humain, je dirais plutôt mi-humain …
Ianto: Mi-robot.
Owen: Exact !!
Jack : Mais les prototypes humanoïdes n’existent plus. Ianto, tu sais quelque chose ? Dit-il en regardant ce dernier d’un air interrogateur.
Ianto : La seule que je connaisse était Lisa.
Jack : Alors, de quoi s’agit-il?
Tosh : Cela a peut être un rapport avec la Pharm !!!
Jack : Impossible. On a détruit toute trace d’éléments chimiques du Reset.
Tosh : Alors, où chercher ?

Tant de questions auxquelles personne ne trouve de réponses bien sûr. Qu’est-ce que cela signifiait ? Que pouvait bien nous réserver cette micro puce ?
Évidement un boulot pour moi ça, le toubib du lot. Mais suis-je toujours capable d’y parvenir ?


Saraphy  (06.06.2010 à 00:28)

De retour dans le SUV quelques minutes après avoir rejoint Gwen.

Gwen : Que se passe t-il ?
Jack : Owen a trouvé des implants sur le cadavre de Lavernock ?
Gwen : Vous l’avez identifié ?
Ianto : Pas encore, Tosh est justement dessus.
Gwen : Alors Jack, qu’est-ce qu’on fait ?
Jack : On retourne sur le lieu du drame. Tes collègues ont sûrement laissé passer des indices.
Gwen : Andy m’a signalé que le corps n’avait aucune marque de violences apparente.
Ianto : Et pourtant il est mort.
Gwen : Mais comment ?
Jack : Sachons de le voir, car cette histoire de bio puce ne présage rien de bon.

Pendant ce temps, Owen continuait d’ examiner la victime.
Avachi sur sa proie comme un acharné à sa quête, il déballa toute son artillerie chirurgicale et commença à dépecer son cobaye.
Oups !! j’ai bien dit « cobaye », désolé, mais c’est vrai, nous ne sommes que ça, après tout.

Comme à sa première analyse du puce logeait toutes les parois du corps, du sang se déversait même à travers les tissus cutanés.
Mais bien sûr, à quoi servirais-je si toute cette menace voyait l’extérieur ?
Je ne suis pas devenu toubib pour rien. Il fallait que je fasse quelque chose.
Et évidemment, le temps n’attend pas.

Quelques coups de scalpels, de bistouris, d’analyse approfondie, et voilà le tour est joué.
Un coup d’œil au télescope bionique serait efficace pour conclure cette séance de torture.
Owen préleva des échantillons sanguins, les plaça sur la lamelle, et observa sa proie de plus près.

Owen : Voyons voir : présence d’érythrocytes, de leucocytes, de thrombocytes et…mais c’est quoi ça ?

Il fronça des sourcils et constata que quelque chose n’allait pas.

Owen : C’est quoi ce bordel ? Elles se multiplient.

La situation venait de prendre une autre tournure. Apparemment, l’élément que venait de découvrir Owen, ne présageait rien de bon.
A tel point qu’il resta sans voix.

Owen : Mes chaussures toutes neuves. Rrrrrrrraaaaaaahhhhh !!Tooooosh !!
Tosh : Owen ? Dit -elle en s’avançant de la baie médicale. Quelle horreur ! C’est une vraie boucherie ici ! Que s’est-il passé ?
Owen : Pas le temps de t’expliquer, on quitte la base !!
Tosh : Quoi ?

L’informaticienne ne comprenait plus rien. Pourquoi quitter le Hub ? Jack ne sera sûrement pas d’accord avec cette initiative.

Sur le chemin de la RN 14, le trajet se fit en silence.
Gwen, mal à l’aise, jetait des coups d’œil inquiétants au rétroviseur intérieur, afin de percevoir les éventuelles réactions de son patron. Mais celui-ci, trop occupé, ne lui porta pas d’attention.

Ianto : Je tiens à ma vie, vous savez ? Dit le gallois, la gorge nouée.
Jack : Pourquoi tu doutes Ianto ?
Ianto : Avec vous, oui. J’ai bien peur qu’elle ne raccourcisse.
Gwen : Je te le confirme, un Jack au volant, c’est s’abstenir d’un déjeuner.
Jack : Ok, ok, c’est bon ! dorénavant, je passerai à l’arrière.
Gwen : A l’arrière de qui ? Moi ou Ianto ?
Ianto : Moi je dirais…
Jack : Hum ! Bon, finies les plaisanteries. Nos avons un cadavre sous les bras et des réponses à trouver… Voilà, nous y sommes : le« Lavernock Point ».

A plus de 11 kms de Cardiff, le Lavernock point était un promontoire de la côte sud du pays semblable au Flat Holm Island. Magnifique site pour les touristes avides de découverte et de relaxation, c’était le lieu de toute convoitise, juste avant ce jour.
Oui, le lundi, où un corps fût trouvé par des pêcheurs de la côte de Steep Holm.
Et depuis, elle est sous scellés.

Jack : Ça vous dit une balade les enfants?

Ils sortirent le matériel de la voiture, et se mirent aussitôt au boulot.

Jack, comme à son habitude, actionna son bracelet et analysa les particules d’air.

Jack : Le corps devrait être à 200m de cette côte.
Gwen : Pourtant quand on l’a apporté à l’hôpital St Hélène, l’agent dit l’avoir découvert sur la falaise.
Jack : Peut être qu’il a mal vu. Le signal ne se répand que sur cette partie. Et puis pour être franc, je trouve que vous être tous un peu sénile dans ce métier.

Ianto : Par ici !

Jack et Gwen approchèrent de l’endroit que leur ami semblait leur indiquer.

Gwen : Les marquages sont toujours là.
Jack : Pour une fois que vous vous rendez utile.
Gwen : Oh arrête, je te signale que j’en fais partie.
Jack : Alors dans ce cas, au travail agent Cooper !

Gwen s’exécuta. Elle releva des particules de poussières sur le sol et analysa les empreintes laissées sur les marquages au sol.
Ianto, lui, jetait un coup d’œil panoramique aux alentours du lieu, pour voir si quelques indices leur étaient passés sous le nez.

Une demi-heure plu tard, l’investigation était au point mort.
Cela faisait environ l’équivalent de 2kms de marche qu’il venaient de parcourir.
Chacun, dispersé à chaque bout de la plage, ils continuèrent sans relâche leurs recherches.

Ianto, se trouvant près d’une une paroi rocheuse, vit un scintillement.

Ianto : C’est quoi ça ?

Lampe à la main, le jeune homme éclaira la zone où son doute s’éveilla. Il se retrouva à l’entrée d’une cavité. Et de ce fait, il en inspecta l‘intérieur.

Ianto : Cacha *!

L’expression du visage changea. Il semblait avoir découvert un mort en pleine décomposition. Son traits étaient similaires aux membres humains qu‘ils avaient découverts dans le réfrigérateur du cannibale.

Gwen, accroupie face au marquage jaunâtre, remarqua son attitude.

Gwen : Ianto. Tu as trouvé quelque chose? Ianto !

Mais celui ci ne répondit pas.

Gwen : Ianto ! Tout va bien ? Dit-elle, en se rapprochant lentement.

Alerté par les cris de Gwen, Jack arrêta son analyse et s’avança vers elle.

Jack: Gwen, qu’y a-t-il ?
Gwen : C’est Ianto, regarde.
Jack : Il a trouvé quelque chose, allons voir.


…11 kms plus loin …Au sous-sol du château d’eau.

Owen : Tosh, magne- toi !
Tosh : Un instant, je tape les coordonnées de Lavernock, et je localise leurs mouvements .
Owen : Ce n’est pas le moment là, cours!

Ils prirent tous deux la direction de l’office de tourisme, et se mirent à courir vers la baie.
Une course rythmée s’engagea, d’une vitesse excessive, qu’ils n’eurent pas le temps d’éviter les passants qui se trouvaient face à eux.
Et puis, vue la vitesse à laquelle ils allaient, ils auraient pu participer à un marathon.
Ils arrivèrent sur la grande place, et s’arrêtèrent un instant, pour pouvoir reprendre leurs souffles.
Effondrée, Tosh regarda Owen, d’un air interrogateur.

Tosh : Bon… maintenant, explique-moi ce qui se passe ?
Owen : Le…le cadavre…(toujours essoufflé) il est entrain de se convertir. Ses organes se font bouffés par… je ne sais quoi. Je ne sais ni comment, ni pourquoi, mais ce bipède est un humanoïde.
Tosh : Un Cybermen ?
Owen : J’en ai bien peur. Le mieux que l’on puisse faire, c’est rester ici. Et l’empêcher de voir l’extérieur.
Tosh : Il faut avertir Jack.
Owen : Pas maintenant. Trouvons plutôt des infos sur ce macchabée.
Tosh : Laisse-moi encore quelques minutes…

Elle tapota avec son stylet sur son Palm et l’informa de sa trouvaille.

Tosh : Ça y est j’ai trouvé. Mike Halloran, plus connu sur le nom de « Mickey ». Individu de race blanche, âgé de 43 ans. Commerçant à Mermaid Quay, Militaire dans la Navy et surtout aspirant d’un certain Docteur.
Owen : Comment t’as trouvé ça ?
Tosh : UNIT.
Owen : Okay, je vois. Jack serait ravi de savoir tout ce petit monde mêlé à tout cela.
Tosh : On fait quoi maintenant ?
Owen : Aucune idée.
Tosh :Tu ne te rends pas compte, mais il caille dehors.
Owen : Mon sang ne circule plus ; merci encore de me le rappeler ! Dit-il avec ironie.

En effet, depuis quelque temps, l’atmosphère de Cardiff était assez doux. Agréable en temps d’hiver, mais pas en cette période estivale. Le soleil de plomb charmait les touristes venus des quatre coins du monde pour contempler les monuments de l’époque Victorienne.
Et voilà que ces derniers jours la météo semblait faire des siennes.
L’orage s’abattait sur la ville et déversait sa colère en trombes.
Des grondements de tonnerre et d’éclairs illustraient de manière orchestrale (((orchestrale ?????))) l’atmosphère galloise. Sans pour autant alarmer la population, et déclencher d’état d’alerte.

Owen : Tiens, mets ça !

Il déboutonna sa blouse blanche et la déposa sur les épaules de Tosh, en passant ses mains sur les siennes pour la réchauffer.

Tosh : C’est très gentil de ta part Owen, merci. Dit-elle en rougissant.

Owen : De rien. Bon, ça te dit toujours ce verre ?

* Cacha : Merde en gallois























Saraphy  (06.06.2010 à 00:51)

Une brise me caresse la peau. Elle me berce. Me berce de nouveau, et semble m’emporter avec elle. Elle devient mon guide. Mes paupières se ferment lentement sans que je sache où mes pensées m’entraînent.
Je me retrouve entouré d’un halo de lumière, dans une atmosphère paisible et sereine.
Mes membres deviennent ankylosés.
Et pourtant, je reste là ; stoïque, sans que la peur ni l’angoisse ne s’emparent de mon corps.
Je devrais m’inquiéter, et me poser ces questions : « Où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? »
Mais, cette envie de curiosité ne m’effleure pas l’esprit. Est-ce bien ce que je viens de dire ?
Si c’est le cas, c’est que je ne suis pas normal.
Suis-je réellement en train de perdre la tête ?

Pourquoi je ne réagis pas comme le font principalement les gens qui se trouvent dans mon cas.
Qu’est-ce qui cloche chez moi ?

A force de vivre dans ce monde de brutes, on finit par se lasser et à ne plus avoir froid aux yeux.

C’est peut-être à cause de cela.

Non, ça ne peut pas être ça ! C’est sûrement autre chose.

Est-ce le contact de cette brise sur ma peau ?

Peut-être . Et après tout, quel autre élément en est capable.

Donc oui, c’est ça. Je suis sûr qu’elle y est pour quelque chose.

Bien évidemment, ça ne peux pas être qu’elle.

Avec un souffle comme celui ci, on ne peut qu’être envahi par un sentiment de plénitude.
Un souffle tiède et doux, semblable à ce que me procurent ses bras.

Dans ce monde, une seule personne peut me la procurer. Lui seul peut vraiment me transmettre ce genre de sensations. C’est à la fois un mélange de sécurité et de confiance. (Ah oui, il n’y a que lui )

Et le simple fait d’y penser évoque en moi des frissons jusqu’au plus profond de mes entrailles.

Mais même si je sais qu’entre nous, tout est beau et merveilleux, je me dis que tôt ou tard, les espérances planifiées peuvent être anéanties à n’importe quel moment.

OoOoOoOoOoO


Jack : Ianto !

Jack l’interpella, mais à sa grande surprise, il n’eut aucune réponse.

Jack : Ianto. Ça va?
Ianto: Jack…par là

Gwen, sur les talons de Jack, arriva à son tour devant l’entrée de la grotte.

Gwen : Ianto. Qu’y a-t-il ?
Jack : Chut… Regarde ça.
Ianto : C’est… c’est..
Jack : Un générateur d’unité de conversion.
Gwen : Le même qu’Owen et moi avons trouvé au sous-sol de la base.
Jack : Oui.
Ianto : Jack, c’est une invasion.
Gwen : Qu’est-ce qu’il raconte ?
Jack : Pas le temps de discuter. Gwen, récupère des pièces du générateur, et file à la voiture.
Gwen : Et toi ?
Jack : Je me charge de Ianto.

La jeune femme regarda ce dernier, sans comprendre ce qui se tramait sous ses yeux. Mais vu l’air ahuri de Ianto, elle comprit aussitôt que :
« ces deux-là avaient sûrement des choses à se dire, et qu’il valait mieux ne pas les déranger », pensa -t-elle.

Sans plus attendre, elle récolta des pièces sur l’engin qui était face à elle, et se rendit dans la SUV.

Pendant ce temps, Jack s’approcha de Ianto, prit ses épaules à deux mains, et lui fit faire volte-face.

Jack : Ianto, écoute moi. Ce n’est pas une invasion. J’ai déjà vécu le futur, et une invasion n’en fait pas partie. Regarde-moi Ianto, ( Ianto a les yeux rivés au sol à ce moment là ) ce qui s’est passé à Londres n’arrivera pas ici.

Ianto : Mais…Jack..
Jack : Chut ! ( Délicatement, Jack venait de poser son doigt sur ses lèvres) on rentre à la base.

A quelques mètres de la grotte, Gwen s’était garée avec le SUV, et attendait ses collègues hors de la voiture.

Une mélodie, resonne de sa poche

Gwen : Rhys, mon cœur. Comment se passe ta journée ?
Rhys : Bien et toi ?
Gwen : Difficile. Je suis sur l’enquête de l’homme pêché cette semaine.
Rhys : Ah, oui. J’ai entendu parlé de cela aux infos. Tu es où, là ?
Gwen : A Lavernock point, avec Jack et Ianto.
Rhys : Toujours entourée d’hommes à ce que je vois ?
Gwen : Ne fais pas ton jaloux, tu sais très bien qu’il n’y a que toi qui comptes à mes yeux.
Rhys : Tu rentres ce soir ?
Gwen : Je ne sais pas. L’enquête risque d’être longue.
Rhys : Bon, dans ce cas, je te laisse des lasagnes au frigo. Ne rentre pas trop tard.
Gwen : D’accord mon cœur.
Rhys : A plus.

Elle raccrocha son téléphone, et s’appuya sur la portière de la voiture.
Voilà déjà dix bonnes minutes qu’elle les attendait.

Puis, elle vit sortir les deux hommes de l’entrée de la grotte.

Jack : Gwen, tu prends le volant.
Gwen : Comme tu veux.

Elle se mit au volant, et regarda Ianto et Jack prendre place à l’arrière du véhicule.




…Une heure plu tard, dans la base souterraine…

Gwen : Owen ! Tosh ! Vous êtes là ?

Pas de réponse.

Jack les appela via leurs oreillettes.

Jack : Owen ? Toshiko ?
Owen: …
Tosh : …
Jack : Où peuvent-ils bien être ?
Gwen : Aucune idée.
Ianto : Venez voir ça !

Jack et Gwen avancèrent vers la pièce d’où provenait la voix de leur collègue, et furent en admiration face au spectacle qui s’offrait à eux.

Allongé sur la table de travail, un individu était soigneusement recouvert de morceaux de ferraille et de câbles. Des câbles métalliques qui jonchaient son corps.

Gwen : Quelle horreur !!
Ianto : Que s’est-il passé ?
Jack : Si Owen et Toshiko ne sont pas là , c’est que cela devait être grave.
Gwen : Que veux-tu dire par là ?
Jack : Regarde l’état du corps ; il est en phase de transformation.
Gwen :Transformation ?
Jack : Oui, transformation, et il ne faut pas que le processus soit achevé.
Gwen : On fait quoi alors ?
Jack : On se met au boulot. Gwen, tu analyses les pièces du générateur, tandis que je m’occupe des nos deux disparus.
Ianto : Et moi ?
Jack : Il faut qu’on parle.


Saraphy  (08.06.2010 à 12:39)

Aux alentours de la baie, à quelques mètres de la base, se trouvait un magnifique hôtel.
Situé sur le quai, il offre une multitude d’opportunités à celui qui décide d’y entrer.
Cependant, il n’est pas qu’un lieu destiné aux voyageurs de passage ;
Des appartements de particuliers occupent les derniers étages de ce fameux St David Hôtel.

Plus bas, à l’embouchure du hall, une jeune femme se présenta à la réceptionniste.

La réceptionniste : Bonjour Madame
La jeune femme : Bonjour. L’accès est-il possible ?
La réceptionniste : Oui, Madame, vous pouvez y aller.
La jeune femme : Merci beaucoup.
La réceptionniste : De rien Madame, passez une agréable journée.
La jeune femme : Vous de même.

La jeune femme se rendit dans l’ascenseur et arriva face à l’appartement qu’elle cherchait.


Elle s'en approchait.

Elle se retrouvait maintenant face à la cloison qui la sépare elle et l’appartement.


Il eut un grand silence.

 Devant la porte, elle prit son inspiration, et frappa à plusieurs reprises.
Mais personne ne semblait répondre.


Toujours postée devant la porte, la jeune femme sortit une clef de sa poche, et l’inséra dans la serrure.
Et pourtant, elle eut un moment d’hésitation. ( intervenir de la sorte serait sûrement mal vu)


Cependant, c’était pour la bonne cause.
Elle finit par entrer dans l'appartement. Elle fait le tour des pièces ( salon et cuisine), et se dirige vers la pièce principale : « la chambre de l’hôte ».

La jeune femme : Moi qui me faisais un sang d’encre, je vois que je me suis inquiétée pour rien.
Le jeune homme : Gwen ?
Le jeune homme se redressa aussitôt et la dévisagea d’un air confus.
Le jeune homme : Que fais-tu là ?
Gwen : Je te cherche, ça se voit, non ? Mais si je dérange dis-le moi !
Le jeune homme : Ne serais-tu pas jalouse Cooper ?
Gwen : …
Le jeune homme : Je savais que tu ne pouvais pas passer de moi. Rhys ne te convient plus ?
Gwen : Cesse tes railleries, Owen, je vais me marier.
Owen : Ok,ok, j’arrête. Passons sur la terrasse.

Owen se leva du lit, passa son drap au tour de la taille et l’invita à se rendre à l’extérieur.

Gwen : Houlà ! Jack n’a pas menti, avec quelques abdos, ce serait mieux. Lança-t-elle.
Owen : T’as beau dire que tu vas te marier, je ne vois pas la différence!
Comment ça s’est passé à Lavernock ?
Gwen : Et ben, on a trouvé un générateur d’unité de conversion. Et je te jure que Ianto l’a assez mal pris.
Owen : Toujours aussi fleur bleue, celui là, et… ?
Gwen : Le corps de ce matin n’est plus qu’un amas de pièces métalliques.
Owen : Bien sûr ! Pourquoi crois-tu que je n’y suis pas ?
Gwen : Je ne sais pas moi, pour assouvir ton désir peut-être ?
Owen : Très drôle, je suis mort. Miss Cooper, tu ne changeras jamais.
Gwen : Bon, il vaut mieux retournez à la base, Jack s’inquiète.
Owen : Attends, elle est toujours en train de dormir, je viendrais, quand elle sera réveillée.
Gwen :Très bien, j’informe Jack de votre arrivée.

…En salle d’autopsie..

Adossé à l’une des chaises de la pièce, Ianto regarde son patron.

« De quoi veux-t-il me parler ? Pourquoi me regarde-t-il comme ça ? Il me met mal à l’aise. A quoi peut-il être en train de penser ? J’aurais bien aimé savoir. »

A l’autre bout de la table, Jack continuait à le fixer.

Un silence régnait dans la pièce, un silence si pesant qu’on pouvait presque s’étouffer.


« Comme il est sexy dans son costume noir. Cette chemise rouge, cette cravate… Le simple fait d’y penser me donne des poussées d’adrénaline. Découvrir lentement chaque centimètre de sa peau me donne l’envie de lui offrir une multitude de baisers.
Je vois le regard qu’il me lance. Un regard voilé, troublé, qui tout de même déferle en moi une sensation plaisir.
Bien évidemment, la tenue du gallois le met dans tous ses états. Il n'avait qu'une envie, l'allonger sur la table et enlever ses vêtements, un à un.
»

Ianto baissa la tête, et fixa la table.


« Qu’est-ce qui lui prend de me regarder comme ça ? »

Puis, il regarda de nouveau le Capitaine.


Leurs regards se croisèrent.


Stupéfait, le gallois sursauta quand il vit la lueur de désir qu’il lisait dans ses yeux.


Il tenta de se concentrer, posa ses yeux sur la table, mais l’énergie semblait le pousser vers lui.
Il sentit le regard de Jack le parcourir, le déshabiller, le caresser. C’était comme s’il le possédait.
Sa respiration s'accéléra.


"Comment arrive-t-il à déclencher en moi une telle sensation ? "Pensa-t-il.


Et pourtant cela se voyait. Jack aussi le voyait, et il n'en pouvait plus.

Jack : Ianto ! Regarde-moi.

Le jeune homme leva lentement la tête, et se confronta à lui.

Jack : Je sais que ce qui vient de se passer t’affecte au plus haut point.
C’est pourquoi j’ai besoin de savoir ce que tu as vécu lorsque tu étais à Torchwood 1.


Ianto : Pourquoi remets-tu cela sur le tapis Jack ? C’est du passé.


Jack : Ne fais pas comme si tu ne le savais pas.
Tu m’as reproché de n’avoir pas le temps de t’interroger sur ta vie.
Alors, pour une fois que je le fais.


Ianto : C’est trop difficile d’en parler Jack, je ne peux pas.


Jack : Il y a que toi et moi qui savons ce qui s’est passé là-bas. Mais j’ai besoin de connaître ce que tu as vécu. Vas-y Ianto, dis moi.


Ianto : D’accord, je vais tout te dire.


« Tout à commencé, le jour où il eut une fissure dans l'univers. Dans une terre parallèle à la nôtre, vivaient des êtres que je ne connaissais pas. Ils débarquèrent, et décidèrent d’occuper la planète. Ils ont établi une alliance avec les forces extérieures. Mais ils ont répliqué, et ont envoyé une armée pour combattre ceux qui les menaçaient.
Et une bataille débuta.
Pendant cette bataille, ils ont commencé à convertir le personnel de Torchwood, comme Yvonne Hartman et Lisa. Mais leurs conversions n’ont pas été achevées.
La bataille dura environ une journée, et tout de même, ce fut la plus longue de ma vie.
J’ai vu tant de morts qu’il m’arrivait de croire qu’il ne s’agissait pas de la réalité.
J’ai sauvé Lisa, et grâce à Dieu, elle avait survécu.
Je me renseignais sur celui qui avait récupérer tous les objets des ruines de la Tour.
J’ai fais tout ce qui fallait pour que tu m’engages. J’ai gagné tes bonnes grâces.
Ce qui m’a emmené ici, à Cardiff.
La suite, tu la connais déjà. »

Jack ne dit rien.

 
Il venait d’entendre une partie de la vie de Ianto.


Jack : Je ne savais pas. Dit-il d’un ton hésitant.


Ianto : C’est bon Jack ! Je ne veux pas de la pitié.
Ce que je veux, c’est savoir pourquoi suis-je toujours ici ?
Je t’ai trahi Jack, tu t’en souviens ?


Jack : Ianto, quoique tu aies fait, ou que tu feras, je te pardonnerai toujours.

Le jeune homme se leva de son siège, s’avança vers lui, et l’embrassa.

Jack : Tu penses vraiment qu’après ça je te laisserai partir?


Saraphy  (09.06.2010 à 15:10)

Il m’a parlé. Oui, il s’est enfin confié à moi.
Après tout ce temps, je n’avais pas vu la souffrance qu’il avait ressentie.
Pourtant, il est si cher à mes yeux.
Je ne suis qu’une âme égarée dans une époque qui n’est pas la mienne.
Je passe d’époque en époque, sans réellement connaître ceux que je côtoie.
Quel être humain, aussi normal soit-il, réagirait de la sorte ?
Je ne suis pas humain.
Durant toute ma vie, je n’ai fait que voyager.
Mon seul but était de le retrouver. Qui ?
Ce Docteur. Celui qui m’abandonna sur cette Terre.
Pour survivre il a fallu que je devienne un arnaqueur.
Arnaqueur ? Vous n’aimez pas ce mot ?
Dans ce cas, je dirais un usurpateur.
Le premier à en faire les frais c’est toi : le soldat qui fût prêt à sauver son pays, en dépit de sa vie.
Je porte ton nom, un nom qui ne m’appartient pas.
Mais j’en suis fier.
Et, aujourd’hui, c’est grâce à lui que je peux vivre tous ces instants de bonheur avec eux.

Devant la machine à café, Ianto concoctait sa fameuse boisson.

Il jeta un coup d’œil en direction du bureau de Jack.( celui ci était sûrement en train de signer des dossiers importants) Pensa-t-il.

Dos au mur, le regard vague, il se remémora sa dernière discussion.

« Je croyais ne plus pouvoir en parler ! Lisa, oh Lisa ! J’aurais dû rester avec elle. Pourquoi ? Pourquoi ?... Le pire, c’est la découverte de cette unité de conversion…
Jusqu’où cela me poursuivra-t-il
? »

Ianto : Je me demande… souffla-t-il.



Jack : Ianto !
Ianto : Jack.
Jack : Des nouvelles des autres?
Ianto : Non.
Jack : Gwen ne répond pas sur son portable.
Ianto : C’est peut-être à cause de l’orage ?
Jack : Vraiment ?
Ianto : Oui, les éclairs ont brouillé le réseau téléphonique de la ville.
Jack : Ce n’est vraiment pas notre jour !
Ianto : Je dirais qu’aujourd’hui c’est le jour où l’on joue tous au chat et à la souris !!
Jack : Ah ouais !
Ianto: Ouaip !
Jack : A ton avis, lequel serais-tu ?
Ianto : Personnellement, je trouve que vous courez assez bien !
Jack : …
Jack ne répondit pas. Il le regarda et savoura cette pointe d’humour qu’il y avait entre eux.

S’imaginaient-ils à tour de rôle lequel des deux étaient qui ? Peut-être. Mais je vous rassure, je n’en ai aucun doute !

Jack : C’est vrai, la chasse me va très bien !

Ils se mirent subitement à rire aux éclats, se fixèrent de nouveau.





…L’ouverture du Sas, les ramena à la réalité…

???? : Je savais que j’étais de trop dans cette base !!

Happé par la voix qui les interpella, les deux hommes descendirent en trombe les escaliers et se dirigèrent vers l’entrée du Sas.

Jack : Owen ! Ou étais-tu ? Dit-il d’un ton sévère.
Owen : Si ça t’inquiète tant que ça, la prochaine fois envoie-moi une baby-sitter !
Ianto : Tosh n’a pas pas cette compétence !
Owen : Très drôle !!
Jack : Où est-elle ?
Owen : Qui ?
Jack : Toshiko, bien sûr.
Owen : Chez un programmateur de logiciels, je crois.
Elle m’a dit qu’elle serait là d’ici un quart d’heure.
Jack : T’es au courant de notre trouvaille, et…?
Owen: Gwen m’en a parlé. Le cadavre, aussi, elle m’a informé de son état.
Et d’après ce qu’elle m’a dit, il n’est pas très beau à voir.
Jack : Fais un tour en salle d’autopsie, et tu verras !
Owen : Pas maintenant. Avant j’aurais besoin d’un bon café !
Ianto : Pour que tu le régurgites après. C’est même pas la peine d’y penser Owen.
Owen : Je plaisantais teaboy, ne t’alarme pas pour si peu.
Jack, Gwen m’a dit qu’elle avait rendez-vous chez le couturier et qu’elle serait là en fin d’après midi.
Jack: Pourquoi ne nous a-t-elle pas appelés ?
Ianto : Comme je te l’ai dit Jack, l’orage interfère nos ondes.
Owen : Pourtant la dernière fois tu avais réussi à capter des ondes grâce au château d’eau.
Ianto : C’est différent Owen, il y avait pas d’orage la dernière fois.
Jack : Concentrons-nous plutôt sur la victime, et sur les pièces trouvées dans cette grotte.
Gwen a analysé une partie des pièces, mais elle bloque sur cette analyse.
Il n’y a que Toshiko qui puisse trouver les variantes de la théorie cybernétique.
Owen : Tu vois bien qu’elle n’est pas là, Jack.
Ianto : On a quoi ?
Jack : On commence sans elle.


Saraphy  (09.06.2010 à 20:22)

Hiro garu yami no naka. Kawashiatta kakumei no chigiri
Aishita yue ni mebaeta aku no hana
Kore kara saki otozureru de arou subete wo
Dare ni mo jama saseru wake ni wa ikanai kara
” *


Cela fait cinq ans que je suis ici.
Cinq bonnes années que j’ai sacrifiées en pourchassant des aliens.
Au tout début, je pensais que ce qu’il me racontait n’étaient qu’affabulation.

Des aliens à Cardiff, je n’y pensais pas ; et pourtant, ils vivent parmi nous.

Que serait ma vie s’il ne m’avait pas sauvé ?
Qui se soucierait d’une pauvre fille comme moi ?

Vraiment, qui s’en soucierait ?

 

OoOoOoOoO



Des bruits de pas résonnent au sol.
A la fois sinistres et profonds. Ils semblent faire écho à quelque chose.

Le maître des lieux, avec son ouie fine, se leva du siège de son bureau et vérifia d’où provenait ce bruit.

Jack : Toshiko, tu tombes bien.
Tosh : …

Cette dernière grimpa les marches de l’escalier et entra dans son bureau.

Jack : Trouve-moi les variantes cyb …hum… hum…

Jack ne put finir sa phrase.

La jeune femme venait de le plaquer contre son bureau. Au passage, elle balança tout les documents qui s’y trouvaient.

Elle l’avait englouti en l’embrassant à pleine bouche.

Au seuil de la porte, un jeune homme s’avança, plateau en main, et resta stupéfait de voir se qui passait sous ses yeux.

Jack remarqua la présence du jeune homme et se dégagea de l’étreinte.

Jack: Toshiko ? Toshiko ?
Tosh: Ai Shiteiru !

Spectateur, le jeune homme fixa son supérieur et sa collègue d’un air médusé.

« Est-ce bien ce que je viens de voir ? Tosh et Jack étaient bien en train de s’ embrasser ! Je n’ai pas rêvé.

Bon, Jack et moi sommes ensemble depuis peu. Il est tout de même mon amant, si on peut le voir sous cette angle. Je sais que notre relation n’a pas été officialisée ; mais tout de même !
Je vois qu’il ne changera pas, toujours aussi volage ; la preuve, quand j’ai le dos tourné, il n’hésite pas à larguer son charme sur les autres.
Et puis, il n’est pas le seul fautif sur ce coup..
Il y a toi, Tosh, ma confidente. Celle qui connaît réellement ce qui se passe entre lui et moi.
Pourquoi agis-tu ainsi ? Essayes-tu de me rendre jaloux ?
Si c’est le cas, je t’assure que c’est réussi !
Et ses mots. Que signifient-ils ? Je ne l’ai jamais entendu parler ainsi.
C’est la première fois que je l’entend prononcer ces mots
. »

Jack : Je ne savais pas que je te faisais tant d’effet ma belle!

Ianto : Jack, le moment est mal choisi pour discuter.
Tu vois bien qu’elle n’est pas dans son état normal.

Jack : Serais-tu jaloux mon choux ?
Ianto : J…je..
Jack : Tu ne peux pas savoir à quel point tu es craquant quant tu bafouilles !

Ne portant pas attention à la Japonaise, Jack ne remarqua pas qu’elle s’était rapprochée de Ianto, et qu’elle était prête à lui sauter dessus.

Toshiko prit le plateau dans ses mains, le balança, s’empara de son visage, et l’embrassa.

Ianto tituba sous la pression et se retrouva plaqué au sol par la Japonaise.

Jack accourra aider son amant de l’étreinte dont il était forcé.

Jack : Owen ! J’ai besoin de toi. Toshiko a des soucis !

Dans son antre, le médecin lâcha son scalpel sur le chariot médical et alla les rejoindre.

La japonaise comprit à cette instant qu’elle allait se faire capturer et décida de s’en aller.

Jack : Owen, rattrape- là !

Le médecin courut derrière elle.
Il prit l’ascenseur, courut jusqu’à la porte de l’office de tourisme et sortit.

Toshiko venait de quitter la base.


 Elle n’était qu’à quelques mètres des docks.

Le médecin s’approcha d’elle, et  posa délicatement  sa main sur son épaule.


La jeune femme recula d’un bond et le regarda, la haine dans les yeux.
Owen s’étonna.

Owen: Tosh… Tosh…eh ! Tosh, c’est moi !!

Elle n’avait pas réagi. C’était comme si ce qu’il disait n’avait pas d’importance.

Toujours avec ce même regard elle ne lui répondit pas.

Owen : Tosh, tu m’entends ?
Cesse ton petit jeu, et retournons à la base.

Mais celle-ci le regarda fermement, puis s’avança.

Tosh : Yoroshiku gaijin !

Avant d’avoir pu finir sa phrase, la Japonaise s’effondra sur le quai, et se retrouva au sol.

Le médecin s’agenouilla au sol et la redressa de moitié.

Owen : Toooosh ! Tooooossshhhh ! Tosh ! Tosh !Réponds-moi. Dit-il en lui tapotant la joue.

Le médecin fronça les sourcils et comprit.


* « Dans les ténèbres qui s’étendent, nous avons fait ensemble un vœu de révolution.
A cause de l'amour, une fleur du mal s’est épanouie.
Tout ça, parce que je ne peux pas, je ne veux pas, laisser la moindre personne me barrer la route, et surtout, m'empêcher de faire ce que j'ai réellement prévu. »

* ² « Je t’aime » en japonais

* ³ « Je m’en remets à vous, étranger ! » en japonais


Saraphy  (10.06.2010 à 15:46)

 "Lors qu’une colombe tombe en plein envole, ne trouvez-vous pas déplorable de savoir, qu’un jour, elle ne se relèvera peut-être plus?
Aurions-nous pu prévoir qu’un élément extérieur à son environnement la déstabiliserait ?
.

L’être humain peut-il prévoir ce qui se passera dans les temps futurs ?

La technologie engloutit notre espace vital et commande nos gestes.
Peut-elle prédire les évènements et modifier nos vies ?
Sommes-nous comme ces créatures ailées ?
Abattues par la révolution technologique.
Peut-être.
»


OoOoOoO



…A la rive, sur les docks…

Owen : Merde, tu as de la fièvre....
Tosh : Je…hottoi... *
Owen : Tosh !

A quelques mètres d’eux un homme déambulait dans les alentours.

Il s’immobilisa et s’avança vers eux.

Jack s'accroupit à côté d’Owen et lui posa une main sur le genou :

Jack : Amenons-la à la Base.

Le Capitaine souleva la Japonaise, sous le regard inquiet et protecteur d’Owen.

Ils se rendirent vers l’office de Tourisme et descendirent jusqu’au repère souterrain.

Jack : Ianto ! Viens nous aidez.

Le jeune homme dévala les escaliers et alla aider son amant.

Ianto : Qu’est-ce qu’elle a ?
Owen : Je ne sais pas. Elle s’est subitement évanouie.

Le Capitaine posa ses doigts sur l’avant-bras de la jeune femme et vérifia.

Jack : Son pouls chute gravement. Il faut lui faire des analyses.

Le Capitaine déposa la Japonaise sur le canapé et regarda Owen avec crainte.

Jack : Fais quelque chose, Owen !
Owen : Je.. je ne sais que faire Jack. Je…

Le médecin se passa une main dans les cheveux, essayant de ne pas se laisser gagner par la panique.

Jack : Calme-toi Owen ! Fais des analyses et trouve ce qu’elle a bon sang !

Le médecin alla en salle d’autopsie et y prit sa trousse de soins.
Dans affolement il sortit son stéthoscope, des seringues, un thermomètre et l’examina.

Il lui fit une batterie de tests et n’attendait plus que les résultats.

Ianto : Elle rechute Owen !
Elle transpire de nouveau ! Sa fièvre est remontée.

A l’annonce de l’état de la jeune femme, le médecin se précipita auprès d’elle.

Comme l’avait signalé le jeune homme, sa température avait grimpé de nouveau, et atteignait presque les 40° Celsius.

De ce pas, le médecin lui injecta des calmants et lui déposa une serviette sur le front.

De son bureau, Jack observait la scène et commença à faire les quatre cents pas.

Owen : Jack ! Il faut que je te parle.

Le Capitaine s’avança jusqu’au sofa et attendit qu’Owen lui révèle ses informations.

Jack : Vas-y, je t’écoute.
Owen : En privé.
Jack : Allons dans mon bureau.

Owen et Jack sortirent de la salle centrale et allèrent discuter dans le bureau.

Jack : Qu’y a-t-il ?
Owen : Les analyses montrent qu’elle a des éléments bioniques dans ses globules.
Jack : Bionique ?
Owen : Comme les Cybermen. Mais celles-ci semblent différentes.
J’ai découvert qu’il y avait plusieurs variantes de gènes cybernétiques et elle en détient.
Jack : Comment cela est-il possible ?
Owen : En fait, j’ai cherché leurs sources, et je pense que c’est en grande partie de ma faute.
Jack : De ta faute ?
Owen : J’ai vérifié ma blouse et j’ai constaté qu’elle détenait des chips ( puces ).
Pendant votre absence le cadavre se vidait de son sang et inondait le sol de la base.
Jack : Good job Quincy !*² Cependant, cela ne me dit toujours pas comment elles sont arrivées sur elle ?
Owen : Je lui ai prêté ma blouse ! Elle était remplie de chips.
Jack : Tu n’es pas infecté ?
Owen : Je ne suis plus dans le monde des vivants, aurais-tu oublié ?
Elles ne se nourrissent que d’organes vivants.
Jack : On peut dire que cette mort t’a sauvé !
Owen : On fait quoi pour Tosh ?
Jack : …
Owen : Je ne connais pas le composé génétique des Cybermen, et encore moins cette variante.
Jack : Dans ce cas, on utilisera la même méthode qu’à Canary Wharf.
Owen : Canary Wharf ?


* Hottoite : Fichez-moi la paix ! en japonais
Good job Quincy ! : Réf épisode 7 saison 1 (Greeks bearing gifts, en VO )

 

Fin de la première partie


Saraphy  (10.06.2010 à 18:50)

Ma vie est un enfer. Un enfer que j’ai moi-même crée.
Il ne se passe pas un jour où ma vie, ou celle de mes collègues ne soit ébréchée..
Et c’est en grande partie de ma faute.
Je les ai engagés.
Oui, embauchés, pour qu’ils risquent leurs vies.
Pourtant, ils savaient ce qu’ils encouraient.
Et, aujourd’hui, je me rends compte à quel point je me retrouve dans la merde.
Sans elle.
Que faire ?
L’informatique, ce n’est pas trop mon truc ; et en plus, j’ai un cadavre en ferraille sous les bras.
Comment vais-je gérer tout cela ?

Les Cybermen, Canary Wharf, Torchwood 1.

Maintenant il faut que je m’en charge.
Moi qui avait dit ne vouloir avoir à faire à eux.
Me voici obligé de renouer des liens.

Mais je vais le faire. Je dois les sauver. La sauver.
Avant qu’elle ne devienne une abomination. Un abomination cybernétique.


Ianto : Tiens bon, Tosh ! Owen fait de son mieux pour que tu ailles mieux. Allez tiens bon !

Allongée sur le canapé, la Japonaise s’agitait.
Les médicaments semblaient ne lui faire aucun effet.

Ianto : Owen, il lui faut plus de calmants.

Dans son bureau Jack entendit la remarque du jeune homme et accourut jusqu’à la pièce centrale.

Jack : Comment va-t-elle ?
Ianto : Pas très bien, elle s’agite.
Owen : Poussez-vous ! Et laissez-moi faire !

Le médecin ouvrit sa trousse médicale et lui injecta de nouveau des calmants.

Owen : Avec quelques doses d’ Amoxilline et d’Orelox, ça devrait aller.
Jack via l’interphone : Owen, en salle de réunion !

Le médecin laissa la jeune femme sur le canapé et alla rejoindre ses collègues.

Jack : Ferme la porte.

Celui s’exécuta et alla s’asseoir autour de la table.

Jack : Bon, comme je l’ai dit à Owen, il faut que l’on retourne à Canary Wharf.
Ianto : Tu rigole là ?
Jack : Non, je suis sérieux.
La technologie cybernétique n’a été évaluée que par Torchwood 1.
Et pour connaître le processus des Cybermen, il faut que l’on retourne à la Tour Canary Wharf.
Ianto : Il ne reste plus rien là-bas.
Owen : Comment ça, rien?
Jack : Elle est en ruines.
Owen : Ok. Et que comptes-tu faire dans les ruines ?
Jack : Les rencontrer ?
Ianto : Rencontrer qui ?
Jack : L’équipe Torchwood.
Owen: elle n’existe plus, Jack.
Jack : Je ne vous parle pas de celle d’aujourd’hui, mais celle d’avant l’invasion.
Ianto : A l’époque où j’y étais?
Jack : C’est bien ça.
Owen : Comment comptes-tu t’y rendre ?
Jack : J’ai déjà ma petite idée.

Le Capitaine sortit de la pièce et alla à son bureau, sous les regards médusés de ses collègues.

Il chamboula les documents se trouvant sur son bureau, ouvrit les tiroirs avec frénésie.
Et trouva ce qu’il recherchait.

Aussitôt il retourna en salle de réunion et montra sa trouvaille.

Ianto : Qu’est-ce que c’est ?
Jack : Un transporteur temporel.
Owen : Tu ne nous as jamais parlé de cet objet.
Jack : Pour que tu l’utilises comme avec le flacon. Ce n’est pas la peine d’y penser !
Cet objet est rare.
Ianto : Pourquoi n’est-il pas dans le coffre ?
Jack : Parce que je ne sais pas comment il fonctionne.
Owen : Alors, pourquoi l’avoir amené?

Jack sortit de la salle et se rendit à son bureau.
Ianto et Owen le suivirent et le trouvèrent en train de téléphoner.

Ianto : A qui tél….
Jack : Chuuuuuuuut !

Les deux jeunes hommes sortirent de la pièce et allèrent au chevet de la Japonaise.

….Dans le bureau de Jack…

Jack : Comment ça? tu ne peux pas ?
Jack : Tu me laisses tomber pour cette affaire d’Hoix ?
Jack : Je suis sûr qu’il ne serait pas d’accord avec toi.
Jack : Tu rigoles en plus de ça. M’avoir laisser ici te réjouit?
Jack : Bon, je te tiendrai au courant ! A plus !

Jack raccrocha son combiné et alla voir ses collègues.
Ianto : A qui tu téléphonais? A Gwen ?
Jack : Non, l’UNIT. Eux seuls connaissent le fonctionnement du transporteur.
Owen : Il sont partout ceux là !
Jack : Que veux-tu dire par là ?
Owen : Le morceau de ferraille sur ma table, c’est l’une de leurs connaissances !
Tosh venait tout juste de me l‘apprendre.
Jack : je vois, je vais me renseigner sur eux.
Ianto : : En attendant, on fait quoi ?
Jack : Je n’en ai aucune idée.

Les trois hommes restèrent stoïques face à la Japonaise.
Ne pas trouver de solutions semblait les attrister.
Plus particulièrement Owen, qui sans trop le montrer, avait mal vécu le malaise de sa collègue.
Ianto aussi était abattu. Mais la présence de son patron et amant lui permettait de garder le moral.

Jack sortit de la base et alla se réfugier sur les toits du Millennium Centre.

Maintenant, que dois-je faire ?
La seule sur qui je pouvais compter n’est pas disponible.
Pourquoi cela m’arrive-t-il ?

Il faut que je trouve une solution ?
Mais laquelle ?

Jack observa l’horizon du haut du bâtiment et laissa l’air marin le bercer.

Je ne vois plus qu’une solution.
Je n’ai vraiment pas le choix.
Je dois faire appel à lui.


Saraphy  (15.06.2010 à 13:21)

Dans quelques jours ce sera le grand jour de ma vie.
Un jour inoubliable et mémorable.
Depuis le temps que l’on se connaît, il fallait bien que cela arrive

Vivre toute ma vie à tes côtés pour toujours, je l’imagine déjà.
Rien ne m’empêchera d’être avec toi.
Même pas ce boulot.
Certes, il est vrai qu’en grande partie, il a une place prépondérante dans ma vie.
Tout de même, je ne me laisserai pas faire.
Il m’a souvent dit de ne pas le laisser me bouffer.
Et là je vais l’écouter et faire ma vie.
Vous rendez-vous compte? Dans moins de 72 heures, je ne serai plus Mlle Cooper, mais Mme Rhys Williams.
Et pour être franche, je n’ai qu’une hâte : « c’est que ce jour arrive au plus vite. »

oOoOoOoOo


La femme : Celle-ci vous plait-elle ?
Gwen : Oui, je pense que je vais la prendre. Elle coûte combien?
La vendeuse : 1499£ Madame.
Gwen : Dans ce cas, je la prends.

Waouw ! Comme je suis magnifique en robe de mariée.
Ma mère n’avait pas menti, ces robes me vont comme un gant !

La jeune femme fit son achat et sortit du magasin.

Gwen : Qu’y a-t-il Andy ?
Andy : ça te dit une soirée chez Slimbo ?
Gwen : Tu plaisantes? Je suis sur le point de me marier, et la première chose qui te vienne à l’esprit, c’est d’aller s’empiffrer.
Andy : T’as peur que l’on ne te reconnaisses plus, c’est ça? De toute façon Rhys t’épousera. Alors…
Gwen : J’en parlerai à mes copines ! Et je te ferai part de ma réponse.
Andy : Et ma proposition.
Gwen : T’inquiète, j’y pense.

Pendant que Gwen écoute Andy lui expliquer pour la centième fois qu’il ferait un bon équipier pour Torchwood, elle repensa à ses préparatifs.

J’espère que Rhys n’a pas oublié de prendre les alliances chez « Clive Ranger » et ce Banana, ma réservation chez le fleuriste.

Bon, il est 15h45. Je me demande bien ce qu’ils font en mon absence !

A la base

Owen : Elle s’est endormie.
Ianto : Tant mieux, et sa fièvre ?
Owen : Elle a chuté, et son état est stable.
Ses puces commencent à ronger ses cellules.
Son système immunitaire est de plus en plus affecté.
Ianto : Et ça ne risque pas de s’arranger de sitôt !

A l’entrée du Sas

Gwen : Alors les garçons ! Quoi de neuf ?
Ianto : Gwen !
Owen: T’es au courant.
Gwen : Au courant de quoi ?

La jeune femme s’avança jusqu eux et découvrit l’état de sa collègue.

Gwen : Qu’est-ce qu’elle a ?
Owen : Elle a été infectée par le cadavre de ce matin !
Gwen: Comment ça, infectée ?
Owen : C’est une longue histoire !
Gwen : Et où est Jack ?
Ianto : Nous n’en savons rien. Il a quitté la base sans prévenir.
Gwen : Comme il sait si bien le faire ! C’est lorsqu’on a le plus besoin de lui qu’il s’éclipse.
Ianto : Je dirais plutôt qu‘il « s‘évapore « !
Owen : Jack, Jack, et encore Jack ! Vous n’avez que lui en tête !
Je vous signale que Tosh est mal en point !
Si l’on n’agit pas au plus vite, elle deviendra une cyberwoman.
Ianto : Et elle mourra.
Mais on ne connaît pas cette variante Owen !
Que peut-on faire en attendant ?
Gwen : Hé les gars, je suis là! Attendez, c’est quoi cette histoire de variante.
Owen : Comme je te l’ai déjà dit, c’est long à expliquer!
Ne devrais-tu pas te préoccuper de ton mariage ?
Gwen : Je vois très bien où tu veux en venir Owen !
Mais, tu ne m’auras pas cette fois.
Owen : Okay. Tu peux rester si t’en as envie. Mais ne te plains pas après.
Ianto : Qu’est-ce qu’on fait ?
Le véhicule n’est pas là. Et Jack ne répond pas au téléphone.
Gwen :. Je reprends les rênes !

Le mécanisme de l’ascenseur se déverrouilla


Ils firent du coup attention et regardèrent en direction de l’ouverture de la trappe.

???? : Je savais que vous auriez besoin de moi !


Saraphy  (16.06.2010 à 16:12)

Jack semblait ravi et heureux d’avoir trouvé la solution. Du haut de la trappe, il affichait une assurance et une grande satisfaction. Au fur et à mesure que l’ascenseur descendait, il pouvait lire la stupeur et de la colère sur leurs visages. Même s’il savait à quoi s’attendre, il préférait défier le Mal, pour sauver un être cher.

Bon, pour certains on peut dire que sa trouvaille est loin d’être un cadeau des Dieux, ni un Ange salvateur.

 Qu’es-ce qui lui avait bien poussé à prendre un telle décision ?

Faire appel à un être sorti direct des enfers.

Que lui est-il passé par la tête ?

Il aurait pu attendre sa coéquipière et utiliser ce transporteur.

Mais comme on peut l’apercevoir, ce ne fut pas son choix.


Cependant, mettez-vous un instant à sa place.

Quand on se retrouve face à un dilemme, il faut tôt ou tard faire un choix.

Même si au fond de soi, l’on sait que c’est le mauvais .


    oOoOoOoOo



Gwen , Owen et Ianto regardèrent leur patron descendre de la plate-forme, lorsqu’il arriva avec son invité surprise.

Gwen : Jack ! Comment oses-tu amener cet énergumène ici ?

Jack : C’est notre billet  pour Canary Wharf ! Je n’avais pas le choix.
????: Je vois que l’accueil est toujours chaleureux !

Ianto, toujours aux côtés de la Japonaise, n’osa pas s’avancer vers eux.

Le Capitaine remarqua son détachement et continua à expliquer son choix.

Owen : Tu aurais pu nous demander notre avis.
Ianto : Tu oublies que Jack ne demande jamais les opinions des autres, Owen ! Surtout lorsqu’il s’agit de partenaire.

Jack se retourna vers ce dernier et le fixa.
Ianto, quant à lui, sentit le regard de son patron et le fusilla en retour.

Jack : Ça suffit, vos réflexions, ce qui compte, c’est de retourner à Canary Wharf et trouver le moyen de sauver Toshiko.

Gwen : Dans ce cas, c’est sans moi. Je ne collabore pas avec des cinglés de ce genre.
???? : Beauté ! Tu ne peux pas savoir à quel point tes compliments me touchent !
Gwen : Tant mieux pour toi. Je rentre chez moi.

La jeune femme prit son sac et sortit de la base sans les saluer.

Jack se rendit aux côtés de Ianto et lui demanda l’état de santé de la Japonaise.

Jack : Comment va-t-elle ?
Ianto : Tu n’avais qu’à être là.
Jack : Qu’est-ce qui ne va pas, Ianto ?
Ianto :…

????: Je vois que rien n’a changé !
Jack : John ! Cesse tes commentaires. Tu n’as pas mieux à faire?
John : Non. Vous devez drôlement vous ennuyer ici !
Il vous manque de l’animation, de l’action, de l’alcool, et….....du sexe.
N’est-ce pas, gueule d’ange !

Ianto regarda John avec rage et se rendit à l’étage pour préparer un café.

Jack fixa le jeune Gallois un long moment et fit face à John.

Jack : Si je t’ai amené ici, c’est pas pour que tu puisses t’amuser !
J’ai besoin que tu m’emmènes dans le passé par le biais de la Faille.

John : Ok, mais avant tout, je veux ma récompense.
Jack : Te connaissant il ne faut pas chercher bien loin !
John : Dans ce cas, rendez-vous dans ta chambre.
Jack : Holà !! je ne voyais pas ça sous cet angle !
John : Si tu préfères une partie de jambes en l’air collective ne serait pas de refus, surtout avec ce beau Ianto ! Grrrrr ! Craquant n’est-ce pas ?
Jack : Je t’interdis de parler de lui comme ça.
John : Tu n’aimes pas partager ? Pourtant, un Ianto à la sauce Hart aurait été délicieux.

Jack : Ne fantasme pas trop mon choux, il a déjà son assortiment !

John : Dans ce cas, ta collègue mourra.

Jack : Le chantage n’a jamais été ton fort !
John : Ma patience a des limites, Jack. Alors on se le partage ?
Jack : Tu n’as recours qu’au sexe dans ta vie ?
John : C’est pas toi qui sautait sur toutes les créatures de la galaxie Damansen pour récolter des informations !
Jack : Ok, tu auras ta récompense, une fois qu’elle sera sauvée.
John : Je le veux pour moi seul compris.
Jack : Parlons plutôt de notre voyage veux-tu?
John : Si j’ai bien compris, tu veux retourner à l’époque de l’invasion et connaître les cybermen.
Jack : C’est bien ça.
John : S’il suffit de te téléporter dans le temps pour que j’obtienne tes faveurs, pas de souci !
Laisse-moi juste régler les procédures galactiques, ...et voilà, le départ se fera dans 10min.
Jack : Ok, laisse-moi prévenir les autres.

Jack alla rejoindre Owen et Ianto.
Owen, toujours au chevet de Toshiko, lui administrait des calmants.
Ianto, perché à côté de sa machine, méditait sur sa vie. La vie qu’il est en train de mener, dont il constatait l’évolution en dents de scie.

Le Capitaine monta les escaliers jusqu’au réfectoire et trouva son amant accroupi au mur.

Jack s'accroupit à côté de Ianto et posa une main sur son genou.

Jack : Je vais devoir partir Ianto.
Ianto : Comme la dernière fois !
Jack : Ce n’est pas pareil. C’est pour Toshiko que je le fais.
Ianto : Et pour John, je suppose. Vos retrouvailles ne t’ont pas suffi?
Jack : John n’a pas d’importance à mes yeux. Tu le sais très bien.
Ianto : Ne me laisse pas Jack !


Des larmes commençaient à perler sur le beau visage du gallois.
Jack appréhendait la suite. Il savait qu’il devait faire tout ce qui était en son pouvoir pour le rassurer.

Le Capitaine le regarda un moment puis regarda sa montre.

John : Il ne reste plus que 5minutes, Jack.

Jack : J’arrive !
Mon cœur, je te promet de revenir. Ne t’en fais pas, il n’y a que toi et uniquement toi qui comptes.

Le Capitaine se redressa et regarda le Capitaine du haut de sa rambarde.

Ianto, le corps un peu tremblant, il se renferma  sur lui même.

Jack le leva du sol et l’enlaça.

Le jeune homme se laissa  aller contre lui, et  l’enlaça à son tour.

Ianto : J’ai tant besoin de toi Jack !

Jack : …

Ianto : Faut-il vraiment que tu t’en ailles !

Jack relâcha son étreinte, et prit une grande inspiration. 

Le gallois émotionnellement affecté, se laissa retomber au mur.

 Jack s’accroupit face à lui et le força à relever sa tête.

Jack : Je t’aime Ianto !


Le Capitaine accompagna ses mots d’un baiser délicatement posé sur les lèvres de son bien-aimé.

Ce baiser fut si doux et savoureux qu’une vague de désirs les transportèrent hors des lieux.

Jack caressa de ses doigts les lèvres de Ianto et se releva.

Ianto : Jack ! Dit-il, la gorge nouée.
Jack : Je reviendrai.

Le Capitaine déposa un baiser sur le front du gallois, avant de tourner les talons.

Crispé et inquiet, Jack descendit les escaliers et alla saluer Owen.

John : Jack, j’ouvre la faille, dépêche-toi !
Jack : J’arrive !
Prends bien soin d’elle Owen.
Owen : Comme la prunelle de mes yeux !
John : Tu es prêt?
Jack : On y va !

John appuya sur le bouton de la montre qui s'ouvrit instantanément.
Une lueur dorée jaillit dans la pièce. Une essence temporelle illumina la base, et éblouit l’enveloppe corporelle des deux Capitaines.

Ianto se leva aussitôt, et se positionna sur la rambarde.

Ianto : Je viens avec toi !


 

 


Saraphy  (16.06.2010 à 19:25)

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