HypnoFanfics

Charlie se trouvait toujours dans la maison vide et sombre de Rose. Après quelques instants, il se décida tout de même à rentrer chez lui. Et c'est d'un pas lourd et la mine triste qu'il passa la porte de chez lui.

Alan et Jake étaient confrtablement installés dans le canapé.

Alan : Hé, Charlie. Alors ça y est tu as parlé à Rose. 

Charlie ne répondit que par un murmure et monta l'escalier qui mène à sa chambre. Tout en poussant un lourd soupir, il s'affala sur son lit. Il repense à tous les moments qu'il a passé à fuir Rose. Toutes les fois qu'elle monta le long de la balustrade de la terrase. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres.

Il fut tirer de sa rêverie par des coups frappés sur sa porte.

Alan : Charlie ? Est-ce que tout va bien ?

Berta arrive derrière Alan, une panière de linge dans les bras.

BERTA: Qu'est-ce qu'il se passe ici?

ALAN sursaute: Berta. Vous m'avez fait peur. Vous êtes une petite coquine Mademoiselle?

Berta le regarde fixement d'un air méchant. Alan se racle la gorge, change de ton.

ALAN: Charlie revient de chez Rose, qui doit partir pour Londres, et il s'est enfermé dans sa chambre en rentrant sans rien dire.

Barte frappe à la porte tout en l'ouvrant.

BERTA: Charlie? Je rentre, cachez vos bijoux.

Berta entre. Alan la suit, timidement. Charlie est assis sur son lit, une bouteille d'alcool à moitié vide dans la main, saoul.

BERTA : Ben quoi ? Il est normal !

Berta regarde Alan qui hausse les épaules et va s’asseoir à côté de Charlie. Il lui prend la bouteille des mains et la pose sur une table de chevet. Berta vient s’asseoir de l’autre côté de Charlie, boit une gorgée de la bouteille posée de son côté.

ALAN à Charlie : Qu’est-ce qu’il s’est passé chez Rose ?

BERTA : Elle vous a encore collé…

ALAN lui coupe la parole : Ca va, Berta, merci. Charlie, c’est ça ?

CHARLIE : Elle est partie.

ALAN : A Londres, oui, on sait.

BERTA : Ooooh il est trop mignon, c’est qu’elle va lui manquer la folle-dingue de voisine ?!

ALAN étonné : Rose ?

CHARLIE : Elle est partie.

BERTA : A moi aussi elle va me manquer, c’est elle qui nettoyait la cuisine… Je veux dire…

CHARLIE : Elle est partie.

ALAN : C’est vrai qu’elle au moins elle t’aimait comme tu étais. Alcoolique, dragueur, fainéant…

BERTA : Vous essayez de lui remonter le moral là ?

ALAN : Oui, bien sûr Berta.

BERTA : Ah !

CHARLIE : Elle est partie.

ALAN : Si tu prends un avion pour Londres tu pourras sûrement la convaincre de revenir, elle ferait n’importe quoi…

Alan s’arrête et regarde Charlie qui se lève précipitamment du lit et s’habille pour sortir.

ALAN : … pour toi. Tu fais quoi Charlie ?

CHARLIE : Et ben je vais à Londres ! Merci Alan, tu as trouvé la solution. Je vais ramener Rose.

ALAN : je disais ça comme ça, je ne pensais pas que tu le ferais.

CHARLIE : Bon, j’y vais, à plus !

Charlie est sur le point de quitter la chambre, i lregarde Alan, s’approche de lui, le serrea dans ses bars.

CHARLIE : Merci Alan, mon frère préféré.

ALAN surpris : De rien. Ca va Charlie ?

Charlie les regarde, sourit, sort de la chambre. Alan et Berta se regardent, se demandent s’il est devenu dingue. Alan se lève, regarde Berta, toujours installée confortablement sur le lit de Charlie d’un air de reproche. Berta le regarde d’un air méchant.

ALAN prend le panier à linge, sort de la chambre : Je vais finir la lessive.

Berta sourit et continue à siroter la bouteille d’alcool, confortablement installée.

BERTA crie à Alan qui est dans le couloir: Amenez-moi un truc à grignoter, vous serez un amour.

ALAN crie: Bien sûr, Berta.

Londres, dans le couloir d’une grande banque. Charlie arrive, croise Rose qui discute avec un autre homme.

CHARLIE : Rose ! Je n’étais pas sûr de te trouver. Ta voisine sexy (sourit puis se reprend) m’a dit que tu travaillais ici. Tu aurais une minute pour qu’on discute ?

ROSE à l’homme devant elle : Oh non, il est revenu.

RYAN : Comment ? Qui ça ? Ca ne va pas Rose ?

CHARLIE sourit et fait un signe de la main : Rose !

ROSE : Je sais que ce n’est qu’une hallucination, je ne le regarde pas et il partira tout seul…

RYAN : Oh, Charlie. Tes hallucinations reviennent. Fais ce que le Docteur Clarck t’a conseillé : calme-toi, respire, et pense à autre chose.

CHARLIE : Non, non, je suis bien là, je ne suis pas une hallucination, Rose !

Rose ferme les yeux, inspire profondément et ouvre les yeux. Charlie est devant elle, sourit. Elle ferme les yeux à nouveau, les ouvre encore, Charlie est toujours là, souriant.

RYAN : Il est parti ?

CHARLIE : Rose ! Je suis toujours là.

ROSE réfléchit : Oui.

RYAN : Tant mieux !

Rose et Ryan partent ensemble vers l’un des bureaux.

Alan redescend avec sa corbeille sous le bras, Jake est toujours affalé devant la télé.

Jake : Qu’est-ce qui se passe avec oncle Charlie ?!
Alan : Je crois qu’il est parti pour Londres voir Rose.
Jake : Oncle Charlie est partit voir une fille, il m’a toujours d’attendre que la fille morde à l’hameçon.

Alan regarde son fils surpris par ce qu’il vient de dire. Il continue sans rien dire sa route vers la buanderie.

Charlie resta là au milieu du couloir les regardant s’éloignés. Il commence à douter de lui. Il s’approcha d’un groupe de personnes qui se trouve près d’une machine à café.

Charlie : Dites vous me voyez ? Je suis bien là ?
Homme hésitant : Oui, on vous vois.
Charlie s’éloignant : Je savais bien.

Il entre dans le bureau où sont entrés quelques instants plus tôt, Rose et Ryan.

Charlie : Hé, Rose regarde moi, je ne suis pas une hallucination. C’est moi Charlie, des gens dehors là me voit.
Rose fixant Charlie : Ryan, je suis désolé il va falloir qu’on remette cette discussion à plus tard. Il faut que j’aille voir d’urgence le docteur Clark.
Ryan : Tu ne veux pas que je t’accompagne.
Rose : Non, non c’est gentil mais ça va aller, merci.
Ryan : Tu es sûre ça ne me dérange pas je t’assure.
Charlie : Elle a besoin de rien !
Ryan : Bien, mais appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit.

Rose récupère ses affaires et quitte le bureau suivit de près par Charlie. Ryan les regarde partir, méfiant il ne pensait pas que cet homme viendrait jusqu‘à Londres pour voir Rose.

Dans la rue, Rose marche d’un pas ferme, Charlie la suit. Rose s’arrête net, se retourne vers Charlie qui s’arrête net aussi.

ROSE : Charlie, tu vas me suivre longtemps ?

CHARLIE surpris : Tu savais que j’étais là pour de vrai ?

ROSE détachée: Bien sûr, Charlie, tu me prends pour une folle ?

Charlie se retient de répondre. Rose continue à marcher et Charlie aussi à côté d’elle.

CHARLIE sûr de son effet: Je suis venu à Londres, Rose.

ROSE : Pour quelle raison exactement ?

CHARLIE : Je ne sais pas, j’avais envie de te parler.

ROSE : Et tu n’as pas pensé au téléphone ?

CHARLIE moins sûr de lui: Je suppose que j’avais envie de te voir aussi ?

ROSE : Ah oui…

CHARLIE : Dis-moi, Rose, les femmes ne sont-elles pas sensées aimer qu’un home traverse un océan entier pour les voir et, je ne sais pas moi, se jeter sur lui quand elles le voient arriver ?

ROSE s’arrête, face à Charlie : Charlie.

CHARLIE sourit : C’est là que tu te jettes à mon cou, c’est ça ? Il te fallait un peu de temps, tu as été surprise, je comprends. Vas-y !

ROSE : Je ne me jetterai pas à ton cou Charlie. Il m’a fallu plusieurs mois pour oublier que je t’aimais, et aujourd’hui je suis avec quelqu’un Charlie.

CHARLIE : Ce Ryan que j’ai vu tout à l’heure ?

ROSE : Oui, Ryan est mon petit-ami.

Charlie ne se démonte pas pour autant, sûr de lui.

CHARLIE : Maintenant que je suis venu te chercher, tu peux oublier Ryan et rentrer avec moi à Los Angeles.

ROSE : Et ?

CHARLIE : Et… on verra… Mariage, enfants, ce genre de trucs quoi…

ROSE sur un ton ironique: Tu sais parler aux femmes, Charlie.

CHARLIE : Ca veut dire qu’on peut rentrer ?

ROSE : Non, Charlie.

Ils reprennent leur marche, Charlie suit Rose.

CHARLIE : Je vois, tu préférerais que je t’offre des fleurs, que je t’invite à dîner… On fera tout ça à Malubu !

ROSE : Je ne rentre pas à Malibu avec toi Charlie.

CHARLIE s’arrête, sincère : Tu m’as manqué Rose.

Rose s’arrête, se retourne vers Charlie. Elle s’avance vers lui, s’arrête juste devant lui.

Charlie s'approche de Rose, ils s'embrassent.

*

Un peu plus tard, chez Rose, dans sa chambre, Charlie et elle viennent de faire l'amour, ils sont allongés l'un à coté de l'autre. Rose est aux anges, Charlie un peu étonné. Rose se blottit contre Charlie, passe son bras autour d'elle.

ROSE: Oh Charlie, c'est merveilleux, tu as enfin compris que tu m'aimais et que nous étions faits l'un pour l'autre!

CHARLIE inquiet: Je suppose. (sourit) Tu es étonnante au lit Rose. je ne me souvenais pas de ça.Je

ROSE sourit: Je sais Charlie. (reprend) Nous allons pouvoir annoncer à tous nos proches et à nos familles que nous sommes enfin ensemble à nouveau, que tu as enfin ouvert les yeux sur notre amour...

CHARLIE de plus en plus inquiet: On va faire ça?

ROSE: Et tu devras me faire ta demande en mariage aussi, en bonnes et dues formes. Et nous pourrons commencer à faire nos 4 enfants. J'ai déjà pensé aux prénoms, bien sûr, tu n'auras à t'occuper de rien Charlie...

*

Plus tard, un avion de Londres à Los Angeles, Charlie est à l'intérieur.

Le lendemain…

Rose arrive à la banque, Ryan qui la guettait va au devant d’elle.

Ryan : Bonjour, Rose comment va tu aujourd’hui. Tu as été voir le docteur Clark et qu’est-ce qu’il t’as dit ?
Rose : Oh, Ryan bien merci et toi. Non je n’ai pas été voir le docteur Clark, j’ai couché avec Charlie.
Ryan : Tu as fantasmé que tu couchais avec lui.
Rose : Non, Ryan tu l’as aussi bien vu que moi hier. Charlie était bien là.
Ryan : Oui, je l’ai vu mais Rose qu’est-ce que tu fait ?!
Rose : Je te laisse une procuration pour tout ce qui concerne les affaires de la banque.
Ryan : Rose tu comptes aller là-bas n’est-ce pas ?
Rose : Oui, je rentre chez moi faire ma valise.

À Malibu…

Alan : Charlie mais qu’est-ce que ? où est Rose ? Comment ça c’est passé ?
Charlie : Rose est complètement folle…
Bertha : Vous le saviez déjà.

Quelques heures plus tard Rose est dans un avion en direction de Malibu.

Dans l'avion. Rose est assise à côté d'un homme d'un certain âge, plus en moins endormi.

ROSE: Vous savez, je vais rejoindre mon fiancé à Los Angeles.

L'homme marmonne.

ROSE: Nous allons nous marier après 8 ans de relation. C'est vrai que c'est un peu long, mais il n'est pas du genre à se marier, alors pour lui c'est un grand pas.

L'homme fait toujours semblant d'écouter.

ROSE: Je pense que nous aurons ensuite nos enfants très vite. Charlie, c'est mon fiancé, est plus doué qu'il ne le croit avec les enfants. Il adore son neveu, Jake. Nous aurons deux enfants. En parlant de Jake, je pense que lui et Alan, son père, vont continuer à vivre avec nous, mais ça ne me dérange pas. Charlie a quitté Mia pour cette raison, je ne suis tout de même pas folle!

L'homme la regarde, sans rien dire. Rose le regarde, se tait.